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Profil clinique et épidemiologique de la coinfection tuberculose-VIH chez les enfants de moins de 10 ans


par Bède KASANGANA
Université Reverend Kim - Docteur En Medecine 2019
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

« La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir. »

Martin Luther King

DEDICACE

Je dédie ce travail :

A notre très cher père Réne KALENDA KASANGANA et à notre tendre et adorable mère Agnès NTUMBA MUKADI, ainsi que Mon Oncle Papy MITSHABU, pour leurs responsabilité parentale à notre égard, leurs dévouements avec plénitude à l'instruction et des sacrifices très énorme.

Vous êtes le pilier qui m'a soutenu toute au long de ma vie.

Bède KASANGANA

REMERCIEMENT

Premièrement je remercie Dieu le tout puissant pour sa volonté et pour nous avoir accordé la vie, la santé, la force et la foi dans les moments difficiles afin d'accomplir et de réaliser ce travail. A nos autorités académiques, mes professeurs et enseignants du primaire à l'université en général et du département de la médecine en particulier. C'est ainsi que notre totale gratitude s'adresse au professeur Docteur Joseph BODI MABIALA et au CT Dr Dieu Merci BETUKUMESU, respectivement directeur et Co directeur de ce travail, qui de prés, ont suivi avec amour et patience nos tâtonnements et nos efforts.

A mes frères et soeurs, cousins et cousines, oncles et tantes, grands-parents et nièce : Mimie, Olympie, Blandine, Bebel, Pascal, Bradock, Gaël, Gracia, Précieuse Grace, exaucé, Berekia, Blessing, Guy Sébastien, Papy MITSHABU, Mimie, Elysée, Didi NGOYA, Gaël, Joshua, Eva KABUE, Martine MIANDA. Avec toute mon affection je vous souhaite tout le bonheur du monde. Trouvez dans ce travail mon estime mon respect et mon amour.

A tous mes amis,Très particulièrement Tiffany KAYEMBE, merci pour ton soutien et ton amour, tu étais toujours à mes côtés dans mes plus pires moments, me réconforter et me soutenir.

A vous : Beni, Gad, Julien, Kevin, Ezéchias, Eric Kam , Kasmy, Octave, Deo, Huma, Tacite Giresse, Ahmed, Dan, Urbain, Joe VANGU, Micka, Hubert, Gaël OLOMIDE, Joe MODI, Manu, Jaelle, Jessie, Elysée, Romuald, Gauthy, Melissa, Synthiche, Clemence, C'arrive, Micky, Prospère, Félicitée, Michael, Deborah, Magalie, Geneviève, Lisette, Cynthia, Sarah.

Et à travers ces lignes que nos amis et tous ceux qui nous sont chers mais dont les noms n'ont pas étés cités ne se sentent pas oubliés mais qu'ils trouvent ici l'expression de notre gratitude. A toute personne qui a contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail, merci.

Bède KASANGANA

LISTE DES ABREVIATIONS

3TC : Lamivudine

ARV : Antirétroviral

AZT : Zidovudine

BAAR : Bacille Acido-Alcoolo-Résistant

BCG: Bacille de Calmette et Guérin

BK : Bacille de Koch

Cfz : Clofazimine

Cm : Capréomycine

Cs : Cyclosérine

CTX : Cotrimoxazole

E : Ethambutol

EFV : Efavirenz

FTC : Emtricitabine

H : Isoniazide

HPKLL : Hôpital Pédiatrique De KalembeLembe

IAS : International Aids Society

IDR : Intradermoréaction

Km : Kanamycine

Lfx : Lévofloxacine

LPV/r : Lopinavir

MAS : Malnutrition sévère

MDR : Multi Drug Resistance

Mfx: Moxifloxacine

NVP : Névirapine

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

PATI : Programme Antituberculeux Intégré aux soins de santé de santé primaire

Pto : Prothionamide

PVVIH : Personne vivant avec le VIH

R : Rifampicine

RDC : République Démocratique du Congo

S : Streptomycine

SIDA : Syndromed'Immunodéficience Acquise

TAR : Traitement Antiretroviral

TB : Tuberculose

UA  : Union africaine

UNESCO  : Union des Nations Unies Pour l'éducation et la scolarité

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I. Signes cliniques évocateurs de l'infection par le VIH chez l'enfant

Tableau II. Aspects a la radiographie thoracique

Tableau III. Diagnostic différentiel de la tuberculose pulmonaire

Tableau IV. Moyens pour diagnostic de la Tuberculose extra pulmonaire

Tableau V. Système OMS pour la définition des stades cliniques de l'infection à VIH et de la pathologie associée chez l'enfant

Tableau VI. Répartition de la dose de CTX chez l'enfant

Tableau VII. Les classes des Anti retro viraux

Tableau VIII. Schémas thérapeutiques des ARV chez les enfants coïnfecté TB-VIH

Tableau IX. Répartition des patients en fonction des résultats du determine et la charge virale

Tableau X. Présentation du taux de CD4

Tableau XI. Répartition en fonction de la localisation de la tuberculose

Tableau XII. Répartition des patients en fonction de leur état nutritionnel par l'indice P/T

Tableau XIII. Présentation du profil évolutif des patients après traitement

Tableau XIV. Evaluation de l'impact du sexe sur le taux de décès

Tableau XV. Evaluation de l'influence de la charge virale sur le taux de décès

Tableau XVI. Evaluation de l'influence du taux de CD4 sur l'issue des patients après prise en

Charge

Tableau XVII. Analyse de la relation entre localisation de la tuberculose et le taux de décès après traitement

Tableau XVIII. Analyse de l'influence de l'état nutritionnel par l'indice P/T sur le taux de décès des patients

Liste des figures

Figure 1. Physiopathologie décrivant cette coïnfection

Figure 2. Répartition des patients en fonction de l'âge

Figure 3. Répartition des patients selon le sexe

Figure4. Présentation des différents traitements reçus par les patients

RESUME

Introduction

Dans le monde, en Afrique subsaharienne et particulièrement en RDC, la coïnfection VIH-Tuberculose(TB) reste un fléau, la mise en place d'une stratégie rationnelle de lutte contre la coïnfection VIH-TB s'avère une nécessité impérieuse pour réduire la morbi-mortalité.

Méthode

Nous avons réalisé une étude de type transversaleanalytiquerétrospective et documentaire allant du mois de janvier 2015 à décembre 2017, soit une durée de 3 ans, à l'hôpital pédiatrique de Kalembelembe au près des enfants Tuberculeux infectés par le VIH âgés de 5 à 10 ans.

Résultats

Nous avons enregistré 100 enfants présentant la coïnfection VIH-TB, les plus représentés étaient les filles, L'âge moyen de ces patients était de 8,1#177;1,9 ans, la fréquence plus élevée revenait à 10 ans.Plus d'enfant avaient un taux de CD4 élevée et une charge virale basse. Les formes pulmonaires de TBC étaient retrouvées (87%),les plus grand nombres decésintéressait les enfants avec un indice P/T <75(24%), les enfants avec un taux de CD4 bas (12%) et une charge virale haute (13%).

Conclusion

La coïnfection VIH-TB est fréquente dans notre milieu,Par ailleurs, le taux de mortalité observé ici est lié à la charge virale, au taux de CD4 et à la malnutrition

Mots clés : coïnfection, VIH-TB, enfants

O. INTRODUCTION

1. ENONCE DU PROBLEME ET JUSTIFICATION DE L'ETUDE

1.1 Enoncé du problème

De par sa morbi-mortalité, son impact social, le retard dans sa prise en charge la coïnfection VIH-TB demeurent un problèmemajeur de santé publique dans le monde, particulièrement en Afrique subsaharienne.

Face à la menace que fait peser le VIH sur l'individu, la famille et la communauté, la communauté internationale à travers L'organisation mondiale de la santé (OMS), L' UNESCO et L' UA l'ont aligné depuis 2009 au 2eme Rang de priorité de santé publique à travers le monde après le cancer (1). Ces organisations recommandent aux Etats membres la prévention, le dépistage et la prise en charge précoce comme stratégie rationnelle de lutte contre ce fléau de temps moderne.

L'Afrique subsaharienne dont les systèmes de santé plaient déjà sous le fardeau des maladies transmissibles et l'émergence des maladies non transmissibles représente la zone d'incidence maximale avec environ 160 cas pour 1000 habitants. D'où la mise en place d'une stratégie rationnelle de lutte contre la coïnfection VIH-TB s'avère une nécessité impérieuse pour réduire la morbi-mortalité.(1,2)

A cet égard, quelques études disponibles indiquent que la moitié des personnes vivant avec VIH (PVVIH) développent la TB et celle-ci à son tour se présente comme la 1ere cause de morbidité et de mortalité chez les PVVIH incluant également la population pédiatrique.

En 2010,l'OMS estimait qu'environ le tiers des personnes vivant avec le VIH/Sida dans le monde était Co infecté avec la TBC et ces gens vivent dans des pays a ressources limitées comme la RDC.(2)

En 2016, 1,7 millions de personnes sont mortes à la suite d'une Tuberculose, parmi elle, 0,4 millions étaient Co infecté avec le VIH. Cette maladie est due au MycobacteriumTuberculosis qui touche le plus souvent les poumons et se transmet d'une personne à une autre par voie aérienne. Une fois infecté par ce bacille, le risque de développer la maladie est faible sauf chez les personnes immuno déprimés comme c'est le cas avec les PVVIH. Ainsi, selon L'OMS, en 2016, 40% des décès des PVVIH sont imputable à la TB (3).

1.2 Justification de l'étude

En RDC la prévalence de la coïnfection VIH-TB est de plus en plus élevéeavec 50 % de mortalité infanto juvénile due à la Coïnfection. (3). L'immunodéficience induite par le VIH intervient dans l'éclosion de la TB malgré l'effort mené tant au niveau communautaire qu'individuel. La Tuberculose accélère l'évolution de l'infection à VIH vers le SIDA et elle se présente comme première cause de morbidité et de mortalité chez les patients VIH Positif et ceci n'exclut pas les enfants(1,2). Eu égard à tous ce qui précèdent, et malgré les efforts menés le taux de mortalité reste élevé. Aussi, nous avons constaté que le diagnostic de cette coïnfectionest posé tardivement dans notre milieu, ce qui entrave le pronostic vital de ces enfants.

C'est dans cette optique que nous avons jugé opportun de réaliser la présente étude qui fournira des informations d'ordre épidémiologique, biologique et clinique de ces enfants Co infectés.

1.3. Questions De Recherche

Ainsi, nous nous sommes posé des questions de savoir si :

ü Quel est le profil épidémio-clinique et biologique de ces enfants avec Co infection VIH-TB dans notre milieu ;

ü Quels en sont les facteurs favorisants ;

ü Le diagnostic est - il posé précocement ?

ü Et quel est le protocole thérapeutique appliqué dans leur prise en charge.

1.4. Hypothèses

- La coïnfection VIH-TB est fréquente dans notre milieu, et ce, surtout chez les enfants de plus de 6 ans et ces enfants sont diagnostiqués avec un taux de CD4 inférieur à 240 cells pour la plupart

- Le diagnostic est posé en retard malgré la présence des signes cliniques patents ;

- L'âge jeune et l'état nutritionnel sont corrélés à sa survenue

2. BUT et OBJECTIFS

2.1 But :

Contribuer à réduire la morbi-mortalité associé à la coïnfection VIH-TBCet à améliorer la qualité de vie des enfants de 5 à 10 ans présentant la Coïnfection VIH-TB à l'hôpital pédiatrique de KalembeLembe.

2.2 Objectif général :

Etablir le profil épidémio-clinique et biologique de ces enfants Co-infectés

2.3 Objectifs Spécifiques :

Les objectifs spécifiques suivants sont envisagés :

· Déterminer les facteurs favorisant la survenue de cette coïnfection VIH-TB.

· Décrire le protocole thérapeutique de ces enfants.

· Déterminer la fréquence de la coïnfection VIH-TB

CHAPITRE 1. REVUE DE LA LITTERATURE

I.1GENERALITES SUR LA COINFECTION VIH-TB CHEZ LES ENFANTS

I.1.1 Historique(3,4)

Découvert pour la première fois il y a 29 ans, le VIH-TBC touche près d'un tiers de 40 million de personnes infectées par le VIH.

C'est en 1993 que le TB entre dans la définition du VIH. En l'absence de traitement approprié, 90 %des personnes VIH positives décèderons quelques mois après avoir contracté la TB. (3)

Le nouveau rapport intitulé `'Coïnfection VIH-TB relever le défi'' se fonde sur les conclusions d'un symposium et les discussions d'une table ronde organisée à Sydney en Australie,lors de la conférence de l'IAS en juillet 2007. Elle stipule que la propagation du VIH/SIDA s'explique par la géographie et la biologie de la coïnfection.

`'L'oeil du cyclone se trouve actuellement en Afrique subsaharienne ou la moitié des nouveaux cas de TB est Co infectée par VIH et ou une TBrésistante aux médicaments se propage insidieusement'',déclare Veronica Miller, Co auteur du rapport et directrice du forum for collaborative HIV Research.

`'Contrairement à la grippe aviaire, la menace VIH-TB au niveau mondial n'est nullement hypothétique. Elle existe,elle est là. Mais la science et la coordination nécessaires pour l'arrêter sont largement insuffisante''(4).

I.1.2 Physiopathologie De la Co Infection VIH-TBC (5,6)

La TB est l'une des infections opportunistes la plusfréquente de l'infection à VIH. Les altérations des défenses de l'hôte, due au VIH contre les mycobactéries contribuent à l'ampleur de la gravité de cette maladie.

L'immunodéficience provoquée par le VIH accentue le risque de TB par deux grands mécanismes :

1) Soit en augmentant la susceptibilité à des nouvelles infections, ce qui permet l'infection de progresser rapidement jusqu'à la maladie

2) Soit en permettant une infection tuberculeuse latente préexistante de progresser vers une maladie apparente sur le plan clinique

Figure 1. Présentation de la physiopathologie décrivant cette coïnfection

ü Effets du VIH sur la TB (6)

Le VIH Augmente du nombre des cas de TB Par multiplication du risque de développer une TB et ceci par deux mécanismes directs chez les personnes infectes par le VIH :

- progression des infections TBrécentes ou latentes en TB actives (réactivationendogène)

-réapparition d'une TB active par réinfection ou rechute (réinfection exogène)

Et un autre indirect : augmentation de la transmission par augmentation du nombre des malades

Il rend le Diagnostic de la TB difficile

· Augmentation des cas de TBC pulmonaires BAAR(-) et TBC extra pulmonaire

· Augmentation des effets secondaires des anti TB

· Augmentation de la mortalité

· Augmentation du nombre de rechute

· Augmentation des TBC résistantes

ü Effets de la TBC sur le VIH (6)

· 1ere infection opportuniste

· 1ere cause de décès,

· Accélération de la réplication virale,

· Aggravation du déficit immunitaire.

I.2. CLINIQUE DE LA CO INFECTION VIH-TB CHEZ L'ENFANT (6,7,8,9)

1.2.1 Clinique de la TBC chez les enfants vivant avec VIH

Le risque de tuberculose s'accroit avec la profondeur du déficit immunitaire. Elle peut survenir trèsprécocementaprès lacontamination par le VIH.

La découverte peut être simultanée ou différée par rapport au diagnostic de SIDA.

Comme chez l'adulte, l'évolution naturelle de la TB chez un enfant infecté par le VIH dépend du stade de l'infection par le VIH.Au stadeprécoce, lorsque l'immunité est encore bonne, les symptômes sontsimilaires à ceux rencontrés chez un enfant qui n'est pas atteint par leVIH. A mesure que l'infection par le VIH progresse et que l'immunitédécline, la dissémination de la TB devient plus courante.

Les signes cliniques de la TB chez un patient infecté par le VIH sont souvent

Atypique (non spécifiques) et peuvent êtres rencontrés dans d'autre pathologies

Pulmonaire ou extra-pulmonaires au cours du VIH /SIDA.

· La tuberculose pulmonaire

La présentation clinique de la TP chez les PVVIH avec CD4 =200cell/mm3 est la même que chez les VIH négatif ;par contre la TP chez les PVVIH avec CD4=200cell/mm3 est marquée par une fièvre au long court et une altération importante de l'étatgénérale.

La symptomatologie fonctionnelle peu spécifique, associée à des localisations extra-pulmonaires fréquentes (ganglionnaire, pleurale...) très évocatrices.

· La tuberculose Extra pulmonaire

Elles représentent 30 à 60% des cas de TBC, de préférence ganglionnaires dans un tiers des cas. Elles sont soit isolées, soit associées à une tuberculose pulmonaire (70 à90%). La traduction clinique de ces différentes formes est très variée, le plus souvent associée à localisation décrite.

Cette localisation définit le stade 4 du SIDA selon la classification clinique de l'OMS. Elles surviennent quand le taux des CD4<100cell/mm3.

I.2.2 Clinique du VIH-SIDA chez les enfants tuberculeux 

Le polymorphisme clinique des manifestations et leur non spécificité doit inciter à proposer une sérologie VIH au moindre doute en cas de facteur de risque d'exposition.

Tableau I. Signes cliniques évocateurs de l'infection par le VIH chez l'enfant (10)

Plus courants

· croissance anormalement lente d'un enfant

· infections bactériennes récidivantes

· adénopathie symétrique généralisée

· candidose étendue de l'oropharynx

· otite moyenne suppurante chez une enfant allaité

· éruption généralisée (par ex., papules et démangeaisons,molluscumcontagiosum)

· mycoses étendues sur la peau, les ongles, le cuir chevelu

· hypertrophie bilatérale et non douloureuse des glandes parotides

· hippocratisme digital

· hépatomégalie non douloureuse sans cause apparente

· splénomégalie (dans les zones sans paludisme)

· anémie sévère persistante

Moins courants

· abcès récidivants ou nécroses tissulaires profondes

· courants herpès simplex récidivant

· lésions du SK

· zona sur plusieurs foyers

· régression du développement

I.3. DIAGNOSTIC DE LA CO INFECTION VIH-TB

I.3.1. Diagnostic de la TBC chez un enfant avec VIH

Le VIH rend le diagnostic et la prise en charge de la TB chez les enfants encore plus difficile pour les raisons suivantes (10,11,1213,14):

a) plusieurs affections liées au VIH, y compris la TB, peuvent se présenter de manière similaire

b) L'interprétation de l'intradermoréaction à la tuberculine est moins fiable. Un enfant immunodéprimé peut donner une réaction négative à ce test malgré sa tuberculose.

c) Dans certains pays, l'infection par le VIH est très courante chez les adultes tuberculeux. Si l'enfant a été au contact d'un adulte ayant une TBP à frottis positif et que celui-ci soit l'un de ses parents, il a un risque accru d'être infecté aussi par le VIH. En outre, il arrive que l'enfant atteint de TB, même s'il n'est pas infecté par le VIH, vive dans un foyer où l'un des parents, voire les deux, sont morts.

Pour toutes ces raisons, de nombreux éléments du diagnostic de la TB chez l'enfant sont moins utiles en cas d'infection concomitante par le VIH.

Actuellement dans nos milieux le Diagnostic clinique de la TB chez l'enfant requiert un faisceau d'argument :

· L'absence de la cicatrice de BCG

· La notion de Comptage

· La Fièvre au long court et

· Une toux au long court

I.3.1.1 Diagnostic bactériologique

La technique la plus efficace est l'examen direct des crachats et des prélèvements broncho-alveolaires par coloration de zielneelsen.

Le diagnostic de certitude de la TBC repose sur la mise en évidence du BK dans les produits pathologiques.

N.B : s'il n'est pas possible d'obtenir l'expectoration par effort de toux comme c'est le cas chez les enfants, on peut recourir au tubage gastrique,à la fibroscopie bronchique ou un lavage broncho-alveolaire.

La recherche du bacille peut aussi se faire sur tout liquide pathologique(articulaire,ascite,pleural,céphalo-rachidien,gastrique,etc.).

I.3.1.2. Culture

Elle est plus sensible que l'examen microscopique et permet l'identification de la mycobactérie isolée, ainsi que la mesure de sa sensibilité aux antibiotiques.

Le milieu solide a l'oeuf de Lowenstein Jensen est le milieu le plus utilisé an raison de sa grande sensibilité. Les colonies de mycobactérie tuberculosis s'y développent pendant au moins 21 jours.

I.3.1.3. Tests tuberculiniques

· La percuti-réaction : la tuberculine est appliquée sur l'épiderme (chez les enfants). Chez l'adulte ,on recourt soit a la pommade (moro-patch),soit au timbre tuberculine suite à l'épaisseur des téguments.

· L'intradermoréaction : sous nos tropiques,l'IDRT de Manthoux est la méthode la plus employée. Elle permet de mettre évidence l'hypersensibilité tuberculinique obtenue après injection intradermique, à la face antérieure de l'avant-bras, de 0,10 ml de tuberculine purifiée.

I.3.1.4. Diagnostic Radiologique

La tuberculose est le plus grand imitateur radiologique, c'est-à-dire capable de ressembler à quasiment toutes les autres affections pulmonaires.

ü Radiographies standard

Il existe des images évocatrices mais pas toujours pathognomoniques. La topographie est habituellement apicale(apex)

ü Radiographies du rachis

Nécessaire en cas de tuberculose vertébrale (cervicale, dorsale, lombaire et le coccyx).

Tableau II. Aspects a la radiographie thoracique

Aspects classiques

Aspects Atypiques

VIH négatif ou stade de l'infection par VIH précoce :

-infiltrats dans le lobe supérieur

-cavités

-fibrose pulmonaire et rétraction

Stade de l'infection par le VIH tardif

-infiltrats interstitiels

-adénopathie intra thoracique

-absence de cavités

-aucune anomalie

La radiographie pulmonaire est recommandée chez toutes personnes vivant avec VIH ayant un examen négatif à la microscopie et aussi elle resteindiqué en cas des complications : pneumothorax, pleurésie ou épanchementpéricardique.

I.3.1.5 Méthodes génotypiques

Ces tests recourent à la détection des séquences spécifiques de l'ADN des bacilles tuberculeux. Ces méthodes de dépistage sont en principe très sensibles, spécifiques et rapides.

Exemple :

1. Xpert MTB/RIF

C'est un test moléculaire permettant la détection de l'ADN des Mycobactéries du complexe tuberculeux MTB) et en même temps permet de déterminer en très peu de temps la résistance à la rifampicine au niveau du gène rpoB

2. Genotype MTB DR plus

C'est un test moléculaire (Line Probe Assay) permettant la détection d'une mycobactérie du complexe tuberculosis et la présence d'une résistance à la rifampicine, à l'isoniazide, à l'ethambutol, aux fluoroquinolones et aux aminoglycosides.

Ces tests ne sont utilisés que dans des laboratoires spécialisés.

I.3.2. Diagnostic différentiel de la TB pulmonaire chez l'enfant

Tableau III. Diagnostic différentiel de la TB Pulmonaire

Diagnostic

Elémentsrenforçant la décision du diagnostic posé

Pneumoniebactérienne

Bronchectasie

Pneumonie interstitielle lymphoïde (PIL)

Pneumonie à Pneumocystiscarinii

Asthme

Sarcome de Kaposi pulmonaire

Pneumonie àpneumocystisJiroveci

Clinique aigue,fièvre,réponse favorable aux antibiotiques non spécifiques

Toux avec une grande quantité d'expectoration purulente, hémoptysie

adénopathies généralisées symétriques (indolores et mobiles), unehypertrophie chronique, bilatérale et non douloureuse des parotides etun hippocratisme digital

elle seprésente habituellement sous la forme d'une pneumonie aiguë gravechez le nourrisson de moins de six mois. Contrairement à la TB, elle se caractérise par une hypoxie sévère.

Symptômes intermittents, sifflements thoraciques, répétitions des symptômes avec guérisons sans ou après prise des médicaments broncho-dilatateurs

infiltrations diffuses, une hypertrophie ganglionnaire. Les patients peuvent présenter un épanchement pleural, rechercher des lésions typiques du SK ailleurs, sur lapeau, le palais ou la conjonctive.

Toux sèche, dyspnée d'effort et de repos,douleurs thoraciques

I.3.3. Diagnostic Paraclinique des autres formes cliniques

Tableau IV. Moyens pour diagnostic de la TEP

Formes de TEP

Moyen de diagnostic para clinique

1

Tuberculose pleurale

Tuberculose ganglionnaire

Tuberculose osseuse ou osteo-articulaire

Tuberculose Péritonéale

Pericardite tuberculose

Meningite tuberculeuse

· Radiographie du thorax

· Examen cytobactériologique du liquide de ponction pleurale

Anapath d'une biopsie ganglionnaire

· Radiographie osseuse

· Examen cytobactériologique du liquide de ponction articulaire

· Echographie abdominale

· Examen cytobactériologique du liquide de ponction d'ascite

· Radiographie du thorax

· Echographie cardiaque

Examen cytobactériologique et biochimique du LCR

2

3

4

5

6

· I.3.4 Diagnostic du VIH Chez l'enfant tuberculeux

L'infection par le VIH peut se présenter chez l'enfant de nombreuses manières et, souvent, les manifestations cliniques ne sont pas spécifiques. La perte de poids, la fièvre et la toux sont par exemple courantes en cas de tuberculose, avec ou sans VIH. Il est donc difficile d'établir une définition clinique de l'infection par le VIH.

Le tableau clinique du VIH/SIDA pédiatrique n'est pas très spécifique dans les pays en développement où la malnutrition infantile est courante et la tuberculose endémique.

Il sera improbable qu'un état de malnutrition avancée ou une émaciation d'un enfant d'âge scolaire ou issu d'une famille bien alimentée soit uniquement dû à une mauvaise absorption de la nourriture. On devrait alors soupçonner une maladie sous-jacente, comme le VIH, la TB ou les deux.

L'OMS a mis au point un système définissant les stades cliniques de l'infection à VIH et des maladies qui s'y associent,cesystème est décrit dans le tableau ci-dessous

Tableau V. Système OMS pour la définition des stades cliniques de l'infection à VIH et de la pathologie associée chez l'enfant

Système OMS pour la définition des stades cliniques de l'infection à VIH et de la pathologie associée chez l'enfant

Stade 1: - Asymptomatique

-Adénopathie généralisée persistante

Stade 2: -Diarrhée chronique inexpliquée

-Candidose grave persistante ou récurrente en dehors

de la période néonatale

-Perte de poids ou croissance anormalement lente

-Fièvre persistante

- Infections bactériennes graves et récurrentes

Stade 3: - Infections opportunistes évocatrices du SIDA

- Croissance fortement ralentie

- Encéphalopathie progressive

- Pathologies malignes

- Septicémies ou méningites récurrentes

La présence d'au moins 2 signes majeurs et 2 signes mineurs définit le casde SIDA (s'il n'existe pas d'autre cause connue d'immunodépression).

ü Signes majeurs:

- perte de poids ou croissance anormalement lente,

- diarrhée chronique pendant plus d'un mois,

- fièvre prolongée pendant plus d'un mois.

ü Signes mineurs:

- adénopathie généralisée,

- candidose de l'oropharynx,

- infections courantes récidivantes, par ex. otites, pharyngites,

- toux persistante,

- éruption cutanée généralisée.

Ainsi le diagnostic du VIH-SIDA chez l'enfant est biologique.

La certitude repose sur la réalisation d'un test de dépistage des anticorps spécifiques des VIH chez les enfants à risques. Ce test lorsqu'il est positif,doitêtre confirmé par un test dit de confirmation sur un nouvel échantillon sanguin.

Actuellement il existe deux types de test de dépistage de VIH : Les tests sérologiques et Non sérologiques.

Lessérologiques se font sur le plasma ou le sérum,on peut citer : Test D'Elisa (Enzyme LinkedImmunosorbentAssay)

Les non sérologiques sont ceux qui se font sur le sang entier,lasalive,lesurines,une goutte de sang séché et non sur le sérum ou le plasma.

Outre ces deux types de test, il existe des tests de dépistage direct du virus ou des particules virales,notamment : PCR(Polymerase Chain Reaction)

En RDC,le Diagnostic de l'infection à VIH se fait par la sérologie et ce dernier consiste en 3 tests rapides selon l'algorithme national de la stratégie III de l'OMS. Il s'agit de :

Ø A1 : Determine VIH : très sensible, test à utiliser en première intention

Ø A2 : Unigold : test spécifique, à utiliser comme deuxième test au cas où le patient serait dépisté séropositif avec le determine

Ø A3 : Double Check ou Oraquick : test plus spécifique,a utilisé comme troisième test au cas où le patient est positif aux deux premiers.

La séropositivité n'est retenue que lorsque les résultats de ces trois tests successifs sont positifs. Si au moins un des trois tests est différent des autres,lerésultat est indéterminé et le contrôle se fait entre 14 jours et 3 mois.

ü Conseils

En général, la suspicion du VIH chez un enfant doit s'étendre à l'ensemble de sa famille. Lors du conseil, il faudra donc prendre en considération la mère et, si possible, le père. Jusqu'à une époque récente.

ü Avant le test (counseling pré-test)

Il est important de conseiller la mère et d'obtenir son consentement avant de faire le dépistage du VIH pour elle (si l'enfant a moins de 18 mois) ou son enfant (s'il est plus âgé). Si le résultat est positif pour l'enfant, il est fort probable que la mère soit séropositive et à l'origine de l'infection de l'enfant.

Il faut bien se rendre compte de la situation dans laquelle se retrouve une mère lorsqu'elle apprend que son enfant est contaminé par le VIH:

· son enfant a une maladie incurable mortelle,

· elle-même risque d'avoir le VIH,

· son mari risque de l'avoir également,

· chacun de ses futurs enfants risque de l'avoir aussi.

ü Après test (counceling post - test)

· Le résultat positif est le moment où commencent les soins des maladies associées au VIH, la chimioprophylaxie des infections opportunistes et éventuellement la thérapie antirétrovirale

· Soutien psychologique et moral des parents.

· Prévention de la grossesse.

· Connaissance des effets secondaires possibles des médicaments antituberculeux.

I.4. PRISE EN CHARGE DE LA COINFECTION VIH-TB CHEZ L'ENFANT (13 ,14,15,16, 17,18)

La prise en charge a pour objectifs :

· Réduire l'évolution de l'infection VIH

· Réduire la transmission de la TBC

· Réduire la réactivation de la TBC chez les personnes VIH+ et Traiter les Infections opportunistes

· Savoir reconnaitre le syndrome de reconstitution immunitaire et le prendre en charge

· Prendre en charge les effets secondaires des anti tuberculeux et ARV afin de favoriser une meilleur adhérence au traitement

Et comme Moyens :

I.4.1. Traitement préventif à l'INH

Le traitement préventif à l'INH (TPI) est une intervention qui prévient l'évolution d'une tuberculose latente vers une tuberculose active chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Ce traitement s'inscrit dans l'ensemble des soins prévus pour les PVVIH.

· Avantages du TPI

- Diminue le risque d'un premier épisode de TB ;

- Empêche le développement de la TB dans 60 à 70% des cas chez les PVVIH ;

- Réduit le risque individuel de développer la TB de 70 à 90% chez les patients sous ARV ;

- Réduit la survenue de rechute de 50% ;

- Administrés ensemble (ARV et INH), le TPI réduit l'incidence de la TB de 50 à 80%.

· Indications du TPI

Le TPI doit être prescrit chez toute PVVIH après exclusion d'une TB active. Il faut assurer un contrôle et un suivi appropriés du malade au cours du TPI.

· Posologie

Le Dosage de l'INH prévu pour les enfants (pour une dose totale de 10 mg d'INH/kg/jour) pendant 6 mois

I.4.2. Traitement préventif au Cotrimoxazole (Chimioprophylaxie)

L'immunodéficience chronique et croissante provoquée par l'infection à VIH accroit la susceptibilité des PVVIH à développer les infections opportunistes.

· Avantages

La prise quotidienne du Cotrimoxazole réduit le risque de développer certaines infections opportunistes telles que :

- les pneumonies bactériennes, parasitaires et mycosiques ;

- les diarrhées dues à Isospora belli et au cryptosporidium ;

- la toxoplasmose cérébrale et les septicémies fréquemment associées au VIH.

· Indications

La prescription du Cotrimoxazole est systématique en cas de coïnfection TB/VIH chez l'enfant. Cette prescription doit être poursuivie après le traitement antituberculeux. La prophylaxie au CTX chez l'enfant infecté par le VIH ou Co infecté TB/VIH doit être initiée ou maintenue.

Tableau VI. Répartition de la dose de CTX chez l'enfant (>13 ans) et l'adulte.

Cotrimoxazole pour enfants :

PoidsJusqu'à 10 kg

de 10 à 25 kg

>25 kg

Dosage6 à 8 mg/kg en sirop480 mg

480 mg

Nombre des comprimésou ¼ de comprimé½

1

· Arrêt de la prophylaxie au Cotrimoxazole sera en cas de :

- Remontée des lymphocytes CD4 au-dessus de 500 cellules/ìL ;

- Effets indésirables sévères.

I.4.3.Traitement ARV dans la coïnfection TB/VIH

· Les classes des ARV :deux catégories principales:

a) les inhibiteurs de la transcriptase inverse (ITI);

b) les inhibiteurs de la protéase (IP).

Les ITI se divisent ensuite en trois groupes:

- les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI);

- les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse(INNTI);

- les inhibiteurs nucléotidiques de la transcriptase inverse (ITInucléotidiques).

Tableau VII. Classification Des ARV

INTI

INNTI

IP

Zidovudine (AZT, ZDV)

Didanosine (ddI)

Stavudine (d4T)

Lamivudine (3TC)

Abacavir (ABC)

Névirapine (NVP)

Efavirenz (EFV)

Saquinavir (SQV)

Ritonavir (RTV)

Renforcateur ou booster :

Lopinavir/ritonavir (LPV/r)

Indinavir (IDV)

Nelfinavir (NFV)

· Quand commencer le traitement ARV ?

Tout patient tuberculeux coïnfecté par le VIH doit être mis sous ARV dans les 2 à 8 semaines après le début du traitement contre la tuberculose.

· Régimes thérapeutiques :

En RDC, le Traitement Anti Retroviral de première ligne recommandé est : TDF + 3TC (ou FTC) + EFV.

En cas d'échec thérapeutique, le malade recevra un traitement de deuxième ligne:

AZT + 3T (FTC) + LPV/r

La prise en charge des patients co-infectés VIH/tuberculose pose une série de problèmes, notamment:

- La fréquence de survenue du syndrome de restauration immunitaire ;

- L'augmentation du nombre de comprimés à prendre peut réduire l'adhérence

au traitement.

Tableau VIII. Schémas thérapeutiques des ARV chez les enfants Co infecté TB-VIH

Catégories d'âge

1ere ligne

2em Ligne

Enfants de 3 à 10 ans et adolescents < 35kg

ABC + 3TC + EFV

ABC + 3TC + NVP

AZT + 3TC + EFV

AZT + 3TC + NVP

TDF + 3TC (ou FTC) + EFV

TDF + 3TC (ou FTC) +NVP

Enfants < 3 ans

ABC + 3TC + LPV/r

AZT + 3TC + LPV/r

ABC + 3TC + NVP

AZT + 3TC + NVP

 

CHAPITRE 2. METHODOLOGIE

2.1. Nature de l'étude

Il s'agit d'une étude transversale de type analytique rétrospective et documentaire, portée sur 100 enfants avecco infection VIH-TB.

2..2. Cadre et période d'étude

a. Cadre d'étude :

La présente étude était menéedans le service des maladies infectieuses et chroniques de L'Hôpital Pédiatrique de Kalembe-Lembe (HPKLL). Cet hôpital est situé dans la Zone de santé de LINGWALA.

b. Période d'étude :

Elle a couvert la période allant de janvier 2015 à décembre 2017, soit une durée de 3 ans.

2.1.3. Population et échantillonnage

L'étude a porté sur 100 enfants avec coïnfection VIH tuberculose confirmée, âgé de 5 à 10 ans, suivis dans l'institution hospitalière susmentionnée.

Nous avons pris un échantillon de convenance sur base des dossiers disponibles et des critères d'inclusion ci-dessous :

2.1.3.1. Critères d'inclusion

Ont été inclus dans l'étude :

- Tout patient ayant été admis pour co infection VIH tuberculose durant la période d'étude

- Tout patient chez qui le diagnostic était confirmé ;

- Patient âgé de 5 à 10ans

2.1.3.2. Critères d'exclusion

N'ont pas été inclus dans notre étude :

- Tout patient avec dossier incomplet ;

- Tout patient enregistré dans le service en dehors de la période d'étude

- Tout patient enregistré au cours de la période d'étude, mais ayant un âge inférieure à 5 ans ou supérieurà 10 ans.

2.1.4. Outils utilisés

La collecte des données a utilisé :

- Une fiche de collecte des données

- Le registre du service des maladies infectieuses et chroniques de L'HPKLL

- Les dossiers médicaux des patients

2.2. Procédure

2.2.1. Modalités de collecte des données

Les données étaient collectées dans les registres des patients puis dans les dossiers médicaux, sans lesquels nous avons recueilli des informations en rapport avec les données sociodémographiques, cliniques , para cliniques, thérapeutique et l'issue au décours du traitement.

2.2.2 Définitions opérationnelles

- Charge virale : le nombre des copies d'un virus dans un volume de fluide donné

- PVVIH : personne vivant avec VIH

- Determine : test de diagnostic rapide pour le VIH

- Taux de CD4 : le nombre des lymphocytes T CD4+ dans l'organisme

2.2.3. Variables d'intérêt

La collecte des données a été réalisée individuellement par l'enquêteur en tenant compte des variables retenues dans le cadre de notre étude à savoir :

- Les données sociodémographiques : sexe, âge

- Les données cliniques :Plainte, Forme clinique


· Données anamnestiques : comptage tuberculeux, présence de la cicatrice de BCG


· Données de l'examen physique : le poids, la taille l'indice Poids Taille (P/T)


· Données de l'évolution : l'issue clinique, l'évolution clinique

- Les Données para cliniques : charge virale, taux de CD4, determine

2.2.4. Analyse statistique

Les données ont été saisies sur l'ordinateur portable de marque TOSHIBA en utilisant les logiciel SPSS version 20.0for Windows.

La statistique descriptive a présenté les fréquences et les pourcentages pour les variables qualitatives alors que les variablesquantitatives ont presenter des mesures de tendance central dont : les moyennes et medians et des mesures de dispersion dont : les ecart types.

Leurs résultats ont été présentés sous forme de tableaux et des figures. Nous avons utilisé le test Khi-deux de Pearson pour rechercher les facteurs influençant le décès. Le seuil de signification statistique était fixé à p=0,05.

CHAPITRE 3. RESULTATS

3.1. Données sociodémographiques

3.1.1. Age

Figure 2. Répartition des patients en fonction de l'âge

L'âge moyen de ces patients était de 8,1#177;1,9 ans, avec des extrêmes de 5 ans et 10 ans, et une fréquence plus élevée à 10 ans.

3.1.2. Sexe

Figure 3. Répartition des patients selon le sexe

Il ressort de cette figure que 53% de ces enfants co-infectés étaient des filles et 47% des garçons.

3.2. Paramètres du diagnostic

3.2.1. Determine et charge virale

Tableau IX. Répartition des patients en fonction des résultats du determine et la charge virale

PARAMETRE

n

%

DETERMINE

 

Positif

100,0

100,0

Négative

0

0

CHARGE

 

?50

13

13,0

<50

87

87,0

Il ressort de ce tableau que tous les résultats du determine étaient positifs ; par ailleurs, 13% des patients avaient une charge virale ?50.

3.2.2. Statut immunologique

Tableau X. Présentation du taux de CD4

TAUX DE CD4

n

%

<240

12

12,0

?240

88

88,0

Total

100

100,0

On constate par le tableau ci-dessus que 12% de ces patients avaient un taux de CD4 <240 cellules, alors que dans 88% des cas ce taux était?240.

3.2.2. Localisation de la tuberculose

Tableau XI. Répartition en fonction de la localisation de la tuberculose

Forme TBC

n

%

PULMONAIRE

87

87,0

EXTRA PULMONAIRE

13

13,0

Total

100

100,0

Lesformes pulmonaires de TBC étaient retrouvées dans 87%, alors que les formes extrapulmonaires ont représenté 13% des cas.

3.2.3. Etat nutritionnel

Tableau XII. Répartition des patients en fonction de leur état nutritionnel par l'indice P/T

INDICE P/T (en %)

n

%

<75

24

24,0

=75

76

76,0

Total

100

100,0

Il se dégage du tableau IV ci-dessus que 24% de ces patients avaient un indice P/T <75%, 76% d'eux en avaient à 75% et plus.

3.3. Profil thérapeutique

Figure 4.Présentation des différents traitements reçus par les patients

Dans cette population, tous les patients avaient reçu les ARV et les anti tuberculeux, alors que la prophylaxie au cotrimoxazole n'était administré que dans 93% descas.

3.4. Issue après traitement

3.4.1. Fréquence des décès

Tableau XIII. Présentation du profil évolutif des patients après traitement

ISSUE

n

%

MORT

23

23,0

VIVANT

77

77,0

Total

100

100,0

A l'issue de la prise en charge de ces enfants, nous avons enregistré 23 décès sur le total de 100 patients, soit un taux de décès de 23%.

3.4.2. Facteurs favorisants

3.4.2.1. Influence du sexe

Tableau XIV. Evaluation de l'impact du sexe sur le taux de décès

SEXE

ISSUE

MORT

VIVANT

Total

n

%

n

%

n

%

GARCON

8

8

39

39

47

47

FILLE

15

15

38

38

53

53

TOTAL

23

23,0%

77

77,0%

100

100,0%

p=0,18

Nous n'avons observé aucune influence du sexe sur le taux de décès (p=0,18), bien ce taux soit élevé chez les filles.

3.4.2.2. Influence de la charge virale

Tableau XV. Evaluation de l'influence de la charge virale sur le taux de décès

CHARGE VIRALE

ISSUE

MORT

VIVANT

Total

n

%

n

%

n

%

?50

12

12,0

1

1,0

13

13,0

<50

11

11,0

76

76,0

87

87,0

TOTAL

23

23,0

77

77,0

100

100,0

p=0,000

Il ressort de ce tableau que sur les 13 (13%) patients qui avaient une charge virale importante (?50), 12% sont décédés à l'issue du traitement.

3.4.2.3. Influence du taux de CD4

Tableau XVI. Evaluation de l'influence du taux de CD4 sur l'issue des patients après prise en charge.

TAUX DE CD4

ISSUE

MORT

VIVANT

Total

n

%

n

%

n

%

<240

10

10,0

2

2,0

12

12,0

?240

13

13,0

75

75,0

88

88,0

TOTAL

23

23,0

77

77,0

100

100,0

p=0,000

On constate par ce tableau que sur les 12 patients qui avaient un taux de CD4 <240 cellules, 10 sont décédés à l'issue de leur traitement.

3.4.2.4. Impact de la localisation de la tuberculose

Tableau XVII. Analyse de la relation entre localisation de la tuberculose et le taux de décès après traitement

LOCALISATION TUBERCULOSE

ISSUE

MORT

VIVANT

Total

n

%

n

%

n

%

PULMONAIRE

20

20,0

67

67,0

87

87,0

EXTRA PULMONAIRE

3

3,0

10

10,0

13

13,0

TOTAL

23

23,0

77

77,0

100

100,0

p=0,99

Nous n'avons observé aucune influence de la localisation de la tuberculose sur le décès après traitement (p=0,99).

3.4.2.5. Indice P/T et taux de décès

Tableau XVIII. Analyse de l'influence de l'état nutritionnel par l'indice P/T sur le taux de décès des patients

INDICE P/T (En %)

ISSUE

MORT

VIVANT

Total

n

%

n

%

n

%

<75

9

9,0

15

15,0

24

24,0

=75

14

14,0

62

62,0

76

76,0

TOTAL

23

23,0

77

77,0

100

100,0

p=0,05

Sur le total de 24 patients qui avaient un indice P/T inférieur à 75%, 9 sont décédés à l'issue du traitement (soit 9%), et pour ceux qui avaient un indice P/T =75%, 14 patients seulement sur 76 sont morts, avec une différence statistiquement significative entre les deux groupes de patients (p=0,05).

CHAPITRE 4. DISCUSSION

Cette étude était consacrée à faire une analyse rétrospective sur le profil sociodémographique, clinique et para clinique de la co-infection VIH-TB, ainsi que ses facteurs favorisants chez les enfants pris en charge à l'hôpital pédiatrique de Kalembe-lembe. Elle avait inclus 100 patients dont l'âge moyen était de 8,1#177;1,9 ans, avec une prédominance féminine (soit 53%).

Une tendance contraire trouvée dans la série de d'Ansari M. (19), avec un ratio H/F de 1,2 en faveur des garçons, il en était de même pour Bouskraoui Marrakech avec un sexe ratio de 1,5 (20), MAKOUGANG WAFFO Carole Stéphanie (21) avec un sex-ratio de 1,3, H.diallo(22) sex-ratio de 1,8, toujours en faveur des garçons. Cependant, dans une étude réalisée en Centre Afrique par G.BRETON et al. Ont rapporté un sex-ratio de 1,2 en faveur des filles (23). Ces différences peuvent être liées aux milieux d'étude qui sont différentes.

L'analyse de leur statut biologique nous a amené à trouver que la totalité des résultats du determine étaient positifs, et 13% des patients avaient une charge virale ?50. Nos résultats rejoignent ce qui est rapporté dans la littérature que le risque d'une charge virale importante est lié à l'immunodépression induite par le VIH, mais également par uneexposition plus importante à la tuberculose des patients séropositifs (24).

Quant aux données immunologiques, nous avons relevé dans notre série que 12% de ces patients avaient un taux de CD4 <240 cellules à l'admission, alors que dans 88% des cas ce taux était ?240. Ces résultats sont totalement différents de ceux d'Ansari (19) où le taux de CD4 était <200 dans 92,6%, de Modibo Doumbia(25) qui était de 80%. Cette disparité peut être liée au fait que ces deux études avaient inclus même les enfants de moins de 5 ans, alors dans notre série les enfants sont âgés de 5 à 10 ans ;ainsi compte tenu du fait que le diagnostic de la co-infection VIH-tuberculose n'est pas toujours facile à poser chez les tous petits enfants, cela fait que la plupart de ces enfants sont diagnostiqués avec une immunodépression avancée.

Ces co-infection VHI étaient dans 87%, des cas à la tuberculose pulmonaire et 13% des cas à aux formes extra pulmonaires de TBC ; Un taux supérieur à série d'Ansari, où la forme pulmonaire avait représenté 70,8 % des patients (26). Dans la série de Lou par contre la forme pulmonaire représentait 90% des cas (24). Bien qu'à des taux différents, toutes ces études plaident en faveur d'une fréquence plus élevé de la tuberculose pulmonaire lors d'une coïnfection VIH tuberculose.

Eu égard à l'évaluation de leur profil nutritionnel, nous avons observé 24% des patients dans un état de mal nutritionaigu sévère (soit un indice P/T <75%). Nos résultats vont dans le sens de l'étude de M'Pemba réalisée à Brazaville, où le couple tuberculose/malnutrition protéino-énergétique a été retrouvé chez 20 % des patients, alors que dans des études antérieures réalisées dans le même contexte (27), la malnutrition était observée dans 12,7 % des cas. Une augmentation de 7 % était donc notée (26).

Le profil thérapeutique de ces enfants était à notre avis adapté car ils étaient tous sous ARV et anti tuberculeux. Cependant, la prophylaxie au cotrimoxazolen'était pas administrée de façon systématique chez tous les patients. L'initiation du traitement s'est donc avéré être adapté, car il est dit que l'initiation du traitement antirétroviral après le début du traitement antituberculeux doit se faire dans un délai raisonnable et doit être poursuivie suivant les recommandations OMS (24).

Quant à l'issue vitale après la prise en charge de ces enfants, il s'est dégagé un taux de décès de 23 %. Dans une étude évaluant la mortalité imputable à la tuberculose, les décès ont été surtout observés chez les patients présentant une co-infection tuberculose-VIH/sida, et il a été conclu que l'association VIH-tuberculose grevée d'une mortalité plus élevée (28). Cependant, il avait était rapportée dans la même étude que l'efficacité du traitement sur ce terrain est également remarquable, 96,3% de guérison parmi la population d'enfants VIH positifs (26). Le taux de guérison parait donc inférieur à ce qui est rapporté ici, constat pouvant être lié à la population d'étude différente.

Par ailleurs, dans une étude réalisée par Mabiala à Brazaville sur la tuberculose multi focale chez l'enfant, l'évolution sous traitement (29) était le plussouventfavorable ; lesdécès enregistréssurvenaientpourlaplupartdansuncontextedecoinfection tuberculose-sida (30).

En analysant les facteurs pouvant être liés à cette mortalité, nous avons trouvé que cette dernière n'était pas liée au sexe (p=0,18), ni à l'âge (p=0,....) car aucune différence statistique n'était observée dans la mortalité entre filles et garçons, mais aussi entre les patients les plus jeunes et les plus âgés

La localisation de la tuberculose n'avait également aucune influence sur le taux de mortalité (p=0,99) malgré que ce taux était plus élevé parmi les patients avec co-infection VIH tuberculose pulmonaire. . Ceci rejoint l'étude de Mabiala(29) qui a dégagé que la surmortalité chez les tuberculeux séro positifs était due à l'évolutivité de l'infection à VIH elle-même, plus qu'à l'émergence de souches multirésistantes ou à des intolérances médicamenteuses à l'origine d'abandon du traitement.

Par contre l'influence de la charge virale et du statut immunologique était nettement observée. Parmi les patients qui avaient une charge virale ?50, 12 sur 13 (soit 92,3%) sont décédés à l'issue du traitement, avec une différence statistiquement significative (p=0,000).

Résultats allant dans le sens d'une cohorte Ivoirienne d'enfants infectés par le VIH, où l'incidence de la tuberculose et le décès ont été corrélés à la charge virale avec une incidence augmentée de 30 fois chez les enfants ayant une charge virale supérieure à 5 log10 copies/mL (31).

De même, le taux de mortalité était élevé parmi les patients avec un taux de CD4 <240 cellules, soit 10/12 patients (soit 83,3%), alors qu'il n'était que 13,7% parmi les patients avec taux de CD4 ?240, avec une différence statistiquement très significative (p=0,000). Ce qui s'explique par le fait d'une immunité réduite, à l'origine de plusieurs pathologies opportunistes pouvant mettre enjeu le pronostic vital de ces enfants.

Nous avons retrouvé également l'influence de la malnutrition sur la mortalité enregistrée dans notre série. Sur le total de 24 patients qui avaient une malnutritionaigu sévère (indice P/T <75%), 9 sont décédés à l'issue du traitement (soit 37,5%), et pour ceux qui avaient un indice P/T =75%, 14 patients seulement sur 76 sont morts (soit 18,4%), avec une différence statistiquement significative entre les deux groupes de patients (p=0,05). La même observation était faite par Mabiala à Brazaville (29), où la grande majorité des enfants séropositifs étaient malnutris avec un taux de mortalité plus élevé par rapport aux enfants séronégatifs pour le VIH. Toutefois, certains il est dit que la malnutrition joue également un rôle majeur dans l'évolution péjorative de la tuberculose, et certains auteurs qualifient l'association tuberculose-VIH-malnutrition de «trio infernal» (32,33).

CONCLUSION

A l'issue de cette étude, nous avons trouvé que la coïnfection VIH-TB est bel et bien présente chez les enfants dans notre milieu avec un taux de mortalité élevé.

Ces enfants avaient une charge virale élevée, un taux de CD4 réduite et un taux de mortalité élevée par rapport à ce qui rapporté dans d'autres études.

Le taux de mortalité élevé était lié à la charge virale, au taux de CD4 bas et à la malnutrition, tout ceci dû à la pauvreté et au manque d'une bonne prévention et un diagnostic précoce.


RECOMMANDATIONS

Au terme de cette étude, nous formulons les recommandations suivantes :

ü Aux autorités du pays :

- Veiller à ce que toutes les personnes atteintes de la coïnfection VIH-TB aient accès à un diagnostic et à un traitement efficaces pour guérir ;

- Enrayer la transmission de la tuberculose et du VIH

- Réduire la charge sociale et économique inéquitable de la coïnfection VIH-TB

- Contribuer au contrôle de la tuberculose et du VIH et leurs éliminations comme problème de santé publique en RDC.

ü Aux médecins et personnels soignants:

Appliquer les nouvelles technologies et les approches innovantes de prévention, de diagnostic et de soins pour faire barrage à la coinfection VIH-TB ;

ü A la population :

Connaitre son statut sérologique afin de faciliter une bonne prévention et une prise en charge précoce

Annexe

Fiche de récolte

I. Identité

· Age :

· Sexe :

· Adresse :

· Poids :

· Taille :

· Proffession des parents :

II. Données par rapport à la TB

1. Plainte :

2. Forme clinique :

3. Categorie :

4. Bilan paraclinique :

5. Shemat antituberculeux :

III. Données par rapport au VIH

1. Sérologie anti VIH :


· Elisa


· Inigold


· Determine


· Double check

2. Stade clinique :

3. Taux de CD4 a l'admission :

4. Charge virale :

5. Chemat ARV a instaurer :

6. Prophylaxie au cotrimoxazole :

7. Syndrome de reconstitution immunitaire :

IV. Manifestation clinique

V. Conduite à tenir

VI. Issues clinique du patient


· Sorti et suivi :


· Sorti et perdu :


· Décédé :


· Gardé en hospitalisation :

Refferences

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10. Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires. Prise en charge de la tuberculose. Guide pour les pays à faibles revenus. Cinquième édition. Paris, 2000.

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19. ANSARI ABDALLAH M., Aspects épidémiologiques et cliniques de la co-infection VIH-tuberculose dans le Service de Maladies inféctieuses au CHU du Point G, Thèse de Médecine, Université, Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), Faculté de Médecine Et D'Odonto-Stomatologie ; 2014-2015.

20. Bouskraoui, Profil de l'épidémiologie du VIH a marakech, thèse médecine,2010,124p,p 46.

21. Waffo Carole M. Aspects épidémiologique, clinique et thérapeutique de la co-infection VIH/TB dans les centres de santé de référence des communes IV, V et VI du District de Bamako, thèse de médecine,2010,133p, p103.

22. Mburu G., Richardson D. Intégration communautaire contre la co-infection tuberculose/VIH ;[en ligne] ; 2013; disponible www.google.com

23. Breton G., Service Y B., Kassa- Kelembho E., Mbolidi C D., Minssart P. Tuberculose et VIH à Bangui, République Centrafricaine: forte prévalence et difficultés de prise en charge.

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Table des matières

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DEDICACE ii

REMERCIEMENT iii

LISTE DES ABREVIATIONS iv

LISTE DES TABLEAUX vi

LISTE DES FIGURES vi

RESUME 1

O. INTRODUCTION 2

1. ENONCE DU PROBLEME ET JUSTIFICATION DE L'ETUDE 2

1.1 Enoncé du problème 2

1.2 Justification de l'étude 3

1.3. Questions De Recherche 3

1.4. Hypothèses 3

2. BUT et OBJECTIFS 4

2.1 But : 4

2.2 Objectif général : 4

2.3 Objectifs Spécifiques : 4

CHAPITRE 1. REVUE DE LA LITTERATURE 5

I.1 GENERALITES SUR LA COINFECTION VIH-TB CHEZ LES ENFANTS 5

I.1.1 Historique(3,4) 5

I.1.2 Physiopathologie De la Co Infection VIH-TBC (5,6) 5

I.2. CLINIQUE DE LA CO INFECTION VIH-TB CHEZ L'ENFANT (6, 7, 8, 9) 7

1.2.1 Clinique de la TBC chez les enfants vivant avec VIH 7

I.2.2 Clinique du VIH-SIDA chez les enfants tuberculeux 8

I.3. DIAGNOSTIC DE LA CO INFECTION VIH-TB 8

I.3.1. Diagnostic de la TBC chez un enfant avec VIH 8

I.3.1.1 Diagnostic bactériologique 9

I.3.1.2. Culture 9

I.3.1.3. Tests tuberculiniques 10

I.3.1.4. Diagnostic Radiologique 10

I.3.1.5 Méthodes génotypiques 11

I.3.2. Diagnostic différentiel de la TB pulmonaire chez l'enfant 11

I.3.3. Diagnostic Paraclinique des autres formes cliniques 13

I.3.4 Diagnostic du VIH Chez l'enfant tuberculeux 14

I.4. PRISE EN CHARGE DE LA CO INFECTION VIH-TB CHEZ L'ENFANT (13 ,14,15,16, 17,18) 17

I.4.1. Traitement préventif à l'INH 17

I.4.2. Traitement préventif au Cotrimoxazole (Chimioprophylaxie) 18

I.4.3.Traitement ARV dans la coïnfection TB/VIH 19

CHAPITRE 2. METHODOLOGIE 21

2.1. Nature de l'étude 21

2.1.3. Population et échantillonnage 21

2.1.4. Outils utilisés 22

2.2. Procédure 22

2.2.1. Modalités de collecte des données 22

2.2.3. Variables d'intérêt 22

2.2.4. Analyse statistique 23

RECOMENDATIONS 35

Annexe 36

Fiche de récolte 36

Refferences 37

Table des matières 40






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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo