1.2. HISTORIQUE DU CONCEPT:
1.2.1.LE DETERMINISME ET LE POSSIBILISME
Le déterminisme est un concept qui apparait important
de prendre en compte dans l'étude du milieu. Claude
MAUROIS (2013) dans son ouvrage le déterminisme environnemental postule
les individus sont déterminés, l'étude de l'environnement
permettrait de prévoir leurs comportements. Les habitudes alimentaires,
le succès d'un individu, ses réactions et son comportement
dépend en grande partie du milieu où il vit, c'est dans ce sens
que Friedrich RATZEL dans son ouvrage sur le déterminisme
environnemental (1er vol anthoprogeographie) les relations entre
l'homme et son environnement selon les perspective Darwinienne : alimentations,
activité de subsistance ; Il affirme que :
? Les montagnes sont moins peuplée que les plaines sauf si
effet de refuge ;
? Les vallées jouent un rôle de couloir de
communication ;
? La maitrise de la mer est le propre des peuples côtiers
;
? Sous les tropique les peuples s'installent sur les plateaux
;
? Les zones tempérées sont plus favorable à
la civilisation
Les populations qui s'installent dans un nouvel environnement
doivent s'adapter
RITTER cité par Claude MAUROIS pour lui le
déterminisme est l'effet d'une cause relevant de la nature et un effet
d'ordre social, on ne peut comprendre les hommes en dehors de leur rapport
immédiat au sol. Le déterminisme postule que « si les
individus sont déterminés l'étude de l'environnement
permettrait de prévoir leurs comportements ». Cependant les
individus ont des choix, des alternatives même si la nature est
déterminante l'environnementaliste se préoccupe des relations
entre la société et le milieu physique.
Le possibilisme quant à lui, est un
courant de pensée selon lequel la nature ne détermine pas
l'implantation des Hommes sur la Terre, mais influe simplement sur celle-ci, le
choix d'implantation demeurant ouvert à l'Homme quelles que soient les
conditions naturelles. Le possibilisme a été fondé par le
géographe français Paul Vidal de la Blache (1845-1918) dans son
ouvrage Géographie universelle, écrit à partir de
1910, en réaction au déterminisme défendu par le
géographe allemand Friedrich Ratzel, selon lequel la nature
détermine strictement les implantations humaines. Pour Vidal de la
Blache, il existe des populations vivant dans les zones très froides ou
désertiques, telles que les Inuits ou les Bédouins par exemple,
tandis que certains littoraux sont peu peuplés, tels que le littoral
écossais. La nature
Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard
Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème
promotion.
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La participation des collectivités locales au
développement économique et social : cas du village
Bametchetcha.
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2016
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influe sur les lieux d'implantation humains mais ne le
détermine pas, selon la formule "la nature propose, l'Homme dispose" :
l'Homme choisit d'exploiter ou non les possibilités positives ou
négatives offertes par la nature, mais c'est à lui que le choix
final revient
La deuxième logique est d'ordre anthropologique et n'a
eu de cesse, depuis l'Antiquité grecque, de solliciter le
déterminisme du milieu naturel pour expliquer les différences
culturelles. En s'intéressant à l'ailleurs, en explorant d'autres
contrées, en mettant en rapport les caractéristiques des
sociétés et leur milieu, l'interrogation géographique a
non seulement conforté des stéréotypes sur la
hiérarchie des races ou des civilisations dans des buts de domination,
mais également permis de renouveler les types de recours au
déterminisme. Comme le rappelle Paul Hazard (La Crise de la conscience
européenne, 1961), de toutes les leçons que donne l'espace
à partir des relations de voyage, la plus neuve est peut-être
celle de la relativité. Les différences de moeurs, de milieu, et
leurs mises en relations ont pu converger vers la reconnaissance du
particulier, de l'unique. Au sentiment de supériorité a pu se
substituer celui de la différence. La découverte de mondes
autres, désormais valorisés ou valorisables, a agi comme un
révélateur du monde de l'Européen. Le déterminisme
s'est ainsi mis également au service de la prise en compte de
l'altérité.
Enfin, il existe une logique que l'on pourrait appeler
objective : peut-on évacuer l'idée même de l'emprise du
milieu naturel comme problème structurant du développement des
sociétés, comme en témoignent les préoccupations
actuelles pour les changements climatiques et le développement durable ?
Febvre terminait son ouvrage, déjà cité, en rappelant que
l'homme primitif gaspillait ses ressources pour atteindre ses fins : « Il
mettait le feu à la maison pour faire cuire son oeuf. » En
sommes-nous si loin ?
Alors que l'Europe est en train de sortir d'une période
de forte croissance, communément appelée les Trente Glorieuses,
un nouveau concept fait son apparition : la participation. C'est dans les
années 60 et dans le double contexte des études et des luttes
urbaines, répondant à la critique des modes de production de
l'environnement bâti ainsi que de leurs effets que l'idée de
participation émerge. En effet, c'est dans une Europe en pleine
rébellion - on pense notamment aux événements quasi
insurrectionnels de 1968 que cette notion se développe et prend de
l'importance. Cette forte demande de participation émanant de la
société civile, et notamment de mouvements sociaux, peut
être interprétée comme un besoin de prendre la parole, de
s'exprimer, de dénoncer un Pouvoir pas toujours réceptif aux
revendications de la population ainsi que certaines « carences des
sociétés modernes ». En
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effet, on remarque peu à peu que la démocratie
représentative n'est pas toujours apte à résoudre les
crises que peut subir la société. D'ailleurs, des catastrophes
qu'elles soient naturelles, économiques ou politiques ne vont cesser de
secouer les collectivités de cette époque. On peut notamment
citer en exemple la crise pétrolière de 1973 qui, en
réalité se rapprochait plus d'une crise mondiale complexe. Or,
à chaque fois, les premiers à en subir les conséquences
restent les peuples, c'est-à-dire ceux qui, au fond, n'ont pas vraiment
eu leur mot à dire sur le déroulement des
événements. C'est donc de cette situation de crise que naît
la participation telle que nous la connaissons aujourd'hui.
1.2.2.PARTICIPATION ET ENVIRONNEMENT
La participation est donc souvent évoquée dans
le domaine de l'environnement (où des conventions internationales et
directives européennes qui l'encouragent; telles la convention d'Aarhus
et les directives qui la déclinent). Comme avec la Déclaration
sur l'environnement et le développement rédigée en 1992
lors du Sommet de la terre de Rio de Janeiro, la participation est souvent
reconnue comme une des conditions à l'atteinte d'un développement
durable ou soutenable.
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