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La participation des collectivités locales au développement économique et social. Cas du village Bametchetcha.


par Aymard Amour SOUPENE
Institut Panafricain pour le Développement Afrique Centrale (IPD-AC) - Licence 2016
  

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INSTITUT PANAFRICAIN POUR LE DÉVELOPPEMENT Afrique Centrale (IPD-AC)

PAN AFRICAN INSTITUTE FOR DEVELOPPEMENT Central Africa

(PAID-CA)

BP: 4078 DOUALA - CAMEROUN. Tel. (+237) 695 56 58 18/233 40 67 50; Fax : 233 40 37 70
E-mail : ipd.ac@paidafrica.org / info.ac@paidafrica.org
Web:www.paidafrica.org/ipd-ac
**********************************************************

UNITÉ DE FORMATION

«ÉTUDE DU MILIEU «
51ème PROMOTION

OCTOBRE 2015-JUILLET 2016

RAPPORT DE STAGE -TERRAIN

Effectué du 06 au 26 Avril 2016

THÈME :

« LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITÉS LOCALES AU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL » :

CAS DU VILLAGE BAMETCHETCHA, Arrondissement de

Batié, Département des Hauts-Plateaux, Région de l'Ouest,

République du Cameroun

Encadreur académique :

M. TAGOU SANDJONG Christi Formateur à 1'IPD-AC

Rédigé et présenté par : SOUPENE Aymard Amour Étudiant à l'IPD-AC/UF-EM.

PAYS RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Août 2016

La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

2016

SOMMAIRE

SOMMAIRE i

DÉDICACE iii

REMERCIEMENTS iv

AVANT PROPOS vi

LISTE DES TABLEAUX ix

LISTE DES FIGURES x

LISTE DES SCHÉMAS x

LISTE DES PHOTOS xi

LISTE DES ABREVIATIONS xii

INTRODUCTION GÉNÉRALE 1

PARTIE I : CADRE TÉHORIQUE ET CONCEPTUEL 6

Chapitre I : CADRE CONCEPTUEL 7

I. DEFINITION DES CONCEPTS 7

II. REFORMULATION DU THÈME. 9

III. LA RÉVUE DE LA LITTÉRATURE 9

IV. FONDEMENT THEORIQUE 12

Chapitre II : MÉTHODOLOGIE 24

I. LES PHASES DE L'ÉTUDE 24

II. COLLECTE DE DONNÉES 25

III. TRAITEMENT DES DONNÉES 30

IV. TABLEAU D'OPERATIONNALISATION DES VARIABLES 32

V. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES, OPPORTUNITÉES ET LIMITES D'ÉTUDE 33

PARTIE II : CADRE OPÉRATOIRE 35

Chapitre III : PRÉSENTATION DU MILIEU 36

I. MILIEU PHYSIQUE 36

II. MILIEU HUMAIN 48

III. LA VIE ECONOMIQUE 82

1. Industrie 91

CHAPITRE VI : ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES 108

I. INTRODUCTION 108

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

i

La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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II. SYNTHÈSE DE L'ÉTUDE 108

III. VÉRIFICATION DES HYPOTHÈSES 111

CONCLUSION GÉNÉRALE 113

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 113

LISTE DES ANNEXES 113

TABLE DES MATIÈRES 113

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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DÉDICACE

La famille SOUPENE

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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REMERCIEMENTS

A l'issu de notre formation, conformément à nos convictions religieuses, il nous importe de remercier premièrement Dieu tout-puissant pour la grâce qu'il nous a accordé le long de notre de formation. J'adresse mes sincères remerciements à tous ceux qui m'ont apportés leur soutien moral, social, matériel et financier durant cette année. Pour la réussite de ce travail, ma gratitude va à l'endroit de :

> Monsieur Christian TAGOU SANDJONG, mon encadreur académique pour la qualité de ses enseignements, son dévouement, sa disponibilité, sa maitrise de l'andragogie, ses précieux conseils et son encouragement pendant les moments difficiles ;

> Monsieur Romuald PIAL MEZALA, Directeur Régional de l'IPD-AC, pour l'encadrement multiforme qu'il nous apporte au sein de cette institution qu'il pait comme un berger son troupeau ;

> Monsieur Christophe SADOS TOUONSI, Chef de l'Unité de formation Etude du Milieu (UF-EM) à l'IPD-AC pour son encadrement tout au long du stage ;

> Maman Pélagie Flore SONFACK ZEUFACK: pour son amour inconditionnel, son aide dans la rédaction et l'impression de ce document ;

> Mes parents : Aleck Gaspard SOUPENE, Pauline BASSIO et Martine PADOU pour le don de la vie, leur amour, leur conseil et surtout leur soutien moral, matériel et financier ;

> Madame Babeth AVOULA, l'Assistante du programme DAFI au Plan International/Douala-Cameroun, pour son suivi, ses conseils, ses orientations et des multiples opportunités de formation qu'elle nous offre.

> Tous les formateurs de l'UF-EM à l'IPD-AC ;

> Sa Majesté Joseph DJIA DADJE, Chef du village Bametchetcha, pour son accueil ;

> Président des jeunes du village Bametchetcha pour son dynamisme, son courage et son soutien.

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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? Mme Alphonsine NGABU BADIA DIAKATUKA, pour ses conseils, son encadrement au sein du campus et son soutien financier ;

? Tous mes frères et soeurs pour leur amour à mon égard;

? Mon amie Marceline SONFACK KENFACK. pour son attention et son soutien moral ;

? Tous les étudiants de la 51ème promotion de l'UF - EM à l'IPD-AC.

v

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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AVANT PROPOS

L'Institut Panafricain pour le Développement est créé en 1964 dans l'optique de former les cadres moyens africains de développement. IPD est une Association internationale non gouvernementale à but non lucratif. La formation dispensée dans cette école permet aux étudiants de mieux s'insérer dans le marché de l'emploi. La coordination des activités du réseau IPD est assurée par un Secrétariat Général dont le siège est à Yaoundé (au Cameroun) et dispose d'un bureau de relais à Genève (en Suisse). Sous la coordination du Secrétariat général se trouve cinq Instituts régionaux à savoir :

> Institut Panafricain pour le Développement Afrique-Centrale « francophone » (IPD-AC), basé à Douala au Cameroun ;

> Pan African Institute for Development West Africa Division « Anglophone » (PAID-WA), basé à Buéa au Cameroun ;

> Institut Panafricain pour le Développement Afrique de l'Ouest et le Sahel « francophone » (IPD-AOS), basé à Ouagadougou au Burkina Faso ;

> Pan African Institute for Development East and Southern Africa Division « Anglophone » (PAID-ESA), basé à Kabwe en Zambie;

> Institut Panafricain pour le Développement de l'Afrique du Nord (IPD-AN) basé à Salé au Maroc.

Cependant, les Instituts régionaux de l'IPD bénéficient dans leurs pays hôtes respectifs, du statut diplomatique que leur confèrent les accords de siège signés avec les gouvernements de ces pays. IPD a pour mission de contribuer au développement concerté et durable des pays africains à travers les activités de:

· Formation ;

· Appui-conseil ; et Recherche.

IPD-AC, compte tenu de ses multiples actions terrain, est une Institution de référence en matière de développement dans la sous-région de l'Afrique Centrale. Il offre des formations de courtes et de longues durées (In-Situ au sein de son campus) et aussi en E Learning.

Concernant la formation de longue durée, on distingue deux cycles : Licence et Master.

vi

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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? Le cycle de Licence professionnelle en développement s'étale sur une période de trois (3) ans. Les deux premières années sont les troncs communs (Étude du Milieu L1 et Développement Local L2) et la dernière, est la spécialisation dans les options suivantes :

o Analyse et Évaluation des Projets (L3-AEP) ;

o Environnement et Gestion de Ressources Naturelles (L3-EGRN) ;

o Programmation du Développement et Intégration Régionale (L3-PDIR) ;

o Gestion des Entreprises et Coopératives (L3-GEC).

L'admission en première année du cycle de licence professionnelle à l'IPD-AC se fait sur concours et est ouverte aux candidats titulaires d'un baccalauréat ou diplôme équivalent.

L'admission en 3ème année de cycle de licence se fait sur étude de dossiers et est ouverte aux candidats titulaires d'un diplôme de niveau BAC+2.

? Le Master professionnel en développement s'étale sur une période de deux ans avec les spécialisations suivantes :

o Economie Sociale et Solidaire (ESS) ;

o Environnement et Gestion de Ressources Naturelles (EGRN) ;

o Management des Projets (MP) ;

o Programmation du Développement et Intégration Régionale (PDIR).

? Les « exécutive Masters » s'étendent sur une durée d'un an. Ils se déclinent sur deux spécialisations à savoir:

o Gestion, Paix et Développement ;

o Entreprenariat.

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Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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Schéma 1 : Cycle de formation de longue durée à l'IPD-AC.

GEC

EGRN

MP

PDIR

AEP

PDIR

EM

EGRN

ESS

DL

Cycle Licences Cycle Masters

Source : site internet de l'IPD-AC, Juin-Juillet 2015

L'admission en cycle de Master se fait sur étude de dossiers et est ouverte aux candidats titulaires d'un diplôme de licence au minimum (pour les Masters professionnels) et d'un diplôme de maitrise au minimum (pour les « exécutive Masters »).

Ainsi, en vue de confronter les étudiants aux réalités pratiques du milieu, un stage terrain est organisé au terme de la première année de formation. Dans le cas d'espèce, nous avons effectué un stage terrain du 06 au 26 Avril 2016 dans la région de l'Ouest Cameroun, département des Hauts-Plateaux, Arrondissement de BATIÉ, précisément dans le village BAMETCHETCHA. Dans le cadre de ce stage terrain, il était question de mener une recherche sur le thème : « Participation des Collectivités Locales au Développement Économique et Social ». La recherche que nous avons menée a permis d'élaborer la monographie dudit village. Ainsi, cette étude est en quelque sorte un apport de l'IPD-AC a contribué au développement de ladite localité.

viii

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Participation de la population à travers tout le cycle du projet 18

Tableau 2 : Synthèse des différents types de participation: 19

Tableau 3 : Chronogramme du déroulement du stage 25

Tableau 4 : Répartition par quartier des UD recensés et enquêtés 28

Tableau 5 : Opérationnalisation des variables 32

Tableau 6 : Relevé des données climatiques du village Bametchetcha en 2005. 41

Tableau 7 : Zone écologique 44

Tableau 8 : Répartition des essences végétales du village Bametchetcha 44

Tableau 9 : Profil historique 51

Tableau 10 : Associations et GIC reconnues à Bametchetcha 67

Tableau 11 : Les types de maisons du village Bametchetcha 70

Tableau 12 : Répartition de la population de Bametchetcha par quartier. 72

Tableau 13 : Répartition de la population par tranche d'âge et par sexe 73

Tableau 14 : Répartition de la population par ethnie 75

Tableau 15 : La répartition des chefs d'UD par statut matrimonial et par sexe 76

Tableau 16 : Répartition de la population par niveau d'instruction 78

Tableau 17 : Mouvement de la population 79

Tableau 18 : Mouvement migratoire et mouvement naturel 81

Tableau 19 : Les différentes activités socio-professionnelles 83

Tableau 20 : Calendrier saisonnier du village Bametchetcha 86

Tableau 21 : Structure éducative du village. 94

Tableau 22 : Historique de l'EP de Bametchetcha (Directeur en service) 95

Tableau 23 : Répartition des élèves de l'EP par classe et sexe 95

Tableau 24 : Pourcentage de la réussite au CEP pour les trois années précédentes 96

Tableau 25 : Répartition des élèves du 1er cycle par classe et sexe 98

Tableau 26 : Vaccinations administrées et accouchements enregistrés. 103

Tableau 27: Matrice FFOM 107

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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La participation des collectivités locales au développement économique et social : cas du village Bametchetcha.

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Diagramme en bande des UD recensés et enquêtés par quartier. 29

Figure 2 : Diagramme Ombrothermique du village Bametchetcha en 2005 42

Figure 3 : Diagramme en bande de la répartition des habitats 71

Figure 4 : Structure de la population de Bametchetcha en bande. 72

Figure 5 : pyramide des âges du village Bametchetcha, Avril 2016 74

Figure 6 : Diagramme en bande de la population par ethnie et par sexe 76

Figure 7 : Diagramme à secteurs des chefs d'UD par statut matrimonial. 77

Figure 8 : Diagramme à bande des chefs d'UD par statut matrimonial et par sexe 77

Figure 9 : Structure en bande de la population par niveau d'instruction et par sexe 79

Figure 11 : Structure par activité et par sexe du village Bametchetcha 84

Figure 12 : Diagramme en secteur des élèves par classe 96

Figure 13 : Réussite au CEP 97

Figure 14 : Diagramme en bande des élèves du CES Bametchetcha 98

LISTE DES SCHÉMAS

Schéma 1 : Cycle de formation de longue durée à l'IPD-AC. viii

Schéma 2 : localisation de Bametchetcha 38

Schéma 3 : Croquis du village Bametchetcha 39

Schéma 4 : Transect 40

Schéma 5 : Organisation du pouvoir traditionnel du village Bametchetcha 53

Schéma 6 : Organigramme du pouvoir administratif du village Bametchetcha 54

Schéma 7 : Circuit Économique du Village Bametchetcha 105

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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LISTE DES PHOTOS

Planche 1:Restitution 30

Planche 2. Image présentant les reliefs 37

Planche 3: Végétations 45

Planche 4: Types et couleurs du sol 46

Planche 5: Cours d'eau 47

Planche 6. Espace chefferie 53

Planche 7: Photo de l'Église Catholique de Bametchetcha 55

Planche 8: Photo de EEC de Bametchetcha 56

Planche 9: Quelques lieux sacrés et types de rituels 57

Planche 10: Photo des tombes 59

Planche 11: Photo de funérailles 60

Planche 12: Photo de groupe de danse 63

Planche 13: Image illustrative d'attitude vestimentaire 64

Planche 14: La réunion du comité de développement 66

Planche 15 : Photo de GIC « Femme de Référence de Bametchetcha ». 67

Planche 16: Photo de Nkuie 68

Planche 17: Mets et boissons 69

Planche 18: Photo de types d'habitas 70

Planche 19: Photo des champs vivrières 87

Planche 20: Photo du grenier pour la conservation du maïs et autres 88

Planche 21: Les types de bêtes élevés 89

Planche 22 : Photo de l'artisanat 91

Planche 23 : Photo de petit commerce à Bametchetcha 92

Planche 24 : Photo de transport et voie de communication 93

Planche 25 : Photo de l'École Publique 97

Planche 26 : Photo de CES 99

Planche 27 : Photo d'une vue de l'intérieur de Diaspo-médiatique 100

Planche 28 : Photo de CSI 101

Planche 29 : Photo des infrastructures et équipements 102

Planche 30 : Point d'eau et poteau électrique 104

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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LISTE DES ABREVIATIONS

AEP Analyse et Évaluation des projets

AP Approche Participative

BAC Baccalauréat

BEPC Brevet d'Étude du Premier Cycle

BCG Bacille Calvin Guérin

CAP Certificat d'Aptitude Professionnelle

CAPI Certificat d'Aptitude Professionnelle Industriel

CEBEC Conseil des Églises Baptistes et Évangélique du Cameroun

CEP Certificat d'Étude Primaire

CES Collège d'Enseignement Secondaire

CNLE Conseil National des politiques de Lutte contre la pauvreté et l'Exclusion sociale

CSI Centre de Santé Intégré

DL Développement Local

EEC Église Évangélique du Cameroun

EGRN Environnement et Gestion des Ressources Naturelles

EM Étude du Milieu

EMP Effectif Moyen de la Population

ENEO Energie of Cameroon

EP École Publique

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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GEC Gestion des Entreprises et Coopératives

IPD-AC Institut Panafricain pour le Développement Afrique Centrale

IPD-AN Institut Panafricain pour le Développement Afrique du Nord et Maghreb

IPD-AOS Institut Panafricain pour le Développement Afrique de l'Ouest et Sahel

MP Management des Projets

PAID-WA Pan african Institute for Development West Africa

PAID-ESA Pan african Institute for Development East and Southern Africa

PDIR Programmation du Développement et Intégration Régionale

PIB Produit Intérieur Brute

PNDP Programme National de Développement Participatif

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement

SNEC Société Nation des Eaux du Cameroun

TF Taux de fécondité

TBM Taux Brut de Mortalité

TBN Taux Brut de Natalité

UF Unité de Formation

VAT Vaccin Anti Thérapie

% Pourcentage

%o Pour mille

°C Degré Celsius

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La participation des collectivités locales au développement économique et social : cas du village Bametchetcha.

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

Le monde entier ne cesse de rencontrer d'innombrables maux liés à son essor. Au vue de ces fléaux, la mondialisation est toujours porteuse de nombreux progrès pour l'humanité. Le domaine économique et social qui se présente comme le premier champ réel de ce phénomène, permet l'émergence des Etats qui jusqu'à lors, restaient en marge du développement (le cas de l'Afrique qui est non seulement victime de la traite négrière et de la colonisation, mais aussi, a connu en cinquante ans d'indépendance de nombreux coups d'Etat, des guerres faisant des millions de victimes, des refugies et des déplacés). Le volet positif de la mondialisation trouve encore d'énormes infirmités en Afrique, et surtout au sud du Sahara. Le développement économique des territoires dépend d'une multiplicité de facteurs. Celui-ci ne se résume toutefois pas au développement des activités industrielles comme l'ont soulignés les travaux du professeur français Laurent DAVEZIES sur la sphère de l'économie résidentielle : « Le développement économique étant aussi influencé par les revenus des personnes résidant dans l'espace considéré ou à proximité, les facteurs d'attractivité du territoire (qualité de vie, proximité de services publics, activités culturelles, environnement et paysage...) jouent également un rôle important ». Dans ce cadre, les problématiques liées à l'aménagement du territoire revêtent d'une importance primordiale dès lors que sont abordées les politiques de développement économique. Celles-ci donnent corps aux politiques de décentralisation pour soutenir le développement rural. La décentralisation désigne le transfert d'une partie du pouvoir de l'Etat central à des instances régionales ou locales. Il s'agit en effet d'accorder une plus grande autonomie aux régions vis-à-vis du pouvoir central. Tel n'est pas le cas en République Centrafricaine qui, jusqu'aujourd'hui, en dehors des députés, les élus locaux (Maire et Conseillers municipaux) sont nommés par le pouvoir central. L'objectif de la mise en oeuvre d'un processus de décentralisation étant de réussir le développement socio-économique d'une localité en intégrant la participation des collectivités locales dans les aspects qui sont les plus souvent négligés par l'Était. Par ailleurs, en se référant au principe 22 de la déclaration de rio de Janeiro sur l'environnement et le développement : les populations et communautés autochtones et les autres collectivités locales ont un rôle vital à jouer dans la gestion de l'environnement et le développement du fait

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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de leurs connaissances du milieu et de leurs pratiques traditionnelles. Les États devraient reconnaitre leur identité, leur culture et leur intérêt, leur accorder l'appui nécessaire et leur permettre de participer efficacement à la réalisation d'un développement durable.

La tendance actuelle est de prendre en compte non seulement les potentiels limites du milieu physique, mais également les divers besoins (eau, alimentation) des populations notamment en matière de production agricole, d'élevage et de produits forestiers. Par ailleurs il faudra également insister sur le rôle que jouent ces dernières dans l'exploitation et la gestion des ressources des terroirs. Dans les années 80, le progrès des politiques de développement local a fait l'objet de nombreuses recherches à l'initiative d'économistes, de géographes, de sociologues et de politologues. Ces politiques ont affecté de nombreux territoires ou des localités ne disposent pas de caractéristiques économiques propres. Sur ces territoires, il est question que les responsables locaux utilisent des nombreuses procédures d'aménagement et de développement, qu'ils mettent en place des structures d'aide et de conseil, qu'ils initient des démarches de promotion et de communication, qu'ils favorisent l'organisation de programmes culturels et touristiques et qu'ils s'engagent dans des plans de formations, recherches et développement. L'analyse de ces politiques a conforté la thèse selon laquelle, leur mise en oeuvre repose sur un processus de transformation de la société locale, qui consiste habituellement à enrichir les ressources existantes et à les diversifier ; en s'appuyant notamment sur un projet de développement qui mobilise toute ou une partie de la population, appliquant bien évidemment la formule de l'approche participative. Cette mise en oeuvre fait appel à des compétences pluridisciplinaires (histoire, géographie, économie, sciences politiques, anthropologie, sociologie etc.) Ces disciplines sont toutes sollicitées pour contribuer au diagnostic de la localité.

En effet en se référant au principe de l'approche participative, Laurent UMANS (1998) a souligné que : « la participation est un processus qui vise essentiellement à transférer le centre des décisions de l'agence extérieure, vers la structure d'appui aux bénéficiaires en tant qu'acteurs principaux ». L'intervention des populations dans le processus de développement de leur terroir est déterminée en fonction de leurs intérêts et de leurs activités, indépendamment des découpages administratifs et spatiaux ; c'est ce qu'on appelle le « Bottom up» qui désigne un mode d'administration du bas vers le haut. L'essor d'une localité nécessite une complémentarité entre les populations et les autorités c'est-à-dire, un apport de chaque acteur dans le processus de développement de la localité.

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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Ainsi le thème soumis à notre étude qui porte sur la participation des collectivités locale nous amène à nous poser la question de savoir si à Bametchetcha les collectivités locales s'impliquent elles dans le processus de développement de leur localité ? De cette question découlent deux questions subsidiaires

· Les groupes organisés du village BAMETCHETCHA contribuent-ils au développement de leur localité ?

· Les autorités administratives et politiques s'impliquent-elles au développement du village BAMETCHETCHA ?

LES HYPOTHÈSES

Des deux questions subsidiaires ci-dessus relevées, nous déclinons les hypothèses ci-après

? Hypothèse 1 : Les groupes organisés du village BAMETCHETCHA contribuent au développement économique et social de leur village.

? Hypothèse 2 : Les autorités administratives et politiques contribuent au développement économique et social du village BAMETCHETCHA.

OBJECTIFS DE L'ÉTUDE

Notre travail de recherche nous amène à nous fixer un certain nombre d'objectif.
· Objectif général :

Evaluer le degré d'implication des populations au développement du village Bametchetcha.

· Objectifs spécifiques :

- décrire le milieu physique, socioculturel et économique ;

- évaluer les actions de développements initiées par les autorités administratives, les

populations, et les collectivités locales du village.

- identifier les problèmes et les obstacles au développement du village ;

- identifier et analyser les potentialités du village pouvant impulser le

développement de la localité.

- proposer des solutions aux problèmes identifiés.

Par ailleurs la réalisation de ce travail présente un certain nombre d'intérêts.

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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INTERET DE L'ETUDE

Notre travail présente des intérêts à plusieurs niveaux.

? Intérêt de l'IPD-AC

Notre travail entrera dans les archives de la documentation de l'IPD-AC et contribuera aussi bien à son important projet pour le développement de l'Afrique.

? Intérêt personnel

Sur le plan académique, ce stage terrain nous a permis de confronter les réalités du terrain, d'embrasser le monde professionnel, d'avoir une aptitude pour la réalisation de la monographie d'un milieu. C'est également l'occasion pour nous de mettre en pratique toutes les connaissances acquises lors de la formation à l'IPD-AC. Enfin ce travail nous a conduits à faire nos premiers pas dans la recherche.

? Intérêt de la communauté de BAMETCHETCHA

Ce travail permettra à La communauté de BAMETCHETCHA d'avoir un document présentant la monographie de leur village qui permettra ainsi, aux Autorités locales, extérieures et aussi nationales de se servir de canevas de projection pour le développement de la localité.

PLAN DE RAPPORT

Pour mener à bien la rédaction de notre étude, notre travail se décline comme suit. ? Partie I : Cadre théorique et conceptuel

Cette partie élucide les concepts et explicite les méthodes utilisées durant l'étude. Elle se décline en deux chapitres :

- Chapitre 1 : Cadre conceptuel

I. Définition des concepts

II. Reformulation du thème

III. Revue de la littérature

IV. Fondement théorique - Chapitre 2 : Méthodologie

I. Phase de l'étude

II. Collecte des données

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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III. Traitement des données

IV. Tableau d'opérationnalisation des variables

V. Difficultés rencontrées et limites de l'étude

? Partie II : Cadre opératoire

Cette partie décrit de manière générale le sujet. Elle se décline en deux chapitres :

- Chapitre 3 : Présentation du milieu de l'étude

I. Milieu physique

II. Milieu humain

III. La vie économique

- Chapitre 4 : Analyse et interprétation des résultats

I. Synthèse de l'étude et vérification des hypothèses

II. Proposition des solutions

Ce plan établit comme guide pour l'élaboration du rapport de stage en Etude du Milieu

(EM), permettra de mieux cerner les réalités sur « la participation des collectivités locales au développement économique et social : cas du village Bametchetcha. »

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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PARTIE I : CADRE TÉHORIQUE ET

CONCEPTUEL

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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La participation des collectivités locales au développement économique et
social : cas du village Bametchetcha.

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Chapitre I : CADRE CONCEPTUEL

Il s'agit ici pour nous d'éclaircir les termes ou concepts clés de notre thème d'étude qui régissent de notre travail de recherche, de faire une reformulation simple du thème afin qu'il soit facile à la compréhension de tous, de faire une revue de la littérature et présenter le fondement théorique du thème d'étude

I. DEFINITION DES CONCEPTS

« La participation des collectivités locales aux développements économiques et sociales ». Le terme soumis à notre étude concerne une question essentielle dans le cadre du développement économique et social ; ainsi pour le comprendre, il reste important de définir en des termes clairs et précis les concepts.

La participation : Selon le Conseil National des politiques de Lutte contre la pauvreté et l'Exclusion sociale (CNLE)

De manière générale, désigne des tentatives de donner un rôle aux individus dans une prise de

décision affectant une communauté.
Au niveau de la mise en oeuvre de politiques, l'expression "participation" renvoie au fait de

prendre part à une action collective.
Pour les personnes en situation de pauvreté ou d'exclusion sociale, participer représente une occasion de donner son avis, de faire connaître ses conditions de vie, de témoigner de son expérience.

Et pour les acteurs professionnels, elle peut conduire à une amélioration des politiques et des lois conduites en se rapprochant au plus près des besoins et des attentes de la population concernée.

Selon le dictionnaire « Petit Robert (2006) », la participation est l'action de participer, de collaborer, de contribuer à un profil et à son résultat. C'est aussi la contribution à une affaire ou à une action.

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Pour nous, la participation étant une contribution physique ou morale soit appuis conseil au sein d'une activité collective.

Collectivités locale : nom féminin ; ensemble d'individu ayant entre eux des rapports organisés. Dans le dictionnaire électronique français : personne morale représentée par les élus de chacune de ses subdivisions territoriale.

La collectivité locale est comprise dans sa conception comme étant une entité territoriale, régionale décentralisée à qui on transfert certaines compétences sur la gestion de la collectivité. Ainsi dans la plupart des pays en voies de développement, la collectivité locale est beaucoup prise en compte dans le processus et les stratégies de développement. Au Cameroun plus précisément les collectivités locales sont de plus en plus impliquées dans la gestion de la chose publique par la constitution du 18 janvier 1996. Dans son discours du 30 décembre 2002 à la nation, le Président de La République Paul ; BIYA a déclaré vouloir « compléter cette démocratisation par le haut en ouvrant le grand chantier de la décentralisation afin d'assurer ainsi au niveau des collectivités locales une meilleure participation des citoyens à la vie publique »

Pour nous la collectivité locale c'est l'ensemble des groupes organisés d'une localité.

Développement : selon le dictionnaire « Petit Larousse (2009) », nom masculin ; c'est l'ensemble des étapes par lesquelles passe un individu, une organisation, une collectivité pour atteindre la maturité.

En d'autre terme le développement c'est un processus dynamique, perceptible souvent non visible, consistant à passer d'un stade inférieur ou primitif à un stade supérieur ou moderne.

Selon IPD, le développement est le processus ordonné global et cumulatif par lequel une communauté locale, régionale ou nationale valorise au maximum les potentialités de son milieu, à l'aide des techniques et des moyens appropriés, pour satisfaire de façon équitable et durable les besoins de tous dans une perspective de transformation et d'ouverture au monde entier.

Economie : Selon le dictionnaire « universel », nom féminin ; c'est l'ensemble des activités d'un groupe ou d'une société qui visent la production, la répartition, la distribution et la consommation des biens et des ressources.

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Social : d'après le dictionnaire « Petit Robert (2006) », c'est une société, un groupe d'individus considéré comme un tout, aux rapports de ces individus entre eux.

Développement économique et social : C'est un ensemble de pratique publique et privée encourageant et favorisant la propension à investir, innover, entreprendre, se former, travailler. Selon un article de Wikipédia, encyclopédie libre sur le développement locale. Le développement est un processus global d'amélioration des conditions de vie d'une communauté sur le plan économique, sociale, culturel ou politique.

II. REFORMULATION DU THÈME.

A l'issue des approches conceptuelles suscitées, notre thème peut être appréhendé comme suit : « c'est l'action participative, l'implication des entités locales (quelles soient tribales ou régionales), autorités traditionnelles et administratives du village Bametchetcha dans le processus de l'amélioration de leur condition de vie ». La compréhension de ce thème, aussi important, surtout idéologique et stratégique, intéresserait tant la communauté intellectuelle, les économistes, les institutions publiques et privée, les ONG, et autres partenaires du développement, pour l'élaboration des stratégies de développement. C'est donc pourquoi plusieurs études ont été menées dans le cadre de la participation des collectivités locales au développement économique et sociale.

III. LA RÉVUE DE LA LITTÉRATURE

La notion de « revue de la littérature » désigne à la fois une méthode de travail scientifique et une catégorie d'études scientifiques. Notre thème dégage plusieurs aspects du développement. Le mot participation implique l'aspect participatif. Ainsi on parlera régulièrement de développement participatif. « Les collectivités locales » aussi nous relancent dans le processus de décentralisation conduisant au développement économique et social. Pour comprendre notre thème, nous avons fait recours à quelques textes et auteurs qui abordé ce sujet.

Espace Dschangshuss (alliance pour une gouvernance citoyenne en Afrique centrale), association de droit Camerounais, a publié un recueil sur le thème « La décentralisation de l'économie local au Cameroun : quelques enjeux, pratique et perspectives » dans cet ouvrage,

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le Dr COMAS CHEKA s'est appesanti sur le cadre de la « décentralisation et le renforcement de l'économie locale ». Pour mieux appréhender l'ampleur du sujet, il a relevé :

o les bases conceptuelles ;

o les éléments de la politique de décentralisation ;

o les préalables liés aux transferts des compétences aux collectivités ;

o et quelques stratégies pour renforcer l'économie locale.

Pour le Dr CHEKA, « la décentralisation nécessite la combinaison d'une Politique appropriée de transfert claire et effectif de compétence économique, de la maîtrise du planning et du marketing des potentialités de la localité d'une collectivité locale avisée dynamique et créative ». P.1 8

JACQUES GIRI dans son ouvrage l'Afrique en panne, Karthala, 1986 dresses un diagnostic assez exhaustif de la situation de l'Afrique des indépendances jusqu'à nos jours. Son oeuvre est une prospective démonstrative qui indique clairement les causes de la pauvreté et du sous-développement du continent. Il part des espoirs des débuts des années 1960, lorsque l'Afrique prenait en main ses propres destinées, il ébauche en quelque sorte les raisons de son échec des années 1970, évoque aussi bien la crise économique des années 1980. JACQUES GIRI évoque un profond questionnement sur les responsabilités de cet échec de l'Afrique qu'il attribut en même temps au partenaire de l'Afrique (l'occident et les ONG) qu'aux dirigeants africains eux- mêmes qui ont contribué à leur propre déchéance.

Ce qui nous intéresse de plus dans cet ouvrage c'est l'important apport de solution pour le développement de l'Afrique. L'auteur ne néglige pas tous les alternatives proposées par d'imminentes personnalités du domaine du développement économique et social de l'Afrique. Ainsi, l'approche du polytechnicien est un développement de l'Afrique par les africains eux-mêmes avec un apport substantiel des pays industrialisés. Voici comment GIRI critique le développement : « Depuis quelques années l'idée que le développement tel qu'il a été conçu du haut vers le bas est inadapté et qu'il faudrait songer à une conception un peu différente du bas vers le haut, ou la base rurale aurait en tout cas davantage son mot à dire, cette idée fait son chemin... » P. 161

Dans son livre intitulé La participation populaire au développement en Afrique noire (6 Juillet 1998) A-C MONDJANAGNI pense que la participation peut être

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comprise selon deux sens : un sens passif et un sens actif. Selon lui, le sens passif consisterait à avoir à faire quelque chose ou prendre part à quelque chose sans avoir à décider. Par contre le sens actif consisterait à participer à quelque chose en prenant des responsabilités. En effet, la participation est, pour chaque individu, la manière de se lier aux autres : c'est une forme de sociabilité.

MAFOKOUA Monique (2006) dans son ouvrage intitulé Analyse et perspective du développement participatif en milieu rurale stipule que : « le développement participatif est un processus de complémentarité entre populations locales et autorités de développement de la localité ». Pour elle la planification et l'élaboration d'un projet nécessite l'intégration de toute les catégories socioprofessionnelles afin que les projets aboutissent.

Selon le PNUD, le développement participatif est associé au concept plus large de développement humain. Ce dernier concept à savoir le développement humain, est défini comme correspondant au processus permettant aux individus dans une société, d'élargir leurs possibilités de choix et leurs opportunités d'action au sein de cette société. Le développement participatif implique ici une notion de liberté politique de l'homme, une forme d'intervention dont l'objectif est de permettre aux populations de prendre la responsabilité de leur propre développement et d'influencer les changements de leur propre société.

Pour le Professeur Marcien TOWA (1991) l'homme en tant qu'être naturel, constitué d'éléments matériels, a évidemment besoin de ceux-ci pour son épanouissement. Pour atteindre cet objectif, il est urgent qu'en, Afrique, la promotion, de la techno science soit envisagée et soutenu dans un contexte participatif. Dans L'idée d'une philosophie négro-africaine il présente le développement participatif, la rationalité et la science comme des moyens par excellence devant conduire au développement de l'Afrique. C'est à partir de la maitrise technologique, scientifique que l'Afrique peut acquérir son autonomie et faire accroître considérablement son économie à travers l'industrialisation.

Selon la Banque Mondiale (1992), le développement participatif est un ingrédient nécessaire pour assurer le succès des projets de développement dans une localité. D'après elle le développement participatif est un processus auquel les populations et plus particulièrement les couches vulnérables influences lors de la prise des décisions. Ce qui signifie que les populations doivent s'impliquer dans le processus qui concourt à la réalisation des projets qui les concernent.

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IV. FONDEMENT THEORIQUE

Un fondement théorique est un travail qui consiste à recueillir la pensée d'un auteur sur un concept, un thème et à expérimenter d'une certaine manière au cas précis. Il est en quelque sorte un corps de savoir sur lequel le chercheur doit construire une logique d'étude ou expliquer des phénomènes, et des progrès.

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1. LE CONCEPT DE PARTICIPATION

La participation désigne les procédures, démarches ou tentatives faites pour donner un rôle aux individus dans la prise de décision affectant la communauté ou l'organisation dont ils en font partie. La participation, représentant tout à la fois l'outil le plus basique et le plus complet de la démocratie participative, consisterait ainsi à prendre part à quelque chose ou une action. Cette notion s'applique à de nombreux domaines variés:

? Au niveau le plus général, ceux relevant de la gouvernance, de la démocratie participative, de la citoyenneté ou encore de l'écocitoyenneté.

? À des niveaux plus restreints, ceux relevant de la gestion d'organisations, d'entreprises, d'associations ou de groupes de base.

1.1. PRÉSENTATION DU CONCEPT : 1.1.1. DÉFINITION :

Le Grand robert (2013) définit la participation comme le fait de prendre part à quelque chose, de contribuer et de collaborer.

A-C Mondjanagni définit la participation comme le fait pour une population de choisir ce qui sera pour elle un atout ou une potentialité dans le court comme dans le long terme, à l'aide des agents de développement.

La complexité de la définition du concept de participation suscite depuis un certain temps l'utilisation de plus en plus grandissante de plusieurs termes essayant chacun de cerner le concept le plus exactement possible. C'est pour cela que nous pouvons lire dans des documents que la participation c'est l'implication, la négociation, la concertation, l'information, la responsabilisation, la consultation, le partage, l'engagement, la collaboration ou tout simplement le droit de l'homme et la démocratie.

Chacun de ces termes représente à sa manière la participation qui se veut de plus en plus indispensable à la planification et au financement de tous les types d'interventions entreprises en faveur du développement.

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1.2. HISTORIQUE DU CONCEPT:

1.2.1.LE DETERMINISME ET LE POSSIBILISME

Le déterminisme est un concept qui apparait important de prendre en compte dans l'étude du milieu. Claude MAUROIS (2013) dans son ouvrage le déterminisme environnemental postule les individus sont déterminés, l'étude de l'environnement permettrait de prévoir leurs comportements. Les habitudes alimentaires, le succès d'un individu, ses réactions et son comportement dépend en grande partie du milieu où il vit, c'est dans ce sens que Friedrich RATZEL dans son ouvrage sur le déterminisme environnemental (1er vol anthoprogeographie) les relations entre l'homme et son environnement selon les perspective Darwinienne : alimentations, activité de subsistance ; Il affirme que :

? Les montagnes sont moins peuplée que les plaines sauf si effet de refuge ;

? Les vallées jouent un rôle de couloir de communication ;

? La maitrise de la mer est le propre des peuples côtiers ;

? Sous les tropique les peuples s'installent sur les plateaux ;

? Les zones tempérées sont plus favorable à la civilisation

Les populations qui s'installent dans un nouvel environnement doivent s'adapter

RITTER cité par Claude MAUROIS pour lui le déterminisme est l'effet d'une cause relevant de la nature et un effet d'ordre social, on ne peut comprendre les hommes en dehors de leur rapport immédiat au sol. Le déterminisme postule que « si les individus sont déterminés l'étude de l'environnement permettrait de prévoir leurs comportements ». Cependant les individus ont des choix, des alternatives même si la nature est déterminante l'environnementaliste se préoccupe des relations entre la société et le milieu physique.

Le possibilisme quant à lui, est un courant de pensée selon lequel la nature ne détermine pas l'implantation des Hommes sur la Terre, mais influe simplement sur celle-ci, le choix d'implantation demeurant ouvert à l'Homme quelles que soient les conditions naturelles. Le possibilisme a été fondé par le géographe français Paul Vidal de la Blache (1845-1918) dans son ouvrage Géographie universelle, écrit à partir de 1910, en réaction au déterminisme défendu par le géographe allemand Friedrich Ratzel, selon lequel la nature détermine strictement les implantations humaines. Pour Vidal de la Blache, il existe des populations vivant dans les zones très froides ou désertiques, telles que les Inuits ou les Bédouins par exemple, tandis que certains littoraux sont peu peuplés, tels que le littoral écossais. La nature

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influe sur les lieux d'implantation humains mais ne le détermine pas, selon la formule "la nature propose, l'Homme dispose" : l'Homme choisit d'exploiter ou non les possibilités positives ou négatives offertes par la nature, mais c'est à lui que le choix final revient

La deuxième logique est d'ordre anthropologique et n'a eu de cesse, depuis l'Antiquité grecque, de solliciter le déterminisme du milieu naturel pour expliquer les différences culturelles. En s'intéressant à l'ailleurs, en explorant d'autres contrées, en mettant en rapport les caractéristiques des sociétés et leur milieu, l'interrogation géographique a non seulement conforté des stéréotypes sur la hiérarchie des races ou des civilisations dans des buts de domination, mais également permis de renouveler les types de recours au déterminisme. Comme le rappelle Paul Hazard (La Crise de la conscience européenne, 1961), de toutes les leçons que donne l'espace à partir des relations de voyage, la plus neuve est peut-être celle de la relativité. Les différences de moeurs, de milieu, et leurs mises en relations ont pu converger vers la reconnaissance du particulier, de l'unique. Au sentiment de supériorité a pu se substituer celui de la différence. La découverte de mondes autres, désormais valorisés ou valorisables, a agi comme un révélateur du monde de l'Européen. Le déterminisme s'est ainsi mis également au service de la prise en compte de l'altérité.

Enfin, il existe une logique que l'on pourrait appeler objective : peut-on évacuer l'idée même de l'emprise du milieu naturel comme problème structurant du développement des sociétés, comme en témoignent les préoccupations actuelles pour les changements climatiques et le développement durable ? Febvre terminait son ouvrage, déjà cité, en rappelant que l'homme primitif gaspillait ses ressources pour atteindre ses fins : « Il mettait le feu à la maison pour faire cuire son oeuf. » En sommes-nous si loin ?

Alors que l'Europe est en train de sortir d'une période de forte croissance, communément appelée les Trente Glorieuses, un nouveau concept fait son apparition : la participation. C'est dans les années 60 et dans le double contexte des études et des luttes urbaines, répondant à la critique des modes de production de l'environnement bâti ainsi que de leurs effets que l'idée de participation émerge. En effet, c'est dans une Europe en pleine rébellion - on pense notamment aux événements quasi insurrectionnels de 1968 que cette notion se développe et prend de l'importance. Cette forte demande de participation émanant de la société civile, et notamment de mouvements sociaux, peut être interprétée comme un besoin de prendre la parole, de s'exprimer, de dénoncer un Pouvoir pas toujours réceptif aux revendications de la population ainsi que certaines « carences des sociétés modernes ». En

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effet, on remarque peu à peu que la démocratie représentative n'est pas toujours apte à résoudre les crises que peut subir la société. D'ailleurs, des catastrophes qu'elles soient naturelles, économiques ou politiques ne vont cesser de secouer les collectivités de cette époque. On peut notamment citer en exemple la crise pétrolière de 1973 qui, en réalité se rapprochait plus d'une crise mondiale complexe. Or, à chaque fois, les premiers à en subir les conséquences restent les peuples, c'est-à-dire ceux qui, au fond, n'ont pas vraiment eu leur mot à dire sur le déroulement des événements. C'est donc de cette situation de crise que naît la participation telle que nous la connaissons aujourd'hui.

1.2.2.PARTICIPATION ET ENVIRONNEMENT

La participation est donc souvent évoquée dans le domaine de l'environnement (où des conventions internationales et directives européennes qui l'encouragent; telles la convention d'Aarhus et les directives qui la déclinent). Comme avec la Déclaration sur l'environnement et le développement rédigée en 1992 lors du Sommet de la terre de Rio de Janeiro, la participation est souvent reconnue comme une des conditions à l'atteinte d'un développement durable ou soutenable.

II.

2. FORMES - NIVEAU - TYPES DE PARTICIPATION

Les agents de développement ont remarqué que l'application de la participation laisse entrevoir différentes dimensions de son adoption dans les projets et programme de développement.

Certains chercheurs ont étudié le phénomène puis ont déduit que dans le processus de participation, on peut distinguer des types, des niveaux et des formes de participation. Cette désignation peut quelques fois différer d'un individu à un autre mais les fondements se rejoignent à plusieurs titres.

2.1. FORMES DE PARTICIPATION

On désigne par forme de participation, les raisons qui peuvent pousser un individu à participer à une activité.

MEISTER (1973) distinguent cinq formes de participations :

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La participation de fait: Cette forme de participation stipule que l'individu participe instinctivement parce qu'il appartient à un système familial, religieux et traditionnel qui l'incite à participer par l'intermédiaire des relations affectives qui caractérisent ce système.

Cette forme de participation est alors involontaire et caractéristique des sociétés fortement traditionnelles.

La participation spontanée: On ne peut pas dire de cette forme de participation qu'elle est de fait ou volontaire. Elle est plutôt l'aspect d'un pont entre ces deux formes de participation. La participation volontaire: Cette forme de participation provient de l'initiative des participants sans recours aux interventions extérieures. Elle émanerait d'un hypothétique passage des sociétés traditionnelles vers les sociétés modernes.

La participation provoquée: cette forme de participation comme son nom l'indique, est induite et stimulée de l'extérieur par des institutions ou des organismes afin de provoquer l'implication de la population dans tout processus de développement les concernant.

La participation imposée: Cette forme de participation peut émaner du groupe lui-même ou de l'influence extérieure afin de susciter une forme d'organisation aux seins des participants comme par exemple la réglementation de distribution d'eau dans un périmètre irrigué.

Parallèlement à ces résultats de MEISTER, d'autres ont représenté les formes de participation comme étant les moyens par lesquels on peut susciter la participation de la population. Ces moyens sont :

· La manipulation ;

· L'information ;

· La consultation ;

· La négociation ;

· Le partage de risques ;

· Le partenariat ;

· Le self Management.

2.2. LES NIVEAUX DE PARTICIPATION

On entend par niveau de participation, les différents moments pendant lesquels la participation des bénéficiaires est nécessaire. C'est-à-dire les étapes de la vie du projet pendant lesquelles la population doit nécessairement être impliquée.

Le tableau suivant essaie de résumer en quoi consiste la participation des populations à chacun des niveaux de la vie des projets.

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Tableau 1 : Participation de la population à travers tout le cycle du projet

PHASE

PARTICIPATION DE LA POPULATION POUR :

IDENTIFICATION

Identifier les problèmes y compris le problème central à résoudre Décrire l'idée centrale

Réfléchir, envisager et proposer des solutions

INSTRUCTION

Analyser de façon détaillée l'idée du projet (objectifs, résultats, moyens, activités)

Analyser les problèmes et les options de traitement Elaborer un projet de proposition de financement

FINANCEMENT

Estimer les apports de la population cible (ressources locales) Estimer les coûts et moyens nécessaires Elaborer une proposition de financement Signer la convention de financement

EXECUTION

Respecter le planning établi pendant l'instruction S'acquitter de sa part de responsabilité

Identifier et réfléchir sur les problèmes qui se posent au
déroulement normal des activités Modifier si nécessaire certains objectifs Evaluer l'évolution générale des travaux

EVALUATION

Dresser le bilan des réalisations

Tirer des leçons pour les projets futures

Analyser l'impact du projet pendant l'évaluation rétrospective

Source: YODA Blaise, « Montage et gestion participative des projets de développement rural : outils et méthodes d'intervention ; Mémoire de 3ème cycle en agronomie, ENA de Meknès, Maroc, 14 septembre 2004.

2.3. TYPES DE PARTICIPATION

mbre 2004

La notion de participation est rarement définie précisément, de ce fait, chacun peut l'interpréter à sa façon. Il est donc important de pouvoir disposer des typologies des différents types de participation.

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Tableau 2 : Synthèse des différents types de participation:

TYPOLOGIE

 

EXPLICATIONS

1. Participation passive

 

Les gens participent en étant informés sur ce qui est arrivé ou qui va arriver.

2. Participation par la
fourniture d'informations

Les populations participent en fournissant des réponses à des questions posées.

3. Participation par
consultation

Les populations participent en étant consultées, et les agents extérieurs écoutent et tiennent compte de leurs opinions. Cependant, elles ne participent pas aux prises de décisions.

4. Participation liée à des
avantages matériels

Les gens participent en fournissant des ressources, mais là encore, ils ne participent pas au processus de prise de décisions.

5. Participation fonctionnelle

 

Les gens participent en fonction d'activités prédéterminées et après que les stratégies des projets ainsi que leur planification aient été décidées.

6. Participation interactive

 

Les populations participent au diagnostic des situations aboutissant à des plans d'action et à la formation ou le

renforcement de groupements d'intérêts. Ces groupes

s'approprient les décisions locales, en vue d'une
pérennisation des activités et/ou structures mises en place.

7. Auto-mobilisation Participation active

/

Les populations participent en prenant des initiatives indépendamment de structures extérieures

 

Source: Fonds d'Equipement des Nations Unies, 1998.

Plus on se rapproche des types de participation situés dans le bas du tableau et plus les actions entreprises ont des chances d'avoir un impact durable et bénéfique pour les populations et leur environnement. Par ailleurs, l'AP peut opérationnellement se décomposer en huit étapes successives :

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1. l'information/ la connaissance ;

2. la sensibilisation/ la prise de conscience ;

3. l'identification des problèmes/ la recherche de solutions ;

4. l'organisation de la prise en charge de l'action/ la programmation ;

5. formation thématique, vulgarisation ;

6. l'auto-évaluation des actions en cours ;

7. le suivi/ évaluation du programme ;

8. le retour à la phase de programmation, autopromotion.

La conduite de ces différentes étapes vise à atteindre les objectifs des quatre phases qui jalonnent la mise en oeuvre de l'AP, à savoir :

1. la programmation de l'action (étapes 1 à 4) ;

2. la réalisation et la gestion du programme (étapes 5 et 6) ;

3. le suivi/ évaluation du programme (étape 7) ;

4. l'autopromotion (étape 8).

La programmation de l'action est d'une importance capitale car elle conditionne l'instauration d'un climat de confiance et de partenariat entre une Communauté et les services techniques, dont le rôle consiste, alors, à aider la population dans ses réflexions et à valoriser les capacités locales. L'éventualité d'innovation ou d'amélioration technologique ne doit pas être exclue, mais discutée avec la population ; il est nécessaire, à ce stade, de s'assurer que cette possibilité sera comprise et réalisable par la population elle-même. Une fois l'action identifiée, il est crucial que certaines conditions soient réunies pour la réalisation et la réussite du projet, notamment : l'engagement volontaire, la prise de responsabilités, et l'organisation des bénéficiaires. Il paraît donc indispensable de mettre en place un " cadre organisationnel " qui permette aux populations de s'organiser en comités ou en groupements responsables des actions programmées. En effet, le renforcement et/ou la création de ces associations ont déjà permis l'amorce d'une dynamique d'initiatives en matière de développement local. Afin de les rendre autonomes, il faut poursuivre les efforts d'alphabétisation et de formation, et de

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renforcement des unions de groupements. De cette façon, les échanges d'expériences locales, le développement des capacités de maîtrise des circuits de communication seront assurés. Grâce au renforcement des unions locales, on pourra assister à la transformation qualitative des relations entre les organisations des populations cibles et le projet, transformation nécessaire au désengagement de ce dernier.

La seconde phase est celle de la réalisation et de la gestion du programme, elle doit aboutir à l'engagement effectif et à la volonté d'agir ensemble sur une base durable par la mise en oeuvre, la gestion et l'évaluation des actions en cours de réalisation. Elle nécessite donc un suivi et un encadrement attentifs de la part des services techniques, ainsi que l'organisation de séances de formation à l'attention des populations. Le choix des thèmes qui y sont développés résulte des solutions identifiées par les bénéficiaires lors de la phase précédente. Les participants à ces formations ne se contentent pas d'assimiler les techniques dispensées, qui se doivent être simples et reproductibles. En effet, il est de leur devoir de les transmettre par la suite aux autres membres du groupe. Les populations doivent s'approprier progressivement les techniques d'évaluation des activités afin de préparer les phases suivantes.

La troisième phase : suivi/ évaluation du programme, quant à elle, propose une évaluation globale de l'exécution de l'ensemble du projet par la population en partenariat avec tous les acteurs. Son objet est de mesurer le degré d'efficacité de la totalité des actions et innovations entreprises, ainsi que la participation et l'implication réelles de différents partenaires. L'association progressive du processus et de la méthodologie de l'AP par l'ensemble des acteurs concernés est un point indispensable à la réalisation du suivi/ évaluation du projet. Les avantages, les résultats atteints et les problèmes rencontrés sont mis en évidence, et le déroulement de la phase suivante peut alors être envisagé.

Cette dernière est celle de l'autopromotion du développement local qui se caractérise par un certain nombre de retours aux différentes étapes du diagnostic et de réalisation du programme. Elle permet de mettre en lumière l'idée du cycle et de processus de l'AP par la mise en oeuvre d'une dynamique d'auto-développement du terroir. Après plusieurs retours aux différentes étapes du processus, l'autopromotion du développement local sera progressivement atteinte. Ce dernier concept nécessite une maîtrise locale par la population et par ceux qui l'encadrent de l'ensemble de ce processus défini par l'AP. Au terme de cette quatrième phase, les populations sont censées être en mesure d'identifier et d'analyser les

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différents problèmes liés au contexte local, de confronter les pratiques actuelles avec les résultats escomptés et donc de se mobiliser afin de mettre en oeuvre les actions identifiées. De cette façon, les conditions de réussite de l'autopromotion des actions seront réunies.

SCHAWRZ (1993) quant à lui estime qu'il y a cinq types de participation :

? La participation par contribution ;

? La participation par intégration ;

? La participation par insertion ;

? La participation par engagement ;

? La participation par prise en charge.

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CONCLUSION

Compte tenu des différents éléments qui rendent flou le concept de participation, il n'en demeure pas moins qu'elle est d'une importance capitale pour la construction ou la mise sur pied d'un développement durable. Toute localité qui entreprendrait des projets de développement agricoles et ruraux en particulier devrait prendre en compte la notion de participation ou de développement participatif. Parmi les interventions qui pullulent à ce sujet, nous pouvons citer l'exemple de la banque mondiale, cité par ZANA (2003), qui estime que la moitié des projets de développements ruraux qu'elle a financés en Afrique se sont soldés par des échecs. Parmi les causes, figurent le manque de participation effective des populations cibles à la définition des idées et des interventions.

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Chapitre II : MÉTHODOLOGIE

La méthodologie nous permet de définir le cadre, les moyens, et les outils qui serviront à réaliser une étude. En effet, cette méthode est fonction de la démarche adoptée par une institution. Dans le cadre de notre étude, la démarche se décline comme suit :

I. LES PHASES DE L'ÉTUDE

Les phases de l'étude se divisent en deux parties : la partie préparatoire et la partie

pratique.

1. LA PHASE PRÉPARATOIRE

Cette phase a été réalisée au sein de l'IPD-AC. La préparation de notre travail a commencé dès la rentrée académique le 06 Octobre 2015 et s'est achevée le 06 Avril 2016. Nous avons ainsi suivi les enseignements dispensés par les formateurs dans les locaux de l'IPD-AC. Ces enseignements portaient sur : la Connaissance du milieu, l'Analyse Economique et Juridique, les techniques d'analyse et de traitement de données, outils et techniques de collecte de données, la méthodologie et la langue. Les travaux dirigés de recherche, les descentes terrain ont été faits afin de mieux assimiler les enseignements reçus. Une semaine avant le stage nous nous sommes appesantir sur la préparation. Le thème soumis à notre étude portait sur : « La participation des collectivités locales au développement économique et social ». Ainsi un certain nombre d'outils de collecte de données avaient été mis à notre disposition notamment : la fiche de recensement, le formulaire d'enquête socioéconomique, le guide d'entretiens et le guide d'observations.

2. PHASE PRATIQUE : STAGE TERRAIN

C'est une phase très capitale pour notre formation. Elle nous a permis de mettre en exergue des cours reçus à l'IPD-AC en salle et faire nos premier pas dans le monde professionnel tout en touchant se confrontant au la réalité du terrain. Ainsi, nous avons réalisé notre stage dans la région de l'Ouest Cameroun, Département des Hauts-Plateaux Arrondissement de Batié, village Bametchetcha.

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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Le tableau suivant présente le chronogramme de nos activités sur le terrain. Tableau 3 : Chronogramme du déroulement du stage

PERIODE

ACTIVITES

06 Avril

 

Départ d'IPD, arrivée à BAHAM et une nuit d'attente au centre multifonctionnel en attendant que le chef de notre UF nous dépose dans notre village d'étude.

7 Avril-

 

- arrivée à BAMETCHETCHA chez le chef du village Djia Dadje Joseph; - Prise de contact avec le chef, ses serviteurs et deux de ses notables ; - Présentation du but et objectifs de notre séjour et entretien.

8 au

AVRIL

18

- Recensement, le dénombrement de l'habitat, observation directe, prise de photo et

dépouillement progressif de données

19 au Avril

22

Enquêtes socio-économique

23 Avril

 

Réalisation du croquis du village par les jeunes de la communauté et préparations résultats pour la restitution.

24 Avril

 

Restitution des données statistique et réalisation du transect.

25 Avril

 

Retour au centre multifonctionnel de BAHAM

26 Avril

 

Départ pour Douala.

Source : travaux des étudiants, de L'UF-EM de L'IPD-AC 51ème promotion Avril 2016

II. COLLECTE DE DONNÉES

La collecte des données consiste à recueillir les informations concernant une localité. Ainsi dans le cadre de notre recherche d'étude, nous avons collectons les données primaires et les données secondaires.

1. TECHNIQUES QUALITATIVES

Dans cette rubrique, nous nous sommes servis des techniques telles que la recherche documentaire, l'interview et l'observation.

1.1. LA RECHÈRCHE DOCUMENTAIRE

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La recherche documentaire constitue une grande partie de l'élaboration de notre travail de recherche. Nous avons consulté les archives et les ouvrages du centre de documentation de l'IPD-AC ; nous avons également consulté les rapports des anciens étudiants de l'UF-EM et effectué un certain nombre de recherche sur internet, dans des dictionnaires et consulté les anciens rapports de nos prédécesseurs de l'IPD-AC, UF-EM.

1.2. ENTRETIEN

L'entretien est une formule interactive de recueil de l'information qui s'effectue généralement à travers une relation face à face. Ainsi nous avons rencontré quelques personnes ressources auprès desquelles nous recueillons certaines informations indispensables. Dans cette optique, nous nous sommes entretenus avec :

- le chef du village sur les évènements qui ont marqué la vie du village, les services

publics existants dans le village, l'année de son règne et l'organisation de son pouvoir traditionnel ;

- le président du comité de développement sur les actions de développement réalisées et
l'organisation du comité ;

- le Directeur du CES sur la date de création du CES, les effectifs des élèves et le taux
de réussite au BEPC, le personnel administratif et le personnel enseignant, les infrastructures et équipements ;

- le Directeur de l'école publique sur la date de création de l'école, historique de l'école,
les effectifs des élèves, personnel administratif et enseignant, les infrastructures et équipements, taux de réussite au BEPC ;

- le chef de Centre de Santé Intégré sur la date de création, le personnel, les
infrastructures et équipements, les maladies fréquemment enregistrées, nombre et types de vaccins administrés et autres ;

- la présidente du GIC la Femme de Référence de Bametchetcha sur les activités
exercées et autres.

1.3. OBSERVATION DIRECTE

Cette technique permet de collecter les informations sur les modes de vie (aspect culturel, cultural, religieux, ...), les infrastructures, les conditions physiques, (etc.), qui peuvent se révéler très utiles. Cet outil nous a permis d'observer et collecter les informations

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sur les personnes, les infrastructures sur le terrain. Ainsi, nous avons donc utilisé cette technique dès notre arrivé jusqu'à la fin de notre séjour dans le village.

2. TECHNIQUE QUANTITATIVE

2.1. LES ENQUÊTES

Cette technique nous permet de collecter les données auprès d'un grand nombre de personnes appelées « population ». Nous avons ainsi déployé la fiche de recensement pour l'enquête exhaustive et la fiche socioéconomique pour l'enquête par sondage.

2.2. ENQUÊTE EXHAUSTIVE (RECENSEMENT)

Dans le cadre de cette étude l'unité statistique ou l'individu est le ménage. Le recensement nous a permis de collecter informations auprès de tous les individus de Bametchetcha à l'aide d'une fiche de recensement précédemment établie (cf. annexe). Après le recensement nous avons décompté 122 ménages.

2.3. ENQUETE PAR SONDAGE

Cette technique consiste à collecter les données auprès d'un échantillon de la population considérée. Cet échantillon est représentatif de la population mère (l'ensemble des ménages du village). Le choix de l'échantillon est fonction de sa taille et de la technique d'échantillonnage appropriée.

? CHOIX DE L'ECHANTILLON

Le village Bametchetcha est constitué de sept quartiers. Les données du recensement général de la population décomptent 514 habitants en Avril 2016 repartie en 122 unités

domestiques. Au cours de notre enquête nous avons choisi d'enquêter ?? ?? de ménages repartis

au prorata des ménages par quartier. Ainsi nous avons utilisé la technique d'échantillonnage stratifiée et à l'intérieur de chaque strate nous avons applique une technique d'échantillonnage accidentel.

Illustration de la taille de l'échantillon suivant la relation :

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??

?

??= ??× ??

??

?? = ?????? ????×

??

= ????,???? ???????? Avec n : taille de la population

N : taille d'échantillonnage

La fréquence ?? = ?? ?? ×??????

Remarque : compte tenu de l'inexactitude des chiffres (nombres décimaux) suite à l'opération effectuée, nous nous trouvons obliger d'arrondir le résultat, car nous ne pouvons enquêter un demi ménage. Par conséquent le tableau ci-dessous montre le nombre de ménage recensé et enquêté par quartier ainsi que leur fréquence.

Le tableau ci-dessous présente le nombre de ménage recensé et Tableau 4 : Répartition par quartier des UD recensés et enquêtés

Quartier

Effectifs d'UD

recensés

Fréquence en %

Effectifs d'UD enquêtés

Fréquence en %

Nteuh

24

19,7

8

19

Louh

12

9,8

4

9,5

Demlouh

9

7,4

3

7

Ndentcha

29

23,8

10

23,8

Hiala

20

16,4

7

16,7

Mbo'o

14

11,5

5

11,9

Ngouhé

14

11,4

4

11,9

Total

122

100

41

100

Source : travaux des étudiants, de L'UF-EM de L'IPD-AC, 51ème promotion, Avril 2016

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Figure 1 : Diagramme en bande des UD recensés et enquêtés par quartier.

Source : Travaux des étudiants, de L'UF-EM de L'IPD-AC 51ème promotion Avril 2016

Effectif des UD

35

30

25

20

15

10

0

5

Nteuh Louh Demlouh Ndentcha Hiala Mbo'o Ngouhé

Quartier

Repartition par quartier des UD recensés et enquêtés

Effectifs d'UD recensés

Effectifs d'UD enquêtés

Nous notons que le quartier Ndentcha a plus d'UD recensée que les autres quartiers du village Bametchetcha.

2.4. RESTITUTION

Après avoir recueilli et traité les informations, nous avons procédé à la restitution auprès de la population du village. La personne chargée d'animer le débat doit s'efforcer d'instaurer une certaine interaction entre tous les participants. Les questions qui y sont posées doivent être préparées et formuler avant l'ouverture de la discussion. Dans ce genre de rencontre, les individus présents ont tendance à se corriger mutuellement ce qui permet de disposer d'une information précise et juste, à condition qu'aucune personne ne cherche à manipuler ou à monopoliser les échanges. Il est crucial que l'animateur soit conscient que des tabous ou normes culturelles peuvent gêner ou restreindre la prise de parole de certains.

Elle s'est déroulée dimanche le 24 avril 2016 au foyer du village Bametchetcha de 13 heures à 14 heures 30 minutes en présence d'une vingtaine de personnes. Cette phase marquait la clôture de nos travaux de recherche sur terrain. Il était question de présenter à la population les résultats du recensement général, l'enquête socioéconomique et le rapport de

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nos activités sur le terrain. Nous avons commencé premièrement par un mot de remerciement puis par nous présenter. En effet nous avons pu exposer les statistiques des données recueillies sur le terrain. Cet échange nous a permis de valider publiquement les informations recueillies, de noter celles que nous avions omises ou celles que nous n'avions pratiquement pas, de corriger les erreurs commises et d'enrichir nos connaissances sur le village Bametchetcha. Après longue échange, en outre la population présente lors de cette restitution, souligne en guise de proposition d'un projet de développement du village, « la construction d'une route principale reliant leur village BAMETCHETCHA à village BANDJA » en passant par le tronçon « TOUNGOU » zone fertile du village. Ainsi prend fin la restitution avec l'émargement de la liste de présence.

Planche 1:Restitution

Présentation de données collectées

Echange participative avec la population

Source : Cliché de MEKONTSO Gabriella Source : Cliché de SOUPENE Aymard

III. TRAITEMENT DES DONNÉES

C'est le procéder par le quel on exploite les différentes données sur le terrain en vue de leur analyse et de leur interprétation.

Sur le terrain, nous avons premièrement procédé manuellement au dépouillement partiel des données recueillies en vue de rendre possible la restitution. Deuxièmement, dès notre retour du stage nous avons continué le dépouillement en utilisant les techniques modernes du traitement automatique des informations à base de l'ordinateur. Nous nous sommes servis de plusieurs logiciel d'application pour des tâches spécifiques à l'instar de :

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· SPSS (Statistical Package for Social Sciences) pour le dépouillement des fiches de recensement démographique et de l'enquête socioéconomique. Ce logiciel nous a permis de traiter et d'analyser les données statistiques ;

· Excel : c'est un programme qui permet de générer les tableaux secondaires qui n'ont pas pu être faits dans SPSS ; de ressortir les diagrammes et les pyramides pour les tableaux que nous avons importés de SPSS ; de faire sortir le repère et la courbe de notre transect ;

· Autocad : c'est un logiciel de dessin Industriel, cartographique, architecture et d'autres, qui nous a permis de dessiner la carte du village de notre étude.

· Publisher : c'est un outil à partir duquel nous avons réajusté le transect du village Bametchetcha.

· Paint : c'est un programme qui nous permet de réajuster et de finaliser la carte et le transect de village d'étude ;

· Word : c'est un outil de traitement de texte que nous pouvons nommer comme substance finale.

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IV. TABLEAU D'OPERATIONNALISATION DES VARIABLES

Ce tableau nous permet de mieux comprendre nos hypothèses de recherche. Il se résume dans le tableau ci-dessous :

Tableau 5 : Opérationnalisation des variables

Hypothèses

Variables

Indicateurs

Moyens de

vérification

Sources de

vérification

Hypothèse 1 : Les

Indépendante :

-Existence d'un comité de

développement ;

- Nombre d'élites internes et externes actifs dans le village ;

- Associations fonctionnelles
dans le village (GIC, tontines...)

- Enquête.

- Observation

- Statuts ;

-Liste des
membres ; -Rapport d'activité ;

groupes organisés du

village

BAMETCHETCHA

contribuent au
développement

économique et social
de leur village.

Les groupes organisés

du village
BAMETCHETCHA

 

Nombre de projets de

développement réalisés (école, puits, forages, centre de santé, champs communautaire...)

- Enquête.

- Observation

-Rapport
d'enquête

-Rapport de
descente terrain ;

 
 

Indépendante :

-le préfet ; -Le sous-préfet ; -Le chef du village ; -Le député ; -Le maire.

- Enquête.

- Observation

-Rapport d'enquête ;

autorités

administratives et

politiques contribuent

au développement

économique et social

du village
BAMETCHETCHA.

Les autorités

administratives et

politiques

 

-Nombre infrastructures et

équipements réalisés ;

-Nombre de projets réalisés ; -Nombre de réunions tenues sur le développement ;

- Nombre de sessions de
sensibilisation réalisée ;

-Nombre de don et de
subvention octroyé ...

- Enquête.

- Observation

-Rapport d'enquête ; -Bordereau de réception des subventions.

 
 

Source : Travaux des Etudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51èmepromotion, Avril 2016

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V. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES, OPPORTUNITÉES ET LIMITES D'ÉTUDE

1. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

Notre étude a été effectuée essentiellement en milieu rural, une zone enclavée, où nous avions eu d'énormes difficultés. En général les problèmes étaient liés à l'indisponibilité des populations (de 6 heures à 18 heures aux champs), à la condition climatique (température extrêmement fraiche) qui nous empêchait de nous lever tôt, au relief tellement accidenté avec des collines de hautes altitudes sur lesquelles habitaient une partie de la population, qui nous demandait de fortes énergies et beaucoup de courage pour y arriver. L'indisponibilité des guides pour faciliter la communication entre nous et les populations du village, ce qui rendait notre travail très pénibles car nous étions obligés de faire n tours pour la même cause. Aussi l'éloignement des différentes unités domestiques du village rendait le travail bien difficile du fait que le moyen de locomotion n'était pas facile car, il fallait faire environ 4 km de marche d'un quartier à un autre pour recueillir les informations. Insuffisance de certaines nécessités telles que l'approvisionnement en nutrition, l'accès à l'eau potable. La présence des « mout-mouts » a constitué une véritable difficulté à la réalisation de notre travaille sur le terrain.

2. OPPORTUNITÉS RENCONTRÉES

Pour ce qui est des opportunités dans notre travail de recherche, nous avons noté :

· L'entente et la bonne collaboration dans la stratégie adoptée pour la réussite de notre travail ;

· la mise en application de nos connaissances acquises ;

· la découverte de Bametchetcha et ses environs ;

· l'hospitalité des habitants du village ;

· la présence de l'électricité bien qu'elle n'est pas répondue dans tout le village;

· la solidarité au sein du groupe d'étudiant.

3. LIMITE DE L'ÉTUDE

Notre thème bien qu'il soit d'une importance capitale pour le développement de la localité que nous avons étudiée, n'en demeure pas moins qu'elle a ses limites.

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Notre milieu d'étude ne présentait pas tous les aspects et cadres qui relevaient du domaine de la participation des collectivités au développement local. Par exemple, il nous a été difficile de définir le cadre institutionnel, d'identifier en terme quantitatif (quantité de production des différentes récoltes) certains éléments pour appuyer nos recherches. Il nous a été difficile de retenir les différentes ressources du sous-sol de ce village, du fait qu'il nous manquait des outils nécessaires nous permettant d'identifier les indices du sous-sol, dans la mesure où la population ne détenait pas des informations fiables à ce sujet.

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PARTIE II : CADRE OPÉRATOIRE

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Chapitre III : PRÉSENTATION DU MILIEU

Dans ce chapitre, il est question de présenter les différents aspects du milieu physique, du milieu humain, de la vie économique et des secteurs d'activités du village.

I. MILIEU PHYSIQUE

L'homme a toujours appris à s'adapter à son milieu. A l'âge de la pierre taillée, nos ancêtres utilisaient la pierre pour façonner divers outils et armes ; la médecine traditionnelle qui refait surface même en milieu urbain constitue entre autres d'énormes potentialités du milieu rural ; Il ressort de ces deux exemples que le milieu n'est pas que l'apanage des problèmes, il cache d'énormes potentialités que seule une étude minutieuse avec des approches appropriées peut faire découvrir. Le mot milieu est utilisé par de nombreuses sciences, et la plupart du temps dans des sens différents :

Dans son sens populaire, c'est le centre, ce qui nous entoure, l'environnement, le pays natal, le village natal, le lieu où l'on vient, etc.

Pour le biologiste, le milieu désigne une solution liquide ; le pédologue parlera du milieu pour désigner un échantillon du sol ; l'écologiste parlera du milieu pour désigner une mer, un étang ; le spécialiste en sciences sociales qui s'intéresse à un groupe social, une communauté, parlera de milieu en se référant à ce groupe social, à cette communauté.

Le sens du mot milieu lorsqu'il s'agit d'actions ou de projets de développement fait référence à l'environnement social c'est-à-dire les individus, les groupes sociaux avec leurs affinités économiques, leurs croyances, leurs valeurs, leurs habitudes, les coutumes, leur histoire, leurs Institutions ; et l'environnement physique c'est-à-dire le relief, le sol, la faune, la flore, le climat, les cours d'eau. L'environnement social et l'environnement physique ont un lien étroit, ils s'influencent mutuellement et sont interdépendants. Le relief est l'ensemble des inégalités du sol le long d'une surface topographique comprenant aussi bien les creux que les élévations. Les études et analyses menés sur le terrain à l'aide des outils tels que la carte, le transect et le plan de localisation permettent de dire que le village est une zone des hauts-plateaux caractérisée par un relief assez abrupt par endroits. Les cours d'eaux sont peu profondes, bien calibrées, dont favorables à la pratique de l'agriculture.

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1. LE RELIEF

C'est l'ensemble des inégalités d'une surface topographique comprenant aussi bien des creux que les élévations. Ce village se situe dans la région des hauts plateaux. Les collines rencontrées dans cette zone, ont une altitude supérieure à 1500m, caractérisée par des grosses pierres et des roches. La présence des cours d'eau, des bas-fonds. Quelques vallées en forme de « V ». Bametchetcha est situé en zone de haut plateau et son relief très accidenté avec des pentes raides qui ne permettent pas le passage des engeains agricole Il n'est donc pas favorable à la pratique de l'agriculture commerciale, car la grande partie des plantations n'est pas facilement accessible. Un important imprunt de l'érosion dans cette localité.

Planche 2: Image présentant les reliefs

Colline à haute altitude avec des pierres et des

 
 

Collines avec des pierres superposées

Collines et les creux

 

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC7UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE

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1.1. PLAN DE LOCALISATION DU VILLAGE

Situé à 5°17'11? de latitude Nord et 10°18'71? de longitude Est. Ces coordonnées géographiques localisent l'entrée du village « Bienvenue à Bametchetcha » distant de 3 km de la chefferie. Ce village couvre une superficie estimée à 42 km2 environ, il est situé dans l'Arrondissement de Batié, Département des Hauts Plateaux, Région de l'Ouest Cameroun. Limité à l'Est par le village BAPA, au Sud Est par le village BANDENKOP au Sud par le village BAPOUANTOU et BANDJA du Département du Haut Nkam, au Nord et à l'Ouest par le village BATIE. De terre sablo-argileuse, peu latéritique par partie. Il se situe parmi les sommets des Hauts Plateaux, avec certes des plaines boisées, et sa partie fertile, non habitée, se trouve dans la vallée à la frontière entre BAPOUANTOU et BANDJA.

Schéma 2: localisation de Bametchetcha

Fait par SOUPENE Aymard Amour

Vers Douala Vers Baham-Bafoussam

TCHOMSO (Marché)

B
A
TI

Wel com to BA MT CHE TCH A

B A M E T

C

Source : Travaux des étudiants de IPD-AC /UF-EM 51ème Promotion /Avril 2016

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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Schéma 3: Croquis du village Bametchetcha

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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Zone

NTEUH

LOUH

HIALA

NDENTCHA

MBO'O

NGOUHE

Sol

Sablo-argileux

Latérite

Argilo- latéritique

Argilo-latéritique

Sablo-argileux

Sablo-argileux

végétation

Arbustes, raphias

Arbustes, raphias

Arbus. Raphias Palm.

Arbus Raphias

eucalyptus

Arbre. forestiers, arbustes, sapins

Arbres forestiers, arbustes, sapins, eucalyptus, raphias,

Cultures

Maïs, manioc

Maïs, manioc

Maïs, manioc,

haricot

Maïs, manioc,

haricot, bananes

Maïs, manioc, haricot, bananes

Maïs, manioc, haricot, bananes, colatiers

Problèmes

faible fertilité...

faible fertilité...

faible fertilité

faible fertilité

faible fertilité, insectes

faible fertilité

Tendance

Pauvreté du sol

Pauvreté du sol

Sol pauvre

Pauvreté du sol

Pauvreté du sol

Pauvreté du sol

solutions

Engrais, pesticide

Engrais, pesticide

Engrais

Engrais, pesticide

Engrais, pesticide

Engrais

 

Schéma 4: Transect

Américain

Chefferie Ecole

C S Pubq

C.E.S

E.E.C Foyer Habitat

Forêt Sacrée

de la Chefferie Eucalyptus

Point d'eau Cours d'eau

Source : travaux des étudiants, de L'UF-EM de L'IPD-AC 51ème promotion Avril 2016

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2. LE CLIMAT

Le climat est l'ensemble des Conditions météorologiques (température, pression, vent, précipitation) qui détermine l'état de l'atmosphère à un lieu donné dans l'année. On distingue plusieurs type de climat à savoir : le climat équatorial, tropical, désertique, méditerranéen, tempéré continental, tempéré océanique, polaire et subpolaire. Le village BAMETCHETCHA est marqué par des précipitations et des températures. Celui-ci ne possède pas un centre météorologique mais de par la recherche d'étude menée, nous avons reçu les données à la station météorologique de BAFOUSSAM d'où le tableau suit :

Tableau 6: Relevé des données climatiques du village Bametchetcha en 2005.

Mois

Température (°C)

Précipitations (mm) en 2005

Janvier

20,9

13

Février

21,3

34

Mars

21,7

98

Avril

21,2

167

Mai

20,5

188

Juin

19,6

188

Juillet

19,1

235

Août

19,3

222

Septembre

19,2

298

Octobre

19,3

295

Novembre

20

63

Décembre

20,2

10

Total

-

1811

Moyenne Annuelle

20,19

-

 

Source : Station-service météorologique de BAFOUSSAM

Rédigé et présenté par SOUPENE Aymard Amour étudiant à l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion.

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2016

 

A partir de ce tableau nous avons réalisé une figure (diagramme) en utilisant la

"

relation de GAUSSEN T = 2

(avec T : température et P : la précipitation) :

 

Figure 2: Diagramme Ombrothermique du village Bametchetcha en 2005

Précipitation en (mm)

350

300

250

200

150

100

50

0

Diagramme Ombrothermique du village Bametchetcha

Mois

0

75

50

25

175

150

125

100

Température (°C)

Précipitations (mm) en 2005

Source : travaux des étudiants, de L'UF-EM de L'IPD-AC 51ème promotion Avril 2016

Commentaire : on observe dans cette figure les trois mois (Décembre, Janvier, Février) dont les bandes se trouvent en dessous de la courbe de température. Mais cela ne suffit pas qu'on explique et détermine le type de climat s'agit-il dans cette zone. En outre, nous allons effectuer quelques opérations afin de déterminer les facteurs (amplitude thermique, température moyenne, précipitation annuelle) nous permettant d'élucider le type de climat correspondant à cette figure.

Le diagramme ombro-thermique de la ville de Bafoussam ci-dessus sera considéré comme celui de Bametchétcha à cause de l'absence des données météorologiques du village et la proximité des deux localités. Il ressort donc de ce qui précède que :

- Cette localité connaît deux saisons : une grande saison pluvieuse qui s'étend sur neuf (09) mois (de Mars à Novembre) et une petite saison sèche qui couvre trois (03) mois (de Décembre à Février) ;

- Le mois le plus chaud est Mars avec 21,7°C de température. Le mois le mois le moins chaud est Juillet avec 19,1°C de température.

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· Température moyenne

La moyenne annuelle de la température est le rapport de la somme des températures obtenues durant l'année par le total des mois :

= E t°

TM

Avec M: total des mois

t°: température

T: moyenne annuelle de la température

AN: T = 242,3

12

?

T = 20,19°C

 

· Amplitude (ou écart) thermique annuelle.

Amplitude thermique annuelle est la différence entre la température la plus élevée du

mois et la température la moins élevée du mois :

Jlmt = plus forte température - plus basse température

Jlmt = 21,7°C - 19,1°C

Jlmt = 2,6°C

· Précipitation annuelle

La précipitation annuelle est la somme de précipitation de tous les mois :

Pa => Pm

Avec Pa : Précipitation annuelle et Pm : Précipitation mensuelle

Pa = 1811mm/an

Conclusion :

la température moyenne annuelle est : T = 20,19°C qui est compris entre 20 à 25°C

L'amplitude thermique annuelle est : Jlmt = 2,6°C qui est inférieure à 3°C

La précipitation annuelle est : Pa = 1811mm/an qui est supérieure à 1500mm/an

Les résultats obtenus présentent les caractéristiques du climat équatorial. Par conséquent, A BAMETCHETCHA on rencontre un climat équatorial de type camérounien d'altitude avec deux saisons (sèche et pluvieuse). La saison des pluies est plus longue que la saison sèche

· Le cycle des saisons est essentiellement régi par les déplacements annuels du front intertropical (FIT).

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3. LA VÉGÉTATION

Les multiples zones écologiques sont disposées de manière qu'à chaque type de climat donné correspond à une végétation précise. On peut donc déduire que ces milieux écologiques sont des milieux zonaux c'est-à-dire déterminés par des facteurs climatiques. La végétation qu'on retrouve dans cette localité est la steppe, composée des arbustes tels que : les eucalyptus, les colatiers, les herbacée, on trouve les raphias dans les bas-fonds. Une partie de ce village se situe parmi les sommets des Hauts Plateaux certes avec les plaines boisées, et sa partie fertile, non habitée se trouvant dans la vallée à la frontière entre BAPOUANTOU et BANDJA.

Tableau 7: Zone écologique

Climat

Végétation

Sol

Relief

Faune

Climat équatorial

de type

caméronien d'altitude.

Steppes,

Plaines boisées

Ferralitique (rouge-blanchâtre argilo-sableux, peu latéritique)

Plateau

Grimpeurs Hérissons Rats

Source : Travaux des étudiants de IPD-AC /UF-EM 51ème Promotion /Avril 2016

Commentaires : dans cette zone, les activités de l'homme provoquent la disparition de certaines espèces. La forte érosion a également une influence sur le type du sol de cette localité.

Tableau 8: Répartition des essences végétales du village Bametchetcha

Noms

Raphia

Safoutier

Colatier

Eucalyptus

Sapin

Importance

Artisanat, construction, Vin

Arbre fruitier

pour

consommation

Consommation, commercialisation

Construction, poteau

électrique,

bois de
chauffe

Fleure d'embellissement, Bois de chauffe. Planche

Source : Travaux des étudiants de IPD-AC /UF-EM 51ème Promotion /Avril 2016

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Planche 3: Végétations Raphias le long de cours d'eau

Eucalyptus

Sapins Arbustes et fougères

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM 51ème promotion, clichée de Ulriche Avril 2016

4. LA FAUNE

Aujourd'hui la faune de cette zone n'est plus riche, ne constitue que des grimpeurs, hérissons, rats.

NB : la principale menace de la végétation et de la faune dans ce village est la pratique régulière des feux de brousse, c'est une technique agricole qui fait détruire la végétation et fait fuir les animaux.

5. LE SOL

Se défini comme la partie cultivable de l'écorce terrestre susceptible d'assurer le développement et la croissance des plantes. C'est une source de nutrition dans la zone rurale. Le sol de Bametchetcha est de couleur rouge-blanchâtre et, sablo- latéritique argileux par

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partie et caillouteux, des roches dans certaines parties du village. L'abondance de l'érosion est à l'origine de lessivage de la silice. Le sol est peu fertile et ne permet pas des rendements agaricales compétitifs. La partie fertile du sol de ce village se trouve dans une zone enclavée empêchant le développement de l'activité agricole et l'exploitation de ces produits.

Planche 4: Types et couleurs du sol

Sol rouge sableux à gauche et blanchâtre peu lateritique à droite.

Sol de couleur blanchâtre sableux

Sol latéritique

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM 51ème promotion, clichée de SOUPENE Aymard Amour

6. LE SOUS-SOL

Le sous-sol est lié aux ressources minières. En effet, nous n'avons pas recueilli des informations à ce sujet. Manque des outils techniques et bien d'autres causes.

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7. HYDROGRAPHIE

L'hydrographie est l'ensemble des cours d'eau, mers, et des lacs. Ainsi, les cours d'eau qui sillonnent ce village prennent leur source dans le village même (Demlouh, Nteuh et Ngouhé). Ils sont peu profonds, on n'y retrouve pas du poisson. D'autres parmi eux sont intermittents à la saison sèche. Dans la zone fertile « Toungou », on rencontre un grand cours d'eau séparant le village BAMETCHETCHA du village BANDJA. A l'Ouest du village, un cours d'eau est limitrophe avec le village BAHIALA qui est l'un du quartier de BATIÉ.

Planche 5: Cours d'eau

Cours d'eau à très faible débit (Hiala) Cours d'eau buvable (Demlouh)

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM 51ème promotion, clichée de Ulriche, Avril 2016

En somme le milieu physique de Bametchetcha ne présente pas des caractéristiques aussi favorables pour un développement économique dans le secteur agroforestier. Un relief très accidenté n'est pas un atout pour les voies de communication. Un climat moyen avec une amplitude thermique de 2.6°C, une forêt constitué d'essence exploitable et une faune constituée d'espèces animales consommables. Cette diversité naturelle est un atout économique indéniable seulement que ceci demande une exploitation rationnelle et surtout pas abusive. Il faut tout en exploitant ces richesses naturelles la préserver, la restaurer, et surtout la conserver. Aujourd'hui, la biodiversité de Bametchetcha semble être menacée car on remarque la disparition de plusieurs espèces d'animaux et d'essences forestières dans ce village.

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II. MILIEU HUMAIN

1. LE MILIEU SOCIO-CULTUREL

1.1. HISTORIQUE DU VILLAGE

A l'origine, la légende raconte que BAMETCHETCHA et BATIE sont deux villages créés par deux frères jumeaux, prince du fon GHAMGOU, actuel village AKUM « SMALL LONDON. Dans l'Arrondissement de Santa, Département de la Mezam, région de Nord-Ouest les deux chasseurs venant du village GHAMGOU s'étaient installés pour l'aîné qui deviendra plus tard FO'O YANG dans la concession actuelle de MEFO'O MEUTOU dans BATIE et le cadet, non loin de là. L'aîné, le grand stratège guerrier, aida son petit frère jumeau, qui deviendra, plus tard, FO'O YOUSSEUK, à combattre et à vaincre les chefs locaux qu'il soumit. Les chefs soumis, se soulevèrent et demandèrent à titre de vengeance, de régler les compte à FO'O YANG, en lui soumettant aussi, sous peine pour FO'O YOUSSEUK de se voir liquidé par ses troupes. FO'O YOUSSEUK accéda à cette pression et ordonna de faire la guerre à son frère jumeau. Ce dernier fut combattu et pourchasse à travers les divers sites où il avait eu à s'installer. Mais, grâce à sa maîtrise des stratégies guerrières, il réussissait toujours à s'en tirer, malgré, quelque fois, les pertes en vies humaines subies. C'est ainsi qu'avant d'arriver sur le site actuel, les chefferies FO'O YANG avaient été successivement déplacées sous pression des guerres de la concession de MEFO'O MEUTOU, à la concession actuelle de MBA SOP DOM à FEM MEUTCHOUE, dans BATIE, dont le titulaire reste le descendant de FO'O YANG, pour enfin se retrouver à NGOUHE, dans la concession actuelle de MBA TESSONGUI ; en passant par KOUO DEMSIM actuelle concession MBA KEM MEUSSEUN, originellement propriété de MBA KWI LEGUOUO fils de FO'O YANG. L'histoire raconte que, lorsque FO'O YANG abandonnait un site, il y laissait toujours un de ses fils. Dans un divers déplacement, FO'O YANG préférait construire ses chefferies non dans la forêt des bas fond, mais dans les buissons ou au sommet des savanes. Ce qui lui avait valu le sobriquet « MEUTCHOUETCHA » c'est-à-dire « celui qui vit dans le TCHA'A », dans les buissons.

Par ailleurs, le terme FO'O YANG viendrait de ce que, dans les vallées, abandonnaient les palmiers, raphia dont les feuilles appelées « YANG » étaient très prisées par ce chasseur pour la construction des maisons en lieu et place de la paille, très usuel à cette époque.

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Les populations lui donnèrent alors le sobriquet de « FO'O YANG TCHA'A » autrement dit « FO'O du YANG (feuille du palmier raphia) qui habite dans le TCHA'A. » le village « PEMETCHOUETCHA » fut ainsi né, autrement écrit BAMETCHOUETCHA, sous la coordination de FO'O YANG. Après l'indépendance du Cameroun, les Autorités Administratives avaient écrit le nom de ce village « BAMETCHETCHA », orthographe qui fut définitivement adoptée dorénavant.

A partir de NGOUHE, FO'O YANG vit la fumée monter de la vallée lointaine de NDENTCHA où vivait FO'O DZEUGWA, qui comme tout Chef vivait sa cour dont notamment MBA KWI PI, son adjoint et MBA TALEBOU, son serviteur. Parmi les autres membres de cette cour, l'on pourrait citer, entre autre, MBA KWI KA'AM, MBA KWI YOUAHE, MBA NZEH TCHOU, MBA DZEU KWAPTCHOU, MBA TEGUEU MBA DZEU MBOUHOM, Nous en avons certainement amis. L'histoire rapporte que l'origine de FO'O DZEUGWA n'est pas très connue, cependant son territoire s'étendrait sur tout NDENTCHA.

FO'O YANG vint, en raison de l'abondance du gibier et de la fertilité du sol, installer sa Chefferie au site actuel (HIALA), de concert avec FO'O DZEUGWA. FO'O YANG, grand chasseur et généreux, partageait les produits de la chasse avec son homologue voisin FO'O DZEUGWA et sa cour.

C'est ainsi qu'après la disparition de FO'O DZEUGWA, on ne sait ni trop comment, ni depuis combien de temps, les notable de sa cour rejoignent intégralement la cour de FO'O YANG, en raison dit-on de la collaboration qui existait entre les deux. Et c'est tout récemment que la tradition attrapa et fit connaitre son successeur, en la présence de MBA KWI KA'AM de BANDENKOP.

La dernière guerre classique entre les deux peuples, BATIÉ et BAMETCHETCHA, avait eu lieu sous le règne de sa Majesté FO'O DJIA 3ème. En effet, face à la résistance farouche de FO'O YANG et son peuple lors de la précédente attaque et les pertes en vies humaines subies, FO'O YOUSSEUK avait demandé et obtenu l'assistance de certains chefs voisin pour surprendre FO'O YANG, afin de le combattre et de le vaincre. Mais un informateur, bien connu, vint annoncer la nouvelle à FO'O YANG en parabole en ces termes : « si tu as un abcès au dos que feras-tu ? » Et lui orgueilleux et confiant en ses forces, compte tenu de la dernière bataille, dit : « j'enverrai ma main gauche derrière pour crever ».

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L'informateur s'en était allé quelques jours après, le village avait été attaqué. Bataille au cours de laquelle il y'avait eu beaucoup de pertes en vies humaines de part et d'autre. Face à la menace, de l'extermination de son peuple, FO'O YANG, profitait d'une averse qui dura plusieurs jours, doublée d'épais brouillard, qui ne permettait pas voir à deux mettre devant soi, s'était enfuit, avec tout son peuple pour se réfugier à BAPOUANTOU.

A partir de là, la riposte avait été organisé et mené pour reconquérir l'espace perdu. Le peuple BAMETCHETCHA, pendant près de neuf ans, ardemment battu, pour repousser progressivement les assaillants jusqu'aux limites actuelles du village. Pour ce faire, sa Majesté FO'O DJIA 3ème, autrement appelé FO'O DJIA TCHAPGUEM, avait marqué une pause au lieu-dit « NO'O MBO'O » ou « MEUBO'O » pour faire ses forces avant de poursuivre la progression. Il convient de relever que la tension ou la guerre larvée est loin d'être terminée aujourd'hui d'autant plus que leurs frères voisins (peuple BATIÉ) de loin plus nombreux et détenteurs des moyens colossaux, n'ont changé que de fusil d'épaule. C'est ainsi qu'ils falsifient l'histoire et la vérité aux grés de leurs intérêts expansionnistes, pour amener l'Administration à mettre et à maintenir le village BAMETCHETCHA dans le village BATIÉ.

C'est ainsi qu'après la mort de feue sa Majesté FO'O MEULADJE Joseph, en 1962, tué par une patrouille conduite par un Sergent blanc, les populations BAMETCHETCHA désespérées, avaient été évacuées à BATIÉ-FEMGOUM aujourd'hui appelé BAFAMGOUM (I et II), regroupement de villages où elles devaient être protégées et encadrées par des forces de défense de la jeune République, à l'instar de BANGOU où furent installées, outre les habitants du village BANGOU, les BANDENKOP, BAPA, ou encore Compagnie où furent regroupés les peuples de BANDJA, BAPOUANTOU et autres.

Mais cette présence des BAMETCHETCHA à BATIÉ-FEMGOUM et surtout l'intronisation de sa Majesté FO'O DJIA Samuel au quartier HIALA de BATIÉ en 1967, avait fait dire par ceux-là qui ne cessent de nourrir l'espoir et l'envie d'annexer les populations de BAMETCHETCHA, de les avilir, que leur village était une partie intégrante de BATIÉ. D'où leur irrégulière incorporation au village BATIÉ par l'Administration de la République.

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Pour répertorier les évènements marquants et leurs impacts, nous avons élaboré le profil historique du village comme suit :

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Tableau 9: Profil historique

DATES

ÉVÈNEMENTS

IMPACTS

1922

Installation de l'église Catholique dans le village.

Conversion des populations

1935

Installation de l'église Evangélique.

Conversion des populations

1962

Mort de sa majesté FO'O MEULADJEU Joseph

Les populations désemparées se sont vues

déportées à Batié Femgoum pour leur protection et leur encadrement par les forces de défense.

1967

Intronisation du nouveau chef Bametchétcha sa

majesté FO'O DADJE Samuel au quartier Hiala à Batié

Par cet acte, la chefferie et les populations de Batié ont voulu annexer le village Bametchétcha et faire de lui une partie intégrante de Batié (tension qui existe jusqu'aujourd'hui).

1968

Pacification de la zone par les forces de défense et mort des derniers maquisards.

Grand retour des populations à Bametchétcha et reconstruction du village sous la conduite de feue sa Majesté DADJE Samuel.

10/04/1978

Inauguration de la maison de l'UNC (Union Nationale Camerounaise) et traçage des routes qui sillonnent le village.

Les militants avaient désormais un espace pour les accueillir. Cette maison qui est l'actuel foyer sert de point de rencontre des populations.

1992

Création du Centre de santé Intégré et Ecole

Publique

Soins et vaccination de la population,

scolarisation des enfants

21/07/2007

Le premier prêtre catholique originaire de

Bametchétcha dit sa première messe à la chapelle du village.

Fierté des populations, ces dernières ont reçu le 24 Avril même année la bénédiction de son

Excellence Joseph ATANGA, évêque de
Bafoussam en visite pastorale

31/01/2009

Pose de la première pierre pour la construction du temple de l'Eglise Evangélique dans le village.

Les fidèles de l'Eglise Evangélique ont eu une maison de prière.

29/01/2011

La Sortie Officielle du La'akam de sa Majesté DJIA DADJE Joseph 13ème Roi de la dynastie FOYANTCHA

La nouvelle ère

2011

Création du CES

Scolarisation des élèves ayant reçu le concours d'entrée en 6ème et ceux de collège

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La dynastie de FO'OYANG TCHA'A se décline de la manière suivante :

1. FO'O DJEMOE, FO'O YANG, frère jumeau du FO'O de BATIE, FO'O YOUSSEUK ;

2. FO'O NGUEMLE ;

3. FO'O DJIA 1er ;

4. FO'O KEMMOE ;

5. FO'O DOMMEUM ;

6. FO'O MBOUHOUM 1er ;

7. FO'O DJIA, 2ème ;

8. FO'O MBOUHOUM 2ème ;

9. FO'O DJIA 3ème ;

10. FO'O KEMDEM ;

11. FO'O MEULADJE Joseph ;

12. FO'O DADJE Samuel ;

13. FO'O DJIA DADJE 4ème Joseph.

2. ORGANISATION SOCIALE ET HABITAT

2.1. POUVOIR TRADITIONNEL

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Le FO'O lève et décerne des titre de notabilité comme les Mekem, les Wabé, les Sa'ak, les Beuk, les Sop, les Wafo'o et autres Wala'a, Tabieu, ou Nzefo'o. Ce village est sous la régie d'un chef traditionnel de 3ème degré en la présence de sa Majesté FO'O DJIA DADJE Joseph 13ème Roi de la Dynastie Foyantcha, assisté dans sa tâche par un conseil d'une dizaine de notable. Les « Meffeu » sont certaines femmes responsables qui ont des qualités d'être parmi les notables. Toutefois, pour la prise décision sur certains points important du village, le chef se soumet à la décision prise par les Patriarches (Clan d'âge). L'autorité du chef de BAMETCHETCHA est reconnue et respecté de tous, c'est lui le garant de la sécurité au sein du village et responsable tribunal coutumier pour la résolution des litiges.

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Schéma 5: Organisation du pouvoir traditionnel du village Bametchetcha

Les 9 notables Les 7 notables

Chefferie

Population

Chefs du Quartier

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NB : Les Reines Mères n'interviennent pas dans la prise de décision mais occupe le deuxième rang pour l'honneur Royal dans les manifestations.

Planche 6: Espace chefferie

Entrée chefferie Résidence du chef du village

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Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM 51ème promotion, clichée de SOUPENE Aymard Amour

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2.2. POUVOIR ADMINISTRATIF

A l'issu de la décentralisation, les pouvoirs sont conférés par l'Etat aux chefs traditionnels ayant les attributs d'auxiliaires de l'administration chargés d'assurer la sécurité des populations, leur encadrement et veiller sur l'hygiène et la salubrité. La chefferie joue un rôle d'intermédiaire entre l'Etat et les villageois.

Le schéma suivant illustre l'organigramme du pouvoir administratif.

Schéma 6: Organigramme du pouvoir administratif du village Bametchetcha

PRÉFET DU DÉPARTEMENT DES HAUTS PLATEAUX

SOUS-PRÉFET DE BATIÉ

CHEFERIE DE 3ème DEGRÉ

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM 51ème promotion, Avril 2016

2.3. POUVOIR POLITIQUE

Quatre parties politiques animent la vie politique dans le village. Il s'agit du RDPC, l'UPC et le SDF

2.4. POUVOIR RELIGIEUX

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La majorité de la population de BAMETCHETCHA est constituée de libres penseurs animistes qui pratiquent des religions traditionnelles. Ceci peut se justifier par la présence de plusieurs lieux sacré tel que : LOUM TCHEKOM : vers la mission Catholique, TOUPÉ TCHÉKRO (Ngouhé), CHEUME WANG (Nteuh), POUNKÉ (Louh), NDJABNA I et II

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(Hiala) dans lesquels sont réalisé des sacrifices. Tous les rites commencent à la chefferie. Le christianisme domine légèrement avec comme religion pratiquer le catholicisme et le protestantisme. La pratique de la religion chrétienne ne constitue aucun obstacle aux pratiques religieuses traditionnelles. Dans l'ensemble on retiendra qu'a Bametchetcha, les populations sont croyantes et pratiquent aussi des rites traditionnels.

2.4.1. Religion moderne :

? Église Catholique de Bametchetcha, une petite église créée en 1922 à Ngouhé.

L'église est presque plus fonctionnelle car le seul activité qui s'effectue n'est que la messe du dimanche qui n'a pas lieux tous les dimanches. Cette église est marquée depuis sa création par la première du premier prêtre originaire du village Bametchetcha et la visite pastorale de l'évêque de Bafoussam,

Planche 7: Photo d'un lieu de prière pour les catholiques

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

? L'Église Evangélique du Cameroun (EEC) de Bametchetcha, nouvellement construite

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au quartier Louh, dirigée par le Pasteur YOMSI Jean Claude. Les fidèles partent tous les dimanches pour le culte, il y'a des jours de catéchise afin de préparer certains fidèles au baptême.

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Planche 8: Photo de EEC de Bametchetcha

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

2.4.2. Religion Traditionnelles: le culte des crânes

Le mystère que cache le culte des crânes comme tous les autres grands mystères est à la fois simple et profond. C'est la raison pour laquelle elle doit être appréhendé à partir du coeur et non de l'intellect qui est très handicapé pour éclairer spirituellement.

D'après la tradition BATIÉ, à la mort, l'âme se sépare et rejoint celles des siennes qui l'ont précédé dans l'autre monde : le monde spirituel invisible ou se regroupent les ancêtres. Nos morts ne sont pas morts et à partir du monde où ils se trouvent, ils continuent de s'intéresser à leurs proches vivants. Dans ce milieu, l'os humain en particulier le crâne du fait qu'il correspond avec les parties supérieurs de l'être (l'âme, l'esprit, le créateur et la conscience « si ») est un moyens idéal pour entrer en contact avec un défunt. Entrée en contact spirituel se fait à partir du crâne d'un défunt qui peut aussi être utilisé pour réaliser des prières, d'action et d'intercession en faveur du concerné soit de la vie du village auprès des ancêtres.

Selon la pratique, le crâne est déterré après une ou quelques années et placé dans un lieux sacré sous la garde du successeur légitime de la lignée familiale. Toute personne qui éprouve le besoin viens auprès de ces crânes pour invoquer l'énergie et la conscience des ancêtres ou offrir des dons symboliques comme l'huile de palme, le vin de raphia, du sel, des arachides grillé et concasser...(le mélange des arachides concasser avec du sel et l'huile de palme est connu comme le pistache traditionnelle), bref un sacrifice. Ainsi la population de ce village se rend souvent dans des lieux sacrés pour déposer certaines choses qui ne s'expliquent pas dans le village ou qui dépassent ce peuple dit Bametchetcha. Toutefois tout le rituel commence dans au lieu sacré de Hiala (concession de la chefferie) appelé « NDJABNA ».

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Planche 9: Quelques lieux sacrés et types de rituels

Forêt sacré de la chefferie pour le « LA'AKEM »

Pour chasser les mauvais esprits Pour le lavage du corps

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Amour Aymard

2.5. LES US ET COUTUMES

Parlant des habitudes et usages traditionnels retrouvés dans le village Bametchetcha. Nous avons entre autre le mariage, la mort, le mode vestimentaire, les danses traditionnels et les interdits.

2.5.1. Le Mariage

Il se déroule en trois phases entre deux familles:

- La demande de la main : la famille de l'homme va à la rencontre de celle de la femme après un rendez-vous sollicité. Le chef de famille du prétendant ouvre le débat en donnant les raisons de sa venue dans la famille de la fille sollicitée. Au cas où il est favorable, le père de cette dernière lui fait une liste des membres de la famille à rencontrer et des différents

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présents à remettre à chacun d'eux. C'est en quelque sorte une estimation du prix de la main de la fille qu'il doit obtenir. On dit alors qu'on « toque à la porte ».

- La phase d'observation (fiançailles) : les deux familles se séparent et commence le temps d'observation mutuelle.

- La dot : Également appelée mariage coutumier, la dot se passe lorsqu'on s'accorde sur les principes du mariage. La famille de l'homme donne à cette occasion à titre symbolique deux tines d'huile de palme et une chèvre. Le fiancé ayant ainsi respecté toutes les clauses du contrat auprès de sa futur belle-famille, peut prendre pour femme et célébré à l'Etat civil ou à l'église selon leur convenance.

NB : nous n'avons pas eu la chance d'assister à des tels évènements.

Précision : Une fois la dot remise à la famille de la fille, le divorce sur le plan traditionnel ne peut plus avoir lieu car c'est une coutume qui s'oriente dans un sens dont on ne saurait la rembourser.

2.5.2. L'accouchement

Selon la tradition Bametchétcha, après l'accouchement du premier enfant, le cordon ombilical est enterré au pied d'un bananier dans la concession de son grand-père paternel. NB : nous n'avons reçu les informations justifiant cette pratique rituelle

.

2.5.3. La Mort

La mort est la cessation de manière définitive de toutes les fonctions physiologiques et biologique d'un être vivant. C'est un moment de tristesse pour les personnes endeuillées. Dans le village Bametchetcha une série de pratiques est mise en oeuvre afin de soutenir, de consoler et de protéger la famille du défunt mais aussi afin d'accompagner la dépouille jusqu'à sa dernière demeure. La mort est perçue comme une rafale de malédiction qui s'abat sans prévenir sur une famille dans le village Bametchetcha. Lorsqu'un notable décède, il est enterré immédiatement le même jour dans la stricte intimité, chants et lamentations sont totalement interdites et l'annonce de son décès est faite exclusivement par le Chef. On attache une chèvre à l'entrée de sa maison avant de le faire. Si c'est le Chef Supérieur qui décède, on bat un fou de la place pour l'éloigner du village question de chasser le deuil. Pour les autres cas de décès c'est le rituel ordinaire. Après avoir reçu une dernière toilette (lavé et

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habillé), le défunt est introduit dans un cercueil avec pour seule partie visible la tête. Les membres de la famille, ami(e)s, et population du village vont lui rendre un dernier hommage et il sera ensuite mis sous terre à deux mètres de profondeur. La famille, pour des raisons qui lui sont propres, peut garder le corps à la morgue pendant une certaine durée avant l'enterrement. Après l'enterrement, on plante sur la tombe du défunt, un l'arbre de paix. Cet acte permet d'empêcher que le départ du défunt ne trouble ses enfants.

Planche 10: photo des tombes

Tombe carrelé à côté de maison Tombe sous l'arbre

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

Précisions : Lamentations, cris, pleurs, accompagnent le défunt à sa dernière demeure. Le défunt est enterré devant sa maison, afin que son souvenir au passage reste toujours gravé dans la mémoire des proches et amis certaines personnes sont enterré derrière ou dans la maison. Ceux qui n'ont pas de maisons sont enterrés dans les champs, le cimetière n'existant pas à Bametchetcha.

? Funérailles

Les funérailles ne sont organisées au même titre pour tout le monde. Les funérailles du chef et de grands notables sont différentes de ceux des populations. Lors de celles-ci, chaque membre de la famille du défunt intègre le cercle fait sur la place du deuil avec de la nourriture (plantain, viande, bière) en générale. Après chaque deuil on détache le Corbeil contenu de la viande et plantain bien préparé et avec un casier de bière Généralement, c'est à cette occasion que le successeur est présenté selon le testament légué à un des proches. Toutefois certaines personnes profitent de ce moment aussi mouvementé des étrangers venant

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de part et d'autre pour l'assistance, pour faire leurs expositions au ventes des différents produits : quel soit agricole et artisanat.

Planche 11: Photo de funérailles

Famille de la défunte Belles filles

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC7UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard ? Le veuvage

Les rites de veuvage s'entendent comme l'ensemble des pratiques coutumières, fondées sur la croyance en l'efficacité de leurs effets, que le conjoint survivant doit observer pendant une certaine durée pour témoigner de son amour envers le partenaire défunt, surmonter la douleur de la séparation et affronter la nouvelle vie dans un processus de resocialisation communautaire. Les rites de veuvage dans le groupement Batié, qu'il s'agisse de l'homme ou de la femme dureront entre 1 et 9 jours selon le rang coutumier et les jours consacrés ou interdits. Toutefois, la veuve ou le veuf peut demander à ce que cette durée soit réduite en raison de sa convenance personnelle, de sa santé ou sa situation professionnelle. Les rites commencent dès l'annonce du deuil au conjoint survivant. Le conjoint à qui on annonce le deuil n'est plus tenu de déchirer ses habits pour manifester sa douleur. Une déchirure symbolique d'une partie au choix de son vêtement peut être faite selon sa volonté. Le « KOUOP » (collier rénal porté par la femme qui symbolise son union avec son mari. Autrefois en perles de valeur, le« KOUOP » est aujourd'hui symbolisé par un tissu ou tout autre objet pouvant servir de collier rénal), est coupé par un(e) doyen(e) de la famille puis attaché autour de l'index gauche du conjoint pour symboliser la rupture du lien conjugal. Le rite du « KOUOP » se fait dans la stricte intimité de la veuve ou du veuf. Tout rite qui se pratique en public ou face à des personnes non sollicitées par l'intéressé(e) est interdit. Cette

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séance est suivie par le « KHENG PFOK » (premier tour de deuil effectué par le veuf ou la veuve en compagnie des autres veufs ou veuves), pendant lequel les lamentations publiques sont modulées par des gestes symboliques dont le but est d'exorciser les malédictions du veuf ou de la veuve. Pendant cette période, la veuve ou le veuf doit se nourrir, se raser la tête, se vêtir. Il a droit à son hygiène corporelle selon sa convenance.

La période du port de l'habit de veuvage est déterminée par la veuve ou le veuf en fonction de sa convenance. Aucune contrainte dans ce sens n'est autorisée au mépris du choix de la veuve ou du veuf.

Pour symboliser la rupture du lit conjugal, la veuve n'est plus contrainte de se coucher sur des feuilles de bananier sèches posées à même le sol. Elle est libre d'utiliser un matelas de son choix. Cependant sous réserve de la coutume elle est tenue de mettre au-dessus quelques feuilles sèches de bananier en signe d'attachement à la tradition. Le matelas utilisé par la veuve ou le veuf durant le veuvage reste sa propriété s'il l'a été dès le départ. Il est interdit de porter des coups de quelques manières que ce soit sur la veuve. De même que tout rite de jugement en vue d'une prétendue déculpabilisation est interdit. Les rites de lamentation doivent se faire à la première heure (avant 6 heures du matin).

A la mort d'un conjoint chez les Bamiléké, le partenaire survivant refait en général sa vie avec une autre personne. L'homme polygame a la latitude d'épouser une autre femme. Quant à la femme, elle peut, soit devenir l'épouse d'un autre membre de la famille si le successeur est encore très jeune, soit se remarier en dehors de la famille de son feu mari. Cette dernière alternative est socialement mal vue, surtout si le mariage a été fécond. En effet, on considère que ce faisant, la femme rompt unilatéralement l'union scellée entre les familles et consacrée par Dieu à travers les enfants. Par ailleurs, une femme régulièrement dotée est, à sa mort, automatiquement enterrée dans la concession de celui qui a versé la dot. De nombreux problèmes pratiques peuvent se poser à l'occasion de son enterrement et même de ses funérailles. De même, les cérémonies concernant les enfants d'une veuve qui a rejeté le lévirat peuvent être boycottées ou escamotées, soit pour la réprimander, soit faute de cadre approprié qui aurait dû être la case de leur maman.

2.5.4. Les danses

Les danses des populations de Bametchetcha ont quelque peu disparus avec leurs ancêtres et leurs grands-parents. Ceci peut être dû au fait que soit les grands parents n'ont pas

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suffisamment mis en place au moment de leur vécu des moyens de transmission qui permettraient d'entretenir et de léguer aux générations futures ce fort passé historique, soit qu'à cette époque, les jeunes refusaient de s'intéresser à la culture et à l'histoire du village. Cependant, les cérémonies sont agrémentée par des denses et quelques chants rythmique.

Nous citerons entre autre quelques groupes de danses y compris ceux des danses Royales : Groupe de danses :

- NKENA - LALI

- DADJI - MEUTEU

- POMÉDJONG - DIMASSALÉ

- SAMALI - MÈMBA

Confréries traditionnelles ou Société secrète:

- KOUOSSI ; - LEGANG

- PAGUEP ; - KUITOUNG

- KEUMDJEH ; - HOUBEM

- DEMKEUM ; - KOUNGONG

La danse KOUNGONG se fait après le décès d'un membre de cette secte. Cette danse se fait en mémoire du défunt pour exprimer son regret. Les membres de cette secte sont accompagnés par certain membre de la famille du défunt et les populations. Les personnes qui effectuent cette danse se masquent. Cette danse se fait devant une forêt sacre dans le village. De même, La danse « kan » ou la danse du chef se fait tous les deux (02) ans. Elle s'organise à un lieu sacré appelé « Simkan ».

Le « Simkan » est une parcelle de terre qui ne se défriche que tous les deux (02) ans à l'occasion de la danse du chef. Une case sacrée y est construite et ne s'ouvre que les jours de danse.

Le « Kan » s'exécute une fois par semaine pendant neuf (09) semaines. Seuls les enfants du chef appelés « Peu fo'o » sont autorisés à prendre part à la danse et à entrer dans la case sacré. A cette occasion, le « Fefè » est aussi exécuté.

Le « Fefè » est une cérémonie pendant laquelle toutes les femmes du village viennent déposer les outils qu'elles utilisent pour les travaux champêtres au lieu sacré pendant les nuits pour recevoir les bénédictions des ancêtres et avoir de bonnes récoltes.

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Planche 12: photo de groupe de danse

Espace sacré défriché une fois dans 2ans avec une case sacrée implantée.

NKENA : constitué que des notables Société secrète : visage caché

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de MEKONTSO .Gabriella

2.5.5. Le mode vestimentaire

Les populations mettent généralement le T-shirt, chemise longue manche, des costume et des pull-overs associé à un pantalon plus un chapeau soit artisanat ou moderne pour les hommes et le KABA pour les femmes accompagnées également d'un pantalon dans la majorité des cas lorsqu'ils vont au champ car ce style protège du froid et des mout- mouts.

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Planche 13: Image illustrative d'attitude vestimentaire

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de MEKONTSO .Gabriella

2.5.6. Les interdits

Les interdits sont les lois et règles instituées par une tribu, un groupe ou une société qui condamne un acte ou un comportement.

En pays bamiléké, la semaine compte huit jours et chaque jour à une signification liée aux activités qui lui sont réservées, ou inspiré de l'histoire du village. D'une manière générale, le temps est indiqué par les évènements qui le marquent. Ainsi on a:

- Cinq (05) jours ouvrables qui sont : Tangwo, Liefo, Tamdze, Kwogoue et Ngoswe ;

- Trois (03) jours interdits à sur les huit jours que compte la semaine. Il s'agit de : Dzedze, Mento et Tchiankou. Ce sont des jours fériés ou les pratiques de certaines activités sont interdites ; pas de manifestations, pas de funérailles, pas de travaux agricoles, pas d'enterrement des jumeaux et de leur mère parce que c'est un jour qui leur est réservé. Les chefs et les notables sont chargés de les faire respecter et tous les contrevenants sont passibles de sanctions. Par ailleurs il y'a un jour dénommé NDJINDJEU, jour du marché une fois par semaine avec un décalage d'un chaque semaine. Exemple le NDJINDJEU tombe le Lundi de cette, la semaine prochaine le NDJINDJEU aura lieu Mardi ainsi de suite.

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2.6. ASSOCIATION ET ORGANISATION DU DEVELOPPEMENT

2.6.1. Comité de Développement

On observe la présence d'un comité de développement dynamique dans le village Bametchetcha. Composé des originaires du village (locaux et extérieurs), hommes, femmes, le bureau du CODEV est composé de la manière suivante :

? Le chef de chaque quartier avec cinq personnes désignées par le chef du quartier lui-même doivent être membre ;

? Les cinq notables du chef du village ;

? Les cinq expatriés (personnes originaires du village vivant en ville ou à l'étranger).

De plus ce comité est ouvert à toutes les populations désireuses d'être membre. Les membres dudit comité se réunissent trois ou quatre fois dans l'année selon la constatation du degré de problème. Lors de la réunion tenante, il arrive que l'ordre du jour ait été déjà arrêté par les membres du bureau, ou l'ordre du jour peut-être à ciel ouvert où tous membres peuvent apporter ses nobles contributions, sachant que c'est un débat piloté en insérant la liberté d'expression. Ceux-ci entrent dans des oppositions d'idées mais parviennent à se trouver un consensus. Ce comité oeuvre dans plusieurs activité pour le développement de ce village : à l'instar de l'électrification du village, construction du bâtiment de CES, réaménagement de pistes qui sillonnent le village, construction de pont, paiement des enseignants bénévoles, et le paiement d'une pharmacienne bénévole de CIS de Bametchetcha etc.

NB : il relève de notre observation et recherche que la majorité des membres du bureau de ce comité est constitué des personnes vivant en ville au lieu des locaux.

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Planche 14: La réunion du comité de développement

Réunion du CODEV au foyer de Bametchetcha Membre du bureau (hommes femmes et jeunes)

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

2.6.2. Associations, tontines et GIC (Groupe d'Initiative Commune)

L'association est une mode d'organisation de groupe de personnes constituées de jeunes, personnes âgées, hommes, femmes. Ces Associations ne sont pas dissociées des tontines. A Bametchetcha, les femmes se réunissent entre elles dans chaque quartier, on trouve aussi un groupe d'adultes dénommés « clan d'âge ». Pour intégrer ce groupement, il a fallu que l'individu ait l'âge compris entre 64 et plus. Les jeunes s'organisent en groupe avec un président en tête. Les activités suivantes sont faites par les groupes organisés du village :

- entretien des pistes - ponts etc.

On trouve entre autre des GIC dont les activités principales s'articulent autour de l'agriculture et élevage à l'exemple des Femmes de Référence de Bametchetcha qui oeuvre dans l'agriculture comme premier pas. Mais ce GIC est dépourvu d'espace cultivable, et ne profite que d'une concession non habitée d'un originaire vivant en ville pour développer leurs activités culturales. Le rondement de leurs produits n'a pas résultat assez positif au profit de la population car c'est début de leurs exercices.

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Tableau 10: Associations et GIC reconnues à Bametchetcha

? Associations

- DJEMASSA (pour les femmes)

- POMEDJONG (jeunes, hommes et

femmes)

- SOLIDARITE (adultes de deux sexes)

? GIC

- Les femmes de Référence de

Bametchetcha

- Le DEABA

- La volonté

- La main dans la main

NB : Aucun de ces associations et GIC n'a bénéficié d'un crédit, d'une subvention, d'un appui ou tout autre aide.

Planche 15 : Photo de GIC « Femme de Référence de Bametchetcha ».

Exercice de sarclage Espace cultivé environ 0,5 ha

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

2.7. LES HABITUDES ALIMENTAIRES

Ce sont des nourritures consommées de manière courante. La population consomme principalement les aliments provenant des champs. Ainsi nous avons retenu quelques mets traditionnels tels que : le couscous maïs accompagné d'une sauce très nutritive appelée Nkuie, le Kondrè (plantain et de la viande de chèvre ou de porc), le taro.

Le taro pilé est un met traditionnel qui se consomme avec la sauce jaune. Il est mangé avec l'index et le majeur et est considéré comme étant la nourriture de la noblesse ; on retrouve ce mets pendant des moments de fête, cérémonies telles que les funérailles, ou il peut être offert

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à un homme par son épouse pour lui montrer sa valeur ou alors peut être servi à un invité de

marque.

Généralement, les populations se nourrissent de bananes pilés avec le haricot, pomme pilé avec le haricot, le kondrè, de la banane malaxées ou encore du riz sauce d'arachide, du gombo avec le pistache accompagné de boule de manioc appelé couramment couscous de manioc. La sauce bouillante du rat palmiste, hérisson. Toutefois ces dernières du fait de leurs habitudes d'hostilité, réservent quelques boissons pour l'accueil d'un étranger. Ils consomment également du vin de raphias.

Planche 16: Photo de Nkuie

Mets de Nkui et couscous de maïs Dégustation du mets

Préparation de la Sauce jaune

Banane pilée(banane, haricot-rouge, l'huile-rouge

 
 

68

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

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Planche 17: Mets et boissons

Vin de raphias appelé « Matango » Gombo-pistache, couscous-manioc et vin de table

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard. Amour

2.8. L'HABITAT

Il se définit comme étant le mode d'organisation et de peuplement par l'homme du milieu où il vit. Au village Bametchetcha les maisons sont construites de type tant traditionnelle que moderne et le model dépend du pouvoir d'achat. Nous avons relevé par ailleurs que malgré le relief aussi accidenté, rendant l'implantation (pour la fondation) si difficile mais la communauté Bametchetcha reste possibiliste. Ainsi les jeunes (filles et garçons) s'engagent dans les mains d'oeuvre pour le terrassement afin de préparer l'espace de construction. Le village à une forme excentrique c'est-à-dire que l'habitat n'est pas regrouper. On observe entre autre de toits coniques dont l'insigne (généralement reconnu par les initiés) permet de définir le degré de notabilité soit le degré d'importance du propriétaire. Les types des matériaux et la façon de construire différemment les habitats dans ce village nous amène à catégoriser ces habitats selon les variables suivantes : la durabilité, les matériels et les formes des toits.

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Planche 18: photo de types d'habitas

Maison en bambou toit conique à base pyramidale Maison en brique de terre toit quatre pentes

Maison d'habitation en étage Toit de la maison d'une élite ayant pris le titre de la notabilité

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour Tableau 11: Les types de maisons du village Bametchetcha

Maisons

Habitée

Non habitée

Total

Maison en étage

02

06

08

Maisons en dur toit simple (en tôle)

14

18

32

Maisons en brique de terre, toit Conique (en tôle)

49

88

137

Maisons en brique de terre, toit simple (en tôle)

120

203

323

Maisons en brique de terre, toit quatre pentes (en tôle)

83

80

163

Cases traditionnelles en bois

2

 
 

Maisons en bambou toit conique (en tôle)

01

05

06

Maisons en dur toit quatre pentes (en tôle)

06

15

21

Maison en brique toit en natte

00

01

01

TOTAL

287

425

712

70

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

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NB : nous n'avons pas pu faire la répartition des habitats par quartier du fait de manque de guide pour nous spécifier les limites exactes de chaque quartier, alors nous nous sommes trouvé obliger de regrouper toutes les données collectées sur l'habitat du village Bametchetcha.

Figure 3: Diagramme en bande de la répartition des habitats (maison habitées et non habitées)

400

800

700

600

500

300

200

100

Structure de l'habitat deu village Bametchetcha en bande

0

Habitée Non habitée Total

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

3. ASPECT DÉMOGRAPHIQUES

La démographie est l'étude ou la description des populations humaines. Elle est aussi l'étude quantitative et qualitative des populations et de leurs évolutions à partir des critères de base comme la natalité, la fécondité, la mortalité, les mouvements migratoire ainsi que leurs activités socio-professionnelles. Dans le cadre de notre travail, nous avons étudié la population sur le plan matrimonial et les mouvements naturels (natalité et mortalité) et aussi les activités pratiquées.

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3.1. STRUCTURE DE LA POPULATION

La population est l'ensemble des habitants vivant dans un espace donné. C'est la main maitresse d'une localité. Car c'est elle qui constitue et développe la communauté. A Bametchetcha, nous avons dénombré en tout 514 habitants dont 224 hommes et 290 femmes, reparties par quartier selon les variables.

Tableau 12 : Répartition de la population de Bametchetcha par quartier.

Quartier

 

Sexe

Total

 

Masculin

M (%)

Féminin

 

F (%)

Pourcentage

NDENTCHA

51

45,1

62

 

54,9

113

22

MBO'O

18

45

22

 

55

40

7,8

LOUH

29

48,3

31

 

51,7

60

11,7

DEMLOUH

16

51,6

15

 

48,4

31

6

NTEUH

52

46,8

59

 

53,2

111

21,6

NGOUHE

21

31,8

45

 

68,2

66

12,8

HIALA

37

39,8

56

 

60,2

93

18,1

Total

224

43,6

290

 

56,4

514

100

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

Commentaire : dans ce village les femmes sont plus nombreuses que les hommes avec un effectif respectif de 290 et 224. De plus les quartiers les plus peuplés sont NDENTCHA qui représente 22% de la population et NTEUH 21,6%. Le moins peuplé c'est DEMLOUH avec 6%.

A l'issu de ce tableau on obtient le diagramme suivent :

Figure 4: Structure de la population de Bametchetcha en bande.

Effectifs

fs

40

70

60

50

20

10

0

0

NDENTCHA MBO'O LOUH DEMLOUH NTEUH NGOUHE HIALA

Quartier

Sexe Masculin Sexe Féminin

72

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NB: le pourcentage des hommes et des femmes par quartier dans le tableau ci-dessus, est obtenu en fonction de l'effectif total par quartier. De même, le pourcentage total des hommes et des femmes de ce village, est obtenu en fonction de l'effectif total de la

population, en utilisant la relation suivante : % = N X 100

Tableau 13: Répartition de la population par tranche d'âge et par sexe

Sexe

Tranche
d'Age

Homme

H (%)

Femme

F (%)

Total

T (%)

[0-5[

20

3,89

30

5,84

50

9,73

[5-10[

32

6,22

37

7,20

69

13,42

[10-15[

33

6,42

34

6,61

67

13,03

[15-20[

36

7

46

8,95

82

15,95

[20-25[

10

1,95

13

2,53

23

4,48

[25-30[

7

1,36

7

1,36

14

2,72

[30-35[

3

0,58

6

1,17

9

1,75

[35-40[

5

0,97

17

3,31

22

4,28

[40-45[

7

1,36

19

3,70

26

5,06

[45-50[

11

2,14

14

2,72

25

4,86

[50-55[

11

2,14

16

3,11

27

5,25

[55-60[

5

0,97

9

1,75

14

2,72

[60-65[

5

0,97

13

2,53

18

3,50

[65-70[

14

2,72

3

0,58

17

3,30

[70-75[

3

0,58

9

1,75

12

2,33

[75-80[

12

2,33

4

0,78

16

3,11

[80-85[

4

0,78

5

0,97

9

1,75

[85-90[

1

0,19

1

0,19

2

0,38

[90-95[

3

0,58

5

0,97

8

1,55

[95 et plus

2

0,39

2

0,39

4

0,78

Totale

224

43,58

290

56,42

514

100

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

A l'issu de ce tableau, nous avons réalisé le diagramme ci-après :

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Figure 5: pyramide des âges du village Bametchetcha, Avril 2016

hes d'âges

Tranc

[95 et plus

[90-95[

[85-90[

[80-85[

[75-80[

[70-75[

[65-70[

[60-65[

[55-60[

[50-55[

[45-50[

[40-45[

[35-40[

[30-35[

[25-30[

[20-25[

[15-20[

[10-15[

[5-10[

[0-5[

Structure de la population de Bametchetcha par tranche d'âge et par sexe (Avril 2016)

60 40 20 0 20 40 60

Effectif des Hommes ? Effectif des Femmes

Hommes Femme

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

Commentaires :

? Globalement la pyramide a une forme triangulaire caractérisée par une base élargie ce qui dénote une natalité relativement importante. Par ailleurs les jeunes de plus de 5 à 20 ans de tous les sexes confondus sont nombreux en effectif

? Le milieu qui rétrécit considérablement entre [20 à 45 ans[, s'explique par la mortalité et par un important taux d'immigration des jeunes de cette tranche d'âge. Ce taux est d'autant plus considérable chez les hommes que les femmes. L'exode rural est un phénomène récurrent dans le village Bametchetcha. Ceux-ci explique que les jeunes hommes quittent le village pour la ville à la recherche de l'emploi ou à la recherche

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d'un endroit propice afin d'oeuvrer dans le secteur du commerce, aussi pour des raisons d'étude. Par ailleurs les femmes quittent pour le mariage, le départ des jeunes filles s'explique aussi par la constatation de la grossesse portée par ces dernières.

? Au milieu de la pyramide, on observe un élargissement chez les femmes âgées de [3555 ans[, ce qui montre que dans ce village les femmes de cette tranche d'âge sont considérables en nombre. Cela explique le degré d'implication de femmes dans le domaine de l'agriculture secteur primaire.

? Le rétrécissement au sommet mais non effilé, explique que les personnes âgées sont exposées à des maladies, manque des soins, manque d'assistance. Mais toutefois, l'espérance de vie reste élevée dans ce village.

3.1.1. Répartition de la population par ethnie

Cette population est constituée essentiellement des ressortissants de l'ouest et une très fine partie du nord-ouest (Bamenda).

Tableau 14: Répartition de la population par ethnie

Ethnie

Sexe

Bametchetcha

Batié

Batoufam

Bafou

Nordiste

Beti

Bandjoun

Total

Masculin

220

0

0

1

2

1

0

224

Féminin

281

2

1

0

5

0

1

290

Total

501

2

1

1

7

1

1

514

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

Commentaire :

La population de Bametchetcha est presque homogène mais on trouve quelques personnes d'autres originaires de masse négligeable.

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Figure 6: Diagramme en bande de la population par ethnie et par sexe

281

300

250

220

200

150

100

50

0

0 2 0 1 1 0 2 5 1 0 0 1

Masculin Féminin

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

3.1.2. La situation matrimoniale

Tableau 15: La répartition des chefs d'UD par statut matrimonial et par sexe

STATUT
MATRIMONIAL

SEXE

TOTAL

FREQUENCE

(%)

MASCULIN

FEMININ

Marié(es)

25

03

28

66 ,66

Célibataire(s)

04

04

08

19,04

Veuf (ves)

02

04

06

14,28

Divorcé(s)

-

-

-

-

TOTAL

31

11

42

100

Source : Travaux des étudiants de l'UF-EM.51ème promotion IPD-AC, Avril 2016

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Figure 7: Diagramme à secteurs des chefs d'UD par statut matrimonial.

Célibataire(trice)

19%

Statut Matrimonial

Veuf(ve)

14%

Divorcé(es)

0%

Marié(e)

67%

Figure 8 : Diagramme à bande des chefs d'UD par statut matrimonial et par sexe

Marié Célibataire Veuf Divorcé

SEXE MASCULIN 25 4 2 0

SEXE FEMININ 3 4 4 0

Effectifs

25

20

15

10

0

5

Statut matrimonial

Source : Travaux des étudiants de l'UF-EM.51ème promotion IPD-AC, Avril 2016

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Commentaire : on observe un nombre important des hommes mariés (25 individus) que les femmes (3 individus), dans ce cas-ci, nous n'avons enregistré aucun divorcé.

NB : ce résultat n'est issu que, des UD enquêtés. Nous voulons dire ici que ce n'est pas le statut matrimonial de tous les chefs d'UD du village Bametchetcha mais plutôt d'un échantillon de ces derniers.

3.1.3. Niveau d'instruction de la population de Bametchetcha

Nous avons réalisé ce travail afin de mesurer le degré d'instruction de cette population.

Tableau 16: Répartition de la population par niveau d'instruction

 

Sexe

 

Niveau Instruction

Masculin

Féminin

Total

Pas fréquenté

57

106

163

Ne fréquente pas

encore

15

27

42

Primaire

53

53

106

CEP

67

71

138

secondaire sans

BEPC

1

4

5

BEPC

18

22

40

Probatoire

4

4

8

BAC

1

2

3

BAC+ 2

0

1

1

BAC+ 3

1

0

1

BAC + 5

3

0

3

CAPIEM

1

0

1

CAP

3

0

3

Total

224

290

514

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

Commentaire : on voit que le taux d'analphabétisme est très fort dans ce village. Pour une population de 514 habitants en Avril 2016, peu sont ceux qui ont niveau d'instruction supérieur ou égal au niveau bac. En effet, nous avons enregistré trois personnes niveau bac dont un homme et deux femmes, une femme bac+2, un homme bac+3, trois hommes bac+5 etc.

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Figure 9 : structure en bande de la population par niveau d'instruction et par sexe

120

100

40

80

60

20

0

57

106

15

27

53

53

67

71

1

4

Masculin Féminin

18

22

4 4 1 2 0 1 1 3 0 1 3

0 0 0

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

3.2. LES MOUVEMENTS DE LA POPULATION

C'est l'ensemble des phénomènes naturels (naissance et décès) et des mouvements migratoires (immigration et émigration) pour une période donnée. Le tableau ci-dessous présente le mouvement de la population pour période de trois ans successifs.

Tableau 17 : Mouvement de la population

 

2014

2015

2016

Total

Effectif de la population en début

d'année

525

507

509

 

naissances

11

9

11

31

Décès

8

4

1

13

Solde naturel

3

5

10

 

Immigration

8

22

13

43

Emigration

29

25

18

72

Solde migratoire

-21

-3

-5

 

Effectif de la population en fin d'année

507

509

514

 

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

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3.2.1. Mouvements naturels

On entend par mouvement naturel l'ensemble constitué des naissances et des décès au sein d'une population. A cet effet, en 2014 nous avons enregistré 11 naissances, 9 en 2014 et 11 en avril 2016. De même, nous avons enregistré 8 décès en 2014, 4 en 2015 et 1 en avril 2016.

· Natalité

La natalité est le rapport de nombre de naissances enregistrées par l'effectif moyen de la population d'un pays ou d'une région pendant une période donnée encore appelée taux brut de natalité d'où la relation suivante :

Taux Brut de Natalité = Nombrede Naissance enregistrée dans l'année X 100

Effectif Moyen de la Population

· Mortalité

La mortalité est le rapport de nombre de décès enregistrées par l'effectif moyen de la population d'un pays ou d'une région pendant une période donnée encore appelée taux brut de mortalité d'où la relation suivante :

Nombrede Décès enregistrée dans l'année

Taux Brut de mortalité = X 100

Effectif Moyen de la Population

3.2.2. Les mouvements migratoires

On entend par mouvements migratoires les phénomènes de déplacement de la population d'une localité à une autre soit pour s'y installer, soit pour y travailler. Les différents types de déplacements de population sont :

- les immigrations (I) (c'est le flux migratoire d'entrée dans une localité) - les émigrations (E) (c'est le flux migratoire de départ d'une localité). Ces deux aspects nous permettent de définir les termes suivants :

· Le solde migratoire (S) : Est la différence des flux migratoires (entre immigration et émigration), d'où la relation : S = I - E

· Le Volume migratoire (V) : Est la somme des flux migratoires (immigration et émigration), d'où la relation : V = I + E

· Le taux net de migration (TNM) : Est le rapport de solde migratoire par effectif

moyenne de la population d'où la relation suivante : TNM = ??

????P X 1000

80

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? Le taux d'accroissement réel (r) : Est la somme du taux d'accroissement naturel (n)

et le taux migratoire (m) d'où la relation : r = n + m

Les données du tableau ci-dessus, nous permettent d'effectuer les opérations dont les résultats se trouvent dans le tableau ci-après :

Tableau 18 : Mouvement migratoire et mouvement naturel

Année

2014

2015

Avril 2016

Effectif de la population en début d'année P(n)

525

507

509

Effectif de la population en fin

d'année P(n + 1)

507

509

514

Volume migratoire (V)

V=I+E

37

47

31

Solde migratoire (S)

S = 1 - E

-21

-3

-5

Effectif Moyen de la Population

Pn + P (n + 1)

EMP

=

516

508

511,5

2

Taux net de migration TNM ou (m)

S

100

- 4,07%

- 0,59%

- 0,98%

m= EMPx

Taux Brut de Natalité (TBN)

N

TBN 100

2,13%

1,77%

-

= EMPx

Taux Brut de Mortalité (TBM)

D

TBM 100

1,55%

0,79%

-

= EMPx

Taux d'accroissement naturel (n)

n = TBN - TBM

0,58%

0,98%

-

Taux d'accroissement réel (r)

r= n+ m

-3,49%

0,4%

-

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

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NB : Les effectifs de la population en début de l'année représentent les effectifs de la population en fin de l'année précédente.

Commentaires : on observe une variation du taux d'accroissement réel allant de - 3,49% en 2014 à 0,97% en Avril 2016.

En effet nous pouvons à ce niveau, estimer la population du village Bametchetcha pour une période de trois ans plus tard afin de ressortir la courbe d'évolution de cette population durant ces intervalles de temps.

III. LA VIE ECONOMIQUE

La vie économique est l'ensemble des activités que l'homme exerce pour survivre dans son environnement. L'économie de Bametchetcha est essentiellement basée sur les secteurs primaires, secondaires et tertiaires.

Le tableau ci-après liste les activités socio professionnelles :

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Tableau 19: Les différentes activités socio-professionnelles

Activité

Sexe

 

Masculin

Féminin

Total

Cultivateur (trice)

31

98

129

Elève

110

119

229

Enseignant

7

2

9

Macon

13

0

13

Pas d'activité

17

29

46

Boulanger

1

0

1

soudeur

2

0

2

Ménagère

0

23

23

couturière

0

3

3

Débrouillard

9

0

9

Paysan(ne)

5

11

16

Benskineur

6

0

6

Artisan

1

1

2

Chauffeur

5

0

5

Eleveur

3

0

3

Commerçant(e)

3

1

4

Chômeur

3

1

4

Agent financier

1

0

1

Infirmier

0

1

1

Pharmacienne

0

1

1

Coiffeur

1

0

1

Pasteur

1

0

1

Gardien

2

0

2

Entrepreneur

1

0

1

Mécanicien

1

0

1

Conseiller municipal

1

0

1

Total

224

290

514

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

Commentaire : Le tableau ci-dessus nous présente les catégories socioprofessionnelles selon le sexe. On observe que l'effectif des élèves est plus important soit de 229 personnes dont 110 garçons et 119 filles. Les agriculteurs quant à eux présentent un effectif de 129dont 31 hommes et 98 femmes. On constate que les femmes pratiquent plus l'agriculture que les hommes, ce qui veut dire qu'elles sont à la base de la production agricole.

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Figure 10: Structure par activité et par sexe du village Bametchetcha

Effectifs

Sexe Féminin; 0

120 Sexe Masculin; 1

100

80

60

40

20

0

Cultivateur (trice)

Elève

Enseignant

Macon

Pas d'activité

Boulanger

soudeur

Ménagère

couturière

Débrouillard

Paysan(ne)

Benskineur

Artisan

Chauffeur

Eleveur

Commerçant(e)

Chômeur

Agent financier

Infirmier

Pharmacienne

Coiffeur

Pasteur

Gardien

Entrepreneur

Mécanicien Conseiller municipal

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

Commentaire : d'après le schéma, on peut déduire que l'agriculture est la principale activité exercée dans la localité. Cette situation s'explique la disponibilité des terres et l'inexistence des entreprises ou des sociétés pouvant recruter les villageois. On remarque que les femmes ne pratiquent pas le commerce et par conséquent, les femmes restent à la base de la création des richesses ; ceci grâce aux revenus tirés de la vente des produits. Par ailleurs, il existe des métiers qui sont pratiquées uniquement par les hommes.

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1. LE SECTEUR PRIMAIRE

D'après le lexique d'économie, le secteur primaire est l'ensemble des activités axées sur la pêche, l'agriculture, la myciculture, l'industrie extractive...

1.1. L'AGRICULTURE

L'agriculture est une activité économique ayant pour objet la mise en valeur du milieu naturel afin d'obtenir les produits végétaux utiles à la consommation et/ou à la commercialisation. A Bametchetcha, l'activité principale est l'agriculture. Elle représente 25,1% de l'effectif de la population. Elle se pratique durant toute l'année par les hommes et les femmes. Elle permet de subvenir aux besoins de base d'un ménage. Les villageois n'utilisent pas l'engrais à cause de l'insuffisance des moyens financiers. Ils pratiquent la polyculture (association de plusieurs cultures sur une même parcelle de terrain). Cependant, la distance entre les champs et les maisons est comprise entre 0 et 7 km à pieds. Les cultures pratiquées sont : - Les cultures vivrières (arachide, mais, pomme de terre, banane plantain etc.,). - Les cultures de rente très peu pratiquées (le café, le cacao, plantation bananière) et qui sont abandonnées compte tenu de la distance et le non accès au zone d'exploitation du point de vue relief.

1.1.1. Les cultures vivrières

Les produits agricoles sont variés. On distingue ainsi la banane plantain, le manioc, les pommes de terre, les ananas, les arachides, le haricot, le maïs, la patate etc. Ces cultures sont pour la plupart destinés à l'autoconsommation et une partie à la vente. La population pratique l'agriculture de type traditionnel. Les outils (machettes, limes, plantoirs, houes) et les techniques agricole utilisés sont rudimentaires. Suite à nos entretiens et nos observations, nous avons découvert que le sol de cette localité est très pauvre et non propice à l'agriculture et la zone n'est pas également favorable à l'agriculture commerciale. Ainsi, le rendement agricole reste faible (1 à 4 sac de maïs et de pomme de terre par an) malgré de vaste superficie de terres exploitées (1 à 4ha). Les produits récoltés sont d'une part consommés et d'autre part vendus au marché TCHOMSO du village BATIÉ ou au carrefour BATIÉ. Quant aux revenus de toutes les récoltes, ils varient entre 5000FCFA et 30000FCFA. Ils sont destinés à l'éducation des enfants, à la santé et aux charges domestiques.

85

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Tableau 20: Calendrier saisonnier du village Bametchetcha

 
 

Mois de l'année

Spéculations

activités

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

MAÏS

Préparation du sol

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Semis

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sarclage

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

récolte

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

HARICOT

Préparation du sol

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Semis

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sarclage

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

récolte

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ARACHIDES

Préparation du sol

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Semis

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sarclage

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

récolte

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

PATATE

Préparation du sol

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Bouture

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sarclage

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

récolte

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

MANIOC

Préparation du sol

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Bouture

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sarclage

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Récolte

DEUX (02) ANS APRES

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Planche 19: Photo des champs vivrières

Polyculture : plantain, maïs, manioc Champ de haricot et quelques pieds d'ananas

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

1.1.2. Les cultures de rente

Dans la localité, peu de personnes pratiquent les cultures de rente telles que le café. Les techniques culturales sont traditionnelles et les outils rudimentaires (corbeille, plantoir, houe, pèle). La principale culture de rente est le café et le cacao qui se cultivent sur une superficie de 1 à 4 ha pour une production de 5 sacs par an mais sont tous abandonnés et devenu jachère.

1.1.3. Les cultures maraichères

Dans le village, aucun autochtone ne pratique la culture maraichère qui est laissée aux bons soins des allogènes. Peu sont ceux qui la pratiquent. Ceci est due au faites que les habitant ne maitrise pas la culture maraichère. Les rendements sont faibles et les produits cultivés sont la tomate, le concombre et les légumineuses.

1.1.4. Mode de conservation

Pour conserver les produits vivriers tels que le maïs, l'arachide et le haricot, les populations de ce village utilisent plusieurs méthodes telles que le séchage (au soleil), le fumage (mettre au grenier) et l'utilisation des produits chimiques. L'utilisation des produits chimique consiste à pulvériser sur les produits récoltés et à les mettre dans un sac. La durée de conservation est au moins de 6 moins.

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Planche 20: Photo du grenier pour la conservation du maïs et autres

Source : cliché de SOUPENE Aymard Amour

1.1.5. La transformation des produits

Il n'existe pas de méthodes de transformation industrielle. Tout ce qui sort des champs est consommé toutefois, avant de consommer certains de ces produits cultivés, on procède à une transformation manuelle à l'exemple de maïs et manioc qui sont écrasés avec le moulin pour en faire le couscous. Soit le manioc trompé, pour en faire le chi-coing appelé « battons ».

1.1.6. Les modes d'accès à la terre

Dispose de grandes superficies de terre et l'acquisition de ces terres est de deux modes d'accès : sur 41 UD enquêtés, 35 ont acquis l'espace cultivé par héritage et les 6 autres juste pour assurer l'entretien des alentours occupée à titre d'habitation.

1.2. L'ÉLEVAGE

La pratique de l'élevage n'est pas assez répandue dans le village. Mais alors sa Majesté le chef du village qui a pris en main ce secteur. On compte entre autre 5000 pondeuses, 64 boeufs, 16 porcs, 17chèvres. Bien qu'un nombre restreint de villageois élèvent les volailles (poules, canards,...), des caprins (chèvres), des porcins (porcs) et aussi le cochon d'inde. Le produit de cet élevage est destiné pour la commercialisation, l'organisation des grandes cérémonies et l'autoconsommation. La méthode d'élevage est en enclos. Cette

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méthode d'élevage ne pourrait amener de conflits entre les éleveurs et les agriculteurs. Par ailleurs les éleveurs de ce village rencontrent d'énormes difficultés lorsque leurs bêtes sont attaquées par des maladies épidémiques.

Planche 21: Les types de bêtes élevés

Les oeufs

Chèvre attachée pour brouter

Poulailler de 3600 pondeuses

Porcherie de 14 porcins

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

1.3. CUEILLETTE

La cueillette concerne la récolte du vin de raphia et la noix de kola. Les techniques de cueillettes sont manuelles et les outils sont rudimentaires (grimpette, crochet et machette). Ces produits sont destinés à l'autoconsommation et à la vente. Le revenu tiré de cette vente sert à résoudre les problèmes de la famille. On constate que la cueillette de Kola intéresse presque tout le monde, alors que la cueillette du vin de raphia est réservée aux hommes

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spécialistes. Le vin de raphia et la noix de kola sont très symbolique dans la tradition et intervient dans les cérémonies telles que les funérailles, la dot, etc.

Par ailleurs, on note la pratique de l'apiculture (élevage des abeilles) dans le village, les villageois pratiquent cette activité dans le but de recueillir l'huile de miel.

Photo 1 : Photo de cueillettes

Le Vin de raphia et le spécialiste de la cueillette La Ruche

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Amour Aymard

1.4. LA CHASSE

Bien que les espèces fauniques de cette zone soient en voie de disparition, certains villageois restent encore dans la pratique de cette activité. On trouve entre autres les hérissons, les rats et les grimpeurs. La technique utilisée c'est le piège quelquefois l'arme. Les produits de cette activité est destinée à l'autoconsommation et à la vente.

1.5. LA PÊCHE

La pêche également n'est pas pratiquée car la localité possède de petits cours d'eau réservés généralement aux traditions et aux besoins des ménages (eau à boire, pour faire la lessive,...). Ces cours d'eaux sont des milieux sacrés et sont des lieux où certaines personnes gardent leurs totems.

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3. LE SECTEUR SECONDAIRE ET TERTIAIRE

2.1. LE SECTEUR SECONDAIRE

Dans le cadre de notre étude, le secteur secondaire englobe l'artisanat et l'industrie.

2.1.1. L'artisanat

Dans le village, nous avons recensé plus d'hommes que de femmes artisans. Ces personnes sont spécialisés dans la fabrication des chaises (en bambou et des chaises décorées de perles), des objets d'art pour la décoration et des chapeaux de cérémonies (funérailles, dote, deuils,...). Ces objets sont fabriqués à base des bambous, des perles, du bois, de l'aiguille, du fil à coudre et du couteau. Ils sont destinés à la commercialisation au bord de la route. Les revenus servent à subvenir aux besoins de la famille.

Planche 22 : Photo de l'artisanat

Fabrication de chapeau de masque de danse Cornes de mouton avec « zéké » (perle)

Assemblage de fibres de raphias Bon en bambou et un chapeau en fibres de raphias

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Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, clichés de SOUPENE Aymard Amour.

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2.1.2. Industrie

L'industrie est l'ensemble des activités économiques qui produisent des biens matériels par la transformation et la mise en oeuvre de la matière première. A Bametchetcha nous n'avons pas rencontré une industrie en tant que telle mais il existe dans le village une machine à écraser (moulin) permettant d'écraser les grains de maïs et le manioc déjà transformé, en poudre.

2.2. LE SECTEUR TERTIAIRE

Ce secteur n'est pas développé dans cette localité. En effet dans le cadre de notre étude, ce secteur est constitué des activités liées au commerce et aux services.

2.2.1. Le commerce

Dans le village il y'a 4 commerçants dont 3 hommes et 1 femme. il n'existe pas de marché pour écouler les produits, ceux-ci vendent dans de boutiques, hangars ou kiosque. On observe trois boutiques dont deux ne sont plus opérationnelles, et l'une n'est ouvrable que tous les soirs à partir de 16 heures on y trouve que des paire de chaussures, quelques produits de première nécessité et aussi le transfert de crédits de communication, un hangar où on vend les beignets, haricots cuit et n'est ouvrable que par occasion. Et à coté il y'a un petit coin dont on trouve les produits de la Brasserie (bière et autre) et de la Guinness. Tous ceux-ci dans un petit cercle entourant le foyer de Bametchetcha.

Planche 23 : Photo de petit commerce à Bametchetcha

« Beignetariat » Boutique à côté de foyer

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Amour Aymard

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2.2.2. Les services

La chefferie assure les services administratifs et juridiques.

- Sur le plan administratif : La chefferie est un relais entre la population et le gouvernement. Elle porte l'ensemble des problèmes et projet de la localité aux autorités.

- Sur le plan juridique : La chefferie assure le règlement des problèmes fonciers et des litiges qui existent entre les personnes ou les familles

a. Infrastructure et équipements socio-économiques a.1. Voie de communication et transport

Il n'y a qu'une seule route (secondaire) non goudronnée, reliant Batié à Bametchetcha, des pistes qui sillonnent le village. Mais au deçà, on note que le village Bametchetcha éprouve d'énormes difficultés au sujet de la voie de communication c'est pourquoi on parle de l'enclavement de celui-ci.

Le transport se fait de fois en voiture mais beaucoup plus récurant en moto (moto taxi). Il est difficile de trouver dans ce village aussi tôt un moyen de déplacement en cas de besoin.

Planche 24 : Photo de transport et voie de communication

Moto taxi sur la route secondaire Piste du village

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

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b.1. Éducation

L'éducation se définie comme étant enseignement des règles de conduite sociales et la formation des facultés physiques, morales et intellectuelles qui président à la formation de la personnalité. La scolarisation est indispensable dans le processus de développement d'un individu. Nous avons dénombré l'existence de deux écoles dont EP et CES. Par ailleurs il existait deux écoles privées à cycle complet à savoir école CEBEC et l'école St Kizito de Ngouhé. La structure éducative du village Bametchetcha est illustrée dans le tableau ci-après :

Tableau 21 : Structure éducative du village.

Institution

Désignation

Nombre de

l'école

Effectifs des élèves

Education de base

Ecole Publique

1

254

Enseignement secondaire

CES

1

90

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

c.1. École Publique de Bametchetcha

L'école primaire publique est créée en 1992 entre le quartier NDENTCHA et MBO'O elle est ouverte la même année. Le Directeur actuel est le 7ème. Elle a un cycle complet de la SIL au CM2 avec sept enseignants dont cinq femmes et deux hommes parmi lesquels il y'a cinq contractuels et deux maîtres-parents. Cette école est constituée de trois bâtiments en dur avec six salles de classes qui comptent dans la totalité 180 tables bancs, une toilette pour les élèves. Par ailleurs elle fait face à de nombreux problèmes qui sont entre autre:

· Manque de cantines scolaires

· L'Absence de points d'eau potable

· Pas d'électricité

· Bureau du Directeur très étroit et non équipé

· Toilette des enseignants cours de construction

· Absence d'aire de jeux et d'infrastructures scolaires

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Tableau 22 : Historique de l'EP de Bametchetcha (Directeur en service)

Nom des Directeur

Date de service

KOUAM ALBERT

1992-1996

NGUEMO SIDI

1996-2001

NOUMBISSI JEAN

2001-2005

DOMEUM JOSEPH

2005-2009

TAKALA FOFOU LAMBERT

2009-2011

MBOPOUYO SIMPLICE

2011-2012

NGUBAP SADEU SAMUEL

2012 -

Source : Archive de l'Ecole Publique de Bametchetcha

Tableau 23 : Répartition des élèves de l'EP par classe et sexe

Classes

Effectifs des

garçons

Effectifs des

filles

Effectifs total

Nombre de

classe

SIL

36

29

65

1

CP

33

22

55

1

CE1

17

21

38

1

CE2

25

17

42

1

CM1

22

23

45

1

CM2

11

08

19

1

Total

144

120

264

 

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

Commentaire : on remarque que les garçons sont nettement supérieurs aux filles soit respectivement un effectif de 134 et 120 de plus la classe qui écrase en effectif c'est la SIL.

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Figure 11 : Diagramme en secteur des élèves par classe

17%

CE2

CM1

15%

Effectifs des élèves par classe

12%

CE1

CM2

8%

SIL

25%

23%

CP

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

Dans ce diagramme nous avons relevé un faible pourcentage (7%) des élèves inscrits

en CM2 soit 19 élèves. Nous voir dans tableau qui suit, le pourcentage de la réussite d'un nombre aussi raisonnable au CEP.

Tableau 24 : Pourcentage de la réussite au CEP pour les trois années précédentes

Année

2013

2014

2015

Réussite (%)

87,5

100

100

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

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Figure 12 : réussite au CEP

2013

87,5

2014

Réussite (%)

100

2015

100

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

Planche 25 : Photo de l'École Publique

Ecole Publique de Bametchetcha En plein cours

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Amour Aymard

d.1. CES

Crée en 2011au quartier NDENTCHA et ouvert la même année. M. NONO François le Directeur en poste depuis la création. Le CES compte en tout11 personnels repartie comme suit :

Personnel administratif

? Le Directeur

? Le Surveillant Général

? L'Économe

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Personnel enseignant

? (04) fonctionnaires ? (03) vacataires ? (01) bénévole

Sur le plan infrastructure et équipement, le CES compte un bloc (bâtiment) de 4 salles de classes pas complètement élevé mais utilisé pour dispenses les cours et un bloc de 2 salles de classes inachevées, dont l'une se sert de magasin de stock de tables bons et l'autre sert de cantine scolaire. Au sein de cette école il y' a deux toilettes (fille et garçon) mais il n'existe pas de salles de professeurs.

Nous avons trouvé 110 tables bons parmi lesquelles 20 sont défectueuses et 80 sont en bon état. Le CES n'est pas électrifié. Le CES dispose des ouvrages des élèves et enseignants mais pas d'espace pour en faire une salle de documentation. Pour l'eau et assainissement, les élèves se ravitaillent au cours d'eau.

Cette année scolaire le CES compte 90 élèves dont 55 filles et 35 garçons. Nous avons fait une répartition détaillée de cet effectif dans le tableau ci-après :

Tableau 25 : Répartition des élèves du 1er cycle par classe et sexe

Classes

6ème

5ème

4ème

3ème

Total

Effectif

Filles

11

14

10

20

55

61,11%

Garçons

12

08

07

08

35

38,89%

Total

23

22

17

28

90

100%

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

Figure 13 : Diagramme en bande des élèves du CES Bametchetcha

Effectifs des élèves

20

18

16

14

12

10

4

8

0

6

2

6ème 5ème 4ème 3ème

Classes

Garçons

Filles

98

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

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Nous observons que le taux de la scolarisation est plus élevé chez les filles que les garçons. De même, les élèves inscrits en classe de 3ème sont plus nombreux que ceux qui sont inscrits dans les classes intermédiaires. Depuis la création du CES, ce n'est qu'en 2015 qu'il a présenté ses candidats au BEPC cars il n'existait pas encore les élèves pouvant s'inscrire en classe de 3ème. Le premier résultat des candidats de ce CES au BEPC était très satisfaisant avec un pourcentage de 100%.

Planche 26 : Photo de CES

Un bloc (4 salles) En salle de classe pendant les cours

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Amour Aymard

e.1. Diaspo-médiathèque

C'est une salle informatique construite et documentée par les originaires de Bametchetcha vivants à l'extérieur. En vue d'amener la population jeune de ce village à s'intéresser aux études et de prendre des outils informatiques. Ce centre est doté d'une micro bibliothèque et d'une salle informatique remplit de quatre ordinateurs il est ouvert et gratuit à la portée de toute population du village mais de manière ordonnée et cordonné en suivant la commission de gestion en place.

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Planche 27 : Photo d'une vue de l'intérieur de Diaspo-médiatique

La documentation Salles informatique accès gratuit

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f.1. La Centre de Sante Intégré de Bametchetcha

Il existe un CSI dans le village Bametchétcha, crée par l'Etat en 1992. L'entretien fait avec l'infirmière, chef de centre de santé en poste depuis 2013, nous a permis non seulement d'identifier les infrastructures et équipements existants dans centre mais aussi d'enregistrer les maladies fréquemment au sein de ce centre.

- Les infrastructures

En termes d'infrastructures, le bâtiment du centre de santé qui est alimenté en

électricité mais pas en eau est subdivisé tel qu'il suit:

- 01 salle d'hospitalisation ;

- 01 salle de consultation ;

- 01 salle de garde ;

- 01 salle d'accouchement ;

- 01 salle des suites de couche ;

- 01 laboratoire ;

- 01 pharmacie

- 02 toilettes modernes non utilisées par manque de puisard. - Les équipements

100

Le centre de santé compte :

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- 04 lits d'hospitalisation (don gracieusement offert par l'association « les femmes

de référence de Douala » en 2014) ;

- Les draps (don gracieusement offert par l'association « les femmes de référence de

Douala » en 2014) ;

- 01 réfrigérateur en panne, ainsi le chef de centre se trouve obligé d'aller conserver

ses produits de vaccins à BANDEKOP village voisin ;

- 01 table d'accouchement ;

- Les tables et les bancs pour la consultation.

Le personnel

Pour prendre soins des malades, le centre de santé compte :

- 01 infirmière qui est le chef dudit centre et a un statut de fonctionnaire ;

- 01 bénévole recruté et payé par le Comité de développement qui s'occupe de la

pharmacie.

Planche 28 : Photo de CSI

CSI de Bametchetcha Accueil

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Amour Aymard

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Planche 29 : Photo des infrastructures et équipements

Réfrigérateur en panne, consultation d'un patient Laboratoire

Pharmacie du CSI Salle d'accouchement

Salle de suite de couche Salle d'hospitalisation

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

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A l'issu de cet entretien, nous avons relevé des différentes maladies assez récurrentes telles que : le rhumatisme, les parasites intestinaux, la dermatose, la filariose et le paludisme. Ces maladies sont traitées sur place grâce à l'approvisionnement en médicaments fait tous les trois mois. En cas de force majeur, le patient se à l'hôpital de Batié.

Les vaccinations se font tous les derniers vendredi du mois. Il est administré aux enfants et aux femmes enceintes des vaccins tels que : BCG, POLIO, PENTA, DTCOQ 1, 2,3, VAA, VAT. Le tableau ci-après fait l'état des vaccins administrés et des accouchements au centre de santé depuis 2014 :

Il a été relevé que le centre a enregistré peu de femmes pour l'accouchement au cours des deux années précédentes. Trois accouchements en 2013 et sept en 2015 mais nous n'avons enregistré aucun depuis le début de l'année jusqu'en ce mois d'Avril 2016.

Tableau 26 : Vaccinations administrées et accouchements enregistrés.

 

2014

2015

Avril 2016

Vaccins aux enfants

33

24

13

Vaccins aux femmes enceintes

05

09

02

Accouchements

03

07

-

Source : travaux des étudiants de l'IPD -AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

g.1. Eau et Énergie Électrique

Le village connait un problème de manque d'eau. Cette localité n'a pas accès au réseau hydraulique (SNEC). Ce village dispose de trois (03) forages tous non fonctionnels pour panne et tarissement. Deux points d'eau sont aménagés pour tout le village. Ce qui est insuffisant. La population est obligée de faire recours aux rivières avec des eaux non potables.

103

Le village est alimenté par le réseau électrique d'ENEO. Sur le terrain nous constaté que malgré la présence de quelque poteau électrique, le village connait des difficultés pour étendre son réseau électrique.

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Planche 30 : Point d'eau et poteau électrique

Point d'eau conduit du sous-sol Poteau électrique avec un transformateur

Source : Travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, cliché de SOUPENE Aymard Amour

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Schéma 7 : Circuit Économique du Village Bametchetcha

Source : travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

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Paiement des biens et services

Extérieur - Batié - Baham - Bafoussam

Achat / Vente des biens et services

Flux monétaire

Flux réel

Dons, paiement des frais de scolarité et des soins de santé

Organisations de développement - Comité de développement

- Associations

- GIC

Ménages

- Agriculteurs

- Eleveurs

- Artisans

- Autres

Administration

- Chefferie

- Eglises

- Ecole

- CES

- Centre de santé

Vente de biens

Ac ha t de s bi en

Paiement des impôts et taxes

Justice, sécurité

Unités commerciales

- Boutiques -Bar

Financement des

projets au profit des menages

Epargne et cotisations

Informations, sécurité, éducation, soins de santé

Faci
litat
eur

Oc tro i de s

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Commentaires : L'économie se définit comme l'ensemble des activités d'une collectivité humaine relative à la production, la distribution et la consommation des richesses. A Bametchétcha, le circuit économique présente cinq grands groupes d'acteurs économiques :

- Les ménages : composés des personnes vivants dans le village (les cultivateurs, artisans...). Qui épargnent, qui se rendent au centre de santé pour les soins, achètent les produits de première nécessité dans les boutiques.

- Les organisations de développement : qui regroupent les GIC, associations et comité de développement, dans lesquels les hommes et les femmes font des cotisations, financent les projets du village.

- Les administrations : qui sont l'établissement scolaire, le centre de santé, la chefferie. Elles jouent les rôles de régulateur, éducateur et administrent les soins de santé aux populations en plus d'assurer leur sécurité.

- L'extérieur : on entend par extérieur tous les acteurs installés hors du village. A l'instar du marché de Batié, Baham et même Bafoussam qui approvisionnent le village.

- Les unités commerciales : sont les boutiques du village qui vendent les produits de première nécessité aux populations.

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LA MATRICE FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces)

Tableau 27: Matrice FFOM

FORCES

FAIBLESSES

- Dynamisme des jeunes du village ; - Présence d'une école publique ; - Présence d'un CES ;

- Présence d'un centre de santé ;

- Existence des associations et du comté de développement.

- La majorité des membres du bureau du comité de développement sont ceux vivant en ville ;

- Absence de subventions pour les agriculteurs ; - Absence de poste agricole et d'élevage ; - Forages construits mais non fonctionnels.

OPPORTUNITES

MENACES

- Existence des grottes qu'on peut aménager pour le tourisme ;

- Existence d'une diaspora ;

- Présence d'une église ;

- Climat favorable à l'agriculture

- Variations climatiques non favorables à

l'agriculture ;

- L'érosion due aux pluies ; - L'enclavement du village ; - Présence des simulies ; - Relief accidenté ;

- Présence des animaux et des oiseaux qui dévastent les cultures ;

- Non fertilité du sol ;

- Inaccessibilité à la zone fertile à cause du relief ; - Hydrographie faible.

Source : Travaux des étudiants de l'IPD-AC/UF-EM, 51ème promotion, Avril 2016

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CHAPITRE VI : ANALYSE ET

INTERPRETATION DES DONNEES

I. INTRODUCTION

Dans ce chapitre, nous allons faire premièrement la synthèse des différentes études effectuées précédemment. Ensuite, nous allons procéder deuxièmement à la vérification des hypothèses afin d'appréhender l'impact de l'implication des populations et des autres acteurs dans le processus du développement du village Bametchetcha enfin nous allons proposer quelques solutions aux difficultés que rencontre le processus de développement dans cette localité.

II. SYNTHÈSE DE L'ÉTUDE

Cette étude de recherche effectuée dans le village Bametchetcha nous a permis connaître cette localité et surtout de pouvoir mesurer l'impact de l'implication des populations, des élites et autres acteurs dans le processus de développement de cette localité. Nous avons ainsi relevé un bon nombre d'informations sur plusieurs plans à savoir :

A. SUR LE PLAN PHYSIQUE

Climat

Bametchétcha est un village situé dans l'arrondissement de Batié, département des Hauts-Plateaux, région de l'Ouest. Il y règne un climat équatorial de type camerounien avec une saison pluvieuse qui couvre neuf (09) mois et une saison sèche de trois (03) mois.

Sol

Son sol peu fertile est de nature sablo-ferralitique avec des alluvions retrouvées à certains endroits.

Végétation

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La végétation est celle des vieilles jachères, des vergers, des cultures des champs. L'eucalyptus et le kolatier sont les arbres les plus fréquemment retrouvés.

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La faune

La faune n'est pas diversifiée. On trouve surtout les rongeurs tels que le rat palmiste, le hérisson et parfois les oiseaux comme la perdrix.

L'hydrographie

L'hydrographie de ce village n'est pas dense. Les quelques cours d'eau qui le traversent sont intermittents.

B. SUR LE PLAN HUMAIN

La population

La population est surtout composée de la tranche âge de 0 à 25 ans. La population de ce village est jeune.

C. SUR LE PLAN SOCIAL

L'éducation

Cette localité dispose d'une école primaire publique avec six (06) salles de classe construites en matériaux définitifs. Il résulte de l'entretien avec le directeur que la difficulté actuellement est celle de l'affectation des enseignants parce que leur nombre n'est pas proportionnel à l'effectif des élèves. Quand bien même l'Etat les affecte ils ne restent pas à cause de l'enclavement du village.

Après la création du CES par le gouvernement, le comité de développement a entrepris de construire six (06) salles de classe dont les travaux sont restés inachevés jusqu'à présent. Le problème d'infrastructures est le plus préoccupant jusqu'à présent.

La salle informatique construite par la diaspora de Bametchétcha en Europe dispose de sept (07) ordinateur dont quatre(04) seulement sont installés.

La santé

Tout comme le CES le centre de santé a été construit par le comité de développement après sa création par le gouvernement. Il connait un problème de personnel et d'équipement. Eau et énergie

109

Le village connait un problème de manque d'eau. Il dispose de trois (03) forages tous non fonctionnels pour panne et tarissement. Deux points d'eau sont aménagés pour tout le village. Ce qui est insuffisant. La population est obligée de faire recours aux rivières avec des eaux non potables.

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Bametchétcha est alimenté par le réseau électrique ENEO. Bien qu'un quartier du village soit obligé de se connecter au village voisin BANDENKOP.

L'habitat

A l'issu du recensement sur l'habitat à Bametchétcha, il ressort que les maisons construites en brique de terre avec des toits en tôle sont celles qui ont une proportion importante. Les populations utilisent des matériaux de leur environnement tels que le sable, l'eucalyptus pour se loger.

Associations et organisations de développement

Les associations et le comité de développement existent dans le village dans le village. Mais seul le comité de développement réalise réellement les projets de développement.

D. SUR LE PLAN ÉCONOMIQUE

L'agriculture

L'agriculture est pratiquée par une grande partie de la population. Elle la mène sur les terres acquises par héritage. Les cultures vivrières telles que taro, arachides, maïs, haricot sont celles retrouvées dans les champs. L'outillage est rudimentaire. Les cultures de rente ne sont pas pratiquées. A cause de non fertilité du sol, les agriculteurs utilisent l'engrais organique tel que les fientes de poulets.

L'élevage

Il est pratiqué dans le village mais à une échelle réduite. La plupart fait le petit élevage. Cet élevage se fait dans les enclos. On retrouve des espèces telles que la volaille (poulets), porcs, moutons. Les bovins, lapins et cobayes pour certains.

Le commerce

Le commerce est basé sur la vente des produits manufacturés de première nécessité seulement. Deux (02) boutiques assurent le ravitaillement des populations en ces produits. Il existe un espace aménagé pour le marché mais les ventes de produits ne s'y font pas par manque de client.

Voies de communication et transport

110

La route qui relie Bametchétcha à Batié est non bitumée et dégradée par l'effet de l'érosion. Ce qui rend l'accès au village difficile. Le transport se fait par moto.

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La cueillette et le ramassage

Deux (02) produits obéissent à cette activité : le vin de raphia et la noix de kola. Pour leur vente la livraison se fait à Batié.

La chasse

Elle ne se pratique pas de manière intense. Elle se limite aux pièges dans les champs pour attraper les rongeurs tels que rat palmiste, hérisson, porc-épic et les oiseaux tels que la perdrix. La chasse se fait surtout pour l'autoconsommation. Son fruit étant maigre, en cas de vente elle se fait sur place pour subvenir aux besoins quotidiens de la famille.

Artisanat, pêche et industrie

L'artisanat se fait timidement. Il s'agit de la fabrication des masques pour les cérémonies traditionnels et des chapeaux dont le port est destiné aux notables.

La pêche ne se pratique pas dans le village en raison de l'hydrographie faible et des eaux non poissonneuses.

Tout comme la pêche, Il n'existe pas d'industrie dans le village.

L'apiculture

Quelques personnes se livrent à cette activité. Elles la font pour l'autoconsommation d'abord. La proportion vendue pour faire face aux besoins est négligeable.

III. VÉRIFICATION DES HYPOTHÈSES

Notre sujet de recherche soulevait deux interrogations :

? Les groupes organisés du village BAMETCHETCHA contribuent-ils au développement de leur localité ?

? Les autorités administratives et politiques s'impliquent-elles au développement du village BAMETCHETCHA ?

De ces deux interrogations, nous déclinons deux hypothèses que nous allons passer au crible de la vérification :

Hypothèse 1 : les groupes organisés contribuent au développement économique et social du village Bametchetcha.

111

En effet, les activités des GIC et associations restent timides pour certains du fait de leur jeunesse, et pour d'autres dû au manque de moyens financiers. On note néanmoins des efforts tels que les séances d'investissement humain. La localité a un comité de

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développement actif. Le comité de développement a réalisé des actions tels que : le recrutement et le paiement des salaires du personnel bénévole au CES et au CSI, les constructions du centre de santé, du CES, des ponts sur les cours d'eau du village. Les originaires de Bametchétcha résidants en Europe ont participé à travers la création d'une salle informatique dans le village.

De tous ce qui précède, nous pouvons dire que l'hypothèse 1 est confirmée.

Hypothèse 2 : les autorités administratives et politiques contribuent au développement économique et social du village Bametchétcha

Par ailleurs, on peut noter la réalisation de quatre projet tous issus du Budget d'Investissement Public (BIP) de l'Etat. Il s'agit de : la construction et l'équipement de l'école publique, l'équipement du centre de santé et du CES, la construction de deux (02) forages actuellement en panne. Nous pouvons à cet effet dire que l'hypothèse 2 : est confirmée.

A. PROPOSITION DES SOLUTIONS

Après avoir séjourné trois (03) semaines de vie commune dans le village Bametchétcha tout en partageant le quotidien avec cette population, nous a permis de toucher du doigt les problèmes qui entravent le développement de ce village. Ainsi, nous avons élaboré certaines pistes de solutions qui peuvent impulser le développement de la localité et de la communauté Bametchetcha :

- L'encadrement des agriculteurs à travers la création d'un poste agricole pour la vulgarisation des nouvelles techniques ;

- Le paiement des subventions pouvant permettre l'utilisation des engrais chimiques et des produits phytosanitaires ;

- L'accès aux crédits des femmes de référence de Bametchetcha ;

- Le traçage du tronçon « TOUNGOU» permet à la population d'avoir accès à la zone fertile du village ;

- la construction d'une route principale reliant le village Bametchetcha à Banja. Ce qui apporte un éclat important au village Bametchetcha pour son développent économique et social : Faisant chemin aux échanges d`une grande importance, installation des administrations publiques, création des entreprises (ou industries) ;

112

- La transformation du CES en un lycée ;

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- L'extension du réseau électrique dans les localités non alimentée ;

- Etant donné que le village connaît véritablement un problème d'eau, nous proposons

entre autre la mise en place d'un comité de gestion pour l'entretien des forages tombés en panne ; la construction d'un système d'adduction d'eau capté dans les rivières ;

- Développer l'élevage et le faire à une échelle importante ;

- Réaménager et valoriser les grottes du village pouvant illustrer comme sites touristiques ;

- Améliorer l'accès au village en entretenant plus fréquemment la route qui le relie à Batié.

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CONCLUSION GÉNÉRALE

Dans le cadre de notre formation en étude du milieu à l'IPD-AC, il était question pour nous d'effectuer un stage-terrain sous le thème de « la participation des collectivités locales au développement économique et social : cas du village Bametchétcha ». En vue d'atteindre notre objectif qui était celui de savoir quels sont les efforts fournis par les groupes organisés et les autorités administratives contribuent au développement dudit village, les deux hypothèses suivantes ont été émises :

? Hypothèse 1 : Les groupes organisés du village Bametchetcha contribuent au développement économique et social de leur village.

? Hypothèse 2 : Les autorités administratives et politiques contribuent au développement économique et social du village Bametchetcha.

Au regard de toutes les réalisations du comité de développement et des associations telles que la construction des bâtiments du CES, du centre de santé, la construction des ponts sur les cours d'eau du village, de temps en temps l'entretien de route jusqu'à Batié, le paiement des salaires des vacataires, la création d'une salle informatique, l'alimentation du village en énergie électrique on peut conclure que l'implication des populations pour leur propre développement est réelle et la première hypothèse confirmée. La participation des autorités administratives à travers l'installation des services publics tels que la santé, l'éducation, la construction des forages, nous permet de confirmer la deuxième hypothèse.

114

Parce que les populations de Bametchétcha pensent que de leurs efforts, de leur savoir-faire peuvent améliorer leurs conditions de vie, elles agissent sur l'environnement et le transforment. Le relief accidenté du village par exemple ne constitue pas un obstacle pour la construction des maisons. Pour l'implantation, elles font des travaux de terrassement qui rendent les parcelles accessibles. On peut donc les qualifier de possibilistes. En somme on dira qu'à Bametchétcha, l'idée selon laquelle « le développement commence par soi- même » et que l'on doit être en même temps auteurs et bénéficiaires de développement commence à intégrer les pensées des populations. Elles ont juste besoin d'encadrement. En plus de tous ces efforts, les populations de Bametchétcha attendent une intervention encore efficace de l'Etat

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à travers la construction d'une route reliant leur village à Banja pouvant le rendre plus accessible et pouvant faciliter l'écoulement de leurs produits.

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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Ouvrages

BOUKHARI, 1994 ; Approche participative et Développement durable

FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), 1995 ; Approche participative, communication et gestion des ressources forestières en Afrique sahélienne : Bilan et perspectives ; p.114

LEGUENIC Morgane, 2001 ; Approche participative : Fondement et Principes

MAUROIS Claude, 2013; le déterminisme environnemental RATZEL Friedrich, 1882; « 1er Vol Anthropogéographie » Hazard Paul, 1961; La Crise de la conscience européenne,

LAMMERINK Marc et WOFFERS Ivan (IPD), 1998 ; Approches participatives pour un développement durable ; Paris, Ed. Karthala

MEISTER. Albert, 1974 ; La participation dans les associations ; Paris, Ed. Ouvrière ; 276 pages

FORTIN Silvain, 1969 ; «La participation et le pouvoir » in revue Recherches Sociologique ; Vol. n1-2, Québec, Les presses de l'Université de Laval, p. 307 à 307

DE LA BLACHE Vidal, (1845-1945), « Géographie universelle » TOWA Martien (1991) : L'idée d'une philosophie négro-africaine,

Mondjanagni .A-C (6 Juillet 1998) : la participation populaire au développement en Afrique noire

CHEKA Comas s'est appesanti sur le cadre de la « décentralisation et le renforcement de l'économie locale » P.1 8

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Publications :

Espace Dschangshuss (alliance pour une gouvernance citoyenne en Afrique centrale), association de droit Camerounais, a publié un recueil sur le thème « La décentralisation de l'économie local au Cameroun : quelques enjeux, pratique et perspectives »

Article :

Wikipédia, encyclopédie libre : « le développement locale ».

Dictionnaire :

Micro Robert 2012;

Le petit Larousse 2008 ;

Encyclopédie 2010 ;

Encarta 2009.

Discours :

BIYA Paul Président de la République du Cameroun, 30 Décembre 2002 : « compléter cette démocratisation par le haut en ouvrant le grand chantier de la décentralisation afin d'assurer ainsi au niveau des collectivités locales une meilleure participation des citoyens à la vie publique ».

Journal :

CERCLE DE REFLEXION de Bametchetcha, 2011 ; Un roi s'en est allé ; un roi prend le trône.

Mémoire :

YODA. Blaise, 2004 ; Montage et gestion des projets de développement : outil et méthode d'intervention, mémoire 3ème cycle en agronomie, Meknès, ENA (Maroc).

Rapports:

MAFOKOUA .M (2006) dans son ouvrage intitulé Analyse et perspective du développement participatif en milieu rurale

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NGO BALOMOG Marie-Noëlle (2015) ; la participation des collectivités locales au développement économique et social ; IPD-AC/UF-EM

Revue :

UMANS. Laurent, 1998 ; «Approche participative » : où en est-on ? Arbre, forêt et communauté rural n°14 page 4-12.

Webographie

www.pootcha.com

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LISTE DES ANNEXES

? Annexe 1 : Attestation de mise en stage

? Annexe 2 : Fiche de recensement

? Annexe 3 : Questionnaire d'enquête socioéconomique ? Annexe 4 : Fiche de présence pour la restitution.

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TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE i

DÉDICACE iii

REMERCIEMENTS iv

AVANT PROPOS vi

LISTE DES TABLEAUX ix

LISTE DES FIGURES x

LISTE DES SCHÉMAS x

LISTE DES PHOTOS xi

LISTE DES ABREVIATIONS xii

INTRODUCTION GENERALE 1

PARTIE I : CADRE TÉHORIQUE ET CONCEPTUEL 6

Chapitre I : CADRE CONCEPTUEL 7

I. DEFINITION DES CONCEPTS 7

II. REFORMULATION DU THEME. 9

III. LA RÉVUE DE LA LITTÉRATURE 9

IV. FONDEMENT THEORIQUE 12

1. LE CONCEPT DE PARTICIPATION 13

1.1. PRÉSENTATION DU CONCEPT : 13

1.1.1. DÉFINITION : 13

1.2. HISTORIQUE DU CONCEPT: 14

1.2.1. Le Déterminisme et le possibilisme 14

1.2.2. Participation et Environnement 16

2. FORMES - NIVEAU - TYPES DE PARTICIPATION 16

2.1. FORMES DE PARTICIPATION 16

2.2. LES NIVEAUX DE PARTICIPATION 17

2.3. TYPES DE PARTICIPATION 18

Chapitre II : MÉTHODOLOGIE 24

I. LES PHASES DE L'ÉTUDE 24

1. LA PHASE PRÉPARATOIRE 24

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2. PHASE PRATIQUE : Stage terrain 24

II. COLLECTE DE DONNÉES 25

1. TECHNIQUES QUALITATIVES 25

1.1. LA RECHÈRCHE DOCUMENTAIRE 25

1.2. ENTRETIEN 26

1.3. OBSERVATION DIRECTE 26

2. TECHNIQUE QUANTITATIVE 27

2.1. LES ENQUÊTES 27

2.2. EnquÊte Exhaustive (Recensement) 27

2.3. Enquête Par Sondage 27

2.4. RESTITUTION 29

III. TRAITEMENT DES DONNÉES 30

IV. TABLEAU D'OPERATIONNALISATION DES VARIABLES 32

V. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES, OPPORTUNITÉES ET LIMITES D'ÉTUDE 33

1. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES 33

2. OPPORTUNITÉS RENCONTRÉES 33

3. LIMITE DE L'ÉTUDE 33

PARTIE II : CADRE OPÉRATOIRE 35

Chapitre III : PRÉSENTATION DU MILIEU 36

I. MILIEU PHYSIQUE 36

1. LE RELIEF 37

1.1. PLAN DE LOCALISATION DU VILLAGE 38

2. LE CLIMAT 41

3. LA VÉGÉTATION 44

4. LA FAUNE 45

5. LE SOL 45

6. LE SOUS-SOL 46

7. HYDROGRAPHIE 47

II. MILIEU HUMAIN 48

1. LE MILIEU SOCIO-CULTUREL 48

1.1. Historique du village 48

2. ORGANISATION SOCIALE ET HABITAT 52

2.1. Pouvoir Traditionnel 52

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2.2.

Pouvoir administratif 54

 
 

2.3.

Pouvoir politique 54

 
 

2.4.

Pouvoir Religieux 54

 
 

2.4.1.

Religion moderne : 55

 
 

2.4.2.

Religion Traditionnelles: le culte des crânes 56

 
 

2.5.

Les Us et Coutumes 57

 
 

2.5.1.

Le Mariage 57

 
 

2.5.2.

L'accouchement 58

 
 

2.5.3.

La Mort 58

 
 

2.5.4.

Les danses 61

 
 

2.5.5.

Le mode vestimentaire 63

 
 

2.5.6.

Les interdits 64

 
 

2.6.

Association et Organisation du développement 65

 
 

2.6.1.

Comité de Développement 65

 
 

2.6.2.

Associations, tontines et GIC (Groupe d'Initiative Commune) 66

 
 

2.7.

Les habitudes alimentaires 67

 
 

2.8.

L'habitat 69

 

3.

ASPECT DÉMOGRAPHIQUES

71

 
 

3.1.

Structure de la population

72

 
 

3.1.1.

Répartition de la population par ethnie

75

 
 

3.1.2.

La situation matrimoniale

76

 
 

3.1.3.

Niveau d'instruction de la population de Bametchetcha

78

 

3.2. LES MOUVEMENTS DE LA POPULATION

79

 
 

3.2.1.

Mouvements naturels

80

 
 

3.2.2.

Les mouvements migratoires

80

III.

 

LA VIE ECONOMIQUE

82

 

1.

LE SECTEUR PRIMAIRE

85

 
 

1.1.

L'AGRICULTURE

85

 
 

1.1.1.

Les cultures vivrières

85

 
 

1.1.2.

Les cultures de rente

87

 
 

1.1.3.

Les cultures maraichères

87

 
 

1.1.4.

Mode de conservation

87

 
 

1.1.5.

La transformation des produits

88

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1.1.6. Les modes d'accès à la terre 88

1.2. L'ÉLEVAGE 88

1.3. CUEILLETTE 89

1.4. LA CHASSE 90

1.5. LA PÊCHE 90

2. LE SECTEUR SECONDAIRE ET TERTIAIRE 91

2.1. Le Secteur Secondaire 91

2.1.1. L'artisanat 91

2.1.2. Industrie 92

2.2. Le Secteur Tertiaire 92

2.2.1. Le commerce 92

2.2.2. Les services 93

a. Infrastructure et équipements socio-économiques 93

a.1. Voie de communication et transport 93

b.1. Éducation 94

c.1. École Publique de Bametchetcha 94

d.1. CES 97

e.1. Diaspo mÉdiathèque 99

f.1. La Centre de Sante IntÉgré de Bametchetcha 100

g.1. Eau et Énergie Électrique 103

CHAPITRE VI : ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES 108

I. INTRODUCTION 108

II. SYNTHÈSE DE L'ÉTUDE 108

A. Sur le plan physique 108

B. Sur le plan humain 109

C. Sur le plan social 109

D. Sur le plan Économique 110

III. VÉRIFICATION DES HYPOTHÈSES 111

A. PROPOSITION DES SOLUTIONS 112

CONCLUSION GÉNÉRALE 113

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 113

LISTE DES ANNEXES 113

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