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Les importations et l'inflation en RDC de 1980 à  2016.


par Prince PIVA ASALOKO
Université de Kisangani - Licence en sciences économiques 2019
  

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III.3. ANALYSE DE LA STATIONNARITE DES VARIABLES

Avant le traitement d'une série chronologique, il convient d'en étudier les caractéristiques stochastiques. Si ces caractéristiques c'est-à-dire son espérance et sa variance se trouvent modifiées dans le temps, la série chronologique est considérée comme non stationnaire ; dans le cas d'un processus stochastique invariant, la série temporelle est alors stationnaire (Bourbonnais, 2015). Dans la mesure où les chroniques économiques sont rarement des réalisations de processus aléatoires stationnaires, il s'avère nécessaire de procéder au test de stationnarité. Pour ce faire, le test de Dickey-Fuller Augmenté (ADF) a été d'usage dans cette démarche. Le tableau ci-dessous résume les résultats dudit test.

Tableau n° 05 : Test de racine unitaire (test de stationnarité des variables)

Variables

ADF

Variables à niveau

Variables en différence première

Décision

(3)

(2)

(1)

(3)

(2)

(1)

LINF

-6,847***

Non

Non

Non

Non

Non

Oui

I(1)

LIMP

-4,894***

Non

Non

Non

Non

Non

Oui

I(1)

LMM

-3,300***

Non

Non

Non

Non

Non

Oui

I(1)

TCH

-3,116***

Non

Non

Non

Non

Non

Oui

I(1)

TC

-5,623***

Non

Non

Non

Non

Non

Oui

I(1)

DB

-7,202***

Oui

Non

Non

Non

Non

Non

I(0)

(***) indique que les variables sont stationnaires au seuil de 1%. (3), (2) et (1) désignent respectivement le modèle avec trend et intercept, le modèle avec intercept et enfin le modèle sans trend ni intercept.

Source : nos analyses sur base du logiciel Eviews10.

A la lecture du présent tableau, il se dégage une situation selon laquelle toutes les variables sont stationnaires à la 1ère différence pour un modèle sans tendance ni terme constant à l'exception de la variable DB qui est sationnaire à niveau pour un modèle avec tendance et terme constant. Vu que toutes les variables (à l'exception de la variable DB) sont intégrées d'ordre I, il existe alors un rique de cointégration ; d'où l'analyse de la cointégration dans la point suivant.

III.4. ANALYSE DE LA COINTEGRATION

Pour tester la cointégration de nos séries, nous avons utilisé l'approché de Johansen (1988). En effet, cette approche permet d'identifier la relation d'équilibre de long terme entre deux ou plusieurs variables intégrées d'ordre différent en recherchant l'existence d'un vecteur de cointégration, c'est-à-dire s'assurer de la convergence des sentiers de croissance des variables sur le long terme. Ci-dessous les résultats du test de cointégration.

Tableau n° 06 : résumé du test de cointégration de Johansen

 
 
 
 
 

Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Hypothesized

 

Trace

0.05

 

No. of CE(s)

Eigenvalue

Statistic

Critical Value

Prob.**

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

None *

 0.833443

 127.0496

 83.93712

 0.0000

At most 1 *

 0.561807

 64.31489

 60.06141

 0.0209

At most 2

 0.383625

 35.43653

 40.17493

 0.1384

At most 3

 0.323555

 18.50003

 24.27596

 0.2248

At most 4

 0.127730

 4.818371

 12.32090

 0.5931

At most 5

 0.001011

 0.035387

 4.129906

 0.8777

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 Trace test indicates 2 cointegrating eqn(s) at the 0.05 level

 * denotes rejection of the hypothesis at the 0.05 level

 **MacKinnon-Haug-Michelis (1999) p-values

 


Sources : test effectué à l'aide du logiciel Eview 10.

Le test de cointégration effectué sindique la présence de deux relations d'équilibre à long terme parce qu'on obtient deux valeurs statistiques de la trace supérieur aux valeurs critiques au seuil de 5%.

Etant donné que le vecteur de cointégration n'est pas unique, la méthode d'Engle-Granger n'est plus valide et les estimateurs des MCO ne sont plus consistants quels que soient les vecteurs de cointégration. Nous devons, dans ce cas, faire appel à la représentation vectorielle à correction d'erreur (VECM, « Vector Error Correction Model ») qui est estimée par la méthode du maximum de vraisemblance (Bourbonnais, 2015).

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery