CHAPITRE III. ETUDE ET
ANALYSE DE L'EXISTANT
III.1 INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous allons présenter la SNEL qui est
le cadre de notre projet. Nous allons également décrire le
système existant pour le paiement de facture qui présente des
limites dans le système de paiement évolué. En critiquant
l'existant, nous allons proposer une solution pour pallier à ces
problèmes et faire ressortir les besoins fonctionnels et non
fonctionnels pour concevoir un nouvel outil de paiement pour le cas de la
SNEL.
III.2
PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE
III.2.1 Historique de la SNEL.
La Société Nationale d'Electricité, SNEL
en sigle est une société d'Etat dont le siège est
situé sur l'avenue de la justice au numéro 2831 dans la commune
de la Gombe à Kinshasa, capitale de la République
Démocratique du Congo.
Cette entreprise a été créée par
l'ordonnance loi n° 70/033 du 16 mai 1970. Elle est dotée d'une
personnalité juridique et est placée sous un double tutelle,
celle du Ministère de ressource hydraulique et
électricité, en ce qui concerne la gestion technique, et celle du
portefeuille pour la gestion administrative et financière.
Soucieux de répondre aux besoins
énergétiques du pays, les pouvoirs publics, par ordonnance loi
n°67- 391 du 23 septembre 1967, instituant le comité de
contrôle technique et Financier pour les travaux d'Inga, lequel
comité sera remplacé en 1970 par la SNEL.
A la suite de la mise en oeuvre de la centrale d'Inga I le 24
Novembre 1972, SNEL devenait effectivement productrice, transporteuse et
distributrice d'énergie électrique â l'instar d'une
société d'Etat, REGIDESO, et des sept sociétés
commerciales privées existantes, ayant le même objet social.
Il s'agit de :
· COLECTRIC ;
· COMECTRICK ;
· FORCE DE L'EST;
· SOGEFOR ;
· SOGELEC ;
· COGELIN.
C'est par ordonnance n°74/012 du 14 juillet 1974 portant
reprise par la SNEL des droits, obligations des anciennes
sociétés citées ci-dessus que la SNEL aura le monopole
relatif à la gestion de l'ensemble des activités en rapport avec
l'électricité en RDC.
Cette loi traduit la volonté de l'Etat d'assurer le
contrôle direct de la production, du transport et de la distribution de
l'énergie électrique, ressource stratégique en
matière de développement économique et social du pays.
Toutefois, en ce qui concerne la REGIDESO, la reprise totale
par SNEL des activités électriques de cette
société, y compris ses centrales, n'interviendra qu'en 1979.
Depuis lors, la SNEL contrôle en réalité toutes les grandes
centrales hydroélectricités et thermiques du pays, seules
quelques mini- centrales hydroélectricités du secteur minier et
des petites centrales thermiques intégrées aux installations
d'entreprise isolées continuent à relever du secteur
privé.
Pour ce faire, partant des anciennes sociétés
productrices et distributrices de l'énergie électrique ayant des
structures et des cultures différentes, il a fallu :
ü Traduire dans les faits une véritable
société d'électricité à l'échelon
national et international;
ü Définir son développement à court,
moyen et long termes en rapport avec les objectifs généraux lui
assignés par l'Etat : produire transporter et distribuer
l'énergie électrique â moindre cout. .
Accomplissant au mieux ces deux objectifs, la SNEL poursuivi
sa mission de maitre d'oeuvre pour les travaux d'aménagement du site
d'Inga dont la première phase, Inga 1 (351 MW), officiellement
démarrée le 01 janvier 1968 fut inaugurée le 24 novembre
1972. La deuxième phase, Inga II (1424 MW), ses installations entre en
service en 1982.
Cette période des grands travaux a été
couronnée par la construction de la ligne plus moins 500 kV en courant
continu Inga- Kolwezi (1704 km), la plus longue au monde.
Entrée en service industriel en 1983, cette ligne
était initialement destinée à l'approvisionnement en
énergie électrique des mines et usines du Katanga, dans le sud du
pays.
Aujourd'hui, elle permet la desserte de quelques pays
d'Afrique Australe (Zambie, Zimbabwe, et Afrique du sud). La
nécessité de la SNEL, devenu aujourd'hui un acquit, était
un préalable à la conception et à la définition
d'un plan de développement à long termes de la
société.
Ce processus plan de réformes, Accompagné d'une
nationalisation progressive des cadres de direction et de commandement en
remplacement de personnel expatrié, a abouti à la situation
où, depuis 1989, la SNEL ne compte plus que des nationaux dans ses
effectifs.
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