1
Novembre 2020
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE INSTITUT
SUPERIEUR D'ETUDES SOCIALES
« I.S.E.S »
B.P. 825
LUBUMBASHI
SECTION DE SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES
Département de Gestion Marketing
Publicité et attitude des
consommateurs
Par ALI RADJABU H
p
Cas de la bière N'Tay
du titre de gradu
Par : KAWA NGOIE KITENGE Marcello
Travail présenté et défendu en vue
de l'obtention du titre de gradué en gestion marketing
Option : Gestion Marketing
2
Année académique
2019-2020
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR D'ETUDES SOCIALES
« I.S.E.S
»
B.P. 825
LUBUMBASHI
SECTION DE SCIENCES COMMERCIALES ET
FINANCIERES
Département de Gestion Marketing
Publicité et attitude des
consommateurs
Cas de la bière N'Tay
Par : : KAWA NGOIE KITENGE Marcello
Travail présenté et défendu en vue
de l'obtention
du titre de gradué en gestion
marketing
Option : Gestion Marketing Dirigé par :
MALOBA KALE
Chef de travaux
3
EPIGRAPHE
« La persuasion n'est pas une science, mais un art
»
(WILLIAM BERNABCH )
4
DEDICACE
Au prophète HERITIER GRACE NGOY MUSEBA et madame son
épouse RACHEL KABWE MUSEBA pour l'amour, affection,
considération, soutien financier ainsi que spirituel.
KAWA NGOIE KITENGE MARCELLO
5
REMERCIEMENTS
Pour couronner la fin de notre premier cycle d'études
Supérieurs en Gestion Marketing, nous somme honorer de remercie et
d'exprimer notre reconnaissances envers les personnes qui nous sont
chères.
Reconnaissance au Dieu D'Israël pour son amour et sa
bonté d'avoir exaucé nos prières en nous donnant le
souffle de vie de pourvoir finir notre cycle de graduat .A Lui seul, soit rendu
la gloire et l'honneur.
Nos remerciements s'adressent au corps professoral de
L'institut supérieur d'études sociales, I.S.E.S en sigle,
à travers qui nous avons acquis des notions depuis la promotion de
recrutement. Nous pensons d'une manière spéciale au CT MALOBA
KALE, pour avoir accepté la lourde tâche de diriger le
présent travail, en dépit de ses multiples occupations.
Nous disons sincèrement merci à nos parents,
grand frère , soeur, nièce et neveux chacun à ce qui le
concerne, Juvénal KITENGE, VIKY EBONDO KITENGE,
FABIEN
,ASTRIDE,VITALIE,BIENVENU,GRACIA,FILENE,GLOIRE
ELVINE,DONNEL,VICTOIRE,GAD,KEINA,KENAYA
Nous disons également merci à tous nos ami
:FARICE ,ALI RADJABU ,GUILITH,FRANCIS
,PRINCE,ECCLESIA,ALVINE,EMMANUEL,SALEH ,ISRAEL
KABALA
,LOUIS,SARAH,CELINE,LAURIETTE,AINSI QUE MA FUTUR EPOUSE LAETITIA SABU
.
KAWA NGOIE KITENGE MARCELLO
6
1 CARINE TSHAMALA, cours de
publicité, promotion de vente et relation publiques dans une entreprise,
G 2/I.S.E.S./G.M, 2018-2019, P.2
INTRODUCTION GENERALE
1. Présentation de l'objet d'étude
Le présent travail porte sur la publicité et
l'attitude des consommateurs.
En effet, la publicité est une action de rendre public,
mais d'une façon similaire « un ensemble des moyens utilisés
pour faire connaitre aux publics un produit, une entreprise industrielle ou
commerciale. »1
Sur ce, elle se doit d'influencer l'attitude qui est l'un des
éléments constitutifs très importants du comportement des
consommateurs par des différents messages qu'elle transmet afin de
créer un besoin et surtout faire croire que cet achat va
améliorer sa vie quotidienne.
Ainsi, dans le cadre de ce travail et qualité de futur
gestionnaire en marketing, que nous voulons analyser l'impact qu'a la
publicité sur l'attitude des consommateurs
2. Choix et intérêt du sujet
2.1. Choix sujet
En notre qualité de future gestionnaire, nous avions
choisi ce sujet dans le seul but de démontrer comment est-ce que la
publicité peut arriver à influencer l'attitude du consommateur
d'une manière négative ou positive. En plus, le choix de ce sujet
se justifie par le fait que celui-ci relève de notre domaine de
formation.
2.2. Intérêt du sujet
Cette étude revêt un triple intérêt,
notamment au plan personnel, social et scientifique.
a. Intérêt personnel
En ce qui nous concerne, ce sujet présente un grand
intérêt pour approfondir nos connaissances en matière de
communication permissive et persuasive en général et la
publicité en particulier
b. Intérêt social
Sur le plan purement sociétaire, nous voulons rappeler
à la société congolaise en général et
Lushoise en particulier que la publicité a pour objectif ultime
d'influencer le comportement d'achat des publics auxquels elles s'adressent car
étant un ascendant de la perception négative ou positive qu'a un
consommateur par rapport à une marque et se distinguant de l'attitude
par l'observabilité.
c. Intérêt scientifiques
Sur le plan purement scientifique, le présent travail
se veut être un apport, si petit soit-il, à l'édifice
grandiose qu'est la communication marketing dans la mesure où le
chercheur à venir pourrait s'y référer. Il permettra de
mettre à vue toute les théories nécessaires acquise tout
au long de notre séjour à l'institut supérieur
d'études sociales.
7
3. Etat de la question
La gymnastique scientifique et intellectuelle nous oblige de
faire une étude scientifique en se documentant des autres travaux et
archives de ceux qui noud ont précédé.
N'étant pas le premier à aborder ce sujet, la
probité et l'honnêteté scientifique exigent à ce que
nous puissions inventorier tous les travaux de nos prédécesseurs
qui ont eu à mener leurs recherches dans les mêmes domaines que
nous, afin d'éviter de faire un travail de routine, de contredire ou
d'aboutir sur le même résultat.
Certes, la question de l'évaluation personnelle que
peut avoir des consommateurs face à un produit quelconque a
déjà été au coeur des préoccupations de
certains auteurs comme :
LUKUSA MUTOMBO, dans son travail de fin de cycle
intitulé « analyse de l'attitude des consommateurs face à la
publicité », stipule que l'attitude est un concept fondamental en
marketing, souvent utilisé pour prévoir le comportement de
l'individu et est considérée comme stable dans le temps car elle
est liée aux croyances de l'individu, elle peut être positive ou
négative, et résultant d'un processus d'apprentissage par
conséquent la publicité en s'appuyant sur la stratégie
créative, sur l'effet de la répétition et sur le contenu
informel peut arriver à modifier les croyances, à
améliorer l'image, et à susciter une intention
d'achat..2
KAPAFULE KITENGE, dans son travail de fin d'études sur
«la mesure de l'efficacité d'une campagne publicitaire »,
stipule que la publicité est faite pour attirer l'attention de la cible
réelle ou potentielle en émettant un message ayant pour but
d'influencer le comportement de celui qui le reçoit.3
KAPENGA POPE dans son travail de fin de cycle portant sur,
« la publicité d'un produit sur le marché concurrentiel et
son impact sur l'attitude des consommateurs » signale que plusieurs
expériences ont confirmé le rôle important de la
publicité envers l'attitude comme variable transmettant l'effet
persuasif d'autres réactions. L'impact de la publicité sur
l'attitude des consommateurs est conçu comme étant
essentiellement la variable qui enregistre l'effet de la réaction
à l'exécution du message. Une publicité sans argument, ne
contenant qu'une image à connotation effective, peut créer une
attitude favorable envers le produit présenté sur le
marché concurrentiel. 4
P.CATHERINE dans son ouvrage, « 40 fiches marketing
» signale que la publicité est un moyen de communication
impersonnel qui vise à transmettre des messages aux publics de
l'entreprise afin de modifier leur niveau d'information, leurs attitudes, dans
le but d'agir sur leurs comportements 5
IFAM avec la collaboration des Michel Baumann dans leurs
ouvrage intitulé « les 199 checklists du marketing » stipule
que la publicité tente d'attirer l'attention d'une cible réelle
ou
2 LUKUSA MUTOMBO, analyse de
l'attitude des consommateurs face à la publicité, T.F.C, I.S.C,
G.M, 2012
3 KAPAFULE KITENGE,
l'influence de la publicité sur l'attitude des consommateurs,
Mémoire, I.S.C, G.M, 2010
4 KAPENGA POPE, la
publicité d'un produit sur le marché concurrentiel et son impact
sur l'attitude des consommateurs
5 P.CATHERINE, 40 Fiches
marketing, le génie des glaces, Chambery, 2002
8
potentielle, selon des objectifs planifiés, en
émettant un message qui a pour but d'influencer le comportement et
attitude de celui qui le reçoit ou bien d'éveiller des besoins en
lui.6
Pour nous et en ce qui concerne ce travail, nous disons que la
publicité est une forme de communication dont le but est de fixer
l'attention de la cible visée afin de créer une attitude positive
de la marque en elle et déclencher le comportement souhaité tel
que l'achat d'un produit, un capital image puissant,...
4. Problématique et hypothèse
4.1. La Problématique
GUTTONET définit la problématique comme
étant « un ensemble des questions aux problèmes que pose le
chercheur dans un domaine bien déterminé sur un problème
ou un phénomène à étudier ».7
Pour sa part, KISINDE KILANGA définit la
problématique comme « une approche ou une prospective
théorique, que l'on décide d'adopter pour traiter le
problème posé au départ ».8
Nous constatons que l'importance des différentes
stratégies marketing dans une entreprise est également de savoir
connaitre les désirs qui sont présentés par les
consommateurs de ses produits et services.
Ainsi, lorsqu'une entité veut opter pour une
stratégie quelconque, elle doit avoir des informations pertinentes sur
la capacité d'évaluation qu'a le consommateur à
l'égard de leurs produits et services, et cette capacité
d'évaluation qui est même l'attitude ne peut être compris ou
analyse qu'à l'aide des divers outils de promotion à l'instar de
la publicité, promotion de vente et relations publiques.
En effet, la publicité joue un rôle très
important sur l'attitude des consommateurs car elle peut déclencher des
augmentations en vente et permettre aux producteurs à identifier et
suivre l'évolution de leurs concurrents.
Pour ce faire, dans ce travail, il sera question de
répondre aux interrogations
suivantes :
Quel est l'impact de la publicité sur l'attitude des
consommateurs ? Que peut-elle innover sur l'attitude des consommateurs ?
4.2. Hypothèses
Plusieurs définitions sont d'utilisations ; parmi
elles, nous avons, pris celle du professeur KITABA qui définit
l'hypothèse comme étant « une idée directrice, une
tentative
6 IFAM avec la collaboration
de Michel Baumann, les 199 check-lists du marketing, éducation
d'organisation, Paris, 2000
7 GUTTONET, cité par
ELISE KANGOLO NTAMBWE, la problématique de la publicité et son
impact sur le comportement du consommateur sur un marché concurrentiel.
Cas de miss VODACOM, T.F.C/I.S.C/G.M, 2010, P.4
8 KILANGA, cité par
ELISE KONGOLO NTAMBWE, P.4
9
d'explication des faits formulés, au début de la
recherche destinée à guider l'investigation et à
être abandonné ou maintenue d'après les
résultats.»9
Quant aux questions évoquées dans notre
problématique nos réponses provisoires peuvent être
formulées de la manière suivante :
La publicité a une capacité de montrer et
à démontrer la valeur et l'importance d'un produit ou service,
elle crée un désir vis-à-vis des consommateurs en leurs
présentant un nouveau produit sur le marché, leurs faire savoir
l'importance du produit, et faire acception aux individus que cet achat va
changer leurs vies quotidiennes.
Elle peut aussi inciter un besoin dans l'activité des
consommateurs tout en faisant connaitre son utilité dans la vie des
clients par sa capacité d'évaluation. La publicité peut
changer l'attitude des individus, il est vrai que le monde est à la
recherche de la satisfaction des besoins, sur ce elle doit être clair aux
vus des clients potentiels et aux clients réels
5. Méthodologie de travail
5.1. La Méthode
GRATWIZ définit la méthode comme étant
« un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une
discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, démontre et vérifie ».10
LITTRE définit la méthode comme « un art de
disposer les idées et les raisonnements de manière qu'on se fasse
entendre aux autres avec beaucoup plus de facilité
».11
Concernant ce travail, nous faisons appel à la
méthode structuro fonctionnelle qui nous a permis de développer
divers aspects structurel et fonctionnel de notre lieu d'investigation en
l'occurrence de la BRALIMA et à la méthode descriptive qui nous
aidé à récolter les informations et de les rendre
précises ou concrètes avant de les intégrer dans la
recherche proprement dite pour des analyses et des interprétations.
5.2. Les techniques de recherche
Une technique est un moyen qui permet au chercheur
d'acquérir et de traiter les dossiers dont il a besoin pour comprendre
ou expliquer un phénomène.
Dans le cadre de l'élaboration ce travail, nous avons
utilisé les techniques ci-après :
? La technique documentaire ; ? La technique d'enquête
La première nous a permis à parcourir certains
livres, ouvrages, archives, travaux de fin de cycles et mémoires en
rapport avec notre sujet, mais aussi la consultation de certains sites
9 JUNIOR TSHIBAND UZZAN, TVA
et le crédit de la TVA dans une entreprise minière,
T.F.C/I.S.C/G.M, 2014, P.5
10 MADELEINE GRATWIZ,
méthodes des sciences sociales, édition Dalloz, Paris, 2001,
P.351
11 LITTRE cité par
MWINYI KAYEMBE, le rôle de l'union africaine dans la résolution du
conflit soudanais, T.F.C, UNILU, R.I, 2013, P.4
10
internet et la deuxième a consisté à la
collecte des faits sur terrain et à compléter les informations
utiles recueillies lors des différents entretiens avec des
consommateurs.
6. Délimitation du sujet
Un travail scientifique doit être concis et
précis en vue d'en permettre la saisie et la pertinence.
De ce fait, il doit être limité dans le temps et
dans l'espace
a. Délimitation spatiale
Sur le plan géographique, notre étude porte sur
la brasserie de limonaderie et de malterie, en sigle Bralima.
b. Délimitation temporelle
En ce qui concerne la dimension temporelle, notre recherche
couvre la période allant de 2015 à 2019, justifiée par la
présence d'autres bières telles la PRIMUS, la TURBO KING, ...
7. Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
le présent travail comprend les chapitres ci-après :
? Chapitre premier : cadre général ;
? Chapitre deuxième : présentation de la BRALIMA
;
? Chapitre troisième : la publicité et attitude des
consommateurs de la bière N'Tay
11
CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Dans ce présent chapitre, il sera donc question de
parler du cadre conceptuel en premier lieu et de la théorie sur la
publicité et attitude de consommateurs en second lieu
1.1. Cadre conceptuel
1.1.1. Définition des concepts de base
Dans ce paragraphe nous allons définir les concepts
ci-après :
· Publicité ;
· Attitude ;
· Consommateur
1. Le concept publicité
IFAM dans ses 199 check-lists du marketing stipule que «
la publicité tente d'attirer l'attention d'une cible réelle ou
potentielle, selon des objectifs planifiés, en émettant un
message qui a pour but d'influencer le comportement de celui qui le
reçoit ou bien d'éveiller des besoins en lui
».12
Pour certains auteurs, « la publicité comprend
toute les formes de communication visant la promotion d'un produit, d'une
marque, d'une organisation, etc. »13
Dans le cadre de notre recherche nous définissons la
publicité comme étant
2. Le concept attitude
La définition de l'attitude soulève beaucoup de
controverses. Cependant, malgré les divergences en ce qui concerne la
définition du concept, la plupart des théoriciens du domaine
s'accordent sur une constante à savoir le lien entre l'attitude et un
comportement donné.
La définition proposée par Howard et reprise par
FILSER en 1994 est plus étroite, pour lui l'attitude à
l'égard d'une marque est définie comme « le degré de
satisfaction de ses besoins que le consommateur considère que la marque
peut lui apporter ».14
Il existe cinq types d'attitude que peut avoir un consommateur
:
· Infidélité ;
· Fidélité passive ;
· La fidélité avec coup de changement de la
marque qui correspond aux contraintes auxquelles se heurte un consommateur ;
· La valorisation de la marque ;
· L'attachement fort à la marque15
12 IFAM avec la collaboration de
Michel Baumann, les 199 check-lists du marketing, éducation
d'organisation, Paris, 2000, P.250
13 J. LENDREVY, J. LEVY et D.
LINDON, Mercator, théories et nouvelles pratique du marketing,
9e édition, Dunod, Paris, 2009, P.496
14 FILSER et MARC, le comportement
du consommateur, précis Dalloz, Paris, 1994, P.414
15 DESIRE KANYIMBU, cours de
marketing opérationnel, G3/I.S.E. S/G.M, 2019-2020, P.
12
3. Le concept consommateur
Un consommateur est celui qui acquiert des produits pour son
usage personnel, et non pour les revendre, par opposition à un
revendeur, ou bien pour les incorporer dans un processus de production, comme
les acheteurs professionnels.16
1.1.2. Définitions des concepts connexes
En ce qui concerne les concepts connexes nous allons
définir les concepts suivants :
· Comportement des consommateurs ;
· Visibilité ;
· Image de marque ;
· Notoriété ;
· Marque ;
· Capital marque ;
· Gamme des produits ;
· Produit
1. Le concept comportement de consommateur
Le comportement de consommateur, c'est la manière
d'être, d'agir et de réagir d'un consommateur directement
accessible à l'observation extérieure.
Caractéristique de l'action et de la réaction
d'un consommateur face à une situation particulière, en fonction
de l'environnement physique et psychologique particulier, le comportement peut
être influencé par des nombreux stimuli (type de produit, attitude
et degré d'implication du consommateur, situation d'achat, groupe
d'influence et leaders d'opinion, effet de mode...), le plus souvent variable
d'un individu à un autre.
Il exprime ce que les individus font, par opposition à
ce qu'ils disent, ou même qu'ils font. « La stimulation de la
demande dépasse l'idée naïve de satisfaction des besoins au
sens strict, décriées par certains.
L'analyse du comportement du consommateur cherche à
identifier les déterminants de ce comportement (besoins, motivations,
attentes, critères de choix, etc.) en vue de permettre à
l'entreprise de s'y adapter ou de les influencer dans une vision
concurrentielle17.
2. Le concept visibilité publicitaire
La visibilité est une attention portée par les
médias sur une entreprise, un produit.
L'encyclopédie illustrée du marketing stipule
que la visibilité publicitaire est une problématique commune
à la plupart des médias publicitaires et consiste à savoir
ou à mesurer si une publicité considérée comme
diffusée ou affichée est réellement vue ou peut être
vue réellement vue par les individus théoriquement
exposés. Une publicité visible n'est pas forcément une
publicité vue.
16 E-dictionnaire,
http:// wiktionary.org
17 Glossaire : « comportement de
consommateur », e-marketing.fr
13
Les techniques et procédures de visibilité
varient selon les médias et supports publicitaires
étudiés.
Elles peuvent être basées sur des dispositifs
techniques ou des études qualitatives. Chaque media peut avoir ses
propres normes de visibilité des annonces publicitaires.
3. Le concept image
L'image de marque correspond à la façon dont
celle-ci est perçue par les consommateurs.
Cette perception peut se faire sur des critères
objectifs (image de produit haut de gamme à prix élevé) ou
subjectifs (« produit de vieux »). L'image de marque est la
résultante des caractéristiques du produit ou de la marque
considérée, mais elle est également largement
influencée par les actions publicitaires.
L'image d'une marque peut se mesurer et s'analyser par
l'étude des associations faites à l'égard de cette marque
par les consommateurs et éventuellement en référence
à d'autres marques.
Lorsqu'elle est positive, l'image de marque favorise la
commercialisation d'un produit et la pratique éventuelle de prix
élevés. Avec d'autres éléments, elle peut
générer une préférence de marque.18
4. Le concept notoriété
Généralement, le gain de notoriété
est un des objectifs principaux de la publicité et des relations
publiques.
La notoriété est la connaissance de
l'entreprise, de ses marques, ses produits et
services.
· Notoriété de marque : elle mesure pour
une marque le fait d'être connue par les consommateurs.
La notoriété d'une marque se mesure
généralement par :
La notoriété spontanée La
notoriété assistée
La notoriété top of mind
Les études de la notoriété
peuvent-être faites pour établir le diagnostic sur la marque ou
pour mesurer les effets d'une campagne de publicité à travers
notamment l'usage d'un baromètre de notoriété.
1. La notoriété assistée
Le taux de notoriété assistée est le
pourcentage des personnes qui disent connaitre une marque
présentée dans une liste ou citée par
l'enquêteur.
18www.definitions-marketing.com
14
La question posée est de forme : « parmi ces
marques, quelles sont les marques que vous connaissez ? » ou plus rarement
« connaissez-vous cette marque ? ».
2. La notoriété
spontanée
Le taux de notoriété spontanée est le
pourcentage des personnes qui citent spontanément une marque.
La question posée est de la forme « quelles sont
les marques de téléphones que vous connaissez ? ».
La progression de la notoriété spontanée
est souvent utilisée comme indicateur d'investissements
publicitaires.
Par définition, le taux de notoriété
assistée est supérieur au taux de notoriété
spontanée.
3. La notoriété top of mind
Elle correspond généralement au nombre de fois
où une marque est citée en première position d'une
étude ou mesure de notoriété spontanée. Elle se
mesure par le taux de notoriété top of mind qui est souvent utile
comme indicateur d'efficacité publicitaire.
La notoriété top of mind est donc une composante
de la notoriété spontanée19
5. Le concept marque Qu'est-ce qu'une marque
?
Une marque est un nom, un terme, un signe, un symbole, un
dessin ou toute combinaison de ces éléments servant à
identifier les biens et services et les différencier des concurrents.
6. Le concept capital marque
Le capital marque est l'ensemble des attributs et
comportements des consommateurs associés à une marque à
l'instar de :
? L'attitude des clients à l'égard de la marque ;
? La notoriété de la marque ;
? L'image de la marque20
7. Le concept gamme des produits
Une gamme est un ensemble des produits qui ont un lien entre
eux car ils partagent les même fonctions principales, d'adressent au
même marché ou sont vendus dans les mêmes canaux de
distribution.
8. Le concept produit
Dans l'optique marketing un est produit est définit
comme « étant toute entité susceptible de satisfaire un
besoin, il doit alors être bien étudié, bien analyser, pour
résoudre un besoin du consommateur ».21
19
www.definitions-marketing.com,
op.cit.
20 DESIRE KANYIMBU, op.cit. P.
21 DESIRE KANYIMBU, op.cit. P.
15
1.2. Cadre théorique
1.2.1. Généralités sur la
publicité a. Historique
Il est difficile de déterminer avec certitude la
naissance de la publicité. Des archéologues ont retrouvés
des fresques datant de l'antiquité et annonçant les combats de
gladiateurs. Au moyen âge, la plupart des gens étaient des
analphabètes, la communication se faisait par voie orale. On peut voire
es formes de publicité lorsque les crieurs ventent les produits d'un
marchand ou encore font part aux citoyens des ordonnances royales. Autre fois
baptisée « réclame », ce n'est que vers 1830 que le
terme publicité, « action de rendre public » ou «
état de ce qui est public » a pris le sens moderne «
d'ensemble des moyens utilisés pour faire connaitre au public un
produit, une entreprise industrielle ou commerciale ».
Cette date lie donc le développement de la
publicité à celui de l'industrialisation et l'essor des
marchés de grande consommation.
·
|
En 1628, THEOPHRASTE RENAUDOT crée le bureau de rencontre
et d'adresse, un
|
service chargé de diffuser diverses annonces.
· Jusqu'en 1745, la seule forme de publicité est la
distribution de tracts et affichage mural.
· Au XIXe siècle, lors de la révolution
industrielle, les progrès techniques vont permettre à la
publicité de communiquer à travers plusieurs médias. Le
16/06/1836, Emile de GIRARDIN fait insérer pour la première fois
dans son journal, la presse, des annonces commerciales, ce qui lui permet d'en
abaisser le prix, étendre le lectorat et optimiser la
rentabilité. La formule révolutionnaire, est immédiatement
copiée. La publicité media est née.
· L'affiche donne au début du XXe siècle
des réalisations qui atteignent l'état d'oeuvre d'art avec Jules
Chéret, Henri de Toulouse-Lautrec, cassandre, Leonetto Capiello, etc.
· En octobre 1898, à paris au 8 boulevard
Montmartre, a lieu la première projection d'un film publicitaire,
réalisé pour le compte de la société RIPOLIN,
grâce à l'utilisation d'une caméra-projecteur
inventée par le frère lumière.
· Avec la radio en 1920, ensuite la
télévision en 1968, La publicité exploite le
répertoire de la chanson et met au point l'association entre slogan oral
et visuel (comme le célèbre « Dubo, Dubon, Dubonnet »).
Le XXe siècle ouvre également l'ère de campagnes
publicitaires couteuses, seuls des groupes important peuvent se payer (spots
radios puis, surtout, spot télé) et qui leur donne un avantage
important sur des concurrents plus petits (car même si son cout est
très élevé, la publicité de masse est infiniment
moins chère par contact avec le consommateur). La publicité
devient un élément crucial de la compétitivité ;
une bonne publicité peut assurer la fortune de l'entreprise tandis
qu'une campagne ratée met en jeu sa survie.
· En 1958, Bonux lance l'idée d'offrir des
cadeaux pour attirer le client.
· Jusque dans les années 1970, le marketing est
peu impliqué dans la stratégie publicitaire, laissant libre cours
à la création, avec parfois des dérives. C'est dans cette
décennie que se recentre la publicité au tour du produit ou
service qu'elle promeut, avec le développement
16
d'idées comme le positionnement ou la
notoriété et l'apparition des outils fiables pour mesurer les
retombées publicitaires.
· La loi sapin votée en décembre 1992
entame une grave crise dans le monde de la communication. Les agences
publicitaires avaient pour habitude de réaliser des très fortes
marges à l'insu de leurs clients sur les achats d'espace qu'ils
réalisent, la loi sapin met fin à cette méthode
pernicieuse22.
b. Acteurs de la publicité
1. Les annonceurs
On appelle, annonceur tout organisme qui « fait de la
publicité ». Loin de se limiter aux entreprises commerciales, les
annonceurs comportent aujourd'hui toutes sortes d'organisme public
(l'opéra de paris, l'armée, le ministère de santé)
ou associatifs (partis politique, O.N.G)
L'annonceur est beaucoup plus que le client d'une agence et
de plusieurs supports. Il est le maitre d'oeuvre de la campagne. Il passe une
commande qui doit être précise et réaliste ; il donne son
accord à chaque étape clé de la campagne. La
responsabilité du résultat final lui incombe en très
grande partie.
Un mauvais annonceur fait des campagnes médiocres
même avec une bonne agence.
2. Les agences
Une agence est un organisme indépendant,
composé de spécialistes chargés, pour le compte, de la
conception, de l'exécution et du contrôle des actions
publicitaires.
Les agences comportent à la fois des services
techniques (étude, création, fabrication, stratégie
média, médiaplanning et achat d'espace dans les médias) et
des services commerciaux qui sont en contact avec les annonceurs pour la
définition des objectifs, des budgets et de la stratégie de
communication.23
3. Les médias et supports
Tout vecteur de communication publicitaire peut être
considéré comme un support, les médias regroupent : la
radio, la télévision, la presse écrite, le cinéma,
l'affiche, les magazines, internet.24
4. Les publics
Avant de prendre toute décision sur le choix du media,
il est primordial de définir la cible qu'on souhaite toucher par le
message.25
c. Typologie de la publicité
La télévision représente 35,7 % des
investissements publicitaires.
22 NSAMBI MUKE, publicité et
image d'une entreprise de télécommunication. Cas de Vodacom
Lubumbashi , mémoire/I.S.C/G.M, 2019, P.11
23 YVES CHIROUZE, l'essentiel du marketing,
études et stratégies, éd. Ellipses, 2e paris,
2007, P.551-553
24 ERIC VERNETTE, l'essentiel du
marketing, éd. D'organisation, 2e édition, Paris,
2004, P.311
25 P. KOTLER et B. DUBOIS, marketing management,
paris, 12e éd. Pearson éducation France, 2006,
P.675
17
Il existe quatre théories majeurs de la communication
publicitaire, chacune d'entre elle repose sur une certaine conception du
consommateur que l'on souhaite influencer : la publicité persuasive et
informative, la publicité projective ou intégrative, la
publicité mécaniste et la publicité suggestive.
1. La publicité persuasive et
informative
Cette forme de publicité a un but précis :
convaincre. En effet, le consommateur est un être rationnel son achat va
donc dépendre d'une réflexion réfléchie. Il
achète selon ses besoins (qu'ils soient primaires ou secondaires). Ces
publicités vont donc cibler en grande partie le besoin à
satisfaire.
La publicité persuasive et informative va donc mettre
en avant le produit et montrer ses atouts afin de convaincre l'acheteur.
Cependant cette stratégie marketing est critiquée tout d'abord,
un individu est prédisposé à rejeter ce genre d'annonce
car il exclut l'influence de la publicité pour une multitude des
raisons.
Enfin, une personne lambda ne va pas toujours réagir
de manière rationnelle, elle va réfléchir avant d'agir.
L'achat est donc un acte réfléchis. La présence de la
standardisation des divers produits sur le marché et
l'omniprésence de multiples concurrences, l'information sur un produit
va rendre difficile sa différenciation avec les autres produits.
2. La publicité projective ou
intégrative
Chaque individu appartient à des multiples groupes
sociaux détenant chacun des normes différentes et qui
appartiennent à une classe sociale. Ce type de publicité va
s'adresser à une catégorie sociale précise (classe
ouvrière, classe moyenne, la classe supérieure). La
stratégie publicitaire sera donc de concevoir au tour du produit un
signe du groupe et de la classe à viser. Cette technique bien
rodée a pour objectif d'éveiller chez le consommateur un
désir d'affirmer sa catégorie sociale. Elle peut aussi provoquez
chez certains consommateurs un effet de changement sur son style de vie
incitant à modifier son comportement.
3. La publicité mécaniste
La publicité mécaniste est une doctrine
affirmant que le comportement du consommateur en matière
d'économie n'est ni conscient ni rationnel. En effet, cette
théorie suggère que le comportement est passif et soumis à
la condition des réflexes à cause des habitudes. Cette forme de
publicité se réfère à une supposition selon
laquelle l'homme est un animal apprivoisé, éduqué. Son
objectif sera donc de concevoir chez le consommateur des automatismes. Pour
cela, il est indispensable aux publicitaires de mêler la marque ou
l'identité du produit avec l'utilisation d'une technique appelée
« matraquage publicitaire » : on stimule l'individu par le slogan
publicitaire, l'image du produit et le logo. Cette forme publicitaire fut
extrêmement contestée durant les années 70 comme
étant un lavage cerveau.
4. La publicité suggestive
La publicité suggestive est fondée sur
l'approche psychologique de l'individu. Ce type de publicité va en effet
suggérer sans faire appel à la raison mais aux sens. Ce
modèle de publicité offre un pouvoir à l'image qu'elle
projette en influençant l'inconscient et les désirs de
l'individu. Les publicitaires cherchent toujours ce qui va déclencher
l'achat du consommateur, ils vont donc faire intervenir des concepts
psychanalytiques afin de toucher les points « sensible
18
Et le fantasme sexuel : qui se rapporte aux pulsions sexuelles
de Freud (parfums, boissons,) comme dans cette publicité de la marque
axe.
» de l'inconscient. La sexualité ainsi que la
libido sont deux exemples de facteurs qui vont permettre l'augmentation des
ventes du produit.
Pour inciter les consommateurs à acheter, la
publicité suggestive se doit de troubler, voir choquer, par des
allusions au sexe ou parfois à la violence. En intégrant des
images évocatrices, la publicité souhaite vendre du rêve,
du mythe et du fantasme au consommateur en créant une tension qui
tiendra en haleine le futur consommateur. Les plus grands utilisateurs de la
publicité suggestive à caractère sexuel sont les marques
des parfums, de vêtements et d'alcool. Ainsi pour être efficace ce
type de spot publicitaire doit être particulier à une marque
unique, appréciée par le consommateur, facilement retenu et se
doit d'attirer l'attention du consommateur.
La publicité suggestive n'incite pas seulement par la
violence ou les allusions à caractères sexuelles, elle se vend
aussi par des slogans comme la célèbre marque des confiseries
HARIBO, par lequel elle a marqué plusieurs générations.
« HARIBO, c'est beau la vie, pour les grands et les petits. » En fin
de compte, l'attirance pour un produit va faciliter la persuasion et la rendre
efficace, les publicitaires utilisent donc des messages pour avant tout faire
aimer le produit et la marque. Mais, ce que le consommateur ne sait pas c'est
que ces techniques sont issues de théories de la psychologie sociale.
Freud, auteur de la psychanalyse, il va particulièrement participer avec
le « Ça ».
La publicité suggestive va jusqu'à
dépasser le réel et la raison comme par exemple la pub de lessive
de la marque OMO. Le publicitaire invente une langue que les primates vont
parler dans les spots publicitaires au début des années 1990 : le
poldomoldave.
Extraits : » Kiceti lo glouglou rikiki ? « OMO
Micro, Touti rikiki maousse costo », « OMO est là, crapoto
basta ». Même Roman, si cette langue est indéchiffrable tout
le monde comprend à l'aide de l'image. En réalité,
l'idée principale de ce langage est antérieure à celle des
chimpanzés. Il s'agissait simplement de se moquer des codes
imposés et de retrouver le public.
5. Les mécanismes de la publicité
suggestive
· Le principe de « Plaisir-déplaisir »
:
Ce principe s'inspire de la théorie du
célèbre psychanalyste Freud. C'est l'instance du « Ça
» qui est mis en oeuvre. On utilise alors dans les publicités ou il
faut prendre au plaisir. Comme par exemple cette publicité du parfum
SHALIMAR de GUERLAIN où l'on voit le mannequin NATALIA VODIANOVA
vêtue d'un simple drap blanc et de « quelques gouttes de SHALIMAR
».
· Le fantasme :
Scenario crée de toute pièce où le sujet
est présent et qui figure de façon plus ou moins
déformé par le processus de défense. C'est
l'accomplissement d'un désir dont on ne s'était pas même
pas rendu compte. Il existe deux types :
Le fantasme de toute puissance : Mythe de la puissance, de la
performance (voiture, technologie,)
·
19
La projection :
La projection est une action par laquelle l'individu trouve dans
l'autre personne ou chose, des qualités mais aussi des sentiments et des
désirs dont il n'est pas conscient ou qu'il refuse en lui.
La publicité suggestive se fonde essentiellement sur une
approche psychologique de l'individu. Ce qui donne à ce type de
publicité un pouvoir dû à l'image projetée et qui
influence le conscient de l'individu.
· L'identification :
L'identification est un processus psychologique par lequel
l'individu vient assimiler un aspect ou bien une propriété de
l'autre et se charge en partie ou totalement sur le modèle de
celui-ci.
La publicité va utiliser ce processus en le mettant en
place dans des pubs anecdotiques. Cette conception publicitaire a pour but de
donner au consommateur le sentiment d'une reconnaissance dans des situations
données mais aussi dans des personnages et des comportements
suffisamment favorables pour que le consommateur ait le besoin d s'identifier
à cette représentation fictive.
En outre, la publicité suggestive a ses limites, car
elle peut conduire à des publicités peu caractéristiques
au produit en se concentrant non pas sur la qualité du produit
exposé, mais sur le désir mis en jeu et a donc quelques fois
tendances à trop s'éloigner du produit. 26
6. Autres formes de la publicité
· Le sponsoring : entreprise qui soutient une personne, un
organisme ou une action d'intérêt général.
· Mécénat : matériel apporté
sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à
une oeuvre ou à une personne pour l'exercice d'activité
présentant un intérêt général.
· Le partenariat : relation dans laquelle au moins deux
parties ayant des objectifs compatibles s'entende pour faire quelque chose
ensemble.27
d. Principaux objectifs de la publicité et son
importance :
La publicité est la meilleure façon de
communiquer avec les clients, car elle les informe de l'existence des nouveaux
produits sur le marché, en même temps qu'elle incite à
l'achat. Elle est très performante pour augmenter l'image de marque et
la notoriété d'une société. Une entreprise qui fait
de la publicité, est perçu comme étant plus
crédible que celle qui n'en fait pas (on peut cibler n'importe quel
âge, tout le monde peut y être réceptif y compris les
enfants, jeunes et vieux).
1. Quatre principaux objectifs
· Le procès : les entreprises qui sont dans leur
phase de lancement travaillent généralement pour cet objectif. Le
procès consiste à convaincre les clients d'acheter le
26 CARINE TSHAMALA, op.cit. P.4-9
27
Definitions-marketing.com,
op.cit.
20
21
nouveau produit lancé sur le marché. Ici les
annonceurs utilisent les annonces flashy et attrayants pour
que les clients prennent un coup d'oeil sur les produits et de les acheter pour
les essais.
· Continuité : un objectif soucieux de conserver le
client déjà utilisateurs du produit.
Les annonceurs apportent une plus-value à leurs produits
afin que les clients fidèles continuent d'acheter les produits. En gros,
cela permet une fidélisation client.
· Interrupteur de marque : objectif essentiellement pour
les entreprises qui veulent attirer les clients des concurrents. Avec une
campagne publicitaire bien réussi. Les annonceurs peuvent convaincre les
clients d'une marque de passer à la marque de leurs produits.
· Commutation de retour : cet objectif est pour les
entreprises qui veulent reconquérir les anciens clients, les clients qui
sont passés à la concurrence.
Les annonceurs utilisent différentes manières
pour attirer ce type de client comme la vente au rabais, réduction,
promotions, vente croisées, soldes, une nouvelle publicité,
l'emballage et le merchandising jouent aussi un grand rôle pour
convaincre le client.
Fondamentalement, la publicité est un moyen très
artistique permettant de communique avec les clients. Elle devrait avoir ses
propres objectifs capables de délivrer des messages bien clairs et
d'atteindre puis convaincre la cible principale.
1. Importance de la publicité
La publicité joue un rôle très important
pour lancer et développer un produit ou service. Qu'on l'aime ou pas,
elle est devenue une nécessité pour tout le monde dans la vie
quotidienne, que ce soit le producteur, les commerçants, ou les clients.
Comment faire connaitre un produit intéressant qui va résoudre
des problèmes, sans publicité.
a. L'importance pour le client
La publicité joue un rôle important dans la vie
des clients, car les gens ont besoin d'être informés de
l'existence d'un nouveau produit sur le marché. La publicité aide
les clients à trouver les meilleurs produits, et ce dont ils ont besoin.
Quand ils connaissent la gamme d'un produit, ils sont en mesure de comparer
puis acheter ceux qui répondent à leurs désirs.
b. L'importance pour les vendeurs et les entreprises
produisant les produits
· Elle aide l'augmentation de vente ;
· Elle aide les producteurs ou les entreprises à
identifier et suivre l'évolution de leurs concurrents ;
· Si une entreprise veut introduire ou lancer un nouveau
produit sur le marché, la publicité augmentera sa
visibilité puis elle sensibilisera les consommateurs afin qu'ils
viennent et essayent le produit ;
· La publicité est aussi un moyen de
fidélisation client ;
· Elle sert également indirectement à
renforcer la crédibilité.28
e. Rendement d'une action publicitaire
a. Quantitatif : calculer les ventes à court terme et
à moyen terme
Exemple
On souhaite modéliser la relation entre les ventes
d'un produit de grande consommation V et
Les dépenses de publicité PUB de l'entreprise
productrice. Si l'on dépense que la productivité,
En terme de vente, les dépenses de la publicité
décroit avec leur montant, on peut
écrire :
V= á PUB ß, avec 0 < ß <1
Cette spécification implique en effet une
dérivée première de V par rapport à PUB, qui
décroit
Avec le montant de PUB, autrement dit, au fur et à
mesure que les dépenses publicitaires augmentent, l'augmentation des
ventes devient de plus en plus faible.
b. Quantitatif : permet d'améliorer l'image du produit et
le faire connaitre.
f. Avantages et inconvénients
1. Les avantages de la publicité
? Comme un moyen d'information, la publicité apporte des
informations utiles aux gens. Elle leur permet de connaitre des produits et des
offres qu'ils ne connaissent pas. Lorsqu'elle est bien conçue, le spot
publicitaire peut rivaliser avec les oeuvres d'art.
? La publicité ne sert pas uniquement pour des fins
commerciales, à vendre des produits de consommation, mais elle peut
aussi servir des causes plus nobles. Ainsi, on peut recourir a la
publicité pour la promotion des valeurs humaines positives et le soutien
des causes humanitaires et sociales : par exemple, inciter les gens à
respecter le code de la route, à protéger les espaces verts et la
foret, à adopter un comportement29 civique, à
participer à des campagnes de solidarité, à prendre garde
des fléaux de toute sortes (drogues, les maladies).
? La publicité sert également à promouvoir
des institutions, des organisations gouvernementales, des
évènements culturels et sportifs.
? Quand la publicité respecte le consommateur et lui donne
des informations utiles et véridiques, la publicité, même
lorsqu'elle incite à la consommation, à des effets positifs car
elle encourage le commerce et la plupart des secteurs économiques, ce
qui a un impact positif sur les commerçants et sur l'économie du
pays en général.
? La publicité est aussi bénéfique pour les
éditeurs (journaux, revues, télévision, sites internet,
localités, villes). Elle leur permet d'avoir des ressources
financières indispensables à leur survie et à leur
continuation.
28 CARINE TSHAMALA, Op.cit. P.9-11
22
1.2.2. Les inconvénients de la publicité
Mais la publicité n'a pas que des aspects positifs. Le
cas de la publicité mensongère qui trompe le consommateur et
l'incite à acheter des produits qui ne sont pas conformes à ses
attentes. Elle abuse alors de confiance de gens et de leur
naïveté.
· La publicité utilise souvent des techniques de
manipulation de l'esprit. Elle ne s'adresse pas toujours à la raison,
mais aux désirs des consommateurs. Son but ultime est de vendre des
produits, de nourrir la passion de la consommation, même lorsque la cible
n'a pas besoin des produits vantés (favorise la société de
la consommation, voire la surconsommation).
· La publicité peut cibler des catégories
fragiles et profiter de leurs faiblesses pour réaliser des profits,
notamment lorsqu'elle vise des enfants, des adolescents, des gens en situation
de fragilité économique (les crédits).
· La publicité peut devenir trop envahissante, non
seulement dans le paysage urbain qu'elle contribue à déformer
(les panneaux publicitaires, les affiches collées sur les murs, les
enseignes des magasins, etc.), mais aussi dans le paysage audiovisuel (la
radio, la télé, internet). La publicité interrompt les
émissions et peut gâcher le plaisir du spectacle par leur longueur
ou leur fréquence de répétition.
· La publicité, comme marché juteux, donne
aussi un pouvoir énorme aux entreprises qui peuvent ainsi influencer
l'objectivité et la ligne éditoriale des journaux, revues et
autres médias audio-visuels. Ainsi une entreprise qui a un gros budget
de publicité peut punir un journal qui la critique en lui retirant ses
publicités.
· Dans le même sens, et particulièrement dans
le domaine politique, la publicité peut fausser les élections et
le choix démocratiques en favorisant un candidat au détriment
d'autres candidats qui n'ont pas les même moyens
financiers.30
2. L'ATTITUDE ET LA PUBLICITE
1. Les fonctions de l'attitude
L'importance de l'attitude en comportement de consommateur
s'explique par l'importance des fonctions psychologiques qui lui sont
associées. En 1960, KATZ met au point une typologie des fonctions de
l'attitude. Pour lui, si les bénéfices psychologiques
associés aux attitudes sont connus alors il sera plus aisé de
comprendre la dynamique sous-jacente.
Les fonctions de l'attitude sont les suivantes :
· La fonction utilitaire : elle aide les gens à
fonctionner dans leurs environnements. Ainsi, les individus adoptent les
attitudes positives pour les produits et services qui les satisfont et des
attitudes négatives pour ceux qui ne les satisfont pas. Ces attitudes
sont liées au produit ou la situation.
· La fonction d'expression des valeurs : l'attitude permet
d'exprimer l'image que l'individu a de lui-même et des valeurs qu'il juge
primordiales.
30 CARINE TSHAMALA, Op.cit.
P.15-17
23
? La fonction de défense de l'ego : dans ce cas,
l'attitude correspond à une façon de voir le monde, c'est une
sorte de synthèse de ce que pense l'individu sur plusieurs sujets. Les
attitudes permettent ainsi d'organiser la masse d'informations et de la
simplifier.31
2. Les deux orientations théoriques
Historiquement, deux orientations ont émergé de
l'étude des attitudes. La première trouve principalement ses
sources dans les travaux de Rosenberg et Hovland qui ont permis une
avancée considérable dans la définition de l'attitude en
la décomposant en trois dimensions :
? La dimension cognitive qui comprend les connaissances et
croyances qu'une personne à sur un produit ou service.
? La dimension affective qui fait référence aux
sentiments qu'une personne éprouve envers un produit ou un service.
? La dimension conative qui est représentée par
les intentions et les comportements par rapport au produit et
service.32
Cette vision traditionnelle de l'attitude a par la suite
évolué vers une vision unidimensionnelle. Selon cette
deuxième approche, l'attitude est composée uniquement de la
dimension affective. Les deux autres sont vues comme les
antécédents et les conséquences immédiats de
l'attitude.33
3. changement d'attitude et persuasion
Du point de vue stratégique, les markters ont tendance
à maintenir ou renforcer les attitudes existantes ou changer une
attitude négative en attitude positive. Plusieurs approches
conceptuelles traitent de la modification des attitudes, le paragraphe
ci-dessous présente l'une d'entre elle liée au modèle
élaboration « Likelihood model »
Ce modèle a été proposé par Petty,
Cacioppo et shumann en 1983, il s'applique à la fois en situation de
forte ou de faible implication. Appelé « modèle de la
probabilité d'élaboration cognitive » ou E.L.M, il
décrit les deux processus suivis par les individus lors du traitement de
l'information persuasive. Deux routes possibles mènent à la
persuasion : la route centrale et la route périphérique. Dans les
deux cas l'objectif est la formation, la modification ou l'intensification
d'une attitude.
La route centrale se déclenche lorsque la
probabilité d'élaboration est forte. Dans ce cas, le consommateur
prêtera plus d'attention au contenu du message, à la rigueur et
à la qualité des arguments. Une fois que celui-ci aura
analysé l'information, il génèrera des réponses
cognitives et faveur ou en défaveur du produit. Ce processus requiert un
effort cognitif important de la part du consommateur. Lorsque la
probabilité d'élaboration est faible, la persuasion emprunte une
route détournée dite périphérique, l'attention se
focalisera alors sur des éléments périphériques du
message tels que la musique, l'humour, la source du message,
...
31 KATZ et DANIEL, the functional
approach to the stady of attitudes, the public opinion quarterly, vol.24, no 2,
P.163
32 ROSENBERG, MILTON J. et HOVLAND
CARL, attitude organization and change, new heaven connecticut : yale
university press, 1960n, P.232
33 LUTZ et RICHARD J. the role of
attitude theory in marketing, in perspectives in consumer behavior, sous
la dir. De KASARJIAN ; H.J. et ROBERTON T.S, 4e éd Englewood
cliffs NJ : prentice-hall. P.317
24
L'intérêt suscité par le message
dépend de la pertinence de celui-ci pour le consommateur. Selon que le
produit est impliquant ou non, le consommateur n'emprunte pas la même
route dans le changement d'attitude. Plus le message est pertinent pour le
consommateur, plus le degré d'implication sera fort et plus
l'élaboration sera poussée. Dans ce cas, il est recommandé
d'utiliser la route principale pour changer les attitudes. La route
périphérique quant à elle, sera plus efficace dans le cas
d'une faible implication de la part du consommateur.34
Une étude réalisée par Aaker et
Maheswaran sur des chinois et des américains indique que le
modèle E.L.M est robuste sur le plan cross-culturel, et ce à la
fois pour prédire et pour expliquer la persuasion. Toutes, la perception
et la « diagnosticity » des stimuli est traitement de
différente selon les cultures individualistes et collectivistes. Les
auteurs ajoutent que les préférences en matière de
l'information diffèrent entre les deux cultures. Ainsi, les
collectivistes favorisent le traitement heuristique tandis que les
individualistes favorisent le traitement central.35
Une autre étude réalisée par Aaker et
Sengupta indique d'autres différences entre les collectivistes et
individualistes. Ainsi, lorsqu'ils sont face à des stimuli incongrus les
individus des deux cultures vont tenter de résoudre cette
incongruité, toute fois la façon de le faire va être
différente. En situation de faible implication, les individualistes ont
tendance à se baser exclusivement sur l'information des attributs en
suivant une stratégie d'atténuation. Les collectivistes quant
à ceux vont utiliser l'information contenue à la fois dans la
source et dans les attributs en suivant une stratégie additive. En
situation de forte implication les collectivistes et individualistes suivront
une stratégie d'atténuation.36
Ainsi, même si sur certains plans, notamment les
stratégies de traitement de l'information, des différences sont
notables entre cultures, le modèle E.L.M semble être sur le plan
cross-culturel.
4. La publicité et attitude des
consommateurs
Lavidge et Steiner voient la publicité comme une force
qui fait passer les individus par sept étapes pour arriver finalement
à l'achat. Ces sept étapes sont :
1. Méconnaissance de l'existence du produit ;
2. Connaissance de l'existence du produit ;
3. Connaissance des attributs du produit ;
4. Attitude favorable vis-à-vis du produit ;
5. Préférence pour le produit ;
6. Préférence et désire d'achat pour le
produit ainsi que la conviction qu'il s'agit d'un achat judicieux ;
7. Transformation de l'attitude en achats
34 PETTY, REICHARD E., JOHN CACCIPO
et DAVID SHUMANN, central and peripheral routes to adversing effectiveness
; the moderating role of involvement, journal of consumer research,
vol.10,1983, P.135
35 AaKER, JENNIFER L. et D.
MAHESWARN,the effect of cultural orientation on persuasion, journal of
consumer research, vol.10, no 3, 1997, P.315
36 AaKER, L. JENNIFER et SENGUPTA,
additivity versus attenuation : the role of culture in resolution of
information incogruity, journal of consumer psychology, vol.29, no 3,
2000, P.67
25
Ces auteurs expliquent que la distance entre les
différentes étapes est variable. Par ailleurs, un individu peut
tout à fait passer par plusieurs étapes simultanément.
Plus l'individu est impliqué dans l'achat et plus ces étapes
auront une importance. De même, si l'individu est peu impliqué, il
accordera peu d'importance aux différentes étapes. C'est le cas
de l'achat impulsif, dans lequel il n'y a pas de connaissance, de
préférence ou de conviction préalables à
l'achat.
Ces étapes peuvent être regroupées en
trois fonctions majeures de la publicité à savoir :la
connaissance, le sentiment et l'action. Ces trois dimensions coïncident
avec le concept de l'attitude, ses causes et ses conséquences.
? La fonction cognitive qui fournit des informations permettant
aux consommateurs de connaitre la marque.
? La fonction affective qui créée des
affinités et une préférence pour la marque, la
préférence faisant référence à une attitude
plus favorable envers la marque.
? Enfin, la fonction conative qui permet de stimuler le
désir pour la marque et pousse le consommateur à l'achat.
Il parait clairement, que la mesure de l'efficacité de
la publicité passe par la mesure de chacune des trois dimensions
citées plus haut.37
37 LAVIDGE, J. ROBERT et GARY A.
STEINER, a model for predictive measurements of adversing
effecttiveness, journal of marketing, vol.25, no 6, 1961, P.59
26
Conclusion du chapitre
Dans cette première partie de l'ossature de notre
étude, nous avons pu constater que l'homme peut s'informer, consommer et
s'approprier un bien ou un service qu'il désire grâce à une
nouvelle forme de propagande à l'instar de publicité. Elle est
à ces jours une activité centrale de l'économie mondiale
car chaque individu est confronté et influencé par cette
dernière, dans toutes les sociétés et quel que soit le
niveau social.
A notre époque, elle est très
omniprésente et concomitante, que ce soit à travers les postes de
télévisions, internet, magasines ou même en se promenant
dans la rue et devant toutes ses évolutions galopante et bouleversements
engendrés par l'ouverture du marché, la compréhension du
comportement du consommateur dont l'attitude est l'une de ses parties la plus
invisible est devenue beaucoup plus indispensable dans l'élaboration de
stratégie marketing pour en savoir
27
28
29
30
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA BRALIMA
En république démocratique du Congo et plus
précisément à Lubumbashi la bière
coule à flots
Jadis, une bouteille de bière au Congo était moins
chère que celle d'eau potable.
En effet, une bouteille d'un litre et demi d'eau coutait trois
mille cinq cents franc congolais. Plus cher que deux bières de 73cl
à mille cinq cents franc l'une.
Leader sur le marché des bières et des limonades
au Congo, la brasserie Bralima partage depuis 90 ans une histoire intense avec
l'ensemble des congolais. Elle a acquis au fil des ans une
notoriété incontestable à travers toute la
république.
Plusieurs marques des bières sont présentes au
sein de celle-ci depuis plusieurs années à l'instar de la
bière N'Tay qui fait l'objet de notre étude des cas.
Ce deuxième chapitre nous permettra de connaitre
l'entreprise Bralima qui nous a accueillies pour la réalisation de notre
travail.
1. HISTORIQUE
L'historique de la Bralima se situe entre deux dates :
? 23 octobre 1923 : création
Des industries belges entreprennent d'installer, avec l'aide
de la banque de Bruxelles, une brasserie à Léopold ville de
combattre l'alcool local (Lutuku) Distillé et fermenté dans de
conditions d'hygiène douteuses.
La première bouteille de bière sort de la
brasserie le 27 octobre 1926. Avec une production de 35.000 bouteilles par
mois, la brasserie de Léopold ville dirigée par monsieur du
moulin emploi 35 agents dont 5 expatriés.
? 1929-1933 : difficultés
La brasserie de Léopold ville est secouée par la
crise mondiale de1929 qui fait baisser le prix dans le monde entier. Sa libre
concurrence par les bières d'importation est peu consommée par
les autochtones à causes de son prix élevé et de la
réticence du gouvernement général d'autoriser la vente de
la bière à toute la population. Elle n'est pas non plus
commercialisée à l'intérieur pour des raisons de non
pasteurisation de cette dernière. La Bralima de Léopold ville est
au-delà de la faillite qu'elle évite de justesse grâce au
savoir-faire de ses responsables.
? 1933-1949 : progrès et boom
Sous la direction de monsieur VISEZ, la brasserie connait
alors un redressement financier et une extension marquée dans la
production. La Bralima visait l'amélioration de la qualité de
bière et obtient l'autorisation de vendre la bière aux africains
sans baisser son prix. De 35.000 bouteilles de bières par mois en 1926,
la brasserie de Léopold ville passe à partir de 1945 à
125.000 bouteilles par mois.
? 1950-1992 :
Suite aux progrès réalisés par la
brasserie de Léopold ville ; les actionnaires de la brasserie à
Bruxelles décident l'extension géographique de ses
activités industrielles en créant progressivement plusieurs
brasseries à l'intérieur du pays, au Congo Brazzaville et au
Ruanda-Urundi.
· Bukavu en 1950
· Brazzaville 1951
· Bujumbura en 1952
· Kisangani en 1957
· Boma en 1958
· Gisenyi en 1959
· Mbandaka en 1972
Pendant la période des années 1960, la Bralima
reste une société implantée au Congo Brazzaville, au
Rwanda et Burundi. Avec l'évolution politique, les brasseries
implantées en dehors du Congo Kinshasa deviendront autonomes. On verra
ainsi la création de la Bralima Congo à Brazzaville (Brasco),
Bralima Rwanda(Bralirwa) au Rwanda et Bralima Burundi (Brarundi) au Burundi. Au
départ, la société sous control industriel belge, la
Bralima appartient désormais au groupe HENEKEN qui est devenu
majoritaire avec 77% des actions.
Ce groupe a une longue histoire dans l'industrie brassicole.
En effet, c'est en 1864 que Gérard Adrian Heinkenage de 22ans acquiert
la brasserie Hooyberg fondée et baptisée la meule de foin en 1852
à Amsterdam. Après avoir améliorer les
procédés de fabrication, il construit une brasserie moderne
à laquelle il donna son nom Heineken.
Devenue groupe Heineken, cette brasserie est connue dans plus
de 145 pays. Au Congo Kinshasa, le groupe Heineken a acheté aussi la CIB
en 1992 et l'a fusionné avec la Bralima.
En outre, il est propriétaire de la BOUKIN, la
bouteille de Kinshasa implantée au Congo Kinshasa, la Bralima à
sa direction générale à Kinshasa et 6 sièges
provinciaux :
> Siege de Bukavu fondé en 1950 > Siege de Kinshasa
fondé en 1957 > Siege de Boma fondé en 1958 > Siege de
Mbandaka fondé en 1972 > Siege de Lubumbashi fondé en 1992
> Siege de Mbuji-Mayi fondé en 1997 > 1985-1992 : nouvelles
difficultés
En 1985, Bralima ressent fortement les effets des actions de
la concurrence à qui elle discute le leadership du marché
brassicole. De 1983-1992, la part de marché de la Bralima baisse sur
l'autre ; ce qui permet à la concurrence de progresser dans le
marché globalement en baisse mais la Bralima se ressaisit, ses
responsables cherchent les voies et moyens pour sortir de l'impasse et
récupérer la place privilégiée perdue. Grace
à la restructuration du département marketing où
règne désormais un esprit nouveau, la brasserie des nouvelles
armes commerciales au points.
Des grands efforts budgétaires sont consentis et ses
actions marketings réfléchis dont des promotions bouchons
innovant sont menées, ce qui provoque le renversement de la situation.
La Primus retrouve sa place prépondérante et la Bralima redevient
leader en 1993.
? 1993 à nos jours : leadership
Le souci de produire des boissons de qualité
supérieure et d'étendre ses opérations sont prenantes dans
le groupe Heineken. Au Congo Kinshasa, grâce à sa politique
générale et plus particulièrement à son
département marketing produits qui développe une communication,
la Bralima occupe la première place sur le marché brassicole
depuis 1993. En plus de sa fusion avec la CIB, la Bralima acquis l'usine
d'Unibra à Kisangani qui est officialisée le 21 juin 1996. Ayant
la volonté de moderniser ses équipements pour améliorer
les procédés de fabrication et offrir à ses clients les
produits de qualité supérieure.
La Bralima a construit en 1973 une nouvelle salle de brassage
STEINECKER en acier inoxydable.
Cette politique de modernisation planifiée dans un
programme cohérent d'investissement se poursuit. Pour l'an 2000, ma
Bralima avait compléter en 1986 la salle brassage STEINECKER par un
appareil ultra moderne : 12 cuivres en acier de 250.000 litres de bière
chacune, un filtre de bière moderne de traitement d'eau stérile,
des étiqueteuses d'une capacité de 24.000 bouteille/heure...
cette inauguration fut baptisée BRALA, brasserie de l'an 2.000
traduisant le fait que la modernisation de la brasserie était faite en
prévision de l'an 2.000. Le groupe Heineken n'ignore nullement que la
politique de la modernisation des équipements va de pair avec celle de
la formation du personnel. Il a félicité l'installation de
l'école de brasseries de l'Afrique centrale(EBAC) de la Bralima.
Cette école de formation technique, commerciale et
administrative ou des programmes de formation spécifique sont
organisées, a été inaugurée le 15 mars 1996. De par
son histoire, la Bralima est donc l'un des groupes brassicoles anciens et plus
important en Afrique.
2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La brasserie limonadière et malterie, en sigle Bralima
SARL siège à Lubumbashi au numéro 31 de la route MUNAMA
dans la commune de KAMPEMBA à Lubumbashi.
3. OBJET SOCIAL
Comme toute autre entreprise, la Bralima a aussi un objet
social qui est la production et la commercialisation des boissons alcooliques
et gazeuses sur toute l'étendue de la république.
4. OBJECTIIF DE LA BRALIMA
Malgré que l'année 1991 a été
marqué par la signature de la convention entre Bralima et CIB SARL, des
objectifs continuaient à être poursuivi jusqu'à
l'année à laquelle la Bralima a siégé à
Lubumbashi et commencé à commercialiser la bière en
provenance de Kinshasa.
Cela nous donne deux préoccupations majeures pour
garder la conception du programme de la Bralima à savoir :
? La mise au point de travaux des analyses qui faciliteraient
le marquage de la présence de cette entreprise au Katanga, grâce
aux différents contrats à entretenir avec certains
opérateurs économiques.
? La production et la commercialisation de la bière au
siège de Lubumbashi
5. PRODUCTION ET TYPES DES BOISSONS
Avec un matériel et un personnel qualifié, la
Bralima a connu une progression dans la production de ses boissons. En effet,
de 35 millions de bouteilles de bière par mois en 1926, elle produit
actuellement 12 millions de bouteilles par mois dans ses usines. Ses
équipements et sa politique de servir tous les consommateurs
satisfaisant tous les gouts l'ont poussé à varier sa gamme :
Primus produite depuis 1926, complétée par Mutzig (1989), la
Guinness (1993), et la turbo King (1996).
6. FABRICATION DE LA BIERE
Pour la fabrication de la bière, la Bralima utilise des
matières premières de meilleure qualité qui sont des
malts, des céréales (riz), du sucre, du houblon et de l'eau. La
transformation de ces matières se fait en quatre stades : le brassage,
la fermentation et la garde, la filtration et le conditionnement.
a. LE BRASSAGE
Le brassage est une opération par laquelle les
matières premières ; malts et graines crues sont
concassés, macérés, filtrés en cuits. Il conduit
à l'obtention d'un jus sucré, légèrement amer,
stérile et stable appelé mout.
b. LA FERMENTATION ET LA GARDE
Le mout refroidi et oxygéné est fermenté
par la levure. La fermentation est un processus anaérobie et
exothermique. Elle conduit à la formation de la bière.
c. FILTRATION
C'est une opération de clarification au cours de
laquelle la bière est rendue brillante et pétillante
(carbonatation)
d. LE CONDITIONNEMENT
La bière claire est conditionnée en bouteilles
préalablement nettoyées et stérilisées. Le produit
est pasteurisé avant l'étiquetage et la mise en casier. A chacune
de ces quatre opérations complexes de la fabrication de la bière
sommairement présentées ici, les produits de la Bralima subissent
un contrôle biologique et chimique minutieux par un personnel technique
compètent dans les laboratoires dotés d'un équipement de
plus modernes et souvent le plus récentes technique d'analyse.
Dans les limonadières, la Bralima produit toute une
gamme des boissons gazeuses : coca-cola, vitalo, grenadine, et grenadine eau de
table. En mus de la bière et des boissons gazeuses, la Bralima fabrique
et commercialisent des blocs des glaces. Ces produits : bières, boissons
gazeuses, blocs de glace sont fabriqués avec les plus de soin
grâce au savoir-faire exceptionnel acquis par le groupe Heineken dans le
domaine technologique de l'industrie brassicole. C'est-à-dire que tous
les produits Bralima sont des aliments de bonne qualité pour
l'organisme.
31
7. COMMERCILISATION
La vocation de la Bralima est de produire des boissons de
qualité et de les vendre à tous les consommateurs urbains et
ruraux. Une vocation nationale qui se caractérise par la présence
en région : boa (Bas-Congo), Mbandaka (équateur), Kisangani
(province orientale), Bukavu (sud Kivu), Lubumbashi(Katanga) et Mbuji-Mayi
(Kasaï oriental).
Afin de servir tous les congolais et étrangers
habitants le pays, Bralima va de plus en plus vers ses consommateurs en
utilisant ses propres dépôts qui dépendent de ses usines.
La Bralima possède un charroi automobile important et flotte pour la
commercialisation de ses produits à des bonnes conditions de vente pour
les gros clients. Ces conditions sont :
1. Avoir l'identification nationale ;
2. Avoir un point de vente connus ;
3. Disposer d'une certaine quantité d'emballages, des
casiers.
4. Un autre point fort de commercialisation est le partenariat
que la Bralima développée avec ses différents clients,
fournisseurs, distributeurs : P.M.E elle entretient des très bonnes
relations avec tous ses clients avec qui elle passe des contrats annuels et
attentifs aux efforts de la modernisation de P.M.E à qui elle fournit un
soutien actif : conseils techniques, matériels et véhicules,
...
Un partenariat confiant malgré une conjoncture
économique congolaise peu rentable. Gamme ouverte et très
variées de produits, circuit brassicole national bien fourni en usine,
dépôts et moyen de transport, service marketing puissant et
partenariat confiant sont les points forts de la politique commerciale de la
Bralima. Tous ces moyens ajoutés d'un personnel de qualité et
dynamique des équipements modernes et très performants, font de
la Bralima une brasserie sure performante de l'an 2000 avec qui, il faut
compter dans le développement économique du pays.
8. PRESENTATION DE LA BIERE N'TAY
Cette bière « N'Tay est une innovation de la
Bralima en 2012. N'Tay est exclusivement produite pour le grand Katanga.
« N'Tay » en swahili signifie « aigle »,
expression de l'ambition de cette bière blonde, très
rafraichissante et nourrissante qui a une certaine hauteur pour faire la
différence. Fruit d'une série d'études de marché,
N'Tay a été inspirée par le grand Katanga et pour le grand
Katanga.
9. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE
a. Structure organisationnelle
Hormis la direction de l'entreprise qui se trouve à
Kinshasa, la Bralima S.A.R.L Lubumbashi est dirigée par un directeur de
siège qui est responsable devant la direction générale de
Kinshasa. Il fait ressortir une structure départementalisée et
reconnait une autonomie à chaque département.
1. Département des ressources
humaines(DRH)
C'est le chef de département qui gère et
coordonne les activités, il est secondé par le service social et
le service d'administration du personnel. Ce département s'occupe de la
rémunération, la discipline, la sécurité et la
surveillance pendant les heures de travail et aussi de la gestion du service
médicale.
2.
32
Département financier
Il est tenu par un chef de département ayant sous sa
dépendance la comptabilité de trésorerie, d'information et
d'achat des locaux et matériels informatiques. Ce département
présente les états financiers de la caisse, de la banque, de la
gestion financière, du dédouanement, des moyens de transport, des
achats des locaux et information du système de gestion dans sa
compétence.
3. Département de fabrication ou de
production
Il comprend un chef de département, un chef de
gestions vides et pleine un chef du magasin vide, un chef magasin vide, un chef
du magasin plein, un chef ligne au niveau de fabrication. De la gestion du
magasin plein et vide c'est-à-dire de la perception des emballages et de
la livraison des produits. Il comprend également un chef magasin
matières premières en tenant toujours compte du stock, des
entrées et sorties des matières premières pouvant
permettre un bon déroulement de la production des gazeuses.
4. Département d'entretien général
(DEG)
Le département comprend un chef de département
d'entretien général, un chef magasin pièces de rechange,
un aide magasinier, un chef de garage, un chef d'entretien civil et un
maçon, un chef d'atelier électrique, un électricien, un
soudeur, un mécanicien, un chef d'entretien planifié et un
inspecteur d'entretien. Il s'occupe aussi de toute invention mécanique
ou électrique sur les machines de l'usine à titre
préventif et de dépannage. Le charroi automobile relève de
sa compétence. La Bralima S.A.R.L siège de Lubumbashi compte des
camions, des véhicules légers et motos, également de
l'entretien des maisons d'habitation des agents de l'entreprise notamment pour
le directeur du siège.
5. Département de contrôle qualité
(DCQ)
Ce département comprend un chef responsable des produis
finis, ventes et services, un chef de secteur, un chef de programmation des
ventes.
Il comprend 4 services à savoir :
· Le bureau commande ;
· La programmation des ventes ;
· Services télé et évènement
;
· Marketing et commercial
6. Département de laboratoire
Ce département s'occupe de service d'analyse. b.
Structure fonctionnelle
Dans cette partie nous allons présenter le
siège d'exploitation : le fonctionnement primaire ainsi que leurs
programmes d'action.
Sur toute l'étendue de la R.D.C, la Bralima est
présentée par six sièges d'exploitations qui sont :
· Siege de Kinshasa ;
· Siege de Kisangani ;
33
? Siege de Boma ;
? Siege de Bukavu ;
? Siege de Mbandaka ; ? Siege de Lubumbashi
1. Fonctionnement primaire
La production, la consommation de la bière et de la
boisson gazeuse. Cela on le trouve seulement à Kisangani, Kinshasa,
Boma, Lubumbashi, Bukavu. Le siège de Mbandaka ne produit que la
bière et Lubumbashi seulement les boissons gazeuses et commercialise la
bière produite à Kinshasa.
2. Fonctionnement de la direction du
siège
La direction de la Bralima se trouve à Kinshasa. A
Lubumbashi se trouve seulement un siège qui s'occupe de la politique de
l'entreprise de la conception et de la planification.
Dans le cadre des objectifs définis par la fabrication
générale de Kinshasa ; nous disons que des produits de la
fabrication des boissons gazeuses ; matières premières et les
emballages proviennent de Kinshasa donc la direction de siège de
Lubumbashi dépend de Kinshasa.
34
Organigramme
Département de
finances
Département
commercial
Département technique
Département des
ressources
humaines
Informatique
Mag. Pièces rechanges
Entretien
Salle des machines
Atelier mécanique
Magasin vide et plein
Trésor
Comptabil
ité
Achat
locaux
Bureau
social
Adm. Du
personnel
Service
sécurité
Marketing
Service vente Service fête et
vente
Source : secrétariat BRALIMA/L'shi
Garage
|
Laboratoire
|
Atelier électrique
|
35
CHAPITRE TROISIEME : LA PUBLICITE ET ATTITUDE DES
CONSOMMATEURS DE LA BIERE N'Tay
Ce présent chapitre dédié à la
publicité et attitude des consommateurs de la bière N'Tay est
composé de deux sections. La première est consacrée
à la présentation de l'enquête et la deuxième
à m'analyse et traitement des données
Section1. PRESENTATION DEL'ENQUETE
L'enquête est une méthode de recherche de plus en
plus utilisée dans les études de marché, une analyse est
considérée le plus appropriée pour l'étude du
comportement du consommateur, cette étude suppose le recours à
plusieurs techniques telles que l'entretien, discussion des groupes, etc.
En ce qui concerne ce travail, il est ardu de recourir
à l'utilisation de ces types de techniques, pour cet effet, nous allons
opter pour un questionnaire afin de concrétiser notre enquête.
1. MODE D'ADMINISTRATION
Le mode d'administration de notre questionnaire pour lequel
nous avons opté est le « face à face », le choix pour
ce mode de recueil des informations a été fait vu les avantages
suivants :
? Les couts faibles et les délais réduits par
rapport à d'autres mode comme l'enquête à domicile.
? La fiabilité des réponses : l'utilisation du
contact direct nous est apparue fondamentale vu le niveau d'instruction qui
varie d'un interviewé à un autre, ainsi que leurs
capacités de saisir, de répondre clairement aux
questions ^posées.
? La rapidité d'obtention des réponses : ce moyen
nous permet d'avoir un taux de réponses plus important, car notre
présence sur le terrain joue un rôle important par rapport
à la rapidité des réponses.
2. ECHANTILLONNAGE
L'échantillonnage est une méthode statistique
qui permet la construction d'un groupe réduit de personne afin d'aboutir
une connaissance rapprochée (ou estimation) des caractéristiques
de la population à étudier.38
a. Définition de
l'échantillonnage
Un échantillon est un sous ensemble
d'éléments (individus ou objets) extrais d'une population de
référence qu'ils sont censés représenter.
L'échantillonnage est le nom donné à l'opération
permettant d'effectuer cette sélection.39
b. Le choix de l'échantillon
Chaque enquête suppose trois grandes interrogations en
matière d'échantillonnage :
? Quelle est la population à interroger ?
38 DANIEL CAUMONT, « les
études de marché comment concevoir, réaliser et analyser
une étude », édition Dunod, Paris, 2007, P.35
39 Idem, P.51
36
? Quelle est la taille de l'échantillon ?
? Quelle est la méthode de sélection de
l'échantillon ?
c. Méthodes d'échantillonnage
Il existe des types de l'échantillonnage permettant
d'extraire des éléments d'une base de sondage : les
méthodes aléatoires ou probabilistes et les méthodes
empiriques ou non probabilistes.
Dans le cadre de cette étude nous avons choisi la
méthode empirique d'échantillonnage par sa convenance qui peut
être définie comme « un ensemble d'éléments
obtenus sans volonté de constituer un échantillon qui soit
représentatif de la population d'enquête, mais utilisant toute
personne acceptant de participer à l'étude »40
d. Caractéristiques de l'échantillon
choisi
Il convient au préalable de designer la population
auprès de laquelle enquêter, dans notre cas, la cible principale
est le consommateur de la bière
Ces personnes interrogées sont de sexe confondu, en
prenant en considération toutes les catégories
socioprofessionnelles.
Faute de temps et des problèmes pécuniaires, la
taille de l'échantillon choisie et de l'ordre de 20 personnes
1. Déroulement de l'enquête
Notre enquête va durer environ deux semaines soit du
07.09.2020 au 28.09.2020 d'après nos prévisions, et elle
s'effectuera dans la diversité des restaurants, bars, terrasses,
buvettes, boite de nuit, de la capitale économique de la
république démocratique du Congo
2. Elaboration de l'enquête
Le questionnaire est un outil indispensable au recueil de
l'information. Il est « une suite des questions, programmées selon
un ordre et une logique prédéfinie pour lesquels un
enquêteur sollicite l'avis, le jugement ou l'évaluation d'un
interviewé. »
Un questionnaire doit contenir trois parties :
? Une phrase introductive : expliquant le but de l'enquête
et certaines informations destinées à encourager
l'interviewé à répondre.
? Une fiche signalétique : destiné à
recueillir des renseignements sur l'interviewé qui concerne son
âge, sexe, profession, ...
? Le corps du questionnaire est basé sur le type de
question à poser :
? Questions fermées
Ces questions ne laissent qu'un choix limité de
réponses, elles peuvent être :
? Dichotomique : c'est-à-dire choisir entre deux
réponses proposées ;
? A choix unique : c'est-à-dire sélection d'une
réponse parmi un nombre limité de réponses possibles
supérieur à deux ;
40 DANIEL CAUMONT, op.cit.,
P.59
37
> Multichotomiques (à choix multiples « Q.C.M
») : c'est-à-dire choix d'une plusieurs réponses parmi
plusieurs réponses possibles ;
> Avec classement : c'est-à-dire demander à
l'enquêté de classer les différentes réponses
possibles dans l'ordre de ses préférences ;
> Avec notation :il est demandé aux
enquêtés d'attribuer une note (de 0 à 5) ou (de 0 à
5) aux critères qui leurs sont proposés.
+ Les questions semi-ouvertes
Ces questions permettent à l'interviewé de
choisir entre diverses possibilités de réponses. Et il disposera
d'une dernière modalité, qui est généralement
`'autres précisent» dans laquelle il pourra apporter des
précisions sur sa réponse en toute liberté
+ Les questions ouvertes
Le répondant à la possibilité de
s'exprimer librement, ce genre de question est utilisé pour connaitre
l'opinion, les freins, et les motivations des consommateurs.
+ Les questions filtrent
Ce sont-elles, qui permettent d'orienter le répondant
vers les questions suivantes ou sur d'autres questions en fonctions de la
réponse.
Section2. Analyse et interprétation des
résultats
I. Les signalétiques ou identification des
enquêtés
1. Sexe Tableau 1
Désignation
|
homme
|
femme
|
total
|
Effectif
|
20
|
00
|
20
|
pourcentage
|
100
|
00
|
100
|
|
Source : Dépouillement la question 1
pourcentage
homme femme
0
100
Source : dépouillement de la question 1
Notre échantillon n'est constitué que des hommes
sur les vingt enquêtés soit 100%
2. Age Tableau 2
désignation
|
Moins de 25 ans
|
25 à 35 ans
|
35 à 45 ans
|
Plus de 45 ans
|
total
|
Effectif
|
6
|
10
|
3
|
1
|
20
|
38
pourcentage
30
50
15
5
100
Source : dépouillement question 2
Figure 2 : Age
Moins de 25 ans 25 à 35 ans 35 à 45 ans plus de 45
ans
pourcentage
17%6%
44%
33%
Source : dépouillement question 2
En terme d'âge, ceux dont l'âge varie entre 25
à 35 ans prennent la tête de notre échantillon soit 50%
secondés par ceux de moins de 25 ans qui ont 30% de
représentation ensuite les 35 à 45 ans avec un taux de 15% et
enfin les plus de 45 ans qui ne sont représentés rien qu'à
5%.
3. Situation familiale
Désignation
|
célibataire
|
Marié sans enfant
|
Marié avec enfant
|
autres
|
total
|
Effectif
|
11
|
3
|
6
|
0
|
20
|
pourcentage
|
55
|
15
|
30
|
0
|
100
|
Source : dépouillement question 3
celibataire marié sans enfant marié avec enfant
autres
pourcentatge
30% 0%
15%
55%
Source : dépouillement question 3
La situation sociale de tous les enquêtés de
cette étude sont réparti comme suit : les célibataires
55%, les mariés sans enfants 15%, les mariés avec enfants 30% et
enfin de compte les autres 0%.
4. Classe socioprofessionnelle
39
Désignation
|
Sans emplois
|
fonctionnaire
|
cadre
|
Profession libre
|
autres
|
total
|
Effectif
|
3
|
7
|
0
|
10
|
0
|
20
|
pourcentage
|
15
|
35
|
0
|
50
|
0
|
100
|
Source : dépouillement question 4
Sans emplois fonctionnaire cadre profession libre autres
profession libre
pourcentage
autres
cadre
Sans emplois
fonctionnaire
Source : dépouillement question 4
La classe sociale de cette recherche signalée par le
tableau ci-haut démontre que 15% des interviewés sont sans
emploi, 35%des fonctionnaires, 50% des professions libre, les cadres et autres
ne sont qu'à 0%.
5. Revenu mensuel
Désignation
|
-
|
150-
|
300-
|
500-
|
+
|
total
|
|
150.OOOCdf
|
300.000Cdf
|
500.000Cdf
|
1.000.000Cdf
|
1.000.000Cdf
|
|
Effectif
|
08
|
04
|
06
|
01
|
01
|
20
|
pourcentage
|
40
|
20
|
30
|
05
|
05
|
100
|
Source : dépouillement question 5 Figure : revenu
mensuel
moins de 150.000 150-300.000 300-500.000 500-1.000.000 Plus de
1.000.000
pourcentage
30
5 5
20
40
Source : dépouillement de la question 5
Les interrogés de ce sondage les plus majoritaires ont
un revenu mensuel estimé à moins de 150.000Cdf soit 40% et les
minoritaires entre 500.000-1.000.000 CDF et plus de 1.000.000 CDF soit 5%
à chaque catégorie, ceux de 300.000-500.000Cdf et
150.000-300.000CDF respectivement 30 et 20%.
II. Le consommateur et la bière N'Tay
6.
40
7b. source d'information
Notoriété de la bière N'Tay
Tableau 6 : notoriété de la bière N'Tay
Désignation
|
oui
|
non
|
Total
|
Effectif
|
17
|
03
|
20
|
Pourcentage
|
85
|
15
|
100
|
|
Source : dépouillement de la question 6 Figure 6 :
notoriété de la bière N'Tay
pourcentage
15
oui non
85
Source : dépouillement de la question 6
L'absoluité moins le trois quart des
enquêtés augmentés de 10% soit 85% des interrogés
approuvent la notoriété de la bière N'Tay contre 15%
affirment ne pas la connaître
7. Consommation de la bière N'Tay
Tableau 7 : Consommation de la bière N'Tay
Désignation
|
Oui
|
non
|
total
|
Effectif
|
13
|
03
|
20
|
pourcentage
|
65
|
35
|
100
|
Source : dépouillement de la question 7 Figure 7 :
Consommation de la bière N'Tay
pourcentage
oui non
35
65
Source : dépouillement d la question 7
En terme de consommation, la N'Tay a un taux de 65% de ceux qui
ont fait l'aveu de consommer contre 35%
41
pourcentage
20
oui non
80
Source : dépouillement de la question 8
Tableau 8 : source d'information
Désignation
|
Publicité TV
|
affiche
|
Bouche à oreille
|
Promotion de vente
|
autres
|
total
|
Effectif
|
10
|
04
|
09
|
08
|
01
|
/
|
pourcentage
|
50
|
20
|
45
|
40
|
05
|
/
|
Source : dépouillement de la question 7b
Figure 8 : source d'information
publicité TV affiche bouche à oreielle promotion de
vente autres
pourcentage
40
45
5
50
20
Source : dépouillement de la question 7b
La télévision reste la source de
prédilection d'information de nos enquêtés avec 50% de
pondération suivi de la bouche à oreille à 45%, la
promotion de vente 40, les affiches 20% et enfin 5% les autres
III. Publicité et attitude des consommateurs de la
N'Tay
8. Mémorisation de la publicité de la
N'Tay
Tableau 9 : Mémorisation de la publicité de la
N'Tay
Désignation
|
oui
|
non
|
Total
|
Effectif
|
16
|
04
|
20
|
pourcentage
|
80
|
20
|
100
|
Source : dépouillement de la question 8
Figure 9 : Mémorisation de la publicité de la
N'Tay
42
image la marque le slogan utres
pourcentage
30 0
15
80
Source : dépouillement de la question 10
La toile ci-dessus nous démontre que 80% des
interrogés ont pu mémoriser la publicité de la N'Tay et
20% qui ont suivi sans arriver à
9. Dernière exposition de la campagne
publicitaire de la bière N'Tay Tableau 10 : Dernière
exposition de la campagne publicitaire de la bière N'Tay
Désignation
|
-6mois
|
1 à 6 mois
|
6 à 12 mois
|
Plus d'un an
|
total
|
Effectif
|
04
|
05
|
03
|
08
|
20
|
pourcentage
|
20
|
25
|
15
|
40
|
100
|
|
Source : dépouillement de la question 9
Figure 10 : Dernière exposition de la campagne
publicitaire de la bière N'Tay
moins de 6mois 1 à 6 MOIS 6 à 12 mois plus d'un
an
pourcentage
40
15
20
25
Source : dépouillement de la question 9
La dernière exposition campagne publicitaire de la N'Tay
se répartit à20% des figurent dans la rubrique mois de 6 mois 25%
déclarent avoir été exposé entre la période
allant de 1 à 6 mois, 15% de 6 à 12 mois et en fin 25% pour ceux
de plus d'un an
10. Eléments retenus de la dernière
campagne publicitaire de la N'Tay Tableau 11 : Eléments retenus
de la dernière campagne publicitaire de la N'Tay
Désignation
|
image
|
La marque
|
Le slogan
|
autres
|
Total
|
Effectif
|
16
|
03
|
06
|
00
|
/
|
pourcentage
|
80
|
15
|
30
|
00
|
/
|
Source : dépouillement de la question 10
Figure 11 : Eléments retenus de la dernière
campagne publicitaire de la N'Tay
43
tres persuasif moyennement persuasif peu persuasif
pourcentage
25
15
45
Source : dépouillement de la question 12
80% des personnes se souviennent des images émises dans
la dernière communication publicitaire de la N'Tay ,15% se souviennent
de la marque, 30% du slogan et0% des autres éléments non
cités dans le questionnaire.
11. Degré d'information sur la bière N'Tay
Tableau 12 : Degré d'information sur la bière N'Tay
Désignation
|
oui
|
non
|
total
|
Effectif
|
14
|
06
|
20
|
pourcentage
|
70
|
30
|
100
|
|
Source : dépouillement de la question
Figure 12 : Degré d'information sur la bière
N'Tay
pourcentage
oui non
30
70
Source : dépouillement de la question 11
Soixante-dix pourcent des personnes interrogées affirment
être suffisamment informées sur le produit N'Tay contre 30% qui
disent ne pas être instruits sur le produit
12. Publicité de la N'Tay Tableau 13 :
Publicité de la N'Tay
Désignation
|
Très
persuasif
|
Moyennement persuasif
|
Peu
persuasif
|
Pas du tout persuasif
|
total
|
Effectif
|
09
|
05
|
03
|
03
|
20
|
pourcentage
|
45
|
25
|
15
|
15
|
100
|
Source : dépouillement de la question 12 Figure 13 :
Publicité de la N'Tay
44
télévision radio affichage presse autres
Pourcentage
30
30
40
5
70
Source : dépouillement de la question 14
Nous observons dans le tableau ci-haut que 45% des
répondant trouvent le message publicitaire de la N'Tay très
persuasif et 25,15 et 5% en trouvent respectivement moyenne persuasif, peu
persuasif et pas du tout persuasif.
13. Compréhension du message publicitaire
Tableau 14 : Compréhension du message publicitaire
Désignation
|
Très
compréhensible
|
Moyennement compréhensible
|
Peu
compréhensible
|
incompréhensible
|
Total
|
Effectif
|
10
|
04
|
02
|
04
|
20
|
pourcentage
|
50
|
20
|
10
|
20
|
100
|
|
Source : dépouillement de la question 13
Figure 14 : Compréhension du message publicitaire
comprehensible moyennement comprehesible peu comprehensible
incomprehensible
10
pourcentage
20
20
50
Source : dépouillement de la question 13
Un demi des interviewés soit 50% trouvent le message
publicitaire très compréhensible, 10% peu compréhensible,
moyennement compréhensible et incompréhensible 20% chacun.
14. Media qui attire l'attention des consommateurs
Tableau 15 : Media qui attire l'attention des consommateurs
Désignation
|
télévision
|
radio
|
affichage
|
presse
|
autres
|
total
|
Effectif
|
14
|
01
|
08
|
06
|
06
|
/
|
pourcentage
|
70
|
05
|
40
|
30
|
30
|
/
|
Source : dépouillement de la question 14
Figure 15 : Media qui attire l'attention des consommateurs
45
La télévision et l'affichage sont des
médias qui attirent le plus l'attention des enquêtés avec
70 et 40% chacun, la presse, la radio et les autres médias sont
représentés respectivement 30,05 et 30%.
15. Achat de la N'Tay
Tableau 16 : Achat de la N'Tay
Désignation
|
oui
|
non
|
total
|
Effectif
|
12
|
08
|
20
|
pourcentage
|
60
|
40
|
100
|
Source : dépouillement de la question 15 Figure 16 : Achat
de la N'Tay
pourcentage
40
oui non
60
Source : dépouillement de la question 15
Après dépouillement de la question 15, nous
constatons que 60% des personnes questionnées affirment leur achat du
produit N'Tay contre 40% des personnes qui disent le contraire.
15b. Fréquence de consommation de la
N'Tay
Tableau 17 : Fréquence de consommation de la N'Tay
Désignation
|
Chaque jour
|
Chaque semaine
|
Chaque 15 jour
|
Autres
|
total
|
Effectif
|
07
|
05
|
05
|
03
|
20
|
pourcentage
|
35
|
25
|
25
|
15
|
100
|
Source : dépouillement de la question 15b
46
Figure 17 : Fréquence de consommation de la N'Tay
chaque jour chaque semaine chaque 15 jour autres
pourcentage
25
15
25
35
Source : dépouillement de la question 15b
Selon le tableau precedent,35% des enquêtés
affirment qu'ils consomment la N'Tay chaque jour, 25% chaque semaine, 25%
chaque 15 jours et enfin 15% autres(occasionnellement)
16. Choix de la N'Tay
Tableau 18 : Choix de la N'Tay
Désignation
|
qualité
|
Tarif
compétitif
|
disponibilité
|
autres
|
total
|
Effectif
|
11
|
05
|
10
|
02
|
/
|
pourcentage
|
55
|
25
|
50
|
10
|
/
|
Source : dépouillement de la question 16 Figure 18 : Choix
de la N'Tay
qualité tarif compétitif disponibilité
autres
pourcentage
50
10
25
55
Source : dépouillement de la question 16
En ce qui concerne la raison du choix de ce service, le
tableau et graphique ci-haut signalent que 55% des interrogés disent
l'avoir choisi pour la qualité, 25% pour le tarif qui est
compétitif, 50% pour sa disponibilité et 10% pour autres raisons
non énumérées dans le questionnaire.
47
17. Fidélité à la N'Tay
Tableau 19 : Fidélité à la N'Tay
Désignation
|
oui
|
non
|
Je ne sais pas
|
total
|
Effectif
|
12
|
06
|
02
|
20
|
pourcentage
|
60
|
30
|
10
|
100
|
Source : dépouillement de la question 17 Figure 19 :
Fidélité à la N'Tay
oui non je ne sais pas
pourcentage
30
10
60
Source : dépouillement de la question 17
Pour ce qui a de la domestication, 10 % interviewés ont
opté pour l'occurrence je ne sais pas, 30% pour le oui et en fin 60%
pour le non.
48
Conclusion partielle
Pour dire peu, notre investigation nous a fourni des
pertinentes informations sur l'impact de la publicité et les innovations
qu'elle apporte sur l'attitude des consommateurs de la bière N'Tay de la
capitale du cuivre.
Après les résultats inférer de chaque
question, il nous est permis d'affirmer notre hypothèse pour afin
conclure que la publicité a une capacité de montrer et à
démontrer la valeur et l'importance d'un produit ou service, elle
crée un désir vis-à-vis des consommateurs en leurs
présentant un nouveau produit sur le marché, leurs faire savoir
l'importance du produit, et faire acception aux individus que cet achat va
changer leurs vies quotidiennes. Elle peut aussi inciter un besoin dans
l'activité des consommateurs par des messages très
compréhensifs et persuasifs via le moyen de prédilection comme la
publicité Tv pour ce cas.
49
Conclusion générale
L'ardent désir animant notre choix en ce qui concerne
la publicité et l'attitude des clients. Cas de la société
brassicole Bralima et sa bière N'Tay était celui de
démontrer comment est-ce que la publicité peut arriver à
influencer l'attitude du consommateur d'une manière négative ou
positive et en plus, de cela le choix de ce sujet se justifie encore par le
fait que celui-ci relève de notre domaine de formation.
Pour rendre efficace notre recherche nous avons eu à
recourir aux méthodes telles que structuro-fonctionnelle et descriptive
de même que les techniques documentaire et d'enquête.
Des interrogations ci-après ont été
retenues comme question de recherche pour ce
thème:
Quel est l'impact de la publicité sur l'attitude des
consommateurs ? Que peut-elle innover sur l'attitude des consommateurs ?
Pour répondre à ces questions, nous avons
avancé une hypothèse tirée d'une observation selon
laquelle La publicité a une capacité de montrer et à
démontrer la valeur et l'importance d'un produit ou service, elle
crée un désir vis-à-vis des consommateurs en leurs
présentant un nouveau produit sur le marché, leurs faire savoir
l'importance du produit, et faire acception aux individus que cet achat va
changer leurs vies quotidiennes.
Elle peut aussi inciter un besoin dans l'activité des
consommateurs tout en faisant connaitre son utilité dans la vie des
clients par sa capacité d'évaluation. La publicité peut
changer l'attitude des individus, il est vrai que le monde est à la
recherche de la satisfaction des besoins, sur ce elle doit être clair aux
vus des clients potentiels et aux clients réels
Partant de la spéculation ci-haut, hormis
l'introduction et la conclusion générales, nous avons pu morceler
notre travail en trois parties.
La première partie de notre travail de fin de cycle a
regroupé le cadre conceptuel et théorique lié à ce
sujet de recherche, la seconde elle, parle de la présentation de notre
cadre d'investigation en ce qui concerne sa structure et son fonctionnement et
après tout, la troisième intitulée la publicité et
attitude des consommateurs de la bière N'Tay dans laquelle nous avons
effectué une enquête managériale.
Pour checker notre spéculation sur la publicité
et attitude des consommateurs, nous avons eu à collecter, analyser, et
interpréter les résultats de cette recherche pour chuter à
la conséquence qui nous a permis d'affirmer que la publicité a
une capacité de montrer et à démontrer la valeur et
l'importance d'un produit ou service, elle crée un désir
vis-à-vis des consommateurs en leurs présentant un nouveau
produit sur le marché, leurs faire savoir l'importance du produit, et
faire acception aux individus que cet achat va changer leurs vies quotidiennes.
Elle peut aussi inciter un besoin dans l'activité des consommateurs par
des messages très compréhensifs et persuasifs via le moyen de
prédilection comme la publicité Tv pour ce cas
50
Bibliographie
1. Ouvrages
· AaKER, L.JENNIFER et SENGUPTA, additivity
versus attenuation : the role of culture in resolution of information
incogruity, journal of consumer psychology, vol.29, no 3, 2000
· CATHERINE, P., 40 Fiches marketing, le
génie des glaces, Chambery, 2002
· CHIROUZE, Y., L'essentiel du marketing,
études et stratégies, édition. Ellipses, 2e Paris,
2007
· FILSER et MARC, Le comportement du
consommateur, précis Dalloz, Paris, 1994
· GRATWIZ, M., méthodes des sciences
sociales, édition Dalloz, Paris, 2001
· IFAM avec la collaboration de BAUMANN, A.,
Les 199 check-list du marketing, éducation d'organisation
Paris, 2000
· J. LENDREVY, J. LEVY et D.LINDON, Mercator,
théories et nouvelles pratique du marketing, 9°
édition, Dunod, Paris, 2009
· KATZ et DANIEL, The functional approach to
the stady of attitudes, the public opinion quarterly, vol.24,
N°2
· KOTLER, P. et DUBOIS, B., Marketing management,
12°éd. Pearson éducation France, Paris 2006
· LAVIDGE, J.ROBERT et GARY A STEINER, A model
for predictive measuremens of adversing effecttiveness, journal of
marketing, vol. 25, no 6, 1961
· LUTZ et RICHARD J., the role of attitude
theory in marketing, in perspectives in consumer behavior, sous la
direction de KASARJIAN; H.J et ROBERTON T.S, 4e édition. Englewood
cliffs NJ: prentice-hall.
· PETTY, REICHARD E., CACCIPO, J. et DAVID SHUMANN,
centre and peripheral routes to adversing effec34 AaKER, JENNIFER L. et D.
MAHESWARN, The effect of cultural orientation on persuasion, journal
of consumer reseach, vol.10, N° 3, 1997
· ROSENBERG, MILTON J. et HOVLAND, C., attitude
organization and change, new heaven connection: Yale university press,
1960
· TIVENESS,the moderating role of involvement
, journal of consumer research , vol.10, 1983
·
51
VERNETTE, E., L'essentiel du marketing,
édition. D'organisation, 2e édition, Paris, 2004
2. Notes des cours
· KANYIMBU TSHIDJAT SIYAV PASCAL DESIRE, Cours de
Marketing operationnel,G3 G.M,,I.S.E.S/L'shi,
2019-2020(inédit)
· TSHAMALA LOMENGJA CARINE, cours de
publicité, promotion de vente et relation publique, G2 G.M,
I.S.E.S/L'shi, 2018-2019(inédit)
3. Mémoiree, T.F.C
· KANGOLO NTAMBWE ELISEE, La problématique
de la publicité et son impact sur le comportement du consommateur sur un
marché concurrentiel. cas de miss Vodacom, T.F.C, I.S.C, G.M, Lubumbashi
,2009-2010(inédit)
· KAPAFULE KITENGE, L'influence de la
publicité sur l'attitude des consommateurs, Mémoire, I.S.C, G.M,
Lubumbashi, 2009-2010 (inédit)
· KAPENGA POPE, La publicité d'un produit
sur le marché concurrentiel et son impact sur l'attitude des
consommateurs, T.F.C, I.S.S, G.M, Lubumbashi, 20122013
(inédit)
· LUKASA MUTOMBO, analyse de l'attitude des
consommateurs face à la publicité T.F.C, I.S.C, G.M, Lubumbashi,
2011-2012(inedit)
· MWINYI KAYEMBE SAMY, Le rôle de l'union
africaine dans la résolution du conflit Soudanais, T.F.C, UNILU, R.I,
2013-2014(inedit)
· NSAMBI MUKE, publicité et image d'une
entreprise de télécommunication. cas de Vodacom Lubumbashi,
mémoire, I.S.C, G.M, Lubumbashi, 2018-2019(inédit)
· TSHIBAND UZZAN JUNIOR, TVA et le crédit
de la TVA dans une entreprise minière, T.F.C, I.S.C, G.M, Lubumbashi,
2013-2014(inédit)
4. WEBOGRAPHIE
·
www.E-marketing.fr
·
www.definitions-marketing.com
·
www.wiktionary.org
52
53
Table des matières
EPIGRAPHE 3
DEDICACE 4
REMERCIEMENTS 5
INTRODUCTION GENERALE 6
1. Présentation de l'objet d'étude
6
2. Choix et intérêt du sujet
6
2.1. Choix sujet 6
2.2. Intérêt du sujet 6
3. Etat de la question 7
4. Problématique et hypothèse
8
4.1. La Problématique 8
4.2. Hypothèses 8
5. Méthodologie de travail 9
5.1. La Méthode 9
5.2. Les techniques de recherche 9
6. Délimitation du sujet 10
a. Délimitation spatiale 10
b. Délimitation temporelle 10
7. Subdivision du travail 10
CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
11
1.1. Cadre conceptuel 11
1.1.1. Définition des concepts de base
11
1.1.2. Définitions des concepts connexes
12
1.2. Cadre théorique 15
1.2.1. Généralités sur la
publicité 15
1.2.2. Les inconvénients de la publicité
22
2. L'ATTITUDE ET LA PUBLICITE 22
1. Les fonctions de l'attitude 22
2. Les deux orientations théoriques
23
3. changement d'attitude et persuasion 23
4. La publicité et attitude des consommateurs
24
Conclusion du chapitre 26
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA BRALIMA
27
1. HISTORIQUE 27
2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 29
3. OBJET SOCIAL 29
4. OBJECTIIF DE LA BRALIMA 29
5. PRODUCTION ET TYPES DES BOISSONS 30
6. FABRICATION DE LA BIERE 30
7. COMMERCILISATION 31
8. PRESENTATION DE LA BIERE N'TAY 31
9. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE
31
CHAPITRE TROISIEME : LA PUBLICITE ET ATTITUDE DES
CONSOMMATEURS DE LA BIERE N'Tay 35
Section1. PRESENTATION DEL'ENQUETE 35
1. MODE D'ADMINISTRATION 35
2. ECHANTILLONNAGE 35
Section2. Analyse et interprétation des
résultats 37
Conclusion partielle 48
Conclusion générale 49
Bibliographie 50
54
Soutenance la publicité et attitudes des clients.
Cas la société Bralima et sa
bière N'Tay
Monsieur le président du jury, chers messieurs et dames
membres du jury, l'assemblée ici présente,
Avant de me lancer dans le vif de la présentation de mon
travail de fin de cycle, je souhaiterais remercier les membres du jury d'avoir
porté intérêt à mon étude et d'avoir
accepté de participer à cette défense.
C'est avec beaucoup de plaisir que je vous présente
aujourd'hui mon travail de fin de cycle intitulé : « la
publicité et attitude des consommateurs. Cas spécifique de la
société Bralima et sa bière N'Tay »
En effet, le choix de ce sujet a été
alimenté par le désir de démontrer comment est-ce que la
publicité peut arriver à influencer l'attitude du consommateur
d'une manière négative ou positive. En plus, le choix de ce sujet
se justifie par le fait que celui-ci relève de notre domaine de
formation.
Nous avons constatés que l'importance des
différentes stratégies marketing dans une entreprise est
également de savoir connaitre les désirs qui sont
présentés par les consommateurs de ses produits et services.
Ainsi, lorsqu'une entité veut opter pour une
stratégie quelconque, elle doit avoir des informations pertinentes sur
la capacité d'évaluation qu'a le consommateur à
l'égard de leurs produits et services, et cette capacité
d'évaluation qui est même l'attitude ne peut être compris ou
analysé qu'à l'aide des divers outils de promotion à
l'instar de la publicité, promotion de vente et relations publiques.
Pour ce qui est de la publicité, elle joue un rôle très
important sur l'attitude des consommateurs car elle peut déclencher des
augmentations en vente et permettre aux producteurs à identifier et
suivre l'évolution de leurs concurrents.
Quel est l'impact de la publicité sur l'attitude
des consommateurs ? Que peut-elle innover sur l'attitude des consommateurs
?
Sont là deux interrogations successives de recherche en
ce qui concerne ce travail et voici l'hypothèse qui se dégage de
celles-ci.
La publicité a une capacité de montrer et
à démontrer la valeur et l'importance d'un produit ou service,
elle crée un désir vis-à-vis des consommateurs en leurs
présentant un nouveau produit sur le marché, leurs faire savoir
l'importance du produit, et faire acception aux individus que cet achat va
changer leurs vies quotidiennes.
Elle peut aussi inciter un besoin dans l'activité des
consommateurs tout en faisant connaitre son utilité dans la vie des
clients par sa capacité d'évaluation. La publicité peut
changer l'attitude des individus, il est vrai que le monde est à la
recherche de la satisfaction des besoins, sur ce elle doit être clair aux
vus des clients potentiels et aux clients réels
Nous avons recourus aux méthodes ci-après :
1. La méthode structuro fonctionnelle qui nous a permis
de développer divers aspects structurel et fonctionnel de notre lieu
d'investigation en l'occurrence de la BRALIMA
55
2. la méthode descriptive qui nous aidé à
récolter les informations et de les rendre précises ou
concrètes avant de les intégrer dans la recherche proprement dite
pour des analyses et des interprétations.
Quant aux techniques, nous avons fait appel à la
technique documentaire et la technique d'enquête. La première nous
a permis à parcourir certains livres, ouvrages, archives, travaux de fin
de cycles et mémoires en rapport avec notre sujet, mais aussi la
consultation de certains sites internet et la deuxième a consisté
à la collecte des faits sur terrain et à compléter les
informations utiles recueillies lors des différents entretiens avec des
consommateurs.
Enfin, dans le but de comprendre l'impact et l'innovation de
la publicité sur l'attitude des consommateurs, la technique
d'enquête a été une grosse part de ce travail, nous avons
interrogé plus ou moins vingt personnes afin d'avoir des données
nécessaires qui ont été analysé, traité et
interprété puis classer en information ensuite tirer des
récurrences et faire sortir des éléments de
compréhension.
Au bout de compte, quelle peut-être
l'utilité de ce travail ?
Réellement, ce travail nous a permis de dégager
des conséquences après les résultats inférer de
chaque question, que la publicité a une capacité de montrer et
à démontrer la valeur et l'importance d'un produit ou service,
elle crée un désir vis-à-vis des consommateurs en leurs
présentant un nouveau produit sur le marché, leurs faire savoir
l'importance du produit, et faire acception aux individus que cet achat va
changer leurs vies quotidiennes. Elle peut aussi inciter un besoin dans
l'activité des consommateurs par des messages très
compréhensifs et persuasifs via le moyen de prédilection comme la
publicité Tv pour ce cas.
Je vous remercie pour votre attention