Marché du maà¯s au Bénin : une analyse des prix

R PUBLIQUE DU BENIN

*****

MINIST RE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

*****

UNIVERSIT D'ABOMEY-CALAVI (UAC)

*****

FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION (FASEG)

*****

MÉMOIRE PRÉSENTÉ EN VUE DE L'OBTENTION DES CRÉDITS ASSOCIÉS AU
DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE EN SCIENCES ÉCONOMIQUES
OPTION : Économie Appliquée

THEME :

MARCHÉ DU MAÏS AU BÉNIN : UNE

ANALYSE DES PRIX

Présenté par :

Confort Mahoumeklo HOUNTON Francky Pèrès A. KOUDJROHÈDÉ

Sous la direction de :

Directeur de mémoire :

Prof. Denis ACCLASSATO HOUENSOU Enseignant à la FASEG

Maître de stage :

Mr. Didier ADJAKIDJE Ingénieur statisticien économiste

Année académique : 2016-2017

Marché du maïs au Bénin : une analyse des prix

CERTIFICATION

Je certifie que le présent mémoire a été réalisé par ses auteurs et exempt de tout plagiat. Il est arrivé à terme et peut être soutenu devant un jury.

Signature

Prof. ACCLASSATO HOUENSOU Denis

Enseignant à la FASEG

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

i

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

AVERTISSEMENT

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ii

LA FACULTÉ N'ENTEND DONNER AUCUNE
APPROBATION OU IMPROBATION AUX OPINIONS
EMISES DANS CE MEMOIRE. CES OPINIONS DOIVENT
ETRE CONSIDEREES COMME ETANT PROPRES À
LEURS AUTEURS.

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iii

D DICACE

-A mon père Crescent HOUNTON, ma mère Irène OUSSOU pour les

efforts consentis dans ma formation.

-A mon frère Saturnin HOUNTON et à ma soeur Sandrine HOUNTON pour leur assistance.

Confort Mahoumèklo HOUNTON

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iv

D DICACE

- A ma mère Eugénie M. VIHOUEMETO

- A ma soeur Aimée Nadine KOUDJROHÈDÉ

Francky Pèrès A. KOUDJROHÈDÉ

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v

REMERCIEMENTS

Nous sommes redevables au Prof. Denis ACCLASSATO, enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC), notre Directeur de mémoire, qui malgré ses multiples occupations nous a bien prêté main forte pour la réussite de ce travail.

Toute notre reconnaissance à Monsieur Didier ADJAKIDJE, ingénieur statisticien économiste en service à la DGAE, notre maître de stage, pour sa disponibilité, sa simplicité et sa franche collaboration.

Nos remerciements et notre profonde gratitude vont également à l'endroit :

· de tous les professeurs de la mention Economie Appliquée de la FASEG, qui ont assuré notre formation et qui, à travers les pratiques méthodologiques nous ont donné le goût de la recherche fondamentale. Veuillez bien trouver ici le témoignage de notre reconnaissance.

· de Monsieur Achille ASSOUTO, dont les orientations, enseignements et suivies nous ont été bénéfiques à plus d'un titre.

· de Madame Rosine GBETO, pour son aide remarquable dans l'utilisation du logiciel Stata.

· de tout le personnel de la DGAE pour leur soutien et leur disponibilité envers nous durant notre stage en particulier le Directeur Général.

· de Madame Sylvia AHOUANSE HOUNKPATIN et des Messieurs Evariste GOUNOU et Gildas NANGBE du MAEP pour leur aide dans l'obtention des données nécessaires à ce travail.

· de tous ceux et celles qui de loin ou de près ont apporté quelque soutien pour la réalisation de ce travail.

· Enfin, nos remerciements vont également au Président et aux honorables membres du jury qui se sont donné la peine d'apprécier ce mémoire.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL ET DEROULEMENT DU STAGE 4

Section 1 : Présentation de la structure de stage : DGAE 5

Section 2 : Déroulement du stage 9

CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE 11

SECTION 1 : Cadre théorique de l'étude 11

SECTION 2: Cadre méthodologique 22

CHAPITRE III : ANALYSE DES RESULATS ET RECOMMANDATIONS 28

SECTION 1 : Analyse descriptive 29

SECTION 2 : Présentation des résultats et recommandations 37

CONCLUSION 41

Références bibliographiques 44

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

DGAE : Direction Générale des Affaires Économiques ;

DPC : Direction de la Prévision et de la Conjoncture ;

OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economiques ;

PAM : Programme Alimentaire Mondial ;

FAO : Food and Agriculture Organization (Organisation des Nations Unies pour

l'Alimentation et l'Agriculture) ;

MAEP : Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche ;

DFA : Dickey Fuller Augmenté.

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LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique 1 : Evolution de la production du maïs sur les marchés 31

Graphique 2 : Evolution de la production nationale du maïs .32

Graphique 3 : Evolution de la superficie emblavée dans les communes 33

Graphique 4 : Evolution de la superficie nationale emblavée 33

Graphique 5 : Evolution du prix du maïs sur les marchés 36

Graphique 6 : Evolution de la pluviométrie sur les marchés de Janvier 2006 à Juin

2017 .37
Graphique 7 : Evolution de la pluviométrie intra-annuelle sur les marchés en

2006 37

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Les variables de l'étude ..23

Tableau 2: Récapitulatif des tests 38

Tableau 3 : Présentation et analyse des résultats du test

d'hétéroscédasticité 39

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RESUME

Cette étude a consisté en une analyse des prix du maïs sur les principaux marchés au Bénin afin de caractériser l'évolution du prix du maïs et d'identifier les principaux déterminants qui affectent ce prix. Cette étude s'est réalisée sur six principaux marchés du Bénin sur la période allant de Janvier 2006 à Juin 2017. En analysant le niveau de la volatilité et après une analyse économétrique, il ressort que le mouvement de prix après la crise de 2008 a connu une évolution importante induite par la volatilité accrue des prix des céréales en 2008 et que les prix antérieurs et des chocs économiques à l'instar de celui de 2008 ont des effets significatifs sur le prix du maïs au Bénin.

ABSTRACT

This study consisted of an analysis of maize price on principal markets in Benin in order to characterize the evolution of the maize price in the various markets and to identify the main determinants that affect this price. This study was carried out on six main markets of Benin over the period from January 2006 to June 2017. By analyzing the level of volatility and after an econometric analysis, it appears that the price movement after the crisis of 2008 experienced a significant development induced by the increased volatility of cereal prices in 2008, and that previous prices and economic shocks, like those of 2008, have significant effects on maize prices in Benin.

Marché du maïs au Bénin : une analyse des prix

INTRODUCTION

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La sécurité alimentaire est sans nul doute l'un des défis majeurs auxquels les pays sahéliens se confrontent depuis des décennies. Au Bénin, la production agricole est fluctuante d'une année à l'autre du fait des conditions climatiques, de la qualité des intrants agricoles, de la non maîtrise de l'eau, etc. Ainsi, La production de certains produits agricoles tels que les céréales, est saisonnière alors que la consommation est quotidienne, régulière et croissante. Aussi note-t-on la baisse des prix pendant les périodes de récolte et la hausse progressive des prix dans le temps, compte tenu de la rareté et des coûts de stockage. Le prix est un indicateur de mesure de valeur qui joue un rôle primordial dans l'économie.

En effet, les prix déterminent les revenus des producteurs, mais aussi, les choix de ces derniers dans l'allocation des ressources rares dont notamment, les facteurs de production (travail, capital, intrants...). Ils déterminent également, le niveau du pouvoir d'achat des consommateurs puis permettent à l'Etat de mieux orienter les politiques liées aux problèmes alimentaires.

Cependant, les prix des produits agricoles connaissent depuis quelques années d'importantes fluctuations marquées par une variabilité excessive qualifiée de volatilité alors que les comportements présents ou futurs des agents économiques à l'égard du marché dépendent des anticipations relatives au prix. Les céréales et particulièrement le maïs constituent les produits les plus utilisés dans la satisfaction des besoins de consommations alimentaires au sein de l'économie béninoise. De ce fait, leurs prix revêtent une importance capitale pour les pouvoirs publics du fait de leur importance dans l'alimentation des populations.

L'importance des fluctuations de prix des biens vivriers ont des incidences profondes sur l'activité économique toute entière et la connaissance de l'évolution des prix s'avère indispensable pour les prises de décisions au niveau des différents agents économiques : producteurs, consommateurs et Etat. C'est ainsi que, dans le cadre de ce travail, nous nous sommes intéressés à l'étude chronique des prix du maïs au Benin sur la période 2006 -2017 portant sur "Marché du maïs au Bénin : une analyse des prix". Et pour mieux appréhender ce thème nous avons choisi de mener

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nos recherches à la Direction Générale des Affaires Économiques (DGAE).

Pour ce faire, le développement de ce thème s'articulera autour de trois chapitres: le premier chapitre est consacré au cadre institutionnel et déroulement du stage, le deuxième au cadre théorique et méthodologie de l'étude puis le troisième à l'analyse des résultats et recommandations.

4

Ce chapitre abordera dans un premier temps la présentation de la structure de stage et

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CHAPITRE I :
CADRE INSTITUTIONNEL ET
DEROULEMENT DU STAGE

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dans un second temps le déroulement du stage.

SECTION 1 : Présentation de la structure de stage : DGAE

Cette section comporte deux (2) parties qui retracent les attributions et la structure organisationnelle de la DGAE d'une part et la présentation de la direction où les travaux pratiques de stage ont été effectués d'autre part.

Paragraphe 1 : Attributions et structure organisationnelle de la DGAE

La DGAE, qui est une structure administrative du ministère de l'économie et des finances, cohabite dans le même immeuble que la Direction Générale des Impôts et du Domaine.

A. Attributions de la DGAE

Conformément aux dispositions de l'article n° 120 du décret n°2014-757 du 26 Décembre 2014 portant, attributions, organisation et fonctionnement du Ministère de l'économie, des finances et des programmes de dénationalisation, la Direction Générale des Affaires Economiques est chargé :

de proposer au gouvernement les mesures de politique économique et financière à court et moyen terme, d'évaluer leurs effets sur les principales variables macro-économiques et monétaires et de suivre leur mise en oeuvre ;

d'élaborer des rapports périodiques sur la conjoncture économique ainsi que des informations prévisionnelles sur l'évolution économique et financière du Bénin ;

d'assurer l'analyse des implications à court terme des politiques socio-économiques et sectorielles ;

d'assurer le contrôle de l'Etat sur les Opérations et organismes d'assurance, d'oeuvrer à la promotion du marché d'assurance et de veiller à la sauvegarde des intérêts des assurés et bénéficiaires de contrats d'assurance ;

de proposer et de suivre l'exécution de la politique d'intégration économique régional du gouvernement et de veiller à la mise en oeuvre des mécanismes

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de surveillance multilatérale des politiques économiques dans le cadre de l'intégration régionale ;

de suivre la gestion et le contrôle des entreprises publiques, semi-publiques ou entités assimilées ;

de proposer des mesures et actions visant la promotion de l'économie et l'amélioration de l'environnement économique ;

de surveiller et d'analyser les politiques économiques, budgétaires et financières, régionales et internationales mises en oeuvre pour en détecter les menaces et saisir les opportunités.

B. Structure organisationnelle de la DGAE

La Direction Générale des Affaires Economiques (DGAE) comprend :

· Le Secrétariat Particulier du Directeur général (SP/ DG)

· Le Secrétariat Administratif (SA) ;

· Le Secrétariat Permanent du Comité National de Politique Economique (SP-CNPE) ;

· La Direction de la Prévision et de la Conjoncture (DPC)

· La Direction des Politiques Economiques et Sectorielles (DPES)

· La Direction de la Gestion et du Contrôle du Portefeuille de l'Etat (DGCPE) ;

· La Direction de l'Intégration Régionale (DIR) ;

· La Direction des Assurances (DA) ;

· La Direction de la Promotion Economique (DPE) ;

· La Cellule de Veille Economique et Financière (CVEF) ;

· La Cellule de Modélisation Macroéconomique (CMM) ;

· Le Service Administratif et Financier (SAF).

Les travaux pratiques que nous avons eu à réaliser au cours du stage se sont effectués précisément au sein de la Direction de la Prévision et de la Conjoncture (DPC)

Paragraphe 2 : Présentation de la DPC

A. Missions de la DPC La DPC est chargée :

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De proposer et de suivre la mise en oeuvre de la stratégie économique nationale ;

De faire le diagnostic régulier de l'économie et d'en déterminer les implications à court et moyen termes sur les agrégats macroéconomiques et financiers ;

De participer à l'élaboration et à l'analyse des agrégats macroéconomiques et financiers ;

De réaliser les prévisions du cadre macroéconomique, les prévisions financières et les objectifs budgétaires compatibles avec les contraintes économiques ;

D'évaluer les impacts économiques liés aux modifications brutales de l'environnement sous régional, régional et international ;

De participer à l'élaboration, à l'analyse et à la projection de la balance des paiements ;

De réaliser des études et de procéder à des recherches macroéconomiques sectorielles permettant une meilleure connaissance de l'économie en liaison avec les autres départements ministériels ou institutions ;

De participer à l'élaboration du budget de l'Etat.

B. Organisation de la DPC

La DPC comprend :

V' le Service de la Programmation Economique et Financière (SPEF) ;

V' le Service du Suivi Budgétaire et de l'Analyse Conjoncturelle (SSBAC) ; V' le Service des Etudes et Statistiques (SES).

Outre ces services, la Direction dispose d'un Secrétariat Administratif et d'un Bureau des Affaires Administratives et Financières.

? Service de la Programmation Economique et Financière(SPEF)

Il est chargé des projections économiques à court et long termes. Il participe à l'élaboration du budget de l'Etat, à la préparation des Programmes Economiques et Financiers et aux travaux de la commission chargée d'établir la balance des paiements.

? Service su Suivi Budgétaire et de l'Analyse Conjoncturelle(SSBAC)

Il est chargé :

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- d'une part, du suivi de l'activité économique aussi bien nationale qu'internationale et du suivi de l'exécution du budget d'autre part. ce titre, il réalise les principales tâches ci-après : l'élaboration périodique du Tableau des Operations Financières de l'Etat (TOFE) et du Tableau des Operations de Trésorerie de l'Etat(TOTE), en collaboration avec les administrations concernées ; notamment la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP), la Direction Générale du Budget (DGB) et la Cellule de Suivi des Programmes Economiques et Financiers(CSPEF) ;

- l'élaboration des mesures budgétaires en cours d'exécution ;

- l'élaboration périodique du Tableau de Bord Economique et Financier

- la réalisation de Notes de Conjoncture mettant en exergue les désajustements prévisibles à court terme ;

- la rédaction de notes d'information en matière économique et leurs impacts ; - l'analyse de l'environnement économique sous-région al et international. ? Service des Etudes et Statistiques

Il est chargé de la centralisation des statistiques économiques et financières, et de l'amélioration de la connaissance du fonctionnement de l'économie nationale. A ce titre, il s'occupe :

- La réalisation d'études en vue d'apprécier l'impact des mesures financières sur l'économie ;

- La réalisation d'études sectorielles intéressées

- La réalisation des travaux de modélisation ;

- La collecte périodique des statistiques financières ;

- La gestion d'une banque de données économiques et financières ;

- La coordination de l'activité statistique au sein du Ministère de l'Economie et des Finances.

? Secrétariat Administratif

Il est chargé de :

- l'enregistrement du courrier qu'il soumet à l'approbation du Directeur ;

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- la ventilation du courrier, conformément aux instructions du Directeur ;

- la réception et de l'envoie des messages ;

- l'expédition du courrier ;

- la réception et de l'information des visiteurs ;

- la présentation du courrier au visa ou à la signature du Directeur de la Prévision

et de la Conjoncture et de toutes autres tâches à lui confiées par celui-ci.

? Bureau des Affaires Administratives et Financières

Il est chargé, sous la supervision directe du Directeur de la Prévision et de le

Conjoncture de :

- Centraliser les besoins matériels de tous les services

- Coordonner la gestion des moyens matériels de la Direction et de les répartir

judicieusement entre les différents services ;

- Assurer la gestion des stocks de matériels et de fournitures ;

Le Bureau de Affaires Administratives et Financiers travaille en étroite collaboration

avec le service Administratif et Financier de la Direction Générale des Affaires

Economiques.

Section 2 : Déroulement du stage

Cette partie est consacrée au déroulement du stage et met surtout en relief les travaux effectués, les difficultés rencontrées au cours du stage et enfin les suggestions y afférentes en vue d'améliorer les conditions de déroulement du stage.

Paragraphe 1 : Travaux effectués

A la DGAE nous avons effectué un stage de trois (03) mois. Plusieurs formations et entretiens ont marqué notre stage notamment plusieurs séries de formations sur le logiciel STATA, les entretiens sur les agrégats macro-économiques béninois.

L'intérêt de ces travaux qui nous sont souvent confiés est double pour le simple fait qu'ils nous permettent d'une part de passer à un exercice pratique des connaissances acquises durant la formation, dont nous ne cernions pas totalement l'importance vue

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leurs caractères purement théoriques, et d'autre part de nous former à l'élaboration des analyses économiques afin de pouvoir produire des documents scientifiques. Cependant, nous avons été confrontés à certaines difficultés, auxquelles des suggestions méritent d'être apportées pour l'amélioration des conditions des futures stagiaires.

Paragraphe 2 : Difficultés rencontrées et suggestions

Dans la réalisation des travaux nous avons été confrontés à plusieurs difficultés que ce soit au niveau de la rédaction du mémoire ou des travaux réalisés avec les encadreurs. Difficultés rencontrées :

? Le manque de matériels informatiques (ordinateurs) pour faciliter le travail des stagiaires ;

? La communication tardive des données par les structures, ceci retarde quelque peu l'évolution de la rédaction du mémoire ;

? L'inaccessibilité d'informations. Certaines informations détenues par la structure ne sont pas accessibles facilement.

Suggestions :

Pour faciliter le travail des stagiaires surtout ceux en stage académique, nous suggérons à la DGAE de :

V' Prévoir une salle informatique bien équipée en ordinateur et de connexion internet pour faciliter les recherches des stagiaires ;

V' Mettre en place un système d'information à tous les niveaux hiérarchiques juste pour permettre aux stagiaires d'avoir des informations à temps sur la disponibilité et l'accessibilité des données ;

V' Mettre à la disposition des stagiaires les informations nécessaires aux analyses et aux réalisations d'un travail scientifique cohérent et digne d'intérêt à temps utile.

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CHAPITRE II :

CADRE THEORIQUE ET

METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE

Ce chapitre est traité en deux parties à savoir le cadre théorique et le cadre méthodologique de l'étude. SECTION 1 : Cadre théorique de l'étude
Cette section abordera dans une première partie la problématique, les objectifs et les
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hypothèses puis dans une deuxième partie la revue de littérature.

Paragraphe 1 : Problématique, objectifs et hypothèses de l'étude A. Problématique de l'étude

Les prix des produits agricoles connaissent d'importantes fluctuations. Ces fluctuations marquées par une variabilité excessive sont qualifiées de volatilité.

La volatilité des prix se définit par une variation des prix d'une ampleur et d'une fréquence qu'il est difficile d'anticiper ; ce qui constitue un véritable problème pour les agents économiques. Toutes les variations de prix ne sont pas, en effet, nécessairement problématiques. Par exemple lorsque les prix suivent une tendance régulière qui reflète les fondamentaux du marché ou lorsqu'ils présentent un profil saisonnier typique et bien connu ; ils peuvent être anticipés et ne représentent donc pas une menace pour les acteurs. Les variations deviennent problématiques quand elles sont d'une ampleur excessive (Club du Sahel, 2011).

Cette caractéristique des marchés agricoles est bien connue et observée sur le marché international. Cette forte variabilité des prix agricoles a retenu l'attention de tous les acteurs économiques ainsi que politiques au cours de la période 2007-2008 marquée par la crise alimentaire mondiale. Au cours de cette période les prix des produits agricoles notamment des céréales ont enregistré d'importantes flambées. Sur le marché international, le maïs, le blé, le sorgho, et le millet sont les produits dont le prix a le plus augmenté. Ainsi le prix du blé a augmenté de 130% sur les marchés mondiaux entre Mars 2007 et Mars 2008, celui du riz de 90%, et le maïs presque un tiers (Fleshman, 2008).

Ces hausses vertigineuses des prix des produits agricoles en 2008 sont inhabituelles si l'on considère les dix (10) années qui ont précédé la crise mais elles le sont dans une moindre mesure lorsque l'on prolonge l'analyse dans le temps dans un contexte historique de long terme (OECD, 2008).

Par ailleurs, en 2010 un phénomène semblable à celui de 2008 se reproduit, quoique cela soit moins par rapport à celui de 2008 ; les prix de certains produits alimentaires ont fortement augmenté. Au début de 2011, l'indice des prix des produits alimentaires

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de la FAO était à nouveau au niveau atteint au plus fort de la crise de 2008 (PAM, 2008).

Le Bénin n'a pas échappé à la situation conjoncturelle du marché mondial marquée par une volatilité accrue des prix des denrées alimentaires en 2008. Depuis Octobre 2007 les prix agricoles ont enregistré de fortes hausses. Ce mouvement haussier des prix des produits de premières nécessités dont le maïs a été induit par celui sur le marché international. Ainsi le prix du maïs, denrée principalement produite et fortement consommée au Bénin a connu une flambée de 220%, de 300$ à 950$ la tonne en 2008 (PAM, 2008).

Le même prix a continué à augmenter même au moment de la récolte où la tendance devrait être à la baisse. Pour la période d'octobre 2007 à juillet 2008, le prix du maïs est passé de 125 FCFA à 400 FCFA sur le marché Dantokpa soit une hausse de plus de 200%. Cette hausse inédite a provoqué une augmentation des prix au-delà de la moyenne observée sur les cinq (05) années qui ont précédé 2008.

La volatilité est donc un phénomène qui touche les marchés agricoles et dont les conséquences affectent les consommateurs, les producteurs et même l'Etat.

Elle engendre lors d'une hausse continue des prix céréaliers, une baisse durable du pouvoir d'achat des ménages (consommateurs) et conduit à des tensions sociales, à des risques de malnutrition et d'insécurité alimentaire ; d'autant plus que le maïs occupe une place importante dans l'alimentation de base et la substitution s'avère difficile compte tenu de ses qualités nutritionnelles. Concomitamment elle provoque l'engouement des producteurs à augmenter leurs offres pour les campagnes futures. Cependant ces derniers prévoient des anticipations qui se révèlent irrationnelles dues notamment à l'inélasticité de la demande des produits agricoles. En période d'abondance ou de récolte, ceux-ci anticipent sur un prix élevé et augmentent l'offre, tandis que la demande est fixe ce qui entraîne la baisse des prix. Cette situation de perte n'est pas profitable pour le producteur et affectera sans doute son plan de production pour la récolte suivante.

Ces faits donnent ainsi lieu à une principale question de recherche : `'Quels sont les facteurs qui expliquent les comportements de prix du maïs sur les principaux marchés

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

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du Bénin ?»

Elle se décline en deux (02) sous-questions de recherche à savoir :

? `'Comment évolue le prix du maïs sur les marchés au Bénin ? »

? `'Quels sont les facteurs qui affectent le prix du maïs sur les principaux marchés béninois ?»

Pour répondre au mieux à ces différentes, questions nous avons décidé de travailler sur le thème de recherche intitulé : « Marché du maïs au Bénin : une analyse des prix ».

B. Objectifs et hypothèses de l'étude

? Objectifs de l'étude

y' Objectif Général

L'objectif principal que vise notre étude est d'analyser le prix du maïs sur les

principaux marchés au Bénin.

y' Objectifs Spécifiques

De façon spécifique il sera question dans cette étude de :

- Analyser l'évolution du prix du maïs sur les principaux marchés au Bénin;

- Identifier les déterminants du prix du maïs sur les principaux marchés au Bénin.

? Hypothèses de l'étude

De par toutes les considérations précédentes, les hypothèses principales qui ont été

diversement testées tout au long de notre étude se présentent comme suit :

H1 : Les prix du maïs ont significativement augmenté après les crises alimentaires de 2008 et de 2010.

H2 : Le prix antérieur et les chocs alimentaires expliquent les niveaux des prix du maïs. Paragraphe 2 : Revue de littérature

A- Clarification conceptuelle

Dans le but de bien circonscrire notre étude et du fait qu'un même concept peut

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avoir plusieurs sens et faire l'objet d'une confusion, il s'avère utile de définir certains concepts qui reviendront souvent au cours de la présente étude. Ici, nous clarifions alors les concepts de volatilité des prix après avoir présenté quelques généralités sur la notion de prix.

1- Notion de prix

La question du prix n'est pas récente dans la littérature économique. Elle est importante dans les transactions et les échanges économiques.

Selon une approche définitionnelle, le prix d'un bien ou service est la quantité de monnaie qu'il faut donner pour l'obtenir.

En microéconomie, le prix est un concept central. Le prix nominal est le montant monétaire échangé contre un bien ou un service lors d'un achat ou d'une vente. Le prix peut être un prix du marché ou un prix imposé, selon le régime économique.

Dans une économie de marché, les prix résultent de la libre confrontation de l'offre et de la demande sur le marché : c'est le prix du marché.

Par opposition à l'économie de marché, les prix peuvent être fixés autoritairement par les pouvoirs publics à un niveau considéré comme politiquement souhaitable : c'est le prix imposé ou administré.

Pour ce qui concerne le prix du maïs, il n'est pas administré par les pouvoirs publics mais résultent simplement de la confrontation de l'offre et de la demande de maïs sur les différents marchés.

Cependant, ce prix reste influencé par la politique mise en place par l'Etat, qu'elle soit conjoncturelle ou structurelle. Ces prix agricoles ont une caractéristique spécifique : la volatilité.

Qu'est-ce que la volatilité des prix ?

2- Volatilité des prix

Les marchés des matières premières en général et les marchés des produits agricoles en particulier sont caractérisés par une très grande volatilité des prix.

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Il existe plusieurs façons d'appréhender la notion de volatilité.

Toutefois, la plupart s'accorde que la volatilité des prix correspond à des variations de prix brusques et de forte amplitude, en excluant les faibles variations autour d'un prix moyen.

La fluctuation des prix est à la fois un attribut normal et une condition essentielle au bon fonctionnement d'un marché concurrentiel. Selon la logique économique, lorsqu'un produit se raréfie son prix augmente, ce qui entraîne une diminution de sa consommation, et une augmentation des investissements dans la production du bien. En effet ce sont des fluctuations de prix d'ampleur excessive qui sont regroupées sous le terme volatilité. La notion de volatilité est plus souvent utilisée pour les oscillations à court terme que pour les grandes fluctuations sur plusieurs années. La volatilité peut être très forte à la baisse comme à la hausse.

En théorie économique la volatilité est liée à deux concepts : variabilité et incertitude. Il convient de lever la nuance entre la notion de variabilité et celle de volatilité.

? Volatilité et variabilité

La variabilité résulte de la disposition à varier ; c'est donc le caractère de ce qui est variable, qui est sujet à variation. De manière simpliste, la variabilité décrit l'ensemble des variations et fluctuations de prix d'un bien.

La variabilité se distingue ainsi de la volatilité qui est l'ensemble des variations caractérisées par des périodes de très forte hausse suivies de chutes considérables dans le temps. Ce sont des fluctuations, des changements importants et rapides de variables économiques tel le prix.

B- La théorie des anticipations

Au sens général, l'anticipation est le fait d'exécuter ou d'imaginer une chose d'avance. Au sens économique, les anticipations d'un agent économique sont des hypothèses subjectives plus ou moins pessimistes ou optimistes permettant de fonder des prévisions en vue d'une décision. Les anticipations jouent un rôle important dans le déroulement

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de la conjoncture économique. En théorie économique on distingue plusieurs sortes d'anticipation : les anticipations adaptatives, les anticipations rationnelles, les anticipations naïves, les anticipations extrapolatives, les anticipations autoréalisatrices, les anticipations autorégressives etc. Pour rester dans le périmètre de notre étude nous n'exposerons que les quatre premières.

1- Les anticipations adaptatives

La théorie des anticipations adaptives, formulées notamment par Milton Friedman, énonce que les agents économiques forment leurs anticipations relatives à l'inflation sur la base de leur expérience de l'évolution des prix et des erreurs qu'ils ont commises dans le passé à propos de l'inflation. L'inflation est un processus durable de hausse cumulative du niveau général des prix. Ils sont victimes de l'illusion monétaire à court terme mais non à long terme.

Dans les travaux de Nerlove (1958), traitant les anticipations des prix dans le marché agricole, il aborde les anticipations adaptatives. Dans ce cas le prix anticipé est supposé égal à la somme pondérée des prix passés, cette pondération étant géométriquement décroissante lorsque l'on remonte dans le temps. Il développa un modèle d'anticipations adaptatives qui se présente ainsi :

P^et - P^et-1 = â [ Pt-1 - P^et-1]

avec:

0 <f3 = 1

f3 : Coefficient d'anticipation;

P^et : Prix anticipé à l'année t

P^et-1 : Prix anticipé à l'année t-1

Pt-1 : Prix réel en t-1

2- Les anticipations naïves

Une anticipation naïve revient à dire que le prix de l'année précédente est considéré comme le prix qui va prévaloir l'année prochaine. Autrement dit le prix futur anticipé est égal au prix de la période courante.

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Cependant Lucas étudia la façon dont les agents économiques formulent leurs anticipations et formula une critique de l'hypothèse selon laquelle les agents économiques ne modifient pas leur comportement en fonction des politiques économiques menées. Il suggéra alors d'utiliser des modèles structurels c'est-à-dire des modèles dans lesquels les agents agissent rationnellement et adaptent leur comportement en fonction de l'environnement. D'où la notion des anticipations rationnelles.

3- Les anticipations rationnelles

La théorie des anticipations formulées dans les années 70 par J-F Muth, R. Lucas (prix Nobel 1995) et T. Sargent (prix Nobel 2011) considère que les agents économiques mobilisent en permanence toute l'information disponible pour prendre des décisions sur la base des enseignements de la théorie néoclassique. Les agents ne sont donc pas victimes de l'illusion monétaire, même à court terme. Ils anticipent correctement les conséquences de toutes les décisions de politique économique, ce qui enlève toute efficacité à la politique économique.

Cette théorie n'affirme pas que les agents économiques ne commettent jamais d'erreur de prévision mais considère que des agents rationnels de peuvent pas faire des erreurs systématiques, ce qui revient à dire que l'espérance mathématique des erreurs de prévision est nulle. Ainsi, cette théorie se distingue à la fois des conceptions keynésiennes et des conceptions monétaristes.

4- Les anticipations extrapolatives

On dit que les anticipations sont extrapolatives lorsque les agents prévoient les valeurs futures des variables en supposant que les tendances observées dans le passé vont se prolonger.

C- Les déterminants des prix agricoles

Plusieurs facteurs expliquent les fluctuations des prix agricoles. Il existe un point sur lequel les économistes s'accordent en ce qui concerne l'origine des fluctuations : il

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s'agit du problème de l'inélasticité de la demande.

La demande des produits agricoles est inélastique par rapport aux prix de ces derniers. S'agissant des produits de base comme le maïs, quelques soit le niveau de leurs prix, les demandeurs sont toujours disposés à s'en procurer. Les prix de ces produits étant obtenus librement par l'intersection de la courbe de l'offre et de la courbe de la demande, les variations de l'offre provoquent une forte fluctuation du prix puisque la demande, elle, change très peu par rapport au prix. L'inélasticité de la demande conduit à amplifier de faibles mouvements de l'offre, provoquant ainsi d'énormes variations des prix (Boussard, 2010).

En effet, les économistes sont divisés en ce qui concerne l'origine des fluctuations de l'offre. Les premiers soutiennent qu'il existe des fluctuations exogènes ou aléatoires. L'offre des produits agricoles est selon eux soumis aux évènements extérieurs aux marchés tels que les accidents climatiques surtout et les coûts de transactions élevés etc. La production agricole est fortement dépendante de la pluviométrie qui elle est un évènement hors du contrôle des producteurs. Les périodes pluvieuses ou de sécheresse induisent donc soit une forte offre ou une faible offre, qui assurément est responsable de la variation des prix car la demande sur le marché est rigide.

Les autres économistes évoquent des fluctuations endogènes. Cette théorie repose sur une vision évolutive des marchés et expliquent les fluctuations de l'offre par le fonctionnement même du marché. L'économiste Ezekiel (1938) met en exergue les erreurs d'anticipation des producteurs. Ces erreurs conduisent à des alternances entre sur-production et sous-production. Dans ces situations, les mouvements de prix sont donc périodiques, divergents ou convergents, qui ne correspondent en rien à la réalité. Ces erreurs d'anticipation donnent lieu à des fluctuations endogènes des prix agricoles. Sur la problématique de notre étude, plusieurs auteurs ont effectué des travaux de recherche sur la volatilité des prix agricoles.

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D- Synthèse de quelques travaux antérieurs

Peu de travaux ont été effectués sur les déterminants du prix des céréales notamment au Bénin. Néanmoins certains auteurs se sont penchés sur la thématique.

o Dans leur étude intitulée « Analyse des déterminants de la hausse des prix des céréales au Burkina, Mali et Niger à l'issue de la campagne agricole 2000/2001 », Traoré et al. (2002) ont essayé de comprendre les causes de l'évolution des prix comme objectif premier de leur recherche.

D'après leur étude, les prix observés sur les marchés au cours de la période allant de Sept. 2001 à Février voire mars 2002 dépendent largement de la production 2000/2001.

Ils soulignent l'importance de la prise en compte de l'interrelation prix-production, la

production nationale ou sous-régionale étant un déterminant majeur de l'évolution des prix auquel d'autres facteurs se combinent pour modifier les mouvements saisonnier

ainsi que leurs amplitudes en terme de période et de niveau. De leur analyse, il ressort que les déterminants majeurs sont aussi bien au niveau national que sous régional ; ces déterminants sont les productions des deux dernières années consécutives. L'année n-1 ayant un impact plus déterminant sur les prix de la soudure à la fin des récoltes (septembre à décembre environ) ; tandis que la production de l'année en cours déterminera l'amplitude des baisses post récoltes et leurs durées.

Enfin, ils ont identifié d'autres facteurs plus ou moins externes qui amplifient ou atténuent l'offre et la demande et, par conséquent l'évolution des prix ; il s'agit de l'état de la production et du marché sous-régional, des demandes conjoncturelles dues aux appels d'offres et offres publiques d'achat, ...

o Steven Ohana & Jean-Noël Depeyrot (2017), dans un travail de recherche intitulé Les chocs de prix des matières premières agricoles : déterminants et

anticipations, se sont intéressés aux déterminants des fluctuations des prix des matières

premières agricoles en mettant en avant le rôle des biocarburants. Dans l'optique d'identifier l'origine des fluctuations des prix agricoles, les auteurs ont mis en relation

ces derniers aux Etats-Unis avec les coûts de production sur une longue période (engrais, coût d'opportunité des terres, etc.). De 1975 jusqu'en 2004, les prix du blé, du maïs et

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du soja restaient diriger par les coûts mais ceux-ci ne peuvent expliquer les variations brutales récentes. Selon les auteurs, c'est donc une hausse brutale de la demande, et non pas une hausse des coûts qui peut expliquer le changement structurel en 2006/2007. En ce qui concerne le maïs, cette période coïncide avec celle de la montée en puissance des biocarburants : de 10% en 2005, la part de la production américain de maïs consacrée à la production d'éthanol est passée à 40% aujourd'hui. Cette analyse leur a permis de mettre en évidence un net couplage entre les prix du maïs et de l'éthanol à partir de 2007.

Ainsi soutiennent-ils l'hypothèse selon laquelle les politiques de soutien aux biocarburants et le choc de demande venu de la bio-industrie auraient été la principale cause de la rupture dans les prix et de leur brutale hausse à partir de 2007.

O L. Temple, et al. (2009) ont également réalisé une étude sur Les déterminants

de l'instabilité des prix alimentaires au Cameroun : une analyse institutionnelle de résultats économétriques. De leur travail il ressort que conceptuellement, deux types de déterminants sont à distingués dans le cadre d'analyse standard de l'équilibre des marchés (loi de l'offre et de la demande).

- les déterminants endogènes : anticipations des offreurs sur les prix ; et

- les déterminants exogènes : les variations climatiques, la périssabilité des cultures, les politiques publiques, le coût du transport, festivités de fin d'année, les changements intervenus dans la sous-région d'Afrique centrale.

En effet à partir de l'estimation des indices d'instabilité des prix réels ils montrent que les prix réels de certains produits périssables (tomate fraîche, manioc frais) sont plus instables que ceux de leurs substituts stockables (tomate en conserve, farine de manioc). Ensuite grâce aux régressions économiques de la formation des prix, elles soulignent l'existence d'un effet significatif mais relativement moyen des anticipations des offreurs sur l'état des marchés urbains, une contribution déterminante des coûts de transport, les rôles respectivement mitigés et relatifs des diverses mesures

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

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gouvernementales et des régimes de changements survenus dans la sous-région d'Afrique Centrale.

SECTION 2: Cadre méthodologique

Cette section expose à la lumière des objectifs visés, la démarche adoptée pour la collecte des données, les outils et les méthodes d'analyse des données.

Paragraphe 1 : Présentation des données

Les données utilisées dans ce travail sont les prix du maïs sur différents marchés béninois et la pluviométrie dans les départements de ces différents marchés.

Les données de prix sont fournies par le Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche (MAEP). Elles portent sur les prix mensuels du maïs de la période allant de janvier 2006 à juin 2017 sur six (06) principaux marchés du Bénin notamment les marchés de Bohicon, Comè, Dantokpa, Natitingou, Ouando et Parakou.

Ces principaux marchés sont choisis du fait de la disponibilité des données au niveau de ceux-ci, de leurs caractéristiques, et de leur position géographique. Les marchés sélectionnés sont choisis sur la base de l'ancien mode de répartition géographique des départements : Atacora-Donga, Alibori-Borgou, Ouémé-Plateau, Zou-Collines, Mono-Couffo et Atlantique-Littoral. Les six marchés sont ainsi répartis sur toute l'étendue du territoire national. De même nous avons des marchés de consommation tels que les marchés de Dantokpa, de Ouando et des marchés de production tels que les marchés de Bohicon, de Comè, de Natitingou et de Parakou.

Les données pluviométriques ont été extraites sur le site du Programme Alimentaire Mondial (PAM).¹

Ces données sont fournies par décade soit trois valeurs par mois. Une moyenne arithmétique a été faite pour obtenir des valeurs mensuelles en adéquation avec notre cadre d'étude ; ceci sur la même période de janvier 2006 à juin 2017 pour tous les départements où se situe les marchés.

¹ http://dataviz.vam.wfp.org/seasonal explorer/rainfall vegetation/visualizations

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Le tableau suivant présente les premières informations sur les variables. Tableau 1 : Les variables de l'étude

Variables	Unité des données brutes	sources
Prix mensuel	FCFA/Kg	MAEP
Hauteur mensuelle de pluie	Millimètre (mm)	PAM

Source : Réalisé par les auteurs, 2017

Les données sur la production et la superficie ont été également utilisé dans le cadre d'une analyse descriptive des variations de celles-ci. Ces données fournies par le MAEP sont annuelles. Les marchés de consommation exclusifs tels que le marché de Dantokpa et celui de Ouando ne présentent aucune donnée sur la production et donc la superficie emblavée. Il est à noter que ces deux données ne sont pas disponibles au niveau de la commune de Comè en 2007.

Paragraphe 2 : Méthodologie d'analyse et de traitement

Elle consiste d'une part à dépouiller les données collectées à travers une analyse descriptive de celles-ci. Cette étape a permis de décrire l'évolution de la production du maïs, et de la superficie emblavée dans les différentes communes retenues pour cette étude ; puis de l'évolution du prix du maïs et de la pluviométrie afin d'avoir une vue sur les variations des différents facteurs susceptibles d'influencer les prix du maïs.

A ce niveau, nous avons distingué trois grandes périodes pour les analyses du prix.

En s'inspirant des travaux de Gilbert et Morgan sur la volatilité des prix alimentaires nous avons calculé la volatilité comme l'écart-type des rendements des prix, c'est-à-dire l'écart-type des variations des prix logarithmiques. Nous adoptons cette convention de mesure standard. Il est conventionnel de citer des volatilités de rendement à un taux annuel. En effet, les volatilités mensuelles peuvent être annualisées en multipliant par v12 et les volatilités quotidiennes annualisées en multipliant celles-ci par v250 (il y a environ 250 jours de négociation dans l'année) (Taylor, 2008). Dans ce qui suit, nous mesurons les volatilités par les écarts-types des variations des logarithmes des moyennes mensuelles des prix à un taux annualisé.

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Volatilité = [Ecart-type (LnPt - LnPt-1)]*v12

Pour plus de commodité dans les analyses, nous multiplions cette valeur par 100. Ensuite dans un second temps, des analyses ont été effectuées sous le logiciel STATA pour l'identification des déterminants du prix sur les principaux marchés retenus. Les données ont été utilisées en Données de Panel avec comme individu les marchés et les mois de Jan 2006 à Juin 2017 comme la dimension temporelle.

1- Présentation du modèle

Le modèle utilisé est le modèle à effets fixes. Ce modèle suppose que les relations entre la variable dépendante et les variables explicatives sont identiques pour tous les individus, observés sur Ti périodes de temps et K variables explicatives, le modèle s'écrit alors :

yi,t = ái + k Xk,i,t + åi,t , i =1,....,N et t=1,...., Ti

Pour k = 4, le modèle s'écrit :

Yi,t = ái + â1 X1i,t + â2 X2i,t + â3 X3i,t + â4 X4i,t + åi,t

ái représente la spécificité individuelle, supposée fixe.

2- Présentation des variables

Les variables utilisées dans cette étude pour la modélisation se présentent comme suit :

Variable expliquée (indépendante ou exogène)

La variable expliquée du modèle est le prix du maïs que nous notons Price. C'est le

prix mensuel du maïs sur les différents marchés.

Variables explicatives (indépendantes ou endogènes)

Ce sont :

V' La pluviométrie rainfall

V' Les écarts de pluviométrie une période en arrière e_rainfall

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En plus de ces variables, nous avons utilisés le prix retardé d'une période Price_1 qui est un élément pris en compte par les producteurs dans la fixation du prix du maïs et deux variables muettes :

- Dsais qui a servi à distinguer les périodes de récolte des périodes de soudure. Les prix sont généralement faibles pendant les périodes de récolte à cause de l'abondance de l'offre ; tandis que les prix sont élevés pendant la période de soudure ou l'offre est faible. Cette situation peut être déterminante dans le niveau des prix.

- D0810 qui a servi à mettre en évidence les périodes de crise de 2008 et 2010 qui ont été des moments de forte instabilité économique et financière et qui ont touchées l'agriculture et surtout les céréales dont le maïs.

Toutes ces variables ont été présentées et manipulées en données de panel avec les six marchés comme individu et les mois de jan 2006 à Juin 2017 constituent la dimension temporelle.

En effet, plusieurs tests économétriques ont été effectués dans l'ordre suivant :

a- Test de stationnarité :

Le test de stationnarité des variables permet d'identifier l'ordre d'intégration des séries ; il permet de rechercher la présence ou non de racine unitaire. Ici le test de Dickey-Fuller Augmenté (DFA) très usité en série temporelle n'est pas adapté aux données de panel. Pour les données de panel, les tests usuels de stationnarité sont ceux de Im-Pesaran-Shin et de Levin-Lin-Shu. Dans notre étude c'est le premier qui a été utlisé.

Hypothèses et mode de décision

{H0 : Hypothèse de non stationnarité ; présence de racine unitaire

{H1 : Hypothèse de stationnarité ; Absence de racine unitaire

Si le p-value est inférieur au seuil de 5%, on rejette H0 alors la série est stationnaire. Par contre si le p-value est supérieure au seuil de 5%, on ne rejette pas H0, alors la série n'est pas stationnaire.

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

b-

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Test de présence d'effets individuels :

On estime le modèle à effets fixes et le logiciel Stata effectue par la même occasion le test d'existence des effets individuels.

Hypothèses et mode de décision

{H0: ui = 0 ; les effets individuels ne sont pas nécessaires {H1 : les effets individuels sont nécessaires

Si (Prob>F) < (seuil = 5%) alors on rejette H0 et on conclut que l'introduction des effets individuels est nécessaire.

c- Test de Hausman :

Le test de spécification de Hausman est un test général qui peut être appliqué à de nombreux problèmes de spécification en économétrie. Mais son application la plus répandue est celle des tests de spécification des effets individuels en panel. Il permet de choisir entre le modèle à effets fixes et le modèle à effets aléatoires.

Hypothèses et mode de décision

{H0 : Pas de différence systématique entre les coefficients par conséquent, le modèle à effets aléatoires est approprié.

{H1 : Le modèle à effets fixes est approprié

Si (Prob > chi2) < (seuil = 5%) alors on rejette H0 et on conclut que les effets fixes sont appropriés.

d- Test de normalité des résidus :

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

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Le test de normalité des résidus se fait de la même façon que pour les données

transversales. Il s'agit de déterminer si les résidus d'une régression linéaire suivent une

distribution normale.

Elle se fait en trois étapes :

- Régresser le modèle ;

- Prédire les résidus ;

- Appliquer le sktest, test de normalité de Jacque-Béra au résidu.

e- Test d'hétéroscédasticité :

L'homoscédasticité qualifie une variance constance des résidus de données composant l'échantillon. A l'inverse, on dit qu'il y a hétéroscédasticité lorsque la variance des résidus du modèle n'est pas constante.

Pour les régressions en panel, le test d'hétéroscédasticité s'effectue en quatre étapes : - Régresser le modèle structurel ;

- Récupérer le résidu du modèle, puis l'élever au carré ;

- Régresser le carrée du résidu sur l'ensemble des variables du modèle structurel ;

- La statistique du test est n*R² qui, sous l'hypothèse H0 d'homoscédasticité suit une loi chi2 à k-1 degré de liberté ; n et R² sont respectivement le nombre d'observations et le coefficient de détermination du modèle, k est le nombre de variables explicatives y compris la constante.

f- Test de Ramsey-Reset :

Le test de Ramsey-Reset n'est pas disponible pour les régressions en panel après la commande de xtreg, il faut donc le faire étape par étape comme suit :

- Régresser le modèle à l'aide de la commande xtreg, puis récupérer les valeurs prédites de la variable dépendante ;

- Estimer de nouveau le modèle structurel en introduisant comme variables explicatives additionnelles la variable dépendante prédite au carré, au cube et à la puissance 4 ;

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

- Faire un test de Fisher sur la significativité globale de ses nouvelles variables introduites. Si la probabilité F du test est supérieure à 10%, on ne peut donc pas rejeter l'hypothèse H0 d'une bonne spécification du modèle.

CHAPITRE III :

ANALYSE DES RESULATS ET

RECOMMANDATIONS

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Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

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Ce chapitre est traité en deux parties à savoir l'analyse descriptive et l'évolution des

variables.

SECTION 1 : Analyse descriptive

Paragraphe 1 : Evolution de la production et de la superficie emblavée

A- Analyse de l'évolution de la production du maïs

Les évolutions de la production du maïs dans les différentes communes en étude et sur le plan national de 1996 à 2016 sont respectivement présentées sur les graphiques 1 et 2. Seulement les évolutions des productions des communes de Bohicon, Comè, Natitingou et Parakou ont été présentées en raison du type des autres marchés qui ne sont pas producteurs de maïs. La production du maïs dans la commune de Comè n'est pas disponible en 2007.

On remarque que la production du maïs est plus importante à Parakou que dans les autres communes de 1996 à 2008, avec un pic en 2006 où la production s'est établie à 25.162 T.

Dans les trois autres communes la production moyenne est de 3.133 T. avec une production minimale de 1.126 T dans la commune de Comè sur la même période.

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

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30

Sur la seconde période qui couvre 2009 à 2016, le niveau de la production a augmenté et passe à une valeur moyenne de 7.369 T pour les quatre communes avec une production minimale de 2.095 T dans la commune de Natitingou.

Il est à constater que la production de maïs dans la commune de Comè sur cette période s'est accrue avec une stabilité remarquable ; la production varie entre une valeur minimale de 9.235 T en 2009 et maximale de 16.189 T en 2015.

L'on note aussi en 2013, que la production de maïs dans la commune de Natitingou a atteint un pic de 18.037 T. Ces différents pics peuvent être expliqués par une augmentation de la superficie emblavée, par l'accroissement du nombre de producteurs et par les différentes politiques mises en place par les gouvernements pour soutenir la production agricole nationale.

Le graphique 1 ci-dessous illustre bien l'évolution de la production du maïs dans les différentes communes en étude.

Graphique 1 : Evolution de la production du maïs sur les marchés

30000

25000

20000

15000

10000

5000

0

Bohicon Comè Natitingou Parakou

Source : Réalisé par les auteurs, 2017

La production nationale du maïs évolue de manière croissante depuis 1996. Cependant

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

en 2008, la production nationale chute à 753.122 T alors qu'elle s'établissait à 1.190.095 T l'année précédente, soit une diminution de 436.973 T.

Cette chute pourrait s'expliquer par la crise alimentaire de 2008 qui a touché beaucoup plus les céréales dont le maïs. Le graphique 2 ci-dessous illustre bien l'évolution de la production nationale du maïs.

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

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Graphique 2 : Evolution de la production nationale du maïs

1600000

1400000

1200000 1000000 800000 600000

400000

200000

0

Source : Réalisé par les auteurs, 2017

B- Analyse de l'évolution de la superficie emblavée (en Ha)

Les évolutions de la superficie emblavée pour la culture du maïs dans les différentes communes en étude et sur le plan national de 1996 à 2016 sont respectivement présentées sur les graphiques 3 et 4. Seulement celles des communes de Bohicon, Comè,

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

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Natitingou et Parakou ont été présentées pour la même raison sus-évoquée. La superficie emblavée dans la commune de Comè en 2007 n'est pas disponible.

Les mouvements de la superficie emblavée sont semblables à ceux de la production du maïs au niveau de chaque commune et au niveau national. On pourrait donc déduit que la superficie emblavée est un élément important dans le niveau de la production. Les graphiques 3 et 4 ci-dessous illustrent bien l'évolution de la superficie emblavée pour la production du maïs dans les six communes et sur tout le territoire national.

Graphique 3 : Evolution de la superficie emblavée dans les communes

18000

16000

14000

12000

10000

4000

8000

6000

2000

0

Bohicon Comè Natitingou Parakou

Source : Réalisé par les auteurs, 2017

Le graphique 4 présente une évolution de la superficie emblavée sur tout le territoire. L'augmentation de la superficie emblavée observée sur le graphique pourrait justifier l'évolution conséquente de la production du maïs au Bénin.

Graphique 4 : Evolution de la superficie nationale emblavée

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

1200000

1000000 800000 600000

400000

200000

0

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Source : Réalisé par les auteurs, 2017

Paragraphe 2 : Evolution des variables étudiées

Les variables étudiées décrites dans ce paragraphe sont les prix et la pluviométrie sur les différents marchés considérés.

A- Analyse de l'évolution des prix du maïs sur les différents marchés

D'après les statistiques obtenu sous Stata, le prix moyen pour l'ensemble des marchés sur la période de Janvier 2006 à Juin 2017 est de 185,2125 FCFA avec un écart type de 52.84816 FCFA.

Les évolutions du prix du maïs sur les différents marchés en étude de Janvier 2006 à Juin 2017 sont présentées sur le graphique 5.

D'après ce graphique, trois grandes périodes sont observables :

1ère période : Jan 2006- Juin 2007.

On note sur cette période que les prix fluctuent avec une certaine stabilité. Sur les six marchés en étude le prix moyen en cette période est de 132,7 FCFA avec un écart-type de 27 FCFA.

La volatilité calculée sur cette période donne 29,80%.

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

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2ème période : Juil. 2007- Déc. 2010

Sur cette période on assiste à une flambée des prix du maïs sur tous les marchés, ce qui porte le prix moyen sur l'ensemble des marchés à 189,17 FCFA avec un écart-type de 64,7 FCFA. Sur cette période, la volatilité du prix du maïs est passée à 54,41%.

En comparant les volatilités, on remarque une évolution importante du niveau de la volatilité du prix du maïs sur les six marchés. Les prix sur cette période ont été très volatils. La volatilité s'est accrue de 83% environ de plus que la période précédente. Cette situation est due sans doute à la crise alimentaire de 2008 qui a beaucoup affecté les céréales.

Cette influence était aussi importante que même en période de récolte les prix qui sont appelés à être à la baisse étaient encore élevés. Le marché de Ouando illustre bien la situation, lorsqu'en septembre et octobre 2008, mois des récoltes au sud, le prix du maïs s'établit à 300 FCFA, le prix le plus élevé de toute l'année.

3ème période : Jan. 2011- Juin 2017

Sur cette période on remarque que les fluctuations redeviennent stables autour d'un prix moyen de 195,22 FCFA avec un écart-type de 42,21 FCFA. On remarque donc que l'après crise a laissé des traces dont notamment un niveau de prix plus élevé que ce qu'il était avant la crise de 2008.

Sur cette période, la volatilité a diminué et est passé à 42,49%. Le niveau de volatilité des prix a certes diminué par rapport à celui de la période de crise mais est à un niveau plus élevé que ce qu'il était avant la crise. De 29,80%, la volatilité est passée à 42,49% soit un accroissement de 43% environ par rapport à la première période.

On conclut donc que les prix du maïs ont réellement connu une volatilité qui a provoqué l'élévation du niveau des prix du maïs.

En outre on constate, que le niveau de prix du maïs sur le marché Dantokpa, est élevé que celui des autres marchés présentant un pic en mai 2016 où le prix atteint 330 FCFA. Cette situation singulière du marché de Dantokpa peut être expliquée par sa caractéristique. Le marché Dantokpa est un marché international qui reçoit les

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

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productions des autres marchés du pays du Nord au Sud entant que marché de grandes transactions. En cette position le coût des transactions pour le convoi des autres productions à Cotonou serait un facteur qui affecte le prix du maïs sur ce marché. De même le pouvoir d'achat des habitants de Cotonou peut aussi être un facteur qui explique le niveau élevé puisqu'étant une grande zone urbaine.

Graphique 5 : Evolution du prix du maïs sur les marchés

450

400

350

300

250

200

150

100

50

0

2006m01 2006m06 2006m11 2007m04 2007m09 2008m02 2008m07 2008m12 2009m05 2009m10 2010m03 2010m08 2011m01 2011m06 2011m11 2012m04 2012m09 2013m02 2013m07 2013m12 2014m05 2014m10 2015m03 2015m08 2016m01 2016m06 2016m11 2017m04

price Bhc price Cm price Dtkp price Ntg price Ound price Prk

Source : Réalisé par les auteurs, 2017

B- Analyse de l'évolution de la pluviométrie dans les communes

Sur le graphique 6, il ressort que la pluviométrie présente un mouvement annuel qui se répète chaque année dans les communes en étude. Ainsi grâce au graphique 7 qui retrace ce mouvement annuel on aperçoit que le cycle n'est pas le même au Nord qu'au sud du pays.

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

36

Au Sud il y a deux saisons pluvieuses, comme lu sur le graphique ; une première qualifiée de grande saison en Mai Juin Juillet et la seconde qualifiée de petite saison de septembre en Octobre.

Au Nord par contre une seule saison pluvieuse s'observe en milieu du second semestre (août septembre octobre).

Graphique 6 : Evolution de la pluviométrie sur les marchés de Jan 2006 à Juin 2017

200

180

160

140

120

100

40

80

60

20

0

2006m01 2006m06 2006m11 2007m04 2007m09 2008m02 2008m07 2008m12 2009m05 2009m10 2010m03 2010m08 2011m01 2011m06 2011m11 2012m04 2012m09 2013m02 2013m07 2013m12 2014m05 2014m10 2015m03 2015m08 2016m01 2016m06 2016m11 2017m04

rainfall Bhc rainfall Cm rainfall Dtkp

rainfall Ntg rainfall Ound rainfall Prk

Source : Réalisé par les auteurs, 2017

Graphique 7 : Evolution de la pluviométrie intra-annuelle sur les marchés en 2006

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

37

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

120

100

40

80

60

20

0

rainfall Bhc rainfall Cm rainfall Dtkp

rainfall Ntg rainfall Ound rainfall Prk

Source : Réalisé par les auteurs, 2017

SECTION 2 : Présentation des résultats et recommandations

Cette section présentera les résultats et les recommandations de la présente étude.

Paragraphe 1 : Présentation des résultats et validation des hypothèses A- Présentation des résultats

Stationnarité des variables

Avant toute démarche, les séries de prix ont été linéarisées.

Le test de stationnarité a été réalisé pour les variables price, lnprice, price_1, lnprice_1, rainfall et e_rainfall. A l'issue de ce test le p-value des six variables est égale à 0.000 < 0.05% ce qui traduit qu'elles sont toutes stationnaires. (Annexe 1)

Tableau 2: Récapitulatif des tests

Test	Probabilité	Décision
Présence d'effets individuels	Prob>F = 0.0068	Effets individuels nécessaires
Test de Hausman	Prob>chi2= 0.0059	Effets fixes

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

Test de normalité des résidus

Prob>chi2= 0.0000

Distribution non normale

Source : Réalisé par les auteurs, 2017

D'après ce test on lit Prob>F = 0,0068 < 0,05. Alors l'hypothèse H0 est rejetée et donc l'introduction des effets individuels est nécessaire. (Annexe 2)

D'après le test de spécification de Hausman, la probabilité Prob>chi2 = 0,0059 < 0,05 alors les effets fixes sont les plus appropriés. (Annexe 3)

La probabilité du test est 0,0000 < 0,05 on rejette l'hypothèse nulle H0 de normalité des résidus. Les résidus ne suivent donc pas une loi normale. (Annexe 4)

Tableau 3 : Présentation et analyse des résultats du test d'hétéroscédasticité

La statistique Chi2 à 5 degré de liberté de 5 % (1 ,145) est inférieure à 822*0.9992=821,3424 (n*R²). On en déduit que le modèle est hétéroscédastique. Ensuite nous estimons le modèle à effets fixes. (Annexe 5)

Les résultats se présentent comme suit :

Variables explicatives	Coefficient	P> | t |	Décision
lnprice_1	0.8649829	0.000	Significatif
Rainfall	-0.0001625	0.376	Non Significatif
e_rainfall	0.0001694	0.384	Non Significatif
d0810	0.0269763	0.017	Significatif
dsais	-0.0724945	0.000	Significatif
constant	0.7240706	0.000	Significatif
F test that all u_i = 0 : F(5, 811) = 3.23 Prob > F = 0.0068

Source : Réalisé par les auteurs, 2017

On lit des résultats que les variables explicatives lnprice_1, d0810 et dsais sont

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE	38

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

39

significatives au seuil de 5%, de même que la constante.

On en déduit donc que les prix retardés d'un mois du maïs constituent des éléments déterminants dans la détermination des prix suivants sur les principaux marchés au Bénin. Le coefficient associé à cette variable est de 86,50% environ. Il en ressort donc que le prix retardé explique à 86,50% le prix suivant du maïs sur les principaux marchés au Bénin.

Le coefficient associé à la variable muette d0810 est de 2,70% ce qui implique que les flambées de prix de 2008 et de 2010 ont eu un impact important et positif sur les prix de maïs sur les principaux marchés du Bénin.

Le coefficient associé à la variable muette dsais est de -7,50% ce qui implique que les périodes de récoltes et de soudures ont eu un impact important et négatif sur les prix de maïs sur les principaux marchés du Bénin.

Par contre les variables relatives à la pluviométrie (rainfall et e_rainfall) ne sont pas significatives au seuil de 5%.

Il ressort de l'estimation, l'équation suivante :

Lnprice = 0.7240706 + 0,8649829lnprice_1 - 0,0001625rainfall + 0,0001694e_rainfall + 0,0269763d0810 - 0,0724945 dsais

Cette équation est valable pour les différents marchés étudiés.

B- Validation des hypothèses

Au terme des résultats, il est impératif de vérifier les hypothèses que nous avons émises au début de cette étude.

Hypothèse 1 :

Dans le but d'analyser l'évolution des prix du maïs sur les principaux marchés du Bénin, nous avons utilisé la mesure de la volatilité des prix sur les différentes périodes, qui se présentent d'après nos données, pour vérifier l'hypothèse n°1 qui stipule que les prix ont significativement augmenté après la crise de 2008. A l'issue des analyses ci-dessus présentées cette hypothèse est donc validée ;

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

40

Hypothèse 2 :

Selon la deuxième hypothèse, les prix antérieurs, et les chocs alimentaires tels que la

crise de 2008 expliquent les niveaux des prix du maïs au Bénin. Les résultats de l'estimation et des calculs sous stata révèlent qu'il existe une relation positive entre le prix du maïs et le prix antérieur et la période de crise alimentaire, d'où la deuxième hypothèse est confirmée.

C- Interprétation des résultats

Les résultats obtenus par l'étude sont conformes à la théorie économique dans ce sens qu'ils révèlent que la variation du prix d'un bien dans le temps et sur un marché dépend des anticipations faites sur ce dernier (anticipations faites sur la base des prix antérieurs). Dans le cadre des céréales objet de notre étude, d'importantes variations du prix peuvent être induites par des chocs alimentaires. Ainsi les hypothèses 1 et 2 ont été vérifiées et s'expliquent par le fait que lors des chocs alimentaires comme la crise alimentaire des périodes 2007-2008 et 2010 où les prix des produits alimentaires ont subi une variation accrue, les producteurs vont donc augmenter l'offre pour les campagnes futures même si la demande reste inélastique, dans une vision d'anticipation afin de prévenir les risques pouvant intervenir. En conséquence, ils verront les prix baissés lors des campagnes suivantes. Ces crises expliquent donc la variation des prix du maïs en conduisant à une augmentation de la production et donc de l'offre.

Paragraphe 2 : Recommandations

A la lumière de tout ce qui précède, les recommandations ci-après ont été formulées à l'endroit de l'Etat :

? Créer une agence spéciale qui disposera toutes les informations nécessaires sur le maïs telles que la quantité en stockage et celle sur le marché. Cette agence pourrait intervenir en vendant des contrats à terme sur les céréales lorsque les spéculations tendent à faire monter les prix du maïs.

? Encourager la production de maïs à travers l'exploitation de toute la potentialité disponible en termes de terre à cultiver. Ceci augmentera le niveau de

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

CONCLUSION

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

41

production et contribuera à maintenir le prix du maïs à un niveau non vulnérable à la sécurité alimentaire.

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

42

Au terme de ce travail issu d'une grande réflexion sur l'état de fluctuation des prix céréaliers particulièrement ceux du maïs au Bénin, nous avons mené une analyse sur les différents facteurs à l'origine des variations périodiques de ces derniers. Comme tout travail de recherche, nous n'avons pas la prétention d'avoir effectué une étude exhaustive du thème. Elle est plutôt limité la qualité et à la disponibilité des données. D'abord, nous avons pu montrer à travers des analyses sur les données obtenues que les crises alimentaires de 2008 et de 2010 ont laissées de maintes conséquences principalement l'augmentation significative des prix céréaliers comme ceux du maïs. Ainsi, malgré les périodes de récolte (juillet à novembre au Sud et septembre à décembre au Nord) où les prix devraient baisser, ils sont au contraire à la hausse.

En effet, il a été mené une étude spécifique aux différents facteurs qui peuvent être à la base du comportement des prix du maïs sur les principaux marchés. Il ressort des résultats de celle-ci que les prix des périodes passées et les chocs alimentaires comme les crises de 2008 et de 2010 sont les déterminants directs des variations des prix futurs du maïs et les affectent positivement. Il en ressort également que la saisonnalité influence négativement l'évolution des prix sur les marchés.

En définitif, des résultats obtenus à travers cette étude, il est à notifier que parmi les différents facteurs à l'origine du comportement des prix du maïs sur les principaux marchés, se trouvent les crises alimentaires des périodes 2007-2008 et 2010 qui continuent d'entraîner de nos jours une volatilité des prix des produits agricoles; ce qui constitue un véritable problème pour la bonne marche des prévisions et décisions de l'Etat. De ce fait, quelques recommandations ont été formulées dans le cadre de contribuer à une atténuation des effets que présentent ces crises sur les politiques étatiques.

Marché du maïs au Bénin : une analyse des prix

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44

Références bibliographiques

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UN HLTF (2011). Price Volatility in Food and Agricultural Markets: Policy Responses. - Fleshman M. (2008), Flambée des prix alimentaires en Afrique : Mesures d'urgence et

investissements agricoles. Afrique Renouveau, 22(2), 15-20 ;

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- Prof. ACCLASSATO D. (2012), Cours de Macroéconomie 2 ;

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Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

- K.

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

45

Traore, E. Jeudy et R. Blein (2002), Analyse des déterminants de la hausse des prix des céréales au Burkina, Mali et Niger à l'issue de la campagne agricole 2000/2001 ;

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Marché du maïs au Bénin : une analyse des prix

ANNEXES

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xi

Marché du maïs au Bénin : une analyse des prix

Annexe 1: Test de stationnarité

. ^{xtunitroot ips price}

^{Im-Pesaran-Shin unit-root test for price}

^{Ho: All panels contain unit roots Number of panels} = ⁶

^{Ha: Some panels are stationary Number of periods} = ¹³⁸

^{AR parameter: Panel-specific Asymptotics: T,N} -> ^Infinity

^{Panel means: Included sequentially}

^{Time trend: Not included}

^{ADF regressions: No lags included}

^{Fixed-N exact critical values}

^{Statistic p-value 1% 5% 10%}

^{t-bar -3.2436 -2.270 -2.050 -1.940}

^{t-tilde-bar -3.1313}

^{Z-t-tilde-bar -4.8099 0.0000}

. ^{xtunitroot ips rainfall}

^{Im-Pesaran-Shin unit-root test for rainfall}

^{Ho: All panels contain unit roots Number of panels} = ⁶

^{Ha: Some panels are stationary Number of periods} = ¹³⁸

^{AR parameter: Panel-specific Asymptotics: T,N} -> ^Infinity

^{Panel means: Included sequentially}

^{Time trend: Not included}

^{ADF regressions: No lags included}

^{Fixed-N exact critical values}

^{Statistic p-value 1% 5% 10%}

^{t-bar -6.2769 -2.270 -2.050 -1.940}

^{t-tilde-bar -5.4677}

^{Z-t-tilde-bar -11.7249 0.0000}

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

xii

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

xiii

. ^{xtunitroot ips price_1}

^{Im-Pesaran-Shin unit-root test for price_1}

^{Ho: All panels contain unit roots Number of panels} = ⁶

^{Ha: Some panels are stationary Number of periods} = ¹³⁷

^{AR parameter: Panel-specific Asymptotics: T,N} -> ^Infinity

^{Panel means: Included sequentially}

^{Time trend: Not included}

^{ADF regressions: No lags included}

^{Fixed-N exact critical values}

^{Statistic p-value 1% 5% 10%}

^{t-bar -3.2406 -2.270 -2.050 -1.940}

^{t-tilde-bar -3.1276}

^{Z-t-tilde-bar -4.7993 0.0000}

. ^{xtunitroot ips e_rainfall}

^{Im-Pesaran-Shin unit-root test for e_rainfall}

^{Ho: All panels contain unit roots Number of panels} = ⁶

^{Ha: Some panels are stationary Number of periods} = ¹³⁷

^{AR parameter: Panel-specific Asymptotics: T,N} -> ^Infinity

^{Panel means: Included sequentially}

^{Time trend: Not included}

^{ADF regressions: No lags included}

^{Fixed-N exact critical values}

^{Statistic p-value 1% 5% 10%}

^{t-bar -11.9435 -2.270 -2.050 -1.940}

^{t-tilde-bar -8.1922}

^{Z-t-tilde-bar -19.7892 0.0000}

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

Annexe 2 : Test de Présence d'effets individuels

^{Fixed-effects (within) regression Number of obs} = ⁸²²

^{Group variable: marche Number of groups} = ⁶

^{R-sq: Obs per group:}

^within = ^{0.7736 min} = ¹³⁷

^between = ^{0.9995 avg} = ^137.0

^overall = ^{0.8149 max} = ¹³⁷

^F(5,811) = ^554.16

^{corr(u_i, Xb)} = ^{0.4289 Prob} > ^F = ^0.0000

^{Coef. Std. Err. t P>|t| [95% Conf. Interval]}

^lnprice

^{.8649829 .017152 50.43 0.000 .8313154 .8986505}

^{-.0001625 .0001835 -0.89 0.376 -.0005226 .0001976}

^{.0001694 .0001946 0.87 0.384 -.0002126 .0005514}

^{.0269763 .0112427 2.40 0.017 .004908 .0490445}

^{-.0724945 .010641 -6.81 0.000 -.0933817 -.0516074}

^{.7240706 .0881296 8.22 0.000 .5510815 .8970597}

^sigma_u

^sigma_e

^.02094905

^.12184879

^{.02871014 (fraction of variance due to u_i)}

^lnprice_1

^e_rainfall

^dsais

^_cons

^{F test that all u_i=0: F(5, 811)} = ^{3.23 Prob} > ^F = ^0.0068

^rainfall

Annexe 3 : Test de Hausman

^d0810

. ^{hausman fixe}

^Coefficients

^{(b) (B) (b-B) sqrt(diag(V_b-V_B))}

^fixe . ^{Difference S.E.}

^rho

^lnprice_1

^rainfall

^e_rainfall

^{.8649829 .8956799 -.030697 .0075325}

^{-.0001625 -.0002056 .0000431} .

.^{0001694 .0001911 -.0000217} .

^d0810

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

xiv

.^{0269763 .0255334 .0014429} .

^dsais

^{-.0724945 -.0692317 -.0032628} .

^b = ^{consistent under Ho and Ha; obtained from xtreg B} = ^{inconsistent under Ha, efficient under Ho; obtained from xtreg}

^{Test: Ho: difference in coefficients not systematic}

^chi2(5) = ^{(b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)}

= ^16.36

^Prob>chi2 = ^0.0059

^{(V_b-V_B is not positive definite)}

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

Annexe 4 : Test de normalité des résidus

. ^{sktest residu}

^{Skewness/Kurtosis tests for Normality}

	^Obs	^Pr(Skewness)	^Pr(Kurtosis) adj chi2(2)
	^822	^0.1401	^0.0000 44.06

Annexe 5 : Test d'hétéroscédasticité

^joint ^Variable ^residu ^Fixed-effects (within) regression Number of obs = ^Group variable: marche Number of groups =
	^within = ^0.7736 min = ^between = ^0.9995 avg = ^overall = ^0.8149 max = ^corr(u_i, Xb) = ^0.4289 Prob > ^F = ^.8649829 .017152 ^-.0001625 .0001835 ^.0001694 .0001946 ^.0269763 .0112427 ^-.0724945 .010641 ^.7240706 .0881296	^F(5,811) = ^50.43 0.000 .8313154 ^-0.89 0.376 -.0005226 ^0.87 0.384 -.0002126 ^2.40 0.017 .004908 ^-6.81 0.000 -.0933817 ^8.22 0.000 .5510815
^lnprice ^lnprice_1	^Coef. Std. Err. ^.02871014 (fraction of	^t P>|t| [95% Conf.
^rainfall ^e_rainfall		^Prob >
^Prob>chi2 ^0.0000 . ^xtreg lnprice lnprice_1 rainfall e_rainfall d0810 dsais, fe ^R-sq: Obs per group: ^.02094905 ^.12184879 ^variance due to u_i) Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE					xv

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

xvi

Table des matières

CERTIFICATION i

AVERTISSEMENT ii

DEDICACE iii

REMERCIEMENTS v

SOMMAIRE vi

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS vii

LISTE DES GRAPHIQUES viii

LISTE DES TABLEAUX ix

RESUME x

ABSTRACT x

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : 4

SECTION 1 : Présentation de la structure de stage : DGAE 5

Paragraphe 1 : Attributions et structure organisationnelle de la DGAE 5

Paragraphe 2 : Présentation de la DPC 6

A. Missions de la DPC 6

B. Organisation de la DPC 7

Section 2 : Déroulement du stage 9

Paragraphe 1 : Travaux effectués 9

Paragraphe 2 : Difficultés rencontrées et suggestions 10

CHAPITRE II : 11

Ce chapitre est traité en deux parties à savoir le cadre théorique et le cadre méthodologique de

l'étude. 11

SECTION 1 : Cadre théorique de l'étude 11

Paragraphe 1 : Problématique, objectifs et hypothèses de l'étude 12

A. Problématique de l'étude 12

B. Objectifs et hypothèses de l'étude 14

Paragraphe 2 : Revue de littérature 14

A- Clarification conceptuelle 14

1- Notion de prix 15

2- Volatilité des prix 15

B- La théorie des anticipations 16

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

1-

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

xvii

Les anticipations adaptatives 17

2- Les anticipations naïves 17

3- Les anticipations rationnelles 18

4- Les anticipations extrapolatives 18

C- Les déterminants des prix agricoles 18

D- Synthèse de quelques travaux antérieurs 20

SECTION 2: Cadre méthodologique 22

Paragraphe 1 : Présentation des données 22

Paragraphe 2 : Méthodologie d'analyse et de traitement 23

1- Présentation du modèle 24

2- Présentation des variables 24

a-Test de stationnarité : 25

b- Test de présence d'effets individuels : 26

c- Test de Hausman : 26

d- Test de normalité des résidus : 26

e- Test d'hétéroscédasticité : 27

f- Test de Ramsey-Reset : 27

CHAPITRE III : 28

ANALYSE DES RESULATS ET RECOMMANDATIONS 28

SECTION 1 : Analyse descriptive 29

Paragraphe 1 : Evolution de la production et de la superficie emblavée 29

A- Analyse de l'évolution de la production du maïs 29

B- Analyse de l'évolution de la superficie emblavée (en Ha) 31

Paragraphe 2 : Evolution des variables étudiées 33

A- Analyse de l'évolution des prix du maïs sur les différents marchés 33

B- Analyse de l'évolution de la pluviométrie dans les communes 35

SECTION 2 : Présentation des résultats et recommandations 37

Paragraphe 1 : Présentation des résultats et validation des hypothèses 37

A- Présentation des résultats 37

B- Validation des hypothèses 39

C- Interprétation des résultats 40

Paragraphe 2 : Recommandations 40

CONCLUSION 41

Marché de maïs au Bénin : une analyse des prix

Présenté par Confort HOUNTON et Francky KOUDJROHEDE

xviii

Références bibliographiques 44

ANNEXES xi

Table des matières xvi