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Les déterminants de l'épargne en RDC, une analyse macroéconomique de 1960 en 2020


par Ashile Aganze masheka
Université de Lubumbashi  - Licence 2022
  

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II. QUESTION DE DÉPART

Notre observation telle qu'agencée ci haut a suscitée dans notre esprit une question majeure et c'est cette dernière qui a été à l'origine de ce travail, cette question est donc :« Quelles sont les causes du niveau d'épargne en RDC» ?

III. HYPOTHÈSE DE DÉPART

A l'heure actuelle, on estime que seule 10 % de l'épargne (près de 1,5 milliards de dollars) de la population congolaise dépose auprès des institutions financières leur épargne, c'est-à-dire qu'environ 90 % de l'épargne est conservée « sous le matelas » dans les foyers dans le cadre de l'épargne intérieure il faudrait aussi dire que cette dernière est secondée par l'épargne extérieure vue qu'elle est vraiment faible En conséquence, une part considérable de l'épargne est mise à l'écart du circuit économique et n'est pas disponible pour les investissements des entreprises de production privée , ce qui constitue un choc sur l'investissementdomestique2(*) .

IV. REVUE DE LITTÉRATURE

Pour cette thématique, plusieurs chercheurs ont tenté avant nous cette aventure d'expliquer les déterminants de l'épargne et ils avaient aboutis à certaines conclusions. Comme la démarche l'exige, en cette partie du travail scientifique nous avons l'obligation de sélectionner quelques travaux que nous trouvons indispensable envie de dire leur conclusion empirique pour qu'à la fin nous puissions voir ce que nous allons apporter comme nouveauté à la science. Ainsi :

En Australie, l'étude réalisée par THORNE ET CROPP EN (2009) intitulé Épargner demain : Les habitudes d'épargne et de dépenses des Australiens a révélé que le taux de croissance du revenu, les termes de l'échange, le taux d'intérêt réel et le taux d'imposition sont les principaux déterminants de l'épargne des ménages.

Dans une étude sur les déterminants de l'épargne des ménages en Chine utilisant les données en panel, YUJI ET WAN (2006) ont trouvés que le taux de croissance du revenu, le taux d'intérêt réel et le taux d'inflation impactent sur le niveau d'épargne.

Au Pakistan, le revenu, le taux de croissance économique et le taux d'intérêt réel ont un impact significatif et positif sur l'épargne de ménages, alors que le taux d'inflation exerce un impact négatif (MOSHIN ET ALII, 2006).

En Philippines le revenu, l'éducation, le taux d'inflation, la croissance démographique sont des variables qui affectent significativement l'épargne des ménages (BARSALES ET MAPA, 2003).

En République Démocratique du Congo, dans une étude sur le comportement de l'épargne en RDC, MANSESA (2010) a spécifié et estimé un modèle linéaire général il a révélé que le revenu par habitant, le taux d'intérêt nominal et le taux de change sont les principaux déterminants de l'épargne en RDC. Le taux d'inflation et le taux de croissance du PIB ne sont pas significatifs.

* 2 Introduction de la première Journée Internationale de l'Épargne en République Démocratique du Congo article publié en 2011 par Bertrand Mignot de la maison d'édition KfW Bankengruppe

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus