V.4.4. La faible vulgarisation de l'arrêté
ministériel interdisant la production, l'importation, la
commercialisation et l'utilisation des sacs, sachets et autres emballages en
plastique en République Démocratique du Congo
La lecture des résultats du tableau n°36 nous
conduit au tableau n°37 pour faire l'analyse ainsi confirmer ou infirmer
la troisième hypothèse. Les résultats du tableau n°36
montrent que 48,1% des répondants pensent que la persistance de
l'utilisation des emballages plastiques dans le marché Maman Olive Lembe
serait due au prix abordable des emballages plastiques, contre 27% qui disent
que la persistance de l'utilisation des emballages plastiques serait due
à leurs adaptations aux produits vendus. Au tableau n° 37,
les répondants proposent des stratégies pour bannir l'usage des
emballages plastiques. Il sied de noter que 75,9% d'enquêtés ont
proposé, il faut qu'il ait une forte implication des autorités
dans l'interdiction de l'utilisation des emballages plastiques pour bannir
l'usage des emballages plastiques dans le marché Maman Olive Lembe. Par
contre, 24,1% d'enquêtés ont proposé la mis en place de
politique d'usage des emballages biodégradables.
Pour Ouedraogo G. dans son ouvrage intitulé Engager les
communautés locales à se préparer à vivre avec les
changements climatiques : cas de l'incinération des sachets plastiques
dans la ville de Dédougou, il affirme qu'en Afrique, la
prolifération des sacs plastique est l'une des conséquences les
plus visibles de la faible vulgarisation de l'arrêté
ministériel, interdisant la production, l'importation, la
commercialisation et l'utilisation des sacs, sachets et autres emballages en
plastique.
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