2. Réglementation en Europe
Le règlement sur les transferts de déchets
CE/1013/2006, entre en vigueur en juillet 2007 : Il remplace
et renforce le précédent règlement CE/259/93 du
1erfévrier 1993 en intégrant la révision
adoptée en 2001 par l'OCDE ainsi que "l'interdiction de Bâle" et
en rationalisant et précisant les
procédures existantes. Nous avons :
· Directive DEEE 2002/96/CE, fixant
pour décembre 2006 un taux minimal moyen annuel de ramassage
sélectif de 4 kg par habitant (pour les ménages)
(Bensebaa F et Boudier F, 2014).
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Directive RoHS (Restriction of Hazardous
Substances in Electrical and Electronical Equipment) 2002/95/CE, limitant
depuis le 1er juillet 2006 l'utilisation de 6 substances dangereuses
dans les équipements électriques et électroniques : plomb,
mercure, cadmium, chrome hexavalent, PBB (polybromodiphényles) et PBDE
(polybromodiphényléthers). Directive amenée à
évoluer avec l'interdiction d'autres substances (Bensebaa F.
et Boudier F., 2014).
· Directive 2012/19/UE, dite Directive
DEEE, instaure des mesures visant à « protéger
l'environnement et la santé humaine par la prévention ou la
réduction des effets nocifs associés à la production et
à la gestion des DEEE. De plus, elle permet une réduction des
incidences négatives globales de l'utilisation des ressources et une
amélioration de l'efficacité de cette utilisation »
(INERIS 2014).
3. Réglementation en Afrique
En Afrique, nombreuses des conventions Internationales ont
été signées et ratifiées dans certains pays. A
cela, nous pouvons ajouter la Convention de Bamako de 1991, entrée en
vigueur en 1996, relative à l'interdiction des importations de
déchets dangereux et au contrôle de leurs mouvements
transfrontaliers en Afrique. Adaptation de la Convention de Bâle, elle a
été ratifiée par 23 pays africains (Benin, Burundi,
Cameroun, Côte D'ivoire, Comores, Congo, RDC, Egypte, Ethiopie, Gabon,
Gambie, Libye, Mali, Mozambique, Maurice, Niger, Ouganda,
Sénégal, Soudan, Tanzanie, Togo, Tunisie, Zimbabwe).
Malgré l'adoption de ces réglementations et
directives sur les DEEE, le danger reste présent dans les
filières de traitement et parfois avec de lourdes conséquences
(INERIS 2014).
Qu'il soit informel ou formel, le processus de recyclage des
DEEE libère des substances toxiques pour l'environnement et l'Homme.
L'évaluation quantitative ou qualitative du niveau d'exposition
professionnelle devient inévitable afin de prévenir certaines
maladies professionnelles dans ce secteur d'activité.
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