CONCLUSION GENERALE
Dans le parcours de ce travail, notre réflexion a
tourné autour de l'apport de la société civile au
processus Electoral « cas de la CENCO ».
Cette étude s'est articulée autour des questions
suivantes :
? Quel est le rôle de la CENCO entant que structure de la
société civile dans le processus électoral ?
? Comment juge la position de CENCO au regard des
élections du 31/12/2018 ? A l'égard de cette problématique
nous avons proposé les hypothèses ci-après :
1. le rôle de la CENCO entant que structure de la
société dans le processus électoral se base sur le
respecte des droits de l'homme, les élections libre, démocratique
et transparentes, l'Etat de droit, l'alternance au pouvoir constitue les
éléments essentiels tant souhaités pour l'instauration
d'une société véritablement démocratique en RDC. Et
un bon ordre politique est celui dans lequel l'Etat est capable de satisfaire
les besoins matériels et spirituels de tous les citoyens.
2. la seconde est que la CENCO assure l'instruction de la
population avec les subsides de l'Etat. Au sein de l'église catholique
certaines congrégations ont participé à la formation de la
population, notamment des jeunes, ces derniers soucieux d'engager une
réflexion active sur la situation de leur pays joueront un rôle
capital comme des observateurs et témoins ; pour une bonne tenue des
élections et de facto, dans la contestation de résultats de
scrutin. La CENCO à cet effet, su éviter le piège du
silence complice envers le pouvoir politique.
Par un long cheminement fait de collaboration avec le pouvoir
politique dans certains secteur de la vie nationale comme dans l'enseignement
et de la santé publique et de dénonciation de certaines
dérives du pouvoir, les évêques ont activés le
processus électoral au point de devenir une instance civique critique le
pouvoir crédible face au régime politique en place.
Egalement, nous avons subdivisé notre travail en 3
chapitres :
Le premier a abordé « le cadre conceptuel »,
le deuxième s'est appesanti sur «la présentation de la
structure de la Conférence Episcopale Nationale du Congo et historique
électorale » et le troisième a focalisé son attention
sur «la Conférence Episcopale Nationale du Congo et le processus
Electoral, apport et action »
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doivent être libres et transparentes. En effet, la
démocratie, c'est d'abord le respect des droits humains et des
libertés fondamentales ; c'est ensuite la séparation stricte des
pouvoirs ; puis, c'est le contrôle externe et interne des mandataires du
peuple ; enfin, c'est la participation au pouvoir par la société
civile, donc de tout le peuple.
La contribution de la Conférence Episcopale Nationale
du Congo au processus électoral du 2018 avait pour but
l'amélioration de l'intégrité, de la transparence et de
l'efficacité du processus électoral dans notre pays la raison
pour laquelle la conférence Episcopale Nationale du Congo avait
déployé 40000 observateurs un chiffre que la CENI conteste depuis
peu. Les conclusions et les constatations de ce travail sont exclusivement
fondées sur des informations exactes et crédibles fournies par
les observateurs électoraux formés par la CENCO.
Depuis juillet 2003, la CENCO avait levé l'option de
contribuer à l'éducation civique et électorale en vue de
contribuer à la consolidation de la démocratie. Dès lors,
l'Eglise Catholique de la République Démocratique du Congo n'a
cessé d'accompagner le Peuple congolais sur la voie de la promotion des
valeurs démocratiques pour son bien-être, c'est dans cette
perspective que la CENCO a apporté sa contribution au processus
électoral, notamment par la médiation qui a abouti à
l'Accord de la Saint-Sylvestre et par le déploiement de la Mission
d'Observation électorale Justice et Paix Congo/CENCO (MOE JPC/CENCO).
Pour bien accomplir sa mission, la MOE JPC/CENCO a
déployé plus de 40.000 Observateurs dans tous les centres de vote
du pays et s'est dotée d'un Call Center composé de 408 Agents qui
étaient en interaction avec ses observateurs à Court et à
Long terme.
Les recommandations constructives formulées par la
CENCO ne visent qu'une seule chose ; l'amélioration du processus
électoral en République Démocratique du Congo. Ces
recommandations sont donc une invitation à des actions concrètes
et réalisables pour plus d'efficacité, de compétence et de
capacité de la part de toutes les parties prenantes aux futures
élections
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