ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE LIBRE DES PAYS DES GRANDS LACS
« ULPGL/GOMA »
FACULTE DE MEDECINE
B.P. 368 GOMA
FACTEURS DE LA FAIBLE UTILISATION DES
METHODES CONTRACEPTIVES DES FEMMES EN AGE DE PROCREATION DANS LA COMMUNE
DE KARISIMBI
Présenté par : BAIBIKA SALUMU
Olivier
Travail de Fin de Cycle présenté en vue de
l'obtention du Diplôme de Gradué en Sciences Biologie
médicales.
Directeur: Le professeur Dr NTABE NAMEGABE
Edmond, PHD
Encadreur : Dr AIME BOSE
Année académique
2018-2019
Domaine de recherche
Notre étude s'oriente dans le département de
santé publique sous le thème « Facteurs de la
faible utilisation des méthodes contraceptives des femmes en Age de
procréation dans la commune de Karisimbi »
II
III
DECLARATION
DECLARATION DE L'ETUDIANT
Je soussigne, BAIBIKA SALUMU Olivier déclare que le
présent travail de recherche intitulé «Facteurs de la
faible utilisation des méthodes contraceptives des femmes en Age de
procréation dans la commune de Karisimbi» est le fruit de mes
propres efforts et n'a jamais été présenté ni
défendu dans aucune université.
Je reconnais en outre avoir mentionné toutes les
sources de mes informations et que ce travail est authentique et personnel.
BAIBIKA SALUMU Olivier
Signature :
DECLARATION DU DIRECTEUR ET L'ENCADREUR.
Nous attestons avoir assuré la supervision de ce
travail de fin de cycle de graduat, en qualité de directeur pour le
compte de l'Université Libre des Pays des Grands Lacs.
Et nous autorisons son dépôt et sa
présentation.
Prof. NTABE NAMEGABE Edmond
Signature :
Nous attestons avoir assuré l'encadrement de ce travail
de fin de cycle de graduat, en qualité de l'encadreur pour le compte de
l'Université Libre des Pays des Grands Lacs. Et nous
autorisons son dépôt et sa présentation.
Dr AIME RAFIKI BOSE
Signature :
iv
EPIGRAPHE
« De tout temps, le pouvoir jugé effrayant des
femmes sur la vie a été entouré de rituel et a fait
l'objet de contrôle suivant l'idée qu'il est
préférable de procréer avec la parcimonie de
l'éléphant que comme le manguier croulant sous les fruits
».
V
REMERCIEMENT
Le temps étant révolu du foetus hier
à un homme adulte aujourd'hui utile à la société
toute entière ; nous sommes au bout de notre cycle de graduat ; ainsi
donc, nos remerciements s'adressent premièrement à notre Seigneur
et Sauveur Jésus Christ de nous avoir guidé protégé
contre tous les maux et de nous avoir donné la force et la bonne
santé pour mieux mener ce long combat.
Nous ne tairons jamais notre gratitude envers notre
directeur le Docteur le Professeur TABE NAMEGABE Edmond pour son
dévouement, ses conseils et sa bonne volonté dans
l'accomplissement de ce travail.
Nous apportons un sentiment de reconnaissance à Dr
AIME qui malgré ses multiples occupations a bien voulu encadrer notre
travail. Qu'elle trouve en ces phrases un remerciement sincère de notre
part.
Aux autorités académiques de l'ULPGL/Goma en
général et à celles de la faculté de
médecine en particulier, chacun dans ses fonctions, pour le rôle
qu'ils jouent dans la formation sur tous les plans de cette
génération en vue d'un monde future meilleur, bercé par
l'excellence nous transmise. Comprenez en ces mots notre gratitude.
Aux autorités de la Zone de sante urbaine de
KARISIMBI dans la ville de Goma au Nord Kivu pour nous avoir permis d'effectuer
notre récolte des données au sein de cette structure
sanitaire.
À nos parents Bienfait MBAIRWE KASIWA et Maman
Jeannette BANDU BALOLE pour le soutien sur divers plans en vue de
l'accomplissement de nos recherches et l'élaboration de ce
rapport.
Ainsi qu'à nos frères et soeurs LUMOO SALUMU
Alexandre, NGASHANI SALUMU Faustin, MUFANO SALUMU Prudent, LUBUTO SALUMU
Prospert et BAHATI ZAWADI Rachel, BIOSHE SALUMU Douce, BINGI SALUMU Claudine,
ZABIBU SALUMU Miriam pour leur soutien moral.
A mon très cher bon frère Dr KUBUYA KATUNDI
George pour son assistance
Et à tous ceux qui non cités, mais ayant
contribué de près ou de loin dans la poursuite de nos
études jusqu'au niveau où nous en sommes, daigner reconnaitre en
ces mots notre infini gratitude.
II.2. CADRE DE RECHERCHE 18
1
TABLE DES MATIERES
Domaine de recherche i
DECLARATION iii
DECLARATION DE L'ETUDIANT iii
DECLARATION DU DIRECTEUR ET L'ENCADREUR. iii
EPIGRAPHE iv
REMERCIEMENT v
RESUME 1
ABSTRACT 2
LISTE DE TABLEAU 3
CHAP I. INTRODUCTION 3
I.1. PROBLEMATIQUE 3
I.2. QUESTIONS DE RECHERCHE 6
I.2.1. Question Principales 6
I.1.2. Questions Spécifiques 6
I.3.HYPOHESES DE RECHERCHE 7
I.4.OBJECTIFS 7
I.4.1. OBJECIFS GENERAUX 7
I.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES 7
I.5.CHOIX ET INTERET DU SUJET 7
I.5.1. CHOIX DU SUJET 7
I.5.2 INTERET DU SUJET 8
I.6.DEFINITION DES CONCEPTES 8
CHAPII.REVUE DE LA LITTERATURE 11
II.1. INTRODUCTION 11
1.Les facteurs socio-culturels pouvant être à la
base de la faible
utilisation des méthodes contraceptives. 11
2.Les facteurs sanitaires pouvant être les responsables de
la faible
utilisation de méthodes contraceptives. 14
3.Les facteurs économiques pouvant entrainer la faible
utilisation de
méthodes contraceptives. 15
4.Les facteurs politiques pouvant être à la base de
la faible utilisation
de méthode contraceptive. 17
2
II.2.1.CADRE OPERATIONNEL 18
CHAP.III.METHODOLOGIE 19
III.1 TYPE D'ETUDE 19
III.2 POPULATION D'ETUDE 19
III.3 POPULATION CIBLE ET ECHANTILLONAGE 19
III.4 METHODE TECHNIQUE ET OUTILS DE COLLECTE DE DONNEE
21
III.5 SAISI, TRAITEMENT ET ANALYSE DE DONNEE 21
III.6 CONTROLE DE LA QUALITE DE DONNEE 21
III.7 DIFFUSION DE RESULTATS 21
III.8 CONSIDERATION ETHIQUE 21
III.9 CRITERES DE SELECTION DE LA CIBLE 22
III.9.1 Critères d'inclusion 22
III.9.1 Critères d'exclusion 22
III.10 DIFFICULTES RENCONTREES 22
CHAP IV. PRESENTATION DES RESULTATS 23
IV.1 CARACTERISTIQUES DES REPONDANTES 23
IV.2. FACTEURS SOCIO-CULTURELS 24
IV.3 FACTEURS SANITAIRES 28
IV.4 FACTEURS ECONOMIQUES 29
IV.5. FACTEURS POLITIQUES 31
CHAP V. DISCUSION 32
Section I : caractéristiques des répondantes 32
Section I : Les données socio-culturelles 33
Section II : Les données sanitaires 35
Section III : Les données économiques 37
Section IV : Les données politiques 39
CHAP VI. CONCLUSION 40
BIBLIOGRAPHIE 42
3
1
RESUME
Notre travail se base sur les facteurs de faible utilisation
de méthodes contraceptives des femmes en âge de procréation
de commune de Karisimbi cas observe dans les différentes aires de sante
de cette commune. Etude menée en 2019.
Nous nous sommes fixés les objectifs ceux de
déterminer les différents facteurs a la base de la faible
utilisation des méthodes contraceptives dans la commune de Karisimbi
ainsi que vérifier nos hypothèses ce qui nous a poussé
à faire recours aux méthodes et techniques avec de marge de
sélection.
Apres analyse et interprétation de nos
résultats, nous avons aboutis aux résultats suivants :
La dépendance est très significative.
C'est-à-dire la position de la religion sur les méthodes
contraceptives est un facteur qui influence la non utilisation des
méthodes contraceptives. La plus part considère la PF comme un
péché d'autre disant que la naissance est sacrée et c'est
Dieu qui donne les enfants dont la protestante sont les plus nombreux soit 47,7
% suivis de catholique soit 36,3%. La dépendance est très
significative entre l'utilisation des méthodes contraceptives et la
position des partenaires sur le service de planning familial.
C'est-à-dire la position des partenaires influence la non utilisation de
méthodes contraceptives. La coutume est un facteur qui influence
l'utilisation des méthodes contraceptives. C'est-à-dire que la
dépendance est très significative.
Il sied de démontrer que, le facteur économique
n'influence pas d'être actif au PF. Ces résultats nous ont permis
de nier notre troisième hypothèse.
La majorité de nos enquêtées n'utilise pas
la PF soit 61,6% contre 38,3% qui utilise les méthodes contraceptives.
Ils ont aussi avance les effets secondaires comme la cause de l'interruption de
l'utilisation de la PF à 83% dont la plus part parle de prise de poids
18,2% d'autre disent avoir besoin des enfants 17,7 %. Les facteurs politiques
influencent le non adhésion des femmes à l'utilisation de
méthodes contraceptives dont la plus part parle de l'absence des
sensibilisations soit 60,9 %.
Mots clé : Facteur, faible utilisation, femme en
âge de procréation, planification familial, méthodes
contraceptive.
2
ABSTRACT
Our work is based on the factors of low use of contraceptives
methods of women of reproductive age of Karisimbi commune case observed in the
different health areas of this municipality. Study conducted in 2019.
We set ourselves the objectives to determine the various
factors underlying the low use of contraceptive methods in the municipality of
Karisimbi as well as verify our assumptions which led us to use methods and
techniques with margin of selection.
After analyzing and interpreting our results, we have reached the
following results:
Dependence is very significant. That is to say, the position
of religion on contraceptive methods is a factor that influences the non-use of
contraceptive methods. Most of them consider FP as another sin, saying that
birth is sacred and it is God who gives children whose prostate is the most
numerous is 47.7% followed by Catholic or 36.3%. The dependence is very
significant between the use of contraceptive methods and the position of the
partners on the family planning service. That is, the position of the partners
influences the non-use of contraceptive methods. Custom is a factor that
influences the use of contraceptive methods. That is, the addiction is very
significant.
It must be shown that the economic factor does not influence
being active in the FP. These results allowed us to deny our third
hypothesis.
The majority of our respondents do not use FP or 61.6% against
38.3% who use contraceptive methods. They also report side effects as the cause
of discontinuation of FP use at 83% most of whom talk about weight gain 18.2%
say they need children 17.7%. Political factors influence the nonadherence of
women to the use of contraceptive methods, most of which speak of the lack of
sensitization is 60.9%.
Key words: Factor, low use, woman of childbearing age, family
planning, contraceptive methods
Tableau N 0 15 : Répartition
des raisons économiques et l'arrêt de méthodes
contraceptives selon le niveau de vie
3
LISTE DE TABLEAU
Tableau N° 0 : Effectif de la population
à enquêter par aire de santé Tableau N 0
1 : Répartition de nos répondantes selon leurs
âge
Tableau N 0 2 : Repartions de nos
répondantes selon le statut matrimonial Tableau N 0 3
: Répartition de nos répondantes selon leurs
professions
Tableau n 0 4 : Répartition
de nos répondantes selon la fréquentation de l'église.
Tableau n 0 5 : Répartition
de nos répondantes selon la position de l'église sur le PF.
Tableau n 0 6 : Répartition
de nos répondantes selon la position de leurs maris sur l'utilisation
des méthodes contraceptives
Tableau n 0 7 : Répartition
de nos répondantes célibataires selon la cause de refus des
méthodes contraceptives.
Tableau n 0 8 : Répartition
de nos répondantes selon les raisons de refus d'utilisation de
méthodes contraceptives par leurs familles.
Tableau N 0 9 : Répartition de
nos répondantes selon les raisons et la position de leurs coutume sur
l'utilisation des méthodes contraceptives
Tableau N 0 10 : Repartions de nos
répondantes selon le comportement et l'arrêt de l'utilisation de
méthodes contraceptives
Tableau n 0 11 : Répartition
de nos répondantes qui ont cessé d'utilise les méthodes
contraceptives.
Tableau n 0 12 : Répartition
de nos répondantes selon les causes de l'arrêt des méthodes
contraceptives.
Tableau N 0 13 :
Répartition de nos répondantes selon la profession et l'influence
de ces professions a l'utilisation de méthodes contraceptives
Tableau n 0 14 :
Répartition de nos répondantes selon dont leurs niveau de vie ne
les permettent pas d'utiliser les méthodes contraceptives.
4
Tableau n 0 16: Présentation
de nos répondantes selon l'absence de loi sur la limitation des
naissances par le gouvernement qui ne leur permet pas d'utiliser les
méthodes contraceptives.
Tableau n 0 17 :
Répartition de nos répondantes selon dont le manque de
sensibilisation favorise leurs non utilisation des méthodes
contraceptives.
1
2
3
CHAP I. INTRODUCTION
La procréation représente un enjeu tant au
niveau individuel, entre l'homme et la femme, que collectif. De nombreux
travaux expliquent le rapport de pouvoir entre sexes, en partie, par la
volonté de l'homme à maîtriser sa descendance. Cet enjeu
n'a pas non plus échappé aux sociétés qui ont
cherché tantôt à réduire la fécondité,
de peur d'une surpopulation, tantôt à la favoriser, par crainte de
la disparition de la collectivité. Ainsi, les tendances
idéologiques face à la régulation de la natalité
ont changé au fil des années. (Sarah Vilpert, 2008)
I.1. PROBLEMATIQUE
Dans les pays africains, le rythme élevé de la
croissance de la population constitue une contrainte majeure aux efforts de
développement. Le déséquilibre persistant entre
l'accroissement élevé de la population et la faible croissance
économique contribuent à la détérioration des
conditions de vie des ménages. Une des priorités actuelles des
pouvoirs publics est de mettre en place des stratégies adéquates
pour une maîtrise efficiente de ce mouvement. (KANDOLO C. M., 2013)
L'accès à la planification familiale est une
condition préalable indispensable pour parvenir à
l'amélioration du statut des femmes. Sans la possibilité
d'espacer et limiter les naissances de leurs enfants, les femmes seraient
exposées à une piètre santé de la reproduction et
leur capacité à devenir totalement autonomes serait difficile,
voire impossible.
Au cours des quatre dernières décennies,
beaucoup de progrès ont été réalisés pour
développer l'offre, l'accès, la qualité et l'utilisation
des services de planification familiale volontaire. À l'échelle
mondiale, environ 62 % des femmes en âge de procréer, qu'elles
soient mariées ou en couple, utilisent des contraceptifs, ce qui
représente environ 720 millions de femmes. Si 75 % des femmes en Europe
du Nord, 73 % en Amérique du Nord, 70 % en Asie et 69 % en
Amérique du Sud ont recours aux méthodes de contraception
modernes, seulement 23 % des femmes en Afrique utilisent de telles
méthodes de contraception modernes. Ce taux d'utilisation moins
élevé coïncide avec des besoins insatisfaits et des taux de
mortalité maternelle plus élevés. Dans plus de 40 pays
moins développés et de pays parmi les moins avancés, plus
de 20 % des femmes mariées en âge de procréer ont des
besoins contraceptifs insatisfaits. Alors que la population mondiale continue
de croître, les plus fortes cohortes de toute l'histoire de
l'humanité commencent à aborder les années de vie
où elles sont en âge de procréer. Ainsi, il existe une
forte demande en services de planification familiale tout au long du cycle de
vie d'une femme de l'apparition des premières règles (menarche)
à la ménopause. Ces besoins se feront de plus en plus pressants
dans les années à venir. Répondre aux besoins insatisfaits
des femmes a des effets bénéfiques importants pour la
santé dans la mesure où ceci permet également
d'éviter des grossesses non désirées : ainsi chaque
année, on pourrait prévenir 640 000 décès de
nouveau-nés, 150 000 décès maternels provoqués par
des
4
avortements non médicalisés et d'autres
complications liées à la grossesse et empêcher que 600 000
enfants perdent leurs mères. (Singh.S. et Al , 2009)
En Afrique subsaharienne, elle commence à peine puisque
la baisse de la mortalité que l'on enregistre n'a pas encore
été suivie par celle de la fécondité. Pour Cohen
(1996 : 56), si de façon générale la
fécondité en Afrique n'a pas répondu à la
diminution de la mortalité, c'est peut-être parce que celle-ci est
trop récente et que les parents n'en sont pas encore conscients ou ne
sont pas convaincus de sa durabilité.
À ce propos, de nombreux auteurs s'interrogent sur la
capacité réelle de l'Afrique subsaharienne à entrer dans
la phase de baisse de la fécondité, faute de synthèse sur
le sujet jusqu'à présent. (M. JOSEPH.V et Garenne, 2001)
Depuis la conférence d'Arusha en janvier 1984, un
tournant décisif a été amorcé en matière de
fécondité en Afrique subsaharienne. En Afrique de l'Ouest
francophone, les taux d'utilisation de contraceptifs figurent parmi les moins
élevés du monde, et les besoins non satisfaits parmi les plus
élevés de la prévalence des méthodes modernes de
contraception chez les femmes en couple dans le monde est de 60% et en Afrique
de l'ouest francophone est de 12%. (Pilon.M et Guillome A., 2000)
Lors du recensement scientifique de 1984, la RDC abritait une
population qui se chiffrait à 29 millions contre 13,5 millions en 1958.
En 2013, la population de la RDC était estimée à 68
millions d'habitants par la Division de la Population des Nations unies et
à 80 millions selon l'Institut National de la Statistique. On estimait
par ailleurs en 2010, la fécondité à 6,3 enfants par
femme, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans à 158%o
naissances vivantes. ( Ministere de la sante publique, 2018)
La RDC fait ainsi face à de nombreux défis
à relever dans la quasi-totalité des secteurs. Parmi ces nombreux
défis à relever, notons l'importance qu'il convient d'attacher
à l'augmentation de l'utilisation de la contraception moderne en RDC. (
Ministere de la Sante publique, 2018)
Cette augmentation contribuera, en effet, non seulement
à l'amélioration de la santé de la mère et de
l'enfant dans le pays, mais aussi à la maîtrise de la croissance
démographique et ainsi à une amélioration plus rapide des
conditions de vie de la population. Les estimations actuelles disponibles
indiquent que la population de la RDC devrait atteindre les 100 millions
d'habitants avant ou autour de 2030. (Theos Bodose
Musimbwa.at all, 2014)
La RDC a le 17ème taux de mortalité
maternelle le plus élevé du monde, avec 540 morts/100000
naissances en 2008.La RDC a le 12ème taux de mortalité
infantile le plus élevé du monde avec 73,15 morts/1000 naissances
d'où les enfants de sexe masculin représente 76,8 mort/1000
naissances et ceux de sexe féminin avec 69, 39 morts/1000
naissances(2014).La RDC a le
5
22ème taux de fécondité le plus
élevé du monde, avec 6 ,6 enfants par femme. (Rapport du
ministere de la sante publique, 2014)
Au Nord-Kivu, les données sur la planification
familiale se font par estimation basée sur les statistiques du service
de la santé de la reproduction. Cet indicateur donne une estimation du
pourcentage de femmes en âge de procréation utilisant le service.
Cela faisant état de 1.7% en 2009 et 8,0% en 2014. (Rapport du ministere
de la sante publique, 2014)
En suivant la chronologie sur l'applicabilité de la
population sur le planning familial au sein de la Zone de santé urbaine
de Karisimbi avec une population de 613071 habitants en 2015 dont 29194 femmes
en âge de procréation seulement 7295 habitants soit 27 % ont
utilisé ces méthodes, selon les résultats
définitifs du recensement la population en 2016 est estimée
à 521987 habitants dont 24857 femmes en âge de procréation
soit 6492(26%) ont appliqué le planning familial .En 2017 seulement 8188
soit 32 % utilisaient les méthodes contraceptifs modernes dans 25602
femmes en âge de procréation dans une population totale de 537647
habitants de la commune de Karisimbi.
En effet, à l'instar des autres années on
connait un rythme diminutif de la population totale de commune de Karisimbi
dans l'année 2018, on estime une population totale de commune de
Karisimbi est de 553777 habitants avec 24857 habitants de femmes en âge
de procréation dont 6492 soit 25 % utilisaient le service planning
familial.
Selon notre observation nous avons constaté que le taux
d'utilisation varie en fonction de la population totale de chaque année,
ce qui nous met en doute sur le niveau de connaissance de la population de
Karisimbi en matière de la planification familiale. Le pourcentage des
femmes en âge de procréation varie d'une façon instable
dans l'intervalle de 35% à 25% dans une période de quatre ans.
La conception et la réalisation d'un projet familial ne
dépend pas uniquement de la volonté individuelle mais aussi du
possible développement. Ainsi, l'identification des facteurs
extérieurs agissant sur les destins individuels a relevé que
l'Egalite entre excès et la sante sexuelle et reproductive constituent
une condition essentielle pour l'éradication de la pauvreté.
(Sarah Vilpert, 2008)
Selon l'OMS(Organisation M ondiale de la Sante), 350 millions
d'individus dans le monde sont atteints chaque annee par les IST. Malgre les
campagnes d'informations sur le port du preservatif, les pays developpes sont
toujours confrontes a ces infections, meme si un changement plus qualitatif que
quantitatif s'est opere au cours des 20 dernieres annees.
Dans la comune de Karisimbi selon un rapport annuel de la zone
de sante de karisimbi , ces quatres derniers annees on a pu observe en 2015 ,
4947 de cas des personnes atteignaient des IST,egalement pour l'annee 2016, ils
ont enregistre 5626 cas des IST dans l'ensemble de la population de cette
commune. En 2017 malgre le progre dans la campanges d'information sur
6
l'utilisation de condom, ils ont enregistre 6364 des cas
nouveaux , selon les resultants enregistres en 2018, nous contantont 11761 des
cas nouveaux des malades des IST. Comparativement aux periodes anterieurs un
taux d'accraissement annuel moyen des cas a enregistre une augmentation durant
les trois dernieres annees et l'annee 2018.
Le passage de l'adolescence à l'âge adulte
constitue, pour les jeunes filles en particulier, une transition
caractérisée par un certain nombre des méfaits lorsque la
sexualité est précoce : avortement illicite, abandon scolaire
sans oublier d'autres maux souvent observent. D'âpres les
résultats de l'EDS-2017 et l'EDS-RDC II 2013-2014, comme dans d'autres
pays en développement notamment, les adolescentes sont en permanence
confrontées à cette dure réalité. (3eme CNRPF,
2014)
Selon les données de la zone de sante urbaine de
Karisimbi sur les accouchements dans l'année 2018, avec une population
totale de commune de Karisimbi de 553777 habitants avec 24857 habitants de
femmes en âge de procréation, ils ont enregistré 1697
accouchements des femmes de moins de 20 ans qui est un nombre
considérable dans un milieu urbain ceux-ci malgré désirant
contrôler et orienter la fécondité.
La situation de pauvreté que traverse dans la province
du Nord Kivu précisément dans la ville de Goma cas particulier de
la commune de Karisimbi est très perceptible. Etant une commune la plus
peuple de la ville de Goma, la plupart des personnes vivant dans cette commune
étant les pauvres. Les difficultés d'argent et de manque d'emploi
stable, ne facilitent pas la scolarisation des enfants. Et comme
conséquences, nous assistons à des couples en union libre vivant
du débrouillard. Le loisir en pareille circonstances est
relégué au second plan, remplace généralement par
la jouissance sexuelle avec des naissances inopportunes.
I.2. QUESTIONS DE RECHERCHE
I.2.1. Question Principales
Quels seraient les facteurs de la faible utilisation des
méthodes contraceptives des femmes en âge de procréation
dans la commune de Karisimbi ?
I.1.2. Questions Spécifiques
De ce qui précède, notre curiosité
scientifique va chercher des réponses aux questions ci - après
:
V' Quelles sont les facteurs socio-culturels pouvant
être à la base de la faible utilisation des méthodes
contraceptives.
V' Quels sont les facteurs sanitaires pouvant
être les responsables de la faible utilisation de méthodes
contraceptives ?
V' Quels sont les facteurs économiques pouvant
entrainer la faible utilisation de méthodes contraceptives ?
V' Quels sont les facteurs politiques pouvant
être à la base de la faible utilisation de méthode
contraceptive ?
Cette recherche consistera à approfondir nos
connaissances sur la planification familiale et scientifiquement, il aidera aux
autres d'orienter leur recherche vers
7
I.3.HYPOHESES DE RECHERCHE
Face à la problématique nous émettons des
hypothèses suivantes :
> Les facteurs socio-culturels à la base de la
faible utilisation des méthodes contraceptives seraient l'âge, la
religion, le statut matrimonial, la famille, le sauvegarde des us et des
valeurs coutumières.
> Les facteurs sanitaires responsables des faibles
utilisations de méthodes contraceptives seraient effets secondaires,
mauvaise préparation et comportement des personnels soignants.
> Les facteurs économiques entrainant la faible
utilisation de la méthode contraceptive seraient niveau de vie,
considération de l'enfant comme main d'oeuvre et la profession.
> Les facteurs politiques pouvant être à la
base de la faible utilisation des méthodes contraceptives seraient le
non limitation des naissances et le manque de sensibilisation.
I.4.OBJECTIFS
I.4.1. OBJECIFS GENERAUX
L'objectif général dans notre travail nous
permettrons de :
> Identifier les facteurs influençant la faible
utilisation des méthodes contraceptives dans ce milieu ;
I.4.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
> Déterminer les différents facteurs
socio-culturels, à la base faible utilisation des méthodes
contraceptives.
> Déterminer les différents facteurs
sanitaires responsables de la faible utilisation des méthodes
contraceptives.
> Détecter les différents facteurs
économiques entrainant la faible utilisation des méthodes
contraceptives.
> Déterminer les différents facteurs
politique à la base faible utilisation des méthodes
contraceptives.
I.5.CHOIX ET INTERET DU SUJET
I.5.1. CHOIX DU SUJET
Le choix du sujet de notre travail a été par le
souci de relever les différents facteurs à la base de la faible
utilisation de méthodes contraceptives des femmes en âge de
procréation vu que dans notre problématique les naissances non
désirés ou multiples constitue un problème.
Ce travail consiste à détecter les
différents facteurs à la base du non utilisation massive des
femmes en âge de procréation des MC dans la commune de
Karisimbi.
8
les aspects en rapport avec ces avantages sur la sante de ces
données comme source d'information.
I.5.2 INTERET DU SUJET
Cette étude présente un double intérêt
tant scientifique que pratique.
> Sur le plan scientifique
Cette étude constitue une référence dans
le cadre de sociologie de la famille et de la population. Ainsi compris, cette
étude qui plonge dans ce domaine intéresse tout le monde (jeunes
et vieux, hommes et femmes) c'est dans ce contexte que nous pensons que cette
recherche demeure utile dans le problème de la planification des
naissances car elle demeure un sujet d'actualité qui intéresse au
plus haut les couples.
Nous espérons contribuer à la littérature
scientifique relative à la planification familiale, afin de
démontrer les facteurs à la base du non utilisation de service
planning familial à notre milieu.
> Sur le plan pratique
Cette recherche revient avec intérêt sur la
détermination des principaux facteurs a la base de la faible utilisation
de la méthode contraceptive dans la commune de Karisimbi de la ville de
Goma ainsi que un arsenal d'obstacles au travers lesquels les femmes en
âge de procréation faire face en matière de planification
familial sur des méthodes contraceptives, des techniques simples et
pratiques qui n'attendent que d'être connues pour une pratique au
quotidien. Car c'est dans leurs applications que les congolais arriveront
à planifiez leurs naissances.
Ce qui conduirait à l'amélioration des
conditions socio-économiques et sanitaires des populations et un vrai
combat pour l'éradication de la pauvreté chronique qui s'est
installée dans le sang des populations enclines à une
procréation sans limite.
I.6.DEFINITION DES CONCEPTES
> Facteur : les éléments qui
concourent à un résultat. (Dictionnaire la rousse de poche,
2010)
> Familiale : de la famille
> Planification : Est la programmation
d'actions et d'opérations à mener dans un domaine précis,
avec des objectifs précis, des moyens précis et sur une
durée (et des étapes) précise(s) ;
> La planification familiale : Est une
manière de penser et de vivre adoptée volontairement par les
individus et les couples ; qui, en se basant sur les connaissances suffisantes,
prennent des décisions et des comportements de manière
responsable, afin de promouvoir la santé et le bien-être du groupe
familial et ainsi de participer efficacement au développement social
d'un pays ;
9
> Naissance désirable : Le terme de
planification familiale fait appel à l'idée que les couples
peuvent, de leur propre volonté, décider du moment de naissance
et du nombre de leurs enfants, ainsi que des intervalles entre ces enfants en
vue d'augmenter ou de limiter la dimension de leur famille.
> La santé de la reproduction : Le
bien-être général, tant physique que mental et social de la
personne humaine pour tout ce qui concerne l'appareil génital, ses
fonctions et son fonctionnement et non pas seulement l'absence des maladies ou
d'infirmité. Cela suppose qu'une personne peut mener une vie sexuelle
satisfaisante en toute sécurité qu'elle est capable de
procréer et libre de faire aussi souvent ou peu souvent que le
désir.
> Soins de santé primaires : Sont
des soins essentiels indispensables pour la population et qui doivent
être scientifiquement valables, accessibles sur le plan
géographique, financiers et socio - culturels.
> Zone de Santé : C'est une
unité opérationnelle et planification de tout système
sanitaire du pays ;
> Quartier : Chacune des régions
administratives dans lesquelles une ville est divisée. Région
que l'on habit.
> Commune : Division territoriale,
administrée par un bourgmestre assisté du conseil municipal dans
une ville ;
> Contraception : est une
infécondité volontaire obtenue par l'usage des méthodes,
techniques ou pratiques appropriées connues sous l'appellation de
méthodes anticonceptionnelles ou méthodes contraceptives.
Tant que ces méthodes ou pratiques sont
utilisées correctement, elles rendent tout rapport sexuel non
fécondant. Cela peut être fait soit en empêchant l'oeuf de
quitter les ovaires de la femme, soit en l'empêchant de s'installer dans
la paroi de l'utérus, soit encore en empêchant le sperme d'entrer
dans la matrice.
> Naissance désirable : Est
l'ensemble des méthodes et des moyens basés sur la protection de
la maternité utilisable aussi bien par l'homme que par la femme et qui
vise à permettre au couple d'avoir des enfants quand ils les
désirent, de les héberger dans les meilleures conditions
sanitaires et sociales. (N.Yinger, 1998)
Quant à nous, la naissance désirable est
l'ensemble de méthodes basée sur la protection maternelle et
infantile en tenant compte des aspects sanitaire, hygiénique et social
de la maternité et de la paternité.
> Limitation des naissances : celle-ci est
une opération qui comprend les efforts déployés par le
gouvernement ou la société en général pour
remédier aux conséquences économiques et sociales d'un
accroissement excessif de la population.
La limitation des naissances désigne donc une politique
gouvernementale qui décide du nombre des naissances que le couple ne
peut pas dépasser au risque de sanction. Elle est souvent
qualifiée de résurrectionniste, dans
10
la mesure où elle (par l'Etat) s'ingère dans la
vie privée des couples. Son but, dit-on, vise le bienêtre
général.
? Espacement des naissances : L'espacement
des naissances consiste en un écart d'au moins 24 mois entre celles-ci.
Celui-ci à un double rôle : pour la femme, il constitue un repos
pour son organisme ; pour le nouveau-né, il favorise un entretien
particulier soutenu de santé par sa mère. (Fuentes-Afflick and
N.A. Hessol, 2000)
? L'avortement : est l'expulsion et la mort
provoquée avant terme de l'embryon ou du foetus.
11
CHAPII.REVUE DE LA LITTERATURE
II.1. INTRODUCTION
La Santé de la reproduction est
généralement considérée comme un domaine
prioritaire dans le monde entier. Elle affecte la vie des femmes et des hommes,
de la conception à la vieillesse en passant par la naissance et
l'adolescence. Elle couvre à la fois l'accès à la
santé, la protection de la santé et la prévention et le
traitement des maladies. (LOCOM, 1992)
La grossesse ou gestation humaine est l'état d'une
femme enceinte, c'est-à-dire portant un embryon ou un foetus humain, en
principe au sein de l'utérus, qui est dit gravide. En
général, elle fait suite à un rapport sexuel, et
débute selon le point de vue à partir de la fécondation
(fusion d'un ovule et d'un spermatozoïde) ou de la nidation (Implantation
de l'embryon dans l'utérus), et se déroule jusqu'à
l'expulsion de l'organisme engendre. (CERPOD, 1999)
Alors pour améliorer la pratique contraceptive, il faut
lever les obstacles qui s'y opposent, c'est pourquoi dans cette revue on va
développer les points suivants :
1) Les facteurs socio-culturels pouvant être à
la base de la faible utilisation des méthodes contraceptives.
2) Les facteurs sanitaires pouvant être les
responsables de la faible utilisation de méthodes contraceptives.
3) Les facteurs économiques pouvant entrainer la
faible utilisation de méthodes contraceptives.
4) Les facteurs politiques pouvant être à la
base de la faible utilisation de méthode contraceptive.
1. Les facteurs socio-culturels pouvant être à
la base de la
faible utilisation des méthodes contraceptives.
Selon T.Bodose, W.chishibang, et F.Mugisho dans une
enquête menée de Février à Avril 2014 à Miti,
Bugorhe et Irhambi-Katana, trois de 8 Groupements de la partie Kabare Nord,
afin de recueillir des renseignements auprès d'un échantillon de
419 personnes, soit 0,2% de la population totale, de sexe et âge
confondus, habitants de ces Groupements sur problématique de la
non-intégration du planning familial et ses conséquences sur le
développement des ménages dans les entités rurales de
Kabare Nord. A l'issue de ces enquêtes effectuées dans ces
Groupements, il ressort que plusieurs causes sont à la base du refus ou
de la résistance du paysan à adopter les méthodes de
planning familial, notamment les fausses croyances dictées par les
responsables des églises à leurs adeptes selon lesquelles
l'espacement ou la limitation des naissances qui ne sont possibles que par
l'usage des méthodes appropriées est un péché
mortel et une subversion à la volonté de Dieu qui veut que les
hommes se multiplient et qu'ils remplissent la terre. Cela a été
confirmé par 116 personnes lors de ses enquêtes soit 27,7%. (Theos
Bodose
Musimbwa.at all, 2014)
12
Dans le programme national de santé de la reproduction
au Burundi, Etude sur l'ampleurs et les causes d'abandons de la pratique
contraceptive ainsi que les déterminants de l'utilisation des services
de planification familial au Burundi en Mai 2014 montre que les femmes non
utilisatrices des méthodes contraceptives se trouvent plus dans la
religion pentecôtiste(protestante) 80,3 %, anglicane 78,7%, catholique
69,1% et methodiste67,2 % alors que dans la religion musulmane, la tendance est
plus mitigée 50%. (Rapport du ministere de la sante publique, 2014)
Selon les résultats obtenus par A.MUKENGESHAYI NTAMBUE
ET R.NGALULA Tshiala 10,9% des femmes n'utilisaient pas les MC parce
qu'interdites par leur confession religieuse sur la prévalence
contraceptive moderne à Dibindi en 2017. (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET
R.NGALULA Tshiala., 2017)
Selon T.Bodose, W.chishibang, et F.Mugisho le refus de
l'adoption de méthodes de planning familial se justifierait, selon la
déclaration de 130 enquêtés soit 31% de l'
échantillon par la sauvegarde des us et des valeurs coutumières
de certaines tribus à l'instar de la tribu Shi où l'enfant est
considéré comme une source de productivité, de richesse,
de la main d'oeuvre. (Theos Bodose
Musimbwa.at all, 2014)
D'après MARCEL BAHATI at al dans une étude
menée dans la ville de Goma dans la commune de KARISIMBI, 41.9 % des
chrétiennes catholiques et 43.5 % des protestantes n'utilisaient pas les
méthodes de contraception (MARCEL BAHATI, 2016)
Selon M.sounkoutou dans une étude faite au Bamako sur
la problématique de la planification familiale dans le district V en
2009 18,3% des prestataires ont attribué la faible utilisation de
méthodes contraceptives à la religion. (Sounkoutoun, 2009)
Selon T.Bodose, W.chishibang, et F.Mugisho l'insouciance des
maries envers leurs épouses dont la majorité de maris ne se
soucie de leurs épouses quant à ce qu'à la période
où elles sont enceintes et juste quelques temps après
l'accouchement, tel que l'on affirmés 147 personnes de nos
enquêtés soit 35,1%. (Theos Bodose
Musimbwa.at all, 2014)
Par ailleurs les résultats obtenus par A.MUKENGESHAYI
NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala.17, 6% n'utilisaient pas les MC à cause de
l'opposition de leur conjoint au cours de l'enquête sur la
prévalence contraceptive moderne à Dibindi en 2017.
(A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala., 2017)
13
Selon les résultats obtenus par Soumaïla Mariko,
Mohamed Ayad, Rathavuth Hong, Oumou Kéïta, et Mamadou Diop sur
l'étude retrospective de pratique contraceptive et importance des
besoins non satisfaits en matière de planification familiale au Mali, de
1995 à 2006,18 % des cas, les femmes justifient le non utilisation des
méthodes contraceptives par le désir d'avoir davantage d'enfants.
(S. Mariko, at all, 2009)
Selon les resultats obtenus par Soumaïla Mariko, Mohamed
Ayad, Rathavuth Hong, Oumou Kéïta, et Mamadou Diop sur
l'étude rétrospective de pratique contraceptive et importance des
besoins non satisfaits en matière de planification familiale au Mali, de
1995 à 2006 en 2009, ont constaté que l'opposition du mari n'est
mentionnée que dans seulement 9 % des cas et les interdits religieux
n'ont été cités que par 5 % des femmes. (S. Mariko, at
all, 2009)
Selon l'étude du 3emeCNRPF sur l'exploration
de l'utilisation des services de santé reproductive des adolescents
à Kinshasa par CHMWASA et Mm. Floran, les discussions avec les jeunes
filles dans les deux zones de sante a fait ressortir les résultats dont
la question était de savoir si les les jeunes de 15 à 19 ans,
utilisent les services de planification familiale dans les deux zones de sante
étudiées. Les adolescents interrogés dont 27% ont
déclaré avoir honte et 12% peur de consulter les services de PF
dans les centres de santé. (CHIRWISA, 2013)
Selon T.Bodose, W.chishibang, et F.Mugisho les causes
liées à la mentalité archaïque et rétrograde
dont lors de nos enquêtes, il a été approuvé par 26
personnes soit 6,2% de notre échantillon que les ruraux agissent le plus
souvent suivant ce que leur dicte la mentalité dominée par
l'ignorance conduisant au renforcement des préjugés. (Theos
Bodose
Musimbwa.at all, 2014)
Selon le programme national de santé de la reproduction
au Burundi; dans l'étude sur le l'ampleur et les facteurs de faible
utilisation des methodes contraceptives ainsi que les déterminants de
l'utilisation des services de planning familial au Burundi en Mai 2014 montre
que les femmes non utilisatrices des méthodes contraceptives se
retrouvent plus dans la religion pentecôtiste (80.3%) ; anglicane (78.7%)
; catholique (69.1); et méthodiste (50%).
La prévalence contraceptive moderne à Dibindi en
2017 était de 18,4%. Selon les résultats obtenus par
A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala.., il ressort que, chez les femmes
informées sur la PF 264, les motifs de non utilisation des MC
étaient variables. Près de la moitié de femmes 45,5% ne
les utilisaient pas à cause de leur désir de maternité
(A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala., 2017)
14
Selon toujours le même auteur dans une étude
faite au Bamako sur la problématique de la planification familiale dans
le district V en 2009 nous avons constante que 35,5% des femmes n'utilisent pas
les méthodes contraceptives par l'opposition de leurs maris.
Selon les résultats obtenus par Soumaïla Mariko,
Mohamed Ayad, Rathavuth Hong, Oumou Kéïta, et Mamadou Diop sur
l'étude de pratique contraceptive et importance des besoins non
satisfaits en matière de planification familiale au Mali, de 1995
à 2006 on constate que, dans 22 % des cas, c'est principalement parce
qu'elles sont opposées à l'utilisation de la contraception que
les femmes n'ont pas l'intention d'utiliser une méthode de planification
des naissances dans le futur. (S. Mariko, at all, 2009)
2. Les facteurs sanitaires pouvant être les
responsables de la
faible utilisation de méthodes contraceptives.
Par ailleurs Marcelin BAHATI et Salomon MUSABYIMANA dans une
étude sur les déterminants de non adhésion des femmes en
âge de procréation au service de planification familiale dans la
zone de sante de Karisimbi, la majorité n'utiliserait pas les
méthodes contraceptives soit 67,1% contre 32,9% (MARCEL BAHATI,
2016).
Selon les résultats obtenus par A.MUKENGESHAYI NTAMBUE
et R.NGALULA Tshiala sur l'étude de la prévalence contraceptive
moderne à Dibindi en 2017, 16,6% avaient peur des effets secondaires des
MC (pilule et contraceptifs injectables). (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA
Tshiala., 2017)
Selon le programme national du P.F au Benin dans une
enquête menée en 2011-2012 a donné les résultats
obtenus au Benin certaines femmes arrêtent de pratiquer la contraception
malgré leur désir de différer ou d'éviter une
naissance. Les raisons les plus courantes d'arrêt de la pratique moderne
parmi les anciennes utilisatrices qui ne désirent pas de grossesse sont
les effets secondaires (22%), le désir d'une méthode plus
efficace (11%), les inconvénients de la pratique (9%). ( Donnees
speciaux de l'enquetes Demographique et de sante du Benin, 2012)
Selon une enquête réalisée par Shereen
ASSAF sur la qualité des soins dans les services de planification
familiale dans les établissements de santé au
Sénégal en juillet 2015, seulement 18 % des clientes ont
été conseillées sur les trois aspects importants de leur
méthode, à savoir comment utiliser la méthode, les effets
secondaires possibles et le moment auquel il faut revenir à
l'établissement de santé. Parmi les 872 clientes observées
et à qui on a fourni ou prescrit une méthode, moins des deux
tiers (63 %) ont reçu des informations sur la façon d'utiliser la
méthode, tels que le dosage et la
15
fréquence d'utilisation, la durée de
l'efficacité et l'utilisation correcte de méthodes de
planification familiale naturelles telles que la méthode des jours fixes
et la Méthode de l'Allaitement Maternelle et de
l'Aménorrhée (MAMA). Parmi les femmes qui utilisent des pilules,
des injectables, des DIU ou des implants, moins d'un tiers (29 %) ont
été conseillées sur les effets secondaires de leur
méthode ; 37 % ont été informées sur le moment
auquel elles doivent revenir pour le suivi. Les conseils liés à
la protection de la méthode contre les IST étaient encore moins
fréquents. Seulement 9 % des consultations observées comprenaient
une discussion sur le rôle protecteur de la méthode contre les
IST, y compris le VIH. En ce qui concerne l'examen clinique, seulement 32 % des
prestataires ont effectué au moins 8 des 16 procédures
énumérées qui devaient être effectuées avant,
pendant et après la procédure. (s.ASSIF, Juillet 2015)
Selon M.sounkoutou dans une étude faite au Bamako sur
la problématique de la planification familiale dans le district V en
2009 : (9,7%) ont abandonné la PF à cause des retards des
règles, sans cause 48,4% ; grossesse 6,4%.(Sounkoutoun, 2009)
D'après Jossianel. L. Ngo MAYACK dans une étude
menée en 2004 sur le recours à la contraception d'urgence au
cameroune : le cas de la ville de Yaounde nous avions trouvé que, 7% des
non-utilisatrices de la contraception moderne justifient leur choix par les
problèmes de santé et la crainte des effets secondaires. (MAYACK,
2017)
Par ailleurs dans une étude menée par Zakari
CONGO au burkina-faso sur l'analyse de des données de l'enquête
démographique et de sante en 2015, il a trouvé que 52,7 % ont
arrêté les méthodes contraceptives selon la raisons des
habitudes néfastes des personnels soignants.
Comme Marcelin BAHATI et Salomon MUSABYIMANA dans une
étude sur les déterminants de non adhésion des femmes en
âge de procréation au service de planification familiale dans la
zone de sante de Karisimbi, la plupart qui ont fait le choix de leurs
méthodes contraceptives soit 58% continuent leurs utilisation des MC
contre 36% dont les choix de méthodes contraceptive étaient
influences par les personnel médical
3. Les facteurs économiques pouvant entrainer la
faible utilisation de méthodes contraceptives.
Selon l'étude réalisé par Zakari CONGO
sur l'analyse des données de l'enquête démographique et de
sante en 2015 au Burkina faso, seulement 4 % des femmes en zone rurale
utilisent les méthodes contraceptives suit à la
considération de l'enfant comme main d'oeuvre. (CONGO, 2015)
16
D'apres M.sounkoutou dans une étude faite au Bamako sur
la problématique de la planification familiale dans le district V en
2009 : Le moyen de transport n'est pas un obstacle si remarquable dans la
fréquentation des services de PF. Seulement, (7,5%) des clientes sont
venues à pied, les autres soient à moto ou en transport commun ;
(82,9%) des femmes affirment que le temps d'attente est long contre (17,1%) qui
le trouvent acceptable. (Sounkoutoun, 2009)
Selon l'étude réalisée par Zakari CONGO
sur l'analyse des données de l'enquête démographique et de
sante en 2015, les femmes des ménages les plus riches (18,6%) ont plus
recours aux méthodes modernes que les femmes des ménages les plus
pauvres (2,4%). (CONGO, 2015)
Selon ZAKARI CONGO dans une étude sur l'Analyse des
données de l'enquête démographique et de sante en Juillet
2015 au Burkina-Faso les plus utilisatrices de la contraception moderne sont
les femmes d'un meilleur niveau de vie vivant dans la capitale (39 % de ces
femmes utilisent une méthode contraceptive avec 28 % pour les
méthodes modernes). Celles qui en utilisent le moins sont celles qui
vivent au village avec un bas niveau de vie (8 % pour la contraception de
façon globale et 3 % pour les méthodes modernes) ou un niveau de
vie moyen (9 % pour la contraception de façon globale et 5 % pour les
méthodes modernes). (CONGO, 2015)
Selon l'étude réalisée par Zakari CONGO
sur l'analyse des données de l'enquête démographique et de
sante en 2015, lorsque l'habitat de la femme est de haut standing, la pratique
contraceptive atteint 27 % pour les méthodes modernes, 10 % pour les
méthodes naturelles. La pratique contraceptive des femmes d'un standing
moyen représente la moitié de celle pratiquée dans un
meilleur standing. Chez les femmes de bas standing, seulement 3 % utilisent une
méthode contraceptive moderne. La réduction substantielle de la
fécondité liée à la contraception est de 34 % pour
le haut standing et de 12 % pour le moyen standing. Pour le bas standing, elle
est marginale (5 %). De meilleures conditions de vie entraînent donc une
forte pratique contraceptive, notamment moderne. (CONGO, 2015)
Selon l'étude réalisée par Zakari CONGO
sur l'analyse des données de l'enquête démographique et de
sante en 2015 l'activité économique procure à la femme une
certaine liberté et une certaine aisance dans la gestion quotidienne des
tâches et des activités. Bien que de niveau faible, la pratique
contraceptive de la femme burkinabé est plus élevée quand
elle travaille (13 %) que lorsqu'elle ne travaille pas (9 %). (CONGO, 2015)
Schoumaker (1999) montre, dans une étude sur la
relation entre la pauvreté et la fécondité
réalisée en Afrique du Sud que « les structures par
âge peuvent varier sensiblement entre quintiles de niveau de vie : plus
de 25 % des femmes en âge de procréer du quintile le plus riche
ont plus de 40 ans, contre à peine 15 % des femmes du premier quintile
». La parité non standardisée selon l'âge donnera donc
un poids plus important aux femmes âgées parmi les riches,
réduisant ainsi les écarts entre pauvres et riches par rapport
à la parité standardisée. (Kourouma, Juin, 2011)
17
Selon M.sounkoutou dans une étude faite au Bamako sur
la problématique de la planification familiale dans le district V en
2009, 96,9% des clientes pensent que le coût des produits contraceptifs
est abordable contre 3,1%.(Sounkoutoun, 2009
Selon l'étude réalisée par Zakari CONGO
sur l'analyse des données de l'enquête démographique et de
sante en 2015 les secteurs moderne, artisanal et commercial sont les trois
secteurs qui sont associés à une utilisation contraceptive accrue
(respectivement 67 %, 17 % et 15 %). La moitié des femmes qui
travaillent dans le secteur moderne (public ou privé) utilisent la
contraception moderne contre 10 % et 9 % pour les commerçantes et les
artisanes. Ceci se traduit dans les faits par un potentiel d'inhibition de la
fécondité cumulée de l'ordre de 48 % chez les femmes du
secteur moderne, 10 % chez les commerçantes et 9 % chez les artisanes.
(CONGO, 2015)
4. Les facteurs politiques pouvant être à la
base de la faible utilisation de méthode contraceptive.
Selon l'étude réalisé par Kulczycki et
Andreze dans les programmes de planification familiale restent fragiles et
nécessitent toujours un leadership politique favorable, en particulier
dans les pays d'Afrique Centrale et Occidentale. En Afrique de l'Est, le
Rwanda, le Malawi et l'Éthiopie ont récemment accompli des
progrès impressionnants, tout comme l'Afrique du Sud et le Mozambique
auparavant. Au Rwanda et au Malawi, les taux de prévalence contraceptive
dépassent maintenant 50% (plus du double de la moyenne pour l`ASS) et
plus d'hommes que de femmes ne veulent plus d'enfants ; ce qui démontre
l'impact des efforts pour convaincre les hommes des avantages de la
planification familiale. ( Kulczycki.all at, 2018)
Selon M.sounkoutou dans une étude faite au Bamako sur
la problématique de la planification familiale dans le district V en
2009, 9,1% des prestataires pensent que le manque d'information et la
qualité des informations empêchent aux femmes de pratiquer la PF.
(Sounkoutoun, 2009)
Dans une étude réalisé par William
kitwaha à Butembo après avoir faire les enquêtes ayant
obtenu plusieurs paramètre à la base de résistance
à la population aux méthodes dont la principale est le manque
d'engagement politique avec 34,8% contre 65,2% pour les autres facteurs
entrainant une utilisation marginale de service de planning dans ce milieu.
Selon les résultats obtenus par A.MUKENGESHAYI NTAMBUE
et R.NGALULA Tshiala 9,7 % ne les ont pas utilisé par manque de
connaissance de leurs avantages. (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala.,
2017)
SANITAIRE
> Comportement des personnels soignants
> Effets secondaires
> Mauvaise préparation
ECONOMIQUE
> Niveau de vie
> Considération de l'enfant comme main d'oeuvre
POLITIQUE
> Non limitation de naissance > sensibilisation
18
II.2. CADRE DE RECHERCHE
II.2.1.CADRE OPERATIONNEL
2. Variable dépendantes
1. Variables Indépendantes
SOCIO-CULTURELS
> Religion > Famille > coutume
> Age
> Statut matrimonial > profession
|
19
CHAP.III.METHODOLOGIE
La méthodologie comporte un certain nombre
d'élément dont nous allons développer dans les lignes qui
suivent.
III.1 TYPE D'ETUDE
Pour une issue heureuse de ce travail, nous avons jugé
utile de faire usage d'une étude descriptive, avec comme type
d'étude transversale.
L'interview et l'analyse documentaire nous a permis de faire
une
photographie du phénomène en question, en vue de
bien déceler le problème qui ne cesse de nous arracher les vies
humaines sans que la majorité des population s'en rendent compte.
III.2 POPULATION D'ETUDE
Notre étude s'intéresse sur toutes les femmes en
âge de procréation dont 14 à 49 ans de la commune de
Karisimbi dans la ville de Goma au Nord-Kivu en RDC.
III.3 POPULATION CIBLE ET ECHANTILLONAGE
Notre étude s'intéresse sur toutes les femmes en
âge de procréation qui se trouvent dans les aires de santé
de commune de Karisimbi durant notre période d'étude. Notre
population cible constituera la taille de notre échantillon.
Pour calculer la taille de notre échantillon, nous
avons considéré toutes les femmes en âge de
procréation de la commune de Karisimbi de notre période
d'étude.
Selon la formule de LYNCH :
n = Taille de l'échantillon
N = Population d'étude
Z = Coefficient (1.96) correspondant à l'intervalle de
confiance de 95%
d= marge d'erreur à 5%
p = prévalence 50%
Pour ce qui est de notre étude, nous acceptons de nous
trompons
jusqu'à 5% étant donné que les statistiques
y afférent font souvent défaut.
Nous avons considéré la prévalence à
50%.
n = 24857 x (1.96)2 x 0,5 (1-0,5)
24857 x (0,05)2 + (1.96)2 x (1-0,5)
n = 24857 x 3,8416.0,5 (0,5)
24857 x 0,0025+ (3.8416).0,5
n= 24857 x 3,8416.0,25
24857 x 0, 0025+1,9208
n= 24857XO,9604
62,1425+1,9208
n= 23872,6628 = 372,6417902293513 = 373 personnes.
64,0633
20
Notre échantillon est constitué de 373
femmes en âge de procréation
enquêtée dans les 16 aires de santé de la
commune de Karisimbi.
Vu que l'effectif total des femmes en âge de
procréation pour chaque aire
de santé sélectionnée était connu
d'avance, nous avons fait recours à la
formule de l'échantillonnage aléatoire
stratifié Proportionnel (E.A.S.P), à cet
effet, nous avons tiré un coefficient de la formule
suivante :
? Coefficient de proportionnalité=Pop
x n
N
n = 373
N= 24857
Coefficient de proportionnalité : Pop X 373 (pour
déterminer l'effectif à
enquêter) 24857
Tableau N° 01 : Effectif de la population
à enquêter par aire de santé
N°
|
Aire de santé
|
Population
|
Coefficients
proportionnalités
|
Effectif à
enquêter
|
1.
|
ALBERT BARTEL
|
1580
|
0,0635635837
|
24
|
2.
|
AMANI
|
1313
|
0,0528221427
|
20
|
3.
|
BUJOVU
|
1659
|
0,0667417629
|
25
|
4.
|
HEBRON
|
2360
|
0,0949659973
|
35
|
5.
|
KAHEMBE
|
1346
|
0,0541497365
|
19
|
6.
|
KASIKA
|
1214
|
0,0488393611
|
18
|
7.
|
KATOYI
|
1013
|
0,0407531078
|
15
|
8.
|
LUBANGO
|
2060
|
0,0828740395
|
31
|
9.
|
MABANGA
|
1345
|
0,0541095064
|
20
|
10.
|
MAJENGO
|
1497
|
0,060224484
|
22
|
11.
|
MUGUNGA
|
1382
|
0,0555980207
|
21
|
12.
|
MURARA
|
1172
|
0,0471496963
|
18
|
13.
|
MUUNGANO RESUR..
|
2511
|
0,1010178219
|
38
|
14.
|
MUUNGANO SOLID..
|
1317
|
0,0529830631
|
20
|
15.
|
NDOSHO
|
1721
|
0,0692360301
|
26
|
16.
|
VIRUNGA
|
1417
|
0,0570060747
|
21
|
|
TOTAL
|
24857
|
|
373
|
En bref, notre échantillon est constitué de
373 personnes à enquêter dans les aires de
santé de la commune de Karisimbi cité ci-haut (Tableau
I)
21
III.4 METHODE TECHNIQUE ET OUTILS DE COLLECTE DE DONNEE
? Méthode de technique
Pour vérifier les hypothèses émises dans
notre étude et atteindre les objectifs assignés, les
méthodes suivantes ont été utilisées :
· Méthode analytique : nous a
facilité d'approfondir les informations récoltées
auprès des enquêtées ;
· Méthode statistique : qui nous
a permis d'utiliser les éléments statistiques pour les
différents calculs.
? Instruments de collecte des données ou
Techniques de collecte des données
En vue de renforcer ces méthodes, les techniques
suivantes ont été utilisées :
· Technique documentaire : elle nous a permis
d'approfondir et enrichir des informations ayant trait avec notre sujet
à travers différents documents ;
· Technique d'interview directe : nous a facilité
d'entrer en contact direct avec nos cibles directes de notre recherche ;
· Technique d'observation directe : nous a permis de
nous rendre sur terrain et avoir un état de lieu exact ;
· Questionnaire d'enquête : nous a servi de
recueillir les différentes données auprès de nos cibles
directes que nous avons besoin.
III.5 SAISI, TRAITEMENT ET ANALYSE DE DONNEE
Les données ont étés encodées,
traitées et analysées à base de logiciel SPSS,
interprétées et enfin un support rédigé dans le
logiciel Microsoft Office Word.
III.6 CONTROLE DE LA QUALITE DE DONNEE
Comme notre étude a fait recours aux plusieurs
documents livres ; rapports ; et les mémoires, pour contrôler la
qualité de notre résultat nous essayerons à faire des
comparaisons avec les autres études mais aussi nous avions suivi le
courbe statistique des femmes en âge de procréation utilisant le
planning familial avec celles qui n'utilise pas ces méthodes dans notre
milieu d'étude, en fin pour les analyses et conclure nos
résultats.
III.7 DIFFUSION DE RESULTATS
Notre travail constituera une documentation sur le planning
familial parmi tant d'autre étude faite au sein de notre
université, pour permettre à d'autres gens qui voudront comparer
notre étude à la leur.
III.8 CONSIDERATION ETHIQUE
Pendant la période de notre recherche, nous nous sommes
engagés sincèrement à pouvoir adapter la discrétion
ainsi que la confidentialité sur toute personne physique, notamment la
population de commune de Karisimbi que nous étions tenus
respectés scrupuleusement.
22
III.9 CRITERES DE SELECTION DE LA CIBLE
III.9.1 Critères d'inclusion
Les enquêtes ont été recrutées
parmi les habitats des aires de santés des centres de santés de
commune de Karisimbi motionné dans le tableau ci-haut (Tableau I) sous
les conditions suivantes :
fl Etre femme en âge de procréation parmi les
aires de santés de commune de Karisimbi
fl Etre présente dans son ménage pendant la
période de notre enquête
III.9.1 Critères d'exclusion
fl Tout celui qui présente un désaccord total de
répondre à notre questionnaire est exclus dans notre
étude.
fl Toute enquête qui ne répond pas aux
critères d'inclusion
III.10 DIFFICULTES RENCONTREES
Dans la réalisation de ce travail nous nous sommes
heurtés aux difficultés ci-dessous :
fl Difficulté d'atteindre facilement et à temps la
taille de l'échantillon fl Difficulté de moyen de transport et de
localisation pour atteindre toutes les aires de santés de commune de
Karisimbi
fl Difficulté de moyen financière pour faire sortir
des drafts pour les exhiber au directeur et l'encadreur
fl Difficulté de questionner certaines femmes par manque
de collaboration
Dans ce tableau ci-haut nous constatons que 54,2% de nos
répondantes sont des maries suivis de ce qui sont de célibataires
soit 40,8% de nos répondantes.
23
CHAP IV. PRESENTATION DES RESULTATS
La présentation des données recueillis
près des femmes en âgé de procréation dans la
commune de Karisimbi en rapport aux facteurs influençant la faible
utilisation des méthodes contraceptives dans la commune de Karisimbi.
IV.1 CARACTERISTIQUES DES REPONDANTES Tableau N 0 1 :
Répartition de nos répondantes selon leurs âge
Age
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
14-17
|
37
|
9,9
|
18-25
|
134
|
35,9
|
26-35
|
142
|
38,1
|
36-49
|
60
|
16,1
|
Total
|
373
|
100,0
|
Nos sources : 2019
Tel que vous constatez dans ce tableau 38,1% de nos
répondantes sont de l'intervalle d'âge de 26-35 ans suivis de
35,9% de l'intervalle d'âge de 18-25 ans.
Tableau N 0 2 : Repartions de nos
répondantes selon le statut matrimonial
Statut matrimonial
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Célibataire
|
152
|
40,8
|
Marie
|
202
|
54,2
|
Veuve
|
10
|
2,7
|
Divorcée
|
9
|
2,4
|
Total
|
373
|
100,0
|
Nos sources : 2019
24
Tableau N 0
|
3 : Répartition de nos
répondantes selon leurs professions
|
Profession
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Ménagère
|
19
|
5,1
|
Etudiante
|
20
|
5,4
|
Elève
|
19
|
5,1
|
Commerçante
|
147
|
39,4
|
Cultivatrice
|
10
|
2,7
|
Fonctionnaire
|
139
|
37,3
|
Autres
|
19
|
5,1
|
Total
|
373
|
100,0
|
Nos sources : 2019
L'observation de ce tableau montre que 39,4 % de nos
répondantes sont de commerçantes suivis de 37,3 % étant
des fonctionnaires.
IV.2. FACTEURS SOCIO-CULTURELS
Tableau n 0 4 : Répartition de nos
répondantes selon la fréquentation de
l'église.
Caractéristiques
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
OUI
|
344
|
92,2
|
NON
|
29
|
7,8
|
Total
|
373
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes 2019
Au vu de ce tableau ci-haut, après nos investigation, nous
avions trouvé que la plupart de nos répondants fréquentent
l'église soit 92,2 % contre seulement 7,8% qui ne fréquentent pas
l'église.
25
Tableau n 0 5 : Répartition de nos
répondantes selon la position de l'église sur le PF.
Religion
|
Position de l'église de nos répondantes sur
l'utilisation des méthodes contraceptives.
|
Catholique
|
OUI 10 7,4% 10
|
NON 86 36,3% 113
|
Protestante
|
|
|
|
7,4%
|
47,7%
|
|
28
|
0
|
Musulman
|
|
|
|
20,6%
|
0,0%
|
|
38
|
19
|
Eglise de réveil
|
|
|
|
27,9%
|
8,0%
|
|
50
|
19
|
Autres
|
|
|
|
36,8%
|
8,0%
|
|
136
|
237
|
Total
|
|
|
|
100,0%
|
100,0%
|
Source : Nos enquêtes 2019
D'après ce tableau, 47,7 % l'église protestante
n'autorise pas à leurs adeptes d'utiliser les méthodes
contraceptives suivis de l'église catholique soit 36,3% par contres
certaines églises de réveils autorisent leurs croyantes
l'utilisation de méthodes contraceptives.
26
Tableau n 0 6 : Répartition de nos
répondantes selon la position de leurs maris sur l'utilisation des
méthodes contraceptives
Position des maris
|
Utilisation d'une méthode contraceptive
|
|
|
OUI
|
NON
|
|
Positive
|
40(21,5%)
|
63(33,7%)
|
103(27,6%)
|
Négative
|
146(78,5)
|
124(33,2%)
|
270(72,4%)
|
Total
|
186(49,9%)
|
187(50,1%)
|
373(100%)
|
Nos sources : 2019
L'analyse de ce tableau révèle que 72,4% des
positions des maris de nos répondantes est négative contre 27,6%
qui ont une position positive dont sur 270 qui ont une position négative
124 leurs maris ne les permettent pas d'utiliser ces méthodes soit 33,2%
et sur 146 soit 78,5 % dont utilisent malgré l'opposition de leurs
maris.
Tableau n 0 7 : Répartition de nos
répondantes célibataires selon la cause de refus des
méthodes contraceptives.
Position des célibataires
|
utilisation de la méthode contraceptive
|
|
Positive Négative
|
OUI
43(56,6%)
33(43,4%)
|
NON
102(34,3%)
195(65,7%)
|
135(36,2%)
238(63,8%)
|
Total
|
76(20,4%)
|
297(79,6%)
|
373(100%)
|
Notre source 2019
|
|
|
Il ressort de ce tableau que 63,8% des positions de
célibataires de nos répondantes est négatives contre 36,2%
qui ont une position positive dont 195 soit 65,7% n'utilisent pas les
méthodes contraceptives et sur 43 personne soit 56,6% qui ont une
position positive.
Source : Nos enquêtes 2019
27
Tableau n 0 8 : Répartition de nos
répondantes selon les raisons de refus d'utilisation de méthodes
contraceptives par leurs familles.
Position de la famille
|
Utilisation de la méthode contraceptive
|
|
|
OUI
|
NON
|
|
Sont des bonnes méthodes
|
18(15,0%)
|
65(25,7%)
|
83(22,2%)
|
Ma famille n'est pas intéressée
|
|
|
|
par les MC
|
43(35,8%)
|
81(32,0%)
|
124(33,2)
|
Sont des mauvaises méthodes
|
26(21,7%)
|
77(30,4%)
|
103(27,6)
|
Ne connait pas ces méthodes
|
33(27,5%)
|
30(11,9%)
|
63(16,9)
|
Total
|
120(32,2%)
|
253(67,8%)
|
373(100%)
|
Nos sources 2019
Au regard de ce tableau, nous constatons que la plupart de
familles de nos répondantes ne sont pas intéressées par
les méthodes contraceptives 124 personne soit 33,2% suivis dont 103
considèrent ceci comme des mauvaises méthodes soit 27,6%.
Tableau N 0 9 : Répartition de nos
répondantes selon les raisons et la position de leurs coutume sur
l'utilisation des méthodes contraceptives
Raison avance
|
Position de coutume sur l'utilisation de MC
|
Total
|
|
OUI
|
NON
|
|
Extermination de la race noire par les occidentaux
|
20(51,3%)
|
40(16,2%)
|
60(20,9%)
|
Réduction de la capacité intellectuelle des
enfants
|
9(23,1%)
|
10(4,0%)
|
19(6,6%)
|
Imposition de la culture blanche
|
0(0,0%)
|
19(7,7%)
|
19(6,6%)
|
Tabou
|
10(25,6%)
|
169(68,4%)
|
179(62,6%)
|
Besoin des enfants
|
0(0,0%)
|
9(3,6%)
|
9(3,1%)
|
Total
|
39(10,5%)
|
247(66,2%)
|
286(76,7%)
|
Dans ce tableau comme vous pouvez constater 49,9 ont
cessé avec les méthodes contraceptifs contre 50,1 continuent avec
ces méthodes.
28
Dans ce tableau ci-haut nous constatons que 66,2% sont interdite
par leurs coutumes d'appliquer les méthodes contraceptives dont la
majorité avant la raison que c'est un tabou contre 10,5% l'accepte sans
préjugé.
IV.3 FACTEURS SANITAIRES
Tableau N 0 10 : Repartions de nos
répondantes selon le comportement et l'arrêt de l'utilisation de
méthodes contraceptives
Comportements Arrêt de l'utilisation de
MC
|
TOTAL
|
OUI NON
Obligation de la méthode 27(16,1%) 22(19,13%) 40(14,1%)
manque de discrétion 93(24,9%) 53(46,1%) 146(51,6%)
mauvaise préparation 31(18,4%) 4(3,5%) 35(12,4%)
explication non convaincante 17(10,1%) 36(31,3%) 53(18,7%)
Total 168(59,3%) 115(40,7%) 283(75,9%)
Source : Nos enquêtes 2019
Ce tableau nous renseigne que 40,7% ont arrêté
l'utilisation de méthodes contraceptive suit aux comportements affiches
par les personnels soignants dont la majorité parle de manque de
discrétion professionnelle soit 46,1% contre 59,3 qui n'ont pas
abandonné malgré les comportements bizarre affiches par les
personnels de santé.
Tableau n 0 11 : Répartition de nos
répondantes qui ont cessé d'utilise les méthodes
contraceptives.
caractéristiques
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
OUI
|
186
|
49,9
|
NON
|
187
|
50,1
|
Total
|
373
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes 2019
Source : Nos enquêtes 2019
29
Tableau n 0 12 : Répartition de nos
répondantes selon les causes de l'arrêt des méthodes
contraceptives.
Caractéristiques
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Vertige
|
28
|
7,5
|
Vomissement
|
19
|
5,1
|
Prise de poids
|
68
|
18,2
|
Sècheresse-vaginal
|
10
|
2,7
|
Aménorrhée
|
19
|
5,1
|
Désire d'enfant
|
66
|
17,7
|
Métrorragie
|
18
|
4,8
|
Oublie
|
20
|
5,4
|
Source : Nos enquêtes 2019
|
|
|
La lecture de ce tableau indique que la plupart des femmes
arrêtent les méthodes contraceptives suit à l'augmentation
de poids soit 18,2% suivis de ce qui ont dit désir des enfants soit
17,7%.
IV.4 FACTEURS ECONOMIQUES
Tableau N 0 13 : Répartition de nos
répondantes selon la profession et l'influence de ces professions a
l'utilisation de méthodes contraceptives
Profession
|
Influence de la profession sur l'utilisation de MC
|
TOTAL
|
|
OUI
|
NON
|
|
Ménagère
|
18(16,9%)
|
10(6,7%)
|
28(10,9%)
|
Etudiante
|
6(5,6%)
|
35(23,3%)
|
41(16,0%)
|
Elève
|
11(10,4%)
|
18(12,0%)
|
29(11,4%)
|
Commerçante
|
37(34,9%)
|
45(30,2%)
|
82(32,2%)
|
Cultivatrice
|
4(3,7%)
|
12(8,1%)
|
16(6,3%)
|
Fonctionnaire
|
21(19,8%)
|
19(12,8%)
|
40(15,7%)
|
Autres
|
9(8,5%)
|
10(6,7%)
|
19(7,5%)
|
Total
|
106(28,4%)
|
149(39,9%)
|
255(68,4%)
|
30
Les résultats de ce tableau nous fait voir que 39,9%
disent que leurs profession influence leur participation au service de PF avec
une majorité de profession commerciale contre 28,4% qui ne sont pas
d'accord que leur profession influence leurs participation dont la
majorité étant des commerçantes encore.
Tableau n 0 14 : Répartition de nos
répondantes selon dont leurs niveau de vie ne les permettent pas
d'utiliser les méthodes contraceptives.
Caractéristiques
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
OUI
|
105
|
28,2
|
NON
|
48
|
12,9
|
Non réponses
|
220
|
59,0
|
Total
|
373
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes 2019
Ce tableau laisse entrevoir que la majorité ont
citée oui soit 28,2 % que leur niveau de vie les permettent d'appliquer
les méthodes contraceptives contre seulement 12,2 % qui ont citée
non.
Tableau N 0 15 : Répartition des
raisons économiques et l'arrêt de méthodes contraceptives
selon le niveau de vie
Raisons économiques
|
Arrêt de MC selon le niveau de
vie
|
TOTAL
|
|
OUI
|
NON
|
|
Manque de transport
|
31(27,9%)
|
9(10,5%)
|
40(20,6%)
|
Crainte de gérer les complications
|
13(11,9%)
|
23(27,1%)
|
36(18,5%)
|
Perte de main d'oeuvre des enfants
|
27(28,0%)
|
37(43,5%)
|
64(33,9%)
|
Autres raisons
|
38(34,8%)
|
16(18,8%)
|
54(27,8%)
|
Total
|
109(56,2%)
|
85(43,8%)
|
194(52%)
|
Source : Nos enquêtes 2019
Tel qu'il apparait dans ce tableau ci-haut 43,8 % de nos
répondantes ont arrêté dont la majorité parle de la
perte de main d'oeuvre des enfants soit 43,5% contre 56,2% des cela qui n'ont
pas arrêtées malgré toutes ces difficultés
économiques.
31
IV.5. FACTEURS POLITIQUES
Tableau n 0 16: Présentation de nos
répondantes selon l'absence de loi sur limitation des naissances par le
gouvernement qui ne les permet pas d'utiliser les méthodes
contraceptives.
caractéristiques
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
OUI
|
111
|
29,8
|
NON
|
212
|
56,8
|
Non réponse
|
50
|
13,4
|
Total
|
373
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes 2019
La lecture de ce tableau montre que 56,8 % ont cité non,
que l'absence de limitation de la naissance n'influence pas leurs
participations au service de planning familial contre 29,8% qui disent oui.
Tableau n 0 17 : Répartition de nos
répondantes selon dont le manque de sensibilisation favorise leurs non
utilisation des méthodes contraceptives.
Caractéristiques
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
OUI
|
96
|
25,7
|
NON
|
227
|
60,9
|
Non réponse
|
50
|
13,4
|
Total
|
373
|
100,0
|
Source : Nos enquêtes 2019
Au regard du tableau ci-haut, 60,9 % disent que l'absence des
sensibilisations ne le permet pas d'appliquer les méthodes
contraceptives contre seulement 25,7 % qui le nié.
32
CHAP V. DISCUSION
Notre discussion s'est articule autour de 4 sections : la
première section caractéristiques de répondantes, la
deuxième section données socioculturelles, troisième
section données sanitaires, quatrième section données
économiques, et enfin la cinquième section données
politiques.
Section I : caractéristiques des
répondantes
Tel que vous constatez dans nos resultats 38,1% de nos
répondantes sont de l'intervalle d'âge de 26-35 ans suivis de
35,9% de l'intervalle d'âge de 18-25 ans.(Tableau N 0 1). Par
contre dans une étude menée en 2009 au Benin par Moussa
Sounkoutoun montre que la plupart des clientes utilisatrices avaient au moins
30 ans, (38,2%). la plus jeune cliente avait 13 ans, l'âge moyen
était de 28,05 ans avec un écart type à 7,53. la plus
âgée avait 45 ans. (Sounkoutoun, 2009) Néanmoins dans un
rapport réalise par USAID montre que la plus par de femmes utilisatrices
de méthodes contraceptives étaient de l'intervalle 40-44 ans soit
52,9% suivi de l'intervalle d'âge de 30-39 ans soit 25,9%. (SAWKI,
2015)
Dans le résultat de tableau n 0 2, nous
constatons que 54,2% de nos répondantes sont des maries suivis de ce qui
sont de célibataires soit 40,8% de nos répondantes. (Tableau N
0 2).Evidement dans une étude menée par CHEIK A.T et
all sur la connaissance et utilisation des méthodes contraceptives en
milieu rural sereer au Sénégal en 2003 nous fait voir que 53,0%
des femmes en union monogame utilisent les méthodes contraceptives suivi
de 24,4% sont de célibataires. (Cheikh.AT.Ndiaye et all, 2003) Comme
dans un rapport d'analyse des réseaux sociaux de la planification
familiale dans les régions de Zinder et Maradi en 2015 84,1 % des femmes
utilisent les méthodes contraceptives suivies seulement de 11,3% qui
sont de veuves. (SAWKI, 2015). Bien que a Goma dans une étude
publiée en 2016, la majorité 59.9 % des répondantes
étaient mariées contre 41.1 % étaient des
célibataires (MARCEL BAHATI, 2016).
L'observation de nos résultats montre que 39,4 % de nos
répondantes sont de commerçantes suivis de 37,3 % étant
des fonctionnaires. (Tableau N 0 3). Egalement dans une
enquêtes faites a Miti, Bugorhe sur la Problématique de la non -
intégration du planning familial et ses conséquences sur le
développement des ménages dans les entités rurales de
Kabare Nord en 2014 ,
Les fonctionnaires de l'Etat représentés
à 25,8% qui n'utilisent pas les méthodes contraceptives et
sont en majorité des enseignants des écoles
33
primaires et secondaires qui ont un salaire modique leur
payé par le Gouvernement Congolais, et d'autres n'en ont même pas
et ne se réjouissent que de la prime mensuelle que payent les parents
aux enseignants avec beaucoup de mépris. En outre, ceux-là qui
font le petit commerce sont représentés à 7,6% qui
utilisent ces méthodes avec d'autres qui n'ont presque pas
d'activité représentés à 18,6% n'utilisent pas les
méthodes contraceptives. (Theos Bodose
Musimbwa.at all, 2014)
Ce pendant dans une étude menée par CHEIK A.T et
all sur la connaissance et utilisation des méthodes contraceptives en
milieu rural sereer au Sénégal en 2003, a trouvé 23,5% des
femmes sont de commerçantes suivi de ce qui sont les artisans soit
10,2%. (Cheikh.AT.Ndiaye et all, 2003)
Section I : Les données socio-culturelles
Nous avons remarqué que 47,7 % des protestantes
n'utilisaient pas les méthodes contraceptives suivis des
chrétiennes catholique soit 36,3% par contres nombreuses
chrétiennes des églises de réveils utilisaient les
méthodes contraceptives (tableau 5).ceci étant similaire a une
étude menée dans la ville de Goma dans la commune de KARISIMBI,
41.9 % des chrétiennes catholiques et 43.5 % des protestantes
n'utilisaient pas les méthodes de contraception (MARCEL BAHATI, 2016).
Nos résultants coïncident avec ceux trouves par le programme
national de santé de la reproduction au Burundi, Etude sur l'ampleurs et
les causes d'abandons de la pratique contraceptive ainsi que les
déterminants de l'utilisation des services de planification familial au
Burundi en Mai 2014 montre que les femmes non utilisatrices des méthodes
contraceptives se trouvent plus dans la religion
pentecôtiste(protestante) 80,3 %, anglicane 78,7%, catholique 69,1% et
methodiste67,2 % alors que dans la religion musulmane, la tendance est plus
mitigée 50%. (Rapport du ministere de la sante publique, 2014) comme
T.Bodose, W.chishibang, et F.Mugisho dans une enquête menée de
Février à Avril 2014 à Miti, Bugorhe et Irhambi-Katana,
trois de 8 Groupements de la partie Kabare Nord, afin de recueillir des
renseignements auprès d'un échantillon de 419 personnes, soit
0,2% de la population totale, de sexe et âge confondus, habitants de ces
Groupements sur problématique de la non-intégration du planning
familial et ses conséquences sur le développement des
ménages dans les entités rurales de Kabare Nord. A l'issue de ces
enquêtes effectuées dans ces Groupements, il ressort que plusieurs
causes sont à la base du refus ou de la résistance du paysan
à adopter les méthodes de planning familial, notamment les
fausses croyances dictées par les responsables des églises
à leurs adeptes selon lesquelles l'espacement ou la limitation des
naissances qui ne sont possibles que par l'usage des méthodes
appropriées est un péché mortel et une subversion à
la volonté de Dieu qui veut que les hommes se multiplient et qu'ils
remplissent la terre. Cela a été confirmé par 116
personnes lors de ses enquêtes soit 27,7%.
34
(Theos Bodose
Musimbwa.at all, 2014) Moins que les
résultats obtenus par A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala 10,9%
des femmes n'utilisaient pas les MC parce qu'interdites par leur confession
religieuse sur la prévalence contraceptive moderne à Dibindi en
2017. (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala., 2017) De meme que
M.sounkoutou dans une étude faite au Bamako sur la problématique
de la planification familiale dans le district V en 2009 18,3% des prestataires
ont attribué la faible utilisation de méthodes contraceptives
à la religion. (Sounkoutoun, 2009) Neanmoins les resultats obtenus par
Soumaïla Mariko, Mohamed Ayad, Rathavuth Hong, Oumou Kéïta, et
Mamadou Diop sur l'étude rétrospective de pratique contraceptive
et importance des besoins non satisfaits en matière de planification
familiale au Mali, de 1995 à 2006 en 2009, ont constaté que
l'opposition du mari n'est mentionnée que dans seulement 9 % des cas et
les interdits religieux n'ont été cités que par 5 % des
femmes. (S. Mariko, at all, 2009)
L'analyse de nos résultats révèle que
72,4% des positions des maris de nos répondantes est négative
contre 27,6% qui ont une position positive dont sur 270 qui ont une position
négative 124 leurs maris ne les permettent pas d'utiliser ces
méthodes soit 33,2% et sur 146 soit 78,5 % dont utilisent malgré
l'opposition de leurs maris. (Tableau 6). Ceci étant similaire a les
résultats obtenus par MUKENGESHAYI, 17.6 % n'utilisaient pas les
méthodes contraceptives parce qu'elles prennent ces méthodes
comme un tabou (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala., 2017). Par
ailleurs dans un programme national de sente de la reproduction au Burundi en
2014, montre que 36,6 % l'attitude du mari face à la planification
familial influence significativement la pratique contraceptive du couple.
(Rapport du ministere de la sante publique, 2014) En revange les resultats
obtenus par Soumaïla Mariko, Mohamed Ayad, Rathavuth Hong, Oumou
Kéïta, et Mamadou Diop sur l'étude rétrospective de
pratique contraceptive et importance des besoins non satisfaits en
matière de planification familiale au Mali, de 1995 à 2006 en
2009, ont constaté que l'opposition du mari n'est mentionnée que
dans seulement 9 % des cas et les interdits religieux n'ont été
cités que par 5 % des femmes. (S. Mariko, at all, 2009)
Par ailleurs les résultats obtenus par A.MUKENGESHAYI
NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala.17, 6% n'utilisaient pas les MC à cause de
l'opposition de leur conjoint au cours de l'enquête sur la
prévalence contraceptive moderne à Dibindi en 2017.
(A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala., 2017) En consequence T.Bodose,
W.chishibang, et F.Mugisho l'insouciance des maries envers leurs épouses
dont la majorité de maris ne se soucie de leurs épouses quant
à ce qu'à la période où elles sont enceintes et
juste quelques
35
temps après l'accouchement, tel que l'on
affirmés 147 personnes de nos enquêtés soit 35,1%. (Theos
Bodose
Musimbwa.at all, 2014)
Il ressort de nos résultats que 63,8% des positions de
célibataires de nos répondantes est négatives contre 36,2%
qui ont une position positive dont 195 soit 65,7% n'utilisent pas les
méthodes contraceptives et sur 43 personne soit 56,6% qui ont une
position positive (tableau 7). Ces résultats convergent vers ceux d'une
étude menée à Kinshasa sur l'exploration de l'utilisation
des services de santé reproductive des adolescents par FLORA et
CHIMWASA, 27 % des adolescentes avaient déclarées avoir de
consulté le service de planning familial (3eme CNRPF, 2014).
Au regard de nos résultats du tableau n 0 8,
nous constatons que la plupart de familles de nos répondantes ne sont
pas intéressées par les méthodes contraceptives 124
personne soit 33,2% suivis dont 103 considèrent ceci comme des mauvaises
méthodes soit 27,6%.(tableau 8). Selon Bodose et ali, les causes
liées au non utilisation des méthodes contraceptives
étaient à une mentalité rétrograde et
archaïque notamment les considérations banales des méthodes
de contraception soit 18.9 % (Theos Bodose
Musimbwa.at all, 2014).
Nous avons constaté que la plupart de nos
enquêtées n'utilisaient pas les méthodes contraceptives
suite aux interdictions coutumières soit 74,3% (tableau 8). 48,0% de nos
enquêtées prenaient les méthodes contraceptives comme un
tabou et seulement 16.1 % disaient vouloir avoir besoin d'enfant (tableau 9).
Ceci nous fait penser sur le résultat de T.Bodose, W.chishibang, et
F.Mugisho sur le refus de l'adoption de méthodes de planning familial ,
selon la déclaration de 130 enquêtés soit 31% de l'
échantillon par la sauvegarde des us et des valeurs coutumières
de certaines tribus à l'instar de la tribu Shi où l'enfant est
considéré comme une source de productivité, de richesse,
de la main d'oeuvre. (Theos Bodose
Musimbwa.at all, 2014) Par ailleurs
dans une étude menée à Dibindi par A.MUKENGESHAYI et al,
les résultats obtenus ressortent que, chez les femmes informées
sur la PF, les motifs de non utilisation des méthodes contraceptives,
près de la moitié de femmes soit 45,6% ne les utilisent pas
à causes de leur désir des enfants. (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET
R.NGALULA Tshiala., 2017)
Section II : Les données sanitaires
Il a été observé que 50.1 % des
enquêtées utilisaient les méthodes contraceptifs contre
49,9 % avaient déjà cessé d'utiliser les méthodes
contraceptives (tableau 11). ces résultats coïncident avec ceux
trouve par Marcelin BAHATI et Salomon MUSABYIMANA dans une étude sur
les
36
déterminants de non adhésion des femmes en
âge de procréation au service de planification familiale dans la
zone de sante de Karisimbi, la majorité n'utiliserait pas les
méthodes contraceptives soit 67,1% contre 32,9% (MARCEL BAHATI,
2016).
En ce qui concerne facteurs sanitaires 18,2% n'utilisaient pas
les méthodes contraceptives à cause de la prise de poids suivi de
celles qui voulaient avoir enfants soit 17,7% (tableau 12). ces
résultats coïncident avec ceux trouve par Marcelin BAHATI et
Salomon MUSABYIMANA dans une étude sur les déterminants de non
adhésion des femmes en âge de procréation au service de
planification familiale dans la zone de sante de Karisimbi, la majorité
soit 83% ont avancé les effets secondaires comme la cause de
l'interruption de l'utilisation des méthodes contraceptives. Par
ailleurs le programme national de santé de la reproduction au Burundi
(Mai 2014) montrait que parmi toutes les femmes ayant arrêté
d'utiliser une méthode contraceptive, la proportion de celles l'ayant
fait pour un désir de grossesse s'élevait à 38,9 %.
(Rapport du ministere de la sante publique, 2014). Semblablement aux
résultats obtenus par A. MUKENGESHAYI et R. NGALULA sur l'étude
de la prévenance contraceptive moderne a Dibindi en 2017, 16,6% avaient
peur des effets secondaires des méthodes contraceptives, ce
résultat son proche de notre étude. (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET
R.NGALULA Tshiala., 2017) Evidemment M.sounkoutou dans une étude faite
au Bamako sur la problématique de la planification familiale dans le
district V en 2009 : (9,7%) ont abandonné la PF à cause des
retards des règles, sans cause 48,4% ; grossesse 6,4%.(Sounkoutoun,
2009) D'après Jossianel. L. Ngo MAYACK dans une étude
menée en 2004 sur le recours à la contraception d'urgence au
cameroune : le cas de la ville de Yaounde nous avions trouvé que, 7% des
non-utilisatrices de la contraception moderne justifient leur choix par les
problèmes de santé et la crainte des effets secondaires. (MAYACK,
2017) Mais encore le programme national du P.F au Benin dans une enquête
menée en 2011-2012 a donné les résultats obtenus au Benin
certaines femmes arrêtent de pratiquer la contraception malgré
leur désir de différer ou d'éviter une naissance. Les
raisons les plus courantes d'arrêt de la pratique moderne parmi les
anciennes utilisatrices qui ne désirent pas de grossesse sont les effets
secondaires (22%), le désir d'une méthode plus efficace (11%),
les inconvénients de la pratique (9%). ( Donnees speciaux de l'enquetes
Demographique et de sante du Benin, 2012)
37
Partant de nos résultats 40,7% ont arrêté
l'utilisation de méthodes contraceptive suit aux comportements affiches
par les personnels soignants dont la majorité parle de manque de
discrétion professionnelle soit 46,1% contre 59,3% qui n'ont pas
abandonné malgré les comportements bizarre affiches par les
personnels de santé (tableau 10). Ceci etant similaire a une
étude menée par Zakari CONGO au burkina-faso sur l'analyse de des
données de l'enquête démographique et de sante en 2015, il
a trouvé que 52,7 % ont arrêté les méthodes
contraceptives selon la raisons des habitudes néfastes des personnels
soignants. ces résultats coïncident avec ceux trouve par Marcelin
BAHATI et Salomon MUSABYIMANA dans une étude sur les déterminants
de non adhésion des femmes en âge de procréation au service
de planification familiale dans la zone de sante de Karisimbi, la plupart qui
ont fait le choix de leurs méthodes contraceptives soit 58% continuent
leurs utilisation des MC contre 36% dont les choix de méthodes
contraceptive étaient influences par les personnel médical.
(MARCEL BAHATI, 2016)
Section III : Les données économiques
Les résultats de ce tableau nous fait voir que 39,9%
disent que leurs profession influence leur participation au service de PF avec
une majorité de profession commerciale contre 28,4% qui ne sont pas
d'accord que leur profession influence leurs participation dont la
majorité étant des commerçantes encore (tableau N
0 13). Ceci est proche de nos résultats sur l'étude
réalisée par Zakari CONGO sur l'analyse des données de
l'enquête démographique et de sante en 2015 les secteurs moderne,
artisanal et commercial sont les trois secteurs qui sont associés
à une utilisation contraceptive accrue (respectivement 67 %, 17 % et 15
%). La moitié des femmes qui travaillent dans le secteur moderne (public
ou privé) utilisent la contraception moderne contre 10 % et 9 % pour les
commerçantes et les artisanes. Ceci se traduit dans les faits par un
potentiel d'inhibition de la fécondité cumulée de l'ordre
de 48 % chez les femmes du secteur moderne, 10 % chez les commerçantes
et 9 % chez les artisanes. (CONGO, 2015)
Tel qu'il apparait dans nos résultats 43,8 % de nos
répondantes ont arrêté dont la majorité parle de la
perte de main d'oeuvre des enfants soit 43,5% contre 56,2% des cela qui n'ont
pas arrêtées malgré toutes ces difficultés
économiques (Tableau N 0 14). D'un cote ou de l'autre ceci
nous amené à comparer notre résultat a ceux trouve par
Kourouma sur la relation entre la pauvreté et la fécondité
réalisée en Afrique du Sud que « les structures
38
par âge peuvent varier sensiblement entre quintiles de
niveau de vie : plus de 25 % des femmes en âge de procréer du
quintile le plus riche ont plus de 40 ans, contre à peine 15 % des
femmes du premier quintile ». La parité non standardisée
selon l'âge donnera donc un poids plus important aux femmes
âgées parmi les riches, réduisant ainsi les écarts
entre pauvres et riches par rapport à la parité
standardisée. (Kourouma, Juin, 2011)
Ceci est proche de nos résultats, Selon l'étude
réalisée par Zakari CONGO sur l'analyse des données de
l'enquête démographique et de sante en 2015, lorsque l'habitat de
la femme est de haut standing, la pratique contraceptive atteint 27 % pour les
méthodes modernes, 10 % pour les méthodes naturelles. La pratique
contraceptive des femmes d'un standing moyen représente la moitié
de celle pratiquée dans un meilleur standing. Chez les femmes de bas
standing, seulement 3 % utilisent une méthode contraceptive moderne. La
réduction substantielle de la fécondité liée
à la contraception est de 34 % pour le haut standing et de 12 % pour le
moyen standing. Pour le bas standing, elle est marginale (5 %). De meilleures
conditions de vie entraînent donc une forte pratique contraceptive,
notamment moderne. (CONGO, 2015)
Durant notre étude nous avions trouvé 43,8 % de
nos répondantes ont arrêté dont la majorité parle de
la perte de main d'oeuvre des enfants soit 43,5% contre 56,2% des cela qui
n'ont pas arrêtées malgré toutes ces difficultés
économiques (tableau N 0 15).ceci est en égard de
resultats trouve dans une étude sur la prévalence contraceptive
moderne à Dibindi en 2017 était de 18,4%. Selon les
résultats obtenus par A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala.., il
ressort que, chez les femmes informées sur la PF 264, les motifs de non
utilisation des MC étaient variables. Près de la moitié de
femmes 45,5% ne les utilisaient pas à cause de leur désir de
maternité (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala., 2017)
Ainsi que dans les résultats obtenus par Soumaïla
Mariko, Mohamed Ayad, Rathavuth Hong, Oumou Kéïta, et Mamadou Diop
sur l'étude retrospective de pratique contraceptive et importance des
besoins non satisfaits en matière de planification familiale au Mali, de
1995 à 2006,18 % des cas, les femmes justifient le non utilisation des
méthodes contraceptives par le désir d'avoir davantage d'enfants
pour faire accroitre la main d'oeuvre de la famille. (S. Mariko, at all,
2009)
De la meme facon que T.Bodose, W.chishibang, et F.Mugisho dans
l'etude de refus de l'adoption de méthodes de planning familial se
justifierait, selon la déclaration de 130 enquêtés soit 31%
de l' échantillon par la sauvegarde des us et des valeurs
coutumières de certaines tribus à l'instar de la tribu Shi
où l'enfant est considéré comme une source de
productivité, de richesse, de la main d'oeuvre. (Theos Bodose
Musimbwa.at all, 2014)
39
Section IV : Les données politiques
Il a été constaté que 56,8 % des
enquêtées disaient que l'absence de limitation de la naissance
n'influençait pas leurs participations au service de planning familial
et seulement 29,8 % disaient le contraire (tableau 16).Ceci est proche de
l'étude réalisé par Kulczycki et Andreze dans les
programmes de planification familiale restent fragiles et nécessitent
toujours un leadership politique favorable, en particulier dans les pays
d'Afrique Centrale et Occidentale. En Afrique de l'Est, le Rwanda, le Malawi et
l'Éthiopie ont récemment accompli des progrès
impressionnants, tout comme l'Afrique du Sud et le Mozambique auparavant. Au
Rwanda et au Malawi, les taux de prévalence contraceptive
dépassent maintenant 50% (plus du double de la moyenne pour l`ASS) et
plus d'hommes que de femmes ne veulent plus d'enfants ; ce qui démontre
l'impact des efforts pour convaincre les hommes des avantages de la
planification familiale. ( Kulczycki.all at, 2018)
Nôtres étude montre que 25,7 % des
enquêtées disaient que l'absence des sensibilisations ne le
permettait pas d'appliquer les méthodes contraceptives (Tableau 17). Ce
résultat n'est pas contredit par le résultat trouvé par
M.sounkoutou dans une étude faite au Bamako sur la problématique
de la planification familiale dans le district V en 2009, 9,1% des prestataires
pensent que le manque sensibilisation et la qualité des informations
empêchent aux femmes de pratiquer la PF. (Sounkoutoun, 2009).Ceci est
proche des résultats obtenus par Soumaïla Mariko, Mohamed Ayad,
Rathavuth Hong, Oumou Kéïta, et Mamadou Diop sur l'étude
rétrospective de pratique contraceptive et importance des besoins non
satisfaits en matière de planification familiale au Mali, de 1995
à 2006 en 2009, 13 % des femmes n'ont pas l'intention d'utiliser, dans
l'avenir une méthode de planification, car elles manquent des
sensibilisation sur les méthodes et sur leurs sources
d'approvisionnement. (S. Mariko, at all, 2009) Egalement ceci nous emporte de
faire une comparaison sur le résultat obtenus par A.MUKENGESHAYI NTAMBUE
et R.NGALULA Tshiala 9,7 % ne les ont pas utilisé par manque de
connaissance de leurs avantages. (A.MUKENGESHAYI NTAMBUE ET R.NGALULA Tshiala.,
2017)
40
CHAP VI. CONCLUSION
Notre travail a traité sur les facteurs de la faible
utilisation des méthodes contraceptives des femmes en Age de
procréation dans la commune de KARISIMBI. Apres analyse et
interprétation des résultats, nous sommes aboutis aux conclusions
suivantes qu'il existe des facteurs qui sont à la base de la faible
utilisation des méthodes contraceptives des femmes en Age de
procréation dans la commune de Karisimbi de la ville de Goma. Nous les
avons groupés en facteurs socio-culturelles, facteurs sanitaires,
facteurs économiques et facteurs politiques.
La dépendance est très significative. Parmi les
facteurs socio-culturels nos résultats montrent que nos
répondantes disent avoir été interdit par leurs religions,
c'est-à-dire est un facteur important qui influence la non utilisation
des méthodes contraceptives dans la commune de KARISIMBI suivis de
l'opposition de leurs maris qui considère ceci comme un tabou, quant aux
célibataires disent que c'est honteux de pratiquer ceci comme jeune
célibataires par contre la famille qui ne s'intéresse même
pas à ces pratiques par ailleurs la plus part de nos coutumes africaines
considèrent ceci comme un tabou en avançant l'argument que les
enfants sont des forces d'un tribut, quelque part le statut matrimonial
influence la non utilisation des méthodes contraceptives surtout chez
les jeunes filles. Ces résultats nous ont permis d'affirmer cette
hypothèse.
Par ailleurs les facteurs sanitaires la plupart de nos
répondantes concerne de cette question ont avancé que c'est les
effets secondaires, le désir d'enfant, comportements des personnels
soignants avec comme argument manque de discrétion professionnelle qui
sont à la base de la faible utilisation de faible utilisation des
méthodes contraceptives des femmes en âge procréation dans
la commune de Karisimbi. Ces résultats nous ont permis d'affirme notre
deuxième hypothèse.
Dans facteurs économiques la dépendance est
moins significatives entre l'utilisation des méthodes contraceptives
tels que la profession, le niveau de vie qui mise à réunir toute
les forces de la famille en considérant l'enfant comme main d'oeuvre.
Ces résultats nous ont permis de nier cette hypothèse.
La majorité de nos répondantes concernée
par les facteurs politiques, la dépendance est moins significative avec
la plus part de nos répondantes qui disent avoir été
sensibilise suivis de ce qui disent l'absence de loi c'est-à-dire
41
les gouvernements n'influence a nul part par leurs
participations aux méthodes contraceptives. Ces résultats nous
ont permis de nier cette hypothèse.
Ainsi nous suggérons à notre population qu'il
participe massivement à l'utilisation des méthodes contraceptives
ainsi les dangers des grossesses indésirables, les avortements
volontaires ou criminels avec risque d'empoter les femmes qui portes ces
grossesses ; et avec une croissance de population élevée seront
minimisés.
De conscientiser les personnels soignants sur l'abandon de
certains comportements non responsables affichés aux femmes
utilisatrices des méthodes contraceptives.
42
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