Chapitre 02 : Les méthodes de l'analyse
financière au service de la performance
![](Rle-de-l-analyse-financire-dans-la-performance-de-l-entreprise34.png)
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> Observation
Certains soldes intermédiaires sont
hétérogènes ou établit de façon discutable.
Par exemple dans la production de l'exercice et à propos des biens
fabriqués.
La production stockée est valorisée à son
coût de production différent du prix de vente des produits
vendus.
Certains autres soldes et notamment la VA sont aussi
établit de façon discutable.
Par exemple les loyers de crédit-bail sont inclus dans
la VA hors de point de vue financier le crédit-bail est un moyen de
financement on aurait dû l'intégrer par partie en charges
financières.
D'autres soldes comme le personnel intérimaire
intégré dans la VA alors qu'il devrait se trouver en charge de
personnel et non dans les services extérieurs.
La participation aux salariés présentés
comme un élément exceptionnel est considéré par les
analyses comme une charge de personnel.
2. La capacité d'autofinancement
2.1. Définition et objectif :
La capacité d'autofinancement (CAF) représente
l'ensemble des ressources de financement internes dégagé par
l'entreprise durant l'exercice, et dont elle pourrait se servir pour assurer
les besoins financiers inhérents à son développement et
à sa pérennité.
Elle représente le flux potentiel de trésorerie
dégagé par son activité, au cours d'un exercice, et
destiné à son financement propre, et à la
rémunération de ses associés et actionnaires. Expressions
voisines : «cash-flow» (flux de trésorerie), et « MBA
» (marge brute d'autofinancement).
C'est une ressource interne obtenue à l'issue des
opérations de gestion de l'entreprise, hors opérations de
cession, par différence entre encaissements de produits et
décaissements de charges, ou produits encaissables et charges
décaissables.
Elle permet à l'entreprise de financer par ses propres
moyens :
> La rémunération des associés ;
> Le renouvèlement des investissements ;
> L'acquisition de nouveaux investissements ;
> L'augmentation de sa marge de sécurité
financière ;
> Le remboursement des emprunts ;
> La couverture des pertes probables et des risques.
La capacité d'autofinancement mesure la capacité
de développement de l'entreprise, son
![](Rle-de-l-analyse-financire-dans-la-performance-de-l-entreprise35.png)
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Chapitre 02 : Les méthodes de l'analyse
financière au service de la performance degré
d'indépendance financière, et donc son potentiel d'endettement.
financière de lentreprise
2.2. Le calcul de la capacité d'autofinancement
:
La capacité d'autofinancement se détermine à
partir du tableau des soldes intermédiaires de gestion.
Elle constitue un surplus monétaire potentiel et non
disponible dégagé par l'activité de l'entreprise, car elle
est calculée en faisant abstraction (séparation) des
délais d'encaissement de produits et des délais de
décaissement des charges qui la composent.
La capacité d'autofinancement peut être
évaluée selon deux méthodes de calcul : ? La
méthode soustractive :
La méthode soustractive explique la formation de la
capacité d'autofinancement à partir de l'excédent brut
d'exploitation (ou l'insuffisance), qui s'obtient par différence entre
les produits encaissables et les charges décaissables de
l'activité d'exploitation :
Tableau N° 06 : La méthode
soustractive
|
Excédent brut d'exploitation (ou
insuffisance)
|
+
|
Transfert de charges (d'exploitation)
|
+
|
Autres produits (d'exploitation)
|
-
|
Autres charges (d'exploitation)
|
#177;
|
Quotes-parts de résultat sur opération faites en
commun
|
+
|
Produits financier(a)
|
-
|
Charges financières(b)
|
+
|
Produits exceptionnels(c)
|
-
|
Charges exceptionnels(d)
|
-
|
Participation des salariés aux résultats
|
-
|
Impôts sur les bénéfices
|
=
|
Capacité d'autofinancement
|
Source : HADHBI .F, « conférences
d'analyse financière »université de Bejaia, page 27.
(a) Sauf reprises sur dépréciations et
provisions.
(b) Sauf dotations aux amortissements,
dépréciations et provisions financiers.
(c) Sauf :
- produit de cession d'immobilisations ;
- quotes-parts des subventions d'investissement virées au
résultat de l'exercice ; - reprises sur dépréciations et
provisions exceptionnelles ;
(d) sauf : - valeurs comptable des immobilisations
cédées ;
- dotations aux amortissements, dépréciations et
provision exceptionnelles
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