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La participation des collectivités locales au développement économique et social. Cas du village Bametchetcha.


par Aymard Amour SOUPENE
Institut Panafricain pour le Développement Afrique Centrale (IPD-AC) - Licence 2016
  

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1.2. HISTORIQUE DU CONCEPT:

1.2.1.LE DETERMINISME ET LE POSSIBILISME

Le déterminisme est un concept qui apparait important de prendre en compte dans l'étude du milieu. Claude MAUROIS (2013) dans son ouvrage le déterminisme environnemental postule les individus sont déterminés, l'étude de l'environnement permettrait de prévoir leurs comportements. Les habitudes alimentaires, le succès d'un individu, ses réactions et son comportement dépend en grande partie du milieu où il vit, c'est dans ce sens que Friedrich RATZEL dans son ouvrage sur le déterminisme environnemental (1er vol anthoprogeographie) les relations entre l'homme et son environnement selon les perspective Darwinienne : alimentations, activité de subsistance ; Il affirme que :

? Les montagnes sont moins peuplée que les plaines sauf si effet de refuge ;

? Les vallées jouent un rôle de couloir de communication ;

? La maitrise de la mer est le propre des peuples côtiers ;

? Sous les tropique les peuples s'installent sur les plateaux ;

? Les zones tempérées sont plus favorable à la civilisation

Les populations qui s'installent dans un nouvel environnement doivent s'adapter

RITTER cité par Claude MAUROIS pour lui le déterminisme est l'effet d'une cause relevant de la nature et un effet d'ordre social, on ne peut comprendre les hommes en dehors de leur rapport immédiat au sol. Le déterminisme postule que « si les individus sont déterminés l'étude de l'environnement permettrait de prévoir leurs comportements ». Cependant les individus ont des choix, des alternatives même si la nature est déterminante l'environnementaliste se préoccupe des relations entre la société et le milieu physique.

Le possibilisme quant à lui, est un courant de pensée selon lequel la nature ne détermine pas l'implantation des Hommes sur la Terre, mais influe simplement sur celle-ci, le choix d'implantation demeurant ouvert à l'Homme quelles que soient les conditions naturelles. Le possibilisme a été fondé par le géographe français Paul Vidal de la Blache (1845-1918) dans son ouvrage Géographie universelle, écrit à partir de 1910, en réaction au déterminisme défendu par le géographe allemand Friedrich Ratzel, selon lequel la nature détermine strictement les implantations humaines. Pour Vidal de la Blache, il existe des populations vivant dans les zones très froides ou désertiques, telles que les Inuits ou les Bédouins par exemple, tandis que certains littoraux sont peu peuplés, tels que le littoral écossais. La nature

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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influe sur les lieux d'implantation humains mais ne le détermine pas, selon la formule "la nature propose, l'Homme dispose" : l'Homme choisit d'exploiter ou non les possibilités positives ou négatives offertes par la nature, mais c'est à lui que le choix final revient

La deuxième logique est d'ordre anthropologique et n'a eu de cesse, depuis l'Antiquité grecque, de solliciter le déterminisme du milieu naturel pour expliquer les différences culturelles. En s'intéressant à l'ailleurs, en explorant d'autres contrées, en mettant en rapport les caractéristiques des sociétés et leur milieu, l'interrogation géographique a non seulement conforté des stéréotypes sur la hiérarchie des races ou des civilisations dans des buts de domination, mais également permis de renouveler les types de recours au déterminisme. Comme le rappelle Paul Hazard (La Crise de la conscience européenne, 1961), de toutes les leçons que donne l'espace à partir des relations de voyage, la plus neuve est peut-être celle de la relativité. Les différences de moeurs, de milieu, et leurs mises en relations ont pu converger vers la reconnaissance du particulier, de l'unique. Au sentiment de supériorité a pu se substituer celui de la différence. La découverte de mondes autres, désormais valorisés ou valorisables, a agi comme un révélateur du monde de l'Européen. Le déterminisme s'est ainsi mis également au service de la prise en compte de l'altérité.

Enfin, il existe une logique que l'on pourrait appeler objective : peut-on évacuer l'idée même de l'emprise du milieu naturel comme problème structurant du développement des sociétés, comme en témoignent les préoccupations actuelles pour les changements climatiques et le développement durable ? Febvre terminait son ouvrage, déjà cité, en rappelant que l'homme primitif gaspillait ses ressources pour atteindre ses fins : « Il mettait le feu à la maison pour faire cuire son oeuf. » En sommes-nous si loin ?

Alors que l'Europe est en train de sortir d'une période de forte croissance, communément appelée les Trente Glorieuses, un nouveau concept fait son apparition : la participation. C'est dans les années 60 et dans le double contexte des études et des luttes urbaines, répondant à la critique des modes de production de l'environnement bâti ainsi que de leurs effets que l'idée de participation émerge. En effet, c'est dans une Europe en pleine rébellion - on pense notamment aux événements quasi insurrectionnels de 1968 que cette notion se développe et prend de l'importance. Cette forte demande de participation émanant de la société civile, et notamment de mouvements sociaux, peut être interprétée comme un besoin de prendre la parole, de s'exprimer, de dénoncer un Pouvoir pas toujours réceptif aux revendications de la population ainsi que certaines « carences des sociétés modernes ». En

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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effet, on remarque peu à peu que la démocratie représentative n'est pas toujours apte à résoudre les crises que peut subir la société. D'ailleurs, des catastrophes qu'elles soient naturelles, économiques ou politiques ne vont cesser de secouer les collectivités de cette époque. On peut notamment citer en exemple la crise pétrolière de 1973 qui, en réalité se rapprochait plus d'une crise mondiale complexe. Or, à chaque fois, les premiers à en subir les conséquences restent les peuples, c'est-à-dire ceux qui, au fond, n'ont pas vraiment eu leur mot à dire sur le déroulement des événements. C'est donc de cette situation de crise que naît la participation telle que nous la connaissons aujourd'hui.

1.2.2.PARTICIPATION ET ENVIRONNEMENT

La participation est donc souvent évoquée dans le domaine de l'environnement (où des conventions internationales et directives européennes qui l'encouragent; telles la convention d'Aarhus et les directives qui la déclinent). Comme avec la Déclaration sur l'environnement et le développement rédigée en 1992 lors du Sommet de la terre de Rio de Janeiro, la participation est souvent reconnue comme une des conditions à l'atteinte d'un développement durable ou soutenable.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius