CONCLUSION PARTIELLE
Cette étude portant sur la problématique de
l'érosion pluviale et son impact sur la culture de manioc dans le
groupement Mupfunyi Shanga particulièrement dans la localité de
Kitunva, Notre étude comprend 73 personnes que nous avons prises comme
notre échantillon.
De cette étude découlent les résultats
tels que : le sexe féminin a dominé notre étude avec
68,3%, par ailleurs, les agriculteurs de Shasha ont été
majoritaires avec 45,2% suivis de ceux de Kihindo avec 32,9%
Les 60 agriculteurs enquêtés qui nous ont
donné les informations à ce qui concerne la culture que la
population de Kituva avait l'habitude d'exploiter, 15% annoncent qu'on
pratiquait le culture de Maïs-Haricot-Petits pois, 28,3% pratiquaient la
culture de Manioc associé aux haricots, 51,7% de nos sources affirment
qu'on pratiquait toujours la culture de Manioc-Haricot et Maïs tous en
association, et seulement 5% de personnes que nous avons
enquêtées nous disent que la population avait l'habitude
d'exploiter les patates douces et les ignames, pour ceux qui cultivent le
manioc la durée de récolte culturale varie entre 1 année
ou plus, cela dépend de la valeur du sol ou de la volonté des
cultivateurs mais le plus souvent la durée de récolte est 1
an.
Toujours selon les sources, l'érosion pluviale est la
première cause qui fait à ce que la population ne produise pas
une grande quantité de produits agricoles et cette érosion
présente en elle seule 41,7% suivie de la mosaïque de manioc et de
la cochenille du manioc qui attaquent aussi cette culture et
représentent 28,3% de causes de la baisse de production, quant à
l'exploitation des cultures sur une pente raide empêche une grande
production à 21,7% et les mauvaises associations des cultures sont
à la base de cette baisse de production à 8,3%.
Les pistes de solutions envisagées par la population
sont : la plantation des haies antiérosives selon 38,3% de nos
enquêtés, 16,7% de nos enquêtés ont envisagé
la formation de la population sur la lutte antiérosive, 11,7 % proposent
laisser les champs en jachère, et le pratique des conditions culturales,
la rotation et succession des cultures.
II.3. DISCUSSION DES
RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE
Comme nous l'avons annoncé aux préambules,
après la collection des données de l'enquête sur terrain
à Kituva, nous devons passer à l'analyse de ces dernières
enfin pour d'en tirer une conclusion, c'est ainsi que dans cette étape
nous allons présenter différents résultats de la
population enquêtée ainsi que ceux des autorités locales
tout en les confrontant à nos hypothèses afin de les confirmer ou
de les infirmer.
Ayant le souci de vouloir vérifier comment
l'érosion pluviale a son impact sur la culture de manioc dans le
groupement M/Shanga particulièrement dans la localité de Kituva,
le tableau n° XV nous donne les résultats qui reprennent les causes
de la chute de la production agricole selon lesquelles nos
enquêtés affirment que cette chute des récoltes culturales
est causée à 15% par la pluie abondante ;
l'infertilité du sol cause la chute des récoltes culturales
à 31,7%, l'érosion pluviale prend une place préoccupante
avec 43,3% à ce qui concerne la chute des récoltes des cultures
et la perturbation des saisons culturales est à la hauteur de la chute
des récoltes à 10%.
En ce qui concerne les données du tableau N° 14,
les éléments qui s'inscrivent dans ce tableau nous renseignent
que les causes de l'érosion sont diverses, parmi elles ; la pluie
abondante la favorise à 6,7%, l'exploitation des cultures sur une forte
pente favorise l'érosion à 30%, l'insuffisance des haies
antiérosives est la première cause avec 35%, l'exploitation
perpétuelle du sol favorise cette catastrophe à 16,7% et le
manque et/ou insuffisance d'usage des techniques culturales la favorise
à 11,6%.
Au vu de tableau N° 15 les résultats de ce
tableau nous donnent l'impact de l'érosion pluviale sur la vie
socioéconomique selon lesquels nos enquêtés affirment
qu'à 31,7% l'érosion pluviale a comme conséquence la perte
de la fertilité du sol, à 25% la conséquence est la
destruction des cultures ; à 18,3% la conséquence est
l'inondation des maisons de la vallée, à 6,7% l'érosion
cause la famine, elle engendre la malnutrition jusqu'à 10% et à
long terme elle cause la baisse de l'économie jusqu'à 8,3%.
La diminution des érosions augmenterait la
qualité de la fertilité du sol et augmenterait la production du
manioc qui peut conduire à la réduction du prix au marché
pour une meilleure survie de la population locale que nationale à des
répercussions sur la vie socio-économique. ANTONY YOUDEWEI
(2004)
En ce qui concerne les causes de l'érosion pluviale,
nos enquêtés ont mis un accent particulier sur le manque ou
insuffisance des haies antiérosives, une forte pente et l'insuffisance
d'usage des techniques culturales. Partant des conséquences les
enquêtés affirment que l'érosion pluviale entraine une
perte de la terre arable et arrache la fertilité du sol ce qui entraine
aussi la baisse de production, la destruction des cultures et l'inondation des
maisons installées dans la vallée et autres biens. Sur le point
de vue pistes de solutions envisagées.
Avec les résultats contenus dans le tableau N°16,
nous trouvons que selon 38,3% de nos enquêtés la plantation des
haies antiérosives est une solution prioritaire afin de diminuer les
conséquences de l'érosion pluviale, 16,7% pensent à la
formation des paysans sur la lutte antiérosive, 13,3% souhaitent qu'il y
ait le renforcement des capacités, 10,3%, 11,7 % proposent laisser les
champs en jachère, autres 11%, disent qu'il faut améliorer les
conditions culturales et 8,3% des enquêtés croient que si on
faisait la rotation, l'association et la succession des cultures serait une
solution palliative.
Les données ci-haut nous poussent à dire que nos
hypothèses sont confirmées
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