Octobre 2021
INSTITUT SUPERIEUR DES
TECHNIQUES MEDICALES DE KANANGA « ISTM - KGA
»
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BP. 321
KANANGA
Section de santé Communautaire,
Hygiène, Assainissement et Environnement
État des lieux du syndrome de
système de santé mixte en
milieu
de Kananga
Par
MUKENGE TSHIDINGE Prince
Gradué en Technique
Médicales/Hospitalière
Mémoire présenté et
défendu en vue de l'obtention de licencié en santé
communautaire
Orientation : Santé Publique et
Financement des Système de Santé
Directeur : MUKALA MAYOYO Erick
Chef de Travaux
Encadreur : MUKOMA KANKU Emmanuel
Assistant
Conseiller : KANKU KUMBI William
Assistant
[j]
Résumé
Introduction : Le système de
santé présente actuellement plusieurs profils avec des effets sur
la santé publique. Cette qui a porté sur l'état des lieux
du syndrome des systèmes de santé mixte en milieu urbain de
Kananga, avait pour but de dresser un état des lieux du syndrome des
systèmes de santé mixtes en milieu urbain de Kananga, afin d'y
proposer les pistes de renforcement.
Méthode : Une étude mixte
utilisant les approches quantitative et qualitative a été
menée. Trois outils ont été utilisés pour la
collecte de donnée (guide d'entretien, questionnaire
d'enquêté et la grille d'analyse documentaire). Les analyses
quantitatives descriptives et les analyses qualitatives de contenu ont
été effectuées.
Résultats : Les
résultats montrent que les principales entraves ci-après ont
été constitué le syndrome du système de
santé mixte : - faible motivation ou incitation des prestataires avec
(46%) ; problèmes de paiement des soins par l'acte comme modalité
de facturation (76%) ; et de facturation des soins à l'acte (ou selon le
cas) (40%) ; les problèmes de coordination de services et de
système démontrés par le fait qu'on donne le rapport
à n'importe quel responsable (64%). La gouvernance dans la structure de
santé est enfin une affaire qui fait appel à tous les
décideurs de santé, dans une logique cloisonnée, selon
qu'on appartienne à un sous-système public, privé lucratif
et privé non lucratif. La collaboration dans la prestation des soins
suite à la cohabitation de ces secteurs publics-privés se passe
d'une façon et d'une autre dans l'harmonie, gracié par le circuit
entrepris à l'arrivé du malade à l'hôpital (centre
de santé).
Conclusion : Les résultats obtenus
appellent à un renforcement du leadership des autorités
compétentes en vue renforcement le principe de l'unité de
commandement dans le système provincial de santé.
Mots clés : syndrome, système
de santé mixte, état des lieux, Kananga.
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Chaque jour, la vie d'innombrables
personnes dépend du système de santé d'où, il
faut un système de santé plus performent !
Gro Harlem, 2000
[ii]
EPIGRAPHE
[iii]
DEDICACE
À mes chers parents : Gabriel TSHIDINGE NTUMBA Daddi
et Berthe NGALULA qui, par leur grâce, j'ai terminé mon
deuxième cycle d'études supérieures. Ainsi, qu'ils
soient tous bénis par l'Éternel Dieu !
Prince MUKENGE
Prince MUKENGE
[iv]
REMERCIEMENTS
Au terme de cette étude, nous tenons à adresser
nos vifs et sincères remerciements à Monsieur le Chef de Travaux
Erick MUKALA MAYOYO directeur et à Messieurs les Assistants Emmanuel
MUKOMA KANKU et William KANKU NKUMBI, encadreurs de ce travail, pour nous avoir
guidé et disposé de ses temps dans nos différentes
démarches pendant toute la durée de notre recherche. Leur rigueur
scientifique, leur esprit critique ainsi que, la grande disponibilité
ont permis la faisabilité de ce travail. Nos remerciements
sincères s'adressent également à tous les Professeurs,
chefs de travaux, et Assistants qui se sont sacrifiés pour assurer avec
rigueur notre formation durant notre parcours.
Nous avouons que, l'expression de notre profonde gratitude
atteint particulièrement la famille de Daddi TSHIDINGE NTUMBA et Berthe
NGALULA, leurs soucis perpétuels des soutiens morals et matériels
de trouver dans ce travail l'expression de notre considération parfaite
; et à la famille Jean-Bosco MBOMBO LONA et Tina NANGA leurs
encouragement et conseils nous ont poussé à avancer.
À tous mes frères et soeurs : Trésor
MUKINAYI Commando militaire Chinois, Dieu-merci MUTUDI, Martin KALUMBA,
KATSHIAMBA Député, Sheriff BULA, Angel NGOYA, Bienvenu BIPENDU,
et Kathy KAMBUYI, que ce travail soit pour vous un modèle d'inspiration.
Nos remerciements excellents à Bernadette MUSHIYA Wa TSHIAMUA pour avoir
disposé de ton temps pour s'occuper de nous durant tout ce parcours
académique de cinq ans ; trouve sur ces lignes notre profonde
gratuite.
À tous les guerriers combattants de lutte ayant
partagés la douleur, connaissances et contribuer dans nos
différentes recherches : Trésor TSHIMANGA, LUAKUSHILA Adolphine,
LULUA LULUA François.
[v]
SIGLES ET BREVIATIONS
BCZS CNSS CS DPS ECZ FFOM GRH HGR HN IGS IEDM ISTM MSP MPS MD OMS
OCDE
Bureau central de la zone de santé
Caisse nationale de sécurité sociale
Centre de santé
Division provinciale de la santé
Équipe-cadre de la zone
Forces, faiblesses, opportunités et menaces
Gestion des ressources humaines
Hôpital général de référence
Hôpital national
Inspection générale de la santé
Institut supérieur des techniques médicales
Institut économique de Montréal
Ministère de la santé publique
Ministre provincial en charge de la santé
Médecin directeur
Organisation mondiale de santé
Organisation de la coopération de développement
économique
PNDS PESS PDSZ PCA PMA SSSM ZS
Plan national de développement sanitaire
Programme d'Équipement des systèmes de
santé
Plan sanitaire de développement de la zone de
santé
Paquet complémentaire d'activité
Paquet minimum d'activité
Syndrome des systèmes de santé mixtes
Zone de santé
[vi]
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
Figure 1.
Figure 2. Figure 3. Figure 4. Figure 5. 1.Graphique
2.Graphique 2.Graphique
Problèmes rencontrés dans les systèmes de
santé
mixtes 26
Offre de soins mixte. 28
Cadre de référence de l'étude 30
Modèle d'analyse conceptuel 35
Système hospitalier de l'offre des soins en RDC 29
Âge de personnes ayant participé à
l'étude 48
Sexe des enquêtés 49
État matrimonial/état civile des
enquêtés 49
Tableau N°01. Tableau N°02. Tableau N°03. Tableau
N°04.
Tableau N°05. Tableau N°06. Tableau N°07. Tableau
N°08
Encadré I. Encadré II. Encadré III.
Répartition de profil des participants 50
Identification des problèmes relatifs à la
prestation 51
Financement, et GRH du système mixte 52
Description des sous-systèmes de santé et
coût moyen Payé
par épisode-maladie en francs congolais 54 Classement
des structures selon le nombre de personnel
engagé 55 Classement des sous-systèmes de
santé selon statut de
carrière de personnel 55 Classement des
sous-systèmes de santé selon le nombre des
prestataires formés en 2020 56
Analyse du système de santé mixte, matrices FFOM
60 Procédure de l'engagement du nouveau personnel dans la
structure sanitaire 57
Jugement de la gouvernance de structure de santé 59
Analyse du système de santé mixte 60
[vii]
TABLE DES MATIÈRES
EPIGRAPHE ii
DEDICACE iii
REMERCIEMENTS iv
SIGLES ET BREVIATIONS v
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX vi
TABLE DES MATIÈRES vii
Chapitre premier : PROBLÉMATIQUE DE RECHERCHE 1
* Énoncé du problème 1
2. Objectifs de recherche 4
2.1 Objectif général 4
2.2 Objectifs spécifiques 4
3. Justification de l'étude 5
4. Délimitation du travail 5
Chapitre deuxième : RECENSION DES ÉCRITS PERTINENTS
6
2.1 DÉFINITION DES CONCEPTS CLÉS 6
* Système de santé 6
* Système de santé mixte 6
* Syndrome des systèmes de santé mixte 6
2.2 GÉNÉRALITÉS SUR LES SYSTÈMES DE
SANTÉ MIXTES 6
2.2.1 Organisation du système de santé 7
2.2.2 Organisation de l'offre de soins 8
2.2.3 Sortes de sous-système de santé 9
2.2.3.1 Sous-système public 9
2.2.3.2 Sous-système prive lucratif 10
? La réforme et ses avantages 12
· · Mécanismes de partage des risques
(RDC) 13
· · VARIATIONS DES MODÈLES DE GESTION
14
2.2.3.3 Sous-système privé confessionnels et
associatif/non lucratif 15
2.3 LIBERTÉ DE CHOIX DES PATIENTS ET LA CONCURRENCE DES
PRESTATAIRES DE SOINS 16
2.3.1 Expériences étrangères 17
? Concurrence des établissements a permis de
réduire les risques de mortalité
chez les patients, sans hausser les coûts ni la
durée de séjour 19
2.3.2 Favoriser l'émergence d'un véritable
marché de l'hospitalisation privée 20
2.3.2.1 Pratique mixte pour accroître l'offre de
médecins spécialistes 23
[viii]
? Expériences étrangères 24
2.3.2.2 Pratiques dans le secteur privé danois 24
2.3.2.3 Caractéristiques des systèmes de
santé des pays en développement 25
2.3.3 SYNDROME DES SYSTÈMES DE SANTÉ MIXTES
26
2.3.4 PROBLÈMES RENCONTRÉS DANS LES
SYSTÈMES DE SANTÉ MIXTES 26
? ÉLÉMENTS CLÉS D'UN SYSTÈME DE
SOINS DE HAUTE QUALITÉ 27
OFFRE DE SOINS MIXTE 28
2.3.5 PRINCIPES DIRECTEURS DE LA RÉFORME EN RDC 28
2.3.5.1 Système hospitalier de l'offre des soins 28
2.3.5.2 Catégorisation des hôpitaux 29
2.3.5.3 Collaborations entre hôpitaux 30
2.4 SOUS-SYSTÈME DE SANTÉ ET LA POLITIQUE DES
SOINS 30
2.6 FORCES, MENACES, OPPORTUITÉS ET FAIBLESSES DU
SYSTÈME DE
SANTÉ EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
31
2.6.1 FORCES 31
2.6.2 MENACES 31
2.6.3 OPPORTUNITÉS 32
2.6.4 FAIBLESSES 33
2.7 MODÈLE CONCEPTUEL DE L'ÉTUDE 35
2.5 ÉTUDES ANTÉRIEURES 36
Chapitre Troisième : MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
40
3.1 DEVIS DE RECHERCHE 40
3.2 DESCRIPTION DU TERRAIN D'ÉTUDE 40
3.2.1 Situation géographique 40
3.2.1.1 Situation administrative et démographique 41
3.2.1.2 Situation sanitaire 41
3.3 POPULATION CIBLE ET ÉCHANTILLONNAGE 42
3.3.1 Population cible 42
3.3.2 Critères des sélections 43
? Critères d'inclusion pour les sujets humains 43
? Critères d'inclusion pour les sujets documentaires
43
3.3.3 Critères d'exclusion 43
? Critères d'exclusion pour les sujets humains 43
? Critères d'exclusion pour les sujets documentaires
43
3.3.1.3 Échantillonnage 44
3.4 MÉTHODE ET INSTRUMENT DE COLLECTE DE DONNÉES
44
3.4.1 Méthodes 44
3.4.3. Instrument de collecte de données 44
[ix]
? Pour les sujets humains : 44
? Pour les sujets documents : 44
3.5 DÉROULEMENT DE L'ÉTUDE 45
1. Phase préliminaire 45
2. Phase proprement dite 45
3.6 PLAN D'ANALYSES DES DONNÉES 46
3.7 CONSIDÉRATION ÉTHIQUE 46
3.8 DIFFICULTÉS RENCONTRÉES 46
Chapitre Quatrième : PRÉSENTATION ET DISCUSSION
DES RÉSULTATS 48
4.1 ANALYSES DESCRIPTIVES 48
4.2 ANALYSE CATÉGORIELLE 57
4.2 DISCUSSION 61
4.2.1 Données quantitatives 61
a. Analyses descriptives 61
4.2.2 Données qualitatives 65
b. Analyses descriptives 65
CONCLUSIONS 68
SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS 69
[1]
Chapitre premier :
PROBLÉMATIQUE DE RECHERCHE
1. Énoncé du problème
Actuellement, le monde évolue avec un système de
santé mixte pour assurer une offre de soins de qualité aux
populations quand bien-même que les pays à revenu faible et
intermédiaire emboitent déjà le pas. Ce système de
santé mixte est instauré par les pays de l'Organisation de
coopération de développement économique (OCDE) dont la
liberté de choix de structure de santé revient au malade. (OMS,
2020).
Pour l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la
santé mondiale semble subir une régression dans les
systèmes de santé et cela serait traduit aux contraintes
budgétaires causées par la mauvaise gestion financière
dans le système de santé. En conséquence, les grandes
initiatives mondiales de la santé des gouvernements des pays à
revenu élevé du Groupe de Huit (G8), les fondations
privées, les nouveaux partenariats internationaux et l'Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) ont accordé une attention accrue aux
systèmes de santé mixte (Nishtar, 2010).
L'objectif fondamental de tout système de santé,
assurer l'accès à des soins de qualité, peut être
particulièrement difficile à atteindre lorsque les acteurs
publics et privés ne sont pas coordonnés. Les systèmes de
santé mixtes, où les prestataires publics et privés
opèrent côte à côte pour fournir des services de
santé, peuvent poser des défis uniques pour ces petites
économies (Mark B, 2010).
Les analyses comparatives des réformes des
systèmes de santé engagées dans les pays de l'OCDE
dégagent trois tendances communes basées sur les points suivants
: - Une recherche de l'universalité dans la couverture, y compris
à travers la réduction de disparités de primes comme aux
Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse (Brown, 1998). En France, la couverture
maladie universelle est venue achever un long processus d'universalisation de
la
En France, le système de santé est universel et
accessible à tous les citoyens. Il comprend un régime
général d'assurance composé de différentes
[2]
couverture. Les États américains tentent de
mettre en place l'assurance santé obligatoire et des aides à
l'acquisition en fonction du revenu. - L'introduction de mécanismes de
marché : qu'il s'agira d'une concurrence paramétrique, comme avec
les modes de paiements prospectifs des producteurs de soins (nommé
tarification à l'activité en France) et ; - La restriction de
l'autonomie professionnelle des producteurs de soins et une augmentation des
contrôles exercés sur leur pratique (Grignon, 2009).
En Allemagne, le système de santé repose sur une
assurance publique à laquelle s'ajoutent les assurances privées.
La population a accès à un ensemble de services de santé
fourni à la fois par les secteurs public et privé. Les
dépenses de santé représentent 10,5 % du PIB (Graf
Schulenburg. 1998). Dans le cadre de la prestation des soins et
conformément à la loi, les médecins
généralistes sont tous regroupés au sein d'associations
régionales et nationales qui ont pour tâches de fournir des soins
aux patients affiliés à des caisses d'assurance-maladie. Dans ce
pays, les hôpitaux sont divisés en trois grandes catégories
: publics, privés à but non lucratif et privés à
but lucratif dont les dépenses d'exploitation sont financées par
les caisses et les assurances privées alors que les dépenses
d'investissement, même dans les institutions privées, sont
financées par les gouvernement des provinces (Auger, 2010).
Aux États-Unis, il n'existe pas de régime
général d'assurance-maladie. Le financement de la santé
est mixte et fait intervenir aussi bien le secteur public que le secteur
privé. Pour eux, les modes de financement s'appuient tout
particulièrement sur les assurances privées (Kirk-Liff, Bradford.
1997). Et que les assurances publiques couvrent certaines catégories de
personnes défavorisées alors qu'un certain nombre de citoyens,
environ 14 %, n'ont aucune assurance, pendant que certains ne rencontrent pas
les conditions donnant accès à Medicaid ou encore des petits
salariés dont l'employeur n'offre pas d'assurance-maladie (Auger,
2010).
Ces secteurs privés existent au pays depuis la
période coloniale représentant environ 40% de l'offre de soins.
Ainsi, le secteur privé renferme
[3]
caisses d'assurance-maladie auxquelles s'ajoutent des caisses
d'assurance complémentaires. Du côté de l'offre de soins,
les responsables privés et publics coexistent et les modes de
rémunération sont variés. A ce fait, les médecins
sont soit des salariés à l'emploie des établissements
publics, soit des professionnels autonomes payés à l'acte (Auger,
2010).
Au Royaume-Uni, le système de santé est
universel et financé principalement par les impôts. La principale
particularité du système britannique est l'introduction d'une
forme de compétition inspirée des mécanismes du
marché à l'intérieur d'un système public et
fonctionne bien car les généralistes sont des contractant
indépendants rémunérés par le ministère et
spécialistes qui travaillent dans les services des soins communautaires
sont salariés (Labrie, 2014).
En Afrique du nord, notamment au Maroc, en Algérie et
en Tunisie l'organisation des systèmes de santé est basée
en grande partie sur les secteurs public-privé. Le système de
santé est représenté essentiellement par les
hôpitaux, les établissements des soins de Caisses Nationales de
Sécurité Sociale (CNSS), des mutuelles de certaines entreprises
publiques, des ligues et des fondations alors que la notion de paiement se
passe à travers ces établissements (Dehbi et Al, 2017).
En République Démocratique du Congo (RDC), nous
assistons à un système de santé mixte dont les acteurs
publics et acteurs privés coexistent dans le but d'accroitre la
couverture sanitaire. Pour ce faire, le secteur public est organisé
autour des CS, des HGR, des Hôpitaux Provinciaux (HP), des Hôpitaux
Nationaux (HN) et englobe d'autres structures étatiques,
paraétatiques qui sont impliquées dans la fourniture de soins
tandis que le secteur privé est surtout florissant en milieux urbains
que ruraux surtout dans les pôles économiques. Il est
constitué par les cabinets de consultations des soins médicaux et
paramédicaux, les cliniques ou polycliniques, les centres de diagnostic
ou laboratoire et imagerie (OMS, 2020).
[4]
en son sein plusieurs sous-secteurs notamment : le
sous-secteur lucratif, non lucratif ou associatif et le secteur confessionnel
tous avec des intérêts différents dans l'offre de soins
(PNDS, 2015). Il se pose généralement les problèmes de la
qualité de prestation, du financement, de la gouvernance et/ou
coordination dans l'offre des soins mixte (PNDS, 2020).
Au Kasaï-central, précisément dans la ville
de Kananga, nous observons à une offre des soins mélangés
c'est-à-dire les systèmes de santé mixtes, dont nous ne
savons pas si, la coexistence de ces deux systèmes est en harmonie.
En fait, cette étude répondra aux questions
suivantes : Quel est l'état des lieux du syndrome des systèmes de
santé mixtes en milieu urbain de Kananga ? Quelle relation existe-t-elle
entre les centres publics et hôpitaux privés ?
Ce travail compte généralement quatre (4)
chapitres, (problématique, recension des écrits pertinents,
méthodologie de recherche, présentation et discussion des
résultats). C'est une étude observationnelle, du type descriptif
simple à visé qualitatif qui s'inscrit dans le domaine de
santé publique.
2. Objectifs de recherche
2.1 Objectif général
Cette étude avait pour objectif général
de dresser un état des lieux du syndrome des systèmes de
santé mixtes en milieu urbain de Kananga, afin d'y proposer les pistes
de renforcement.
2.2 Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques ci-après ont
été assignés :
- Décrire le profil des participants ;
- Identifier les problèmes relatifs à la
prestation des soins, au financement, à la gestion des ressources
humaines et à la gouvernance du système de santé mixte
à Kananga ;
- Explorer les points de vue des acteurs sur les facteurs qui
favorisent (ou affectent) le fonctionnement harmonieux du système de
santé mixte ;
[5]
- Identifier les forces, les faiblesses, les opportunités
et les menaces au fonctionnement harmonieux du système de santé
mixte.
3. Justification de l'étude
Les constats de nos différents moments ; des stages et
des recherches scientifiques dans les systèmes de santé pendant
notre cursus, nous avons compris que le syndrome des systèmes de
santé constitue un problème majeur dans les pays à revenu
faibles et intermédiaires, car il entraine une incapacité d'un
bon fonctionnement de système de santé et diminue la performance
de la prestation de l'offre des soins, raison pour laquelle les hommes riches
et politiques se font soigner ailleurs ; cas de la province du
Kasaï-central, ville de Kananga.
Le sujet se veut d'une grande importance dans la mesure
où il permettra aux acteurs clés des systèmes de
santé d'éveiller leurs consciences en ce qui concerne le syndrome
des systèmes de santé mixtes.
Ce travail constitue un cadre de référence pour
les futurs chercheurs et managers en santé publique avec autres domaines
similaires ; il sera aussi un moyen par lequel le syndrome des systèmes
de santé sera bien géré si nos recommandations vont
être appliquées à Kananga et en RDC dans son ensemble pour
la première fois.
Pour nous, cette étude a pour importance d'approfondir
les connaissances sur le syndrome des systèmes de santé mixtes
(public-privé) en milieu urbain de Kananga.
4. Délimitation du travail
Le présent travail est limité en temps et en
espace pour des raisons scientifiques. La collecte des données nous a
pris 10 jours d'une période allant du 30 Septembre au 9 Octobre 2021
soit une semaine et 2 jours, étude menée en milieu urbain de
Kananga.
Le syndrome des systèmes de santé est un
système dans lequel les paiements directs et la fourniture de services
sur le marché prédominent
[6]
Chapitre deuxième :
RECENSION DES ÉCRITS PERTINENTS
Dans ce chapitre, nous définissons les concepts
clés et détailler le syndrome des systèmes de santé
mixtes en milieu urbain de Kananga, nous démontreront les
différents sous-secteurs du secteur privé chacun avec son
importance dans l'offre de soins à un détail précis, puis
démontrer un modèle conceptuel du syndrome des systèmes de
santé mixtes de notre état des lieux, les forces, faiblesses,
opportunités et menaces seront identifier.
2.1 DÉFINITION DES CONCEPTS
CLÉS
? Système de santé
Le système de santé est l'ensemble des
organisations, des institutions, des ressources et des personnes dont
l'objectif principal est d'améliorer la santé (OMS, 2020).
? Système de santé mixte
C'est un système de santé dans lequel les
paiements directs et la fourniture de services sur le marché
prédominent comme moyen de financement et de prestation de services
(Nishtar, 2010).
? Syndrome des systèmes de santé
mixte
Dans cette étude, le syndrome des systèmes de
santé mixtes est un ensemble des problèmes qu'on rencontre dans
un système de santé mixte, empêchant le bon fonctionnement
de celui-ci et diminuent la performance de la prestation des soins.
2.2 GÉNÉRALITÉS SUR LES
SYSTÈMES DE SANTÉ MIXTES
[7]
comme moyen de financement et de prestation de services (Burau
et Blank, 2006). Tandis que le système de santé est l'ensemble
des organisations, des institutions, des ressources et des personnes dont
l'objectif principal est d'améliorer la santé (Nishtar, 2010 et
OMS, 2020).
Comme souligné au départ, les systèmes de
santé mixtes coexistent très souvent en dans les milieux urbains.
Malgré que ce système existe en République
démocratique du Congo, il n'est pas très bien organisé ;
c'est un modèle qui n'est pas d'Afrique mais de l'Europe. Cette
réforme de l'offre de soins initiés par les pays de
l'Organisation de Coopération et de Développement
Économique (OCDE) se base sur l'universalité de soins et sur la
réduction des délais d'attente des médecins
spécialistes en consultations au Québec.
Les systèmes de santé mixtes varient
considérablement dans les pays en développement et chacun est
confronté à des défis uniques en fonction de son contexte
politique et socio-économique. Chaque système mixte à un
mélange unique de prestataires publics et privés, et les
frontières entre ces secteurs sont souvent floues. Malgré ces
variations, les pays en développement dotés de systèmes de
santé mixtes partagent un certain nombre de caractéristiques. Par
exemple, beaucoup sont confrontés à des financements
limités et à des mécanismes de financement qui peuvent
entraîner des dépenses directes élevées pour les
patients, des contraintes de capacité et une qualité variable
selon les prestataires. En outre, il est courant que les ministères de
la santé des pays en développement se concentrer
étroitement sur-prestation directe de soins, plutôt que d'examiner
comment tirer parti de la myriade de prestataires privés pour dispenser
des soins, innover et obtenir de meilleurs résultats en matière
de santé (Mark B, et Clellan 2010).
2.2.1 Organisation du système de
santé
L'existence du système de santé mixte
(public-privé) est la norme dans la quasi-totalité des pays de
l'OCDE. Malgré la crainte d'une certaine frange de la population selon
laquelle un plus grand recours au secteur privé mènera
à
[8]
un système « à deux vitesses », ces
exemples internationaux montrent que les notions de liberté de choix, de
concurrence et de profit ne sont pas incompatibles avec des soins de
santé accessibles à tous (Labrie, 2014).
En RDC, le système de santé est structuré
à 3 niveaux, à savoir :
? Niveau central ou national ;
? Niveau intermédiaire ou provincial et ;
? Niveau périphérique ou opérationnel. La
répartition de ces niveaux du système de santé est
justifiée pour faciliter l'accès aux soins de primaire (ASSP).
Pour ce faire, chaque niveau de système de santé est censé
répondre à ses responsabilités envie l'améliorer la
santé de tous les citoyens.
La République Démocratique du Congo (RDC) compte
aujourd'hui environs 516 ZS, 393 Hôpitaux Généraux de
Référence et 8.504 aires de santé (AS) planifiées
dont 8.266 disposent d'un Centre de Santé avec but d'offrir les soins de
qualité à la population, raison qui fait un système de
santé compatissant (Plan National de Développement Sanitaire
(PNDS RDC, 2020).
2.2.2 Organisation de l'offre de soins
L'organisation de l'offre de soins est assurée par les
structures publiques et les structures privées. Cette offre de soins est
une préoccupation majeure qu'au système de santé dans son
ensemble avec ces différentes parties prenantes pour relever les
défis de la santé.
Tous les pays évoluent dans un système de
santé mixte pour assurer une offre de soins de qualité et
allégée l'accès aux soins par les citoyens/population. La
RDC à son tour dispose cette réforme de mélange d'offre de
soins à la population, mais dès lors que le système
privé est présent, la notion de multiplicité des
polycliniques et hôpitaux privés ne nous rassure pas du tout
qu'ils cohabitent une harmonieuse relation quelques soit la qualité de
l'offre des soins (OMS et PNDS, 2020).
[9]
Dans la plupart des pays de l'Organisation de
Coopération et de Développement Économique (OCDE), les
réformes de système de santé, ont majoritairement les
systèmes d'assurance maladie pour faciliter l'accès aux soins
à moindre coût et aussi diminuer les délais d'attente d'un
médecin spécialiste comme le déclare (Maher, 2014)
à l'Institut Économique de Montréal (EDM).
L'histoire du système de santé Espagnol s'est
déroulée de façon similaire en Espagne, où le
premier système de santé à être introduit par la loi
en 1942 s'inspirait du modèle de SSO et prévoyait l'assurance
maladie obligatoire (seguro obligatorio de enfermedad, SOE). Le droit
aux soins était garanti aux assurés, auxquels la loi se
référait comme « producteurs économiquement faibles
», et à leurs familles. En 1974, les conditions d'accès ont
changé : il fallait avoir été inscrit et
congédié du régime général, être
retraité ou bénéficiaire de prestations
régulières ou parent économiquement dépendant pour
avoir droit aux services de santé gratuits (Amalia, 2016).
Le passage d'un régime d'assurance à un
système de santé national a été opéré
en Espagne suite à l'introduction de la Constitution de 1978. Le droit
à la santé est devenu universel au fil des années et de
l'introduction de plusieurs dispositions normatives : en 1987 la limite
à 26 ans de l'extension des services sanitaire aux parents des
bénéficiaires a été supprimée ; en 1989
l'assistance gratuite pour les plus démunis a été
introduite ; en 2003 elle a été étendue à tous les
étrangers inscrits dans le padrón municipal (registre de
la population résidant dans la commune). Ce n'est qu'à partir du
1er janvier 2012, avec l'entrée en vigueur de la Ley General de Salud
Pública (LGSP), que le principe d'universalité s'est
imposé (Amalia, 2016).
2.2.3. Sorte de sous-système de santé
2.2.3.1 Sous-système public
Le sous-système public autrement appelé secteur
public est organisé autour des Centre de Santé (CS), des
Hôpitaux Généraux des Références (HGR), des
Hôpitaux provinciaux, des Hôpitaux nationaux et englobe d'autres
L'intrication entre les secteurs public et privé est
très forte surtout sur le plan de personnel que du matériel. Ce
secteur abrite également d'une grande
[10]
structures étatiques, paraétatiques qui sont
impliquées dans la fourniture de soins République
démocratique du Congo (PNDS RDC, 2020).
Par ailleurs nous pouvons citer le service médical des
armées, de la police et d'autres départements organisant les
soins pour leurs travailleurs (entreprises organisées, association et
mutuelle de santé).
Dans l'organisation des soins et prise en charge des personnes
malades dans les différentes structures de santé, l'État
comme maître de tout est à lui revenant tout pouvoir de
recrutement de personnel et des paies, pendant que lui-même ne sait pas
faire tout réaliser seul, il inclut le secteur privé pour
enchainer route dans l'offre de soins. Au profit d'intérêt et du
marché, le secteur privé s'inflige dans le système de
santé lucratif où il fixe son tarif pour l'approvisionnement des
matériels médicaux, motivation des prestataires et achat des
fournitures nécessaires pour son fonctionnement, secteur non lucratif
avec intention de fournir les soins de qualité à moindre
coût enfin d'améliorer l'état de santé de la
population (PNDS RDC, 2020).
2.2.3.2 Sous-système prive lucratif
Il est surtout florissant en milieu urbain et dans les
pôles économiques. Il est constitué par les cabinets de
consultations des soins médicaux et paramédicaux, les cliniques
ou polycliniques, les centres de diagnostic (laboratoire et imagerie), dont un
recensement exhaustif n'est pas encore fait en République
Démocratique du Congo.
Les agréments d'installation de secteurs privés
sont accordés par le ministère de la santé publique tandis
que la demande d'ouverture est approuvée par le gouvernement provincial.
Néanmoins, les textes réglementaires devant clarifier les
attributions spécifiques des pouvoirs central et provincial en cette
matière concurrente ne sont pas encore prit en RDC.
[11]
partie des structures fonctionnant de manière
anarchique en développement de liaison avec les retards de recrutement
de personnel de santé par la fonction publique (PNDS, 2020).
La réputation de nombreux groupes privés, sur le
plan de l'innovation et de l'expertise médicale, de même qu'au
chapitre de l'éventail et de la qualité des services offerts,
n'est plus à faire. Par exemple, les entreprises Générales
de santé et Groupe Capio, sous contrôle majoritaire d'actionnaires
italiens et suédois respectivement, sont des acteurs importants du
domaine de la prestation de soins hospitaliers en France qui exportent leur
expertise dans toute l'Europe (Labrie, 2014).
En France, le secteur privé se démarque
également sur le plan de l'efficacité. Il serait environ 27%
moins coûteux à pathologie égale que le secteur public.
Cela ne signifie pas pour autant que les établissements privés
négligent la qualité des soins afin d'économiser sur les
coûts (Pomey 1994, Marie-Pascal, Poullier Jean-Pierre. 1997). Bien que la
taille des établissements et la qualité des services offerts
varient sensiblement d'un établissement à l'autre, une
étude a montré que le taux de mortalité dans les
hôpitaux privés à but lucratif en France, après
ajustement pour tenir compte de la gravité des cas, est inférieur
à celui des autres établissements, ceci pousse autres
entrepreneurs d'oeuvrer dans le secteur de santé privé pour une
concurrence de qualité d'offre.
L'accès aux soins prodigués par les
établissements privés à but lucratif n'est pas non plus
réservé uniquement à ceux qui ont les moyens de payer.
Tous les citoyens peuvent choisir de s'y faire soigner et les soins sont
couverts par le régime public d'assurance maladie comme en France, une
des principales branches de la Sécurité sociale (Labrie,
2014).
Le secteur privé s'est davantage implanté dans
les régions plus pauvres de la France, là où le secteur
public n'a pas su répondre adéquatement aux besoins de la
population. Alors qu'il n'existe qu'une seule clinique de plus de 200 lits
à Paris, et aucune dans le département voisin des Hauts-de-Seine,
le
[12]
plus riche de France, on dénombre sept
établissements de 200 lits et plus en Seine-Saint-Denis, le
département le plus pauvre de la région parisienne.
Le régime hospitalier français assure non
seulement un accès universel aux soins pour l'ensemble des citoyens,
sans égard aux moyens financiers des patients comme la RDC, mais il le
fait aussi sans devoir rationner les services par des files d'attente, comme
c'est le cas au Québec (Anjori Pasricha, 2007). Les hôpitaux
allemands privés à but lucratif prodiguent des soins de
qualité supérieure à ceux donnés par les
hôpitaux publics ou sans but lucratif. Le temps d'attente avant de
recevoir un traitement après avoir consulté un spécialiste
est également plus court dans ces hôpitaux. Ils admettent les
patients 16,4 % plus rapidement que les hôpitaux sans but lucratif et 3,1
% plus rapidement que les hôpitaux publics. Il n'existe par ailleurs
aucune différence entre les hôpitaux privés à but
lucratif et les hôpitaux publics en matière de qualité des
services d'urgence ou d'accès à ceux-ci (Auger, 2010).
? La réforme et ses avantages
Les décideurs devraient favoriser l'émergence
d'un véritable marché de l'hospitalisation privée dans le
pays. Comme on l'a vu, l'absence d'hôpitaux privés est un
phénomène rare parmi les pays développés membres de
l'OCDE. Cela viendrait accentuer la concurrence et donner plus de choix aux
patients, deux facteurs pouvant contribuer grandement à rehausser le
niveau de qualité des services hospitaliers.
Les études économiques montrent que les
hôpitaux privés (à but lucratif ou non) surpassent
généralement ceux du secteur public en termes d'efficacité
et de qualité des soins. La recherche du profit est à l'origine
du succès des hôpitaux privés à but lucratif.
Puisque les investisseurs s'attendent à recevoir un rendement
adéquat en échange des fonds qu'ils ont versés, la
direction de l'hôpital a une forte incitation à accroître
son efficacité. Ainsi, les réorganisations nécessaires
dans les pratiques de l'hôpital et les plans de restructuration sont
mises en oeuvre plus rapidement (Labrie, 2014).
[13]
En Espagne, comme en Italie, la décentralisation a donc
apporté avantages et inconvénients : d'un côté, une
assistance répartie sur le territoire et gérée localement
facilite l'accès des utilisateurs et permet de contrôler de
près qualité et efficacité des services ; d'un autre
côté, les défauts de coordination et de cohésion
nationale, ainsi que l'absence d'un mécanisme de partage d'information
interrégional, ont entraîné un développement
inégal de l'assistance dans les différentes communautés
autonomes. En vue de remédier à ces défauts, la Ley de
Cohesión y Calidad del SNS a été adoptée en 2003,
qui instaure des actions de coordination et coopération entre
administrations publiques afin d'assurer l'égalité, la
qualité et la participation sociale au système sanitaire (Burau
et Blank, 2005). C'est au Consejo Interterritorial del Sistema Nacional de
Salud de Espaða qu'a été confiée la
responsabilité de la coordination. L'application des principes
d'universalité, égalité et globalité (Amalia,
2016).
? Mécanismes de partage des risques
(RDC)
Certain nombre de mécanismes de partage sont
recensés en RDC, mais ces derniers ne couvrent qu'une petite partie de
la population notamment la prise en charge médicale des fonctionnaires
et agents des services publics de l'État à travers le budget de
l'État, la prise en charge des travailleurs des entreprises
privées du secteur formel tel que le prescrit dans le code du travail,
ensuite on compte aussi les mutuelles et l'assurance maladie qui sont peu
développés.
Selon le rapport des Comptes Nationaux de la Santé, le
niveau de paiement des soins de santé en 2010 reste faible très
avec 6%, 3% en 2011, 4% en 2012 et 3% en 2013 dans ce mécanisme de
partage des risques qui résulte une très faible frange de la
population congolaise couverte par l'assurance maladie. Cette situation expose
la majorité de la population à des dépenses
catastrophiques et à la renonciation aux soins, surtout pour les
pauvres.
[14]
L'incidence des dépenses catastrophiques en
santé, telle qu'estimée à 10% des dépenses totales
des ménages, pourrait concerner plus de 10% de la population en 2013.
Dans un système de paiement à l'acte, les
usagers couvrent la totalité des frais de consultations et de
médicament, à l'exception de quelques zones de santé qui
ont récemment introduit le paiement forfaitaire subventionné. Les
consultations au Centre de santé (13%) et les médicaments (32%)
représentent presque la moitié des paiements directs des usagers,
le reste (44%) va principalement aux frais d'hospitalisation (secondaire et
tertiaire). Les fonds des ménages sont essentiellement utilisés
pour assurer les frais liés à la santé maternelle
(accouchements, césariennes, et suites de couches) et infantile
(principalement infections respiratoires et paludisme) (PNDS, 2020).
? VARIATIONS DES MODÈLES DE
GESTION
L'argument de la nécessité de rendre les
services sanitaires plus efficaces et moins coûteux a été
utilisé en Espagne pour introduire, suivant une trajectoire d'ajustement
similaire à celle choisie en Italie, des formules de gestion toujours
publiques mais reposant sur des bases juridiques différentes : plus
managériales avec la participation du secteur privé, ou moins
hiérarchisées avec la participation des professionnels (Amalia,
2016).
En Espagne, la première initiative de
modification du système sanitaire public a été prise en
Catalogne en 1990 avec l'introduction d'un modèle mixte dans lequel tous
les établissements de santé, publics ou non, sont réunis
dans le même réseau en favorisant la fourniture de services
privés payés avec des moyens publics.
En Italie L'Italie n'a pas connu un tel
éventail de solutions. Dès l'institution du SSN le
législateur a prévu la possibilité de recourir aux
contributions privées pour la dispense des prestations sanitaires,
à condition qu'elles puissent garantir des standards qualitatifs
normativement fixés. Le fonctionnement de l'alliance public-privé
est donc assuré par des procédures d'accréditation
gérées par les régions.
[15]
Les réformes du système italien de la fin du XXe
siècle ont mis en place un système intégré
basé sur les relations entre SSN et prestataires de services
privés. Ces prestataires privés sont devenus avec le temps des
acteurs essentiels du système de santé (OMS, 2015). En Italie
aujourd'hui, en particulier pour ce qui concerne les soins primaires, les
utilisateurs ne font même plus la différence entre
établissements publics et privés quand il s'agit de services
« conventionnés », à savoir de soins ou d'examens
diagnostiques que la loi permet d'effectuer dans n'importe quel
établissement. La procédure d'accréditation a
été uniformisée au niveau national, sujets publics et
privés doivent répondre aux mêmes critères et normes
de qualité (Amalia, 2016).
2.2.3.3 Sous-système privé confessionnels
et associatif/non lucratif
Bien présent en République Démocratique
du Congo depuis la période coloniale, sous l'imposition philosophique de
l'église catholique. Le secteur privé représente environ
40% de l'offre de soins, après la philosophie catholique qui comprenait
la prédication de profit d'avoir les membres croyants, s'ajoute
plusieurs autres philosophies confessionnelles de mêmes missions telles
que :
? Protestantes ; kimbanguistes ; et salutistes etc. Ces
églises gèrent les formations sanitaires (FOSA), des
hôpitaux, qui sont les leurs en mission religieuse, mais malgré
cela l'église catholique présente à 50% de gestion des
institutions de santé en RDC, selon Mgr Fridolin en 2019.
Les prestataires privés lucratif et non lucratif
(services d'organisations non gouvernementales et d'organisations
confessionnelles...) sont associées à certaines formations
organisées par le ministère de la santé publique. Les
formations sanitaires privées intégrées dans le
système de santé bénéficient également des
supervisions du Bureau central de la zone.
Bien que le secteur privé soit admis dans l'offre de
soins pour aider et accompagner l'état a amélioré la
qualité de santé de population en RDC ; ce dernier entre en
concurrence dans la prise en charge des patients et en
[16]
infrastructure avec le système public. L'état
d'équipement d'accueil, de l'organisation des structures et
d'infrastructures de soins et moindre considération des prestataires en
vers les patients diminue le niveau de confiance des certains admis dans les
structures publiques, malgré la pauvreté veulent se faire soigner
chez les privés (PNDS RDC, 2020).
Le sous-secteur non lucratif est un secteur associatif soit
par les ligues des jeunes, des ONG ou soit par des mutuelles de santé.
Ce secteur a l'objectif d'offrir les soins et les services à moindre
coût soit par : - cotisation des membres adhérents. - assurance et
ou par assistance, à l'intention : 1) d'aidé le gouvernement
à atteindre un objectif primordial de la couverture sanitaire
universelle comme l'est arrivait par les pays de l'OCDE ; 2) accompagné
les ménages à dépenser moins d'argent pour
bénéficier les soins et contrôler l'économie
familiale et ; 3) rendre le système de santé efficace.
2.3 LIBERTÉ DE CHOIX DES PATIENTS ET LA CONCURRENCE
DES PRESTATAIRES DE SOINS
Une opinion assez répandue veut que le secteur de la
santé n'en soit pas un comme les autres et qu'à ce titre, les
mécanismes de concurrence et de choix ne seraient pas susceptibles d'y
apporter les bienfaits qu'on leur attribue généralement dans le
reste de l'économie.
Ces deux dernières décennies, un grand nombre de
pays ont entrepris des réformes afin d'améliorer
l'efficacité et la productivité de leur système de
santé, en décentralisant la gestion, en faisant appel au secteur
privé pour la prestation des soins et en mettant en place des
mécanismes de concurrence entre les différents hôpitaux.
À l'intérieur de ces systèmes de
santé, les patients ont désormais la liberté de choisir
non seulement leur médecin mais aussi l'établissement au sein
duquel ils désirent être traités, qu'il soit du secteur
privé ou public. Contrairement à certaines croyances, ces
réformes n'ont constitué en rien une menace aux objectifs
d'universalité et d'accessibilité des soins. Elles ont en
[17]
revanche apporté d'importants bénéfices,
notamment le contexte de l'amélioration de la qualité des
services (Labrie, 2014).
2.3.1 Expériences étrangères
Selon un récent rapport de l'OCDE, la liberté de
choix du prestataire arrive au sommet des mesures ayant le mieux réussi
à réduire les temps d'attente dans les pays qui l'ont
adoptée au cours de la dernière décennie. Parmi ces pays
figurent l'Allemagne, l'Angleterre, le Danemark, l'Italie, le Japon, la
Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la Suède et la Suisse, pour
n'en nommer que quelques-uns.
Pour le Japon, où le libre choix de l'hôpital
existe depuis les années 1960, la concurrence entre les hôpitaux
(privés à près de 80%) a entraîné non
seulement une amélioration générale de la qualité
des soins dans le réseau mais aussi une réduction des
écarts à ce chapitre entre les régions rurales et urbaines
(Michel Clair, 2008). Des indices portent à croire que ces
disparités interrégionales sont moins élevées au
Japon que dans les pays d'Europe.
En Suisse, où 46 % des hôpitaux sont
privés, les citoyens disposent eux aussi d'une grande liberté
dans le choix de leur prestataire de soins et ne sont pas contraints de
recevoir leur traitement dans l'hôpital public le plus près du
domicile (Labrie, 2014).
À partir de 2002, on a adopté en Angleterre une
série de réformes visant à donner aux patients la
liberté de choisir l'établissement au sein duquel ils souhaitent
recevoir leur traitement. Ces réformes avaient pour objectif premier
d'accroître la concurrence entre les hôpitaux afin de diminuer
l'attente et d'améliorer la qualité des services rendus aux
patients. Le premier ministre de l'époque, le travailliste Tony Blair,
disait « donner aux patients les plus pauvres (...) le même
éventail de choix dont les riches ont toujours
bénéficié ».
[18]
La politique de libre choix a si bien fonctionné
qu'à l'été 2012, le gouvernement Canadien a amendé
une nouvelle fois la législation afin d'accroître encore davantage
les options offertes aux patients dans le domaine des services hospitaliers. Le
système public de santé est désormais ouvert à la
concurrence internationale. En conséquence, de grands groupes
d'hôpitaux privés, tels Capio (Suède), Ramsay Health Care
(Australie), Netcare (Afrique du Sud), Apollo (Inde), Cinven/Spire (holding
européen) et UnitedHealth (États-Unis) sont venus
s'établir en Angleterre afin d'offrir une variété de
services auparavant monopolisés par le secteur public (Labrie, 2014).
Pour l'Allemagne, les hôpitaux sont soit publics
(généralement municipaux), privés sans but lucratif
(souvent administrés par une organisation religieuse) ou privés
à but lucratif. On y comptait un total de 2064 hôpitaux offrant
des soins de courte durée en 2010, répartis de façon
à peu près égale entre les trois catégories. Les
hôpitaux privés sont généralement
intégrés au système de santé public et traitent
tous les patients, pas seulement ceux qui ont souscrit une assurance
privée (Auger, 2010).
La France s'est hissée à la première
place, suivie par l'Italie à la deuxième ; l'Espagne est au
septième rang. Les trois ont des systèmes de santé
dits « mixtes », car ils s'inspirent d'un modèle sanitaire qui
voit la participation de l'État à son financement mais
prévoit également la participation privée des particuliers
et des professionnels pour sa viabilité (OMS 2000, et 2015).
Ce modèle compose avec les principes des deux
modèles opposés : le libéral et le socialiste. Le
modèle américain est fondé sur l'idéologie
libérale, qui privilégie l'assurance privée et limite de
façon extrême les prestations financées par l'État.
Le modèle socialiste ne se trouve qu'en Corée du Nord et à
Cuba et se base sur la complète gratuité (Amalia, 2016).
À la différence de la France, les modèles
de santé publique italien et espagnol sont relativement récents
et s'inspirent (comme les systèmes danois, suédois, finlandais,
irlandais ou portugais) du système national de santé
[19]
(SNS) mis en place au Royaume-Uni par la réforme
Beveridge en 19472, caractérisé par trois principes :
universalité, égalité et globalité.
Universalité : les prestations sanitaires sont garanties à tous
quelle que soit la situation personnelle, sociale et financière de
chacun. Égalité : tous ont droit aux mêmes services
à parité de besoins. Globalité : la
référence n'étant pas la maladie mais l'individu dans sa
globalité, le système doit garantir ses interventions à
tous les stades, prévention, soin et réhabilitation. Son
financement est garanti par l'impôt, contrairement au modèle
antagoniste, le système sanitaire obligatoire (SSO), qui lie les
prestations sanitaires à la contribution.
Les citoyens doivent donc souscrire une assurance maladie :
les salariés sont assurés par une cotisation déduite de
leur salaire, les travailleurs indépendants doivent payer une cotisation
sur leurs revenus, les chômeurs sont assurés par l'État, et
tous les autres doivent souscrire une assurance privée. Le modèle
de SSO, originaire de l'Allemagne bismarckienne, s'est répandu dans
toute l'Europe. Outre l'Allemagne et la France, ce modèle bismarckien
est celui qui prévaut en Autriche, Belgique, Grèce, Hongrie,
Luxembourg, Pays-Bas, Pologne et République tchèque. En Italie
comme en Espagne, le système originaire était bismarckien
(Amalia, 2016).
? Concurrence des établissements a permis de
réduire les risques de mortalité chez les patients, sans hausser
les coûts ni la durée de
séjour
Le système hospitalier danois s'est
amélioré de façon impressionnante depuis le début
des années 2000 et se démarque désormais à
l'échelle internationale au point de l'efficience et de la
qualité des soins. Le temps d'attente des patients pour les chirurgies
non urgentes a diminué considérablement au cours de la
dernière décennie et la politique du libre choix n'est pas
étrangère à ce phénomène. Dans une analyse
récente portant sur 16 pays, des chercheurs de l'OCDE ont
constaté que le Danemark arrive au second rang des pays où le
temps d'attente médian pour les chirurgies
[20]
électives est le moins long, avec des délais
inférieurs de moitié à ceux du Canada.
En bonne partie en raison de la liberté accordée
aux patients, le système de santé danois figure parmi les quatre
plus performants pays d'Europe depuis plus de cinq ans, selon l'organisation
indépendante Health Consumer Powerhouse.
2.3.2 Favoriser l'émergence d'un
véritable marché de l'hospitalisation privée
Dans la plupart des secteurs économiques, les multiples
problèmes que connaît le système de santé seraient
perçus comme autant d'opportunités pour des entrepreneurs
privés. Cependant, comme les soins hospitaliers et médicaux
jugés « essentiels » sont monopolisés par l'État
au Québec, ces entrepreneurs sont par définition exclus d'une
bonne partie du secteur de la santé (Labrie, 2014).
Même dans les domaines où la prestation de soins
par le secteur privé est permise, il existe encore bon nombre
d'obstacles aux élans de ceux qui ont de bonnes idées et qui sont
désireux de se lancer en affaires.
Dans les comparaisons entre le secteur public et le secteur
privé, on entend souvent le stéréotype voulant que le
secteur privé ait des patients moins « difficiles ». La
perception voudrait que les hôpitaux privés se trouvent uniquement
dans des milieux urbains ayant une forte densité de population et un
pouvoir d'achat supérieur à la moyenne. Les données
allemandes montrent que ce n'est pas le cas. Les entreprises privées
à but lucratif semblent avoir développé les solutions les
plus appropriées aux régions rurales, où seuls les projets
de petits hôpitaux (moins de 200 lits) sont réalisables et
où un fonctionnement et une affectation des ressources efficaces sont
cruciaux afin de prodiguer les soins requis par la population locale (Labrie,
2014).
[21]
L'accès à du capital supplémentaire sur
les marchés privés met les hôpitaux à but lucratif
dans une meilleure position quand vient le temps de réaliser des
investissements requis, particulièrement ceux qui réduisent les
coûts de fonctionnement (par exemple, en favorisant les économies
d'énergie). C'est dans les hôpitaux privés à but
lucratif que l'on retrouve les investissements les plus élevés en
fonction du nombre de cas (64 % de plus que dans les hôpitaux publics).
Ces investissements leur donnent la possibilité d'offrir les traitements
les plus récents et de se procurer de l'équipement médical
à la fine pointe.
? Arrivée dans le secteur hospitalier de
cliniques privées, les autres hôpitaux ont amélioré
leur efficacité par le biais de l'augmentation de la
concurrence
Dans le sens rigoureux, les hôpitaux privés se
concentrent également sur la mission centrale de leur entreprise :
soigner les patients. Par conséquent, des activités secondaires
comme l'administration des services de restauration et d'approvisionnement ou
la gestion des locaux sont souvent confiées à d'autres
entreprises qui détiennent ces champs d'expertise. À l'inverse,
les hôpitaux publics ont tendance à conserver la gestion de
plusieurs services secondaires, ce qui hausse leurs coûts de
fonctionnement et nuit à la poursuite de leur mission première
(Labrie, 2014).
Il existe certaines inquiétudes à l'égard
du secteur privé qui, lorsqu'on y réfléchit, ne sont pas
justifiées. Par exemple, des critiques à l'ouverture au
privé font souvent valoir que les pathologies les moins coûteuses
soient prises en charge par les hôpitaux privés à but
lucratif et que les cas difficiles et risqués seraient laissés
aux hôpitaux publics.
Or, dans un contexte de concurrence et de transparence
où les établissements sont rémunérés en
fonction de la gravité des cas et de la complexité des
pathologies, cette situation ne risque pas de survenir, comme nous le montrent
les expériences étrangères. Rejeter les cas lourds ne
peut
[22]
que nuire à la réputation d'une clinique et lui
faire perdre des clients potentiels, et donc, de précieux revenus.
Évidemment, dans un contexte marqué par la
présence d'hôpitaux privés de petite taille uniquement, les
hôpitaux publics (universitaires, en particulier) demeurent souvent les
endroits les mieux adaptés pour traiter les cas d'une plus grande
complexité étant donné les équipements et les
installations d'envergure que cela requiert. Néanmoins, comme l'ont
montré les économistes Kessler et Geppert de l'Université
Stanford, il ne s'ensuit pas forcément une baisse d'efficacité ni
une dégradation de la qualité des services de santé
(Labrie, 2014).
Au contraire, la spécialisation est plutôt
susceptible de permettre une meilleure affectation des patients entre les
différents types d'établissements en fonction des avantages
comparatifs de chacun. Ces centres développent ainsi une expertise qui
mène à une amélioration de la qualité des soins
prodigués aux patients, comme le confirment de nombreuses études
(Labrie, 2014).
On observe actuellement que, l'arrivée dans le secteur
hospitalier de cliniques privées spécialisées pousse
généralement les autres hôpitaux à améliorer
leur efficacité par le biais de l'augmentation de la concurrence. Cela
se traduit par une augmentation de la productivité dans l'ensemble des
établissements du réseau, et plus de patients parviennent ainsi
à recevoir leurs soins en temps opportun.
Enfin, certains s'opposent à une plus grande
participation du secteur privé en affirmant que cela drainerait de
précieuses ressources médicales du secteur public,
entraînant du même coup une détérioration de la
qualité des services. Cet argument est contestable à plus d'un
titre. D'abord, on peut raisonnablement penser que des médecins
compétents et ambitieux voudront toujours traiter des cas plus
complexes, ne serait-ce que pour obtenir la reconnaissance des pairs, sinon une
certaine notoriété. Ensuite, en
[23]
contribuant à hausser la productivité du secteur
hospitalier comme on vient de le voir, les hôpitaux et les cliniques
privés sont au contraire susceptibles de libérer des ressources
médicales pour traiter davantage de patients dans le secteur public
(Labrie, 2014).
2.3.2.1 Pratique mixte pour accroître l'offre de
médecins spécialistes
Plusieurs analystes des politiques de santé
évoquent souvent, à tort, la pénurie de médecins
comme étant responsable de l'allongement des temps d'attente dans le
réseau public. Or, comme l'a souligné une équipe de
chercheurs récemment, la plupart des pays où l'attente n'est pas
un problème préoccupant misent sur une proportion de
médecins inférieure à celle de la moyenne des pays de
l'OCDE (Grignon, 2009).
Si certains médecins sont limités dans leur
pratique en raison d'un plafond salarial ou d'une contrainte budgétaire
d'un hôpital, cela signifie qu'une partie d'entre eux seraient sans doute
prêts à travailler davantage si ce travail était
rémunérateur.
L'Institut Économique de Montréal (IEDM) a
mené un sondage au printemps 2009 dans le but d'évaluer si, oui
ou non, les médecins spécialistes au Québec seraient
prêts à offrir des services au-delà de leur engagement dans
le système public, et à quantifier cette offre de réserve,
le cas échéant. L'enquête a révélé que
près de la moitié des spécialistes (43,6 %) seraient
prêts à offrir du temps dans le secteur privé pendant la
semaine, au-delà de leur engagement dans le système public. En
outre, 38,6 % ont admis être prêts à offrir du temps les
soirs de semaine et 30,4 % ont dit qu'ils se porteraient volontaires pour
travailler les fins de semaine (Labrie, 2014).
En RDC, les médecins spécialistes sont parfois
butés à des difficultés de consultations par leur nombre
très minoritaire en rapport avec la population et à un salaire
dont plupart considère insatisfaisant dans les établissements
publics et que d'autres entre eux se créent des polycliniques qui
sont
[24]
évidemment à but lucratif ; la situation n'a pas
éloigné la ville de Kananga qui ne compte que très peu
nombre des médecins spécialistes estimé à (0, 01%)
(PNDS RDC, 2020).
? Expériences étrangères
Dans la quasi-totalité des pays de l'OCDE, la
mixité de pratique est permise, tout en étant
généralement réglementée. En Angleterre, les
spécialistes ont l'obligation d'exercer pendant 44 heures au sein du
système public (NHS) avant de pouvoir pratiquer dans le secteur
privé, et 39 % d'entre eux le font. En Irlande, les médecins ont
une entente de 33 heures avec le système public, après quoi ils
peuvent pratiquer dans le secteur privé (Michael Borowitz, 2013). Plus
de 90 % des médecins irlandais ont une pratique mixte et plusieurs
d'entre eux louent les installations du secteur public pour traiter leurs
patients privés (comme cela se fait aussi en France, en Allemagne, en
Italie, en Australie et en Autriche) (Auger, 2010 ; Labrie, 2014).
2.3.2.2 Pratiques dans le secteur privé
danois
Contrairement à ce qui laisse entendre certains
groupes, la légalisation de la pratique mixte ne nuirait pas à
l'offre de services dans le réseau public puisqu'un nombre minimal
d'heures de travail serait requis avant d'autoriser la pratique dans le secteur
privé. La capacité des médecins à maintenir de plus
longues listes d'attente dans le réseau public dans le but d'attirer des
patients dans leur clinique privée serait grandement réduite dans
un contexte de concurrence où les patients bénéficieraient
de plusieurs options de lieux pour recevoir leur traitement.
Enfin, la mixité de pratique pourrait même
s'avérer en fin de compter un outil précieux de recrutement et de
rétention de personnel médical pour le système public,
comme en témoignent les expériences étrangères
(Nisthar, 2010).
[25]
2.3.2.3 Caractéristiques des systèmes de
santé des pays en développement
S'inspirant du modèle d'organisation des
différentes actions sanitaires qui étaient antérieurement
réalisées dans les colonies, la plupart des systèmes de
santé des pays en développement du début des
indépendances était organisés autour de l'offre des
services et soins de santé pour une certaine frange de la population
dans les hôpitaux urbains. (Mills & Ranson, 2006).
Pendant que se développaient les systèmes de
santé principalement dans une logique Hospitalocentrique (Calderisi,
2006), des programmes verticaux de lutte contre les grands problèmes de
santé publique incluant des volets communautaires de prévention
et de promotion ont également vu le jour. C'est d'ailleurs dans ce
contexte organisationnel qu'eut lieu la conférence internationale d'Alma
Ata sur les soins de santé primaires. Suite à cette
première conférence internationale, relayée quelques
années plus tard par la conférence de Bamako, la plupart des
systèmes de santé des pays en développement se sont
progressivement engagés dans la logique de fourniture des soins de
santé primaires accessibles à toute la population.
De nos jours, les systèmes de santé des pays en
développement fonctionnent avec une combinaison de logiques s'appuyant
aussi bien sur l'hospitalo-centrisme, les grands programmes verticaux de lutte
contre les maladies, que sur l'offre de soins de santé primaires.
Évoluant souvent dans des environnements politiques et
économiques incertains, les systèmes de santé des pays en
développement sont généralement organisés autour de
trois niveaux de gouvernance : central, départemental ou régional
et local. Ils sont également formés de cinq secteurs principaux,
soit par ordre d'importance les secteurs public, privé formel et
informel, traditionnel et, plus marginalement, confessionnel selon Clapham,
Basnet et cool en 2004 y portent les idées (Baldé, 2011).
[26]
2.3.3 SYNDROME DES SYSTÈMES DE SANTÉ
MIXTES
Le syndrome des systèmes de santé
découvert dans le secteur de santé public et privé de
notre état de lieu reste les obstacles empêchant l'offre de soins
de qualité sur la ville Kananga. Ainsi, il s'agit de (d') :
· Engagement des prestataires ;
· Prise des décisions sur la gestion de soins
(l'hôpital) ;
· Faible financement du secteur de la santé ;
· Incitation (motivation) des prestataires ;
· Qualité de soins ;
· Gouvernance de système de soins (PNDS RDC,
2020).
2.3.4 PROBLÈMES RENCONTRÉS DANS LES
SYSTÈMES DE SANTÉ MIXTES
Syndrome des systèmes de santé mixtes
(SSSM)
|
Structures publiques
|
systèmes de santé mixtes
|
Structures privées
|
|
|
· Faible financement du secteur se santé
· Tarification forfaitaire de soins et la gouvernance
· Négligence
· Paiement au taux non actualisé de marché
· Affectation de personnel
|
·
|
|
|
Notions des compétences des personnels de
santé
Source : PNDS (2016-2020).
Figure 1. Problèmes rencontrés dans le
système mixte
[27]
Le syndrome des systèmes de santé mixtes ne va
s'améliorer que quand tous les acteurs de santé mixtes
considèrent harmonise la relation d'offre de soins et contrôle le
syndrome de l'entreprise, enfin de prendre des solutions idoines avec toutes
les parties prenantes quant à ce.
La bonne motivation et incitation des professionnels de
santé est un atout dans la réforme de soins pour
l'universalité et qualité de soins. La notion de
déséquilibre dans la production et la répartition
inéquitable des RHS, Faible motivation et fidélisation du
personnel de santé, Insuffisante qualité de l'enseignement des
professionnels de santé et Faible développement des
compétences du personnel de santé ont aussi un impact dans le
secteur de santé (PNDS, 2020).
? ÉLÉMENTS CLÉS D'UN SYSTÈME
DE SOINS DE HAUTE QUALITÉ
? Un personnel de santé motivé et
bénéficiant d'un soutien adéquat pour être en mesure
de fournir des soins de qualité ;
? Des établissements de soins accessibles et bien
équipés ;
? Des médicaments, des appareils et des technologies
de conception sûre et dont l'utilisation ne présente aucun danger
;
? Des systèmes d'information permettant de surveiller
et de favoriser en permanence l'amélioration des soins ;
? Des mécanismes de financement qui rendent possible et
stimulent le développement de soins de qualité ;
Qualité des services de santé ; Un
impératif mondial en vue de la couverture santé universelle.
(OCDE, 2017 ; OMS, 2019).
[28]
OFFRE DE SOINS MIXTE
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Figure 2 : Offre de soins dans le système mixte en
France. Modèle tiré de Patrice François, 2012.
Le système mixte «socialisé» et
«planifié» nécessite un Financement par les cotisations
obligatoires à la sécurité sociale gérée par
les partenaires sociaux et la Régulation (de + en +) forte par
l'état.
2.3.5 PRINCIPES DIRECTEURS DE LA RÉFORME EN RDC
2.3.5.1 Système hospitalier de l'offre des
soins
Le Système Hospitalier de la RDC se conçoit en
système comprenant trois niveaux de plateaux techniques calqués
sur les trois niveaux du système national de la santé, le
périphérique, le provincial et le national. En plus, il est
prévu une régionalisation de certaines catégories
d'hôpitaux de hautes technicités (de pointe) pour des raisons
d'économie et de pratique (une masse critique des clients pour garder un
gradient de compétence).
[29]

Figure 5. Système hospitalier de l'offre des soins
Ministère de la santé, 2010.
2.3.5.2 Catégorisation des hôpitaux
Pour chaque catégorie d'hôpital, les mandats,
missions, rôles et attributions sont à préciser et un
contrat programme de réalisation de sa mission dans le système
hospitalier est fixé entre l'hôpital et la hiérarchie et un
programme de suivi et évaluation doit se faire sur base des indicateurs
fixés.
Selon le niveau et le plateau technique de l'hôpital,
il sera offert les soins curatifs, hospitaliers, d'urgences et catastrophes,
préventifs, promotionnels et de réadaptation et
réhabilitation en santé, nursing, techniques
spécialisées, télémédecine, interventions
à haut impact ou non, Services médico-techniques, services
sociaux et psycho-sociaux l'assainissement de l'environnement et de
l'hygiène hospitalière, l'hôtellerie et autres services
d'appoint (Ministère de la santé, 2010).
Figure 3 : politique d'offre de soins dans différent
système de santé.
[30]
2.3.5.3 Collaborations entre hôpitaux
Il sera dressé une cartographie d?implantation des
hôpitaux en définissant les mouvements des malades
(références et transferts), les lieux des formations de base et
initiales, les responsabilités dans les recherches fondamentales et
opérationnelles, les appuis techniques, scientifiques et professionnels
des hôpitaux à hauts plateaux techniques pour les autres
(hôpitaux) de niveau technique inférieur (coaching, audits
médicaux...).
2.4 SOUS-SYSTÈME DE SANTÉ ET LA POLITIQUE
DES SOINS

Secteur public
Secteur privé
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Secteur privé non lucratif

Secteur privé associatif/ONG
Secteur privé confessionnel
Politique
d?évangélisation


Secteur lucratif
Système de santé mixte
[31]
À ce niveau, chaque sous-système (secteur des
soins) travail avec une politique qui lui est possible en vue d'offrir les
soins aux personnes malades qui se rendront dans leurs structures.
2.6 FORCES, MENACES, OPPORTUITÉS ET FAIBLESSES DU
SYSTÈME DE SANTÉ EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU
CONGO
2.6.1 FORCES
Les systèmes de santé mixtes en milieux urbains
de la RDC ont des forces mobiles dans l'offre des soins aux populations. Pour
notre état des lieux en milieu urbain de Kananga, les problèmes
identifiés comme forces dans les systèmes de santé mixtes
sont regroupés à 3 grands points à savoir :
? Présence des personnels de santé
formés et aptes dans l'offre des soins pour l'éradication des
maladies contagieuses, prise en charge des cas chroniques et guérison
des cas ;
? Plusieurs structures sanitaires de la ville sont
construites en matériaux ;
? Collaboration des compétences entre les corps
médicaux et paramédicaux dans différents cas, avec des
bénéfices des supervisions des BCZS pour le secteur lucratif et
non lucratif et le libre choix de structure sanitaire par le patient sont
évolutions.
Pour les occidentaux, les forces des systèmes de
santé dit « mixte » est basé sur le système
d'assurance sociale (Bismarckien) et d'assistance sociale (Be-verdien) ou
assurance maladie pour les assurés et pour les assistés selon ces
deux modèles.
2.6.2 MENACES
En ce qui concerne la qualité d'offre des soins dans
les hôpitaux publics-privés en milieu urbain de Kananga, les
menaces identifiées dans les systèmes mixtes sont :
[32]
? De façon générale, plupart des
personnes riches tant politiques se font soigner à l'étranger
pour faible performance du système de santé en RDC selon leurs
visions ;
? De manière particulière pour la ville de
Kananga, les menaces ci-après sont rencontrées :
? Les structures se trouvant ailleurs, bien
équipées ayant tous les matériels de réanimation
possible avec plusieurs médecins spécialistes, et infirmiers
toujours permanents pour la meilleure prise en charge et réduction de
délai d'attente ;
2.6.3 OPPORTUNITÉS
Selon plusieurs recherches et études publiées,
le système de santé de la République Démocratique
du Congo (RDC) est un système meilleur et bien organiser en Afrique par
rapport à la structure pyramidale comprenant trois niveaux,
malgré qu'il est observé faible par incitation insatisfaisante
des personnels de santé.
Les appuis des partenaires techniques et financiers, les
Organisations Non Gouvernementales (ONG) et organismes internationaux sont des
opportunités du système de santé de la RDC. Ces ONG de
santé participent au renforcement des capacités communautaires.
Les ONG internationales se mettent en réseau avec les ONG nationales en
vue de renforcer les capacités de ces dernières.
Ces ONG sont bien sûr retrouvées à
Kananga pour assurer la prise en charge des certains cas gratuitement tels que
(MAS, MAM chez les enfants de 0-59 mois, etc.) a mis aussi faciliter
l'accès aux soins de santé à moindre coût avec
politique d'(( équité )) en suivant l'objectif fixé par le
ministère de la santé (( santé pour tous )) d'une
stratégie soins de santé primaire prônant sur la couverture
sanitaire universelle.
[33]
2.6.4 FAIBLESSES
Il est indispensable qu'un système de santé
où qu'il soit ne manque pas des faiblesses internent qui chevauchent la
qualité d'offre des soins ; ainsi de façon
générale, c'est-à-dire (public-privé), la
République démographique du Congo (RDC) étant un pays en
voie de développement et pays à moyen (intermédiaire)
revenu selon les cinq dernières années sur le plan de la
croissance économiques et de la stabilité économiques, les
points à améliorer dentifiés dans ces systèmes
mixtes sont notamment à plusieurs niveau :
? Au niveau des prestations des services et des soins de
santé Nous observons à :
- Une faible qualité des services et soins offerts aux
patients suit au paiement insuffisant à l'acte et mauvaise façon
d'accueillir les patients pour la consultation.
- Une faible résilience des structures de santé
face aux éventuelles épidémies.
? Au niveau des infrastructures et
équipements
- Déficit de réhabilitation des structures
sanitaires et moins équipées conformément aux normes
standard ;
- Vieillissement des matériels des réanimations
et faible capacité
d'assurer la maintenance des infrastructures acquis (PNDS,
2020).
? Au niveau des ressources humaines de la
santé
- Déséquilibre de répartition
inéquitable des RHS, faible incitation et
fidélisation du personnel de santé entraîner
par un faible paiement.
- Développement des compétences d'autres
personnels limité en attende des ordres même dans certains cas
urgents.
- Corruption entre le personnel pour l'attribution des
tâches.
[34]
? Au niveau du financement de la
santé
- Manque d'utilisation rationnelle de revenus perçu
par les patients (un partenaire) ;
- Faible allocation des ressources publiques au secteur de la
santé ;
- Insuffisance des mécanismes de partage des risques
et de financement de la santé, Inefficience et faible application des
procédures de gestion financière et insuffisance parfois
inexistence de système d'autofinancement pour le secteur privé
(PNDS, 2020).
? Au niveau de la gouvernance et du pilotage du
secteur de la santé
- Prise des décisions sans concerter autres parties
prenantes impliqué dans la gestion du secteur de santé ;
- Régulation du secteur insuffisante, faible
normalisation du secteur insuffisante et peu efficace ;
- Faible niveau d'exécution dans la mise en place des
réformes structurelles, Collaboration intra sectorielle difficile et non
optimale (PNDS, 2020).
[35]
2.7 MODÈLE CONCEPTUEL DE L'ÉTUDE
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Secteur lucratif
Secteur non lucratifs
Secteur privé confessionnel
Secteur privé
Secteur
associatif!ONG! mutuelle
Secteur public
· Faible financement du secteur de santé
· Sur-tarification, mauvaise gouvernance et corruption de
personnel
· Faible système de surveillance des patients
· Paiement des Agents au taux non actualisé du
marché
· Faible redevabilité devant la communauté
· Déficit en infrastructure et équipement
· Faible collaboration intersectorielle
· Faible compétence et performance de personnel de
santé
· Règlementation du secteur à la croyance
· Manque de transparence
· Rétraction imposée de la dîme
· Faible motivation des prestataires
· Sur-tarification
· Décision sur l'emploi de personnel
· Inefficacité et manque du système
d'autofinancement
· Faible motivation des prestataires
· Faible prestation des soins
· Faible compétence
· Sur-tarification
· Non-respect de règlementation en matière de
la médecine et de la pharmacie en clientèle privée
· Faible cotisation des adhérant
· Conflit de gestion avec les personnels locaux
· Compétence de personnel
Offre des soins
Figure 4. Modèle d'analyse conceptuelle
appliqué aux systèmes de santé mixtes
Dans ce modèle conceptuel, plusieurs syndromes du
système de santé mixte sont énumérés suivant
chaque secteur de santé, suite de quoi ont pour finalité, offrir
les soins aux populations (patients) par le libre choix de structure
sanitaire.
[36]
2.5 ÉTUDES ANTÉRIEURES
Uranchimeg Tsevelvaanchig (2016) dans le cadre de
rôle des hôpitaux privés émergents dans un
système de santé mixte post-soviétique : son étude
comparative des méthodes mixtes des soins hospitaliers privés et
publics en Mongolie. Ce chercheur utilise dans son étude une
approche à méthodes mixtes de techniques quantitatives et
qualitatives. Une analyse descriptive des dossiers d'admission à
l'hôpital représentatifs au niveau national de 2013 a
été suivie d'entretiens semi-structurés qui ont
été menés avec des informateurs clés
sélectionnés à dessein (N = 45), représentant les
principaux acteurs du système de santé mixte de Mongolie.
Dans cette étude, les résultats montrent que,
les hôpitaux privés à but lucratif sont concentrés
dans les zones urbaines, où leur modèle financier est le plus
viable. Le résultat est la duplication des services hospitaliers
privés et publics, tant en termes de localisation géographique
que de gamme de services fournis. La combinaison de soins persistants
axés sur les patients hospitalisés et d'incitations
financières perverses qui privilégient l'admission à la
prise en charge ambulatoire, a créé des coûts de
santé inutiles. L'engagement du secteur privé pour
améliorer les résultats en matière de santé de la
population est limité par une série de problèmes de
gouvernance, de réglementation et de financement et par
l'incapacité de l'État à gérer le secteur
privé en tant que partie intégrante de la planification de son
système de santé.
Dans la discussion de l?étude, le système mixte
comme en Mongolie, une politique et un plan complets qui définissent le
rôle complémentaire des prestataires privés pour optimiser
la combinaison de services publics privés sont essentiels aux premiers
stades du développement du secteur privé. Il soutient en outre
l'importance d'une perspective de système qui combine la
réglementation et les incitations dans une politique cohérente,
plutôt qu'une approche isolée pour fournir une
réglementation.
Ani Oganesyan, (2018), tout modèle de la santé
est basé sur une compréhension des spécificités des
services médicaux comme des biens
[37]
Hecht Robert, (2009) à travers son étude
intitulée : Gestion des systèmes de santé mixte dans
le Centre Engelberg pour la réforme des soins de santé
à Brookings ; examine comment les expériences du système
de santé américain peuvent éclairer les pratiques de
gestion des systèmes de santé mixtes dans le monde en
développement. Alors qu'aux États-Unis le système de soins
de santé fait face à de nombreux défis importants, il
fournit un certain nombre de mécanismes prometteurs pour une
gérance à l'échelle du système, qui pourraient
potentiellement aider à relever ces défis s'ils sont correctement
adaptés. Les États-Unis ont réussi à réunir
des acteurs privés et publics pour collecter des informations sur la
santé, réglementer et accréditer les prestataires,
contribuer au processus de consultation et d'analyse des politiques
malgré l'absence d'un organe directeur unique pour superviser les soins
de santé. L'expérience du système de santé fournit
des informations précieuses sur les mécanismes que les
gouvernements sans contrôle central fort du système de
santé peuvent utiliser ces mécanismes pour améliorer les
résultats de santé et quels mécanismes ont un impact
moindre. Bien que toutes ces stratégies ne soient pas appropriées
pour les pays en développement. Les nombreux processus que les
États-Unis utilisent pour gérer leur propre mélange
complexe d'acteurs publics et privés sont pertinents pour les pays qui
espèrent renforcer leurs capacités de gestion. Certaines
caractéristiques communes des systèmes de santé mixtes
dans le monde en développement.
D'après Oliveira Guterres (2017), aujourd'hui plus que
jamais, les systèmes de santé de tous les pays, riches ou
pauvres, influencent la vie des gens. Des systèmes de santé
existent sous une forme quelconque depuis que les gens se soucient de
protéger leur santé et de soigner leurs maladies. (Gro Harlem
Brundtland, 2000 ; p.8). Le domaine de la santé semble cristalliser tous
les problèmes de développement de l'Afrique. Chaque année,
des millions de personnes meurent et on assiste à des drames et
souffrances inutiles, parce que les soins de santé de base ne sont pas
suffisamment financés.
[38]
économiques, ce qui détermine le rôle de
l'État et du marché dans le cadre de l'organisation et du
financement des systèmes de santé nationaux. Les approches
théoriques existantes des réformes des systèmes de
santé montrent l'existence de l'isomorphisme mimétique dans le
secteur de la santé caractérisée par
l'ambiguïté des objectifs, le rôle de l'incertitude, les
causes qui sont obscures ou les solutions inconnues. Dans ce cas, afin
d'engendrer des solutions efficaces a moindre coût, les états
construisent leurs systèmes de santé nationaux, en se concentrant
sur les systèmes des « pays-modèles ». C'est pourquoi
l'étude de l'expérience étrangère des
réformes des systèmes de santé a un intérêt
particulier pour la Russie.
Cette diversité des cadres théoriques est
liée d'une part a la nature complexe des services de soins, qui sont
à la fois des biens privés et publics, et d'autre part, au fort
impact de l'asymétrie informationnelle entre l'agent et le principal sur
le marché de la santé, ce qui détermine l'induction de la
demande par l'offre, la sélection adverse (Akerlof) et le risque moral
(Arrow), ainsi qu'avec la rationalité limitée et du comportement
opportuniste des acteurs des systèmes de santé.
Le système de santé français, qui est
classé parmi les tous premiers du monde en termes de résultats
par les études internationale (l'OMS notamment), est
considéré comme le plus approprié pour l'analyse. Comme le
système de santé russe, il intègre les
éléments du modèle bismarckien (financé par des
cotisations) et beveridgien (financé par des impôts) avec la
présence de l'État qui joue un rôle
prépondérant dans la régulation du système. Pour
optimiser les dépenses et augmenter l'efficacité du
système la France a mis en oeuvre des mécanismes de marché
et des outils de régionalisation de la santé. Les mêmes
tendances sont observées dans les réformes du système de
santé russe.
OCDE, (2017) dans son étude : la qualité des
services de santé : Un impératif mondial en vue de la couverture
santé universelle. Un système de soins complet permet aux
individus d'avoir accès à tout au long de leur vie à un
continuum de soins incluant la promotion de la santé, la
prévention, le
[39]
diagnostic, le traitement et la gestion des maladies, la
réadaptation, le soutien affectif et psychologique, et les soins
palliatifs. Trois principes essentiels doivent sous tendre la conception d'un
système de santé : les services de soins doivent être
conçus de manière à pouvoir répondre aux besoins
locaux ; des soins primaires accessibles à tous et de haute
qualité doivent constituer le socle sur lequel reposent l'ensemble des
autres services ; et les individus et les communautés locales doivent
participer à la conception, à la prestation, à
l'évaluation et à l'amélioration de chacun des services.
Les exigences d'amélioration de la qualité doivent
pénétrer l'ensemble des activités depuis les services de
première ligne jusqu'au niveau systémique.
Kenanewabo (2020) dans son étude menée en
République Démocratique du Congo portant sur la Gestion
adaptative des centres de santé dans un environnement changeant.
Les résultats de cette étude montre les principaux
événements identifiés sont les rebellions
récurrentes, l'arrivée massive des réfugiés,
l'arrivée de l'aide humanitaire, les séismes et
l'instabilité des ressources humaines. L'offre des services et des soins
s'est poursuivie grâce à des mécanismes d'adaptation
développés, dont l'élaboration et l'application de
nouvelles directives et normes et une participation communautaire dynamique.
Dont à la conclusion, l'étude démontre
l'intérêt d'adapter les procédures de gestion de l'aide
financière et de fonctionnement d'un centre de santé en cas de
changement de contexte, ainsi que l'efficacité d'une collaboration plus
structurée et régulière entre différents acteurs et
l'appropriation des activités du centre de santé par la
communauté. D'autre part, elle identifie les limites des interventions
sélectives et ponctuelles, ne favorisant pas le développement
effectif des centres de santé.
[40]
Chapitre Troisième :
MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
3.1 DEVIS DE RECHERCHE
Le présent devis fait appelle à une approche de
méthodologie mixte à deux volets. Le volet qualitatif utilise une
étude de phénoménologie tandis que le volet quantitatif
utilise une étude descriptive simple. C'est une étude du type
descriptif simple à visée transversale. La période de
collecte des données de notre étude couvre une période
allant du 30 Septembre au 9 Octobre 2021 soit 10 jours de l'enquête
menée en milieu urbain de Kananga.
3.2 DESCRIPTION DU TERRAIN D'ÉTUDE
Kananga, anciennement Luluabourg, est une ville de presque
2.000.000 d'habitants, située au centre de la République
démocratique du Congo. Elle est la capitale de la province du
Kasaï-Central et le siège du haut évêché de
Kananga. La Superficie est de 743 km2 avec Taille estimée de
la population de1 271 704 hab., d'une densité de 1334,24
hab/km2.
La négligence, l'insuffisance de la gestion
environnementale, les non respects de la nutrition dans les ménages, ou
des denrées alimentaires aux marchés conduit bon nombre des
personnes de tomber dans les maladies chroniques ou non chroniques
(diabète, obésité, hypertension artérielle
etc.).
3.2.1 Situation géographique
La ville est située au centre de la RD Congo. Elle a
une superficie totale de 743 km2, soit une densité de 1334,24
hab/km2 et Kananga, avec 300 km2, est sa plus grande
commune tandis que Katoka est la plus petite avec 24 km2.
Kananga possède une infrastructure routière de
près de 211,929 km dont 59,072 km en asphalte en constante
dégradation et 152,857 km en terre battue. La ville possède un
aéroport national (de Lungandu) reliant la
[41]
province au reste du pays, une voie fluviale et une gare
ferroviaire. La densité est de 106 hab./km2.
La ville est limitée naturellement :
? Au Nord : par le ruisseau THIBASHI qui le sépare du
territoire de Demba;
? Au Sud : par le territoire de Dibaya ;
? À l'Est : par le ruisseau Muanza Nguma qui le
sépare du territoire de Dimbelenge;
? À l'Ouest : par la rivière Lulua qui la
sépare du territoire de Kazumba.
Les Coordonnées géographiques ou GPRS de la
ville de Kananga sont les suivantes :
? Longitude Est : 25°25' ;
? Latitude Sud : 5°23'
3.2.1.1 Situation administrative et
démographique
Kananga est le chef-lieu de la province du Kasaï Central,
située au centre du pays. Bordé par la rivière Lulua,
Kananga, obtient le statut de chef-lieu de la province du Kasaï Central le
20 janvier 1950 sur ordonnance du Régent au détriment de la ville
de Lusambo. Kananga est ensuite élevé au rang de ville (alors
Luluabourg) par l'ordonnance N° 12/357 du 6 septembre 1958 du Gouverneur
Général du Congo Belge, M.
La ville comprend 5 communes dont chacune dirigée par
un Bourgmestre, et aussi chaque commune a une zone de santé. Il s'agit
de la commune de : Kananga, Ndesha, Nganza, Katoka et Lukonga, qui en total
enregistre 27 quartiers.
3.2.1.2 Situation sanitaire
À l'égard de cette étude, la situation
sanitaire ce fait dans le cas où les gens vivent de l'offre de soins
administrer dans système mixte en cas des maladies chroniques (exemple
du diabète etc.) et si, ils s'orientaient dans les
[42]
hôpitaux privés lucratifs. C'est normal qu'ils
dépenseraient beaucoup d'argent pour avoir les soins de qualités,
vu le moyen, et pour ceux-dont les moyens sont insuffisants
bénéficieront les soins de mauvaises qualité, tandis que,
s'ils orientaient dans le sous-secteur non lucratif ONGD ou associatif voir
chez l'État, ils bénéficieront les bons soins.
La ville de Kananga a (6) zones de santé, et 6
Hôpitaux dans lesquels on trouve les privés lucratif, non lucratif
ONGD et non lucratif confessionnel, tous couverts d'un centre de santé
pilote capable d'assurer le PMA selon le milieu.
Les maladies les plus récurrentes de la ville sont :
paludisme ; fièvre typhoïde ; infections respiratoires aiguës
(IRA) ; diarrhée simple ; malnutrition et les infections sexuellement
transmissibles (IST) (PPDS, 2020).
L'actuelle pandémie de Coronavirus (Covid-19) n'a pas
épargné la ville de Kananga malgré que plupart des gens le
traite fantôme, et les mesures barrières ne sont pas efficacement
d'application.
3.3 POPULATION CIBLE ET ÉCHANTILLONNAGE
3.3.1 Population cible
Notre étude est constituée de deux populations
cibles à savoir : les sujets humains notamment les acteurs clés
du système de santé se trouvant aux Bureaux Centraux des Zones
(BCZ), à la Division Provinciale de la Santé (DPS) et dans les
structures sanitaires. Tandis que la deuxième population concerne les
sujets documentaires qui ont permis de vérifier les informations
écrites et celle parlées par les agents de santé, en
milieu urbain de Kananga en République Démocratique du Congo.
[43]
3.3.2 Critères des sélections
Nous avons fixé certains critères d'inclusion
nécessaires pour mener l'étude et atteindre les objectifs
assignés tout en tenant compte de nos deux populations.
+ Critères d'inclusion pour les sujets humains
Les critères ci-après sont retenus pour les sujets
humains :
· Être personnel de santé de la ville de
Kananga ayant au-moins 12 mois d'expérience et/ou plus ;
· Avoir un poste de responsabilité dans la structure
sanitaire (Infirmier, AG et MD ou responsable de la structure) ;
· Être du BCZ, de la DPS, du FOSA ou CODESA
(hôpital ou CS) ;
· Être dans un hôpital et/ou dans un CS urbain
à Kananga ;
· Être présent lors notre enquête, afin
de répondre librement à nos questions ;
· Approuver son consentement libre et éclairé
d'être enquêté.
+ Critères d'inclusion pour les sujets
documentaires
· Lisibilité des écrits ;
· Les documents écrits en français ;
· Documents contenant les informations sur le
système de santé.
3.3.3 Critères d'exclusion
+ Critères d'exclusion pour les sujets
humains
- Ne pas être un personnel de santé de la ville de
Kananga
- Avoir une expérience de moins de 6 mois avec le service
d'affectation ; - Refuser de participer à l'étude.
+ Critères d'exclusion pour les sujets
documentaires
- Documents qui datent de plus de 10 ans ;
- Documents interdits d'accès aux personnels
extérieurs.
[44]
3.3.3. Échantillonnage
Pour cette étude, nous avons retenu
l'échantillonnage non probabiliste avec un échantillon par choix
raisonné de type théorique pour les données qualitatives,
qui consiste à inclure les acteurs clés du système de
santé. La taille de l'échantillon pour ce volet de recherche a
été fixée a posteriori, suivant le principe de saturation
de données.
En revanche, pour le volet quantitatif, nous avons recouru
à l'échantillon accidentel dont la taille été
retenue a priori 50 sujets, en fonction des profils et de la
disponibilité présentée par les participants.
3.4 MÉTHODE ET INSTRUMENT DE COLLECTE DE
DONNÉES
3.4.1 Méthodes
Pour cette étude ; deux méthodes sont
appliquées, il s'agit de : - l'entretien semi-structuré en face
à face et ; - la méthode d'analyse documentaire pour comparer les
informations écrites à celles fournies par les
enquêtés.
3.4.2. Instrument de collecte de données
Pour la collecte de données, dans toutes ces deux
populations, nous avons fait recours aux outils tels que :
? Pour les sujets humains :
? Questionnaire d'enquête sous supervision pour les
données quantitatives ;
? Un guide d'entretien supporté par un enregistrement
de données sonores pour les données qualitatives.
? Pour les sujets documents :
? Grille d'analyse documentaire, pour identifier les forces,
faiblesses, opportunités et menaces des systèmes de santé
mixtes.
[45]
3.5 DÉROULEMENT DE L'ÉTUDE
Le déroule de notre étude a commencé par
la question, comment avons-nous commencé ? La réponse à
cette question commence d'abord par diviser le déroulement en deux
phases :
1. Phase préliminaire Cette phase
consiste à :
? Suivre les cours programmés avec acidité ;
? Formulation du sujet d'étude ;
? Traitement et remise du sujet par la section de santé
communautaire ; ? Obtention de l'attestation de recherche.
Grâce à cette attestation de recherche, nous
avons pris contact avec les autorités municipales, ainsi que les acteurs
clés du système de santé et être accepté en
qualité de chercheur. Le motif de notre recherche suite à
l'acceptation a été clairement fourni (défini).
2. Phase proprement dite
Bien avant la descente sur terrain, nous avons d'une
façon scientifique enrichie empiriquement notre étude avec
différents articles et ouvrages, puis nous avons élaboré
trois instruments de collecte dont : un guide d'entretien, un questionnaire
d'enquête et une grille d'analyse documentaire.
Sur terrain d'étude, les instruments ont
été remis aux enquêtés après l'obtention de
leurs consentements libres et éclairés. Nous avons fait un
entretien individuel semi-structuré secondé d'un enregistrement
sonore avec les acteurs clés choisi, puis nous avons par moment remplis
la grille d'analyse documentaire tout en recherchant les forces, faiblesses,
opportunités et les menaces des systèmes de santé mixtes
à ces différents niveaux dans une période allant du 30
Septembre au 9 Octobre 2021 soit 10 jours.
[46]
3.6 PLAN D'ANALYSES DES DONNÉES
Après collecte, les données quantitatives sont
analysées (analyse descriptives) sur SPSS 20. Les résultats ont
été présentées d'une part dans les diagrammes en
secteurs (variables état matrimonial, âge et sexe en box-plot
simple) et en tableaux pour toutes les variables liées à la
recherche. Les données qualitatives ont été
analysées en suivant l'approche d'analyse de contenu thématique
(catégorielle) et, les résultats sont présentés
dans les encadrés.
3.7 CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES
Durant la collecte, les aspects éthiques suivants ont
été retenus :
? Pour les sujets humains : L'anonymat,
respect de la dignité humaine et de la personnalité, obtention de
consentement libre et éclairé sont tenus en compte.
? Pour les sujets documents : nous avons eu
des informations agrégées qui ne révèlent aucun
élément d'identité des participants. Cependant, une
autorité a été sollicitée chez les responsables
avant d'accéder à ces documents.
3.8 DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
Il est utile et normal que, dans chaque travail scientifique
ou non scientifique, le chercheur se bute toujours à des certaines
difficultés lors de son investigation ; ainsi, nous avons
été sujet des difficultés telles que :
? Exigence des frais de recherche par certain personnel pour
être enquêté ;
? Indisponibilité des autres responsables des
structures sanitaires (secteur de santé public ou privée) ;
? Certains enquêtés n'ont pas pu répondre
favorablement à l'étude ;
[47]
? Accès très limité aux documents
(rapports de réunions et autres) de gestion de la structure sanitaire ou
du système de santé (DPS, BCZ et Structures sanitaires) ;
? L'accessibilité géographique d'autres
structures sanitaires nous été impartis par moyen de transport
limité.
[48]
Chapitre Quatrième :
PRÉSENTATION ET DISCUSSION DES
RÉSULTATS
4.1 ANALYSES DESCRIPTIVES

Graphique 1. Âge de personnes ayant
participé à l'étude
Il est remarqué dans cette ce box-plot que, l'âge
minimum de nos enquêtés est de 22 ans, 60 ans comme l'âge
maximal et l'âge médian de 36,5 ans, le Q1=30, Q3=46 « IIQ
=46-30=16 »
[49]

Figure 2. Sexe des enquêtés
Il ressort de cette graphique que, le sexe masculin
prédomine le sexe féminin avec 36 observations qui
représentent 72%.

Il sied de voir que, plupart de nos enquêtés
été marié (e)s avec (33/n=50) soit (66%) par rapport
autres catégories.
Graphique 3. État matrimonial/état
civile) des enquêtés
[50]
Tableau 1. Répartition de profil des participants
Variables
|
Catégories
|
f
|
%
|
|
Diplôme d'État (A2)
|
8
|
16,0
|
Cursus scolaire/académique
|
Gradué (e)
|
21
|
42,0
|
|
Licencié (e)
|
21
|
42,0
|
|
Sciences infirmières
|
29
|
58,0
|
Filière suivie
|
Santé publique/com- munautaire
|
15
|
30,0
|
|
Autres
|
6
|
12,0
|
|
Infirmier titulaire
|
21
|
42,0
|
|
Infirmier Superviseur
|
6
|
12,0
|
Fonction occupée
|
Administrateur gestionnaire
|
6
|
12,0
|
|
Autres
|
17
|
34,0
|
|
< 5 ans
|
14
|
28,0
|
Ancienneté
|
<10 ans
|
15
|
30,0
|
|
> 10 ans
|
21
|
42,0
|
|
2-8 Agents
|
11
|
22,0
|
Nombre d'agent dans la
|
9-15 Agents
|
18
|
36,0
|
structure
|
>15 Agents
|
21
|
42,0
|
|
Par affectation
|
30
|
60,0
|
|
Par désignation
|
3
|
6,0
|
Statut de carrière des agents
|
Par recommandation
|
3
|
6,0
|
|
Autres
|
14
|
28,0
|
|
L'État
|
24
|
48,0
|
Habilité de rémunérer les agents
|
Le promoteur
|
11
|
22,0
|
|
Le responsable de la structure
|
15
|
30,0
|
|
L'État
|
3
|
6,0
|
Chargé de punir l'agent en cas
|
Le promoteur
|
9
|
18,0
|
de faute disciplinaire
|
Le responsable de la structure
|
38
|
76,0
|
Étatique 14 28,0
Privé confessionnel 15 30,0
Statut de la structure Privé associatif (asbl/ONG) 6
12,0
Privé lucratif 15 30,0
Il est démontré dans ce tableau 1 les
résultats ci-après :
- Le cursus scolaire/académique de licence et
gradué partage chacun
42% soit 21 observations, suivi de 16% soit 8 sujets du niveau
A2 ; - 58% représentent les sciences infirmières comme la
filière la plus,
suivie de 30% de la filière de santé
publique/communautaire.
- 42%, représentent les enquêtés ayant
l'ancienneté >10 ans ;
- 42% enquêtés représentent le nombre
d'agents >15 dans les structures ;
[51]
- 60% enquêtés représentent la
modalité d'engagement par affectation ;
- 66% soit 33/50 enquêtés représentent les
agents de carrière sous statut ;
- 48% soit 24/50 enquêtés présentent
l'État comme habilité de rémunérer les agents dans
les structures de santé ;
- 76% soit 38/50 sujets représentent les responsables
des structures
comme chargé de punir les agents en quand des fautes
disciplinaires ; - 30% des participants représentaient le secteur
privé confessionnel et
privé lucratif.
Tableau 2. Identification des problèmes relatifs à
la gouvernance du système
mixte
|
|
|
|
Variables
|
Catégories
|
f
|
%
|
Existence de comité de pilotage
|
Oui
|
36
|
72,0
|
dans la structure
|
Non
|
14
|
28,0
|
|
Oui
|
42
|
84,0
|
Tenir les réunions
|
Non
|
8
|
16,0
|
|
Hebdomadaire
|
24
|
48,0
|
Rythme de réunion
|
Mensuel
|
21
|
42,0
|
|
Aucune
|
5
|
10,0
|
Nombre des réunions tenues
|
Aucune réunion
|
8
|
16,0
|
l'année dernière
|
12 réunions
|
27
|
54,0
|
|
48 Réunions
|
15
|
30,0
|
Ont accepté de voir les comptes
|
Oui
|
27
|
54,0
|
rendus des réunions tenues
|
Non
|
23
|
46,0
|
|
Infirmier Titulaire
|
6
|
12,0
|
De droit pour donner les (comptes
|
Infirmier Superviseur
|
6
|
12,0
|
rendus) rapports
|
Médecin directeur
|
3
|
6,0
|
|
Médecin chef de zone
|
3
|
6,0
|
|
Autres
|
32
|
64,0
|
Il est démontré dans ce tableau 2 les
résultats ci-après :
- 72% représentent l'existence d'un comité de
pilotage dans leur structure
sanitaire ;
- 84% soit 42/50 sujets tiennent des réunions ;
- 48% soit 24/50 sujets tiennent les réunions
hebdomadairement ;
- 54% soit 27/50 tiennent 12 réunions par an ;
- 54% ont accepté de nous montrer les comptes rendus des
réunions ;
- 64% sujets donnent rapports à diverses personnes dans
les structures.
[52]
Tableau 3. Identification des problèmes relatifs au
financement du système
mixte
|
|
|
|
Variables
|
Catégories
|
f
|
%
|
|
L'État (tarification forfaitaire)
|
10
|
20,0
|
|
Le promoteur
|
14
|
28,0
|
Chargé de facturer le coût des soins dans la
structure
|
Le responsable de la structure (IT, MDH)
|
3
|
6,0
|
|
Administrateur gestionnaire
|
3
|
6,0
|
|
Autres
|
20
|
40,0
|
|
Forfaitaire
|
12
|
24,0
|
Modalité de facturation
|
Par l'acte
|
38
|
76,0
|
Rédaction des rapports financiers
|
Oui
|
39
|
78,0
|
|
Non
|
11
|
22,0
|
|
BCZ (médecin chef de zone)
|
17
|
34,0
|
De droit pour recevoir les rapports
|
DPS (Chef de division)
|
3
|
6,0
|
financiers
|
MD (HGR/Polycliniques)
|
3
|
6,0
|
|
Responsable/Promoteur
|
12
|
24,0
|
Coordination de l'église
|
|
15
|
30,0
|
Il est démontré dans ce tableau 3 les
résultats ci-après :
- 28% sujets représentent le promoteur comme chargé
de facturer le coût
des soins ;
- 76% représentent la facturation des soins par acte ;
- 78% représentent la rédaction de rapports
financiers après paiement ;
- 34% donnent leurs rapports financiers au Bureau central de la
zone ;
[53]
Tableau 4. Identification des problèmes relatifs à
la prestation des soins, à la gestion de l?information et à la
gestion des médicaments
Variables
|
Catégories
|
f
|
%
|
Services des soins dispensés par
|
Oui
|
45
|
90,0
|
un personnel qualifié
|
Non
|
5
|
10,0
|
Services dispensés avec un
|
Oui
|
33
|
66,0
|
matériel approprié
|
Non
|
17
|
34,0
|
Postes des soins occupés par un
|
Oui
|
44
|
88,0
|
personnel qualifié
|
Non
|
6
|
12,0
|
|
Oui
|
27
|
54,0
|
Formation du personnel
|
Non
|
23
|
46,0
|
|
Plateau technique
|
12
|
24,0
|
Difficultés liées à l'offre des soins
|
Faible motivation du personnel
|
23
|
46,0
|
|
Non-participation communautaire
|
3
|
6,0
|
|
Autres
|
12
|
24,0
|
Outils de collecte et de
|
Oui
|
48
|
96,0
|
transmission de données
|
Non
|
2
|
4,0
|
Rythme de transmission de
|
Hebdomadaire
|
9
|
18,0
|
données SNIS
|
Mensuel
|
41
|
82,0
|
Format de transmission de
|
En dure
|
49
|
98,0
|
données
|
En électronique
|
1
|
2,0
|
Réception de feedback après
|
Oui
|
42
|
84,0
|
transmission de données
|
Non
|
8
|
16,0
|
|
Par commande
|
30
|
60,0
|
Approvisionnement en
|
Officines publiques
|
18
|
36,0
|
médicament et autres intrants
|
Subvention
|
2
|
4,0
|
Distributeur en
|
CADIMEC
|
21
|
42,0
|
approvisionnement des
médicaments et autres intrants
|
Pharmacies privées à Kananga
|
20
|
40,0
|
|
Autres
|
9
|
18,0
|
Il ressort dans ce tableau ce qui suit :
- 90% représentent les services des soins dispensés
par un personnel
qualifié ;
- 66% représente les services dispensés avec un
matériel approprié ;
- 88% représentent les postes des soins occupés par
un personnel qualifié ;
- 54% représentent la formation du personnel ;
- 46% soit 23 cas représentent faible motivation du
personnel de santé ;
- 96% représentent la présence des outils de
collecte et de transmission de
données SNIS ;
[54]
- 82% présente le rythme mensuel de transmission de
données SNIS ;
- 98% transmettent les données en format dure ;
- 84% reçoivent le feedback ;
- 60% s?approvisionnent en médicaments par commande ;
- 42% font la commande à la CADIMEC ;
- 38% ne connaissent pas du tout les ruptures de stock des
médicaments et
autres intrants.
Tableau 5. Description des sous-systèmes de santé
et coût moyen payé par épisode-maladie en francs
congolais
Sous- système
|
Statut de structure
|
N Minimu
m
|
Maximu m
|
Moyenne Écart type
(Std.
Deviation)
|
Non
|
Publics
|
13
|
3000fc
|
10000
|
6076,92
|
2490,366
|
lucratif
|
Associatif/asbl
|
5
|
5000
|
50000
|
23000,00
|
24647,51
|
|
ou ONG
|
|
|
|
|
5
|
Privés
|
Confessionnel
|
13
|
3000
|
30000
|
11615,38
|
9294,160
|
|
Lucratif
|
19
|
5000
|
25000
|
12578,95
|
5570,914
|
Il ressort de ce tableau que, les structures sanitaires
associatives facturent pour un épisode-maladie un montant moyen minimum
de 5000fc à un maxima de 50000 FC, soit 23000 FC en moyenne, suivi du
secteur lucratif avec un minimum de 5000 FC au maximal de 25000 FC soit
12578,95 FC en moyenne.
[55]
Tableau 6. Classement des structures selon le nombre de personnel
engagé
Sous- système
|
Statut de structure
|
Nombre de personnel
|
Nombre des Administratif
|
Nombre des prestataires
|
total %
|
s
Publics 644 92 573 1309 48,2
152 41 111 304 11,2
Non lucratif
Associatif/ ou ONG
Privés Confessionnel 342 57 284 683 25,1
Lucratif 211 43 164 418 15,4
Total 1349 233 1132 2714 100
Ce tableau 6 montre que le secteur public a bon nombre de
personnel car ils représentent 48,2% soit un total de 644 personnels
engagés.
Tableau 7. Classement des sous-systèmes de santé
selon statut de carrière de
personnel
|
|
|
|
|
|
|
Sous- système
|
Statut de la carrière des Agents
|
|
total
|
%
|
Sous-système
|
Sous- statut
|
Sous- contrat
|
Ni tous les deux
|
Non lucratif
|
Publics
|
473
|
0
|
157
|
630
|
49,1
|
Associatif/ ou
ONG
|
66
|
65
|
21
|
152
|
12
|
Privés
|
Confessionnel
|
154
|
2
|
185
|
341
|
26,6
|
Lucratif
|
34
|
0
|
124
|
158
|
12,3
|
Total
|
|
727
|
67
|
487
|
1281
|
100
|
Nous observons dans ce tableau que, 49,1% représentent le
taux de personnel sous-statut de la carrière dans le secteur sanitaire
étatique soit 630 agents.
[56]
Tableau 8. Classement des sous-systèmes de santé
selon le nombre des prestataires formés en 2020
|
Sous-système
|
Nombre des agents formés en 2020
|
total
|
%
|
Sous-système
|
Hommes
|
Femmes
|
|
|
|
Non lucratif
|
Publics
|
50
|
22
|
72
|
49
|
Associatif/ ou ONG
|
9
|
5
|
14
|
9,4
|
|
Privés
|
Confessionnel
|
31
|
20
|
51
|
34,4
|
Lucratif
|
6
|
5
|
11
|
7,4
|
Total
|
96
|
52
|
148
|
100
|
Il sied de voir que, le secteur de santé public occupe
la première ligne avec 49% soit 50 hommes, 22 femmes d?un total 72
prestataire formés en 2020.
[57]
4.2 ANALYSE CATÉGORIELLE
4.2.1 Facteurs perçus comme affectant (ou non) le
fonctionnement harmonieux du système de santé mixte
Encadré I. Procédure de l'engagement du nouveau
personnel dans la structure sanitaire
Sous-thèmes
|
Catégories
|
Verbatim
|
Procédure d'engagement
des agents au
sein de votre structure sanitai re
|
Procédure de
l'engagement
|
R1-4/7 « pour moi, ce l'église qui
s'occupe de l'engagement de l'agent » R5/7 « c'est par
l'affectation du conseil d'administration »
R6/7 « tout début par un besoin ressentis, on
lancement d'offre d'emploi » R7/7 « chez nous ce par un stage de
perfectionnement effectué »
|
Mode d'engagement
|
R3/4. « c'est l'église seule »
R5/7. « affectation de l'agent sans test de niveau »
R6/7 « traitement de dossier, test de niveau, interview et
intégration »
|
Gestion du personnel
|
R1, 3/4 « Infirmier titulaire et l'église ». R5,
6, 7/7 « c'est l'affaire du chef du personnel, directeur de nursing, et
administrateur gestionnaire ».
|
Rémunération.
|
R1-7/7 « elle se fait sur base des entrées du mois
(recettes perçues) » R4, 5/6 « on rémunère en
fonction de l'ancienneté des agents ».
|
Gestion des finances de service de santé (Frais de soins,
subsides, fonds provenant des patient/PTF...)
|
Gestion et finances des services dans la structure de
santé
|
R1/2/3/5/6/7 « assurer par caissier de la structure »
R4, 7/7 « opérer par le chef comptable et directeur financier
»
|
collecte de fonds
|
R1-7/7 « achat de la fiche et consultation du malade
»
|
Distribution/dépense
|
R1-7/7 « pour moi, la dépense est faite par rapport
aux besoins pour effectuer les achats des médicaments ou autres
nécessaire, mais tout en tenant compte de recettes ».
|
Redevabilité
|
R1-6/7 « selon moi, je juge qu'elle est normale et ne
pose aucun problème » R6/7 « pour elle est une affaire de tous
»
|
Gestion des médicaments et autres intrants
spécifiques au sein de votre
|
Médicaments et autres intrants
|
R1/2/3/4/5/6/7 « elle est assuré dans les pharmacies
de deux façon : grand dépôt et petit dépôt
»
R7/7 « elle se fait sur un logiciel et à la
pharmacie que tout haut titré de la
|
[58]
structure
|
|
structure peut voir facilement »
|
Circuit
d'approvisionnement
|
R1-6/7 « grand dépôt et petit
dépôt » R4/6 « logiciel »
|
Estimation de commande
|
R1-7/7 « à partir de CMM pour éviter la
rupture, et on fait la commande »
|
Différents outils de réception de
médicaments
|
R1-6/7 « grand dépôt : bon de commande, bon de
réception et bon de livraison ; petit dépôt : RUMER, fiche
de stock, cahier de mouvement et fiche d'inventaire ».
|
Problèmes rencontrés dans la gestion des
médicaments
|
R1-6/7 « Insatisfaction en médicaments par
commande (on demande peu, on reçoit plus, on demande plus, on
reçoit peu parfois rien), ruptures »
R3/6 « perte des produits en ampoules et en baxter par les
souries»
|
Dans ce thème I, il y a trois sous-thèmes qui le
compose et les résultats y obtenus dans les entretiens sont :
- 1er sous-thème
: Il est de voir que, plus les engagements dans
différentes structures sanitaires confessionnelles se fait par la
coordination des églises responsable de structures sanitaire, par
affectation pour le public ;
- 2ème sous-thème : la
gestion des finances des structures sanitaires est assurée par les
caissiers ;
- 3ème sous-thème
: la gestion des médicaments et autres intrants
se fait entre grand dépôt et petit dépôt.
[59]
Encadré II. Perception des acteurs sur la gouvernance des
structures de santé
Sous-thèmes
|
Catégories
|
Verbatim
|
Jugement de la
gouvernance de
la structure
sanitaire
|
Procédure de
l'engagement
|
R1-7/7 « pour moi, la gouvernance est bonne »
R3/6 « c'est une affaire de tous »
|
Nombre des réunions
tenues
|
R6/7. « 12 réunions sont ténues l'année
passée »
R4/6. « 86 réunions sont tenues au-moins 2x chaque
semaine »
|
De qui, on reçoit l'ordre de tenir les réunions
|
R1-5/6 « médecin directeur, infirmier titulaire,
directeur de
nursing administrateur gestionnaire» R6/7 «
responsables des structures sanitaires ».
|
À qui on rend compte (donnez les rapports des
réunions)
|
R2/4/5/6 « à la coordination de l'église
», R3/6/7 « promoteur », R1/7 conseil d'administration
|
Autres organes qui entre dans la gestion de la structure
sanitaire
|
R7/6 « conseil d'administration » R5/7 « Asbl
»
|
Organisation du système d'information sanitaire
|
Système d'information sanitaire
|
R1/2/4 « nous collectons les données de tous les
services »
R4/5 « elle est sur le plan technique et administratif
'par directeur de nursing et médecin directeur »
|
Rapportage
|
R1-4/5 « nous transmettons au bureau central »
R5/6 « nous transmettons au responsable de la structure
»
|
Feedback
|
R2-5/6 « oui le feedback nous recevons dans la revue
mensuelle »
R7/7 « parfois nous ne recevons pas par le responsable
».
|
Fonctionnement de la collaboration des prestataires pendant la
prestation de soins dans la structure
|
Collaboration des prestataires pendant les soins
|
R1/2/3/4/5/6/7/7 « pour moi, la collaboration est bonne
»
R7/7 « elle se fait sur un logiciel et à la pharmacie
que tout haut titré de la structure peut voir facilement »
|
Niveau d'étude
|
R1-5/5 « tous les niveaux d'étude sont
représenté 'A1, A2 et L2'' »
R5/6 « gradués seulement sauf garçon et
fille de salle »
|
Compétence
|
R1-7/7 « pas de doute, la compétence est collective
pendant la prestation des soins »
|
Problèmes constatés
|
R1-6 « pour moi, je ne vois aucun problème »
R7/7 « âge avancé de certains prestataire
'65 ans d'âge'' ».
|
[60]
Ce thème II est comprend de trois (3) sous-thèmes,
dont les résultats issus de ce tableau sont :
Pour 1ème
sous-thème : la gouvernance ne semble pas bien assurée
dans toutes les structures que nous avons enquêtés ;
2ème sous-thème : les
données de tous les services sont collectées et transmises aux
ayant droits ;
3ème sous-thème : la collaboration
des prestataires pendant les soins est bonne.
Encadré III. Analyse du système de santé
mixte, matrices FFOM
Forces
|
Faiblesses
|
- Présence de personnel qualifié ;
- Présences des outils de gestion
dans les structures sanitaires ;
- Participation communautaire aux soins ;
- Infrastructures construits en matériaux ;
- Présence des relais communautaire.
|
- Insuffisance et manque d'électricité dans
plusieurs structures sanitaires ;
- Manque d'outils (logiciel) électroniques pour
assurer une meilleure gestion des structures ;
- Faible motivation (incitation) de personnel ;
- Sur-tarification des soins ;
- Ruptures en médicaments et autres intrants
nécessaire ;
- Insuffisance et manque de formation des prestataires
(publics-privés) ;
- Insuffisance de matériels des
soins appropriés ;
- Faible réhabilitation des
infrastructures sanitaires ;
- Insuffisance des partenaires techniques financiers.
|
Opportunités
|
Menaces
|
- Financement (paiement) des
patients ;
- Appui des partenaires.
|
- Pléthore des structures sanitaires non
contrôlé ;
- Arrêt de financement des partenaires techniques et
financiers ;
- Détournement de (matériels des soins et de
malades) ;
- Covid-19.
|
L'analyse montre qu'il est difficile à tolérer
ou à regarder dans cette matrice FFOM, les points faibles dominent les
forces et opportunités, ce qui rend le système de santé
moins performent.
[61]
4.2 DISCUSSION
4.2.1 Données quantitatives
Cette étude consiste à dresser un état
des lieux milieu urbain de Kananga donc relation harmonieuse dans la prestation
des soins entre le secteur public-privé.
a. Analyses descriptives
Les résultats retrouvés dans la figure 1 de
Box-plot montre que, l'âge minimum de nos enquêtés est de 22
ans, 60 ans comme l'âge maximal et l'âge médian de 36,5 ans,
le Q1=30, Q3=46 et IIQ =46-30=16. Dans la figure N°2, le sexe masculin
prédomine avec 36 observations soit (76%), ceci s'explique par le fait
que les acteurs hommes été plus rencontré que les
femmes.
Après analyses de données, nous remarquons que
plupart des enquêtés sont de marié (e)s et
représentent 33/n=50 sujets ; ceci s'explique dans le sens que tout en
étant être marié, il est facile de bien géré
une institution, raison qui fait que plupart dans les postes de prise de
décisions soient des personnes mariées.
Le cursus scolaire/académique de licencié (e)s
et gradué (e)s disputent tous (42%) soit (21/n=50), dont ceci se traduit
par le fait que, plus vous avez un niveau d'étude élevé,
plus vous avez la chance d'avoir un poste de responsabilité, constat
pendant nos enquêtes.
Selon notre taille d'échantillon, (29/n=50) ont suivi
la filière des sciences infirmières dans leur parcours
académique soit (58%), ce qui se traduit qu'avec cette filière a
un niveau taxonomique normal pour assurer une bonne gestion et bien
contrôlé la qualité pendant la prestation des soins chez le
personnel.
La fonction la plus occupée selon nos résultats
descriptifs est la fonction de l'Infirmier Titulaire qui présente (42%),
et s'explique par le fait que, c'est une fonction aussi facile à obtenir
par la filière suivie. (42%) soit 21/50 représentent les acteurs
ayant une ancienneté >10 ans. Ce qui justifie que ces
[62]
acteurs connaissent bien les forces, faiblesses,
opportunités et menaces du système de santé.
(42%) des structures sanitaires ont un nombre d'agents >15
engagés, ce qui veut dire que les faiblesses du système peuvent
être bien connues. (60%) soit 30 structures ont un statut de
carrière des agents par affectation, ce qui montre que le secteur public
est toujours supérieur au privé. (48%) soit 24 acteurs disent que
l'État est habilité à rémunérer les agents,
conformément à l'étude d'analyse comparée des
mécanismes de gouvernance des systèmes de santé de l'OCDE
(Joanne en 2008). (76%) soit 38/50 acteurs confirment le responsable de la
structure comme celui chargé de punir les agents en cas de faute
disciplinaire, contraire à (18%) qui disent l'État.
(72%) soit 36 acteurs confirment de l'existence d'un
comité de pilotage dans leur structure sanitaire, contrairement à
(28%) qui disent que le comité de pilotage va les exposés aux
réalités du fonctionnement sanitaire. (84%) soit 42/50 acteurs
acceptent qu'ils tiennent les réunions dans la structure sanitaire et
ceci permet à découvrir les faiblesses et opter d'autres
stratégies pour offrir les soins de qualité. (48%) soit 24/50
structures tiennent les réunions au rythme hebdomadaire, dans le but de
dénicher les problèmes liés à la prestation des
soins et améliorer la qualité des soins aux patients.
(54%) soit 27/50 structures ont tenues 12 réunions
l'année passée (une fois chaque mois) et (30%) ont tenues 48
réunions (d'ordre hebdomadaire). (54%) soit 27/50 acteurs nous ont
permis de voir le compte-rendu de toutes leurs réunions (autres nous ont
narrait la situation du système) pour former (la matrice FFOM) du
système de santé mixte, contrairement à (46%) qui ont dit
non. (64%) soit (32/n=50) donnent rapports à autres catégories de
gestion de la structure sanitaire.
Pour (20/n=50) acteurs soit (40%) confirment que, le
coût de soins dans la structures sanitaires est à la charge de ((
Autres ou tous)), contrairement à (28%) qui citent le promoteur. (76%)
soit (38/n=50) ont pour modalité de facturation des soins par (( Acte ))
contrairement à (24%) dont la modalité est forfaitaire.
(78%) soit (39/50) sujets élaborent le rapport
financier, contrairement à (22%) selon nos analyses. (34%) soit
(17/n=50) structures sanitaire envoient
[63]
le rapport financier au BCZS, (30%) donnent à la
Coordination de l'église. À l'issue de ces résultats, nous
disons que c'est une de bonne manière pour dire à l'État
combien d'agents sont payés sur le total engagé.
Deux structures partagent chacun (30%) soit (15/n=50) et
présentent un statut privé confessionnel et lucratif. (90%) soit
(45/n=50) structures ont un personnel qualifié dans les services des
soins dispensés aux patients, contrairement à (10%). (66%) soit
(33/n=50) structures enquêtées disposent d'un matériel
approprié dans les services des soins dispensés,
différemment à (34%) qui n'en ont pas disposé. (88%)
possèdent au poste des soins un personnel qualifié. (54%) soit
dans 27 structures, le personnel est formé, différemment à
(24%).
Pour les difficultés liées à l'offre des
soins, les acteurs soulèvent comme difficulté telle que (faible
motivation du personnel (46%) soit 23, plateau techniques (24%) et autres.
(96%) des structures possèdent des outils de collecte et de transmission
de données SNIS, contrairement à (4%). Dans la-même
logique, (82%) transmettent les données à un rythme mensuel, et
(18%) au rythme hebdomadaire.
Pour le format de transmission de données, (98%) soit
(49/n=50) structures transmettent les données en format « dure
» différemment à (2%) qui transmettent en
électronique.
Pour la réception de feedback après transmission
de données, (84%) soit (42/n=50) acteurs reçoivent la
rétro-information.
Approvisionnement en médicaments et autres intrants,
(60%) soit (30/n=50) structures sanitaires se n'approvisionnent par commande
(BCZ ou aux partenaires), (36%) s'approvisionnent grâce aux officines
publiques locales (de Kananga). (42%) soit (21/n=50) structures ont pour
distributeur en médicaments et autres intrants le CADIMEC, (40%) les
pharmacies privées locales (à Kananga) contrairement à
(18%) soit (9/n=50) structures.
Le classement de sous-système de suite de coût
moyen payé en francs congolais (Fc) pour un épisode-maladie, le
secteur lucratif facteur pour un épisode-maladie un minimum de 5000Fc
à un maximum de 50000Fc revenant à une moyenne de 23000Fc pour
les soins. Ce qui explique que, les
[64]
structures sanitaires du type associatif taxent un coût
moyen d'un épisode-maladie plus élevé pour
s'approvisionner en médicaments et en infrastructures.
Dans les systèmes de santé mixtes, où un
petit secteur privé est en concurrence avec un secteur public dominant,
les prestataires privés se concentrent souvent sur une gamme restreinte
de services spécialisés et financièrement rentables
(McPake et Hanson 2016). Lorsque ces services privés ne se
répliquent pas, mais sont complémentaires aux services publics
existants, fournissant des technologies avancées ou des thérapies
de niche non disponibles dans le secteur public, cela peut renforcer la
contribution des prestataires privés à la réalisation des
objectifs de santé publique.
Le classement des structures selon le nombre de personnel,
(48%) présentent le nombre de personnel engagé dans les
structures non lucratif (étatiques), suivi de (25,1%) des structures
privées confessionnelles.
630 (49,1%) des agents sont sous-statut de la carrière
dans les structures sanitaires étatiques (n=50), résultats
contraires au (26,6%) des agents sous-statut dans les structures privées
confessionnelles. En Russie et en Ukraine, un tiers des certaines structures et
hospitalisations ne sont pas nécessaires. Ce schéma persiste dans
les hôpitaux publics de Kananga et dans le secteur privé
émergent, ces échecs étant mieux expliqués au
niveau du problème systémique, plutôt que des
problèmes publics ou privés.
Le classement des sous-systèmes par le nombre des
prestataires, (49%) présentent un nombre élevé d'agents
engagés dans le secteur public, contrairement à (34%) du secteur
confessionnel, et permet un bon travail en équipe.
[65]
4.2.2 Données qualitatives b. Analyses
descriptives
Jugement sur la procédure d'engagement des
agents dans le secteur public-privé
La notion d'engagement au travail élargit le
concept d'engagement organisationnel (Organizational Commitment) à
des conditions et réalités professionnelles non
exclusivement liées aux organisations et présentant des
caractéristiques hybrides (Armand Brice, 2016 ; Emery et Giauque 2014).
L'auteur cherche à identifier l'ancre d'engagement dominant et
caractéristique des environnements publics post-bureaucratiques,
à côté des ancres classiques identifiées
dans sa littérature (organisation, équipe de travail,
superviseur, emploi, profession), tout en analysant ses implications en termes
de GRH publique.
Lors de l'enquête, la procédure d'engagement de
nouveaux agents dépendait d'une façon et d'une autre à
la structure de santé (pour le privé confectionne
l'engagements ce l'église, pour le privé lucratif, il suffit de
déposer sa lettre et y avoir faire le stage de perfectionnement) pour
public, il suffit d'une affectation du conseil d'administration sans juger sur
les compétences du nouvel employé, certaines structures par d'un
besoins puis lancer l'offre d'emploi.
Évolution de la collecte de fonds et gestion de
financement dans les structures sanitaires (publics-privés)
L'Analyse des modalités de financement des soins de
santé en République démocratique du Congo, étude
menée en 2018 et acceptée en 2019 par Jeff Maotela, son
étude montre qu'au total de 27 articles ont été
sélectionnés sur 1.429 et ont permis de faire une analyse
thématique. Le paiement direct des soins est le mode le plus
répandu, soit sous forme de paiement à l'acte, soit sous
forme de paiement forfaitaire généralement subventionné en
partie. Quelle que soit sa forme, le paiement direct exclut un grand nombre de
personnes et constitue une barrière considérable à
l'accès
[66]
aux soins (Maotela, 2019). Le paiement direct demeure encore
le plus répandu, mais le prépaiement semble être le mode
qui favorise le mieux l?accès aux soins.
Après analyse catégorielle de nos entretiens
avec les acteurs clés du système de santé mixte à
Kananga, les mêmes résultats ne font pas doute à ce que
trouver par Maotela en 2019.
Confrontation à des problèmes communs
dans l'offre des soins de santé efficaces entre les deux secteurs
(public-privé)
En dépit des hypothèses que le marché du
secteur privé de la santé entraîné est plus
efficace, un récent examen systématique (Basu et al.
2012), comparant la performance des prestataires de soins de santé
publics et privés dans les PRFI, a constaté que les prestataires
privés avaient une plus grande probabilité d'efficacité
plus faible en raison aux traitements et tests inutiles. Morgan et ses
collègues (2016) affirment que la performance du secteur privé
est intrinsèquement liée à la performance du secteur
public.
Nos résultats appuient cette ces études, dans le
sens qu'en voyant nos analyses descriptives, les deux systèmes
(publics-privés) sont confrontés à une situation de faible
incitation des prestataires, le secteur public quel que soit le
phénomène reste toujours au-dessus de privé malgré
la concurrence dans l'offre des soins.
Contributions du secteur privé dans la
complémentarité des services des soins du système de
santé
Si la duplication des services privés et publics au
même endroit reste problématique, cela peut se justifier si les
types de services qu'ils fournissent sont complémentaires. Dans les
systèmes de santé mixtes, où un petit secteur privé
est en concurrence avec un secteur public dominant, les prestataires
privés se concentrent souvent sur une gamme restreinte de services
spécialisés et financièrement rentables (Uranchimeg T.,
McPake et Hanson en 2016).
[67]
Selon notre État des lieux dresser, la ville de Kananga
montre l'expérience que, les services privés sont plus
susceptibles de se dupliquer que de compléter les services publics et
accompagner le secteur public dans l'offre des soins de qualité dans une
concurrence parfaite surtout dans les domaines où le secteur public est
insuffisant : - neurologie, et blessures, malgré ces efforts, la
contribution du secteur privé reste encore limitée. Au contraire,
ils se concentrent sur certaines spécialités comme la
médecine interne et la pédiatrie qui sont largement
proposées dans le secteur public et offrent beaucoup de
possibilités parfois inappropriées.
Pratique du fonctionnement de deux secteurs
public-privé du système d'information sanitaire
Le déploiement de système d'information
sanitaire répond à un besoin clair qui est celui de disposer
l'information permettant de rendre compte de l'état de fonctionnement du
système de santé et de guider l'action.
Les innovations technologiques ouvrent sans cesse des
opportunités d'amélioration des SIS. Se faisant, elles renforcent
le rôle essentiel de l'information pour imprimer une dynamique de
performance du système local de santé (Chalckana et Basile,
2010), Cependant l'activation de cette dynamique n'est pas automatiquement
liée à l'introduction de solutions performantes en soi ; elle
dépend de la manière dont les flux informationnels sont
distribués entre les différents acteurs qui interagissent dans le
système de santé.
Les informations de cet atelier régional, concordent
aux résultats de notre étude ne contredisant pas les acteurs
clés avec qui nos entretiens individuels ont été
passés.
[68]
CONCLUSION
Il s'agit d'une étude à méthodologie
mixte prenant deux volets ; quantitatif et qualitatif. Cette étude vise
à dresser un état de lieux du syndrome des systèmes de
santé mixtes en milieu urbain de Kananga.
La méthode phénoménologique et analyse
documentaire nous a certainement servis d'aboutir à un résultat
escompté de notre objectif principal ; dresser un état des lieux
en milieu urbain de Kananga, grâce à l'enquête et aux
entretiens individuels semi-structuré avec les acteurs clés du
système de santé cet objectif est atteint, en passant les
objectifs spécifiques tels que :
- Décrire le profil des participants ;
- Identifier les problèmes relatifs à la
prestation des soins, au financement, à la gestion des ressources
humaines et à la gouvernance du système de santé mixte
à Kananga ;
- Explorer les facteurs qui favorisent (ou affectent) le
fonctionnement harmonieux du système de santé mixte ;
- Identifier les forces, les faiblesses, les
opportunités et les menaces au fonctionnement harmonieux du
système de santé mixte.
Selon nos résultats descriptifs, les entraves
(syndrome) retrouvés dans les systèmes de santé mixtes
sont tels que : - faible motivation ou incitation des prestataires avec (46%) ;
- (76%) de paiement des soins par l'acte comme modalité de facturation ;
- dans (40%) des structures tout le monde a droit de facturer les soins selon
le cas ; - (64%) donnent le rapport des services non aux ayants droit pour
recadrer les choses mais donnent rapport à tout celui qui se
présente comme responsable de la structure (secteur privé) ; -
(60%) représentent les affectations des agents par le conseil
d'administration et la coordination des églises, ceci parfois les
affectations mal placée dans le sens que le jugement sur
compétence n'est pas rigoureux.
Pour les données qualitatives, les résultats
obtenus sont à savoir :
[69]
- Les affectations de nouveaux agents sans consultation de
gestionnaires de secteur public deviennent un syndrome de non qualité
des soins, la faible incitation des prestataires quel que soit la classe ou
poste dans les deux secteurs est jusqu'après une maladie chronique dans
l'offre des soins malgré la cohabitation de ces deux systèmes de
santé.
La gouvernance dans la structure de santé est enfin une
affaire qui fait appel à tous les décideurs de santé.
La collaboration dans la prestation des soins suite à
la cohabitation de ces secteurs publics-privés se passe d'une
façon et d'une autre dans l'harmonie, gracié par le circuit
entrepris à l'arrivé du malade à l'hôpital (centre
de santé).
SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
À l'État congolais de (d') :
- Allouer un budget constant pour bien motiver le personnel de
santé, mettre en place un mécanisme de suivi dans le secteur de
santé enfin de réduire le système de détournement
des médicaments et de sur-tarification des soins ;
- Tester le niveau d'un nouveau personnel avant son affection
dans l'organisation sanitaire ;
- Multiplier les formations de prestataires publics tant
privés pour qu'ait la qualité des soins optimale ;
Aux acteurs clés du secteur publics :
- Superviser toutes les formations sanitaires qu'elles soient
publiques ou privées sans viser à l'avantage rencontrer dans la
structure (motivation et encouragement par le responsable) ;
[70]
Aux acteurs du secteur privé :
- Faire l'effort de bénéficier les formations
organisées par les bureaux centraux et renforcer la capacité dans
les nouvelles initiatives de prise en charge des malades.
Aux futurs chercheurs de (d') :
- Continuer les recherches dans le système de santé
mixte pour découvrir d'autres syndromes (entraves ou problèmes),
juste après notre étude ; - Enrichir leurs études avec nos
données obtenues.
[71]
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https://www.journaldemontreal.com.
Pour-un-systeme-de-sante-mixte>. Google Scholar Crossref
[1]
ANNEXES
[2]
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
« État des lieux du syndrome des
systèmes de santé mixtes en milieu urbain de Kananga
»
N°
|
Questions
|
Réponses
|
Code
|
100. Profil des participants à
l'étude
|
101.
|
Voudriez-vous bien nous dire votre âge (en
année)?
|
|
102.
|
Sexe de l'enquêté
|
1. Masculin
|
|
|
|
2. Féminin
|
|
|
103.
|
Votre état civil
|
1. Célibataire
|
|
|
2. Marié(e)
|
|
|
3. Séparé/divorcé
|
|
|
4. Autres (à préciser)
|
|
104.
|
Quel est votre cursus scolaire/académique ?
|
1. Diplôme d'État (A2)
|
|
|
|
2. Gradué(e)
|
|
|
|
3. Licencié(e)
|
|
|
|
4. Master
|
|
|
|
|
1. Sciences infirmières
|
|
105.
|
Quelle est la filière suivie ?
|
2. Santé
publique/communautaire
|
|
|
|
3. Master en santé
|
|
|
|
4. Autres (à préciser)
|
|
|
|
|
1. Infirmier Titulaire
|
|
|
2. Infirmier Superviseur
|
|
|
3. Médecin Directeur de l'Hôpital
|
106.
|
Quelle est la fonction occupée ?
|
4. Administrateur Gestionnaire
|
|
|
5. Médecin Chef de Zone
|
|
|
6. Autres (à préciser)
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107.
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Combien d'année avez-vous accompli depuis
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votre
engagement dans le secteur de santé ?
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ans
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200. Problèmes relatifs au système de
santé mixte
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200(a) Ressources humaines pour la
santé
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201.
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Combien d'agents compte votre structure
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Personnes
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sanitaire ? (Préciser les catégories)
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Administratifs
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Prestataires
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1. par affectation
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202.
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Quelle a été la modalité d'engagement ?
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2. par désignation
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3. par recommandation
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4. Autres (à préciser)
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203.
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Quelle est le statut de carrière de vos agents ?
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1. Sous statuts : pers.
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(donner leur nombre)
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2. Sous contrats : Pers.
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3. Ni tous les deux : ... ?Pers
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204.
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Qui est habilité à rémunérer vos
agents ?
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1. L'État
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2. Le promoteur
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3. Le responsable de la structure
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4. Les malades
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5. Autres (à préciser)
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205.
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Qui punit les agents lorsqu'ils commettent les
|
1. L'État
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[3]
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fautes disciplinaires ?
|
2. Le promoteur
3. Le responsable de la structure
4. Les malades
5. Autres (à préciser)
|
200(b) gouvernances des services de
santé
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206.
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Existe-il un comité de pilotage au sein de votre structure
?
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1. Oui
2. Non
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207.
|
Tenez-vous de réunions ?
|
1. Oui
2. Non
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208.
|
Si oui, à quel rythme tenez-vous de réunions ?
|
1. Hebdomadaire
2. Mensuel
3. Trimestriel
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209.
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Combien de réunion avez-vous tenu l'année
dernière ?
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210.
|
Pouvons-nous avoir les coptes rendus des réunions ?
|
1. Oui
2. Non
Note : Analyser les comptes rendus
|
211.
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À qui donnez-vous vos rapports de réunion ?
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1. Infirmier Titulaire
2. Infirmier Superviseur
3. Médecin Directeur de l'Hôpital
4. Administrateur Gestionnaire
5. Médecin Chef de Zone
6. Chef de Division
7. Autres (à préciser)
|
200(c) Ressources financières
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212.
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Qui est habilité à facturer le coût de soins
au sein de la structure ?
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1. L'État (tarification forfaitaire)
2. Le promoteur
3. Le responsable (IT, MD,
4. Administrateur gestionnaire
5. Autres (à préciser)
|
|
Quelle est la modalité de votre facturation ?
|
1. Forfaitaire
2. Par à l'acte
3. Autres (à préciser)
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213.
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Combien facturez-vous en moyenne pour une
épisode-maladie ?
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CDF /USD
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214.
|
Faites-vous le rapport financier lorsqu'on paie ?
|
1. Oui
2. Non
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215.
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Si oui, à qui transférez-vous vos rapports
financiers ?
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200 (d) Prestations de soins
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216.
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Quel est le statut de votre structure ?
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1. Étatique
2. Privé confessionnel
3. Privé associatif (asbl/ONG)
4. Privé lucratif
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217.
|
Tous les services des soins sont dispensés par un
personnel qualifié ?
|
1. Oui
2. Non
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218.
|
Tous les services des soins sont-ils dispensés avec un
matériel approprié ?
|
1. Oui
2. Non
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219.
|
Tous les postes d'offre des soins sont-ils occupés par un
personnel qualifié?
|
1. Oui H F
2. Non
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[4]
220.
|
Si oui, sont-ils formés ? (depuis quelle année ou
mois)
|
1. Oui H F
2. Non
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221.
|
Quelles sont les difficultés liées à l'offre
de soins au sein de votre structure?
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1. Plateau technique
2. Insuffisance du personnel
3. Faible motivation du personnel
4. Non-participation communautaire
5. Autres (à préciser)
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200(e) Informations sanitaires
|
222.
|
Avez-vous des outils de collecte et de transmission de
données appropriées ?
|
1. Oui
2. Non
|
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223.
|
A quel rythme transmettez-vous les informations sanitaires
à la hiérarchie ?
|
1. Hebdomadaire
2. Mensuel
3. Trimestriel
4. Annuel
|
|
224
|
Quel est le format du rapport transmis à la
hiérarchie ?
|
1. En dure
2. En électronique
|
|
225.
|
Recevez-vous le feedback de votre hiérarchie après
transmission ?
|
1. Oui
2. Non
|
|
200(f) Médicaments et
intrants
|
226.
|
De quelle manière approvisionnez-vous en
médicaments et autres intrants spécifiques ?
|
1. Par commande
2. Officines publiques Subvention
|
227.
|
Auprès de quel distributeur vous approvisionnez-vous en
médicaments ?
|
1. CADIMEC
2. Pharmacies privées à Kananga
3. Pharmacies privées dans d'autres provinces
4. Autres (à préciser)
|
228.
|
Connaissez-vous les ruptures des stocks de médicaments et
autres intrants ?
|
1. Oui, fréquemment
2. Oui, souvent
3. Oui parfois
4. Non, pas du tout
|
[5]
Grille d'enregistrement de données, matrice FFOM
Forces
|
Faiblesses
|
Quelles sont, d'après vous, les forces d'avoir un
|
Quelles sont, d'après vous, les faiblesses
|
système de santé mixtes (associant le secteur
public, privé lucratif, privé non lucratif...) ?
|
d'avoir un système de santé mixtes (associant le
secteur public, privé lucratif, privé non lucratif...) ?
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Opportunités
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Menaces
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Quelles sont, d'après vous, les opportunités
d'avoir un système de santé mixtes (associant le
secteur public, privé lucratif, privé
non lucratif...) ?
|
Quelles sont, d'après vous, les menaces
|
d'avoir un système de santé mixtes (associant
le secteur public, privé lucratif, privé
non lucratif...) ?
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Sexe : âge :
Fonction :
[6]
GUIDE D'ENTRETIEN
Sujet : État des lieux du syndrome des
systèmes de santé mixtes en milieu urbain de Kananga.
1. Expliquez comment se fait la procédure d'engagement
des agents au sein de votre structure ? Relances sur : (i) Mode
d'engagement, (ii) gestion du personnel, (iii) rémunération.
2. Expliquez comment sont gérées les finances
de votre service de santé (Frais de soins, subsides, fonds provenant des
patient/PTF...)? Relances sur : (i) collecte de fonds, (ii)
distributions/dépenses, (iii) redevabilité.
Comment sont gérés les médicaments et
autres intrants spécifiques au sein de votre structure ? Relances : (i)
circuit d'approvisionnement (ii) estimation de commande (iii) différents
outils de réception de médicaments (iv) problèmes
rencontrés dans la gestion des médicaments.
Comment jugez-vous la gouvernance de votre structure et de
votre système ? Relance : expliquez un peu concernant : (i) le nombre de
fois de tenue des réunions par trimestre, (ii) de qui on reçoit
l'ordre, (iii) à qui on rend compte (en termes des donnez les rapports),
(iv) autre organe de gestion.
3. Comment s'organise votre système d'information
sanitaire ? Relance : (i) le traitement et analyse de données, (ii) le
rapportage, (iv) le feedback.
4. Comment fonctionne la collaboration pendant la prestation de
soins au sein de votre
structure ? R/ relance : (i) niveau d'étude, (ii) date de
dernière formation, (iii)
compétence, (iv) problème constatés.
R/
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