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La cohabitation et stabilité institutionnelle au Kasaï central.


par Louis Djobo kayka
Université de Kananga - Graduat 2019
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION

De tous les temps le Kasaï Central a toujours été la cible d'oasis de paix depuis l'accession à l'indépendance de notre pays, à ce jour au moment où toutes les provinces cherchent à affronter le défis de la démocratisation, la RDC n'en finit pas de renouer avec les conflits armés. Ces conflits, la course au pouvoir l'avènement de l'aire nouvelle qui est la démocratie ont été longtemps à l'origine de cohabitation ; la stabilité politique et l'origine de l'instabilité politique se traduisant le plus souvent par les conflits armés dans le pays.1(*)

En République Démocratique du Congo, le gouvernement est issu des élections libres et démocratiques qui engagent le pays dans la troisième république dont la province du Kasaï Central est l'une des provinces qui n'échappe pas à la règle.

L'étude que nous abordons tourne au tour du thème « Cohabitation et la stabilité institutionnelle au Kasaï Central » lequel va sanctionner la fin de notre cycle de graduat d'une formation universitaire en Sciences Sociales, Politiques et Administratives à l'Université de Kananga.

1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix et intérêt du sujet ne sont pas le fait du hasard car nous allons nous intéresser à beaucoup de vue, en plus ce choix du sujet qui détermine son meilleur aboutissement.

En effet, entant que politologue en formation nous avons dans ce cas porté notre choix sur la cohabitation et stabilité institutionnelle au Kasaï Central.

L'intérêt que notre sujet se relève à trois niveaux qui sont :

ü Personnel

ü Scientifique

ü Social

a) Intérêt personnel

De notre part, l'intérêt personnel que nous abordons entant que futur gestionnaire de la chose publique, entre dans le cadre de notre formation universitaire, pour appréhender les aspects de la cohabitation et stabilité institutionnelle au Kasaï Central afin qu'elle nous amène au développement.

b) Intérêt scientifique

Etant donné que notre sujet est un travail de recherche axé sur le domaine politique et administratif, il constitue un document qui met en évidence des données réelles qualitatives et vérifiables pouvant servir à d'autres recherches ultérieures et apporter ainsi notre modeste contribution à l'édification de la science qui constituera une ébauche de référence pour bien d'autres chercheurs.

c) Intérêt social

En parlant de la formation professionnelle, notre souci majeur est d'étudier la façon dont sont dirigés et comment les institutions sont organisées.

Notre vouloir est que celles - ci collaborent pour un objectif commun qui est l'intérêt général, ainsi, notre souci est d'interpeller la conscience du peuple kasaïen qui semble ignorer, voir même oublier que la développement de notre province est le fruit d'une véritable cohabitation institutionnelle.

2. ETAT DE LA QUESTION

L'état de la question est défini par Wenu Becker comme « l'inventaire des publications existantes dans le domaine et qui permet au chercheur de situer son apport à ces travaux ».2(*)

Cela étant, l'état de la question est une démarche scientifique poussant la chercheur à étudier ou à prendre connaissance de tout ce qui a été écrit sur la recherche que l'on veut mener afin d'éviter le plagiait, et de permettre à dégager un aspect personnel.

Pour le professeur NIZURO GUERO, l'état de la question est un répertoire des questions ayant fait l'objet d'étude menée antérieurement dans un domaine similaire avec celui choisit par le chercheur.3(*)

Pour y parvenir nous avons consulté les travaux ci - après :

Monsieur Chris INGAU SOMBOLA, dans son travail de fin de cycle porté sur « Le système des partis politiques et la stabilité institutionnelle en droit positif congolais », ici ce récipiendaire cherchait à savoir l'impact du système des partis politiques congolais sur le fonctionnement des institutions politiques qui chapeautent la direction de la République Démocratique du Congo ainsi que la formation et l'information de l'opinion sur le fonctionnement des institutions gouvernementales actuelles.

Dans sa conclusion, le chercheur a trouvé le résultat ci - après : le système des partis politiques a toujours de répercussion sur le fonctionnement de l'ensemble du système politique en ce sens que le gouvernement y est généralement instable et que les majorités au Parlement se nouent et se dénouent.

Et enfin, le fonctionnement du système des partis politiques étant quelques fois influencé par le système électoral, il se relève sans doute vrai que le système électoral congolais est donc la représentation proportionnelle, chose qui favorise dans la multiplicité des partis politiques parce que chaque parti est assuré d'avoir une représentation au niveau législative lors de vote.4(*)

3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES

Nous définissons ensemble avec TSHUNGU BAMESA, la problématique comme l'art de poser clairement des problèmes et aussi de les résoudre en suivant leur transformation dans la réflexion philosophique ou scientifique.5(*)

C'est une grandes interrogation que se pose le chercheur et à laquelle il tente de répondre, elle est l'ensemble des questions que le chercheur se pose devant un fait qui se soulève, une étude ou encore une recherche pour arriver à la découverte de la vérité scientifique.6(*)

Le développement d'une entité dépend en grande partie de la stabilité et la cohésion entre les institutions politiques qui oeuvrent pour l'intérêt général, pour notre province, ces institutions politiques doivent cohabiter afin d'espérer un développement.

La collaboration entre l'exécutif et le législatif provincial s'observe dans certains domaines tels que l'initiative conjointe d'édits (Art 33 de la loi n°8/012 du 31 juillet 2008 portant libre administration des provinces mais aussi dans la bonne gouvernance.

De ce qui précède de notre préoccupation passe par les questions ci - après : « En quoi consiste la cohabitation et stabilité des institutions pour vivre une meilleure collaboration entre les institutions provinciales au Kasaï Central ? »

Nous allons analyser tout au long de ce travail le degré de la collaboration existant entre ces deux organes aussi convient - il de pénétrer la quintessence des dispositions des articles 146 et 147 de la Constitution pour mesurer ses ambitions spécialement dans la stabilité du gouvernement provincial, car si l'organisation de la puissance publique postule à aménager des équilibres entre les différents organes qui gravitent autour du pouvoir son applicabilité invite notre regard critique.

L'hypothèse

Des questions ci - haut découlent les tentatives de réponses nommées les hypothèses, ainsi,

L'hypothèse est définie par P. RONGER comme la proposition de réponse aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.7(*)

L'hypothèse peut ainsi être le fil conducteur au chercheur, qui est plongé dans une investigation, elle oriente également le chercheur dans le choix des documents à vérifier.

Il est important d'apporter une réponse provisoire qui peut être retenue ou rejetée à la fin de cette analyse.

Mais, nous osons croire que notre démarche scientifique va expliquer comment toute province, après avoir déterminé les causes de l'instabilité politique, elle considérait de ce qui serait vraiment la présence simultanée du pouvoir exécutif "le gouverneur" et d'une majorité parlementaire de tendances politiques différentes, l'analyse de ces principaux changements intervenus, ces dernières années dans le gouvernement et le parlement ainsi que dans les rapports s'établissant entre eux, les provinces seront déclarées autonomes, ce qui voudrait dire dans les limites de la Constitution.8(*)

La collaboration entre les Institutions au niveau national ne pose pas de sérieux problème, tandis qu'au niveau provincial (Kasaï Central), elle pose réellement problème et nous pensons que cela serait du premièrement par le fait que le rapport de collaboration entre l'Assemblée provinciale et l'Exécutif provincial ne serait pas équilibré, aussi nous pensons que le manque de culture de bonne gouvernance et la mauvaise application du règlement intérieur conduirait à une crise des Institutions provinciales.

En effet, nous sommes de ceux pensent que le contrôle de l'Assemblée provinciale sur l'Exécutif provincial aurait des limites, c'est - à - dire que dans l'exercice de sa compétence générale, son action serait bien limitée par la Constitution elle - même ou par la loi qui définit son domaine d'intervention (Art.204). Il s'avère qu'au niveau provincial.

Pour pallier les limites des initiatives de la société civile se mobiliseraient pour offrir un support permettant une meilleure cohabitation entre les Institutions au Kasaï dans la construction des politiques publiques et restructurer la gouvernance en créant un Conseil Exécutif opérationnel qui équilibrerait l'omniprésence du trop imposant et peu efficace conseil de gouvernement provincial devait produire une plus grande cohérence entre les Institutions.

4. METHODES ET TECHNIQUES

Plusieurs auteurs ont défini le concept "méthode". Certains l'assimilent même au concept technique, d'autres lui donnent une acception précise.

Ainsi JAVEAU, E défini la méthode comme une démarche intellectuelle visant d'un côté à établir un objet de science, une réalité sociale et d'autre côté à mener le raisonnement portant sur cet objet de la manière la plus rigoureuse possible.9(*)

Comme la souligne René Descartes « il vaut beaucoup mieux ne jamais songer à chercher la vérité sur aucune chose, que de la faire sans méthode »10(*).

Nous la définissons encore avec le professeur KAMBAJI comme une démarche de l'esprit, un mode de raisonnement et de combinaison d'un ensemble logique qu'un chercheur doit adopter en fonction de la nature de son fait d'analyse, de ses objectifs qu'il doit appliquer tout au long de la recherche pour une intelligence11(*) approximative de la réalité sociale.

La méthode se définit donc d'après le professeur Eddy Mwanzo comme un ensemble des procédures d »finies qui sont utilisées en vue de développer la connaissance scientifique des phénomènes humains sociaux. Il s'agit d'une démarche organisée rationnellement pour aboutir à un résultat.12(*)

De ce fait, il y a lieu de noter que la méthode est pour la science ce qui est le fusil pour le soldat, dans le cadre de notre travail, nous avons utilisé la méthode structuro fonctionnelle afin d'étudier les aspects de la cohabitation et la stabilité institutionnelle au Kasaï Central et permet de déceler les différentes institutions et les relations qui existent entre eux pouvant conduire cette province au développement.

En effet, la méthode seule ne suffit pas pour expliciter le sujet, elle est secondée dans la collecte des données par la technique, une technique de recherche est essentielle si on peut démontrer à priori que le problème de recherche tel qu'il a été posé peut être complétement résolu au moyen de ladite technique.13(*)

Dans ce travail, la récolte des données est faite grâce à la technique documentaire, celle - ci consiste à consulter les ouvrages, ayant trait à notre objet d'étude. Il s'agit des livres, articles, journaux, dictionnaires, revues, navigation et sur Internet.

Enfin, la technique de l'interview libre qui nous met en contact avec les personnes ressources, par un simple jeu de question - réponses dans les deux institutions provinciales.

5. DELIMITATION DU SUJET

La rigueur de la recherche scientifique nous apprend à délimiter le sujet dans le temps et dans l'espace pour mieux collecter les données accessibles, car elle permet au chercheur d'éviter la loquacité d'où il faut limiter.

a) Dans le temps

Nous avons proposé de délimiter notre travail dans la période allant de 2015 - 2018, pour démontrer que dans cette période, comme notre sujet l'indique, notre champ d'investigation est les Institutions politiques au Kasaï Central.

b) Dans l'espace

Dans l'espace le cadre géographique de notre investigation est précisément du Kasaï Central. Notre souci dans cette étude est d'observer et d'analyser la cohabitation et stabilité des institutions au Kasaï Central pour éviter de nous plonger dans les généralités au risque de nous perdre.

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis, l'introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en trois chapitres :

Le premier chapitre porte sur le cadre théorique ;

Le deuxième chapitre est axé sur les institutions politiques au Kasaï Central ;

Le troisième chapitre traite de la stabilité institutionnelle au Kasaï Central.

7. DIFFICULTEES RENCONTREES

Pour réaliser ce travail, nous nous sommes confrontés à de nombreuses difficultés et nous ne sommes pas à mesure de les énumérer toutes, toutefois, parmi elles, nous pouvons citer celles liées aux moyens financiers et matériels.

Car, faute de moyens financiers, nous n'avons pas eu le temps de consulter tous les ouvrages, journaux, revues, qui pourraient nous donner toutes les informations possibles sur notre sujet.

Chapitre I. CADRE THEORIQUE

Ce chapitre de notre travail tournera autour de la définition des concepts et des théories, c'est - à - dire avant d'exposer ou de développer toute recherche exige que le chercheur précise d'emblée le sens de concepts de base qu'il aura à utiliser.

Il sied de signaler que les concepts à définir dans ce chapitre peuvent revêtir bien d'autres sens dans d'autres domaines mais, ce qui est nécessaire pour nous dans ce travail c'est surtout, leurs aspects et le but de clarifier les concepts opératoires qui rendent intelligible le décours qui oriente notre travail.

SECTION 1. APPROCHES CONCEPTUELS

Nous allons tenter de définir à ce stade les termes qui sont directement liés à l'intitulé de notre sujet d'étude ainsi que, ceux qui y sont connexes, conformément à notre intitulé. Nous allons expliciter des termes ci - après :

§ Cohabitation ;

§ Stabilité ;

§ Institution.

§1. COHABITATION

Avant de définir le concept cohabitation, il importe pour une compréhension meilleure, étymologiquement, la cohabitation vient du mot latin « habito » qui signifie habitation et cum d'habiter.14(*)

Le concept cohabitation signifie d'après le dictionnaire de poche Larousse, caractère de ce qui est vraiment la présence, simultanée d'un chef de l'Etat et d'une majorité parlementaire de tendances politiques différentes.15(*)

En effet, la cohabitation politique désigne la situation de coexistence d'un chef de l'Etat et d'un chef de gouvernement (Premier Ministre) appartenant à une majorité parlementaire qui lui est politiquement opposée.16(*)

Pour sa part Lionel Jospin ne considère pas que les réformes sont impossibles, car le gouvernement peut parfaitement remplir son rôle, là où la cohabitation est néfaste selon lui est dans la non - unité du pouvoir exécutif qui apparait lorsque la cohabitation dure et qu'un esprit de confrontation apparait entre le président et le premier ministre.17(*)

Dans ce cas, la cohabitation désigne la coexistence institutionnelle entre un chef de l'Etat et un chef du gouvernement issu de la majorité parlementaire politiquement antagoniste.

Selon le dictionnaire universel, la cohabitation est l'état de deux ou plusieurs personnes qui habitent sous le même toit ou rythme.18(*)

Dans l'optique du Général De Gaule, le président de la République était au - dessus des partis, et la notion de « cohabitation » hors de propos car, on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet et si cela devait arriver.

Cela signifierait que le président n'a plus la confiance du peuple, le seul choix qui lui reste serait donc la démission, pour lui le choix du premier ministre devait se faire de façon à être « compatible » entre le président et le parlement, nommé par le premier ministre, sans opposition du second dans les faits, depuis la bipolarisation de la politique.19(*)

§2. STABILITE

Vu le contenu de terme ou concept stabilité, selon dictionnaire de poche Larousse, la stabilité est un caractère de ce qui est stable, un état stable.20(*)

Gottmann fait la recherche sur la stabilité politique plus précisément, le problème central est pour lui d'arriver à une subdivision qui assure la stabilité politique optimale, il considère la stabilité politique comme une pré condition de la « bonne vie » au sens classique du terme mais, il s'agit évidemment d'une stabilité qui requiert en outre des qualifications supplémentaires pour ne pas aboutir à la perpétuation situation oppressives.21(*)

Pour sa part BELORGEY, R, considère la stabilité comme une caractéristique d'un régime parlementaire dans lequel les changements gouvernementaux sont peu fréquents ; stabilité ministériels même en cas d'instabilité gouvernementale.22(*)

Micro Robert définit la stabilité comme étant une qualité de ce qui est stable ; de ce qui tend à conserver sa position maintient tel sans profondeur variations, pendant un temps assez long.23(*)

§3. INSTITUTION

Dans ce cadre nous faisons recours à Victor PROMONTORIO qui définit l'Institution comme tout ce qui est inventé et établi par les hommes sous forme de lois fondamentales ou constitutionnelles, par exemple ; le Congo dispose par sa Constitution des Institutions nationales et provinciales.24(*)

Le professeur Honoré MUKADI Lwaba ne fait que confirmer ce concept du point de vue étymologique, institution signifie établir, fonder, mettre sur pied, ordonner, régler, organiser. Au sens précis du terme, une institution est un système des relations sociales établies selon les normes indépendantes et la volonté particulière de ces membres.25(*)

Pour Durkheim, les Institutions sont des idées, les croyances, les usages, les pratiques sociales que l'individu trouve établis en face de lui.26(*)

Mendras définit une institution comme un ensemble des normes qui s'appliquent dans un système social, qui définissent ce qui est légitime et ce qui ne l'est pas dans ce système.27(*)

Le dictionnaire Robert définit l'institution comme l'ensemble des formes ou structures fondamentales d'organisations sociales telles qu'elles sont établies par la loi ou la coutume d'un groupement humain.28(*)

Larousse de poche définit l'institution comme un établissement d'enseignement privé, l'ensemble des règles établies en vue de la satisfaction d'intérêts collectifs, lois fondamentales d'un Etat.29(*)

C'est aussi l'ensemble des lois qui régissent une cité, c'est - à - dire la manière dont le pouvoir public et privé s'y trouve répartie les sanctions et les ressorts qui mettent en oeuvre leurs exercices réguliers les caractères suivants distinguent les institutions des autres structures :

a) L'Institution est intentionnelle c'est - à - dire créée pour satisfaire les besoins sociaux et des intérêts collectifs ;

b) L'institution est structurée c'est - à - dire quand il y a interdépendance des liens, si un élément change, les autres éléments changent aussi, de même pour leurs rôles,

c) L'institution est chargée des valeurs, c'est - à - dire la mesure où le modèle de conduite présente ou constitue des codes de conduites pour les individus membres du groupe ou la société.

SECTION 2. NOTIONS SUR LA COHABITATION

La cohabitation politique désigne la situation de coexistence d'un chef de l'Etat et d'un chef de gouvernement, d'un gouverneur et d'un président de l'Assemblée provinciale appartenant à une majorité parlementaire qui lui est politiquement opposée.

Le système politique français actuel issu de la Constitution de la Vème République est celui qui fournit l'exemple le plus connu de cohabitation entre un président de la république et un premier ministre issu d'une majorité parlementaire, différente de celle qui l'a élu.30(*)

§1. GENESE DE LA COHABITATION

Il convient de noter que dans un premier temps savoir ce qu'est la cohabitation et ses origines, la cohabitation de 1958 qui est à l'origine de la cinquième république en France là où la cohabitation a existé.

Lors de la rédaction de la Constitution du 04 octobre 1958, acte fondateur de la cinquième république, le Général De Gaule prévoyait une certaine suprématie du président de la république.31(*)

Celui - ci considérant ce statut comme étant l'au - dessus des partis politiques de l'époque pour lui, la notion de la cohabitation qui n'apparut qu'en 1986 n'avait pas lieu d'exister, car, il pensait qu'on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet.32(*)

Les cohabitations depuis 1986 la première cohabitation de la cinquième république dont nous suivons l'exemple en République Démocratique du Congo, en 1986, lorsque François Mitterrand issu du parti socialiste, alors président de la République française, désigna en tant que premier ministre Jacques Chirac, président du RPP, le rassemblement pour la république, ce dernier ayant remporté les élections législatives.33(*)

Pour la première fois dans l'histoire de la cinquième république l'Assemblée nationale a droit politiquement à une orientation politique divergente de celle du président de la république du moment cette première cohabitation dura de 1986 à 1988, jusqu'à ce que Mitterrand, réélu en tant que président de la République, dissolve l'Assemblée la seconde cohabitation début a en 1993, on la surnomma la cohabitation de velours se déroulant mieux que la première ayant servi d'exemple.34(*)

Certes, même si la Constitution de 1958 à l'origine de la cinquième république ne prévoit pas clairement la cohabitation, celle - ci amène, de par sa création, certains changements, tels que l'introduction du quinquennat qui est devenu une valeur importante du régime politique français, parallèle elle entraine aussi des effets plus négatifs qui sont de l'ordre du conflit ou encore de l'instabilité politique, la cohabitation n'est donc pas ce que l'on pourrait qualifier d'anomalie, car elle a été le facteur de phénomène positif.35(*)

§2. L'OBJECTIF DE LA COHABITATION

La cohabitation constitue, depuis 1986, un sujet de débat, en effet si certains considèrent qu'il s'agit d'épisodes de festables et nuisibles au bon fonctionnement des institutions, d'autres au contraire, y discernent quelques avantages.

Dans le pouvoir exécutif aussi appelé simplement "l'exécutif" est un des trois pouvoirs, avec le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire, constituant l'Etat dans un régime démocratique respectant la séparation de pouvoirs. Il est chargé de gérer la politique courante de l'Etat et d'assurer l'application de loi élaborée par le pouvoir législatif.36(*)

En France, sous la cinquième république, le pouvoir est partagé entre le président de la république (chef de l'Etat) et le gouvernement dirigé par le premier ministre. La conjoncture politique conditionnée, l'autorité de l'exécutif, en situation de concordance des majorités.37(*)

Le président de la république exerce la réalité du pouvoir exécutif, alors que celui - ci revient au premier ministre en cas de cohabitation.

Certes, l'objectif de la cohabitation est de bien harmoniser la coexistence institutionnelle entre un chef de l'Etat et un chef du gouvernement issu de la majorité politiquement opposée pour bien gérer, il est essentiellement chargé d'exécuter et les décisions de justice. Il dirige la force publique (Police), le plus souvent, il représente l'Etat auprès des juridictions, à travers le parquet. Il dirige la force militaire, l'administration, la diplomatie, il nomme les fonctionnaires et édicte des règlements.

En pratique, dans beaucoup de pays le pouvoir exécutif détermine l'ensemble de la politique, car il a une influence importante sur le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire est surtout là pour appliquer les normes produites par les deux autres pouvoirs, et non pour y faire obstructions.38(*)

§3. TYPOLOGIE DE LA COHABITATION

Entre des systèmes libres et propriétaires qui sont amenés à cohabiter, il existe aussi une forme de distribution mixte, tout de même l'influence des typologies antiques, notamment celle de la constitution romaine antique, dans la classification de Montesquieu.39(*)

Montesquieu quant à lui, la typologie transforme ensuite cette classification en une seule classification dualiste qui distingue en gouvernements modérés et non modérés, il existe plusieurs types des cohabitations dans de régimes différents.

SECTION 3. NOTIONS SUR LA STABILITE INSTITUTIONNELLE

La stabilité institutionnelle est inhérente à la vie humaine, l'on ne peut pas le séparé, on ne peut jamais éviter. Mais, il faut le gérer, il s'avère indispensable de définir ces notions, les différents types d'institutions au Kasaï et les caractéristiques de la stabilité institutionnelle.

§1. DEFINITION

Avant de définir l'expression stabilité institutionnelle, il importe pour une compréhension meilleure, de scinder l'expression en deux en précisant ainsi la signification de chacun des termes à savoir, le terme « institutionnelle » et celui de « stabilité »

Le concept institutionnel est un adjectif qualificatif issu du mot institution que nous avons analysé plus haut donc, cet adjectif renvoie à tout ce qui se rapporte à une institution (que nous avons défini plus haut donc).

Le concept stabilité quant à lui signifie d'après le dictionnaire le Larousse, caractère de ce qui est stable, et est stable renchérit le même dictionnaire ce qui est dans un état ferme ou dans une situation solide autrement dit ce qui se maintient durablement, et dont le caractère est constant, équilibré, à titre d'exemple, on peut citer un gouvernement.40(*)

Au regard des significations que nous venons de dégager pour ces deux concepts (stabilité et institutionnel) formant l'expression « stabilité institutionnelle », nous pouvons donner en termes de définition ce qui suit « la stabilité institutionnelle s'étend être le fonctionnement normal des institutions publiques dans un Etat donné, conformément à leurs différentes missions dans le strict respect de la loi et dans la limite du temps réparti pour leur fonctionnement ».

Il importe à cet effet de souligner qu'il existe plusieurs caractéristiques qui, lorsqu'elles sont observées permettent de constater cette stabilité institutionnelle, c'est ce qui fera l'objet de notre point suivant.

§2. DIFFERENTS TYPES D'INSTITUTIONS AU KASAÏ CENTRAL

A ce niveau il s'agit d'énumérer la typologie des Institutions au Kasaï Central, ainsi nous pouvons signaler ces Institutions telles que :

Ø Les Institutions politiques ;

Ø Les Institutions étatiques ;

Ø Les Institutions paraétatiques ;

Ø Les Institutions privées.

a) Institutions politiques

Il importe pour une meilleure compréhension de scinder l'expression en deux termes « institution » et « politique ».

Le concept politique lui est l'ensemble des options prises collectivement ou individuellement par le gouvernement d'un Etat ou d'une société dans les domaines relevant de son autorité.

Quant au concept institution est définie par le dictionnaire Petit Larousse illustré, comme étant l'ensemble des règles établies en vue de la satisfaction d'intérêts collectifs.41(*)

Les Institutions provinciales dans la constitution de la souveraineté, les provinces sont déclarées autonomes :42(*)

- Le gouvernorat ;

- L'organe délibérant

b) Institution étatique

Les institutions étatiques au Kasaï Central, nous pouvons énumérer quelques - unes, telles que :

- L'Office de route ;

- Société Nationale d'Electricité au Congo ;

- Société Nationale de Chemin de Fer au Congo ;

- La DGDA (ex OFIDA).

c) Institutions paraétatiques

- L'Office Congolais de Contrôle

d) Institutions privées

- RAWBANK

- BELTEXCO

- CAA

- AIR SERVICE....

CONCLUSION PARTIELLE

Le premier chapitre était consacré au cadre théorique de concepts de base. Il a été possible d'éclaircir les concepts de base sous trois aspects, qui sont :

- Le concept cohabitation ;

- Stabilité ;

- Et Institution.

Nous avons étudié les concepts et éclairé les concepts de base qui sont impliqués dans ce chapitre.

CHAPITRE II. LES INSTITUTIONS POLITIQUES AU KASAI CENTRAL

Les institutions politiques, résultent du régime politique, elles sont mises en place par la Constitution, les lois, les règlements et les coutumes.

Certes, dans le présent chapitre, nous analyserons et énumérons les différentes institutions politiques et enfin, nous analysons des stratégies de la cohabitation des institutions provinciales.

SECTION 1. LES INSTITUTIONS POLITIQUES

Dans cette section il est question d'analyser des Institutions politiques, qui font l'objet d'une longue discussion, nous allons nous baser dans cette section sur deux organes et les différents types d'institutions au Kasaï Central.

§1. L'ORGANE EXECUTIF

Le gouvernement est une institution qui exerce le pouvoir exécutif au sein d'une entité politique, dans un régime, le gouvernement est responsable politiquement devant le Parlement national tant provincial.

L'organe exécutif aussi appelé simplement exécutif ou pouvoir exécutif est l'un des trois pouvoirs : le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire, qui constituent l'Etat dans un régime démocratique.43(*)

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo est issu des élections libres et démocratiques qui engagent le pays dans la troisième république. Le gouvernement ou l'organe exécutif est dirigé par un premier ministre nommé au sein de la majorité par le président de la république, pour notre cas au niveau provincial, le gouvernement est dirigé par un gouverneur. Il est chargé de gérer la politique courante de la province et de contrôler l'application de la loi élaborée par le pouvoir législatif.44(*)

Le rôle du pouvoir exécutif est vaste, il est essentiellement chargé d'exécuter les lois et les décisions de justice. Il dirige la force publique (Police), le plus souvent, il représente l'Etat congolais auprès des juridictions à travers le parquet sauf dans le pays où celui - ci est indépendant.

Le gouvernement est nommé par le président de la république et placé sous son autorité ; il est dirigé par le premier ministre et peut être renversé par une motion de censure votée par le Parlement ; tant national que provincial.

Dans l'usage courant qui est restrictif le gouvernement est constitué de l'ensemble des ministres, mais, le mot gouvernement est parfois utilisé dans un sens large comprenant le président de la République, les ministres, le parlement et le conseil constitutionnel, la conjoncture politique conditionne l'autorité de l'exécutif en situation de concordance des majorités.45(*)

§2. L'ORGANE LEGISLATIF

Le pouvoir législatif est dans la théorie de la séparation du pouvoir de Montesquieu appliquée aujourd'hui dans les régimes démocratiques l'un des trois pouvoirs constituent un Etat avec le pouvoir exécutif et judiciaire.

Il est en général chargé de voter les lois, de gérer le budget de l'Etat et selon les pays de contrôler l'action du pouvoir exécutif et judiciaire, il a pour rôle de voter les lois sur une proposition émanant du gouvernement (projet de loi) ou des parlementaires (proposition de loi). Il a un pouvoir de contrôle sur le pouvoir exécutif, à l'aide d'une motion de censure qui permet de renverser le gouvernement. Il doit être déposé à la majorité absolue à l'Assemblée et pour voter le budget de l'Etat, il assure l'intérim du chef de l'Etat (par le président du Sénat en cas de vacance du pouvoir jusqu'à la prochaine élection au niveau national).46(*)

1) PARLEMENT

Il faut noter que le pouvoir législatif est exercé par un Parlement composé de deux chambres, l'Assemblée nationale et le Sénat, au niveau local par l'Assemblée provinciale.47(*)

L'Assemblée nationale est composée de 500 députés élus au suffrage universel direct. Ils représentent donc la nation. Le Sénat quant à lui se compose de 120 sénateurs élus au deuxième degré par les Assemblées provinciales contrairement aux députés nationaux, le sénateur représente sa province, mais son mandat est national.48(*)

Au niveau provincial l'Assemblée provinciale du Kasaï Central est composée de trois branches : la branche permanente de l'Assemblée est l'administration et la seconde est des élus et les services, l'Assemblée compte 33 députés. Il y a des députés « lus dans (5) cinq territoires du Kasaï Central et la ville de Kananga, ce qui fait 6 (six), leur bureau est composé du président, le questeur, le rapporteur, le rapporteur adjoint ainsi que les députés.49(*)

2) FORMES DES PARLEMENTS

La forme de parlement est bicamérale, le pouvoir législatif étant exercé par un parlement, il importe de faire, remarquer que l'existence de deux Assemblées délibérantes au niveau national et elle représente aux yeux de beaucoup des citoyens des avantages appréciables moindres de se laisser. Entrainer par une émotion passagère ou par démagogie, meilleur examen d'un projet de lois et moindre risque d'y laisser des défauts graves, évacuation de la précipitation en matière législative.50(*)

3) LES THEORIES DU CONTROLE PARLEMENTAIRE

La mission de contrôle est une des prérogatives constitutionnelles reconnues à chacune des chambres parlementaires et au niveau provincial, en vue d'assurer la bonne gouvernance et lutter contre l'impunité.

Elle peut être aussi considérée comme le droit à l'information essentielle pour le travail législatif dont dispose le parlement sur l'activité du gouvernement et le fonctionnement des services administratifs placés sous l'autorité de celui - ci.51(*)

Par essence, le contrôle est le demeure une des fonctions essentielles du management en général et du management public en particulier. Il est exercé à l'intérieur de chaque corps constitué  et de chaque institution, mais aussi entre des institutions complémentaires.52(*)

Dans cet ordre d'idées de contrôle est un secteur de bonne gouvernance, celle - ci étant entendu comme le respect d'un certain nombre de valeurs démocratiques et républicaines de ces valeurs, nous citons notamment53(*).

4) LES MOYENS DU CONTROLE PARLEMENTAIRE

Il ressort de l'Article 138 de la Constitution actuelle de la RDC que les moyens d'information et de contrôle de l'Assemblée provinciale, sur le gouvernement, les entreprises publiques et services publics, à savoir :

v La question orale ou écrite avec sans débat suivie de vote ;

v La question d'actualité ;

v L'interpellation ;

v La commission d'enquête ;

v L'audition par les commissions.54(*)

5) CONSEQUENCES DU CONTROLE PARLEMENTAIRE SUR L'ACTION GOUVERNEMENTALE

La motion de défiance contre un membre du gouvernement n'est recevable que si elle est signée par un deuxième de membres de l'Assemblée, elle est comme d'ailleurs la motion de censure, adoptée à la majorité absolue ces membres composant l'Assemblée en cas d'adoption d'une motion de défiance contre un gouverneur ou un membre du gouvernement celui - ci est réputé démissionnaire.55(*)

§3. DIFFERENTS TYPES D'INSTITUTIONS AU KASAÏ CENTRAL

A ce stade, il s'agit d'orienter la typologie des institutions au Kasaï Central, ainsi nous pouvons signaler le rapport qu'il y a entre les institutions dans notre travail. Nous allons éclaircir des types d'institutions du Kasaï Central qui sont notamment :

- Les institutions politiques ;

- Les institutions administratives ;

- Les institutions étatiques ;

- Les institutions privées.

3.1. LES INSTITUTIONS POLITIQUES

Il importe pour une meilleure compréhension de scinder l'expression en deux termes « institution » et celui de «politique ». Le concept institution est défini par le dictionnaire Petit Larousse Illustré comme étant l'ensemble des règles établies en vue de la satisfaction d'intérêts collectifs.56(*)

Le concept politique quant à lui est l'ensemble des options prises collectivement ou individuellement par le gouvernement d'un Etat ou d'une société dans les domaines relevant de son autorité des institutions provinciales dans la Constitution de la souveraineté des provinces sont déclarées autonomes.

3.2. SORTES D'INSTITUTIONS POLITIQUES AU KASAÏ CENTRAL

Pour ce qui concerne les institutions politiques, la littérature distingue plusieurs types d'institutions politiques, dans le cadre, l'analyse se propose d'examiner les institutions politiques de manière à décrire leur rôle au sein de la province.

La constitution de transition de la RDC écrite à la suite du dialogue inter - congolais tenu à Sun City en 2002 a prévu dans son article 154 la création de cinq institutions d'appui à la démocratie. Il s'agit de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), la Haute Autorité des Médias, la Commission de l'Ethique de la lutte contre la corruption.57(*)

Au Kasaï Central, nous pouvons énumérer des institutions comme, la CENI qui a pour mission de garantir des élections libres et démocratiques, l'organe exécutif son rôle est vaste, il est essentiellement chargé d'exécuter les lois et les décisions, la force publique, la force militaire, l'organe législatif, exécutif, et judiciaire.

3.3. LES INSTITUTIONS ADMINISTRATIVES

Nous affirmons avec Max Weber que l'Etat est une entreprise politique de caractère institutionnel lorsqu' étant que sa direction administrative revendique avec succès dans l'application des règlements, le monopole de la contrainte légitime.58(*)

Ayant des prérogatives de puissance publique, les institutions administratives ne se limitent pas seulement à la contrainte, plus que, car la doctrine sur l'administration, nous renseigne que l'administration publique remplit des différentes fonctions, telles que celles de la production étatique de la redistribution de la législation du social et de la culture de l'ordre, de la consommation, et de la monnaie des actions sans but lucratif, tandis que l'administration privée pose des actes et produit des services et biens à but lucratif.59(*)

3.4. LES INSTITUTIONS ETATIQUES

Pour ce qui concerne les institutions étatiques, nous pouvons distinguer plusieurs types d'institutions, nous pouvons énumérer quelques institutions étatiques au Kasaï Central :

ü L'Office de Route (OR) ;

ü Société Nationale d'Electricité (SNEL) ;

ü Direction Générale des Recettes Domaniales Administratives (DGRAD) ;

ü Société Nationale de Chemin de Fer au Congo (SNCC) ;

ü Direction Générale de Douanes et Assises (DGDA)

ü L'Université de Kananga (UNIKAN) ;

ü L'Université Pédagogique de Kananga (UPKAN) ;

ü Banque Centrale du Congo ;

ü Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).

3.5. LES INSTITUTIONS PRIVEES

ü RAWBANK ;

ü ADVENS BANK ;

ü SERVICE AIR ;

ü CAA

SECTION 2. LA COHABITATION DES INSTITUTIONS PROVINCIALES

Dans cette section, il est question d'analyser la cohabitation des institutions provinciales sous ses différents aspects, c'est - à - dire la manière dont elles oeuvrent ensemble pour la réalisation des projets à l'impact visible.

§1. LA COHABITATION ENTRE LE GOUVERNORAT ET L'ASSEMBLEE PROVINCIALE DU KASAÏ CENTRAL

Nous pouvons définir, la cohabitation entre le gouvernorat et l'Assemblée provinciale comme toute coopération qui intervient et affecte la structure et le fonctionnement de deux organes politiques. Ainsi définie, la cohabitation politique peut affecter, la province, le régime politique, le Parlement, l'Exécutif et l'appareil judiciaire.

Certes, la volonté politique des dirigeants est nécessaire pour sortir le Kasaï Central du sous -développement de la province, l'impasse et de la conduire à une gestion progressiste, l'acteur politique doit avoir une volonté de participation. Elle est aussi une volonté de justice d'équité dans la distribution des richesses provinciales ou nationales.60(*)

L'Assemblée provinciale est l'organe de la fonction législative, il revêt plusieurs formes, selon le mode de recrutement de ses membres, le Parlement élu de ses membres, parlement cooptés, parlement héréditaire, l'Assemblée provinciale du Kasaï Central est monocamérale.61(*)

En plus de la fonction législative, le parlement ratifie certains accords ou traités et le gouverneur de la province ou le président de l'Assemblée provinciale a le droit de saisir la Cour constitutionnelle pour faire dire qu'un engagement international est contraire à la Constitution.62(*)

Le parlement contrôle le gouvernement provincial dans la collaboration des pouvoirs, le gouvernorat du Kasaï Central est l'organe de la fonction exécutive, le gouvernement revêt plusieurs formes et il y a cohabitation, lorsque les deux têtes de l'exécutif appartiennent respectivement à des groupes politiques opposés.63(*)

§2. RENFORCEMENT DE LA COHABITATION PACIFIQUE ENTRE LES DIFFERENTS TYPES D'INSTITUTIONS

L'objectif du renforcement de la cohabitation pacifique entre les différentes Institutions est d'avoir une communauté dans laquelle règne la paix et la sécurité, la paix prend une couleur différente d'un homme à un autre, selon les lieux et selon les époques.

Il nous faut comprendre que les réalisations de la paix et de la sécurité universelle synonyme de bien - être d'équilibre, d'égalité et de liberté supposé la connaissance du fait que cette paix - idéale est un état d'esprit, permettant à chaque homme de vivre avec ses semblables en toute quiétude et en leur apportant quelque chose de plus, une sorte de bonheur mais qui cherche le bonheur de tous. Dans ce sens la paix avec soi - même et avec les autres, et avec son Dieu équivalant. Le bonheur se conçoit davantage comme somme de facteur indispensable à la vie en commun, l'ordre, la justice, l'harmonie, l'équilibre, l'abondance (la croissance, la richesse), la coopération, l'ouverture, le dialogue, la responsabilité, le bien - être).

Selon cette conception de la paix et de la sécurité, une société pacifique est donc, un espace politico - économique sur lequel se trouve garantie la réalisation humaine (de chaque institution), chaque membre des Institutions rendant le meilleur de lui - même). C'est - à - dire le bien - être dans le sens d'une situation matérielle permettant la satisfaction des besoins de l'existence de chaque personne, ce modèle de société est réalisable.64(*)

Par la mise en place des structures de croissance grâce à la coopération de la vie provinciale, nationale, internationale, il s'agit de la généralisation de la coopération mutuellement avantageuse entre Institutions, la coopération et la cohabitation des Institutions, désigne ici le processus de mise en commun des moyens d'intégration et de collaboration des compétences qui existent dans chaque institution pour le progrès de la nation et de la province.

Par l'utilisation du pouvoir intellectuel pour la politisation des aspirations au bonheur et à la dignité humaine qui s'observent au sein de toutes les institutions. Cette politique consiste à un dialogue entre des institutions se considérant comme des partenaires dans la construction d'une nation prospère.65(*)

Comme la volonté de ville ensemble fait défaut entre les différents partis politiques au des différentes familles politiques, les autorités étatiques de chaque parti politique devraient mettre en place des pistes permettent de créer celle volonté de vivre ensemble.

Ainsi, d'après Maurice DIVERGER, doit mettre en place certain mécanismes dont celui - ci

v Définir les règles et procédures appelées à réglementer les rapports entre individus et groupe ne feront plus n'importe quoi et l'anarchie sera évitée les gens vivront l'harmonie, car chacun soit où commencent ses droits et où ils se terminent ;

v Promouvoir les services publics, les activités à caractère collectif et créer les oeuvres ;

v Collectives, c'est - à - dire mettre en place des structures collectives par et à travers ;

v Lesquelles les gens résoudront leurs problèmes ;

v Procéder à l'éducation des citoyens à travers laquelle, ils font développer les besoins, la nécessité de développer une entité plus vaste et prospère, créer entre eux la solidarité organique ;

v Le châtiment (sanction) , il faut sanctionner les récalcitrants pour éviter le développement des tendances séparatistes entre individus.66(*)

Le renforcement de la cohabitation pacifique entre les différentes institutions politiques ou administratives, doit être également un enseignement dans les écoles, universités, dans les séminaires de formation des agents, et fonctionnaires d'Etat que dans les Institutions publiques que cela puisse faire l'objet des discours, des conférences de presse et des émissions radiodiffusions, si cette étape est atteinte, il y a possibilité de démocratiser les régimes dictatoriaux et la démocratie aura pour fondement le support de l'autre par la cohabitation pacifique entre les différentes institutions.67(*)

§3. LA LIBERTE ET LA DIGNITE POLITIQUE

Il est aussi courant et dramatique de voir au Kasaï Central, les hommes qui aspirent à la responsabilité suprême ou à toute autre tâche, fonder les stratégies sur la tribu et les pratiques occultes, les pratiques font à ce que les responsables sacrifient l'homme pour de raisons multiples.

C'est ce qui fait que le Congo ne soit en mesure de progresser, puisqu'il y a des têtes des congolais qui sont sacrifiées, comme aumône, pour l'obtention du pouvoir dans les Institutions.68(*)

Pour notre part, nous disons que le drame est grand lorsque ceux qui assurent déjà les fonctions publiques y recouvrent inconditionnellement, or le jeu politique ainsi que l'action qui en suit deviennent efficaces seulement lorsque l'homme d'Etat prend sa mesure, la finalité ou le terme.

De ce point de vue, l'homme d'Etat congolais tant national que provincial doit être libre de toute servitude qui l'opprime et l'aliène, les tribus ou la mysticisme ne servent qu'à des fins éphémères, sa liberté doit être grande, elle doit aller jusqu'au détachement de la corpulence et de la quête afférence d'autres prestiges qui en fait rendent arrogant et transforment ces meilleurs sentiments, la liberté doit être grande et ferme, l'homme d'Etat doit être gardé de toutes ces influences internes et externes aussi doit - il se garder libre et ferme devant ces idéologies aliénantes et asservissantes qui ont cloué au bois au sous - développement et de la pauvreté69(*)des peuples congolais, il doit s'aviser de faire une politique extravertie, toujours au service des autres systèmes.70(*)

Il devra enfin de compte se revêtir non des couleurs multiples et versatiles du caméléon, mais de la grande prudence afin de savoir ou poser son pied à quel prix peut coûter la vie de la communauté. Agir de cette manière, c'est faire justement preuve de maturité politique et de sens de la dignité pour l'intérêt général.71(*)

CHAPITRE III. LA STABILITE INSTITUTIONNELLE

AU KASAI CENTRAL

Une chose est de voter des édits, même aux finances, et il convient de rappeler ici que le constituant congolais a instauré le système de décentralisation territoriale pour lancer le développement intégral de la RDC, et cela en multipliant les centres de prise des décisions.72(*)

Il faut permettre aux autorités locales de prendre des décisions pour régler les problèmes locaux qui se posent à leurs entités et le pouvoir central, alors devra s'occuper des questions d'intérêt national.73(*)

SECTION 1. DE L'EXERCICE DE LA FONCTION EXECUTIVE

PROVINCIALE

La Constitution du 18 Février 2006 définit dans ses dispositions, les compétences de chaque démembrement de l'Etat du moins pour ce qui concerne les provinces vis - à - vis de l'Etat.

Des compétences exclusives de l'Etat sont prévues, celles des provinces sont également citées aux côtés des compétences concurrentes de l'Etat avec les provinces.74(*)

C'est ainsi que chaque province est dotée à côté d'un organe délibérant, d'un organe exécutif aux compétences similaires à celles de l'exécutif national, mais dont le système de fonctionnement diffère en ce que le constituant a déjà placé une limite quant à ce que concerne le nombre des membres du gouvernement provincial, qui ne peuvent dépasser en aucun cas dix membres.75(*)

La Constitution ayant prévu cette différenciation des compétences, il a donc paru opportun alors au législateur d'établir un pouvoir provincial, fondeur des principes de décentralisation territoriale et politique, mais très proche du fédéralisme.76(*)

§1. LE DOMAINE DE COLLABORATION

Alors que, la Constitution du 18 Février 2006 prévoit comme institutions provinciales, l'Assemblée provinciale, organe délibérant et le gouvernement provincial, organe exécutif provincial, elle prévoit en même temps que chaque institution dispose de ses compétences propres. Après avoir rappelé en son article 1er que l'Assemblée77(*)est l'organe délibérant de la province, le règlement intérieur de cette institution provinciale dispose à son article 2 ce qui suit : sans préjudice des autres prérogatives qui lui sont reconnues par la Constitution, l'Assemblée provinciale a pour mission de :

1) Légiférer par voie d'édit dans le domaine des compétences réservées à l'Assemblée provinciale ;

2) Contrôler le gouvernement provincial ainsi que les services publics provinciaux et locaux ;

3) Procéder à la cooptation des chefs coutumiers désignés, appelés à siéger au sein de l'Assemblée provinciale ;

4) Elire les sénateurs ;

5) Elire le gouverneur et le vice - gouverneur de la province.

De par ces missions, l'Assemblée provinciale intervient alors comme, législateur au niveau provincial, elle dispose à ce titre de toutes les prérogatives attachées au Parlement national avec une différence que le niveau provincial, n'a pas deux chambres : l'Assemblée et le Sénat ; en province, l'organe délibérant est monocaméral, il n'y a que l'Assemblée qui fonctionne, ses membres ne sont pas ailleurs appelés députés provinciaux.

D'autre part, le gouvernement provincial exerce les attributions dévolues à tout organe exécutif, ses membres sont appelés ministres provinciaux et ils sont dirigés par un gouverneur et un vice - gouverneur, tous élus par l'Assemblée provinciale. Et donc, s'il s'agirait d'étudier le régime politique provincial en RDC, l'on dirait sans contester, qu'il s'agit d'un régime parlementaire pur.

Cependant, ainsi que nous l'avons dit supra, pour une harmonie dans la gestion provinciale, il faut qu'il ait collaboration entre les deux institutions. En effet, comment on peut imaginer que chacune de ces institutions puisse fonctionner à vase clos ? Peuvent - elles se constituer en adversaire ? La réponse est certainement négative en ce sens que seule la collaboration permet à ces Institutions provinciales d'atteindre leurs missions.78(*)

Au Kasaï Central, il existe, entre le législatif et l'exécutif beaucoup de mécanismes de collaboration portant entre autre sur : l'approbation par l'instance parlementaire, du programme du gouvernement suivi de l'investiture dudit gouvernement, l'examen en commission et en plénière des projets et propositions de lois ou d'édits, l'examen et le vote du budget de la province.79(*)

§2. LE FONCTIONNEMENT ET COMPETENCES DE L'ORGANE EXECUTIF PROVINCIAL

Il convient d'indiquer également qu'alors que ce constituant a fait du gouverneur de province un chef de l'exécutif provincial et dont le pouvoir se trouve limité dans les compétences concurrentes d'avec l'Etat, le processus de décentralisation en RDC tant à faire de lui, à travers ses lois de mise en application, un représentant de l'Etat. Il peut engager sa responsabilité vis - à - vis de l'Assemblée provinciale qui lui confie son pouvoir originaire.80(*)

S'agissant de la collaboration entre les Institutions dans la fonction exécutive, il convient de signaler ici qu'elle tient au fait que l'exécutif provincial, est d'abord de l'émanation parlementaire. Ce sont les députés provinciaux qui votent un gouverneur de province et donc par le principe de parallélisme et sont encore eux qui peuvent prendre un autre acte pour le faire partir.

En ce qui concerne en particulier le vote du gouverneur de province et l'investiture du gouvernement provincial, une procédure particulièrement rigoureuse est organisée par l'Assemblée provinciale, afin de se rassurer que les membres de cette équipe gouvernementale répondent aux besoins sociaux.81(*)

Après son élection, le gouverneur de province présente son équipe et son plan d'action devant les députés provinciaux pour obtenir leur investiture. Cette investiture se fait conformément à l'article 198 de la Constitution du 18 février 2006. Si donc les députés approuvent le programme du gouvernement provincial, ils auront par la même occasion approuvé la nomination des personnes qui vont devoir le mettre en application.82(*)

Au niveau provincial particulièrement, le gouverneur et son adjoint ainsi que les ministres provinciaux forment l'organe exécutif ou mieux le gouvernement provincial. Leur statut et leurs fonctions sont liés, mais le premier dispose d'une préséance sur ses collaborateurs.

Comme au niveau central, l'organe exécutif local agit en corps, mais c'est le chef de l'exécutif qui organise l'administration de la collectivité provinciale et répond au nom de l'Etat. C'est donc, lui qui détient l'autorité réglementaire. En sa qualité du chef de l'exécutif provincial, il assure l'exécutif des lois, des règlements des autorités supérieures et des édits de l'Assemblée provinciale.83(*)

L'exécutif provincial a une compétence d'attributions, en vertu de la loi.

ü un pouvoir général d'exécution des délibérations prises par l'organe délibérant (des édits) ;

ü un pouvoir de représentation de la collectivité provinciale pour les actes de la vie juridique (action en justice, contrat marché, ventes, passation des beaux, acceptation des dons et des legs) ;

ü un pouvoir patrimonial de conservation et administration des biens de la collectivité, direction des travaux publics locaux, entretiens des voies ;

ü un pouvoir de surveillance et de contrôle sur les établissements publics locaux ;

ü le gouverneur provincial est chargé non seulement de l'exécution des édits, mais c'est ce lui qui conduit la politique provincial et les relations interprovinciales.

§3. LES PREROGATIVES D'EXCEPTION DE L'ORGANE EXECUTIF

L'exécutif dispose aussi des pouvoirs d'exception l'autorité exécutive est le chef des services publics locaux. Elle est aussi l'autorité de police administrative générale et spéciale. Il s'ensuit qu'au - delà de la prééminence de l'organe délibérant sur l'organe exécutif qui résulte de l'absence d'éléments d'équilibre, l'organe exécutif est en pratique, le pouvoir actif de la collectivité provinciale, l'organe délibérant restant bien souvent cantonné dans un rôle d'assentiment de ses propositions.84(*)

En dépit d'absence criante de moyens de dissolution de l'Assemblée provinciale, rien n'est moins douteux que la fonction exécutive provinciale accuse un prestige assorti de quelques rares prérogatives.

A ce propos, il exerce avec allégresse le pouvoir règlementaire. Et sur le plan de l'opinion publique, il bénéficie d'un crédit que nul parlementaire n'aura car les actes par lui posés sont inscrits à son actif personnel, alors qu'il ne fait qu'exécuter un plan qui a reçu l'autorisation parlementaire.

Il convient à ce titre très actif à tel point que nombre d'édits votés sont d'initiative de l'exécutif qui affronte les réalités de chaque jour alors que l'organe délibérant n'a qu'à s'évertuer pour assurer le contrôle de l'efficacité d'exécution.

SECTION 2. DU FONCTIONNEMENT DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE

Pour assurer un fonctionnement harmonieux au sein de cette Institution politique provinciale du Kasaï Central et l'accomplissement de la mission lui dévolue par la Constitution et les textes légaux, chaque Assemblée provinciale dispose des organes, une période de travail, un régime financier et administratif.

§1. DES ORGANES DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE

Ceux - ci à notre avis, des structures qui détiennent la compétence de direction de l'Assemblée provinciale, il y a lieu de citer, l'Assemblée plénière et le Bureau.

1.1. L'ASSEMBLEE PLENIERE

L'Assemblée plénière est l'organe suprême de l'Assemblée provinciale du Kasaï Central. Elle comprend l'ensemble des députés provinciaux. En effet, la participation de ces députés à la séance est obligatoire. En principe, elle ne décide que par la majorité absolue des membres. Cependant, pour des questions exceptionnelles, elle peut décider à la majorité relative de deux tiers.85(*)

1.2. Le Bureau

Nous parvenons en toute concision, du Bureau provisoire avant l'examen du bureau définitif.

v Le Bureau provisoire

Le Bureau provisoire comprend un président, le doyen d'âge, un secrétaire rapporteur et un secrétaire rapporteur adjoint, les benjamins de l'Assemblée. Leur mode de désignation est fixé par la loi électorale et les Règlements Intérieurs.

v Le Bureau permanent

Le Bureau est l'organe collégial qui, sous l'autorité de son président, gère au quotidien la vie interne et dirige les travaux de l'Assemblée provinciale. Fixe à cinq le nombre de membres du Bureau permanent de l'Assemblée provinciale :

· Un Président ;

· Un Vice - président ;

· Un Rapporteur ;

· Un Rapporteur Adjoint ;

· Un Questeur

Le Bureau dirige86(*) et assure le fonctionnement de l'Assemblée provinciale. Il statue par voie de décision à la majorité de ses membres présents.

1.3. LA CONFERENCE DES PRESIDENTS

La Conférence des présidents est au sein de l'Assemblée une instance de concrétisation entre ses différents responsables. Elle est constituée des membres du bureau de l'Assemblée provinciale, des présidents des commissions parlementaires. Le cas échéant, les membres du gouvernement.87(*)

Celle - ci est présidée par le président de l'Assemblée provinciale, elle intervient à l'établissement de projet du calendrier de la session sur proposition du Bureau, du gouvernement provincial, des présidents des commissions et groupes parlementaires.

Et après, le président de l'Assemblée provinciale soumettra ledit projet à l'Assemblée plénière qui statuera définitivement.

1.4. GROUPES PARLEMENTAIRES

§2. Régimes financier et administratif de l'Assemblée provinciale

Comme l'intitulé le présente, nous allons analyser le régime administratif et ensuite on parlera du régime financier de l'Assemblée provinciale du Kasaï Central.

3.1. Régime Administratif

La Constitution stipule que « l'Assemblée provinciale de même que le Parlement, jouit de l'autonomie administrative ».88(*)

L'Assemblée provinciale, étant l'organe délibérant de la province, laquelle est dotée de la personnalité juridique, dispose d'une ressource humaine propre, par ailleurs la province doit nécessairement avoir sa propre fonction publique.89(*)

Ainsi, conformément à la loi portant statut du personnel de carrière des services publics de l'Etat. L'administration de l'Assemblée provinciale est constituée par le personnel de carrière des services publics de l'Etat. Cette administration est placée sous l'autorité du président de l'Assemblée provinciale et dirigée par un directeur de l'Administration publique.

Enfin, les services administratifs et techniques de l'Assemblée provinciale, ont pour mission, l'exécution de toutes les tâches nécessaires au bon déroulement des travaux parlementaires.

3.2. REGIME FINANCIER DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE

De même que le régime administratif, l'Assemblée provinciale jouit de l'autonomie financière. Elle dispose de son budget propre appelé dotation.

Avec le concours d'un comité ad hoc mis en place par une décision de son président, le Questeur élabore le projet du budget de l'assemblée provinciale qu'il soumet au Bureau pour approbation. Ce projet de budget comprend, le budget rémunératoire, le budget de fonctionnement, le budget d'investissement et le budget de ses dépenses, dont le règlement financier approuve par la plénière détermine les modalités d'exécution.90(*)

Par l'exercice suivant, le projet du budget est soumis par le bureau à l'approbation de l'Assemblée plénière au cours de la session de juillet.

Le président de l'Assemblée provinciale est l'ordonnateur général. A cet effet, il assure la gestion de la dotation, tandis que le questeur, qui est l'ordonnateur délégué, assure la supervision du service financier sous l'autorité du président et émet ses avis qui sont déterminants sur l'engagement de dépenses, conformément aux dispositions du règlement financier.

Cependant, ceci n'exclut pas l'esprit de collaboration, le chef de service des commissions au sein de l'assemblée nationale nous a affirmé que « très souvent les personnels administratifs et politiques de l'Assemblée Nationale sont envoyés en province et précisément à l'Assemblée provinciale pour la remise à niveau et formation technique ».91(*)

§3. Du degré de collaboration entre l'exécutif et le législatif provincial du Kasaï Central

La RDC a depuis plusieurs années amorcées le processus de décentralisation. Des raisons sont nombreuses, cependant, il sied de retenir que la dimension géographique du pays a fait à ce que l'unanimité se dessine autour de l'idée que la meilleure façon de conduire le pays vers un développement intégral. C'est de lancer le processus de décentralisation territoriale, cela implique une remise en cause de toutes les théories qui ont gouverné avant la République.

En effet, alors que la gestion de la République était fondée sur des principes de centralisation avec comme corollaire que le pays n'avait qu'un seul centre d'impulsion, il est apparu opportun de revoir la politique gouvernementale en cette matière.

Les provinces disposent maintenant des compétences conformément aux dispositions des articles 202, 203 et suivent de la Constitution du 18 février 2006 en RDC, c'est donc là que les provinces tirent leurs compétences.92(*)

Ces Institutions provinciales sont dominées par le principe du système binaire selon lequel délibérer est le fait de plusieurs et agir est le fait d'un seul.

La province du Kasaï Central, ainsi que toutes les collectivités qu'elle comporte, comprennent deux organes, une Assemblée délibérante et un organe exécutif.

Dans le fonctionnement de ces deux Institutions provinciales, la collaboration est un impératif inévitable et d'ailleurs une condition pour redécoller la province vers un destin qui est le sien. Notons que ces trois dernières années la collaboration était et est encore ponctuée par quelques refroidissements caractérisant le scénario d'un apprentissage de la démocratie.93(*)

CONCLUSION

Nous voici à la fin de notre étude dont l'analyse n'a aucunement la prétention d'être exhaustive, c'est pour nous le moment de résumer ce que nous avons avancé tout au long de ce travail intitulé « La cohabitation et stabilité institutionnelles au Kasaï Central ».

A savoir dans le présent travail la cohabitation et stabilité institutionnelles au Kasaï Central, durant des décennies, la République Démocratique du Congo évolue avec un système de gouvernance qui était fondée sur la centralisation du pouvoir, ladite centralisation estimons - nous modestement, a fait que le pays avait qu'un seul centre de prise des décisions, toutes les questions étant gérées au sommet de l'Etat, les aspirations profondes de la population avaient moins de chance d'être prises en compte par un pouvoir qui se trouvait situer parfois à des milliers des Kilomètres, certes qu'au niveau local il y avait des dirigeants, mais il convient d'observer que ces derniers n'étaient que des simples représentants de l'Etat. D'où, cependant, la vie politique en province n'est pas sans difficulté liée pour beaucoup à une absence de culture politique dans le chef des dirigeants, mais aussi et surtout à une crise de bonne gouvernance due à un manque de culture démocratique et de leadership.

La méthode structuro fonctionnelle a été d'une importance capitale dans la mesure où elle nous a permis de saisir les contradictions qui existent entre les deux organes.

Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail est subdivisé en trois chapitres dont :

Le premier est consacré au cadre théorique, concepts qui nous ont permis de saisir la cohabitation et la notion de stabilité institutionnelle qui est l'usage dans cette analyse, nous avons en effet saisi la notion sur la cohabitation et stabilité institutionnelles.

Le deuxième chapitre est orienté vers le cadre d'étude sur les institutions politiques au Kasaï Central, il a été possible de décrire les institutions politiques. Les institutions politiques (organes) et la cohabitation des institutions provinciales. Et enfin, le troisième chapitre est consacré sur la stabilité institutionnelle au Kasaï Central, de l'exercice de la fonction exécutive provinciale et le fonctionnement de l'Assemblée provinciale des organes de l'Assemblée provinciale.

Pour confirmer notre hypothèse, nous pouvons affirmer la collaboration entre les institutions au niveau provincial(Kasaï Central) pose problème et nous pensons que c'est par manque de culture de bonne gouvernance et aussi la mauvaise application du règlement intérieur alors pour gérer la province et vivre une meilleure collaboration et stabilité institutionnelle au Kasaï Central, le législateur congolais a instauré deux institutions : à savoir l'Assemblée provinciale et le gouvernorat organe exécutif, l'Assemblée provinciale est l'organe délibérant de la province et par conséquent, organe suprême en termes de préséance, le gouvernement provincial quant à lui est l'organe exécutif provincial.

La collaboration étant alors le pilier d'une gestion ordonnée de la province et de toute entité décentralisée en RDC, il sied cependant de mettre des règles précises qui sont de nature à lire les dérapages que l'on constate couramment dans la vie politique en RDC et plus particulièrement en province du Kasaï Central.

Tous points considérés, nous pensons modestement qu'il convient que le processus de décentralisation soit efficacement encadré pour éviter que le système qui a conduit les autres pays au développement puisse conduire la RDC dans imbroglio.

C'est pourquoi, nous suggérons au législateur congolais de prendre des mesures qui sont de nature à limiter des actions fantaisistes que posent certains élus provinciaux et qui peuvent dans une certaine mesure s'interpréter comme actes de nature à distraire le gouvernement provincial dans ses actions en pourrait alors interdire toute initiative tendant à une période bien déterminée.

Certes que, notre travail contient quelques imperfections inhérentes à la personne humaine, mais nous pensons avoir contribué au travers de cette modeste réflexion sur la cohabitation et stabilité entre ces institutions politiques provinciales, à ce vaste chantier de la cohabitation entre le FCC et le CASH qui est en pleine expérimentation en RDC, c'est ainsi que nous en appelons à d'autres chercheurs de poursuivre des études sur cette questions qui est d'actualité qui permettra, nous en sommes persuadé à l'entendement partout de ce peuple congolais.

BIBLIOGRAPHIE

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II. TEXTES JURIDIQUES

a) Constitution

Ø La constitution de la RDC du 18 février 2006 telle que modifiée

et complétée à ce jour, in Journal Officiel spécial, 47ème année,

du 18 Février 2006.

Ø La constitution de la transition du 5 avril 2003.

b) Lois

Ø Loi organique n°08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.

Ø Loi n°08/012 du 07 octobre portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.

III. DICTIONNAIRE & ENCYCLOPEDIES

1) Micro Robert, Dictionnaire du Français primordial, Bruxelles, 1993.

2) Dictionnaire de politique "Toupictionnaire" sur Internet Google.

3) Lionel Jospin, Dictionnaire de citation politique, Paris, 2009.

4) Dictionnaire universel, Paris, Ed. Hachette, 1997.

5) Dictionnaire de Poche Larousse

6) Dictionnaire Robert

7) Dictionnaire Larousse

IV. COURS, TFC, MEMOIRE & RAPPORT

1) INGAU SAMBOLA, Chris, Le système des partis politiques et stabilité

Institutionnelle en droit positif congolais, TFC en Droit, ULK, 2015 - 2016.

2) KAMBAJI, W.C, Syllabus de sociologie générale, G1, R.I, UNIKIN, 1996

(inédit)

3) KASONGA NTUMBA, D., Les principautés militaires et la problématique de

la paix et la stabilité en Afrique, Mémoire de Licence R.I, UNILU, 2002.

4) MUKADI LUABA, H., Cours des institutions administratives du Congo,

G2 SPA, UNIKAN, 2019.

5) MULUMBATI, N., Sociologie politique, cours, L1 RI, UNILU, inédit, 2001.

6) MWANZO, E., Cours de méthodologie juridique, G3 Droit, UKA, 2014 -

2015.

7) TSHUNGU BEMESA, Notes de cours de méthodes en sciences politiques,

PUF, 1989 (inédit).

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE..................................................................................................I

DEDICACE..................................................................................................II

AVANT - PROPOS.......................................................................................IV

INTRODUCTION 1

1. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1

2. ETAT DE LA QUESTION 2

3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES 3

L'hypothèse 4

4. METHODES ET TECHNIQUES 5

5. DELIMITATION DU SUJET 7

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 7

7. DIFFICULTEES RENCONTREES 7

Chapitre I. CADRE THEORIQUE 8

SECTION 1. APPROCHES CONCEPTUELS 8

§1. COHABITATION 8

§2. STABILITE 10

§3. INSTITUTION 10

SECTION 2. NOTIONS SUR LA COHABITATION 11

§1. GENESE DE LA COHABITATION 12

§2. L'OBJECTIF DE LA COHABITATION 13

§3. TYPOLOGIE DE LA COHABITATION 14

SECTION 3. NOTIONS SUR LA STABILITE INSTITUTIONNELLE 14

§1. DEFINITION 14

§2. DIFFERENTS TYPES D'INSTITUTIONS AU KASAÏ CENTRAL 15

Conclusion partielle 16

CHAPITRE II. LES INSTITUTIONS POLITIQUES AU KASAI CENTRAL 17

SECTION 1. LES INSTITUTIONS POLITIQUES 17

§1. L'ORGANE EXECUTIF 18

§2. L'ORGANE LEGISLATIF 19

1) PARLEMENT 19

2) FORMES DES PARLEMENTS 20

3) LES THEORIES DU CONTROLE PARLEMENTAIRE 20

4) LES MOYENS DU CONTROLE PARLEMENTAIRE 21

5) CONSEQUENCES DU CONTROLE PARLEMENTAIRE SUR L'ACTION GOUVERNEMENTALE 21

§3. DIFFERENTS TYPES D'INSTITUTIONS AU KASAÏ CENTRAL 21

3.1. LES INSTITUTIONS POLITIQUES 22

3.2. SORTES D'INSTITUTIONS POLITIQUES AU KASAÏ CENTRAL 22

3.3. LES INSTITUTIONS ADMINISTRATIVES 22

3.4. LES INSTITUTIONS ETATIQUES 23

3.5. LES INSTITUTIONS PRIVEES 23

SECTION 2. LA COHABITATION DES INSTITUTIONS PROVINCIALES 24

§1. LA COHABITATION ENTRE LE GOUVERNORAT ET L'ASSEMBLEE PROVINCIALE DU KASAÏ CENTRAL 24

§2. RENFORCEMENT DE LA COHABITATION PACIFIQUE ENTRE LES DIFFERENTS TYPES D'INSTITUTIONS 25

§3. LA LIBERTE ET LA DIGNITE POLITIQUE 27

CHAPITRE III. LA STABILITE INSTITUTIONNELLE 28

AU KASAI CENTRAL 28

SECTION 1. DE L'EXERCICE DE LA FONCTION EXECUTIVE 28

PROVINCIALE 28

§1. LE DOMAINE DE COLLABORATION 29

§2. LE FONCTIONNEMENT ET COMPETENCES DE L'ORGANE EXECUTIF PROVINCIAL 30

§3. LES PREROGATIVES D'EXCEPTION DE L'ORGANE EXECUTIF 32

SECTION 2. DU FONCTIONNEMENT DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE 33

§1. DES ORGANES DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE 33

1.1. L'ASSEMBLEE PLENIERE 33

1.2. Le Bureau 33

1.3. LA CONFERENCE DES PRESIDENTS 34

1.4. GROUPES PARLEMENTAIRES 35

§2. Régimes financier et administratif de l'Assemblée provinciale 35

3.1. Régime Administratif 35

3.2. REGIME FINANCIER DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE 35

§3. Du degré de collaboration entre l'exécutif et le législatif provincial du Kasaï Central 36

CONCLUSION 37

BIBLIOGRAPHIE 40

TABLE DES MATIERES 44

* 1 D. KASONGA NTUMBA, Les principautés militaires et la problématique de la paix et la stabilité en Afrique,

Mémoire, L2 RI, UNILU, 2002, p.42.

* 2 WENU Becker, Méthode de recherche en sciences sociales, Ed. Presses UNILU, 2006, p.13.

* 3 NIZURO GUERO, Livre des méthodes du travail en sciences sociales, Presses UNILU, 2006, p.20.

* 4 INGAU SAMBOLA Chris, Le système des partis politiques et la stabilité institutionnelle en droit positif

congolais, TFC en Droit, ULK, 2015 - 2016, p.26.

* 5 TSHUNGU BAMESA, « Notes de cours méthodes en sciences politiques », PU, 1979, p.14 (inédits)

* 6 PINTO GRAWITZ, Méthodes de recherches en sciences sociales, Paris, Ed. Dalloz, 1986, p.260.

* 7 RONGER, P. cité par MULUMBATI, Manuel de sociologie générale, L'shi, Ed. Africa, 1980, p.21.

* 8 Articles 4, 5 alinéa 1 de la Constitution congolaise.

* 9 JEVEAU, E., Comprendre la sociologie, Paris, Versier, Marabout Université, 1986, p.14.

* 10 René Descartes, cité par Jacqueline, Russ, Les chemins de la pensée, Paris, 1999, p.170.

* 11 KAMBAJI, NK, « Syllabus de sociologie générale », G1, RI, UNILU, 1996, p8 (Inédit).

* 12 E. Mwanzo, « Cours de méthodologie juridique », UKA, G3 Droit, 2014 - 2015, p.25.

* 13 MULUMBATI, N., Introduction à la science politique, L'shi, Ed. Africa, 1977, p.29.

* 14 Sur Internet, cité, www.google.com conférence de presse du Général De Gaule, 31 Janvier 1964.

* 15 Dictionnaire de Poche Larousse, p.77, Vème cohabitation

* 16 Dictionnaire politique "Toupictionnaire" sur Internet site « google »

* 17 Lionel Jospin, Dictionnaire de citations politiques, Paris, 2009, p.300

* 18 Dictionnaire universel, 2ème édition, Paris, Hachette, 1997.

* 19 www.wikipedia.com conférence de presse du Général De Gaule, 31 Janvier 1964.

* 20 Dictionnaire de Poche Larousse, p.403, Vème stabilité

* 21 GOTTMANN, A la recherche de la stabilité politique les mécanismes de contrôle et la mosaïque mondiale,

Paris, 1991, p.233.

* 22 BELOR GEYR, Gouvernement et administration et leur problématique, Paris, 1967, p.91.

* 23 Micro Robert, Dictionnaire du français primordial, Bruxelles, RTL, 1993, p.402.

* 24 Victor PROMONTORIO, Les Institutions dans la Constitution congolaise, Léopoldville, 2002, p.57.

* 25 Honoré MUKADI, « Cours des Institutions administratives du Congo », G2, SPA, UNIKAN, 2019 (Inédit)

* 26Idem

* 27Ibidem

* 28 Dictionnaire Robert, Paris, p.230

* 29 Dictionnaire Larousse de Poche, p.217

* 30 www.toupie.org Dictionnaire en ligne, cohabitation

* 31 Maurice, P., Droit public international, Paris, Ed. Cialo, 2009, p.30

* 32 www.google.com « Phrase extraite d'un discours qu'il prononça le 31 Janvier 1961 » Conférence de Presse

* 33 www.google.com « la cohabitation origine et introduction dans la vie politique française » pdf.ciaco, 1997.

* 34 Idem

* 35Ibidem

* 36 Sur Internet "wikipédia" « le pouvoir exécutif »

* 37Idem

* 38 www.memoireonline « Droit et sciences politiques, Université de Clermont, 200p

* 39 Montesquieu, cité par Jeef MUDIMBI, « cours d'Introduction à la science politique », G1, SPA (Inédit)

UNIKAN, 2017 - 2018.

* 40 Dictionnaire Larousse, p.772.

* 41 Dictionnaire Petit Larousse, p.225.

* 42 Articles 4 - 5, 101 de la Constitution congolaise

* 43 Article 68, section 1ère du pouvoir exécutif de la Constitution du 18 février 2006.

* 44 Archives de l'Assemblée provinciale

* 45 Archives du Gouvernement

* 46 Archives de l'Assemblée provinciale

* 47 Article 100 à 104, Constitution du 18 février 2006.

* 48Idem

* 49 Archives de l'Assemblée provinciale du Kasaï Central

* 50 Rocher, Précis de droit public, Paris, Dunord, 1993, p.85.

* 51Mandats, rôles et fonctions des députés provinciaux dans le nouveau système politique de la RDC, Module

de formation, Kinshasa, 2007, p.158.

* 52Idem, p.161

* 53Mandats, rôles et fonctions des députés provinciaux dans le nouveau système politique de la RDC, Module

de formation, Kinshasa, 2007, p.161.

* 54 Article 138 de la Constitution de la RDC du 18 février 2006.

* 55 Article 91 alinéa 4, p.33 de la Constitution du 18 février 2006.

* 56 Constitution de la transition du 5 avril 2003

* 57 MULUMBATI, N, « Cours de sociologie politique », L1, RI, UNILU, 2001, (inédit).

* 58 MAX Weber, in Economique et social politique, Paris, 1967, p.17.

* 59 VUNDUAWE « Cours de Droit administratif », G3 Droit, UNKIN, 1996 - 1997, p.5 (inédit)

* 60 Archives du gouvernorat

* 61 Archives de l'Assemblée provinciale

* 62 Article de la Constitution de la RDC du 18 février 2006.

* 63Archives de l'Assemblée provinciale (de la bonne gouvernance, Ed. Nouvelle, 2000, p.52)

* 64 Recherches Guide site wikipédia

* 65 Tshitoji, M. De la bonne gouvernance, appel à un nouvel pouvoir en Afrique noire, Ed. nouvelle, RDC , 2000,

p.54.

* 66 MAURICE, D., cité par MULUMBATI, N., « Sociologue politique » cours, L1, R.I, UNILU, 2000 - 2001 (inédit)

* 67 Kabongo , M., « Systèmes politiques » Syllabus du cours, L1, UNILU, 2002, (Inédit).

* 68 MOSHI, M., L'impact de la politique sur les entités locales, Mémoire, L2, SPA, UNILU, 1995, p11

* 69 D. KASONGA NTUMBA, Les principautés militaires et la problématique de la paix et de la sécurité, Mémoire,

L2, R.I, UNILU, 2002, p.64.

* 70Idem, p.42

* 71Ibidem

* 72 NTUMBA LUABA, L., Droit constitutionnel général, Kinshasa, Ed. Universitaires africains, 2005, p.63

* 73 Le préambule de la Constitution du 18 février 2006, en RDC

* 74Idem

* 75 Article 198 al.5 de la Constitution du 18 Février 2006 en RDC

* 76 BAKANDEJA (G), Institution de l'Etat de droit et de la démocratisation en Afrique, Presses de l'Université de

Kinshasa, Brylant Bruxelles, 2006, p.80.

* 77 Article 2 du Règlement Intérieur de l'Assemblée provinciale du Kasaï Central

* 78 LAVROFF, D. (G), Le droit constitutionnel de la Vème République, Paris, Dalloz, Précis. Droit public,

Science politique, 1999, p.97.

* 79 Archives de l'Assemblée provinciale.

* 80 Loi n°08/012 du 07 octobre portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces

* 81 Articles 158 à 160 et 168 à 173 de la loi électorale.

* 82 Le Littera 19 de l'Article 9 du Règlement Intérieur de l'Assemblée provinciale

* 83 WASSO MISONA, Le rapport entre l'organe délibérant et l'organe exécutif, Revue, Goma, ULPGL, n°4, 2008,

p.161.

* 84 Rapport de stage à l'Assemblée provinciale du Kasaï Central

* 85 Archives de l'Assemblée provinciale

* 86 Article 18 de la loi portant libre administration des provinces

* 87 Article 32, Règlement Intérieur de l'Assemblée provinciale du Kasaï Central

* 88 Art. 100, Constitution du 18 février 2006

* 89 Art.204, Idem

* 90 Art., op.cit

* 91 Journal, Interview accordé par le chef de service des commissions au sein de l'Assemblée Nationale le 02 septembre 2011.

* 92 Articles 202 de la Constitution du 18 février 2006 en RDC

* 93 MAMPUYA KANUK a TSHIABO, Espoir et déception de la quête constitutionnelle congolaise.

Clés pour comprendre le processus constitutionnel du Congo- Kinshasa, Nancy

- Kinshasa, 2005, p.421.






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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo