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Etude et amélioration de la qualité d'énergie électronique basse tension cas du quartier Golf Itambo 2


par Sergio MONGA ILUNGA
Université de Lubumbashi - Génie électrique 2021
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

« Chacun comprend mieux ce qu'il veut comprendre »

Sergio ILUNGA

RESUME

Le quartier GOLF ITAMBO 2 tout comme d'autres quartiers de la ville de Lubumbashi subissent plusieurs problèmes sur le plan électrique nous constatons : les coupures intenses,les chutes de tension et les délestages.

Le transformateur qui alimente notre milieu d'étude est surchargé, son rayon d'action n'est pas respecté à cause d'un accroissement important de ménages, mais nous pouvons noter plusieurs autres causes qui peuvent provoquer des pertes à caractère technique et non technique (le réseau qui ne répond pas aux normes internationales et standard, la mauvaise configuration,les mauvais dimensionnements de câbles et transformateurs, branchement frauduleux) tout ceci donne un mauvais rendement.

L'objet de ce projet est d'améliorer la qualité de l'énergie électrique basse tension du quartier GOLF ITAMBO 2 afin d'éviter les dysfonctionnements voire des destructions de composants du réseau électrique et de récepteurs sensibles, il a été pour nous indispensable de comprendre l'origine des certaines perturbations et d'en apprécier les risques.

Mots clés : réseau de distribution, quartier itambo, basse tension ; chute de tension ; renforcement de la capacité.

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

RESUME II

TABLE DES MATIERES III

LISTE DE FIGURES VII

LISTE DES ABREVIATIONS VII

SYMBOLES GRAPHIQUES X

REMERCIEMENTS XI

DEDICACE XII

INTRODUCTION GÉNÉRALE 1

CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES 3

I.1 INTRODUCTION 3

I.2 HISTORIQUE DE RÉSEAU ÉLECTRIQUE 4

I.3 STRUCTURES TOPOLOGIQUES DES RESEAUX ÉLECTRIQUES 4

I.3.1 Nécessité de topologies variées 4

I.3.2. Réseaux radiaux 5

I.3.3. Réseaux maillés 5

I.3.4. Réseaux bouclés 6

I.4. LA CANALISATION ET TRANSPORT DE LIGNE ÉLECTRIQUE 7

I.4.1 LE CONDUCTEUR ÉLECTRIQUE 7

I.4.2. TRANSPORT D'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE 7

I.5. CLASSIFICATION DE LIGNES ÉLECTRIQUES 7

I.5.1 Lignes aériennes et câbles souterrains 7

I.5.1.1 lignes aériennes 8

I.5.1.1.1 les supports où pylônes 8

I.5.1.1.2 avantages des lignes aériennes 8

I.5.1.1.3 Inconvénients des lignes aériennes 8

I.5.1.2 lignes souterraines 8

I.5.1.2.1 Les avantages des lignes souterraines 9

I.5.1.2.2 Les inconvénients des lignes souterraines 9

I.6. TYPES DE RÉSEAU ÉLECTRIQUE 9

I.6.1. Les réseaux d'interconnexion 9

I.6.2. Le réseau de transport 10

I.6.3. Le réseau de répartition 10

I.6.4. Le réseau de distribution 11

I.7. LES DIFFÉRENTS DOMAINES DE TENSION 11

I.7.1 La très basse tension (TBT) 12

I.7.2 La basse tension (BT) 12

I.7.3 La Moyenne Tension (MT) 12

I.7.4 La Haute Tension 13

I.8. LE POSTE ÉLECTRIQUE 13

I.8.2. L'objectif des postes électriques Les postes électriques ont 3 fonctions principales : 14

I.8.3. Différents Types de postes électriques 15

I.8.3.2. Les Postes d'interconnexion : 15

I.8.3.3.les Postes élévateurs : 16

I.8.3.4. Les Postes de distribution : 16

I.8.3.5. Les postes mixtes 17

I.8.4. Les différents éléments du poste 18

I.8.5. Politique de protection d'un poste de transformation 20

I.9 conclusion partielle 20

CHAPITRE II. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 21

II.1. INTRODUCTION 21

II.2. BRÈVE HISTORIQUE 21

II.3. ORGANISATION ADMINISTRATIVE 21

II.4. SITUATION GÉOGRAPHIQUE 21

II.5. ZONES VOISINAGES ET SUPERFICIE 22

II.6. CLIMAT ET TEMPÉRATURE 22

II.7. POPULATION ET MÉNAGES 23

II.8 RELIEF 23

II.9 SITUATION ÉNERGÉTIQUE ET INFRASTRUCTURES DU QUARTIER 23

2.9.1. Desserte en eau potable 23

II.9.2. Desserte en électricité 23

II.9.3. Infrastructures 23

II.9.4. Activités économiques 24

2.10. POSTES DE LIVRAISON 24

2.10.1. Description du poste itambo II 24

2.10.2. Caractéristiques du poste itambo II 25

2.11. PROCÉDURES D'EXPLOITATION 26

2.11.1. Coupure en cas de défaut 27

2.11.3 Facteur d'utilisation 28

2.11.4 Facteur de simultanéité 29

II.12 DEFAUTS SUR LE RESEAU ELECTRIQUE 30

II.12.1 Les causes des défauts 31

II.12.2 Nature des défauts 31

II.12.3 Type des défauts : 32

II.12.4 Différentes perturbations touchant les réseaux électriques 32

II.12.4.1 Le déséquilibre 32

II.12.4.2 Les surtensions : 33

II.12.4.2.1 Origine des surtensions 33

II.12.4.2.2 Classification des surtensions Les surtensions peuvent être classées selon leur durée : 34

II.12.5 Conséquences des défauts 34

II.12.5.1 Le fonctionnement des réseaux 34

II.12.5.2 La tenue de matériel : 34

II.12.5.3 Les chutes de tension : 34

II.13. CONCLUSION PARTIELLE 35

CHAPITRE III : AMÉLIORATION DE L'INSTALLATION ÉLECTRIQUE 36

III.0. INTRODUCTION 36

III.1. VERIFICATION D'UNE CHUTE DE TENSION MAXIMALE 36

III.1.2 Seuils des chutes de tension : 36

III.1.3. Méthodologie de calcul de la chute de tension 37

III.1.4 Tensions mesurés aux jeux de barre BT 38

III.1.5. Tensions chez les abonnés éloignés du poste 38

III.2 Dimensionnement des câbles 40

III.3 CALCUL DE LA SECTION DES CONDUCTEURS 41

III.4. La contrainte des puissances sur le transformateur MT/BT 42

III.5. BILAN DES PUISSANCES 42

III.5.1 LA PUISSANCE D'UTILISATION 42

III.5.2 DETERMINATION DE LA PUISSANCE INSTALLEE 42

III.5.2.1 Les ménages 43

III.5.2.2 Les petites industries 44

III.5.2.3. Les écoles 45

III.5.2.4. Les églises 45

III.5.2.5. Les hôpitaux 46

III.6 CREATION D'UN NOUVEAU POSTE MT/BT 47

III.6.1 Choix de l'emplacement des transformateurs 49

III.7 CONCLUSION PARTIELLE 49

LISTE DE FIGURES

Fig.1.1 : Illustration d'un réseau radial ou en antenne 3

Fig1.2 illustration d'un réseau maillé 3

Fig.1.3 : Illustration d'un réseau bouclé 3

Fig.1.5 lignes souterraine 3

Figure 1.6 schéma du réseau de transport 3

Figure 1 :7 Schéma unifilaire d'un poste à simple jeu de barres 3

Figure1 :8 décompositions d'un poste de transformation 3

Fig. 1.9 poste de sortie de centrale 3

Fig1 :12 poste de distribution en grille de cellule HTA 3

Figure1 :13 tractions électriques ferroviaires 3

Fig2:1 Localisation Golf itambo (Google maps) 3

Fig2.2 poste de livraison Itambo 2 3

Figure 3:2 schéma du réseau de distribution avec les deux postes 3

Figure 3:3 Emplacement du nouveau transformateur 3

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 2 :1 caractéristiques techniques du transformateur Erreur ! Signet non défini.

Tableau2 :2 nous donne le facteur d'utilisation de certains appareils 3

Tableau 2:3 facteur de simultanéité selon le nombre des abonnés norme NFC14 -100 Erreur ! Signet non défini.

Tableau3 :1 valeur en % de la chute de tension à ne pas dépasser 3

Schéma 3: 1 illustration chute de tension admissible 3

Tableau 3:2 tension prélevée aux jeux de barres Erreur ! Signet non défini.

Tableau 3: 3 tension chez les abonnes Erreur ! Signet non défini.

Tableau3 :4 résultats des tensions relatives en pourcentage Erreur ! Signet non défini.

Tableau3:5 Caractéristiques techniques des conducteurs suivant la norme NFC33-209 3

Tableau3:6 nous donne les contraintes des puissances des transformateurs MT/BT 3

Tableau3:7 puissance moyenne souscrite pour ménage Erreur ! Signet non défini.

Tableau 3:8 puissance moyenne souscrite pour les petites industries Erreur ! Signet non défini.

Tableau3:9 Caractéristiques des transformateurs Erreur ! Signet non défini.

LISTE DES ABREVIATIONS

TBT : très basse tension

BT : basse tension

MT : moyenne tension

HT : haute tension

THT : très haute tension

I : intensité du courant en Ampère

Ib : courant d'emploi

In : courant nominal

Iad : Courant admissible (A)

Icc : courant de court-circuit

Ua : tension damorçage en Volt

Ueff : tension efficace en Volt

Un : tension nominale en Volt

Ur : tension de service en Volt

V : tension du courant en Volt

ÄU: Chute de tension (V)

ÄU: Pourcentage chute de tension %

TGBT : Tableau générale basse tension.

Ks : coefficient de simultanéité

Ku : coefficient d'utilisation

K : Facteur de correction

L : longueur en m

Lm : inductance magnétique

MT : moyenne tension

Pi : puissance installée en Watt

Pu : puissance utilisée en Watt

R : résistance électrique en Ohm

S : puissance apparente en Voltampère

S : section en m2

SNEL : Société Nationale d'Electricité

TC : transformateur de courant

TP ou TT : transformateur de potentiel ou de tension

t : Durée du court-circuit (S)

S : Section (mm²)

Cos phi : Facteur de puissance

R : Résistance (?)

X : Réactance (?)

Z : Impédance (?)

N : nombre d'abonnés

ONAN : oil natural air natural

kVA : kilovolt ampère

SYMBOLES GRAPHIQUES

 

Transformateur avec mise à la terre

 

Fusible de protection

 

Disjoncteur

 

Lampe

 

Prise

 

Centrale

 

Contacteur

 
 

REMERCIEMENTS

Je remercie tout d'abord notre clément Dieu qui m'a donné la puissance pour que je puisse terminer ce travail.

Mes remerciements vont aussi au professeur JEAN PAUL KATOND mon directeur et au chef de travaux EDDY BILITU mon co-directeur, eux qui ont fait preuve de bonté et de disponibilité afin que la rédaction de ce mémoire soit possible.

Mais, j'offred'abord et avant tout ce travail à celui qui sans le savoir ma tantôt servi de source d'inspiration, tantôt de modèle, tantôt de repoussoir il s'agit de mon amie CHRISTIANA MINGESTIA.

Mes remerciements s'adressent également à : Ir IDI SALUMU Michel, Ir LUCIEN KAYOMBO, Ir MBAK YAV DÉLIVRANCE, Ir Tshimali muvuluka Gloire, MUYUMBA KITUNGWA YOUSSOUPH Désiré, BALUKUJUVENAL sans oublier les ingénieures femmes KYASHIWA ANNIE ; SYNTHICHE NTAMBWE Albertine ; KIBAMBO MAKASI Véronique mes collègues qui ont joués tantôt les rôles des conseillers et collaborateurs.

DEDICACE

Que dire àces incontournables sources d'inspiration à qui je dédie ce mémoire :

À mes parents ; mon père OMER MONGA KALENGA, mais aussi, et de plus en plus, ma mère ESPÉRANCE NGOIE MONGA.

À toute la grande famille monga ; Ir KALENGA MONGA Marcus, Ir LUCKAS MONGA, THÉOPHILE KALALA, OLGA MBUYA, ANGE MONGA ainsi qu'à notre cadette de la famille ANNE MARIE UMBA, mon cousin GUELORD NUMBI, mon neveu JÉRÉMIE NUMBI et ma petite nièce VANESSA ILUNGA c'est grâce à leurs soutiens que j'ai forgé mon identité et que je suis devenu qui je suis.

INTRODUCTION GÉNÉRALE

Le rôle de l'énergie électrique dans le développement économique des nations n'est plus à démontrer. Depuis la révolution industrielle de 1780 basée sur l'utilisation de nouvelles sources d'énergie dont l'énergie électrique est considérée comme la deuxième révolution dans le monde après celle de l'agricultureà l'âge de la pierre taillée il est impossible d'imaginer la vie sans énergie électrique, l'énergie électrique est en train de changer toutes les habitudes de l'activité humaine, Elle est devenue indispensable à tout ce qui fait notre vie quotidienne : se nourrir, se chauffer, s'éclairer, se laver, soigner, communiquer, se déplacer, fabriquer...

Cependant cette énergie doit être produite, transportée, distribuée et pour qu'elle soit consommée elle nécessite un outil de transformation, il existe 5 sources d'énergies renouvelables a savoir :

Ø L'énergie hydraulique;

Ø L'énergie éolienne;

Ø L'énergie solaire;

Ø L'énergie biomasse;

Ø L'énergie géothermique.

De ces 5, la source d'énergie hydraulique est la plus exploitée et considérée comme une source fiable d'approvisionnement en électricité en RDC et dans la région de l'Afrique australe.

Malgré cela la ville de Lubumbashien particulier le quartier GOLF ITAMBO 2 connait un besoin croissant en énergieélectrique ceci se manifeste par des chutes de tensions, coupure du courant, des surchargesainsi que le système de délestage par conséquentle client ne paye pas effectivement la quantité d'énergie électrique consommée.

D'où l'intérêt de notre travail est de renforcer la puissance et étendre le réseau de distribution MT/BT par l'implantation d'un nouveau poste de distribution pouvant répondre aux besoins des habitants de ce quartier.

C'est ainsi que notre travail comptera trois chapitresà savoir :

v Le premier chapitre qui sera consacré aux généralités sur les réseaux électriques, où nous allons donner quelques notions de base nécessaire sur le réseau électrique.

v Le deuxième chapitre sera consacré à la présentation de notre du milieu d'étude.

v Et le troisième chapitre parlera des procédures d'amélioration de l'installation.

v Conclusion.

CHAPITRE I: GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES

I.1 INTRODUCTION

Un réseau électrique est l'ensemble des composantes requises pour conduire l'énergie électrique de la source (générateur) à la charge (consommateur). Cet ensemble comprend des transformateurs, des lignes de transmission, des pylônes, des générateurs, des moteurs, des réactances, des condensateurs, des appareils de mesure et de contrôle, des protections contre la foudre et les courts-circuits, etc.

Les réseaux électriques ont pour fonction d'interconnecter les centres de production tels que les centrales hydrauliques, thermiques..., avec les centres de consommation (villes, usines...).

L'énergie électrique est transportée en haute tension, voire très haute tension pour limiter les pertes joules (les pertes étant proportionnelles au carré de l'intensité) et minimisé la chute de tension puis progressivement abaissée au niveau de la tension de l'utilisateur final.

Les systèmes électriques sont des systèmes de livraison d'énergie en temps réel. Temps réel signifie que l'électricité est produite, transportée, et fourni au moment où vous allumez l'interrupteur de lumière. Les systèmes d'alimentation électriques ne sont pas des systèmes de stockage tels que les systèmes d'eau et les systèmes de gaz. Au lieu de cela, les générateurs produisent de l'énergie que la demande l'exige.

Un réseau électrique est un système maillé mettant en oeuvre Des noeuds ou postes) où sont raccordés : les centrales (centre de production), les charges (consommation) et les lignes électrique (élément du réseau).

Ø Des branches (ou lignes électrique) : qui interconnectent les noeuds le maillage du réseau améliore la disponibilité de l'alimentation en énergie aux usagers, la stabilité et la qualité du produit électrique car les deux dépendent de la puissance de court-circuit, laquelle augmente avec le maillage ou plus exactement avec le nombre et la puissance des centres de production installés et raccordés.

Un réseau électrique doit aussi assurer la gestion dynamique de l'ensemble production ; transport consommation, mettant en oeuvre des réglages ayant pour but d'assurer la stabilité de l'ensemble. (www.techn-science.net)

I.2 HISTORIQUE DE RÉSEAU ÉLECTRIQUE

Un réseau électrique étant composé de machines de production et de consommation, ainsi que de structures (lignes, transformateurs) pour les relier, les réseaux électriques ne sont apparus que vers la fin XIX e siècle, lorsque chaque élément avait atteint une maturité technologique suffisante.

I.3 STRUCTURES TOPOLOGIQUES DES RESEAUX ÉLECTRIQUES

La structure topologique d'un réseau électrique est celle qui apparait sur une carte ; elle ne suffit pas pour caractériser le schéma d'exploitation du réseau.

I.3.1 Nécessité de topologies variées

Les réseaux doivent assurer le transit de l'énergie avec le maximum de sécurité malgré les atteintes diverses dont ils peuvent être victimes (foudre, pollution, chocs mécaniques, etc.) et les avaries qui peuvent en résulter.

On peut accroitre la sécurité :

Ø En améliorant la fiabilité du matériel ;

Ø En assurant un entretien préventif adéquat ;

Ø En améliorant les dispositions constructives ;

Ø En augmentant le nombre de circuits, de transformateurs, ..., cela est particulièrement onéreux.

Il est donc important de trouver un compromis entre le coût des investissements supplémentaires et celui de la défaillance éventuelle, que l'on peut tirer par l'énergie risquant de n'être pas distribuée. Ce compromis ne peut être le même suivant les fonctions assurées par les réseaux, leur tension, le type d'usagers raccordés à ceux-ci.

Cela conduit à des différentes topologies de réseaux dont nous pouvons citer les réseaux radiaux, bouclés et ceux maillés.

Chaque branche entre deux noeuds consécutifs i et j sera représentée par son schéma équivalent et il est fréquent dans la pratique de connaître la charge en un noeud i par sa puissance et son facteur de puissance.

I.3.2. Réseaux radiaux

Leur configuration est celle rencontrée dans l'exploitation des réseaux de distribution dont les sources de tension sont constituées d'un ou plusieurs transformateur(s) abaisseur(s).

La tension fournie par chacune de ces sources peut être variable, en suivant les fluctuations du réseau haute tension auquel est branché le transformateur, ou réglable si le rapport de transformation peut être modifié.

La figure I.1 ci-dessous illustre le schéma d'un réseau radial. Le calcul d'un tel réseau est particulièrement aisé.

Fig.1.1 : Illustration d'un réseau radial ou en antenne

I.3.3. Réseaux maillés

Ce sont des réseaux dans lesquels les liaisons forment des boucles dont la majorité a des côtés communs, réalisant ainsi une structure semblable aux mailles d'un filet.

Dans ces réseaux, les transits d'énergie dans les différentes branches peuvent facilement échapper à tout contrôle précis. Cette structure est généralement utilisée pour le transport ; la figure 1.2 ci-dessous donne la structure maillée d'un réseau électrique.

Fig1.2 illustration d'un réseau maillé

I.3.4. Réseaux bouclés

Un réseau bouclé est un réseau maillé simplifié présentant un certain nombre de boucles fermées. Chacune de boucle contient un nombre limité de sources.

Fig.1.3 : Illustration d'un réseau bouclé

Chaque type de structure possède des spécifiés et des modes d'exploitation très différents. Les grands réseaux d'énergie utilisent tous ces types de structure. Dans les niveaux de tension les plus élevés, on utilise la structure maillée : c'est le réseau de transport. Dans les niveaux de tension inférieurs, la structure bouclée est utilisée en parallèle de la structure maillée : c'est le réseau de répartition. Enfin, pour les plus bas niveaux de tension, la structure arborescente est quasiment exclusivement utilisée : c'est le réseau de distribution. (Merlin Gérin; 2015)

I.4. LA CANALISATION ET TRANSPORT DE LIGNE ÉLECTRIQUE

C'est un ensemble d'élément constitue par un ou plusieurs conductrices électriques. Nous distinguons deux types des canalisations des lignes qui sont de ligne aérienne et de ligne souterraine, lorsque on veut transporte l'énergie électrique, il faudrait utilises de conducteurs qui répond à certaines exigences à savoir :

Ø Bonne conductivité électrique

Ø Tension de rupture suffisante

Ø Altération chimique faible

I.4.1 LE CONDUCTEUR ÉLECTRIQUE

Elles sont soumises à la tension électrique, elle nous permet de transporterl'énergie sous l'état électrique vers les appareils générateurs ou transformateur, il existe pratiquement que deux types des conducteurs pour des lignes de distribution ou de transport d'énergie électrique à savoir :

Ø De conducteur en cuivre,

Ø De conducteur en aluminium

I.4.2. TRANSPORT D'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE

Il est destiné à transporter l'énergie électrique au niveau d'une région de production, le transport a haute tension, elle nous permet de transporter l'énergie de grandes centrales de production vers la région de consommation (Jeannot, 1997)

I.5. CLASSIFICATION DE LIGNES ÉLECTRIQUES

Il est d'usage de classer les lignes électriques en fonction de leur tension de fonctionnement (prise entre deux de leurs trois conducteurs) :

I.5.1 Lignes aériennes et câbles souterrains

Depuis 1994 la plupart des compagnies d'électricité ont pris la décision de ne plus établir de nouvelles liaisons aériennes en deçà de 150 kV. À terme donc tout le réseau de distribution et progressivement celui de répartition se fera en câbles souterrains.

L'utilisation de câbles en plus haute tension - même s'il existe quelques cas à 220 kV, 400 kV et 500 kV - est confronté à des problèmes technologiques significatifs (surtout les jonctions) ainsi qu'à un coût très élevé (si le coût en basse tension est similaire, voire inférieur pour une liaison souterraine, il devient jusqu' à environ 20 fois plus élevé à 400 kV par rapport à une liaison aérienne).

I.5.1.1 lignes aériennes

Sont des lignes dont les câble sont placés au-dessus du sol, ils sont fabriqués en alliage de cuivre ou aluminium pour renforcer les propriétés mécaniques, elles sont constituées des isolateurs qui permet d'isolé les conducteurs du support qui sont généralement en bois, en bétons, ou en fers.

I.5.1.1.1 les supports où pylônes

Ils nous aident à soutenir des conducteurs de la ligne au travers des isolateurs et des ferrures

Fig.1.4 montre les types des supports

I.5.1.1.2 avantages des lignes aériennes

Elles sont un peu moins cher que les lignes souterraines du point de vue de frais de réparation et d'installation, elle nous permet de bien faire la surveillance et un repérage facile en cas de défaut ou d'accident, elle peut supporter des intensités du courant important sans beaucoup de risque.

I.5.1.1.3 Inconvénients des lignes aériennes

Elles présentent des risques ou des dangers dans son environnement en cas de rupture d'un conducteur, elle n'est donne pas une bonne apparence lorsqu'elle est place dans la ville.

I.5.1.2 lignes souterraines

Sont des lignes dont les câbles sont placés en dessous du sol, elles sont constituées de l'armé qui peut être isolée en un ou plusieurs fils, il est fabriqué en alliage de cuivre ou en aluminium, il est isolé par de gaine puis du fourreau métallique pour assure la protection du câble contre l'humidité, les gaz ou liquide acides puis son enveloppe extérieure aide a protège le fourreau métallique contre des chocs mécaniques.

Fig.1.5 lignes souterraine

I.5.1.2.1 Les avantages des lignes souterraines

Sont des lignes où qu'iln'y a pas de problème d'interférence avec le circuit de télécommunication, elle ne cause pas de problème de surtension d'origine atmosphérique, elles sont moins encombrantes.

I.5.1.2.2 Les inconvénients des lignes souterraines

Elles posent un problème lorsqu'on veut faire l'entretien, c'est sont des lignes qui sont très chers par rapport à des lignes aériennes, leurs isolements sont susceptibles d'être détériorés par l'élévation de la température des conducteurs en cas de surcharge.

I.6. TYPES DE RÉSEAU ÉLECTRIQUE

D'une manière générale depuis les centres de production jusqu'aux consommateurs, on a :

I.6.1. Les réseaux d'interconnexion

Il est destiné à interconnecté le réseau électrique en assurant la stabilité des réseaux. L'interconnexion se fait à travers les postes qui comportent éventuellement les sorties des centrales de production. La tension triphasée du réseau d'interconnexion est comprise généralement entre 220kV et 880kV, le réseau d'interconnexion est à très haute tension. (Preve et Jeannot, 1997).

I.6.2. Le réseau de transport

Les réseaux de transport sont à très haute tension (de 150 kV à 800 kV) et ont pour but de transporter l'énergie des grands centres de production vers les régions consommatrices d'électricité. Les grandes puissances transitées imposent des lignes électriques de forte capacité de transit, ainsi qu'une structure maillée (ou interconnectée). Les réseaux maillés garantissent une très bonne sécurité d'alimentation, car la perte de n'importe quel élément (ligne électrique, transformateur ou groupe de production) n'entraîne aucune coupure d'électricité si l'exploitant du réseau de transport respecte la règle dite du "N-1" (possibilité de perdre n'importe quel élément du réseau sans conséquences inacceptables pour les consommateurs).

Figure 1.6 schéma du réseau de transport

I.6.3. Le réseau de répartition

Les réseaux de répartition sont à haute tension (de l'ordre de 30 à 150 kV) et ont pour but d'assurer à l'échelle régionale la fourniture d'électricité. L'énergie y est injectée essentiellement par le réseau de transport via des transformateurs, mais également par des centrales électriques de moyennes puissances (inférieures à environ 100 MW). Les réseaux de répartition sont distribués de manière assez homogène sur le territoire d'une région.

Ils ont une structure à la fois maillée et bouclée suivant les régions considérées. Contrairement aux réseaux de transport qui sont toujours bouclés (afin de pouvoir assurer un secours immédiat en N-1), les réseaux de répartition peuvent être exploités bouclés ou débouclés selon les transits sur le réseau (débouclé signifie qu'un disjoncteur est ouvert sur l'artère, limitant ainsi les capacités de secours en N-1). Les problèmes de report de charge se posent également pour le réseau de répartition, sa conduite est donc assurée en coordination avec celle du réseau de transport et nécessite également des moyens de simulation en temps réel.

I.6.4. Le réseau de distribution

Les réseaux de distribution ont pour but d'alimenter l'ensemble des consommateurs. Il existe deux sous niveaux de tension :

Ø Les réseaux à moyenne tension (de 3 à 33 kV) ; sur lesquels sont raccordés les petites industries.

Ø Les réseaux à basse tension (de 110 à 600 V), sur lesquels sont raccordés les utilisateurs domestiques.

Contrairement aux réseaux de transport et répartition, les réseaux de distribution présentent une grande diversité de solutions techniques à la fois selon les pays concernés, ainsi que selon la densité de population.

Les réseaux à moyenne tension (MT) ont de façon très majoritaire une structure arborescente, qui autorise des protections simples et peu coûteuses : à partir d'un poste source (lui-même alimenté par le réseau de répartition), l'électricité parcourt une artère (ou ossature) sur laquelle sont reliées directement des branches de dérivation au bout desquelles se trouvent les postes MT/BT de distribution publique, qui alimentent les réseaux basse tension (BT) sur lesquels sont raccordés les plus petits consommateurs. La structure arborescente de ces réseaux implique qu'un défaut sur une ligne électrique MT entrainera forcément la coupure des clients alimentés par cette ligne, même si des possibilités de secours plus ou moins rapides existent. (Patrick Jacob2010)

I.7. LES DIFFÉRENTS DOMAINES DE TENSION

Les domaines de tension sont définis en fonction du type de courant (alternatif ou continu) et du type de tension (haute et basse).

Actuellement, on distingue quatre domaines de tension différents :

v Très Basse Tension (TBT)

v Basse Tension (BT)

v Moyenne Tension (MT)

v Haute Tension (HT)

I.7.1 La très basse tension (TBT)

La très basse tension est utilisée lorsque les risques sont élevés ; piscines, lampes baladeuses et autres appareils électriques portatifs pour usage extérieur, etc...

C'est un domaine de tensions électriques dont les limites ont été déterminées réglementairement :

En courant alternatif : U = 50 volts

En courant continu : U = 120 volts

I.7.2 La basse tension (BT)

Elle sert à alimenter les ménages, les artisans et les très petites industries en électricité, et représentent plus de la moitié du réseau national.

C'est un domaine de tensions électriques dont les limites ont été déterminées réglementairement :

En courant alternatif : 50 et 1.000 volts

En courant continu : 120 et 1.500 volts

I.7.3 La Moyenne Tension (MT)

La moyenne tension utilisée pour le transport de l'électricité à l'échelle locale vers les petites industries, les PME et les commerces. Elles font également le lien entre les clients et les postes de transformations des compagnies de distribution du courant.

C'est un domaine de tensions électriques dont les limites ont été déterminées réglementairement :

En courant alternatif : 1000 et 50 000 volts

En courant continu : 1500 et 75 000 volts

I.7.4 La Haute Tension

La haute tension permet entre autres le transport et l'alimentation en électricité des industries lourdes et des consommateurs à une échelle régionale ou locale.

C'est un domaine de tensions électriques dont les limites ont été déterminées réglementairement :

En courant alternatif : U > 50 000 volts

En courant continu : U > 75 000 volts

I.8. LE POSTE ÉLECTRIQUE

Un poste (une sous-station) est une installation d'organes de liaison et d'organes de maneouvre où parvient l'énergie des centrales et d'où cette énergie est orientée vers les centres de consommation.

Figure 1 :7 Schéma unifilaire d'un poste à simple jeu de barres

On distingue généralement des sous-stations :

a) directes (ou d'aiguillage) : qui assurent les liaisons entre lignes a même tension (sans transformateur de liaison) ; b) de transformation : qui relient des réseaux à tensions différentes ; c) de conversion : où l'on réalise une modification des caractéristiques de la tension, de la fréquence ; passage de l'alternatif au continu...

1.8.1. Fonction des postes électriques

Le réseau électrique servant à transporter l'énergie. Il est composé de centrales de production, des postes de transformation, d'un poste d'interconnexion et, enfin, de charges commerciales, résidentielles et industrielles.

Dans les réseaux, les postes ont pour fonction en particulier :

Ø D'organiser (configurer) : la topologie des réseaux c'est à dire l'affectation des lignes à telles ou telles barres (bus) et donc ouvrir, fermer les disjoncteurs /sectionneurs.

Ø De surveiller : c'est la fonction qui consiste à mesurer le courant, la tension, les puissances, enregistrer et traiter les alarmes etc.

Ø De protéger : c'est la fonction de protection des ouvrages (lignes, postes) dans les réseaux,

Figure1 :8 décompositions d'un poste de transformation

I.8.2. L'objectif des postes électriquesLes postes électriques ont 3 fonctions principales :

v Le raccordement des plusieurs réseaux d'électricité.

v L'interconnexion entre les différentes lignes électriques.

v La transformation de l'énergie en différents niveaux de tension.

I.8.3. Différents Types de postes électriques

Il existe plusieurs types de postes électriques classé en fonction de leur comptage (BT ou MT) et de leur type d'alimentation (réseau aérien ou câbles).

I.8.3.1. Les Postes de sortie de centrales :

L'objectif de ces postes est de raccorder une centrale de production de l'énergie au réseau ;

Fig. 1.9 poste de sortie de centrale

I.8.3.2. Les Postes d'interconnexion :

Une interconnexion électrique est une structure qui permet à l'énergie de circuler entre les réseaux. Le terme est utilisé plus spécifiquement pour désigner les connexions internationales entre les réseaux d'électricité. Une interconnexion électrique permet l'électricité de circuler entre des interconnexions séparées, ou des réseaux synchrones.

Elles peuvent être constituées de câbles électriques sous-marins, de câbles électriques souterrains ou de lignes électriques aériennes. L'interconnexion la plus longue en 2016 est la liaison sous-marine NorNed entre la Norvège et les Pays-Bas, qui s'étend sur près de 600 km et fournit 700 MW de courant continu à haute tension. (ENERZINE.COM)

Fig1.10- Schéma général de production, transport et distribution de l'énergie électrique

I.8.3.3.les Postes élévateurs :

Ces postes sont destinés aux applications Énergies Renouvelables et stockage d'énergie. Raccordés en antenne, en coupure d'artère ou en fausse-coupure à partir d'un réseau MT privé, ces postes servent à protéger l'exploitation ou le réseau et de monter le niveau de tension, à l'aide d'un transformateur.

Fig1.11- poste de transformation élévateur compact nauvasol

I.8.3.4. Les Postes de distribution :

Les postes de distribution électriques sont les derniers maillons de transformation de l'énergie. Ce sont des transformateurs qui abaissent la haute tension en basse tension. Un poste de distribution, quelle que soit sa forme, se présente en deux catégories : le poste public et le poste privé.

Un poste public abaisse la tension sur un réseau basse tension, et ce réseau basse tension est partagé entre un certain nombre d'abonnés. Un poste privé abaisse la tension et alimente un réseau basse tension qui alimente uniquement un seul abonné, qui est bien souvent une entreprise ou une petite industrie (minoterie, briqueterie, carrière, cimenterie...).

Fig1 :12 poste de distribution en grille de cellule HTA

I.8.3.5. Les postes mixtes

Les postes mixtes, les plus fréquents, qui assurent une fonction dans le réseau d'interconnexion et qui comportent en outre un ou plusieurs étages de transformation.

I.8.3.6 poste où sous-tension ferroviaire

Une sous-station ferroviaire ou de traction est située sur une ligne de chemin de fer électrifiée. Elle permet l'alimentation énergie électrique d'une section de cette ligne. En général une ligne comporte plusieurs sous-stations de traction, ce qui permet la marche des trains qui captent l'énergie électrique entre une ligne de contact et les rails de roulement. Elles sont généralement raccordées à un réseau électrique alternatif à haute tension. Leur fonction est d'abaisser cette tension à une valeur utilisable par les engins moteurs et, dans certains cas, de modifier la fréquence de la tension ou de la convertir en tension continue.

Figure1 :13 tractions électriques ferroviaires

I.8.4. Les différents éléments du poste

Tout d'abord un poste électrique est un élément du réseau électrique servant à la fois à la transmission et à la distribution d'électricité. Il permet d'élever la tension électrique pour sa transmission, puis de la redescendre en vue de sa consommation par les utilisateurs

On peut distinguer quelques éléments d'un poste en "éléments primaires" (les équipements haute tension) et "éléments secondaires" (équipements basse tension)

Fig1.14 éléments d'un poste

Parmi les équipements primaires A, on peut citer :

Transformateur électrique

Ø Autotransformateur électrique

Ø Disjoncteur à haute tension

Ø Sectionneur

Ø Sectionneur de mise à la terre

Ø Parafoudre

Ø Transformateur de courant

Ø Transformateur de tension

Ø Combiné de mesure (courant + tension)

Ø Jeu de barres

Ø Batterie de condensateurs

Parmi les éléments secondaires B on peut citer :

Ø Relais de protection,

Ø Équipements de surveillance,

Ø Équipements de contrôle,

Ø Système de télé conduite

Ø Comptage d'énergie

Ø Alimentations auxiliaires

Ø Équipements de télécommunication

Ø Consignateur d'état

I.8.5. Politique de protection d'un poste de transformation

Le choix concernant la protection des transformateurs de distribution (MT/BT) est relativement complexe car cela nécessite de prendre en compte un grand nombre de paramètres et plusieurs choix techniques peuvent être retenus pour assurer un même type de protection.

Le transformateur est généralement spécifié en premier lieu. Cependant, au-delà des critères liés aux besoins fonctionnels du transformateur tels que la puissance ou les tensions de service, ou liés aux conditions d'installation (présence d'harmoniques, risques de surcharge), l'utilisateur devra définir ses choix en termes de politique d'exploitation et de protection :

Ø Sécurité des personnes et des installations, ou manifestations extérieures en cas de défaut, c continuité de service ou longévité des matériels,

Ø Coût d'investissement face aux probabilités de défaut.

Ø Les protections en aval du transformateur étant directement dépendantes de la nature du réseau BT et du type de charges, elles sont normalement définies avant les protections amont.

Ø La plupart du temps, le poste de transformation est doté d'un équipement de protection comme le disjoncteur, avec lequel il est possible de couper le courant. Cette protection peut être un parafoudre qui protège le poste de transformation d'éventuelles surtensions produites par la foudre. Il existe plusieurs postes de transformation, selon le KVA (kilovoltampère). Les postes de transformation sont l'une des deux grandes catégories de postes.

I.9 conclusion partielle

De manière séquentielle, nous avons donné les notions de base nécessaire sur le réseau électrique, en effet nous sommes partis des généralités sur les réseaux.

Sachant que Les systèmes électriques sont d'énormes ensembles dont le fonctionnement est très complexe, du fait en particulier nous avons présentés la méthode à suivre a bien déterminer la section nominale et le choix des dispositifs de protection des postes électriques ainsi que celle des canalisations.

CHAPITRE II. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

II.1. INTRODUCTION

Dans ce chapitre nous aborderons plusieurs points, nous allons présenter l'état du quartier golf ITAMBO 2, son historique, sa subdivision et ainsi que sa situation géographique qui fera l'objet de notre étude du milieu pour l'actuel travail.

II.2. BRÈVE HISTORIQUE

Autres fois le quartier ITAMBO II été compté comme l'une des cellules du quartier golf itambo I lui aussi été compté au paravent comme l'une des cellules du quartier golf météo, il y a eu création du quartier itambo II c'est après la nouvelle subdivision qui a intervenue d'une manière officielle conformément à la lettre N° K016/CAB/B/CR/66/ 2006.

II.3. ORGANISATION ADMINISTRATIVE

Comme toute entité administrative, le quartier GOLF ITAMBO 2 est organisé de la manière suivante il y a :

Ø un chef de quartier ;

Ø un chef de quartier adjoint ;

Ø un secrétaire,

Ø un secrétaire adjoint ;

Ø un service protocol.

II.4. SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Situé dans la commune de Lubumbashi Itambo II se trouve dans le Sud-ouest de la région Golf dans la ville de Lubumbashi, province du haut katanga en République démocratique du Congo (RDC).

Fig2:1 Localisation Golf itambo (Google maps)

II.5. ZONES VOISINAGES ET SUPERFICIE

Le quartier GOLF ITAMBO II est délimité comme suite :

Ø quartier golf météo I (nord)

Ø quartier Golf itambo I (au nord-est)

Ø quartier Masamba (au sud)

Ø quartier Kabulameshi II (à l'est)

Ø quartier Maisha (nord-ouest)

Ø quartier Plateau II (sud-ouest)

Le quartier golf ITAMBO II a une superficie de 2 km² et renferme dans sa totalité 18 avenues et 20 rues à débaptiser (source : rapport annuel quartier itambo II 2020)

II.6. CLIMAT ET TEMPÉRATURE

Le quartier GOLF ITAMBO 2 fait partir de la ville de Lubumbashi, qui a un climat tropical sec, d'où il y a donc la variation de deux saisons à savoir, la saison sèche et la saison pluvieuse.

La saison sèche compte plusieurs mois par rapport à celle de la saison pluvieuse, elle couvre une période allant fin avril jusqu'au début novembre.

La température moyenne entre les deux saisons varie entre 15 à 27° C (rapport annuel quartier golf 2020)

II.7. POPULATION ET MÉNAGES

En observant de la manière dont le quartier itambo se déployer en long et en large, il a été pour nous difficile à estimer sa population par les statistiques démographiques, nous avons à des valeurs approximative en collaboration avec le bureau du quartier, l'accroissement démographique est évalué selon la variation du nombre d'habitants enregistré dans les années récentes estimer à 1% ; le dernier recensement indique le nombre d'habitants qui est9420 Habitants dont 1103 Hommes ,2739 Femmes, 2058 garçons et 3520 Filles (bureau du quartier 2021).

Le quartier compte 820 ménages au total, seuls 600 ménages sont connectés au réseau électrique.

II.8 RELIEF

Le relief de notre quartier n'est pas accidenté, caractérisé par un sol humide et aussi par une surface plane.

Quant au sous-sol, le quartier GOLF ITAMBO 2 renferme en son sein quelques substances minérales : entre autres le zinc, le cobalt...

II.9 SITUATION ÉNERGÉTIQUE ET INFRASTRUCTURES DU QUARTIER

2.9.1. Desserte en eau potable

La population locale fait recours à l'eau de forage pour la consommation et les activités ménagères puisque la présence des robinets et la fourniture en eau potable par la REGIDESON dans ce contré est rare.

II.9.2. Desserte en électricité

Le quartier contient une installation électrique de la société nationale d'électricité (SNEL). Environ 62% de la population s'approvisionne du courant que délivre la SNEL accompagner des délestages, et d'autres utilisent les panneaux solaires, groupes électrogènes etc...

Puisque tous le quartier ne pas servi par le courant de la SNEL une petite partie de la population reste encore dans le noir (rapport annuel quartier Itambo II 2020)

II.9.3. Infrastructures

Ø Sanitaires : le quartier dispose seulement 2 centres de santé qui sont tenus par les personnels.

Ø Scolaire : vu son expansion, le quartier connait un accroissement rapide en terme du nombre d'écoles, évalué aujourd'hui 4 écoles privées.

Ø Logement : avec le boom démographique, le quartier Itambo II a connu une prolifération des maisons d'habitations estimés à plus ou moins 820 maisons (source : rapport annuel quartier 2020)

II.9.4. Activités économiques

La population locale est dominée par un grand nombre des jeunes gens et la majorité sont dans l'entrepreneuriat pour la survie dont l'exercice du petit commerce (boutiques, alimentations, salon des coiffures, cabines téléphoniques, car wash...) Les activités principales est l'agriculture et l'élevage de petits bétails.

2.10. POSTES DE LIVRAISON

Un poste de livraison à comptage MT est une installation électrique raccordée à un réseau de distribution publique sous une tension nominale de 1 à 35 kV comprenant généralement un seul transformateur MT/BT de puissance supérieure 1250 kVa ou plusieurs transformateurs.

la complexité de l'installation et la répartition des charges, le poste peut comporter un local comprenant le tableau MT de livraison et le(s) panneau(x) de comptage(s), le tableau MT de répartition d'énergie, le(s) transformateur(s) MT / BT, un tableau général BT, en plus d'un local du type précédent, plusieurs autres sous-stations (appelées communément en France postes satellites) alimentées en MT depuis le poste de livraison précédent, et comportant un tableau MT, des comptages et des transformateurs MT / BT. Ces différents postes peuvent être installés, soit à l'intérieurd'un bâtiment Comme c'est le cas de ce poste de livraison itambo, soit à l'extérieur dans des enveloppes préfabriquées.

2.10.1. Description du poste itambo II

Le poste itambo est alimenté par feeder Moyenne Tension de la société nationale d'électricité (SNEL) avec une tension de 15 000 V provenant du poste karavia, ce poste à sept départs, il possède un transformateur MT/BT qui alimente les habitants du dit quartier et une partie d'habitants du quartier météo 2.

Fig2.2 poste de livraison Itambo 2

2.10.2. Caractéristiques du poste itambo II

Cette cabine comprend un transformateur triphasé à faible volume d'huile et à circulation d'air naturel (ONAN), dont l'huile permet l'isolement entre éléments à des potentiels électriques différents. Ce transformateur supporte des tensions supérieures à leur fonctionnement nominal pendant de brèves périodes.

Tableau 2 :1 caractéristiques techniques du transformateur

Type du transformateur

N 630 K

Marque du transformateur

Astor

Année de fabrication du transformateur

1994

Fréquence du transformateur

50 HZ

Couplage et indice horaire du transformateur

En triangle-étoile (Dy11)

Puissance apparente

630 KVA

Courant de protection

43,7 A

Courant nominal

866 A

Nombre des phases

3

Nombre des Departs

7

Tension composée ou de service

400/230 V

Poids de l'emballage

1100 kg

Poids avec l'huile

440 kg

Poids du transformateur

1910 Kg

2.11. PROCÉDURES D'EXPLOITATION

Une bonne installation électrique doit assurer à la fois le confort et la sécurité de ses utilisateurs. Pour cela, il y a quelques règles de base à connaître pour assurer la sécurité électrique et imposer un standard de confort minimum à l'échelle nationale, des normes électriques ont été établies. Ces dernières évoluent régulièrement en fonction des nouvelles technologies développées et doivent donc être suivies de près. En tant que responsable du réseau la SNEL est sensée de faire régulièrement la suivie et l'entretien de ce dernier afin d'assurer :

Ø La continuité de services

Ø La protection des personnes et des biens de l'installation

Ø Et avoir les personnels habilités à effectuer certains manoeuvres surtout en cas d'incident.

2.11.1. Coupure en cas de défaut

La coupure en cas de défaut, est une coupure provoquée par une panne de courant imprévue, cette coupure s'effectue automatiquement au travers le système de protection tél que les fusibles et les disjoncteurs, elle est liée notamment aux mauvaises conditions météorologiques, à la végétation, à l'irrigation, aux accidents de la circulation, au vieillissement des ouvrages.

Puisque le défaut peut être externe au poste de livraison ou de la canalisation, les défauts les plus rencontrés sont :

Ø Court-circuit phase-phase.

Ø Court-circuit phase-terre.

Ø Choc de foudre.

Ø Choc de manoeuvre.

Ø Surtension.

Ø Défaillance d'un disjoncteur.

Ø Défaut à la masse.

Ø Surcharge thermique.

2.11.2. Coupure volontaire

Il s'agit d'une intervention sur l'installation par les agents qualifiés, pour une réparation ou une modification dans ce cas, avant toute manoeuvre on doit :

Ø Couper le courant en aval par le disjoncteur ;

Ø Couper l'arrivée du courant à l'aide de l'appareil de commande situé en amont (sectionneur) ;

Ø Relier le circuit à la terre.

2.11.3 Facteur d'utilisation

C'est un facteur qui tient compte ou qui dépend du temps de fonctionnement d'un équipement branché sur le réseau selon les normes AFNOR, nous avons le tableau ci-dessous pour les facteurs d'utilisation des quelques équipements, ce facteur de charge est souvent calculé sur une ou plusieurs années, mais rien n'empêche de le calculer sur des périodes différentes.

Sachant que les utilisateurs ou consommateurs basse tension sont subdivisés en trois catégories selon la norme NFC14-100 :

Ø Utilisateurs ordinaires ;

Ø Utilisateurs semi- industriels ;

Ø Utilisateurs commercial et force motrice.

Tableau2 :2 nous donne le facteur d'utilisation de certains appareils

Type d'exploitation

Équipements

Facteurs d'utilisation

 
 
 

INDUSTRIELLES

&

SEMI-INDUSTRIELLES

Éclairage

1

Ventilation

1

Conditionnement

1

Fours

1

Machines outils

0,8

Compresseurs

0,8

MÉNAGES

Éclairage

1

Chauffage électrique

1

Conditionnement d'air

1

Chauffe eau

1

Appareils de cuisson

0,7

1 moteur

1

2 moteurs

0,7

Moteurs suivants

0,8

On peut affirmer que les récepteurs ne fonctionnent pas tous ni en même temps ni à pleine charge, mais les facteurs de simultanéité (ks) et d'utilisation (Ku) permettent de calculer la puissance d'utilisation (kVA). La puissance d'utilisation sert à dimensionner l'installation pour la souscription du contrat de fourniture d'énergie électrique et permettent de pondérer la puissance apparente maximale réellement absorbée par chaque récepteur et groupes de récepteurs.

Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour maîtriser la facture d'énergie. Calculer la consommation électrique permet de réaliser des économies en choisissant mieux ses appareils électriques. Pour cela, il est nécessaire de connaître la consommation en kWh des différents appareils branchés au quotidien. Quelques éco-gestes peuvent aussi être adoptés pour réaliser des économies.

3 éléments sont à prendre en considération dans le calcul de la consommation électrique :

Ø La puissance de l'appareil, indiquée en watts sur l'étiquette énergie,

Ø Sa durée d'utilisation quotidienne, en heures.

Ø Sa durée d'utilisation annuelle, en jours.

Pour calculer la consommation, on utilise les kilowattheures (kWh). Il suffit donc de multiplier la puissance par le nombre d'heures d'utilisation, puis par le nombre de jours. Le résultat obtenu étant en Wh, on le divise par 1000 pour obtenir des kWh.

2.11.4 Facteur de simultanéité

C'est un facteur qui détermine le nombre d'abonnés (consommateurs) utilisant l'énergie au même moment, L'augmentation de ce facteur amène des sérieux problèmes sur le réseau et qui conduit au phénomène de délestage du fait qu'avec les consommateurs non connus, le réseau devient saturé.

Le régime de fonctionnement normal d'un récepteur peut être tel que sa puissance utilisée soit inférieure à sa puissance nominale installée, d'où la notion de facteur d'utilisation s'applique individuellement à chaque récepteur.

Ceci se vérifie pour des équipements comportant des moteurs susceptibles de fonctionner en dessous de leur pleine charge.

Dans une installation industrielle, ce facteur peut être estimé en moyenne à 0,75 pour les moteurs. Pour l'éclairage et le chauffage, il sera toujours égal à 1, Pour les prises de courant, tout dépend de leur destination.

Tableau 2:3 facteur de simultanéité selon le nombre des abonnés norme NFC14 -100

Nombre d'abonnés

Facteur de simultanéité (ks)

2 à 4

1

5 à 9

0,78

10 à 14

0,63

15 à 19

0,53

20 à 24

0,49

25 à 29

0,46

30 à 34

0,44

35 à 39

0,42

40 à 49

0,41

50 et au dessus

0,38

II.12 DEFAUTS SUR LE RESEAU ELECTRIQUE

Tout d'abord on appelle un défaut, toute perturbation qui engendre une modification de la valeur de courant (sur une ligne) ou de la tension (entre les jeux de barres et le neutre) par rapport à une valeur nominale (dépassement de seuil).

Dans certains cas, un défaut peut conduire à l'effondrement électrique de réseau et la mise en danger de son environnement.

II.12.1 Lescauses des défauts

D'une manière générale il existe de nombreux incidents qui peuvent affecter le fonctionnement d'un réseau électrique que nous pouvons repartir ici en 3 catégorisés :

1. Par leur origine :

Ø Mécanique (rupture de conducteurs, liaison électrique établie entre deux conducteurs par un mauvais câblage, un outil oublié, une branche ou par un animal).

Ø Surtension électrique d'origine interne (surtension de manoeuvre) ou atmosphérique (foudre).

Ø Dégradation de l'isolement consécutive à la chaleur, à l'humidité, au vieillissement ou à une atmosphère corrosive.

2. Par leur localisation :

Ø Interne ou externe à une machine, sur une ligne aérienne ou souterraine.

3. Par la nature de la connexion :

Ø Court-circuit franc lorsque deux points mis en court-circuit se touchent directement.

Ø Court-circuit impédant lorsque les deux points mis en court-circuit sont reliés par un milieu impédant (un arbre par exemple ; dans ce cas il faut assainir le milieu).

II.12.2 Nature des défauts

Il y a deux natures des défauts qui sont :

a) Défaut permanent :Permanent, si le défaut provoque un déclenchement définitif et nécessite l'intervention du personnel pour la reprise du service, c'est le cas de la rupture d'un support, d'un conducteur ou d'un isolateur sur une ligne aérienne ou bien la détérioration d'un câble souterrain.

b) Défaut momentané :

Ø Défaut auto-extincteur : si le défaut disparaît de lui-même en un temps très court, sans provoquer de déclenchement des organes de protection (fusible ou disjoncteur) ;

Ø Défaut fugitif : si le défaut disparaît après une ou plusieurs coupures brèves du réseau d'alimentation sans nécessité d'intervention.

Ø Défaut semi-permanent : si le défaut disparaît après une ou plusieurs coupures longues du réseau d'alimentation (quelques dizaines de secondes) sans nécessité d'intervention.

II.12.3 Type des défauts :

Sur un réseau triphasé, les courts-circuits peuvent être de plusieurs types :

Ø Défaut triphasé : les trois phases sont réunies ensemble (5% des cas).

Ø Défaut biphasé : deux phases sont raccordées ensemble (15% des cas). On distingue entre défaut biphasé-terre et biphasé isolé. Les défauts biphasés isolés sont fréquemment causés par un vent violent qui fait se toucher les conducteurs de 2 phases sur une ligne à haute tension.

Ø Défaut monophasé : une phase est reliée au neutre ou à la terre (80% des cas). Sur une ligne à haute tension, ce type de défaut est fréquemment causé par la foudre qui initie un court-circuit entre une phase et la terre.

II.12.4 Différentes perturbations touchant les réseaux électriques

Elles se résument en trois catégories principales:

Le déséquilibre, les surtensions et les courts-circuits qui sont l'objet de ce travail.

II.12.4.1 Le déséquilibre

On parle de déséquilibre dans un système triphasé lorsque les trois tensions de ce dernier ne sont pas égales en amplitudes ou ne sont pas déphasées les unes par rapport aux autres de 120°.

Ø Les causes des déséquilibres

Le déséquilibre est causé par :

· Le courant de court-circuit.

· La rupture de phase.

· Le mauvais fonctionnement de disjoncteur.

Ø ConséquencesLes conséquences de déséquilibre sont :

ï Échauffement des conducteurs.

ï Vibration des moteurs (dans l'industrie).

II.12.4.2 Les surtensions :

Une surtension est la tension entre un conducteur de phase et la terre, ou entre conducteurs de phase, dont la valeur de crête dépasse la valeur de crête correspondant à la tension la plus élevée pour le matériel. Une surtension est dite de mode différentiel si elle apparaît entre conducteurs de phase ou entre circuits différents. Elle est dite de mode commun si elle apparaît entre un conducteur de phase et la masse ou la terre.

II.12.4.2.1Origine des surtensions

Les surtensions peuvent être d'origine interne ou externe :

Ø Origine interne

Ces surtensions sont causées par un élément du réseau considéré et ne dépendent que des caractéristiques et de l'architecture du réseau lui-même.À titre d'exemple, la surtension qui apparaît à la coupure du courant magnétisant d'un transformateur.

Ø Origine externe

Ces surtensions sont provoquées ou transmises par des éléments externes au réseau,

Dont on peut citer à titre d'exemple :

ï surtension provoquée par la foudre.

ï propagation d'une surtension HT à travers un transformateur vers un réseau interne d'usine.

II.12.4.2.2 Classification des surtensions Les surtensions peuvent être classées selon leur durée :

Ø Surtension temporaire : surtension à fréquence industrielle de durée relativement longue (de quelques périodes à quelques secondes).

Ø Surtension transitoire : surtension de courte durée ne dépassant pas quelques millisecondes, oscillatoire ou non, généralement fortement amortie.

Les surtensions transitoires sont divisées en :

ï Surtension à front lent.

ï Surtension à front rapide.

ï Surtension à front très rapide.

II.12.5 Conséquences des défauts

Les courts-circuits ont des conséquences néfastes sur :

II.12.5.1 Le fonctionnement des réseaux

Les défauts sur les réseaux provoquent des perturbations affectant leur fonctionnement, c'est à dire la présence des défauts sur les réseaux entraîne des creux de tension ou des coupures brèves, le nombre de défauts dépend des caractéristiques des ouvrages, notamment de leur niveau d'isolement et de leur environnement, en particulier de leur exposition aux perturbations atmosphériques. La qualité de leur élimination est directement fonction des performances des systèmes et des équipements de protection.

II.12.5.2 La tenue de matériel :

Les échauffements et efforts électrodynamiques affectent plus la durée de vie du matériel lorsqu'ils sont importants et maintenus. Les interrompre rapidement évite un vieillissement rapide (fatigue) du matériel.

II.12.5.3 Les chutes de tension :

Souvent dues à un court-circuit. Elles sont plus importantes lorsqu'elles sont proches du point de défaut, elles peuvent être source de graves désordres, même sur les parties saines du réseau. Limiter la durée de tous ces défauts de tension contribue à réduire leurs incidences sur les utilisations.

II.13. CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre nous avons présenté notre milieu d'étude le quartier golf itambo 2 et son réseau de distribution basse tension tout en faisant l'identification des causes ; la nature et le type des défauts qui affectent ce réseau de distribution.

Ainsi nous avons étudiés sa situation démographique, situation géographique est les activités socio-économiques du quartier ou nous avons fait l'évaluation de puissance des activités socio-économiques. Les résultats de notre étude seront donnés dans le chapitre qui suit.

CHAPITRE III : AMÉLIORATION DE L'INSTALLATION ÉLECTRIQUE

III.0. INTRODUCTION

Ce chapitre constitue pour nous l'une des parties essentielles de notre étude, elle se basera sur les propositions qui nous permettrons d'améliorer et éradiquer les défauts rencontrer sur l'énergie électrique basse tension dans le quartier itambo 2.

L'amélioration est l'action de prendre quelque chose pour le transformer en le rendant meilleur, le changer en mieux ; fait de devenir meilleur, plus satisfaisant.

C'est pourquoi dans ce chapitre, il sera question de faire un diagnostic afin d'améliorer la fiabilité et la disponibilité de l'approvisionnement électrique existant et de faciliter le raccordement de nouveaux clients puisque ITAMBO II est un quartier recueillant. Cela se fera principalement en remplaçant quelques matériels et en revoyant les lignes de distribution dans ce quartier qualifie un usage qui a été abandonné qui causent de fréquentes chutes des tensions et coupures de courant.

III.1. VERIFICATION D'UNE CHUTE DE TENSION MAXIMALE

La chute de tension d'une liaison est la différence entre les tensions à ses extrémités. Pour veiller à la bonne marche des appareils électriques, il faut que la chute de tension ne dépasse pas des limites préalablement fixées par la norme NFC 15-100, On se propose d'abord de fixer les valeurs de chute de tension maximale par rapport à la tension nominale (230-400 V) du réseau, ensuite on se présente la méthodologie de calcul de la chute de tension et enfin on donne les caractéristiques des câbles BT utilisées par la SNEL.

III.1.2 Seuils des chutes de tension :

Pour le réseau à construire, les valeurs des chutes de tensions maximales par rapport à la tension nominale du réseau sont fixées lors de l'étude comme indiqué selon le tableau suivant selon la norme N15-100 :

Tableau3 :1 valeur en % de la chute de tension à ne pas dépasser

Type d'alimentation

Éclairage

Autres usages (force motrice)

Alimentation par le réseau BT de distribution publique

3%

5%

Alimentation par poste privé HT/BT

6%

8%

Elles correspondent à un service normal, en dehors des appels de courant au démarrage des moteurs et lorsque tous les appareils susceptibles de fonctionner simultanément sont alimentés.

Donc pour le poste publique on fera :

> 3% x 230v/100 = (6,9 V) pour l'éclairage

> 5% x230v/100 = (11,5 V) pour d'autres usages

Schéma 3: 1 illustration chute de tension admissible

Ainsi donc si la mesure de la tension au niveau du disjoncteur de branchement en monophasé est de 230V, la tension limite acceptée au niveau des circuits terminaux pour l'éclairage sera donc de 223V et 219V pour les autres usages.

III.1.3. Méthodologie de calcul de la chute de tension

Soit une ligne électrique de résistance R, de réactance X=LW qui alimente une charge de puissance P et de facteur de puissance cosö, on se propose de déterminer la différence entre la tension d'origine (ou tension source) et la tension au niveau de la charge.

Par ailleurs, il est à préciser que la charge P peut éventuellement être un ensemble de charges unitaires Pi. Dans le cas d'abonnés résidentiels :

P=N.Pi.ks

III.1

N : nombre d'abonnés

Pi : sera égale à une charge standard (voir tableau)

Ks : coefficient de simultanéité qui dépend du nbre d'abonnés (voir tableau) prendre Cs =1 pour les autres cas (éclairage public).

III.1.4 Tensions mesurés aux jeux de barre BT

Les valeurs ci-dessous ont été prélevées à l'aide d'un appareil de mesure multimètre en bleu la tension composée et en mauve la tension simple  (le 05 décembre 2021)

Tableau 3:2 tension prélevée aux jeux de barres

Cabine

Urouge+jaune

Ujaune+bleu

Ubleu+rouge

Vrouge+N

Vjaune+N

Vbleu+N

ITAMBO

370

383

377

226

219

214

III.1.5. Tensions chez les abonnés éloignés du poste

Nous savons qu'il existe un très grand nombre d'appareils de mesure électrique, dans notre cas nous sommes servi d'un multimètre, pour parvenir à ressortir les tensions mesurés sur différents départs de notre poste, En rappelant que ce poste a 7 départs ; en bleu la tension composée et en mauve la tension simple (05 décembre 2021).

Tableau 3: 3 tension chez les abonnés

Départs

U12

U23

U31

V1+N

V2+N

V3+ N

Départ 1

308

210

197

154

206

100

Départ 2

240

297

130

119

140

40

Départ 3

200

300

230

110

170

140

Départ 4

299

212

196

159

106

76

Départ 5

-

309

-

105

130

-

Départ 6

178

203

130

140

100

60

Départ 7

297

211

148

90

48

90

Calcul des tensions relatives en utilisant la formule suivante : ?V = ?U = (tension prélevé aux jeux de barre - tension prélevé aux abonnes) divisée par la tension prélevé aux jeux de barre x 100.

Tableau3 :4 résultats des tensions relatives en pourcentage

Départs

Chute de tension composée en (%)

chute de tensionsimple en (%)

Départ 1

36,7 %

30 %

Départ 2

40,9 %

54 %

Départ 3

35 %

36 %

Départ 4

37,5 %

48 %

Départ 5

17,8 %

46 %

Départ 6

54,7 %

54 %

Départ 7

41,8 %

65 %

Sur base de ces données nous remarquons que le réseau de distribution itambo subit une chute de tension au-delà de la norme.

Pour la tension simple on a : 47,5 %

Pour la tension composée on a : 37,7 %.

III.2 Dimensionnement des câbles

Sans ignorer que les conducteurs électriques permettent de transporter l'électricité d'un émetteur vers un récepteur, alors ceux-ci doivent être les moins résistant possible au passage du courant Afin d'éviter une perte de tension préjudiciable au bon fonctionnement des récepteurs surtout si ce sont des moteurs et Afin de limiter aussi l'échauffement des câbles par effet joule qui peut occasionner des ruptures sur les conducteurs.

Pour éviter ce genre des problèmes les câbles d'une installation doivent être correctement dimensionnés en fonction de ces 3 périmètres qui influencent le dimensionnement des câbles :

1) la nature du conducteur, meilleur est sa conductivité moins sa résistance est importante,

2) la longueur, plus un conducteur est long sa résistance est grande,

3) le diamètre, la résistance d'un conducteur est inversement proportionnel au carré de son diamètre.

Il faut noter que les meilleurs conducteurs électriques sont : l'argent, le cuivre, l'or et le cuivre.

Pour le réseau de distribution BT dans notre quartier d'étude et dans plusieurs autres quartiers de la ville de Lubumbashi l'aluminium devient de plus en plus utiliser par rapport au cuivre pour des raisons économiques sur le plan financier et la réduction du vol des câbles,

Comme le raccordement nécessite une création d'un nouveau réseau pour renforcer l'existant la norme NC13-200 exige l'intervalle :

D'utiliser en aérien, 70 et 150 mm² Aluminium,

Et en souterrain, 95 et 240 mm² Aluminium si la puissance de raccordement est inferieur 120 kVA.

Tableau3:5 Caractéristiques techniques des conducteurs suivant la norme NFC33-209

III.3 CALCUL DE LA SECTION DES CONDUCTEURS

Le dimensionnement économique consiste à augmenter volontairement la section d'une ligne d'alimentation afin de diminuer le coût des pertes, si on veut faire des calculs très précis, on peut intégrer la variation de tension aux bornes des appareils qui va faire augmenter ou diminuer (production de chaleur) le courant dans la ligne et la durée d'utilisation, tenir compte de la variation de la résistance des fils en fonction de la variation de la température et de l'apport thermique. (http://www.electromagazine.ch/fr/dimensionnement-des-cables/)

Sa formule :

Iz = Ib/k' III.2

Ø Iz : est l'intensité admissible

Ø K : constante dépendante des facteurs (F1, facteur de correction de la température, F2 et F3 facteurs pour le groupement des conducteurs)

Alors le courant d'emploi Ib s'obtient par la formule :

Ib = p/Un x cos ? × v3 III.3

Ø P : puissance active à l'entrée de la ligne en considérant le cos ?de 0, 9 recommandé par la Snel,

Ø Un : la tension entre phase du réseau

III.4. LA CONTRAINTE DES PUISSANCES SUR LE TRANSFORMATEURMT/BT

Pour choisir la puissance nominale d'un transformateur lors d'une mise en service ou après mutation, le domaine d'utilisation du tableau suivant est retenu. Ce dimensionnement optimise les pertes Fer et Joule et intègre une évolution des charges sur plusieurs années pour éviter l'installationd'un transformateur sous-dimensionné à la construction.( https://www.strasbourg-electricite-reseaux.fr/file/5761).

Tableau3:6 nous donne les contraintes des puissances des transformateurs MT/BT

Pn transformateur en KVA

50

100

160

250

400

630

1000

Pmax transité par transformateur en KW

30

75

122

191

306

482

765

III.5. BILAN DES PUISSANCES

Les réseaux électriques existants sont parfois amenés à subir des modifications:restructuration de l'installation; modification de matériel; modification de la charge. Il est nécessaire de vérifier si les flux de puissance circulant dans les différentes branches du réseauet si les niveaux de tension sur les différents noeuds gardent des valeurs acceptables ; ce qui doit permettre de dimensionner les équipements de distribution ( câbles ; transformateur ;...).

III.5.1 Puissance d'utilisation globale

La puissance d'utilisation Pu (kVA) est la somme arithmétique de ces puissances apparentes pondérées, cette puissance est la donnée significative pour la souscription d'un contrat de fourniture en énergie électrique à partir d'un réseau publique BT ou MT (et dans ce cas, pour dimensionner le transformateur MT/BT).Il est nécessaire de définir pour chaque point de livraison une puissance maximale qui permet au gestionnaire du réseau et au fournisseur d'énergie de dimensionner l'approvisionnement.

III.5.2Détermination de la puissance installée

La puissance installée (kW) est la Somme des puissances nominales de tous les récepteurs de l'installation, L'indication de la puissance nominale (Pn) est marquée sur la plupart des appareils et équipements électriques.

Grâce à des méthodes simples, nous avons réussi a déterminé la puissance installée pour chaque logement selon le mode de vie des habitants du quartier golf itambo ,nous avons ciblés quelques maisons prises comme échantillons, c'est ainsi que nous avons recouru à la vérification des étiquette-énergies et notices des quelques équipements où appareils électroménagers pour parvenir à l'estimation d'une puissance moyenne pour chaque appareil électrique destiné à couvrir un besoin domestique le plus fréquent voir dans le tableau ci-dessous,

L'ensemble de consommateurs au quartier golf Itambo est reparti en 5 catégories suivantes selon la puissance consommée :

Ø Les ménages

Ø Les petites industries

Ø Les écoles

Ø Les églises

Ø Les hôpitaux

III.5.2.1 Lesménages

La puissance maximale d'un ménage (voir le tableau ci-dessous) déterminée par :

Les équipements ci-après sont ceux que nous avons retrouvés dans plusieurs maisons de notre milieu d'étude.

Tableau3:7 puissance moyenne souscrite pour ménage

Type d'appareil

Puissance en (w)

Nombre des récepteurs

PR x NR (w)

Facteur d'utilisation Ku

Facteur de simultaneité Ks

Puissance corrigée (w)

TV plasma 32"

76

1

76

1

0,6

45,6

Fer à repasser

1200

1

1200

1

0,6

720

Congélateur

300

1

300

0,75

0,6

135

Lampe aincandescence

100

10

1000

1

0,6

600

Radio

80

1

80

1

0,6

48

Chauffe eau

1000

1

1000

1

0,6

600

Ventilateur

100

1

100

0,75

0,6

45

Cuisinière

1800

1

1800

1

0,6

1080

Total

4656

 
 
 
 

3273,6

Où :

PR: puissance des récepteurs, NR: Nombre des récepteurs, Ku: facteur d'utilisation, Ks: facteur de simultanéité.

La puissance moyenne souscrite d'un ménage en fonction des facteurs d'utilisation et de simultanéité est donc égale à (3273,6 w) où (3,2kW) comme puissance demandée par chaque logement, multiplier par 600 ménages pour avoir la moyenne des abonnés.

600 ménages x 3273,6 = 1964160 w

III.5.2.2 Les petites industries

Comme Petites industries dans notre milieu d'étude nous considérons deux des ateliers desoudure qui ont été répertoriés qui comportent les éléments suivants :

Ø Un poste à souder de 3,6 kW

Ø Une disqueuse de 2 kW

Ø Foreuse de 2,5 kW

Ø Visseuse de 1 kW

Ø Deux lampes à incandescence de 100 w

Tableau 3:8 puissance moyenne souscrite pour les petites industries

Type d'appareil

PR NR (w)

Facteur d'utilisation Ku

Facteur de simultaneité Ks

Puissance souscrite W

Poste à souder

3600

1

0,6

2160

Disqueuse

950

1

0,6

570

Foreuse

1400

1

0,6

840

Lampes à incandescence

200

1

0,6

120

Visseuse

280

1

0,6

168

Total

6430

 

3850

La puissance maximale demandée par les deux ateliers de soudure est :(3850x 2) W= 7700 W

III.5.2.3. Les écoles

Au quartier golf itambo nous avons 4 écoles, chaque école à au moins 14 classes dont 2 maternelle 2 classes, primaire 6 classe, secondaire 6 classes,donc au total aura 56 classes.

L'éclairage d'une salle de classe exige un fort flux lumineux, On utilise ici les lampes incandescences Pour un éclairage central, soit 100 W ou 10 000 lumens par salle, la lumière est suffisante comme les salles des écoles d'ici sont de 10 m², ce qui fera 100 W multiplier par nombre des classes.

100 W, pour une salle

100x56 = 5600 W pour 56 Salles

III.5.2.4. Les églises

Au quartier itambo il y a 5 églises qui peuvent avoir en moyenne des récepteurs Suivants :

ï 1 amplificateur de 120 W

120 Wx5 églises = 600 W pour 5 églises

ï 2 synthétiseurs de 200 W

2x 200 = 400 W pour une église

400 W x 5 églises = 2000 W pour 5 églises

ï 5baffles de 150 W

5x150 = 750 W par église

750x5 églises = 3750 w pour 5 églises

ï 15 Lampes de 100 W

15 x 100 = 1500 W pour l'éclairage d'une église

1500 W x 5 églises = 7500 W pour 5 églises

En faisant la somme des puissances partielles ci-après permettent à déterminer la puissance demandée pour toutes les églises de ce quartier qui est : 13 850 W

III.5.2.5. Les hôpitaux

Ici à itambo nous avons répertoriés deux hôpitaux de type moyen, dont la consommation des équipements répertoriés la somme totale équivaut 6000 W

Après notre éventaire nous disons donc, la puissance active ou la puissance totale demandée au quartier golf itambo 2 est égale à l'addition de toutes les sommes partielles évaluées ci-haut nous avons ainsi : 1 997 910 w

1997,91kW

III.4

Pour trouver la puissance d'utilisation en considérant le facteur de pondération en fonction du nombre d'abonnés on applique cette formule :

Pu = Ps x Ks III.5

Ks : coefficient de pondération, dans notre cas sera égal 0,38 car l'installation regroupe plus de 50 utilisateurs

Ps : puissance souscrite par les ménages kW

Pu = (1997,91 x 0,38) = 759,2058 kW

Pour trouver la puissance d'utilisation moyenne qui va nous permettre de dimensionner le transformateur on fera :

Pmu = puissance utilisation / par les nombres de ménages connectés

Dans notre cas on aura :

759,2058/600 = 1,265343 kW par ménage.

Comme  évalué précédemment, on constate que le réseau de distribution du quartier s'étend sur un poste dont la puissance totale apparente est de 630 kVA et transite une puissance de 482 kW

À partir d'ici on constate un déficit très considérable, dont la nécessité oblige l'implantation urgente d'un nouveau transformateur pour renforcer l'ancien transformateur ,en tenant compte du taux d'accroissement d'habitants estimer à 1% par an.

Nous allons à présent déterminée la puissance moyenne pondérée au cas où tous les ménages du quartier seront connectés au réseau :

Pu = (nombre de ménage x Pmu)

Pu = (220 x 1,265343) kW = 278,37546kW

Alors la puissance d'utilisation totale pour tous les ménages du quartier en associant même ceux qui ne sont connectés sera :

Put = (759,2058 + 278,37546) kW = 1037,58126kW

III.6 CREATION D'UN NOUVEAU POSTE MT/BT

Après avoir fait la comparaison entre la puissance installée et la puissance demandée par la population nous avons remarqué avec le transformateur en place présente un grand déficit et incapable des satisfaire les abonnés actuels et ceux du futur,Nous proposons la création d'un nouveau poste de transformation d'une puissance supérieure que le transformateur existant afin d'avoir une garantie de fournir l'énergie électrique en permanence aux abonnés actuels et ceux du futur.

Tableau 3:9 Caractéristiques des transformateurs

Puisque le poste existant

En se référant sur le tableau ci-haut qui montre la contrainte des puissances sur les transformateurs MT/BT pour ces deux transformateurs on aura :

St = 630 kVA+ 1000kVA = 1630 kVA.

Et la puissance maximale transitée par ces deux transformateurs sera :

482 kW + 765 kW = 1247 kW

Figure 3:2 schéma du réseau de distribution avec les deux postes

III.6.1 Choix de l'emplacement des transformateurs

Selon les normes en distribution basse tension le rayon de distribution basse tension d'un transformateur ne doit pas dépasser 400 m pour éviter une grande chute de tension en vue de respecter cette norme nous avons décidé de placer les transformateurs comme illustrer sur cette image ci-dessous ; les transformateurs ne seront pas mis en parallèle chaque transformateur aura son rayon de distribution. Sur cette figure3 : 3 en rouge nous trouvons le transformateur existant, en bleu le nouveau transformateur.

Figure 3:3 Emplacement du nouveau transformateur

On peut affirmer que grâce à la création d'un nouveau poste le quartier golf itambo sera desservit en toute sécurité par son réseau de distribution une fois le nouveau transformateur de 1000 kVA implanté.

III.7 CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre nous avons d'abord établi les seuils à ne pas dépasser pour une chute de tension admissible,

En se référant au tableau3:6 de contraintes de puissance de transformateurs nous avons choisi un transformateur 1000 kVa qui doit être ajouté pour renforcer le poste existant, tout en montrant comment les deux seront placés.

CONCLUSION GÉNÉRALE

L'objectif de notre travail a été celui de faire une étude dans le réseau de distribution basse tensiondu quartier Golf Itambo 2 situé dans la commune de Lubumbashi pour dénicher les causes qui sont à la base des certaines perturbations et pertes techniques d'énergie électrique en se référant aux normes afin de rendre meilleur la qualité d'énergie électrique basse tension dudit quartier.

Pour parvenir à cet objectif, plusieurs études ont été faites sur le réseau de distribution basse tension du quartier golf Itambo 2 et ces études nous ont démontré d'une manière incontestable la presence de certaines irrégularités dans le fonctionnement du système électrique et des pertes non admissibles par la norme.

Le poste de distribution Itambo 2ayant un transformateur de 630 kVA fonctionne en surcharge et ce surcharge s'explique par la puissance demandée qui est trop élevée par rapport a la puissance installée, pour décharger et renforcer le transformateur existant dans ce quartier il a été de grande importance de crée un nouveau poste de distribution ayant un transformateur d'une puissance supérieure soit 1000 kVA et la section des câbles 150 mm² pour éviter les contraintes d'intensité ( échauffement des câbles) et de tension ( chute de tension en bout de ligne), pour réduire les pertes dans les lignes de transport les deux postes seront écarter d'un intervalle de 400 m pour que chaque poste alimente les abonnés les plus proche.

La société nationale d'électricité au Congo (SNEL) étant responsable et gérant de cette énergie sur l'étendue nationale doit veiller à ce que les normes internationales et standard soit respectés: (les dimensionnements de ce deux transformateurs, les dimensionnements de câbles ainsi que le rayon d'action) afin de n'est pas revenir dans le même déficit après quelques années.

Nous ne pouvons nullement prétendre avoir fait un travail complet et parfait ; notre souhait est de voir les différents lecteurs l'envahir pour la promotion de la science technique.

BIBLIOGRAPHIE

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Christophe et Jeannot, R., 1997- Guide de conception des réseaux électriques industriels, 88427/A p23-64

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Rapport annuel quartier KIMBEMBE 2016

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Sidonie, B., 2013- Les réseaux de transport et distribution d'électricité, p9-31

NORMES

NFC52-112 : transformateurs triphasé immergés dans diélectrique liquide, valeurs calculées pour une tension à vide de 420v

NFC 33-209 : caractéristiques techniques des conducteurs aluminium torsadés

NF C 14-100 : conception et réalisation des installations de branchement à basse tension

NF C 15-100 : installations électriques à basse tension

Les normes AFNOR : constituent des standards parfois légalement obligatoires pour les entreprises

Lors de la défense

Après

la défense






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote