AVANT-PROPOS
Cette étude entre dans le cadre d'une recherche
approfondie en économie monétaire. Elle s'inscrit dans le souci
de répondre à une préoccupation scientifique, pratique et
concrète à la fois celle de donner à la théorie
monétaire une dimension adaptée à l'objectif final de la
Banque Centrale du Congo.
Ce travail, ne prétend nullement offrir une analyse
exhaustive sur la politique monétaire, elle aborde cependant les axes
essentiels justifiant la corrélation entre la politique monétaire
congolaise et le secteur réel. Les différents travaux
récents sur la théorie relative à ce domaine y sont
repris.
Ce dernier va ouvrir des perspectives de recherche à
plusieurs autres études sur l'efficacité de la politique
monétaire ou sur la pertinence de l'application d'une théorie
monétaire dans une économie donnée. En toute modestie ces
études peuvent trouver dans ce travail un support d'analyse et un guide
dans la recherche.
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RESUME DU TRAVAIL
Dans la présente étude axée sur l'analyse
des déterminants de l'efficacité de la politique monétaire
congolaise, il s'agissait de montrer le rôle que joue par le canal du
taux d'intérêt, du taux de change et du crédit sur
l'économie réelle plutôt que celui des agrégats
nominaux de la monnaie.
Les résultats de nos analyses rejettent
l'évidence d'une contraction de l'activité économique
à la suite de la manipulation des canaux de transmission de la politique
monétaire. Par ailleurs, il faut remarquer que les délais de
réactions de la politique monétaire simulés par les canaux
de transmissions (taux d'intérêt, taux de change et canal de
crédit) sur l'économie sont invalidés même à
court, moyen terme et long terme en République Démocratique du
Congo. Ces résultats éclairent les décideurs de politique
économique, sur la nécessité de maintenir un cadre
macroéconomique stable, pour bénéficier des
externalités positives, inhérentes aux impacts de politique
monétaire ainsi que la mise en place concomitante de mécanisme de
corrections des effets néfaste provenant de ces politiques.
Le faible impact de l'existence de la relation étroite
qui passe de manipulation des canaux de transmissions au secteur réel
est mis en évidence. La faiblesse de cette corrélation entre les
deux secteurs vient contredire la thèse selon laquelle un resserrement
temporaire des conditions monétaires entraîne une action
transitoire de la production réelle. L'estimation de cette faible
cohérence est importante pour la conduite de la politique
monétaire parce que les interventions de la banque centrale ont une
incidence beaucoup plus directe sur les canaux de transmissions que sur les
agrégats monétaires.
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