II-1-2-4- Recommandations
La facilitation du commerce passe par l'adoption de pratique
destinées à renforcer les flux commerciaux entre les états
membres et l'abolition de toutes les entraves aux échanges. Face aux
politiques protectionnistes, des mesures sont adoptées de plus en plus
dans les échanges commerciaux internationaux au niveau régionaux,
sous régionaux et étatique en vue de les règlementer ou
les supprimer.
Comme recommandations, nous suggérons :
? Investir davantage dans les infrastructures de
transport
Si le commerce inter-pays dans la CEMAC est entravé par
des coûts de transport élevés, ceux-ci sont en grande
partie causés par la qualité des infrastructures. Il est donc
important de développer le secteur des infrastructures de transport
(routières, ferroviaires aéroportuaires et même
portuaires). Pour ce faire, il est important que se tisse des partenariats
solide (public - privé). Le secteur privé peut investir dans les
projets d'infrastructures au côté de l'Etat qui souvent ne dispose
pas assez de fonds conséquents pour assurer seul ces projets de
hautes
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Rédigé et présenter par Serge
Guy BILOA
Intégration sous régionale et
développement du commerce entre les états membres de la zone
CEMAC
envergures. Ces investissements devraient concerner non
seulement la création d'infrastructures, mais aussi leur maintenance
préventive et curative.
? les états et les institutions
financières doivent soutenir et accroitre le financement des projets
novateurs et d'entreprises novatrices (start-up)
Il est important que les Etats et les banques financent
davantage les start-up. En effet, elles sont d'un enjeu important dans la
diversification de l'économie. Plusieurs jeunes s'intéressent
à de secteurs très peu explorés et qui pourrait être
d'un poids important dans l'économie. On peut citer le domaine des NTIC,
qui concentre un nombre de plus en plus croissant de startup. Cependant ces
dernières font face au manque de fonds nécessaires pour se
développer à grande échelle.
? l'amélioration du climat des
affaires
Réformer l'environnement des affaires est aujourd'hui
une priorité pour les pays de l'Afrique centrale du fait de l'influence
significative de cet environnement sur le développement du secteur
privé et, partant, sur la croissance économique. L'enjeu est
d'autant plus important que l'ensemble des pays en développement se sont
lancés dans une compétition pour attirer les investissements
directs étrangers. Or tous les indicateurs disponibles montrent que
l'Afrique Centrale est probablement la sous-région du monde la moins
attractive (instabilité causée par les différentes
guerres). Dans cette perspective les Etats de la sous-région doivent
poursuivre les efforts pour améliorer le climat de l'investissement afin
d'attirer à la fois les investisseurs nationaux et étrangers pour
le développement et la gestion des infrastructures de transport.
? diversifier son économie
Il est important pour les pays de la CEMAC d'orienter leur
coopération vers le développement de nouveaux secteurs afin de
diversifier leurs économies et réduire leur dépendance au
pétrole. La pertinence de cette recommandation peut être
constatée dans la conjoncture que traversent les pays de la CEMAC depuis
les années (2016). En effet, la majeur partie des pays de la CEMAC sont
secoués et fragilisés économiquement par la crise
causée par la chute des cours du pétrole sur le marché
international.
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