Développement d’un système intégré de gestion d’inscription et de paiement des frais académiques au sein de l’uacpar Nephthali INIPAIVUDU Université de l'Assomption au Congo - Licence 2018 |
CONCLUSIONCe premier chapitre est à sa fin ; il nous a permis de faire la planification de notre projet, planification au cours de laquelle nous avons identifié les différentes tâches de notre projet, la construction du réseau PERT, le calcul des différentes dates au plus tôt pour avoir une idée d'ensemble sur l'amorçage ou la fin au plus tôt du projet et la date au plus tard pour le commencement ou la fin au plus tard du projet. Nous avons calculé également les différentes marges (totales et libres) afin de déterminer le chemin critique de notre réseau PERT, et la méthode COCOMO nous a facilité le calcul des coûts de notre projet. Pour le chapitre suivant, il est question de définir certains concepts clés en rapport avec notre sujet de recherche. DEUXIEME CHAPITRE : CONSIDERATIONS THEORIQUESII.0. INTRODUCTIONL'objectif d'un travail scientifique n'est pas celui de renvoyer à chaque étape les lecteurs dans le dictionnaire, l'encyclopédie ou encore dans un jargon spécifique au domaine de recherche, mais plutôt celui de lui rendre la compréhension facile. C'est pour cette raison que dans ce chapitre, nous définissons les différents concepts à rapport avec notre recherche, afin d'enlever toutes sortes d'ambigüité chez les lecteurs de ce présent travail. II.1. GENERALITE SUR LA GESTIONII.1.1. ComptabilitéLa comptabilité est un ensemble de techniques servant à déterminer et à contrôler les résultats d'un agent (entreprise, ménage, administration) ainsi qu'à influencer son environnement de façon à faciliter la réalisation de ses objectifs économiques et sociaux. Elle est utilisé principalement les techniques dites de la comptabilité en partie double tenant compte des dettes et des créances (outre les flux monétaire), plus adaptées aux objectifs de la gestion moderne. On peut distinguer quatre types principaux de comptabilité en partie double : « de gestion », « juridique », « fiscale », et « actuarielle »20(*). La comptabilité « de gestion », souvent appelée aussi « analytique », a pour objet la mesure de la performance d'un agent et plus particulièrement de sa rentabilité périodique ; elle remplit cette fonction en comparant les investissements évalués à leur coût (achat ou de production) au résultat réalisé de la période, obtenu en déduisant les charges effectives (coûts périodiques) des produits effectifs (ventes). Cette comptabilité sert particulièrement aux managers et accessoirement aux actionnaires car elle permet, grâce à la répartition des coûts investis sur plusieurs périodes, un lissage des résultats et une distribution de dividendes réguliers21(*). En outre, la comptabilité « juridique », souvent appelée « patrimoniale », a pour objet la mesure de la valeur de revente sur le marché des biens détenus par l'agent, de façon à vérifier la capacité de cet agent à rembourser ses dettes ou son capital ; ce type de comptabilité utilise souvent le principe de « prudence » qui consiste à mesurer le résultat en tenant compte de toutes les pertes potentielles tout en excluant les profits potentiels. Cette comptabilité « prudence » sert avant tout les intérêts des créanciers (prêteurs)22(*). La comptabilité « fiscale », quant à elle, a pour objet la détermination du résultat imposable et donc du calcul de l'impôt. Elle utilise des règles d'évaluation spécifiques émanant de l'administration fiscale qui peuvent être très différentes de celles des autres comptabilités ; au fil de l'histoire ces règles ont permis aux entreprises de décaler le moment du paiement de leurs impôts notamment par la pratique d'amortissement accélérés23(*). Enfin, la comptabilité « actuarielle » a pour objet la détermination de la valeur « actualisée » d'une entreprise, c'est-à-dire de sa valeur boursière théorique : c'est un type de comptabilité qui n'hésite pas à tenir compte des profits potentiels et qui répond tout particulièrement aux intérêts des investisseurs en Bourse24(*). Actuellement, tous ces types de comptabilités prennent très peu en compte le « capital » naturel et humain et se concentrent essentiellement sur la conservation du capital financier. Mais l'inquiétude grandissante à l'égard de la dégradation de l'état écologique et social de la planète suscite des réflexions sur la mise en place de types de comptabilités spécifiques qui prennent notamment en compte les « externalités », c'est-à-dire les atteintes non payées des agents économiques au capital naturel et humain. Ce panorama des comptabilités montre qu'il peut y avoir des comptabilités procédant de philosophies extrêmement différentes dans l'intérêt de parties prenantes diverses et débouchant sur des résultats très différents. La comptabilité n'est donc pas une technique neutre indépendante des conflits économiques et sociaux : elle est immergée dans la politique25(*). * 20 Pierre BEZBAKH et Sophie GHERARDI, Dictionnaire de l'économie, S.E,Paris, 2008, pp. 186-187 * 21 Cf.Ibidem, p.187. * 22 Cf. Pierre BEZBAKH et Sophie GHERARDI, Op.cit, p.187. * 23Cf. Idem. * 24 Cf. Idem. * 25 Cf. Ibidem, p.188. |
|