0. INTRODUCTION
0.1. PREAMBULE (CONTEXTE)
La science dans son essence est une démarche
rationnelle qui, par la recherche et l'expérimentation ;
c'est-à-dire, par l'étude scientifique, ambitionne de trouver une
explication « scientifique » ou
« démontrable » aux phénomènes et
à l'état d'être des choses dans l'univers.
Selon l'encyclopédie Microsoft Encarta,
collection 2009 :
`' La science dérive du latin
« scientia », de scire, « connaitre »
et signifie dans son sens large, connaissance systématisée ;
dans un sens plus restreint, tout savoir considéré comme objectif
et, par conséquent, vérifiable. `'
La même encyclopédie précise aussi
quechaque domaine de connaissance donne lieu à une science qui lui est
propre. En conséquence la science est plus précisément un
ensemble cohérent de lois, considérées comme valables
jusqu'au moment où de nouvelles découvertes viendraient les
infirmer, ou de conventions, décrites de manière que tous les
spécialistes de ce domaine puissent partager un langage, des
expériences et des résultats (Microsoft Encarta,
2009).
En d'autres termes, la science pourrait être
considérée comme étant une conception selon laquelle tout
peut ou devrait avoir une explication rationnelle, formalisable et
prévisible. Le hasard existe mais n'est pas une explication acceptable,
ni une cause pouvant expliquer des conséquences. Notons juste au passage
cette citation de Descartes :
« Toute connaissance qui peut être rendue
douteuse ne doit pas être appelée du nom de
science. »
Le reste, c'est-à-dire le surnaturel, le paranormal, le
mystique et le divin ne rentrent pas dans une réalité, une
conception qu'on peut qualifier de « scientifique ».Par
conséquent, on ne peut y accorder que trop peu ou pas du tout de
crédit.
Cette conception du tout rationnel, de la logique comme
sentier unique de la vérité ne fait pas l'unanimité du
simple fait qu'elle exclut d'emblée d'autres réalités
dépassant la conception logique des choses établies ; mais
ceci est un autre débat.
Quoi qu'il en soit, la science est une grande source de
connaissances et de savoir qui aide à son niveau l'homme à se
connaitre et à connaitre son milieu. Elle l'aide à
découvrir de nouvelles choses, de nouvelles techniques et un certain
nombre d'explications concrètes aux phénomènes.
L'encyclopédie Encarta citée plus haut complète :
« Connaissance, savoir, science, ces termes se renvoient l'un l'autre
dans un cadre général appelé théorie de la
connaissance ».
Pour cela, la science utilise un moteur très puissant
à savoir la recherche ; une technique
(démarche) rigoureuse au bout de laquelle une conclusion et un
résultat sont trouvés.
A ce stade, il serait quand même intéressant de
rappeler un point important : Avec l'évolution et le temps, avec
l'expérience et les moyens multiples employés par l'homme ;
on peut facilement tracer deux grandes branches ou conceptions de
la recherche.
On parle de la recherche fondamentale quand on fait
allusion à la recherche qui se fait dans le but d'augmenter la
connaissance scientifique dans une branche (domaine) scientifique
précise. Ce type de recherche se fait généralement dans
les laboratoires avec un ou plusieurs chercheurs travaillant ensemble.
Actuellement, on a même de cas de figure avec des dizaines ou des
centaines des chercheurs éparpillés sur le globe mais qui
travaillent sur un même projet de recherche tout en restant les uns et
les autres dans leurs propres laboratoires. On a ici, des résultats
généralement globaux.
On parle de la recherche appliquée lorsque les
spécialistes dans un certain domaine particularisent les
résultats généraux issus de la recherche fondamentale. Il
s'agit de l'application des résultats de la première. C'est
à ce niveau qu'on trouve les ingénieurs et les techniciens de
toute sorte.
Toutefois, cette classification
« classique » tend sérieusement à
s'éroder car, il est de plus en plus question
d'interdisciplinarité des sciences avec des
sciences dites hybrides ou frontalières.
Faire de la recherche scientifique n'est pas chose
aisée mais plutôt une tâche pour les
intrépides. Comme nous pouvons le constater au travers de ce
passage (ZIULU, 2018) : «La recherche scientifique
ou investigation scientifique, est un effort hardi, astreignant, de
compréhension provoquée par un besoin ou une difficulté
dont on a pris conscience s'attachant à l'étude d'un
phénomène complexe, dont l'intérêt dépasse
les préoccupations personnelles et immédiates, le problème
étant posé sous-forme d'hypothèses. »
On ne peut donc pas parler de recherche
« scientifique », s'il n'y a pas de problème
à résoudre et si la résolution du problème ne
nécessite pas un effort important de la part des chercheurs.
Ainsi donc, le chercheur devra passer beaucoup de temps
à collecter des données avant de les comparées entre elles
(et avec des données déjà trouvées par des
chercheurs avant lui), mettre en oeuvre plusieurs méthodes, construire
des modèles et parfois mener des expérimentations. Toujours
est-il qu'il n'est déjà pas très aisé de formuler
correctement un sujet de recherche avec ses hypothèses. Il faut ensuite
choisir des outils de travail et dresser un calendrier des activités.
Enfin, il faut faire sérieusement bouillonner la
cervelle dans l'agencement des idées tout en veillant à tout un
tas de minuscules petits détails et en évitant des couacs.
|