Paragraphe 2 : Cadre méthodologique de
vérification des hypothèses
Il s'agit de définir ici, la méthodologie
adoptée pour la vérification des hypothèses.
2.1.
Approches théoriques
Notre étude repose essentiellement sur la
théorie de l'État actionnaire. Le terme « État
actionnaire », qui a fait l'objet selon CARTIER-BRESSON (2010), de
nombreuses thèses et études, connaît sa renaissance dans
les années 1990 à la suite de la crise du Crédit
Lyonnais.
Les diverses réflexions autour du sujet et dont
certaines sont reprises plus haut dans la revue de littérature,
permettent largement d'expliquer les problèmes liés à
notre problématique.
2.2.
Approches empiriques
Il s'agira ici, de décrire le déroulement de
l'enquête réalisé en vue de la vérification de nos
hypothèses.
2.2.1.
Mobilisation des données
La collecte des données nécessaires aux
analyses, s'est effectuée au moyen d'un guide d'entretien (annexe 1) et
d'un questionnaire (annexe 2) que nous avons élaboré et
administré aux acteurs impliqués dans la gestion et le suivi du
portefeuille de l'État.
Ø Réalisation de l'enquête :
le questionnaire
Nous avons retenu une enquête au sein des deux
principales structures impliquées dans la gestion et le suivi du
portefeuille de l'État mais aussi auprès des parties prenantes.
Le but est de pouvoir réunir les éléments
nécessaires à la vérification des hypothèses
préalablement formulées.
Ainsi, les données recueillies nous permettront de
savoir si :
- Le manque de suivi effectif de l'ensemble des actifs
financiers détenus par l'État béninois dans les
entreprises privées, organismes sous régionaux, régionaux
et internationaux est dû au difficile recensement de
l'exhaustivité des participations minoritaires de
l'État ;
- La faible efficacité du dispositif de surveillance
financière des entreprises publiques est due à la faible
autorité de la DGPED pour incarner efficacement la fonction
d'actionnaire.
Compte tenu de la spécificité de la
thématique abordée, la population cible de notre enquête
est constituée d'une part, des cadres de la DGPED et agents du SMPE et
d'autre part, des autres parties prenantes (les dirigeants d'entreprises
publiques). L'effectif total de l'échantillon est fixé à
trente (30) individus réparti comme suit :
- dix agents (10) agents de la DGED (Directeurs, Chefs
Services, Assistant de la Directrice Générale, Chef cellule
d'appui au Directeur Général, Chargés de
programmes) ;
- trois (03) agents du SMPE (Chef Service et
collaborateurs) ;
- cinq (05) Directeurs d'entreprises publiques ;
- sept (07) Directeurs Financier d'entreprises
publiques ;
- cinq (05) Administrateurs.
Le choix de l'échantillon repose sur le critère
de la capacité des enquêtés à fournir des
informations pertinentes.
Le dépouillement des données recueillies
à l'aide du questionnaire s'est fait de façon manuelle et les
résultats obtenus seront présentés et analysés pour
chaque problème spécifique.
Ø Difficultés
rencontrées
Les difficultés rencontrées sont
liéesà la réticence des acteurs, en l'occurrence les
dirigeants d'entreprises publiques, à participer à
l'enquête. Mais la difficulté majeure était liée
à l'indisponibilité du personnel de la DGPED, ceux-ci
étant, dans la période de l'enquête,
régulièrement en mission de terrain dans le cadre des
contrôles sur la place.
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