DÉDICACE
A ma très chère épouse Safi MONGOTANE
NDONDA et à mes enfants,
Je dédie ce mémoire
REMERCIEMENTS
Au terme de cette formation qui sanctionne la fin de notre
formation au Programme d'Études Supérieures et qui nous ouvre la
porte vers les études doctorales, nous tenons à remercier du fond
de notre coeur, le Professeur MOANGO MANGA Adrien et le Docteur MAHUNGU NZOLA
MESO, ces éminents scientifiques, pour leur souci de nous voir cheminer
vers la hauteur de la science. Nous resterons gré vis-à-vis du
Professeur Victor MOBULA META pour son encouragement et son souci particulier
à nous voir avancer. Son oeil scientifique sur cette étude nous a
été d'un grand avantage.
Nos remerciements sont adressés aux autorités
académiques de l'Université de Kisangani qui ont accepté
de nous inscrire à ce Programme au sein de l'Université où
ils ont les hautes responsabilités.
Nous tenons à remercier l'ensemble du corps professoral
qui nous a dispensé cette formation et à travers lui, tous les
enseignants de l'Université de Kisangani. Ils ont transcendé
toute la grandeur pour disposer de leur temps et nous transmettre la science
avec abnégation et sans complaisance et cela évidemment
malgré leurs multiples occupations. De manière
particulière, nous adressons nos sentiments mérités au
Professeur NSHIMBA Hyppolite, Doyen de la Faculté de Gestion des
Ressources Naturelles Renouvelables pour toute la disponibilité
scientifique dont il a fait montre durant ce cycle post-universitaire.
Nous ne resterons pas indifférents à la
contribution combien scientifique de nos collègues de l'Institut
International d'Agriculture Tropicale (IITA), station de la République
Démocratique du Congo. Ils n'ont ménagé aucun effort pour
nous aider à produire ce document que nous voulons de haute
portée scientifique. Ils ont mis à notre disposition,
publications, logiciels statistiques et météorologiques,
données statistiques de production, etc.
Aussi, nous reconnaissons que plusieurs personnes ont
joué un rôle majeur pour l'aboutissement de ce mémoire.
Nous ne saurons certainement pas les citer ici de manière nominative par
crainte d'en oublier quelques-unes, nous disons donc tout simplement merci pour
leur assistance tant morale que matérielle.
Adrien NDONDA
Résumé
Dans cette étude, des pratiques consistant à
contourner l'incinération généralement usuelle dans les
systèmes culturaux de forêt de transition, ont été
mises en contribution pour évaluer leur performance dans la mitigation
des changements climatiques qui, du reste, sont déjà très
perceptibles dans la zone de l'étude. Après les diverses
évaluations, il vient d'être constaté que le labour
mécanique pratiqué sur sol sans incinération
préalable de la friche herbeuse permet une augmentation sensible du
rendement du manioc. On a obtenu des rendements moyens de 39 t/ha par
l'utilisation du labour mécanique comme mode de préparation du
terrain contre 27 t/ha en sol incinéré (méthode commune
des exploitants en zone de forêt de transition) et 24 tonnes par hectare
sur sol défriché au ras de sol sans incinération de la
biomasse végétale. Les accroissements de rendement sont de 63 %
lorsqu'on pratique le labour mécanique à la place de la
non-incinération et de 44 % lorsqu'on compare le labour à la
pratique d'incinération. Cependant, la comparaison de rendements par
rapport au moment de la mise en culture a clairement indiqué que le
manioc planté en saison sèche subit une baisse importante du
rendement. Ce dernier est évalué à 17 t/ha en moyenne
mais, lorsque planté en saison de pluie et/ou en saison de transition,
le rendement s'élève jusqu'à 32 tonnes par hectare. En
comparant les différents modes de plantation des boutures de manioc, il
ressort que les boutures plantées verticalement assurent un rendement
plus stable même si la plantation du manioc se suivait d'une
période sèche et cela, à cause de la profondeur de
l'enracinement. On a obtenu respectivement des rendements de 35 t/ha, 34 t/ha
et 31 t/ha suivant que les boutures sont plantées verticalement,
horizontalement et obliquement. La position oblique est évidemment une
variante de la position verticale et ne fait pas déceler des
différences entre ces deux modes de plantation de manioc. Les
variétés de manioc mises en contribution ont montré que la
variété Mvuama a prédominé dans toutes les
conditions de culture de manioc dans la friche herbeuse. Plusieurs analyses ont
permis de déceler les interactions entre les facteurs observés et
aussi une évaluation de la corrélation entre les
propriétés du sol et les rendements obtenus suivant les modes de
préparation du sol était réalisée par des
régressions linéaires et multiples. Un calcul de la marge
bénéficiaire a permis de désigner le labour
mécanique comme pratique alternative qui permet d'obtenir des marges
plus importantes évaluées autour de 2500 $ US par hectare contre
les autres pratiques qui ont donné des moyennes oscillant autour de 1500
$ US/ha. Cependant, les charges d'exploitations sont plus grandes pour le
labour mécanique et limitent son adoption par les petits producteurs
(paysans)
Mots clés : labour, incinération,
position de bouturage, changement climatique
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