EPIGRAPHE
« L'essentiel pour un homme n'est pas ce qu'on fait
de lui mais plutôt ce qu'il fait de ce qu'on a fait de lui »
JEAN PAUL SARTRE, 1789
MEMORIAM
A ma défunte mère Lusevakueno
Marie-Françoise, qui en dépit de sa chronique maladie,
jadis nous encourageait toujours de travailler sans relâche pour qu'au
finish nous aboutissons à ce résultat escompté. Nous
aurions voulu qu'au terme de notre travail qu'elle y soit afin qu'elle palpe de
près les fruits de nos dures labeurs mais hélas le seigneur
notre Dieu en a décidé autrement.
Notre prière est que le seigneur notre Dieu l'accorde
un véritable repos paisible auprès du père en attendant le
jugement. Maman d'où tu es, tu peux maintenant dormir tranquille puisque
j'ai finalement accomplis ce dont tu as toujours souhaité. Que les
lignes de ce travail soit ton Chef-d'oeuvre auprès du créateur
pour justifier ton passage nécessiteux sur la terre des hommes. Merci
pour ton amour, ta tendresse, ta rigueur, ton éducation et surtout pour
l'instruction qui au finish a fait de moi ce que je suis devenu aujourd'hui.
C'est avec larmes aux yeux que je rédige ces récits, difficile de
croire que n'es fait plus partie de cette terre des hommes mais pourtant c'est
la triste réalité que je devrais vivre avec éternellement.
Sois en rassuré que ton passage sur terre n'a pas été
fortuit puisque t'a engendré un géo-scientifique et de
surcroît un ingénieur en aménagement du territoire. Je
t'aime et je t'aimerai éternellement jusqu'à mon dernier soupir.
Que la terre de nos ancêtres te soit douce et légère.
Magloire Sala Ntubi,
2022
DEDICACE 1
Dieu de la bible qui voit et pourvoit, l'omniscient,
l'omniprésent et omnipotent, le seul et véritable.
A mon très cher père, ANDRE LUSILANU MIEMUNSI
pour ton amour paternel, les peines et souffrances consenties pour mes
études et à ma mère JEANETTE MATONDO pour ta
maternité, ton amour tendre, et tes conseils qui ont fait de moi un
homme ;
A mes très chers soeurs et frère : GLORIA
LUSILANU BASUILA et BENI LUSILANU KIBENGA pour la solidarité familiale
pour votre tendre amour et surtout pour autant des sacrifices consentis
ensemble pendant mes études.
A ma très chère amie de souffrance YOHARI KILOKA
PAULINE
A grand-mère, oncle, tantes, cousins, cousines,
beaux-frères, belles-soeurs, neveux et nièces.
Aux familles KIBENGA, NZITA, KUKU, MBAKI, LUENGA et MINOKI
pour leur soutien moral, spirituel et surtout pour leurs conseils aussi
enrichissant.
Geoffrey LUSILANU MIEMUNSI, 2022
DEDICACE 2
A mon très cher père JULES EDGARD SALA pour ton
amour paternel, tes peines et souffrances consenties pour mes études, ta
rigueur ainsi que tes conseils qui ont fait de moi un homme ;
A ma tendre épouse CHFFRA SALA MAMBOTE pour son amour,
sa motivation ainsi que sa rigueur qu'elle a faite montre durant notre cursus
universitaire
A vous mes soeurs : CLAUDINE SALA et SARAH AMELIA pour la
solidarité familiale, pour votre tendre amour et surtout autant des
sacrifices consentis ensemble pendant mes études ;
Aux familles YALALA, TEZUNI, NDAKALA, MASAKA, LUSINDU,
LOMBANGA pour leur soutien moral, spirituel, financier et surtout pour leurs
conseils aussi enrichissants ;
A tous, je dédie ce travail.
Magloire SALA NTUBI, 2022
REMERCIEMENTS 1
Au terme de ce travail de fin d'études nous venons nous
agenouiller devant l'éternel notre Dieu tout puissant pour toutes les
grâces qu'il a fait tomber sur nous et pour son souffle de vie. Nous lui
disons merci.
Nous exprimons notre profonde gratitude à tous ceux qui
ont contribué à notre formation et à la réalisation
de ce travail.
C'est pourquoi nous remercions très sincèrement
Monsieur le professeur HOLENU MANGENDA HOLY qui a assuré de ses
capacités intellectuelles et scientifiques, de toute sa conscience, la
direction de ce travail.
Ainsi qu'à tout le corps professoral de l'UNIKIN de la
faculté des sciences, mention Géosciences pour
avoir mis à notre disposition un cadre scientifique digne de son nom
pour notre bonne formation.
Nos hommages s'adressent d'une façon très
particulière à l'ingénieur Chris MABAMBA pour son aide, sa
détermination, sa motivation à notre égard.
Nous n'oublierons jamais tous les amis de la
géomatique, RACHEL KOLOLO, NSAKALA TABITHA, ANNE MABA, MVUNZI PEMBA,
Par la même occasion nos remerciements vont droit
également à SAMUEL, TSHEVY NSUANA, MARDOCHDE MUSINGAYI, FABIEN
DIHOKA, PATRICE LUMUMBA, DAVID MATANDA, BEN ABEDI, JUSLAIN BAHATI, EZECHIEL
BONGOLO, HENOCK MINIOKI, SIMEONE MADAZI, ASNATH KISEVESA, SOLANGE KASAY, LYDIE
TUMBA, KESTIA MANDALA. Vous étiez très chers pour moi.
Que tous ceux qui ont contribué de près ou de
loin à la réalisation de ce travail, trouve ici, l'expression de
notre parfaite gratitude.
Geoffrey LUSILANU MIEMUNSI, 2022
REMERCIEMENTS 2
Au terme de ce travail de fin d'études nous venons nous
agenouiller devant l'éternel notre Dieu tout puissant pour toutes les
grâces qu'il a fait tomber sur nous et pour son souffle de vie. Nous lui
disons merci.
Nous exprimons notre profonde gratitude à tous ceux qui
ont contribué à notre formation et à la réalisation
de ce travail.
C'est pourquoi nous remercions très sincèrement
Monsieur le professeur HOLENU MANGENDA HOLY qui a assuré de ses
capacités intellectuelles et scientifiques, de toute sa conscience, la
direction de ce travail.
Ainsi qu'à tout le corps professoral de l'UNIKIN de la
faculté des sciences, mention Géosciences pour
avoir mis à notre disposition un cadre scientifique digne de son nom
pour notre bonne formation.
Nos hommages s'adressent d'une façon très
particulière à l'ingénieur Chris MABAMBA pour son aide, sa
détermination, sa motivation à notre égard.
Nous n'oublierons jamais tous les amis de la
géomatique, DELPHIN MWADI, OLIVIER MPANGA, NSAKALA TABITHA, DIHOKA
LOMEMA, MVUNZI PEMBA,
Par la même occasion nos remerciements vont droit
également à la corporation ALIZU, docteur ELI ANANGINI, FELICITE
KISUNZA, MASAKA SYNTICHE, JUSTIN LOMBANGA, CHRIS MASAKA, AMELIA KILUNGIDI,
KIABALA LISINDU, JEANCY YALALA, NSIE LOANGO, GRADI BASONGILA. Vous étiez
très chers pour moi.
Que tous ceux qui ont contribué de près ou de
loin à la réalisation de ce travail, trouve ici, l'expression de
notre parfaite gratitude.
Magloire Sala Ntubi, 2022
LISTE DES TABLEAUX
Tableau N°1 Evolution de la population de
Kinshasa et leur taux de croissance moyenne......17
Tableau n° 2 : superficie urbaine de
Kinshasa repartie par commune de 1960 à 1970 .............27
Tableau n° 3 : superficie urbaine de
Kinshasa repartie par commune de 1970 à 1980 ...............28
Tableau n° 4 : superficie urbaine de
Kinshasa repartie par commune de 1980 à 1990 .............29
Tableau n° 5 : superficie urbaine de
Kinshasa repartie par commune de 1990 à 2000 .............31
Tableau n° 6 : Superficie urbaine de
Kinshasa repartie par commune de 2000 à 2010 .............33
Tableau n° 7 : superficie urbaine de
Kinshasa repartie par commune de 2000 à 2010 ...............36
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : localisation de la ville de Kinshasa
(Source : SALA NTUBI)........................13
Figure n°2 illustration d'une cité
planifiée de la commune de la Gombe au boulevard du 30 Juin en
1951........................................................................................................19
Figure n°3: carte administrative de Kinshasa
(Source : SALA NTUBI) ........................21
La figure n° 4: extension de la ville de
Kinshasa entre 1960 à 1970...........................26
Figure n° 5 : extension de la ville de
Kinshasa entre 1970 à 1980..............................28
Figure n° 6 : Occupation du sol de la
ville de Kinshasa de l'année 1979 .....................30
Figure n° 8 : extension de la ville de
Kinshasa entre 1990 à 2000...........................32
Figure 9 : occupation du sol de l'année
2000................................................... 34
Figure n° 10 : extension de la ville de
Kinshasa entre 2000 à 2010 35
Figure n° 11 : Occupation du sol de la
ville de Kinshasa de l'année 2005.....................37
Figure n° 12 : Extension de la ville de
Kinshasa entre 2010 à 2020.............................. 38
Figure 14 : extension de Kinshasa -Sud
...............................................................40
Figure 15 : extension de Kinshasa
-Est............................................................... 41
Figure 16 : Quartiers semi
ruraux.....................................................................
42
Figure n°17 : Illustration de la
détérioration d'une des cités populaire
..............................43
Figure 18 : Graphique de l'évolution de la
population de la ville de Kinshasa ........................46
LISTE DES ACRONYMES ET
ABREVIATIONS
B.E.A.U : (Bureau d'étude d'aménagement et
urbanisme)
USA : United state America
RDC : République Démocratique du Congo
SIG : Système d'informatique
géographique
SIF : Système d'informatique foncier
GPS: Global positioning system
GSI: General system information
STO: Système de télédection
orientée
CEHC : Comité d'études du haut-Congo
OCA : Office des cités africaines
NDVI : indice de végétation de
différence normalisée
PIR : Proche infra-rouge
CDB : canabidiol
DAIPN : Domaine agro-industriel présidentiel de la
Nesle
INS : Institut national de statistique
SOCOPAO :
Société commerciale des ports africains
INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
La mise en place d'une politique d'aménagement du
territoire, d'urbanisme, de protection des espaces naturels, de logement,
d'agriculture, d'industrie, de transport, du tourisme, doit passer par la
maîtrise du foncier (Zounli, 2020). La maîtrise du foncier se
révèle alors comme une contrainte majeure pour le
développement (Tohozin, 2005).
Une politique d'aménagement du territoire ne peut
être mise en oeuvre efficacement sans une politique foncière ;
elle doit s'envisager autant dans la concrétisation du
développement des espaces à urbaniser que dans la mise en oeuvre
de toutes les opérations d'aménagement
Opérationnel et de renouvellement urbain. La politique
foncière est dès lors définie comme l'ensemble des
décisions et actions de la puissance publique (État,
collectivités territoriales, organismes publics ou parapublics) ayant un
impact sur l'appropriation, la valeur et/ou l'usage des terrains (Comby, 2004).
Le rôle de l'information foncière est de fournir les
représentations adaptées à la prise de décisions
foncières. Ces décisions peuvent être de nature
stratégique (orienter, objectiver, préparer),
réglementaire (distribuer des droits à construire) ou
opérationnelle (acquérir, porter, céder, remembrer).
Pour appréhender la problématique de
l'information foncière, il faut recourir au système
d'informations foncières (SIF), qui est un système qui permet aux
décideurs publics de bénéficier de l'information
nécessaire aux prises de décision relatives aux
problématiques foncières. Le système d'informations
foncières englobe les politiques foncières et le système
d'observation foncière. Il est constitué d'informations
organisées, d'évènements ayant un effet sur ces
informations et d'acteurs qui agissent sur ces informations ou à partir
de ces informations, selon des processus visant une finalité de gestion
et utilisant les technologies de l'information (Morley-Pegge et Raquin,
2017).
Le système d'observation foncière inclut et
articule la production de données brutes, leur transformation en
informations et les transferts entre acteurs. On entend par SIF, un
système qui est conçu pour enregistrer, stocker et diffuser, non
seulement les informations sur la tenue foncière et sur l'assiette, mais
aussi une large gamme d'informations (quantitatives, qualitatives,
alphanumériques, géographiques) qui peuvent être
fonctionnellement reliées et référencées
relativement au parcellaire et/ou au territoire communal. Tant au niveau
National qu'au niveau des communes, le foncier public est mal connu, ainsi il
sera bien plus complexe et plus long de préciser le droit relatif au
foncier non cadastré. Il peut être assez simple de remédier
à la méconnaissance du foncier public cadastré en adoptant
le SIF.
Kinshasa capitale de la République Démocratique
du Congo n'est pas épargnée de ces facteurs. Cette
dernière comptait jadis plus ou moins 400 000 habitants (1960) et compte
à ces jours plus de 8 042 455 habitants.
Naguère, l'urbanisation de la ville répondait au
plan d'aménagement régulièrement élaboré et
approuvé par le service spécialisé de la colonie. Dans
l'entre- temps, on suivait l'évolution et la croissance
démographique de la ville ; en contrôlant le mouvement de la
population, pour maintenir l'équilibre. Mais après l'accession du
pays à l'indépendance, un climat d'insécurité a
régné dans toute la République. Ce qui a occasionné
l'exode rural et la ville va connaitre une croissance rapide de la population
urbaine. Cette explosion démographique a entrainé une extension
considérable de la ville en dehors d'un cadre d'organisation
préalablement défini.
Depuis 1975, le Bureau d'Etude d'Aménagement et
d'Urbanisme (B.E.A.U.) avait élaboré des plans
d'aménagement pour quelques villes de la République (Kisangani et
Lubumbashi) et celle de la ville de Kinshasa en particulier. Ces plans avaient
pour mission d'orienter et de maitriser le développement urbain. Dans ce
plan, le B.E.A.U. avait déterminé les différentes zones
d'implantation et leurs activités, Au cours des années, les
difficultés sociales provoquées par la crise économique et
politique donnent une nouvelle dimension à la question de logement pour
la population dans la capitale.
Ce problème de logement dans la ville de Kinshasa se
pose avec acuité, dans ce sens que ce secteur n'est pas structuré
pour devenir un des secteurs clés de l'économie nationale.
En effet, l'économie nationale n'intègre pas le
secteur de logement dans les structures génératrices des
recettes, et capable de créer des débouchés pour des
emplois nouveaux, comme dans nombreux de pays à travers le monde. Les
pays comme la France, le Canada, les USA, l'Espagne, l'Australie, l'Afrique du
Sud et bien d'autres mobilisent plus de 50% des ressources budgétaires
dans le secteur de logement. Ils ont ainsi conclu de véritables
politiques d'habitation pour diriger l'action politique de leurs gouvernements
et créer de grandes banques d'investissements pour soutenir les secteurs
immobiliers.
Par l'absence de cette politique de logement dans la ville, la
gestion de l'espace organisé et urbanisé en RDC pose
problème, L'Etat congolais ne fait aucun effort pour aménager ses
villes. Depuis le départ de l'administration coloniale, aucun changement
considérable n'est enregistré dans la réhabilitation des
infrastructures immobilières héritées de la colonisation.
Les villes gardent leur aménagement des années 50 et 60, alors
que la pyramide des âges a complètement changé. Ainsi, on
voit apparaître dans les villes congolaises et plus
particulièrement dans la ville de Kinshasa un nouveau
phénomène: «Les constructions anarchiques ».
Les besoins croissants en logement justifient la crise de
celui-ci dans la ville de Kinshasa. La réponse partielle et inefficace
à cette crise se trouve dans des constructions anarchiques sans impact
réel dans le social des congolais. A cette crise s'ajoute : l'absence
d'une planification concertée qui en compte la réalité
socio-économique, l'absence de revenus d'emplois, l'inexistence d'une
banque d'investissement immobilier, ainsi que la concentration de la population
dans un espace très renduit, avec un taux d'encombrement de
promiscuité.
Les constructions anarchiques constituent donc une
réponse partielle et inefficace à la crise de logement, qui
sévi: plus dans les milieux des catégories des personnes ayant un
pouvoir d'achat faible et limité. C'est ainsi que ces constructions
anarchiques vont en s'accélérant rapidement sur tout, le long des
grandes routes, du chemin de fer, des lignes à hautes tensions, des
espaces verts et des abords des cours d'eau.
Cette situation va entrainer l'apparition des catastrophes
naturelles comme les inondations, les érosions, les ensablements et le
changement climatique, ... qui résultent d'une part, des constructions
et occupations désordonnées sans tenir compte des normes
urbanistiques élémentaires.
Le désengagement de l'autorité en place en
distribuant les parcelles partout sans tenir compte de l'affectation
prévue dans le schéma directeur, dans le but lucratif; le manque
de vulgarisation de la loi en matière d'urbanisme et même
d'accompagnement pour faire respecter la loi, rendent l'Etat congolais
responsable de l'anarchie que nous déplorons tous.
Depuis un certain temps, les maisons et autres bâtisses
remplacent les espaces verts à Kinshasa. Des arbres sont coupés
sans que d'autres ne soient plantées.
La dynamique urbaine de Kinshasa qui fait l'objet de notre
recherche n'est pas épargné du non-respect des toutes
règles urbanistiques, avec la détérioration de la couche
d'ozone. La capitale de la République démocratique du Congo
risque de connaitre un sérieux problème environnementale bien
qu'il existe de test juridique internationaux que nationaux préservant
l'environnement et lutte contre le réchauffement climatique, mais ne
sont pas stricte application à cause du déséquilibre entre
le pays fortement industrialisé et le moins industrialisé en
sachant que les Etats n'a plus la recommandation du protocole de Kyoto en
réduisant de 5% leur émission des gaz à effets de serre.
0.2. HYPOTHESES
Des hypothèses sont formulées dans le
cadre de cette étude. Elles stipulent que :
ü L'apport de l'information géospatiale ainsi que
son impact sur la gestion foncière repose sur plusieurs phases
complémentaires.
ü Les SIG participent à la mise en place d'une
cartographie de base parcellaire et adressée et d'une base de
données géo référencées.
Une base de données foncières géo
référencées augmente, la rapidité, la transparente
l'efficacité dans la gestion du patrimoine foncier dans la ville de
Kinshasa.
0.3. OBJECTIF
Ce travail a pour objectif d'étudier la dynamique
urbaine ainsi que la contribution de l'information géo spatiale et son
impact sur la gestion de foncière à Kinshasa capitale de la
République démocratique du Congo dès 1960 à 2020.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Une dynamique urbaine sous-entend une évolution, soit
une expansion de la ville, cette étude vise à :
Ø implémenter une base de données
foncières géo référencées pour une gestion
efficace, rapide et transparente du patrimoine foncier
Ø Faire participer les SIG à la mise en place
d'une cartographie de base parcellaire
Ø Faire participer à la mise en place d'une
cartographie de base parcellaire et adressée et d'une base de
données géo référencées.
Ø Donner une base de données foncières
géo référencées, augmente la rapidité,
la transparente, l'efficacité dans la gestion du patrimoine foncier de
la ville province de Kinshasa.
0.5. INTERVIEWS
Les enquêtes sont les moyens de recherche
méthodique d'informations précises. A partir des agents de
l'hôtel de ville de Kinshasa et au Bureau du quartier de chaque commune,
nous avions pu collecter des informations importantes et précise pour
notre travail.
0.6. ANALYSES DE DONNEES
Le traitement et l'analyse des données qui permettent
de les interpréter pour élaborer de nouvelles informations sur
les données collectées.
A cet effet, nous avions utilisé principalement la
télédétection et le STO comme moyen de traitement et
d'analyse des données.
0.7. DELIMITATION DE LA ZONE D'ETUDE
Le site choisi est la ville province de Kinshasa dans toute
son entièreté qui s'étend plus de manière
anarchique dès l'ouest vers l'est et qui par ricochet n'est rencontre
nullement les normes urbanistiques.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion générale,
ce travail comprend quatre chapitres :
Le premier chapitre présent les
généralités sur les concepts de base ;
Le deuxième chapitre parle du Cadre
géographique et Méthodes ;
Le troisième chapitre expose laContribution du
système géo spatial et la dynamique de la ville de
Kinshasa ;
Le quatrième chapitre analyse la dynamique urbaine et
de son impact sur le foncier à Kinshasa.
CHAPITRE 1 : DEFINITION CONCEPT
1.1. GESTION FONCIERE
La gestion est définie comme l'action ou la
manière de gérer, d'administrer, de diriger ou d'organiser
quelque chose (Larousse, 2002). La gestion du foncier est donc la
manière par laquelle le foncier est géré ou
administré. Elle se définit également comme l'ensemble des
politiques et stratégies destinées à organiser au mieux
l'utilisation de la terre d'une part, les législations foncières
d'autre part, c'est-à-dire « définir ou organiser la
façon dont les règles et les arbitrages seront
réalisés à chaque niveau par des instances locales /
administratives de façon à prendre en compte la diversité
des situations » (Lavigne et Mansion, 2008).
1.2. URBANISME
Ensemble des études et des conceptions ayant pour objet
l'implantation et l'aménagement des villes (La Rousse 2008).
L'urbanisme est l'ensemble des sciences, des techniques et des
arts relatifs à d'organisation et à l'aménagement des
espaces urbain. Ce projet peut être sous tendu par une volonté
d'assurer le bien de l'homme et d'améliorer les rapports sociaux.
En percevant l'environnement. Les possessions qui exercent ce
motivé sont une urbanisation (Wikipédia).
Pour KAKESE(2006), «l'urbanisme est la science qui se
rapporte à la construction et à l'aménagement des
agglomérations. Il peut être aussi défini comme l'ensemble
des plans et des actions cohérentes qui permettent l'organisation
optimale des fonctions techniques, sociales et esthétique de la
vie».
1.3. INFORMATION FONCIERE
C'est l'ensemble de base de données relative aux
parcelles ainsi que les procédures, techniques et les équipements
permettant. De recueillir les données de le mettre à jour, de
les traiter, une information (Koulidji 2015) Information foncière
dans cette recherche constitue l'ensemble des données parcellaire,
et l'attribution de l'arrondissement.
1.4. PARCELLE
Selon le dictionnaire Larousse (2002), il s'agit d'une portion
de terre bâtie ou non. Ainsi, la parcelle est une portion de terre
acquise soit par un particulier pour construire son logement ou mener une
activité particulière, soit par l'administration pour installer
une infrastructure ou un équipement quelconque (SabiOrou, 2020). Dans
cette étude la parcelle est comprise comme étant une partie ou
portion de terrain délimitée par au moins trois (3) bornes. Elle
peut être bâtie ou non bâtie.
1.5. PLAN PARCELLAIRE
Le plan parcellaire dresse la répartition de
parcelle de manière chronologique.
Les dimensions qu'on y trouve correspondent aux formes
définitives des parcelles relevées à l'état de
lieux de ces dernières.
Le plan parcellaire dans la présente recherche est
celui du tassement de l'arrondissement de Kinshasa, ce plan est dit
interactifs lorsqu'après sa publication, l'utilisateur a la
possibilité d'interagir avec le plan pour avoir une information
pressée cela par la sélection d'une couche. L'Information du
déplacement d'un plan ou de zone de ce dernier.
1.6. SYSTEME D'INFORMATION GEOGRAPHIQUE
(SIG)
Un SIG est un système d'information permettant
l'acquisition, le stockage, la gestion et la présentation des
données et informations spatialement référencées.
Pour assurer le fonctionnement de ce système, cinq composantes sont mis
ensemble (Tagnitsap, 2012) :
· le matériel informatique : des serveurs de
données aux ordinateurs de bureau ;
· les logiciels : offrant les outils et fonctions pour la
saisie, la gestion, le stockage, l'analyse et l'affichage de toutes les
informations ;
· les données : constituant la composante la plus
importante des SIG. On y associe les données géographiques et les
données tabulaires ;
· les utilisateurs : le SIG est un outil et ce sont ces
derniers qui exploitent la quintessence ;
· les méthodes : c'est l'ensemble des
règles et procédures observées pour la mise en oeuvre et
l'exploitation d'un SIG.
1.7
REGISTRE FONCIER URBAIN
Le RFU peut être défini comme un système
d'information foncière (SIF), permettant de recueillir, de traiter et
d'exploiter des données fiscales, urbaines et foncières à
l'échelle des parcelles via un dispositif informatique.
C'est un système d'informatisation basé sur un
plan de repérage parcellaire adressé servant de base à la
constitution d'une base de données urbaine à usage multiple pour
la collectivité. D'un point de vue technique, il permet d'attribuer
à chaque parcelle les renseignements nécessaires au
développement d'applications pour le traitement des données
foncières. Il est assimilé à un cadastre simplifié
(SERHAU, 2000). Il est assimilé à un «cadastre
simplifié.
1.8 SYSTEME D'INFORMATIONS
FONCIERES
Il est constitué d'informations organisées,
d'évènements ayant un effet sur ces informations et d'acteurs qui
agissent sur ces informations ou à partir de ces informations, selon des
processus visant une finalité de gestion et utilisant les technologies
de l'information (Morley, 2008). Le système d'observation
foncière inclut et articule la production de données brutes, leur
transformation en informations et les transferts entre acteurs.
Le SIF est un système qui regroupe, entre autres, les
fonctionnalités essentielles, ci-après:
ï Fonction de gestion : création, suivi des
dossiers de demande d'affectation, désaffectation, de
régularisation ou de formalisation, etc.
ï Fonction de consultation des pièces existantes,
de recherche de références par type (propriétaire, usage,
date délibération, numéro d'identification de parcelle,
statistiques, historiques etc.).
ï Fonction de visualisation des données spatiales
et/ou territoriales (parcelles, localités, infrastructures, contours
administratifs, ...),
ï Fonction d'analyse cartographique ou spatiale
(discrimination des objets graphiques suivant des paramètres ou
variables définis),
ï Fonction de sauvegarde et de mise à jour des
informations sur le parcellaire, sur les données des attributaires, etc.
ï et enfin la fonction de diffusion de l'information
foncière.
Dans le cadre de ce mémoire, le système
d'information foncière sera utilisé pour réaliser et
mettre à jour une cartographie du parcellaire foncier, avec une
délimitation des parcelles au GPS.
1.9
ANALYSE GEOSPATIALE
Géo (relatif à la terre) et spatial (relatif
à l'espace, à la place). Ge spatial: relatif au positionnement
géographique sur la terre.
Par exemple : nous savons qu'une station
GPS a bougé de 2 ,4 mètres et nous avons vu sur la carte de
l'autorité japonaise d'information géospatiale (GSI) que ce
déplacement correspondait à un glissement de la masse terrestre
de la même ampleur.
1.10 TELEDETECTION
Elle désigne, l'ensemble de connaissances et techniques
utilisées pour l'acquisition de données à distance. Cette
technique, nous a servis à l'acquisition des images satellitaires enfin
d'identifier notre zone d'étude qui doit être traité dans
le STO.
Le STO est donc un système conçu
Pour travailler avec des données spatiales géo
référencées qui établissent un lien entre des
entités localisées représentées sur une carte et
les informations (attributs) qui les décrivent. Nous pouvons
définir un STO comme étant un système informatique
comprenant le matériel, le logiciel et de processus conçus pour
permettre la collecte ,la gestion, le traitement, l'analyse, la
modélisation et la représentation de données suivant une
référence spatiale afin de pouvoir extraire commodément
des synthèses utiles à la prise de décision. En plus, le
STO permet l'analyse spatiale en élucidant les relations qui existent ou
non entre les objets et les phénomènes ainsi que l'analyse
temporelle en déterminant leur évolution.
Enfin, il permet aussi de prédire ce qui se passerait
si tels scénario d'évolution se de produisaient en examinant les
conséquences qui affecteraient les objets ou phénomènes
concernés du fait de leur localisation.
1.11. Notion de l'impact
La notion de l'impact peut être comprise suivant
différentes dimensions ou différent sens. « Un
impact est un effet produit sur l'opinion ou par quelque chose, cela peut
également être compris comme étant un choc, une
collision.
L'impact dont il s'agit dans notre recherche est celui de la
dynamique de la ville vis-à-vis De la gestion foncier de la ville.
1.12 NOTION DE L'ENVIRONNEMENT
L'environnement constitue l'ensemble de tout ce qui entoure
l'humain, le cadre de vie de l'homme, d'une espèce
végétale ou animale, notamment la nature.
D'une manière générale, l'environnement
peut être compris comme un écosystème ou la
biodiversité autour de l'homme. Un écosystème comprend
donc des espèces animales (hommes et animaux) et végétale
(foret, savanes, déserts, pairies...), mais aussi l'atmosphère,
le climat, le sol, le sous-sol, le relief (plaine, colline, montagne,
vallée, plateaux...), etc. et d'un lieu quelconque.
A l'égard de ce travail, il s'agit de l'environnement
de la ville de Kinshasa où la pression démographique cause
plusieurs effets à sa dégradation sous plusieurs formes que nous
aurions à développer aux pages qui suivent.
CHAPITRE 2 CADRE GEOGRAPHIQUE ET METHODES
2 .1 BREF APERÇU DE LA VILLE DE KINSHASA
2.1.1. Historique
Kinshasa est parmi les rares villes d'essence non coloniale
qui existent encore1(*). Le
site actuel de Kin-Malebo a été occupé depuis la plus
haute antiquité. Ce n'est que vers le 17ème
siècle que les Missionnaires Capucins Italiens ont visité le
grand marché Mpumbu, nom authentique de la ville de Kinshasa, qui
comprenait les villages Intamo (Kintambo), Inshasa (Kinshasa), Ingabwa
(Kingabwa), Lema (Lemba) et Nkunga (Mikonga). Ces villages étaient
essentiellement des colonies où les Tékés, après
avoir chassé les Humbus et les Mfimus, pratiquaient la pêche et le
commerce par troc (échange des biens).
En 1881, Sir Henry Morton Stanley, de son vrai nom John
Rowlands, signa un traité avec le chef Téké Ngaliema et
obtient le droit d'établissement à l'actuel Kintambo où
il fonda la station de Léopoldville. A vrai dire, Stanley fut
chargé par le roi des belges Léopold II de créer, dans le
cadre du Comité d'Études du Haut-Congo (CEHC), des postes d'Etat
le long du fleuve. Le choix de ce site s'expliquait par son emplacement
géographique situé à l'intersection des lignes de
transport et à un point de rupture de charge. Cette rupture de charge
s'imposait en raison de l'impossibilité d'aménager la navigation
sur le cours inférieur du fleuve Congo.
En 1898, Léopoldville fut reliée à
Matadi par le chemin de fer. « Cette ligne permettait l'exploitation du
pays avec l'évacuation des richesses monnayables sur le marché
mondial2(*) ». Depuis,
Léopoldville connut un essor économique important jusqu'à
ce qu'elle hérite, en 1929, la fonction du centre administratif qui
était assumée par Boma. Puis, elle obtient sa personnalité
juridique et civile respectivement en 1941 et 1957. C'est de cette façon
que naquit la ville de Léopoldville qui fut débaptisée
à Kinshasa le 20 juin 1966. Deux ans plus tard, soit en 1968, Kinshasa
sera dotée du statut de région, et comprend à cet effet
vingt-quatre communes regroupées en quatre districts.
2.1.2. Localisation
La ville de Kinshasa s'étend sur une superficie de
9.965 kilomètre carré2(*), le long de la rive méridionale du « Pool
Malebo » et constitue un immense croissant couvrant une surface plane peu
élevée avec une altitude moyenne d'environ 300m. Située
entre les latitudes 4° et 5° et entre les longitudes Est 15° et
16°32, la ville de Kinshasa est limitée : - à l'Est par les
provinces de Mai-Ndombe, Kwilu et Kwango ;
· à l'Ouest et au Nord par le fleuve Congo formant
ainsi la frontière naturelle avec la République du Congo
Brazzaville ;
· au Sud par la province du Kongo Central.
Figure 1 : localisation de la ville de Kinshasa
(Source : SALA NTUBI)
La ville province de Kinshasa compte quatre districts repartis
en 24 communes.
2.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
2.2.1 Climat
Tenant compte de sa basse altitude, Kinshasa beigne dans un
climat tropical chaud et humide, avec une température annuelle moyenne
de 25°C et une pluviométrie annuelle moyenne de 1.400 mm Il pleut
à Kinshasa, en moyenne 112 jours l'an avec un point culminant de 18
jours de pluies en avril. La ville connaît deux saisons : une saison
pluviale et une saison sèche. La saison des pluies s'étend entre
mi-septembre et mi-mai, avec des pics de fortes précipitations dans les
mois de novembre et avril. La saison sèche, relativement courte, couvre
la période de mi-mai à mi-septembre. L'humidité relative
de l'air a une moyenne générale de 79%.
2.2.2 GEOMOPHOLOGIE
La ville de Kinshasa est construite sur un site topographique
contrasté, parce qu'à la fois confortable (la plaine : la ville
basse) et contraignant (les collines : la ville haute). Le relief est
composé d'une plaine marécageuse et alluviale dont l'altitude
varie entre 275 et 300 m et d'une région des collines d'une altitude
allant de 310 m à 370 m constituée des Monts Ngafula, Ngaliema,
Amba et les plateaux de kimwenza et de Binza. D'une manière
générale, le relief de la ville de Kinshasa peut être
caractérisé par quatre principaux éléments
· Le Pool Malebo : vaste expansion lacustre
parsemée d'îles et d'îlots correspondant à
l'élargissement du lit fluvial entre Kinshasa et Brazzaville. Il
s'étend sur plus de 35 km avec une largeur maximale de 25 km. Du
côté Kinois, il est ceinturé par la Commune de
Ngaliema à l'Ouest, celle de Maluku à l'Est et traverse les
municipalités de la Gombe, de barumbu, de Limete, de Masina et de la
Nsele.
· La plaine de Kinshasa : espace le plus urbanisable de
la ville, peu sensible à l'érosion, elle est cependant
exposée à un sérieux problème consécutif au
mauvais drainage d'eaux. La plaine a la forme d'une banane entourée de
collines orientées dans le sens Ouest-Est. Cette configuration donne au
site la forme d'un amphithéâtre. Cette plaine s'étend sur
près de 20.000 hectares avec de basses masses alluviales sablonneuses
situées entre 260 et 225 m d'altitude, pénétrant sur une
profondeur de près de 10 km en moyenne2(*). Elle s'étale de la Commune de Maluku à
l'Est, jusqu'à l'Ouest où les pieds des collines de Ngaliema
stoppent son extension. La même plaine accueille le fleuve Congo
dès son entrée au Pool Malebo à l'Est et l'accompagne
jusqu'à la baie de Ngaliema à l'Ouest. Elle le lâche avant
qu'il ne commence à affronter les chutes de Kinsuka à Ngaliema.
· La terrasse : ensemble de croupes basses surmontant la
plaine de 10 à 25 m. Elle est le vestige d'une surface qui ne subsiste
que dans la partie occidentale de la ville, entre N'djili et Mont-Ngafula, au
pied des collines dont il constitue en quelque sorte la première marche.
Comme la plaine, cette terrasse est constituée d'un dépôt
caillouteux de blocs de grès tendres mêlés de grès
avec silice recouvrant une argile jaune et surmonté de limon brun.
· La zone des collines : les collines commencent à
quelques kilomètres du pool Malebo. Si à l'Est, on peut
considérer certaines d'entre elles comme des buttes-témoins du
plateau de Batéké à l'Ouest et au Sud, à l'Ouest
comme au Sud, rien n'indique clairement leur origine. Elles s'étendent
sur une très grande profondeur et culminent à plus de 700 m.
Elles sont arrondies aux formes molles, façonnées et
modelées par les rivières locales qui creusent de nombreuses
têtes de vallon en forme de cirques.
Dans cette zone, les phénomènes normaux comme le
ruissellement en nappe ou l'évolution des cirques par érosion
régressive sont accentués du fait de l'activité humaine.
Ils prennent alors une allure catastrophique.
2.2.3 Hydrographie
Le réseau hydrographique de la ville de Kinshasa
comprend le fleuve Congo et ses principaux affluents de la rive gauche qui,
pour la plupart, sillonnent la ville du Sud vers le Nord. Il s'agit
principalement des rivières Lukunga, Ndjili, Nsele, Bombo ou Mai-Ndombe
et la Mbale. Ces rivières sont actuellement polluées suite
à la carence d'assainissement adéquat et à la pression
démographique de la ville.
2.2.4 Pédologie et géologie
Le sol de Kinshasa est de type Arénoferrasol,
constitués par des sables fins avec une teneur en argile
généralement inférieure à 20%. Ils sont
caractérisés par une faible teneur en matière organique et
un degré de saturation du complexe absorbant faible.
Quant au sous-sol, Pain note qu'il est
caractérisé par un soubassement précambrien. Celui-ci
comprend des roches gréseuses rouges finement stratifiées et
souvent feldspathiques. Il constitue la partie supérieure du
système Schistogréseux et affleure au niveau des rapides au pied
du mont ngaliema et au Sud de la rivière N'djili. Cette roche
condensée est résistante à l'action érosive.
2.2.5 Végétation
La végétation initiale, dans plusieurs zones de
Kinshasa, fut constituée de forêts galeries d'une part et de
formations herbeuses d'autre part. Les forêts galeries longeant les
principaux cours d'eau, étant dans les vallées humides et de type
ombrophile guinéo congolaise, ne sont plus que des jachères
pré forestières fortement dégradées, intensivement
exploitées et se présentent sous forme des recrus forestiers
d'âges divers. Par ailleurs, un petit groupe végétal
typiquement rudéral longe les rails de la voie ferrée sur une
bande de quelques mètres de largeur.2(*) Dans l'ensemble, les observations de terrain
révèlent la discontinuité et la répétition
de la couverture végétale. La région de Kinshasa
héberge différents types de végétations :
forestière, herbeuse, rudérale et aquatique. Chaque type de
végétation étant lié à un certain nombre de
paramètres écologiques.
2.3 ASPECTS DIVERS
2.3.1 Aspect
démographique
Cet aspect est caractérisé par la croissance et
la migration de sa population. Entendu, dans une certaine mesure la souche de
sa population Kinoise. C'est à partir de ce carrefour territorial et
humain qui s'établit au pool que le réseau de communication
accélère les mouvements migratoires pendant la colonisation et
à l'arrivée du chemin de fer et de l'industrialisation dans la
capitale.
Tableau N°1 Evolution de la population de Kinshasa et
leur taux de croissance moyenne
Année
|
Population
(Hab)
|
Taux de croissance moyenne annuelle
|
Année
|
population
(Hab)
|
Taux de croissance moyenne annuelle
|
1881
|
5000
|
-
|
1975
|
1.679.091
|
8,68%
|
1910
|
10.000
|
2,41%
|
1980
|
2.410.552
|
7,50%
|
1920
|
15.000
|
4,14%
|
1985
|
2.800.000
|
3,04%
|
1925
|
29.530
|
14,51%
|
1990
|
3.080.000
|
5,50%
|
1929
|
46.088
|
14%
|
1995
|
3573395
|
|
1934
|
27.910
|
-10%
|
2000
|
4309366
|
|
1940
|
49.972
|
10%
|
2005
|
5044280
|
|
950
|
201.905
|
15%
|
2009
|
5889582
|
|
1955
|
367.905
|
13%
|
2012
|
6590904
|
|
1959
|
402.422
|
2.50%
|
2014
|
7208520
|
|
1965
|
727.000
|
8,80%
|
2015
|
8002962
|
|
1967
|
901.520
|
10.60%
|
2016
|
8282786
|
|
Source : Noel LUENDA chef de
Bureau II a la Division urbaine de l'Intérieur et sécurité
préfacé par Madame Astrid MAKENGO, Directrice Provinciale de
l'INS(2016).
En 1881, Kinshasa comptait 5000
habitants. La capitale est passée successivement de 1,1 millions en 1970
à 3,6 millions d'habitants en 1990 et dépasse aujourd'hui les 7
millions d'habitants.
Le tableau suivant présente l'évolution de la
population depuis 1881. Sa lecture nous montre la persistance d'une forte
croissance dans presque toute la période.
Ce tableau démontre clairement le plus
élevé à 15% en 1950 soit 10 à 14% de 1925 à
1929 pendant le période d'industrialisation et travaux du Chemin de fer
s'augmente du jour au jour sans être jusqu'à 15.000.000
d'habitants aujourd'hui.
2.1.4. Description de l'habitat
à Kinshasa
La datation des quartiers et l'origine sociale de leurs
premiers occupants, permettent d'établir une stratification des zones
d'habitions.
2.1.4.1. Les anciennes
cités indigènes
Il s'agit des communes de Kinshasa, Lingwala, Barumbu et
Kintambo. Ces sont des vieilles communes, denses et dégradés dont
la période d'occupation remonte entre 1910 et 1930. Ils sont
constitués des employés, ouvriers et travailleurs
indépendants avec un niveau de vie moyen. Les communes comme Kinshasa,
Barumbu et Lingwala souffrent d'un problème d'assainissement alors que
dans Kintambo, il coexiste deux types d'habitats: d'un côté, il y
a un habitat vieux et d'auto-construction et de l'autre côté, un
habitat récent et planifié (Camp Babylon).
De même avant 1960, il y avait environ 476.819 Kinois
dont 380.000 installés dans des quartiers correctement
équipés. L'ensemble des gens ayant un revenu «moyen»
(Notion relative) habite ces quartiers, mais de 380.000 en 1960, le nombre des
habitants est passé à 1 425 814 en 1973.
Ces sont de très vieux quartiers, habitations
vétustes et taudifiées, les rues sont parfois bitumées et
en terre battue, les canalisations d'eau sont complètement
bouchées là où elles existent. La densité de la
population est très forte. Les infrastructures sont insuffisantes et
dégradées. Les densités sont fortes : 400 habitants
par hectare. Les chaussées piétonnières sont
dégradées. Les communes de Kinshasa, Barumbu et Lingwala
souffrent de sérieux problèmes d'assainissement. L'administration
de la santé publique y récente souvent dans certains cas.
Les parcelles que les premiers occupaient ont
été fortement densifiéesaprès 1960, car le
contrôle a alors cessé de s'exercer en fonction des normes
réglementaires et de leur respect. Le coefficient d'occupation du sol
devint une notion caduque, hors de toute signification. En outre, les
populations résidant ces communes ont accueilli beaucoup de
«cousins» qui sont venus naturellement les voir dès leur
arrivée à Kinshasa et ont refusé de rentrer chez eux.
Cependant depuis quelques années, ces parcelles sont
rentabilisées au maximum par des chambres de passage loti, les occupants
ne demeurent que le temps de commencer leur intégration urbaine. II est
à noter que ce sont des travailleurs manuels qui habitent là.
Dès qu'un emploi stable leur assure un revenu, même modeste, ils
vont s'installer plus décemment.
Enfin ces flots se situent relativement loin des quartiers et
de rues attractives pour les boutiques des commerçants ou les
échoppes des artisans, la location des chambres (les plus petits et les
plus nombreux possibles sur chaque parcelle) permet donc de les
rentabiliser.
2.1.4.2. Les cités
planifiées
Figure n°2 illustration d'une cité
planifiée de la commune de la Gombe au boulevard du 30 Juin en 1951
Au début des années 50, les orientations
d'urbanisation ont été appliquées dans six nouvelles
communes : Matete, Ndjili, Bandalungwa, Lemba, Kalamu, et Kintambo
(Babylon). C'est l'Office des Cités Africaines (OCA) qui a
été chargé de construire ces communes. Ces sont les
quartiers cadastrés, planifiés, dotés des
commodités urbaines. Les canalisations ont vieilli et sont
dimensionnées. La population à niveau de vie moyen. La
densité de la population est très forte : 350 habitants par
hectare. Les emplois informels sont très importants.
La circulation piétonne est très importante les
maisons construites par l'OCA, il y a 50 ans, sont vétustes et
surpeuplées. Elles étaient conçues pour un couple avec
deux enfants. Aujourd'hui, elles en logent 8 en moyenne dans des parcelles qui
ne dépassent pas 300m². Les infrastructures sont saturées
et dégradées. Le système de canalisation des eaux
ménagères est inexistant. Là où il en existe, il
est défectueux et hors d'usage. Ce sont des quartiers très
animés tant le jour que la nuit. Plus tard, les espaces verts et les
aires des jeux y ont été envahis par les nouveaux lotissements.
2 .3.2. Aspect
socio-économique
A l'instar d'autres capitales, Kinshasa est une province
à population fortes brassées comportant les tribus d'origines
régionales diverses ainsi que des étrangers. La population
originaire de cette province est constitué des deux groupes ethniques
Teke et Humbu qui se sont vus repoussées, avec l'expansion de la ville,
vers les communes périphériques où ils s'adonnent à
l'agriculture comme activité principale.
Toutes les autres couches de la population proviennent de
l'émigration ultérieure à partir d'autres provinces du
pays. Les flux le plus important ont été observé à
partir du Bandundu et du Kongo Central lesquelles à elles seules ont
déversées plus de 50% d'émigrants à Kinshasa.
La situation nutritionnelle de la population de Kinshasa comme
celle de la RDC devrait faire l'objet d'un suivi permanent. Car le
régime alimentaire déséquilibré, les
fréquences de repas d'une à deux fois par jour, les aléas
de la crise socio-économique auxquels sont soumis actuellement ces
populations sont autant des raisons à craindre l'installation
progressive d'une malnutrition protéo-énergétique
chronique. Une simple observation de l'alimentation quotidienne dans les
ménages à Kinshasa traduit parfaitement la préoccupation
énoncée. En effet, le menu journalier d'un ménage kinois
moyen reste très modeste.
Figure n°3: carte administrative de Kinshasa
(Source : SALA NTUBI)
Cette figure n° 3, expose la
représentation spatiale de différentes communes qui composent la
ville de Kinshasa.
2.4 METHODOLOGIE
La méthodologie est définie comme étant
un ensemble d'opérations intellectuelles, par lesquelles une discipline
cherche à atteindre ses objectifs poursuivis.
Toute étude scientifique qui se veut correcte et
efficace nécessite une démarche ou une méthodologie
rigoureuse, cohérente et bien appliquée, la quelle passe par
l'utilisation d'un matériel adéquat.
2.1 MATERIELS
2.1.1. Images satellitaires
Le traitement des images satellitaires nous a permis de tirer
les informations sur les caractéristiques l'évolution de la ville
de Kinshasa. Ce sont les images du satellite landsat et Ikonos avec 30m de
résolution. Par ailleurs la mosaïque Google Earth avec les images
Ikonos nous a également servi pour avoir les informations de la ville de
Kinshasa.
2.2.2. Logiciels
2.1.2.1 Arc GIS, QGIS, Le logiciel concerne
les aspects logistiques d'un ordinateur ou d'un système de traitement de
l'information. Dans ce travail les logiciels utilisés comprennent :
1. Arc GIS 10.5 : c'est une suite de
logiciels d'informations géographique développée par la
société américaine ESRI. Autre fois appelé Arcview,
ce système est composé de différentes plates-formes qui,
permettent aux utilisateurs SIG de traiter, analyser et prendre des
décisions adéquates pour les données spatialisées.
2. QGIS 2.18 : ce logiciel SIG, a
été d'une grande importance pour sa rapidité de convertir
les données en Shapefiles utilisables dans un environnement SIG.
3. Microsoft office : Microsoft Word pour le
traitement de texte et Microsoft Excel pour l'encodage des données et
leur traitement.
4. Google Earth : pour digitalisé
l'évolution de la ville le site d'étude grâce aux images
à très haute résolution.
2.1.5 Cartes : Une carte est une
représentation graphique d'une réalité
géographique. La carte est l'un des principaux instruments du
géographe : en effet, la représentation cartographique de la
Terre est l'un des principaux objectifs de la géographie. Les cartes
ci-après ont été utilisées :
2.2 METHODES
L'analyse documentaire a consisté à prendre
connaissance de la littérature scientifique en rapport avec la
présente étude. Pour y parvenir, plusieurs ouvrages ont
été consultés, notamment des livres, des articles
scientifiques, des mémoires de fin cycle, et des thèses. Toutes
ces publications trouvées dans les différentes
bibliothèques de l'Université de Kinshasa, et sur les sites
internet, sont mentionnées en bibliographie.
2.3 TECHNIQUE DE TRAITEMENT DE
DONNEES
Le schéma du traitement de donnée est
résumé sur la figure 3. Trois principales techniques ont
été utilisées pour traiter les données : la
télédétection, SIG et Statistique descriptive.
2.3.1 La
télédétection
La télédétection est une technique
consiste à étudier à distance les caractéristiques
des objets grâce aux ondes électromagnétiques émises
ou réfléchie, par ces objets (PANGU SERGE, 2017). A cet effet,
les caractéristiques environnementales du site ont été
analysées au moyen d'images satellitaires lesquelles ont
été incorporé dans des logiciels SIG pour leur traitement.
Les paramètres analysés sont :
1° Les compositions colorées Les compositions
colorées permettent de produire des images en couleurs en tenant compte
de la signature spectrale des objets. Elles sont fréquemment
utilisées pour faire ressortir les différents types de surface
sur les images multi spectrales pour mettre en évidence certains
phénomènes environnementaux, comme la forêt, l'eau, sol,
etc. On distingue 2 types de composition colorée :
- Vraie couleur : ce pour rendre les images réalistes.
C'est ce que nous observerions si nos yeux étaient à la place du
capteur satellitaire ;
- Fausse couleur : consiste à combiner
différents types de bandes pour mettre en relief des
phénomènes pas clairement discernables dans le visible à
l'instar de l'infrarouge fausse couleur (Wilson E.H.et Sander S.A, 2002).
- NDVI : l'indice de végétation de
différence normalisée est un indice normalisé qui permet
de générer une image illustrant la distribution de la couverture
végétale, également appelée biomasse.
L'équation NDVI est la suivante :
NDVI
· PIR : valeurs de pixel du canal proche infrarouge,
correspond à la bande 5 du Landsat OLI ;
· Rouge : valeurs de pixel du canal rouge, correspond
à la bande 4 du Landsat OLI.
Le NDVI est utilisé pour l'observation globale de la
végétation, car il permet de compenser les changements de
conditions d'éclairage, de pente, de surface, d'exposition et d'autres
facteurs exogènes (HUETE R, 1988).
· IB : L'Indice de brillance : permet
généralement de mettre en évidence les
éléments non stériles (non chlorophylliens) : sol nu,
habitat, ...
Avec R² = réflectance dans le rouge : bande 4
PIR = réflectance dans le PIR : bande 5
Occupation du sol : occupation du sol a
étais analysé par les différentes images. Nous avons
identifié l'habitat nouveau et ancien, sol nu et
végétation.
2.3.2 SIG
Le SIG est un système informatique capable de
collecter, stocker, manipuler, afficher et analyser géographiquement des
données référencées. Le système
d'information géographique est défini comme un outil capable
d'organiser les données alphanumériques spatialement
référencées ainsi que de produire de plans et des cartes
(THIERRY J, 1998).
Avec cette technique, nous avons réalisé les
opérations ci-après
· La Digitalisation ;
· La Symbologie ;
· Superposition d'images ;
· Détection de changement.
L'analyse de l'évolution de l'extension de la ville de
Kinshasa pour détecter les changements intervenus sur l'occupation du
site de 1960 et 2020. Toutes les opérations ont été
réalisées à l'aide du logiciel ArcGis10.5
CHAPITRE 3 :
Contribution du système géo spatial et la dynamique de la ville
province de Kinshasa
Ce chapitre brosse l'extension de la dynamique urbaine de la
ville de Kinshasa de manière décennale de 1960 à 2020.
Ainsi l'occupation de sol de manière chronologique en allant de 1979,
2000, 2005 et pour clôturer à 2015
3.1. Extension de la ville de
Kinshasa de 1960 à 1970
La figure n° 4: extension de la ville de Kinshasa
entre 1960 à 1970(Source : SALA NTUBI)
La figure n°4, ci-haut nous montre l'extension de la
ville de Kinshasa entre 1960 à 1970. Nous remarquons que la ville de
Kinshasa était plus concentré sur le plan urbain dans les
communes suivantes : Gombe, Lingwala, Barumbu, Kinshasa, N'djili,
Ngaliema, Matete et Masina.
Tableau n° 1 : superficie urbaine de Kinshasa
repartie par commune de 1960 à 1970
COMMUNE
|
superficie
|
Superficie urbaine 1960 -1970
|
POURCENTAGE
|
BANDAL
|
6,82
|
3
|
43,99
|
BARUMBU
|
4,72
|
4,3
|
91,10
|
BUMBU
|
5,3
|
5,4
|
101,89
|
GOMBE
|
29,33
|
12
|
40,91
|
KALAMU
|
6,64
|
4,9
|
73,80
|
KASA-VUBU
|
5,05
|
4,5
|
89,11
|
KIMBANSEKE
|
237,78
|
4,2
|
1,77
|
KINSHASA
|
2,87
|
2,5
|
87,11
|
KINTAMBO
|
2,72
|
2
|
73,53
|
KISENSO
|
16,6
|
6
|
36,14
|
LEMBA
|
23,7
|
6
|
25,32
|
LIMITE
|
67,6
|
9
|
13,31
|
LINGWALA
|
2,88
|
2,7
|
93,75
|
MAKALA
|
5,6
|
4
|
71,43
|
MASINA
|
69,93
|
8
|
11,44
|
MATETE
|
4,88
|
4,88
|
100,00
|
MONT-NGAFULA
|
358,92
|
2,8
|
0,78
|
N'DJILI
|
11,4
|
9,4
|
82,46
|
NGABA
|
4
|
4
|
100,00
|
NGALIEMA
|
224,3
|
23,7
|
10,57
|
NGIRI-NGIRI
|
3,4
|
0,8
|
23,53
|
N'SELE
|
898,79
|
6,1
|
0,68
|
SELEMBAO
|
23,18
|
2
|
8,63
|
TOTAL
|
2016,41
|
132,18
|
6,555214465
|
3.2. Extension de la ville de Kinshasa de 1970
à 1980
Figure n° 5 : extension de la ville de Kinshasa
entre 1970 à 1980(Source : SALA NTUBI)
La figure n°5, ci-contre, nous montre l'extension de la
ville de Kinshasa entre 1970 à 1980. Nous remarquons que la ville de
Kinshasa était plus évoluée dans la partie Sud de la ville
Kinshasa. Et les communes comme, Lemba, Kinseso, Limete, bandalungwa, Kalamu
sont beaucoup plus concentré sur le plan urbain que d'autres communes de
la ville de Kinshasa.
Tableau n° 2 : superficie urbaine de Kinshasa
repartie par commune de 1970 à 1980
COMMUNE
|
superficie
|
Superficie urbaine 1970-1980
|
POURCENTAGE
|
BANDAL
|
6,82
|
6,82
|
100,00
|
BARUMBU
|
4,72
|
4,72
|
100,00
|
BUMBU
|
5,3
|
5,3
|
100,00
|
GOMBE
|
29,33
|
27,1
|
92,40
|
KALAMU
|
6,64
|
6,64
|
100,00
|
KASA-VUBU
|
5,05
|
5,05
|
100,00
|
KIMBANSEKE
|
237,78
|
5,5
|
2,31
|
KINSHASA
|
2,87
|
2,7
|
94,08
|
KINTAMBO
|
2,72
|
2,72
|
100,00
|
KISENSO
|
16,6
|
16,6
|
100,00
|
LEMBA
|
23,7
|
23,7
|
100,00
|
LIMITE
|
67,6
|
19,3
|
28,55
|
LINGWALA
|
2,88
|
2,88
|
100,00
|
MAKALA
|
5,6
|
5,6
|
100,00
|
MASINA
|
69,93
|
14,4
|
20,59
|
MATETE
|
4,88
|
4,88
|
100,00
|
MONT-NGAFULA
|
358,92
|
70
|
19,50
|
N'DJILI
|
11,4
|
11,4
|
100,00
|
NGABA
|
4
|
4
|
100,00
|
NGALIEMA
|
224,3
|
57,5
|
25,64
|
NGIRI-NGIRI
|
3,4
|
3,4
|
100,00
|
N'SELE
|
898,79
|
43,4
|
4,83
|
SELEMBAO
|
23,18
|
23,18
|
100,00
|
3.3. OCCUPATION DE SOL DE 1979
Figure n° 6 : Occupation du sol de la ville de
Kinshasa de l'année 1979(Source : SALA NTUBI)
Après l'analyse de l'occupation du sol de
l'année 1979 de la ville de Kinshasa, la remarque est que la ville
était beaucoup plus sur la végétation dense et que la
partie urbaine est plus du côté Ouest de la ville.
3.4. Extension de la ville de
Kinshasa de 1980 à 1900
Figure n° 7 : extension de la ville de
Kinshasa entre 1980 à 1990(Source : SALA NTUBI)
La figure n°7 ci-contre, nous montre l'extension de la
ville de Kinshasa entre 1980 à 1990. Nous remarquons que la ville de
Kinshasa évolue dans un rythme de pendulaire de l'Ouest vers l'Est de la
ville de Kinshasa.
Tableau n° 3 : superficie urbaine de Kinshasa
repartie par commune de 1980 à 1990
COMMUNE
|
Superficie
|
Superficie urbaine 1980-1990
|
POURCENTAGE
%
|
BANDAL
|
6,82
|
6,82
|
100,00
|
BARUMBU
|
4,72
|
4,72
|
100,00
|
BUMBU
|
5,3
|
5,3
|
100,00
|
GOMBE
|
29,33
|
27,4
|
93,42
|
KALAMU
|
6,64
|
6,64
|
100,00
|
KASA-VUBU
|
5,05
|
5,05
|
100,00
|
KIMBANSEKE
|
237,78
|
6
|
2,52
|
KINSHASA
|
2,87
|
2,75
|
95,82
|
KINTAMBO
|
2,72
|
2,72
|
100,00
|
KISENSO
|
16,6
|
16
|
96,39
|
LEMBA
|
23,7
|
23,7
|
100,00
|
LIMITE
|
67,6
|
24,5
|
36,24
|
LINGWALA
|
2,88
|
2,88
|
100,00
|
MAKALA
|
5,6
|
5,6
|
100,00
|
MASINA
|
69,93
|
29,5
|
42,19
|
MATETE
|
4,88
|
4,88
|
100,00
|
MONT-NGAFULA
|
358,92
|
83,9
|
23,38
|
N'DJILI
|
11,4
|
11,4
|
100,00
|
NGABA
|
4
|
4
|
100,00
|
NGALIEMA
|
224,3
|
58,1
|
25,90
|
NGIRI-NGIRI
|
3,4
|
3,4
|
100,00
|
N'SELE
|
898,79
|
48
|
5,34
|
SELEMBAO
|
23,18
|
23,18
|
100,00
|
TOTAL
|
2016,41
|
406,44
|
20,2
|
3.4. Extension de la ville de
Kinshasa de 1990 à 2000
Figure n° 8 : extension de la ville de
Kinshasa entre 1990 à 2000(Source : SALA NTUBI)
La visualisation de la figure n°8, ci-haut, nous montre
l'extension de la ville de Kinshasa entre 1990 à 2000. Nous remarquons
les commune de laque la ville de Kinshasa était plus
évoluée dans la partie Sud de la ville Kinshasa. Et les communes
comme, Lemba, Kinseso, Limete, bandalungwa, Kalamu sont beaucoup plus
concentré sur le plan urbain que d'autres communes de la ville de
Kinshasa.
Tableau n° 4 : superficie urbaine de Kinshasa
repartie par commune de 1990 à 2000
COMMUNE
|
Superficie
|
1990-2000
|
POURCENTAGE
|
BANDAL
|
6,82
|
6,82
|
100,00
|
BARUMBU
|
4,72
|
4,72
|
100,00
|
BUMBU
|
5,3
|
5,3
|
100,00
|
GOMBE
|
29,33
|
28
|
95,47
|
KALAMU
|
6,64
|
6,64
|
100,00
|
KASA-VUBU
|
5,05
|
5,05
|
100,00
|
KIMBANSEKE
|
237,78
|
9,1
|
3,83
|
KINSHASA
|
2,87
|
2,85
|
99,30
|
KINTAMBO
|
2,72
|
2,72
|
100,00
|
KISENSO
|
16,6
|
16,6
|
100,00
|
LEMBA
|
23,7
|
23,7
|
100,00
|
LIMITE
|
67,6
|
27,5
|
40,68
|
LINGWALA
|
2,88
|
2,88
|
100,00
|
MAKALA
|
5,6
|
5,6
|
100,00
|
MASINA
|
69,93
|
38
|
54,34
|
MATETE
|
4,88
|
4,88
|
100,00
|
MONT-NGAFULA
|
358,92
|
98
|
27,30
|
N'DJILI
|
11,4
|
11,4
|
100,00
|
NGABA
|
4
|
4
|
100,00
|
NGALIEMA
|
224,3
|
62,4
|
27,82
|
NGIRI-NGIRI
|
3,4
|
3,4
|
100,00
|
N'SELE
|
898,79
|
133,9
|
14,90
|
SELEMBAO
|
23,18
|
23,18
|
100,00
|
TOTAL
|
2016,41
|
526,64
|
26,11770424
|
3.6. OCCUPATION DE SOL DE 2000
Figure 9 : occupation du sol de l'année
2000(Source : SALA NTUBI)
Après l'analyse de l'occupation du sol de
l'année 2000 de la ville de Kinshasa, la remarque est que la ville
était beaucoup plus sur la végétation dense et que la
partie urbaine est plus du côté Ouest de la ville qui
s'étend vers l'Est de la ville, Nous voyons l'apparition de l'habitation
nouvelle sur la partie Est de la ville.
3.4. Extension de la ville de
Kinshasa de 2000 à 2010
Figure n° 10 : extension de la ville de
Kinshasa entre 2000 à 2010(Source : SALA NTUBI)
La figure n°10, ci-dessus, nous montre l'extension de la
ville de Kinshasa entre 2000 à 2010. Nous remarquons que la
distribution spatiale de la partie urbaine de la ville de Kinshasa. Nous
pouvons dire que la ville évolue beaucoup plus sur la partie Est de la
ville de Kinshasa.
Tableau n° 5 : Superficie urbaine de Kinshasa
repartie par commune de 2000 à 2010
COMMUNE
|
|
2000-2010
|
POURCENTAGE
|
BANDAL
|
6,82
|
6,82
|
100,00
|
BARUMBU
|
4,72
|
4,72
|
100,00
|
BUMBU
|
5,3
|
5,3
|
100,00
|
GOMBE
|
29,33
|
29
|
98,87
|
KALAMU
|
6,64
|
6,64
|
100,00
|
KASA-VUBU
|
5,05
|
5,05
|
100,00
|
KIMBANSEKE
|
237,78
|
11,6
|
4,88
|
KINSHASA
|
2,87
|
2,87
|
100,00
|
KINTAMBO
|
2,72
|
2,72
|
100,00
|
KISENSO
|
16,6
|
16,6
|
100,00
|
LEMBA
|
23,7
|
23,7
|
100,00
|
LIMITE
|
67,6
|
27,9
|
41,27
|
LINGWALA
|
2,88
|
2,88
|
100,00
|
MAKALA
|
5,6
|
5,6
|
100,00
|
MASINA
|
69,93
|
39
|
55,77
|
MATETE
|
4,88
|
4,88
|
100,00
|
MONT-NGAFULA
|
358,92
|
119
|
33,16
|
N'DJILI
|
11,4
|
11,4
|
100,00
|
NGABA
|
4
|
4
|
100,00
|
NGALIEMA
|
224,3
|
62,6
|
27,91
|
NGIRI-NGIRI
|
3,4
|
3,4
|
100,00
|
N'SELE
|
898,79
|
233
|
25,92
|
SELEMBAO
|
23,18
|
23,18
|
100,00
|
TOTAL
|
2016,41
|
651,86
|
32,3277508
|
3.6. OCCUPATION DE SOL DE 2005
Figure n° 11 : Occupation du sol de la ville
de Kinshasa de l'année 2005(Source : SALA NTUBI)
L'occupation du sol de l'année 2005, visualisé
dans la figure n°10 montre la distribution spatiale de la ville de
Kinshasa, la remarque est que la végétation de la ville, montre
la disparition de la ville.
3.4. Extension de la ville de
Kinshasa de 2010 à 2020
Figure n° 12 : Extension de la ville de
Kinshasa entre 2010 à 2020(Source : SALA NTUBI)
L'évolution de l'extension de la ville de Kinshasa
entre 2010 à 2020, visualisé sur la figure n°12, ci-dessus,
nous montre la partie urbanistique de la ville de Kinshasa entre 2010 à
2020. L'extension de la ville de Kinshasa, évolue dans un rythme rapide
munit d'une construction anarchique.
3.6. OCCUPATION DE SOL DE
2015
Figure n° 13 : Occupation du sol de la
ville de Kinshasa de l'année 2015(Source : SALA NTUBI)
La figure n° 13, nous présente la distribution
spatiale de l'occupation du sol de l'année 2015 de la ville de Kinshasa.
Ici nous remarquons que l'habitation nouvelle de la ville est localisée
beaucoup plus dans la partie Est de la ville et la dégradation plus
rapide de la végétation dans l'ensemble de la ville.
Tableau n° 6 : superficie urbaine de Kinshasa
repartie par commune de 2000 à 2010
COMMUNE
|
|
2010-2020
|
POURCENTAGE
|
BANDAL
|
6,82
|
6,82
|
100,00
|
BARUMBU
|
4,72
|
4,72
|
100,00
|
BUMBU
|
5,3
|
5,3
|
100,00
|
GOMBE
|
29,33
|
29,33
|
98,87
|
KALAMU
|
6,64
|
6,64
|
100,00
|
KASA-VUBU
|
5,05
|
5,05
|
100,00
|
KIMBANSEKE
|
237,78
|
15,1
|
4,88
|
KINSHASA
|
2,87
|
2,87
|
100,00
|
KINTAMBO
|
2,72
|
2,72
|
100,00
|
KISENSO
|
16,6
|
16,6
|
100,00
|
LEMBA
|
23,7
|
23,7
|
100,00
|
LIMITE
|
67,6
|
29
|
41,27
|
LINGWALA
|
2,88
|
2,88
|
100,00
|
MAKALA
|
5,6
|
5,6
|
100,00
|
MASINA
|
69,93
|
41
|
55,77
|
MATETE
|
4,88
|
4,88
|
100,00
|
MONT-NGAFULA
|
358,92
|
187
|
33,16
|
N'DJILI
|
11,4
|
11,4
|
100,00
|
NGABA
|
4
|
4
|
100,00
|
NGALIEMA
|
224,3
|
70
|
27,91
|
NGIRI-NGIRI
|
3,4
|
3,4
|
100,00
|
N'SELE
|
898,79
|
271,2
|
25,92
|
SELEMBAO
|
23,18
|
23,18
|
100,00
|
TOTAL
|
2016,41
|
772,39
|
38,31
|
CHAPITRE 4 :
DYNAMIQUE URBAINE ET IMPACT SUR LE FONCIER A KINSHASA
4.1. EXTENSION DE LA VILLE DE
KINSHASA
4.1.1. L'extension Sud
Figure 13 : extension de Kinshasa -Sud(Source :
SALA NTUBI)
Ce sont les communes de Ngaba, Selembao, Bumbu, Makala,
Kisenso. Jusqu'en 1959, les limites d'urbanisation étaient
sévèrement contrôlées.
En 1960, cette limite administrative a cédé sous
l'effet des pressions internes nées du surpeuplement des quartiers
existants. L'apport extérieur des nouveaux migrants y a largement
contribué. Les zones tempos ont alors été loties
anarchiquement par les chefs coutumiers, les politiciens, les bourgmestres, les
services des affaires foncières et de l'urbanisme, etc. et pourtant, la
loi foncière affirment que l'Etat est le seul propriétaire du sol
et sous-sol congolais.
L'occupation effrénée des versants et des lits
d'inondation par des Kinois est la cause principale de la rupture de
l'équilibre fragile de ces sites collinaires naturellement instables,
entraînant comme conséquences les érosions qui naissent
dans ces extensions. La négligence de la lutte antiérosive
créée le développement et l'aggravation du fléau
qui aujourd'hui est devenu pratiquement irréversible. Les cas de
Kindele, Delvaux, de maman Mobutu ... nous de montre qu'il y a un défi
à relever.
4.1.2. L'extension Est
Figure 14 : extension de Kinshasa -Est(Source :
SALA NTUBI)
Très tôt, les terrains situés au
prolongement des communes plus anciennes ne suffisent plus, l'urbanisation
spontanée gagne alors d'autre espaces. N'djili a engendré
à l'Est et au Sud les extensions considérables que sont les
communes de Masina et de Kimbanseke. Par ailleurs Matete et le Campus
Universitaire ont entraîné le lotissement de Kisenso, quartier
Kindele, Tchad, Cogelos, Mbanza-Lemba, Mandela.
Actuellement, ce sont les zones réservées pour
l'industrie et les longs des cours d'eau qui souffrent de la spéculation
foncière. Dans toutes ces extensions, le lotissement était
laissé à l'initiative individuelle et l'habitat demeure dans
l'état précaire jusqu'aujourd'hui.
4.1.3. Les quartiers
semi-ruraux
Figure 15 : Quartiers semi ruraux(Source : SALA
NTUBI)
Les quartiers semi-ruraux se caractérisent par une
faible densité. Ce sont les quartiers des communes de Maluku, Nsele et
Mont-Ngafula. Situés à plus de 60 Km de CDB, Maluku et Nsele
remplissent à la fois les fonctions de banlieue agricole (DAIPN), de
banlieue industrielle (la sidérurgie de Maluku), de banlieue de
récréation (la cité des pécheurs de Kinkole) et de
banlieue de dortoir (Mpasa ), de banlieue touristique (Site touristiques
Simon plazza, jardin d'Eden, safari Beach,...).
Mont-Ngafula quant à elle remplit la fonction de
banlieue de maraîchère. Toutefois, c'est le Schéma
Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme de 1975 qui les a
incorporés dans l'agglomération urbaine.
4.1.4.
Détérioration des cités populaires
Figure n°16 : Illustration de la
détérioration d'une des cités populaire
PAKADJUMA dans la commune de LIMETE première rue industrielle
Ses quartiers populaires construits en dysharmonie avec les
traditions locales, imposèrent un cadre de vie étranger à
la culture populaire et gommèrent un mode d'organisation authentique.
L'héritage de ce mode de production urbaine immobilière a eu
comme conséquences néfastes sur l'organisation interne de la
ville : la surpopulation de ces quartiers, surcharge d'équipements
d'infrastructure, déménagement constant (mobilité urbaine)
et morcellement des parcelles.
Les quartiers populaires ainsi créés comprennent
aussi bien des maisons modernes que des maisons à matériaux peu
durables. Mais la majorité des maisons, l'oeuvre des populations ayant
le revenu très modeste, est construite en matériaux durables.
Cependant, la plupart de ces maisons sont souvent inachevées compte tenu
de la crise économique du pays et de faible pouvoir d'achat des
populations. Rares sont celles qui arrivent au stade de finition effective.
Elles sont juxtaposées aux maisons modernes. Il n'y a donc pas
d'intégration des maisons dans ces cités populaires, ni de ces
quartiers populaires dans l'ensemble des quartiers constituant l'habitat
urbain. Les services urbains sont inexistants dans les quartiers populaires. En
plus, les réseaux urbains en 2(*)présence sont les oeuvres des habitants de ces
mêmes quartiers. Ailleurs cependant, quelques actions dans la voirie et
drainage des eaux pluviales sont observées dans les quartiers modernes
tels que Gombe, Limete et Ngaliema uniquement.
Au fur et à mesure que la situation
socio-économique des anciens occupants s'améliore et les nouveaux
arrivants présentant un peu plus des moyens s'installent, ces quartiers
populaires deviennent peu à peu bien intégrés, l'habitat
devient de bonne qualité et la cité plus attractive. Au cours de
cette période, les quartiers populaires n'étaient pas
suffisamment valorisés par l'Etat comme à l'époque
précédente ni totalement abandonnés comme à la
période après l'indépendance, néanmoins ils
bénéficient de quelques services publics d'hygiène et de
salubrité.
Donc, les caractéristiques physiques conjuguées
sur l'espace urbain expliquent la ségrégation de l'habitat
toujours perceptible aujourd'hui. La pointe de Gombe, les sommets plats ou
arrondis des collines, les versants adoucis de Joli-Parc, Binza, Mont-Amba,
Mont-Ngafula portent un habitat résidentiel de type européen, peu
dense et de qualité. Tandis que la basse ville est entièrement
surpeuplée avec un lotissement des constructions anarchiques aux yeux et
aux vers de tous.
4.1.5. La pression
démographique de la ville de Kinshasa
La population kinoise est jeune et se rajeunit davantage
avec près de 68 % des personnes âgées de moins de 25 ans.
L'âge médian estimé à 21 ans en 1984, est
passé à 15,5 ans en 2009. La jeunesse de la population Kinoise
génère de nombreux besoins en matière de formation et de
création d'emplois qui sont loin de rencontrer la capacité
nécessaire d'accueil tant dans les écoles que sur le
marché du travail.
La pression démographique de la ville de Kinshasa
représente un défi énorme pour la croissance
économique, la lutte contre la pauvreté, la
sécurité alimentaire, la santé, les infrastructures et la
préservation de l'environnement et des ressources naturelles.
C'est ainsi que « maîtriser la
démographie » est retenu parmi les « 10 défis » du
Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la
pauvreté de deuxième génération à
Kinshasa.
Tableau n°7 : évolution de la population de
la ville de Kinshasa
ANNEE
|
POPULATION
|
ANNEE
|
POPULATION
|
ANNEE
|
POPULATION
|
1960.
|
1506105
|
1981.
|
2670241
|
2002.
|
4873637
|
1961.
|
1544457
|
1982.
|
2738159
|
2003.
|
5044280
|
1962.
|
1584110
|
1983.
|
2806339
|
2004.
|
5172130
|
1963.
|
1625323
|
1984.
|
2876371
|
2005.
|
5355124
|
1964.
|
1668403
|
1985.
|
2950357
|
2006.
|
5850112
|
1965.
|
1713877
|
1986.
|
3028584
|
2007.
|
5889582
|
1966.
|
1761799
|
1987.
|
3110976
|
2008.
|
6218018
|
1967.
|
1812245
|
1988.
|
3198874
|
2009.
|
6440827
|
1968.
|
1864770
|
1989.
|
3242111
|
2010.
|
6590904
|
1969.
|
1918909
|
1990.
|
3286471
|
2011.
|
6928893
|
1970.
|
1973766
|
1991.
|
3397245
|
2012.
|
7208520
|
1971.
|
2028982
|
1992.
|
3404311
|
2013.
|
8002962
|
1972.
|
2084423
|
1993.
|
3526545
|
2014.
|
8270610
|
1973.
|
2140824
|
1994.
|
3573395
|
2015.
|
8561050
|
1974.
|
2198871
|
1995.
|
3718379
|
2016.
|
9023789
|
1975.
|
2259541
|
1996.
|
3855009
|
2017.
|
10718544
|
1976.
|
2323382
|
1997.
|
3911277
|
2018.
|
11532670
|
1977.
|
2396762
|
1998.
|
4075623
|
2019.
|
12641463
|
1978.
|
2460566
|
1999.
|
4309399
|
2020.
|
13693260
|
1979.
|
2531289
|
2000.
|
4445002
|
|
|
1980.
|
2601315
|
2001.
|
4557750
|
|
|
Figure 17 : Graphique de l'évolution de la
population de la ville de Kinshasa
4.2.1. Croissance liée
à l'accroissement naturel
Selon l'institut national de statistique (en sigle INS, 1993),
le taux de croissance de 1985 à 1989 était de 5,6%, de 1990
à 1994 était de 5,2% ; de 1995 à 1999 était de
4,4%. Le taux de croissance dans la ville province de Kinshasa tel qu'INS le
montre n'est pas négligeable mais évolue dans un rythme de
baisser. Le taux d'accroissement naturel est de 45,7% pour les années
1985 à 1990 ; de 44,1% pour les années 1990 à 1995,
de 40, 8% pour les années 1995 à 2000.
4.2.2. Cause de la pression
démographique
A Kinshasa, nous assistons à un exode rural
incontrôlé des populations venues de tous les coins des provinces
environnantes (le Congo central, Grand Bandundu, le Grand Kasaï,) par
voies d'accès : routes, chemin de fer, aérienne, fluviale
comme le cas de l'Equateur, la province-Orientale la grande, le Grand Kivu (par
le fleuve Congo). D'autres prennent le vol, de leur milieu d'origine pour
Kinshasa (Kasaï, Katanga, Maniema, etc.). Hormis les natif Congolais, la
ville-province de Kinshasa est aussi habitée par des ressortissants
étrangers qui ont préféré prendre la RDC comme leur
seconde partie.
La natalité légale et illégale, l'exode
rural ainsi que la mutation, la migration, l'émigration et
l'immigration. Ont permis à la ville de Kinshasa de connaitre un
accroissement démographique.
4.3. EXODE RURALE
Le taux net de migration, le taux de natalité, le taux
de croissance et le taux d'accroissement naturel peuvent servir à juger
l'allure que prend la population au fil des années.
Le taux de migration que présente le tableau signifie
que Kinshasa subit une grande migration qui évolue à une baisse
continue. Il est à noter que les raisons de l'exode rural sont
diverses : les études dans de grandes écoles, la recherche
d'un emploi, la fuite de travaux champêtres, l'animation urbaine, la
recherche d'une vie meilleur, ont créé un attrait
irrésistible sur les populations rurales.
4.4. OCCUPATION DU SOL
L'occupation du sol fait référence à la
couverture de la surface du sol, que ce soit de la végétation,
des infrastructures, de l'eau, du sol nu ou autres ; l'occupation du sol,
c'est la manière dont le territoire est couvert et organisé :
c'est la manière dont l'homme a pris possession de l'espace
géographique et l'a façonné pour y vivre.
Figure 18 : chronologie de l'extension dès
1960 à 2020(Source : SALA NTUBI)
L'explosion de Kinshasa n'est pas seulement
démographique mais aussi spatiale. La croissance spatiale est rapide et
son rythme peut être assimilé à une augmentation
exponentielle, surtout après 1960. En effet, pendant cette
période, l'urbanisation a été incontrôlée. La
superficie urbanisée est passée de 5500 ha en 1957 à 9400
en 1967, soit une augmentation de 71%.
4.5. LES PROBLEMES
ENVIRONNEMENTAUX A KINSHASA
La ville de Kinshasa connait une croissance
démographique moyenne de l'ordre de 3,63% en 2009 (Congo Kinshasa
statistique-mondiales.com), posant des sérieux problèmes dans la
ville en grignotant les espaces naturels et agricoles (la ceinture vertes)
engendrant des conflits d'usage de la terre.
Louer une maison confortable ou acquérir un logement
décent à Kinshasa demeure un véritable casse-tête
pour une partie d'habitants estimé à environ 35%. Faute de mieux,
nombreux Kinois s'installent à proximité des ruisseaux ou dans
des endroits érodables, escarpés et confinés dans des
abris de fortune. Le site PAKA DJUMA situé à Limete SOCOPAO en
est une belle illustration.
Comme plusieurs autres milieux défavorisés de
Kinshasa, le site PAKA DJUMA, coincé entre la voie ferrée et la
rivière KALAMU, en diagonal de l'école de vol à
l'aérodrome de Ndolo, est franchement mal famé.
Comme mentionné plus haut, Kinshasa est bâtie
à la fois sur la plaine alluviale (zone inondable) et sur les collines
(zone érodable). Sur les collines, les érosions détruisent
l'environnement alors que, dans la plaine, les eaux inondent les habitations
environnantes. Les érosions transportent la boue et le sable en amont et
les déposent en aval dans la plaine. Les sédiments bouchent les
collecteurs et ensablent les lits des rivières et modifient les
tracés des cours d'eaux. Ces rivières deviennent incapables de
charrier le sable et les ordures que la population y jette. Les faibles valeurs
des pentes empêchent aussi un écoulement rapide.
A Kinshasa, les zones inondables se retrouvent essentiellement
le long de ses cours d'eau qui traversent la Ville. La situation est
particulièrement préoccupante sur les berges des rivières
Bumbu, Funa, Lukunga, Gombe, N'djili, Lubudi (Basoko), Tshangu, Mekori
(Mokali), Yolo, Matete, Mampenza et ses affluents.
Le site de plaine est la zone de marécages et des
inondations. Il comprend un grand nombre des communes telles que Lemba, Ngaba,
Limete, Matete, Masina, Lingwala, Bumbu, Kasa-vubu, Bandalungwa, Gombe,
Kinshasa, Makala, Barumbu,
Parmi les communes basses, les unes ont été
construites selon les normes urbanistiques ; mais aujourd'hui, suite
à l'obstruction de caniveaux et collecteurs les eaux débordent
vers les habitations.
Conclusion
générale et perspectives
La dynamique urbaine et la contribution de l'information
géospatiale et son impact sur la gestion foncière à
Kinshasa de 1960 à 2020 a été l'objet de cette recherche.
Grace aux données collectées par les images landsat, une
expansion détaillée de la ville a été
observée ainsi qu'un accroissement de la ville suite à
l'émigration fut remarquée ainsi qu'une caractérisation de
la détermination de la diversité végétale en leur
sein. Le traitement par classification décennale montre que la ville
s'étend plus de façon pendulaire c'est-à-dire de l'ouest
vers l'EST.
Par ailleurs, il est certain que la rapide expansion des
habitations suite à l'émigration d'exode rural sans
aménagement combinée aux constructions anarchiques des
cités n'ayant pas étés classifiées accentuent le
fléau du manque d'urbanisation dans la partie EST de Kinshasa.
Ainsi, nous recommandons une analyse continue de la
configuration spatiale envie de favoriser l'urbanisation des cités
non-planifiées par l'office des cités africaines(OCA) en sigle
ainsi que d'essayer tant soit peu de délocaliser les institutions au
centre de la ville dans le soucis d'étendre la ville et surtout de
créer un autre centre d'intérêt du côté EST de
kinshasa
BIBLIOGRAPHIE
1. GEOKEN(1992) : Congo(Zaïre) Ecologie
Environnement, Bruxelles, vol. III, n°1
2. GOFFAUX J. : Notion d'Ecologie, C.R.P
3. Journaux A (1967) : Géographie Afrique Paris,
Hatier.
4. Katalayi H (2014) : Urbanisation et fabrique urbaine
à Kinshasa : défis et opportunités
d'aménagements, thèse de Doctorat en Géographie
Université Bordeaux Montaigne
5. LAFFONT, R. 1976 : L'écologie, Barcelone,
Grammaire.
6. LELO Nzuzi (2011) Kinshasa : Planification et
aménagement, Paris, Ed.L'harmattan, 385 Pages
7. 2KASESA KUNYIMA ;
« Eléments de géographie humaine et
économique », Kinshasa, éd. Médias Paul, 2006,
p.47
8. KAKESE KUNYIMA, op. cit, pp. 94-95
9. MbumbaNgimbi, Kinshasa (1982)
10. NzuziLelo, Urbanisation et aménagement en Afrique
noire Ed.1989 SEDES p.93.
11. MAURIN, M « Dictionnaire
universel », Paris, Nouvelle édition hachette, 1993, p.138
12. Bureau d'études d'aménagement et
d'urbanisme, schéma national. Population 1988, Kinshasa, Ed. BEAU,
p.10
ANNEXE
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
MEMORIAM
ii
DEDICACE 1
iii
DEDICACE 2
iv
REMERCIEMENTS 1
v
REMERCIEMENTS 2
vi
LISTE DES TABLEAUX
vii
LISTE DES FIGURES
viii
LISTE DES ACRONYMES ET ABREVIATIONS
ix
SOCOPAO : Société commerciale
des ports africains
ix
INTRODUCTION
1
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES
4
0.3. OBJECTIF
5
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
0.5. INTERVIEWS
5
0.6. ANALYSES DE DONNEES
5
0.7. DELIMITATION DE LA ZONE D'ETUDE
6
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
6
CHAPITRE 1 : DEFINITION CONCEPT
7
1.1. GESTION FONCIERE
7
1.2. URBANISME
7
1.3. INFORMATION FONCIERE
7
1.4. PARCELLE
8
1.5. PLAN PARCELLAIRE
8
1.6. SYSTEME D'INFORMATION GEOGRAPHIQUE
(SIG)
8
1.7 REGISTRE FONCIER URBAIN
9
1.8 SYSTEME D'INFORMATIONS FONCIERES
9
1.9 ANALYSE GEOSPATIALE
10
1.10 TELEDETECTION
10
1.11. Notion de l'impact
11
1.12 NOTION DE L'ENVIRONNEMENT
11
CHAPITRE 2 CADRE GEOGRAPHIQUE ET METHODES
12
2 .1 BREF APERÇU DE LA VILLE DE
KINSHASA
12
2.1.1. Historique
12
2.1.2. Localisation
13
Figure 1 : localisation de la ville de
Kinshasa (Source : SALA NTUBI)
13
2.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
14
2.2.1 Climat
14
2.2.2 GEOMOPHOLOGIE
14
2.2.3 Hydrographie
15
2.2.4 Pédologie et géologie
16
2.2.5 Végétation
16
2.3 ASPECTS DIVERS
16
2.3.1 Aspect démographique
16
2.1.4. Description de l'habitat à
Kinshasa
18
2.1.4.1. Les anciennes cités
indigènes
18
2.1.4.2. Les cités planifiées
19
2 .3.2. Aspect socio-économique
20
2.4 METHODOLOGIE
21
2.1 MATERIELS
22
2.1.1. Images satellitaires
22
2.2.2. Logiciels
22
2.2 METHODES
23
2.3 TECHNIQUE DE TRAITEMENT DE DONNEES
23
2.3.1 La télédétection
23
2.3.2 SIG
24
CHAPITRE 3 : Contribution du système
géo spatial et la dynamique de la ville province de Kinshasa
26
3.1. Extension de la ville de Kinshasa de 1960
à 1970
26
3.3. OCCUPATION DE SOL DE 1979
30
3.4. Extension de la ville de Kinshasa de 1980
à 1900
30
3.4. Extension de la ville de Kinshasa de 1990
à 2000
32
3.6. OCCUPATION DE SOL DE 2000
34
Figure 9 : occupation du sol de l'année
2000(Source : SALA NTUBI)
34
3.4. Extension de la ville de Kinshasa de 2000
à 2010
35
3.6. OCCUPATION DE SOL DE 2005
37
3.4. Extension de la ville de Kinshasa de 2010
à 2020
38
3.6. OCCUPATION DE SOL DE 2015
38
Tableau n° 6 : superficie urbaine de
Kinshasa repartie par commune de 2000 à 2010
39
CHAPITRE 4 : DYNAMIQUE URBAINE ET IMPACT SUR
LE FONCIER A KINSHASA
40
4.1. EXTENSION DE LA VILLE DE KINSHASA
40
4.1.1. L'extension Sud
40
4.1.2. L'extension Est
41
4.1.3. Les quartiers semi-ruraux
42
4.1.4. Détérioration des cités
populaires
43
4.1.5. La pression démographique de la ville
de Kinshasa
44
4.2.1. Croissance liée à
l'accroissement naturel
46
4.2.2. Cause de la pression
démographique
46
4.3. EXODE RURALE
47
4.4. OCCUPATION DU SOL
47
4.5. LES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX A KINSHASA
48
Conclusion générale et
perspectives
50
BIBLIOGRAPHIE
51
ANNEXE
52
TABLE DES MATIERES
57
* 1 LUMENGANESO K., Congo, guide
des archives nationales, BIEF, Kinshasa, 2001, p.19
|
|