Facteurs de la faible utilisation des méthodes contraceptives des femmes en àge de procréation dans la commune de Karisimbi/Gomapar Salumu Baibika Université Libres des Pays des Grands Lacs - Graduat en Sciences Biologie médicales 2018 |
Section I : Les données socio-culturellesNous avons remarqué que 47,7 % des protestantes n'utilisaient pas les méthodes contraceptives suivis des chrétiennes catholique soit 36,3% par contres nombreuses chrétiennes des églises de réveils utilisaient les méthodes contraceptives (tableau 5).ceci étant similaire a une étude menée dans la ville de Goma dans la commune de KARISIMBI, 41.9 % des chrétiennes catholiques et 43.5 % des protestantes n'utilisaient pas les méthodes de contraception (MARCEL BAHATI, 2016). Nos résultants coïncident avec ceux trouves par le programme national de santé de la reproduction au Burundi, Etude sur l'ampleurs et les causes d'abandons de la pratique contraceptive ainsi que les déterminants de l'utilisation des services de planification familial au Burundi en Mai 2014 montre que les femmes non utilisatrices des méthodes contraceptives se trouvent plus dans la religion pentecôtiste(protestante) 80,3 %, anglicane 78,7%, catholique 69,1% et methodiste67,2 % alors que dans la religion musulmane, la tendance est plus mitigée 50%. (Rapport du ministere de la sante publique, 2014) comme T.Bodose, W.chishibang, et F.Mugisho dans une enquête menée de Février à Avril 2014 à Miti, Bugorhe et Irhambi-Katana, trois de 8 Groupements de la partie Kabare Nord, afin de recueillir des renseignements auprès d'un échantillon de 419 personnes, soit 0,2% de la population totale, de sexe et âge confondus, habitants de ces Groupements sur problématique de la non-intégration du planning familial et ses conséquences sur le développement des ménages dans les entités rurales de Kabare Nord. A l'issue de ces enquêtes effectuées dans ces Groupements, il ressort que plusieurs causes sont à la base du refus ou de la résistance du paysan à adopter les méthodes de planning familial, notamment les fausses croyances dictées par les responsables des églises à leurs adeptes selon lesquelles l'espacement ou la limitation des naissances qui ne sont possibles que par l'usage des méthodes appropriées est un péché mortel et une subversion à la volonté de Dieu qui veut que les hommes se multiplient et qu'ils remplissent la terre. Cela a été confirmé par 116 personnes lors de ses enquêtes soit 27,7%. 34 (Theos Bodose Musimbwa.at all, 2014) Moins que les résultats obtenus par A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala 10,9% des femmes n'utilisaient pas les MC parce qu'interdites par leur confession religieuse sur la prévalence contraceptive moderne à Dibindi en 2017. (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala., 2017) De meme que M.sounkoutou dans une étude faite au Bamako sur la problématique de la planification familiale dans le district V en 2009 18,3% des prestataires ont attribué la faible utilisation de méthodes contraceptives à la religion. (Sounkoutoun, 2009) Neanmoins les resultats obtenus par Soumaïla Mariko, Mohamed Ayad, Rathavuth Hong, Oumou Kéïta, et Mamadou Diop sur l'étude rétrospective de pratique contraceptive et importance des besoins non satisfaits en matière de planification familiale au Mali, de 1995 à 2006 en 2009, ont constaté que l'opposition du mari n'est mentionnée que dans seulement 9 % des cas et les interdits religieux n'ont été cités que par 5 % des femmes. (S. Mariko, at all, 2009) L'analyse de nos résultats révèle que 72,4% des positions des maris de nos répondantes est négative contre 27,6% qui ont une position positive dont sur 270 qui ont une position négative 124 leurs maris ne les permettent pas d'utiliser ces méthodes soit 33,2% et sur 146 soit 78,5 % dont utilisent malgré l'opposition de leurs maris. (Tableau 6). Ceci étant similaire a les résultats obtenus par MUKENGESHAYI, 17.6 % n'utilisaient pas les méthodes contraceptives parce qu'elles prennent ces méthodes comme un tabou (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala., 2017). Par ailleurs dans un programme national de sente de la reproduction au Burundi en 2014, montre que 36,6 % l'attitude du mari face à la planification familial influence significativement la pratique contraceptive du couple. (Rapport du ministere de la sante publique, 2014) En revange les resultats obtenus par Soumaïla Mariko, Mohamed Ayad, Rathavuth Hong, Oumou Kéïta, et Mamadou Diop sur l'étude rétrospective de pratique contraceptive et importance des besoins non satisfaits en matière de planification familiale au Mali, de 1995 à 2006 en 2009, ont constaté que l'opposition du mari n'est mentionnée que dans seulement 9 % des cas et les interdits religieux n'ont été cités que par 5 % des femmes. (S. Mariko, at all, 2009) Par ailleurs les résultats obtenus par A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala.17, 6% n'utilisaient pas les MC à cause de l'opposition de leur conjoint au cours de l'enquête sur la prévalence contraceptive moderne à Dibindi en 2017. (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala., 2017) En consequence T.Bodose, W.chishibang, et F.Mugisho l'insouciance des maries envers leurs épouses dont la majorité de maris ne se soucie de leurs épouses quant à ce qu'à la période où elles sont enceintes et juste quelques 35 temps après l'accouchement, tel que l'on affirmés 147 personnes de nos enquêtés soit 35,1%. (Theos Bodose Musimbwa.at all, 2014) Il ressort de nos résultats que 63,8% des positions de célibataires de nos répondantes est négatives contre 36,2% qui ont une position positive dont 195 soit 65,7% n'utilisent pas les méthodes contraceptives et sur 43 personne soit 56,6% qui ont une position positive (tableau 7). Ces résultats convergent vers ceux d'une étude menée à Kinshasa sur l'exploration de l'utilisation des services de santé reproductive des adolescents par FLORA et CHIMWASA, 27 % des adolescentes avaient déclarées avoir de consulté le service de planning familial (3eme CNRPF, 2014). Au regard de nos résultats du tableau n 0 8, nous constatons que la plupart de familles de nos répondantes ne sont pas intéressées par les méthodes contraceptives 124 personne soit 33,2% suivis dont 103 considèrent ceci comme des mauvaises méthodes soit 27,6%.(tableau 8). Selon Bodose et ali, les causes liées au non utilisation des méthodes contraceptives étaient à une mentalité rétrograde et archaïque notamment les considérations banales des méthodes de contraception soit 18.9 % (Theos Bodose Musimbwa.at all, 2014). Nous avons constaté que la plupart de nos enquêtées n'utilisaient pas les méthodes contraceptives suite aux interdictions coutumières soit 74,3% (tableau 8). 48,0% de nos enquêtées prenaient les méthodes contraceptives comme un tabou et seulement 16.1 % disaient vouloir avoir besoin d'enfant (tableau 9). Ceci nous fait penser sur le résultat de T.Bodose, W.chishibang, et F.Mugisho sur le refus de l'adoption de méthodes de planning familial , selon la déclaration de 130 enquêtés soit 31% de l' échantillon par la sauvegarde des us et des valeurs coutumières de certaines tribus à l'instar de la tribu Shi où l'enfant est considéré comme une source de productivité, de richesse, de la main d'oeuvre. (Theos Bodose Musimbwa.at all, 2014) Par ailleurs dans une étude menée à Dibindi par A.MUKENGESHAYI et al, les résultats obtenus ressortent que, chez les femmes informées sur la PF, les motifs de non utilisation des méthodes contraceptives, près de la moitié de femmes soit 45,6% ne les utilisent pas à causes de leur désir des enfants. (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala., 2017) |
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