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Integration des outils multimedias dans l'enseignement de la géographie en periode de covid-19: cas du lycee classique de Nkolbisson


par NGO NGUIDJOI
Ecole normale supérieure de Yaoundé  - DIPES II 2021
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITÉ DE YAOUNDÉ I

***********

UNIVERSITY OF YAOUNDE I

ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE YAOUNDÉ

**********

HIGHER TEACHER TRAINING COLLEGE YAOUNDE

**********

DÉPARTEMENT DE GEOGRAPHIE

DEPARTMENT OF GEOGRAPHY

THEME : INTEGRATION DES OUTILS
MULTIMEDIAS DANS L'ENSEIGNEMENT DE LA
GEOGRAPHIE EN PERIODE DE COVID 19 : CAS
DU LYCEE CLASSIQUE DE NKOLBISSON

Mémoire présenté en vue de l'obtention du Diplôme de Professeur de l'Enseignement Secondaire 2ème grade (DIPES II)

Présenté Par :
NGO NGUIDJOÚ
Licenciée en Géographie Humaine

Matricule :12Y321
Sous la direction de :
Pr MENGUE MBOM ALEX
Maitre de Conférence

Année Académique : 2021-2022

LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DE
GEOGRAPHIE

II

DEDICACE

C'est avec un grand honneur que je dédie ce mémoire :

? A toi papa, feu NGUIDJOI II ETIENNE ROGER parti très tôt, trop tôt. J'espère que de là-haut tu es fier de ce que ton amour et ta rigueur ont fait de moi.

? A toi maman NGUIDJOI Virginie, « ma coépouse » pour l'amour et le soutien inconditionnel. J'espère que tu trouveras en ce travail le témoignage de ma profonde reconnaissance.

? A toi ma fille LIMA ESSAMA Virginie Hilary, tu es mon trésor, ma vie, j'aspire à être aussi digne de toi que ton homonyme, ma mère, l'a été pour moi. Puisse ce travail t'inspirer l'amour du travail bien fait et la volonté d'aller toujours plus loin.

III

REMERCIEMENTS

Cette modeste production qui est l'oeuvre d'un travail d'équipe, n'a été possible que grâce à la contribution de plusieurs personnes que je tiens à remercier infiniment et à exprimer toute ma gratitude.

Je tiens à remercier en premier mon encadreur, Pr MENGUE MBOM ALEX, sa disponibilité permanente, son attention, son engagement, sa détermination, sa confiance, l'écoute porté à mon égard, ses multiples conseils et orientation qui à diriger ce travail.

Je tiens à remercier également tout le corps enseignant du département de géographie de l'Ecole Normale Supérieure de Yaoundé, avec à sa tête le Pr MOUPOU MOISE, mais également aux enseignants du département d'histoire et des sciences de l'éducation de l'université de Yaoundé 1 pour tous leurs enseignements, bienveillances, critiques et conseils reçus durant mon cursus académique.

Un merci très grand et profond aux Professeurs Denis GILET, créateur de la plateforme Graasp, merci de m'avoir invité dans votre aventure, elle portera beaucoup de bons auspices dans e-learning au Cameroun.

Je remercie spécialement Mr BEAD Victor pour tout son amour, son indéfectible soutien, son coaching, ses orientations, conseils, encouragement infini qui m'ont transformée.

Au personnel du Lycée Classique de Nkolbisson, tout spécialement au proviseur en la personne de Mr NGONO CHRISTOPHE KISITO, pour toute son aide, sa coopération et sa disponibilité pendant l'enquête de terrain.

À Mgr SOSTHENE LEOPOLD BAYEMI MATJEI, merci papa pour son immense soutien, présence et son attachement.

A S.E SALOMON EHETH pour son affection, son aide exceptionnelle et sa bienveillance inconditionnelle

À Pr Joseph Arimathée AMOUGOU pour sa présence permanente, ses encouragements et le soutien sans faille

Au Pr ABOYA MANASSE ENDONG pour son affection immense et votre accompagnement.

À mes frères et soeurs LES NGUIDJOI Solange, Roger et Laetitia pour leur fraternité, complicité, soutien, encouragements

À BETSOGO ELOUMALA Rosine Flynx mon adorable nièce.

À mes camarades de la 61e promotion géographie

iv

RESUME

Ce travail présente une étude sure « l'intégration des outils multimédias dans l'enseignement de la géographie en période de COVID-19 : cas du lycée classique de

Nkolbisson ».

L'apparition et la propagation de la maladie à COVID-19 a poussé les enseignants et les autorités Camerounaises à penser et à accélérer la vulgarisation de l'utilisation des multimédias dans l'enseignement. La géographie étant une science dynamique et pratique, fait partir des disciplines dans lesquelles l'intégration des multimédias est d'une grande utilité. Le lycée classique de Nkolbisson a été choisi comme notre zone d'étude car, pour sa proximité et le fait que ce soit un établissement situé en zone périurbaine avec une densité moyenne d'élèves. Nous sommes partis de la question centrale à savoir « Comment la numérisation des cours peut faciliter l'amélioration du processus d'Enseignement-Apprentissage en contexte Covid19 ? ». Pour répondre à cette question nous avons utilisé une méthodologie basée sur la démarche hypothético-déductive et avons formulé quatre hypothèses. Pour la définition de l'échantillon, l'approche méthodologique partant de loi de Nwana a été utiliser au niveau de l'échantillonnage ce qui a permis d'avoir une taille d'échantillon de 100 élèves suite à l'application de 2% sur la taille globale du nombre d'élève du lycée classique de Nkolbisson qui est de 4872 élèves. Bien plus, la loi de KHI2 de Karl peason nous a permis de tester et de vérifier les quatre hypothèses spécifiques jadis formuler. Nous avons construit six chapitre avec pour premier chapitre portant sur l'exploration du sujet, un second chapitre portant sur le cadre théorique, conceptuel, normatif et méthodologique, un troisième chapitre portant sur les outils multimédias comme moyen d'enseignement-apprentissage de la géographie en contexte COVID-19, un quatrième chapitre portant sur l'évaluation des apprentissages avec les multimédias en géographie pour le compte de l'année scolaire 2019-2020, un cinquième chapitre portant sur la vérification des hypothèses et enfin le sixième chapitre portant sur les critiques et recommandations.

Les résultats obtenus stipule que sur l'effectif total de 6 enseignants de géographie enquêté au lycée classique de Nkolbisson, en ce qui concerne la maitrise de Word office : 1 enseignants a le niveau de `'débutant», 2 enseignants niveau `'Bon» et 3 enseignants niveau `'moyen» ; pour ce qui est de l'outil Zoom, 3 enseignants n'ont `'pas la maitrise» de cet outil, 2 enseignants ont un niveau `'Moyen» de cet outil et 1 enseignant un niveau `'Bon» ; pour Telegram, 3 enseignants ont un niveau de `'débutant», 2 enseignants ont un niveau `'Moyen» et 1 enseignant avec un niveau `'Bon» ; pour WhatsApp, 4 enseignants ont un niveau `'Moyen», 1 enseignant un niveau `'Bon et 1 autre enseignant un niveau `'Très Bon» . En ce qui concerne les élèves dans la maitrise des outils TIC, les résultats révèlent que : pour l'outil Word office : 40% des élèves ont un niveau de `'Débutant», 30% ont un niveau `'Moyen», 20% un niveau `'Bon» et 10% avec un niveau `'Très Bon» ; pour Zoom, 40% des élèves ont un niveau de `'Débutant», 50% ont un niveau `'Moyen», et 10% avec un niveau `'Bon».

Au regard de ces statistiques, on note qu'au lycée classique de Nkolbisson, les enseignants et les apprenants n'ont pas une maitrise suffisante des multimédias ce qui a constitué un frein lors de l'enseignement avec multimédias en temps de COVID-19. Aussi, on note une insuffisance du matériel informatique au sein de l'établissement avec un ratio de 1 ordinateur pour 116 élèves. C'est à l'issue de tous ces constats que nous avons formuler des recommandations afin que des mesures soient prises pour une formation couplée au numérique de qualité dans l'optique de booster les capacités des apprenants et le renforcement des capacités des enseignants dans la transmission des connaissances.

Mots clés : Covid19, Enseignement, Géographie, Multimédias.

V

ABSTRACT

The work presents a study on "the integration of multimedia tools in the teaching of geography in the period of covid 19: case of the classical high school of Nkolbisson".

The appearance and spread of the COVID-19 disease has pushed Cameroonian teachers and authorities to think about and accelerate the popularisation of the use of multimedia in teaching. Geography, being a dynamic and practical science, is one of the disciplines in which the integration of multimedia is of great use. The classical high school of Nkolbisson was chosen as our study area because of its proximity and the fact that it is a school located in a peri-urban area with a medium density of students. We started from the central question "How can the digitisation of courses facilitate the improvement of the Teaching-Learning process in the Covid19 context? To answer this question we used a methodology based on the hypothetical-deductive approach and formulated four hypotheses. For the definition of the sample, the methodological approach based on Nwana's law was used at the level of sampling, which made it possible to have a sample size of 100 pupils following the application of 2% on the overall size of the number of pupils in the classical high school of Nkolbisson, which is 4872 pupils. Furthermore, Karl Peason's KHI2 law allowed us to test and verify the four specific hypotheses formulated earlier. We have constructed six chapters with the first chapter dealing with the exploration of the subject, a second chapter dealing with the theoretical, conceptual, normative and methodological framework, a third chapter dealing with multimedia tools as a means of teaching-learning geography in the COVID-19 context, a fourth chapter dealing with the evaluation of learning with multimedia in geography for the 2019-2020 school year, a fifth chapter dealing with the verification of the hypotheses and finally the sixth chapter dealing with the criticisms and recommendations.

The results of the study show that out of a total of 6 geography teachers surveyed at Nkolbisson High School, 1 teacher had a good command of Word Office: 1 teacher has a 'beginner' level, 2 teachers have a 'good' level and 3 teachers have an 'average' level; as for the Zoom tool, 3 teachers have 'no mastery' of this tool, 2 teachers have an 'average' level of this tool and 1 teacher has a 'good' level; For Telegram, 3 teachers have a "beginner" level, 2 teachers have an "average" level and 1 teacher has a "good" level; for WhatsApp, 4 teachers have an "average" level, 1 teacher has a "good" level and 1 teacher has a "very good" level. Regarding the students' mastery of ICT tools, the results show that: for Word office, 40% of the students have a "Beginner" level, 30% have an "Average" level, 20% have a "Good" level and 10% have a "Very Good" level; for Zoom, 40% of the students have a "Beginner" level, 50% have an "Average" level, and 10% have a "Good" level

In the light of these statistics, it can be noted that at the Lycée classique de Nkolbisson, teachers and learners do not have a sufficient mastery of multimedia tools, which has been a handicap when teaching using the multimedia approach as a covid19. Also, there is a lack of computer equipment in the school, with a ratio of 1 computer for 116 students, which is very inadequate. It is at the end of all these observations that we have formulated recommendations so that measures are taken for a training coupled with digital quality with a view to boosting the capacity of learners and strengthening the capacity of teachers in the transmission of knowledge.

Key words: Covid19, Teaching, Geography, Multimedia,

vi

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES

ANTIC : Agence Nationale des Technologies de l'Information et de la Communication

ART : Agence de Régulation des Télécommunications

BMP : Bean Managed Persistance

CD : Compact Disk

CEFAM : Cameroon Education For All Network

DVD : Digital versatile Disc

ECW : Education cannot Wait

FALSH : Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines

GE : Google Earth

GIF : Graphic Interchange Format

GPLE : Groupe de Partenaires Locaux pour l'Education

HD : High Definition

JPEG : Join Photographic Experts Group

OMS : Organisation Mondiale de la Santé.

ONG : Organisation Non Gouvernementale

OSC : Organisation de la Société Civile

ROM : Random Access Memory

MINSEC : Ministère des Enseignements Secondaire

MINPOSTEL : Ministère des Postes et Télécommunications

MPEG-4 : Moving Picture Experts Group

MITIC : Médias, Images, Technologies de l'Information et de la communication

PDF : Portable Document Format

PME : Partenariat Mondial pour l'Education

VII

PNG : Portable Network Graphic

SIG : Système d'Information Géographique

SPSS : Statistical Package for Social Sciences

T I C : Technologies de Information et de la Communication

UNICEF : Fond des Nations Unies pour l'Enfance

UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture

USB : Universal Serial Bus

WBM : Wideband Net Manager

WIFI : Wireless Fidelity

WWW : World Wide Web

VIII

LISTE DE FIGURES

Figure 1 : Localisation du lycée de Nkolbisson (A, B) dans l'arrondissement de Yaoundé 7 . 6

Figure 2 : Facettes du processus d'apprentissage 10

Figure 3 : Acteurs intervenants dans l'enseignement par TIC 22

Figure 4 : Acteurs intervenant dans l'enseignement 23

Figure 5 : Illustration de masque de saisi dans SPSS 28

Figure 6 : Accès des élèves aux multimédias 39

Figure 7 : Difficultés rencontrées par les apprenants 43

Figure 8 : Fréquence des coupures électriques 44

Figure 9 : Avis des apprenants par rapport à l'intégration des TIC dans l'enseignement de la

géographie au lycée de Nkolbisson 46
Figure 10 : Avantages de l'intégration des TIC dans l'apprentissage de la géographie pendant

le confinement 47

Figure 11 : Enseignement à distance et frein de propagation de la COVID-19 48

Figure 12 : Fréquence de réponse aux questions posées par les élèves pour éclaircissement du

cours 49
Figure 13 : Pourcentage des élèves préférant les cours en présentiel par rapport à ceux qui

préfèrent les cours à distance 50
Figure 14 : Comparaison des taux de réussite entre les années scolaires 2018-2019 ; 2019-

2020 et 2020,2021 57
Figure 15 : Utilisation des multimédias et amélioration d'enseignement-apprentissage-

évaluation 73
Figure 16 : Part des dépenses publiques consacrées à l'éducation, et dépenses publiques en

pourcentage du PIB, 2018 ou année la plus proche 75
Figure 17 : Proportion d'établissements scolaires du premier cycle du secondaire ayant accès

à des ordinateurs à des fins pédagogiques en Afrique, 2019 ou année la plus proche 76
Figure 18 : Proportion d'établissements scolaires du premier cycle du secondaire ayant accès

à Internet à des fins pédagogiques en Afrique, 2019 ou année la plus proche 77

ix

LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Exemple d'utilisation de Zoom meeting 84

Photo 2 : Présentation de l'interface Graasp 85

Photo 3 : Présentation de l'interface « builder » d'un compte Graasp 86

Photo 4 : Présentation du dossier «cours de géographie » Graasp 87

Photo 5 : Exemple de présentation des fichiers de compte Graasp 88

Photo 6 : Présentation d'un cours prêt à télécharger Graasp 89

Photo 7 : Présentation d'un laboratoire Graasp 89

Photo 8 : Vidéo prête à télécharger sur Graasp 90

X

LISTE DES PLANCHESPHOTOGRAPHIQUE

Planche 1 : Multimédia utilisé en milieu scolaire dans les années 1990 33

Planche 2 : Quelques multimédias utilisés dans les établissements scolaires dans les années

2000 34

Planche 3 : Quelques multimédia utilisé en milieu scolaire de nos jours 35

Planche 4 : Quelques multimédia utilisé en milieu scolaire de nos jours 36

Planche 5 : Quelques applications à utiliser pour les formations à distance de nos jours 37

Planche 6 : Multimédia utilisé en milieu scolaire de nos jours 38

xi

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Approche entre l'apprentissage traditionnel et l'apprentissage multimédias 22

Tableau 2 : Nombre d'élèves enquêtés par classe 27

Tableau 3 : Niveau de maîtrise d'outils technologiques des élèves de géographie en

pourcentage 40
Tableau 4 : Niveau de maîtrise d'outils technologiques des enseignants de géographie en

pourcentage 41

Tableau 5 : Formation des enseignants sur les TIC 42

Tableau 6 : Utilisation des outils multimédias pour aller sur les réseaux sociaux 51

Tableau 7 : Possession d'un compte de réseau social 52

Tableau 8 : Utilisation des outils multimédias pour des jeux 54

Tableau 9 : Apports des multimédias dans l'enseignement de la géographie 55

Tableau 10 : Utilisation des multimédias et achèvement du programme d'enseignement 56

Tableau 11 : Evolution de la population scolarisable [12-15ans] du secondaire premier cycle

par région et par sexe de 2016 à 2018. 71
Tableau 12 : Evolution de la population scolarisable [16-18 ans] du secondaire deuxième

cycle par région et par sexe de 2016 à 2018 72
Tableau 13 : Accès à certaines commodités par type de commodité et par région en 2018

/2019 dans les établissements secondaires 78

XII

TABLE DE MATIERES

LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE

DEDICACE ii

REMERCIEMENTS iii

RESUME iv

ABSTRACT v

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES vi

LISTE DE FIGURES viii

LISTE DES PHOTOS ix

LISTE DES PLANCHESPHOTOGRAPHIQUE x

LISTE DES TABLEAUX xi

TABLE DE MATIERES xii

PREMIERE PARTIE : CADRE GENERALE 1

INTRODUCTION GENERALE 2

CHAPITRE 1 : EXPLORATION DU SUJET 4

INTRODUCTION 4

1.1. CONTEXTE DE L'ETUDE 4

1.2. JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET 5

1.2. DELIMITATION DU SUJET 5

1.2.1. Délimitation temporelle 5

1.2.2. Délimitation spatiale 5

1.2.3. Approche par implémentation des multimédias 7

1.2.4. Approche par apprentissage des multimédias 9

1.3. PROBLEMATIQUE 12

1.4. QUESTIONS DE RECHERCHE 12

1.6.1. Question principale 12

1.6.2. Questions spécifiques 12

1.7. OBJECTIFS DE RECHERCHE 13

1.7.1. Objectif principal 13

1.7.2. Objectifs spécifiques 13

1.8. HYPOTHES DE RECHERCHE 14

1.8.1. Hypothèse principale 14

1.8.2. Hypothèses spécifiques 14

1.9. INTERET DU SUJET 15

1.9.1. Intérêt académique 16

XIII

1.9.2. Intérêt scientifique 16

CONCLUSION 16
CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE, CONCEPTUEL, NORMATIF ET

METHODOLOGIQUE 17

INTRODUCTION 17

2.1. CADRE THEORIQUE 17

2.1.1. Théorie des parties prenantes 17

2.1.2. La théorie du changement social de GUY ROCHER (1973) 17

2.1.3. La théorie de la diffusion de l'innovation d'Everett Rogers (1962). 18

2.3. CADRE CONCEPTUEL 20

2.3.1. Education 20

2.3.2. Géographie 20

2.3.3. Outil 20

2.3.4. Multimédias 20

2.3.5. Outils multimédias 22

2.3.6. Enseignement 23

2.3.7. Intégration 24

2.4. CADRE NORMATIF 24

2.4.1. Les Fondements Législatifs 24

2.5. CADRE METHODOLOGIQUE 25

2.5.1. La collecte des données 25

2.5.1.1. Collecte des données secondaires 25

2.5.1.2. Collecte des données primaires 25

2.5.1.2.1. Observation directe 26

2.5.1.2.2. Guide d'entretien 26

2.5.1.2.3. Enquête par questionnaire 26

2.5.2. Traitement des données 27

2.5.2.1. Traitement statistique 27

2.5.2.2. Traitement cartographique 28

2.5.3. Matériels et outils 28

2.5.4. Difficultés rencontrées 30

CONCLUSION 30

DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DES RESULTATS 31

CHAPITRE 3 : OUTILS MULTIMEDIAS COMME MOYEN D'ENSEIGNEMENT-

APPRENTISSAGE DE LA GEOGRAPHIE EN CONTEXTE COVID 19 32

INTRODUCTION 32

3.1. OUTILS MULTIMEDIA DANS L'APPRENTISSAGE AU CAMEROUN 32

3.1.1. Vulgarisation de la connaissance par la télévision et la projection 32

xiv

3.1.2. L'avènement des ordinateurs dans les établissements scolaires 33

3.1.3. Diversification des multimédias dans l'enseignement 34

3.2. ETAT DES LIEUX DE L'UTILISATION DES MULTIMEDIAS AU LYCEE DE

NKOLBISSON 38

3.2.1. Au niveau du lycée 38

3.2.2.A la maison 38

3.2.3. Niveau d'appropriation de l'outil TIC 39

3.3. DIFFICULTES D'UTILISATION DES MULTIMEDIAS DANL'ENSEIGNEMENT

AU LYCEE CLASSIQUE DE NKOLBISSON EN PERIODE DE COVID 19 42

3.3.1. Les difficultés des enseignant 42

3.3.2. Difficultés des apprenants 42

3.3.3. Les difficultés communes aux apprenants et aux enseignants 44

3.3.3.1. La stabilité de l'électricité 44

3.3.3.2. La stabilité de la connexion internet 45

CHAPITRE 4 : EVALUATION DES APPRENTISSAGES AVEC LES MULTIMEDIAS EN GEOGRAPHIE POUR LE COMPTE DES ANNEES SCOLAIRE

2019-2020 AU LYCEE DE NKOLBISSON 46

INTRODUCTION 46

4.1.PERCEPTION DE L'APPRENANT 46

4.1.1. Avantage de l'intégration des multimédias dans l'enseignement de la géographie au

lycée classique de Nkolbisson 47

4.1.2. LIMITES DE L'UTILISATION DES MULTIMEDIAS EN PERIODE DE COVID

19 49

4.2.PERCEPTION DES ENSEIGNANTS 55

4.3. EVALUATION DU TAUX DE REUSSITE 57

4.3.1. CADRE INSTITUTIONNEL 58

4.3.1.1.Les acteurs internationaux 58

4.3.1.2. Les partenaires nationaux et locaux 58

4.3.1.2.1.Le ministère des enseignements secondaires (MINESEC) 58

4.3.1.2.2. Le ministère des postes et télécommunications (MINPOSTEL) 59

4.3.1.2.3. L'Agence de Régulation des Télécommunications (ART) 60

4.3.1.2.4. L'Agence nationale des Technologies de l'Information et de la Communication

(ANTIC) 60

4.3.1.2.5. La commune 62

4.3.1.2.6. Les enseignants 62

4.3.1.2.7. Les parents d'élèves 62

4.3.1.2.8. Les élèves 63

4.3.1.2.9. Les organisations de la société civile (OSC) 63

CONCLUSION 64

xv

TROISIEME PATIE : VERIFICATION DES HYPOTHESES, CRITIQUES ET

RECOMMENDATIONS 66

CHPITRE 5 : VERIFICATION DES HYPOTHESES DE RECHERCHE 67

INTRODUCTION 67

5.1. Technique de vérification des hypothèses de recherche 67

5.2. Vérification des hypothèses 67

5.2.1. Vérification de l'hypothèse spécifique N°1 68

5.2.2. Vérification de l'hypothèse spécifique N°2 68

5.2.3. Vérification de l'hypothèse spécifique N°3 69

5.2.4. Vérification de l'hypothèse spécifique N°4 69

5.3. Critique des résultats 70

5.3.1. Orientation de la recherche 70

5.3.2.les limites méthodologiques 70

CONCLUSION 70

CHAPITRE 6 : SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS POUR UNE

UTILISATION PLUS EFFICACE DES MULTIMEDIAS DANS L'ENSEIGNEMENT

A DISTANCE DE LA GEOGRAPGIE AU LYCEE DE NKOLBISSON 71

INTRODUCTION 71

6.1. ENJEUX DE L'INTEGRATION DES MULTIMEDIAS DANS L'ENSEIGNEMENT

AU LYCEE DE NKOLBISSON 71

6.2. QUELQUES SUGGESSIONS ET RECOMMENDATIONS 74

6.2.1. Formation des professeurs à l'outil informatique 74

6.2.2. La formation et la sensibilisation des apprenants 74

6.2.3. Sensibilisation des parents 74

6.2.4. L'Etat devrait investir dans davantage dans l'éducation, les télécommunications et

multiplier les points de wifi 74

6.2.5. La stabilisation du réseau électrique 78

6.2.6. L'utilisation de plates formes scientifiques appropriées (ZOOM MEETING) 78

CONCLUSION GNERALE 92

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 94

WEBOGRAPHIE 99

ANNEXES A

ANNEXE 1 A

PREMIERE PARTIE : CADRE GENERALE

1

Cette partie vise à intégrer notre travail dans la problématique de l'intégration des outils multimédias dans l'enseignement de la géographie en période de COVID-19 : cas du lycée classique de Nkolbisson au plan contextuel. Bien plus, elle vise à clarifier la démarche méthodologique à suivre pour atteindre les objectifs escomptés. Elle est divisée en deux chapitres dont le premier qui porte sur l'exploration du sujet et une seconde partie sur le cadre théorique, conceptuel, normatif et méthodologique. Cette

- Présenter les motivations du choix sujet et de la zone d'étude ;

- Mettre les en exergue les théories convoquées pour mener à bien ce travail et expliquer ces théories seront utilisées dans le cadre de ce travail ;

- Présenter le cadre méthodologique de la recherche.

2

INTRODUCTION GENERALE

Le numérique est une thématique qui occupe une place grandissante au sein de l'éducation nationale. C'est une question d'actualité qui rentre de plus en plus au coeur des Préoccupations de tous les acteurs de l'éducation au Cameroun, notamment avec le souci de l'intégration de l'outil dans les apprentissages.

La géographie scolaire s'est longtemps intéressée aux dimensions de l'impact de la révolution numérique sur sa communication comme sujet d'enseignement à travers la lecture de paysages ou de cartes, l'utilisation d'outils d'analyse localisés ou spatiaux, et le traitement et l'utilisation critique des données pour " équiper" un sujet, mais ce qui importe le plus, c'est la dimension informationnelle en termes d'acquisition et de traitement de l'information (nombreux enjeux autour de l'information géographique).

La géographie connaît aujourd'hui une avancée sans précédente de la technologie géotechnique, définie comme l'ensemble des techniques numériques utilisées par les géographes et de plus en plus utilisées par le public.

Qu'il s'agisse de cartes ou d'images numériques, de vues aériennes ou satellitaires, de systèmes de géolocalisation et de navigation (type GPS), d'outils d'exploration géographique sur Internet (globe virtuel), de planification ou de simulations ou de jeux de l'environnement l'informatique géographique est déjà utilisé dans Les domaines sociaux et professionnels ont connu une explosion d'utilisation.

De 1990 à 2000, ils sont progressivement intégrés à l'enseignement de la géographie (Kerski, 2003 ; Genevois, 2008 ; Bednarz, 2012).

Avec l'essor d'Internet et l'essor du Géoweb, des technologies Internet et de la convergence des services d'imagerie spatiale et de cartographie en ligne (Joliveau, 2014 ; Mericksay, 2016).

Depuis 2015, l'UNESCO est investie du rôle de chef de file pour la coordination et le suivi de l'Agenda mondial Éducation 2030.

La vision du Secteur de l'éducation, sous l'autorité de la Sous-Directrice générale de l'UNESCO pour l'éducation, se résume dans l'Objectif de développement durable « 4 » dont le but est « d'assurer l'accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d'égalité, et de promouvoir les possibilités d'apprentissage tout au long de la vie ».

Nous avons choisi de mener cette étude dans un contexte où la pandémie à covid19 sévit dans le monde.

Intégrer l'outil multimédia de façon efficace dans le processus d'Enseignement-Apprentissage - Évaluation reste un défi à relever surtout dans les pays en voie de développement.

Élève professeur de géographie, nous portons un intérêt particulier à cette discipline et pour cela même, estimons que l'enseignement de la géographie au Cameroun dans les établissements publics et privés via l'intégration des outils multimédias nécessite une réforme bien qu'il soit depuis longtemps prescrit dans certains établissements du monde entier. C'est aussi d'une part un moyen de freiner considérablement la propagation de la pandémie à Covid-19, et d'autre part d'intégrer de façon efficace et pérenne le E-learning dans l'Enseignement-Apprentissage-Évaluation au Cameroun.

D'ailleurs dans une publication intitulée « Management des connaissances : une approche en termes de création de valeur », Gueye et Boussaguet (2001) affirment que « l'e-formation permet une construction de la connaissance et une meilleure capitalisation des savoirs collectifs crées.

3

Les outils déployés pour cette fin sont les forums de discussion, les « chat room », les téléconférences et les technologies groupware. Carty (1999) s'intéresse au même champ en affirmant que, l'enseignement à distance offre la possibilité de former davantage/ plusieurs personnes, mieux et à moindre coût.

Dans le cadre de la rédaction du mémoire sanctionnant la formation pour l'obtention du DIPES II, il est demandé aux lauréats de mener une étude sur un sujet précis.

Dans ce contexte, le département de géographie conscient cette réalité a opté de faire un travail de fin de formation en s'appuyant sur la thématique du Covid-19 dont l'axe qui nous a intéressé c'est : « Covid-19 et Éducation ». C'est dans ce sens que nous avons choisi travailler sur le sujet : « intégration des outils multimédias dans l'enseignement de la géographie en période de covid19 : cas du lycée classique de Nkolbisson ».

En effet, la science est un ensemble de connaissances discursives qui établit des liaisons entre les phénomènes. Penchée sur l'interaction entre l'Homme et son milieu, la géographie se veut donc essentiellement dynamique car en tant que science carrefour, l'étude des phénomènes géographique nécessite à chaque fois des techniques et outils d'analyse plus modernes.

Ainsi, notre étude nous amène à voir dans quelle mesure l'intégration des outils multimédias dans l'enseignement de la géographie en période de COVID-19 peut contribuer à optimiser le transfert et l'acquisition des connaissances et/ou compétences, et donc avoir un bon résultat scolaire au lycée de Nkolbisson tout limitant la propagation de la maladie à COVID-19.

De là, l'objectif étant d'analyser le lien entre l'usage des outils multimédias dans l'enseignement de la géographie, l'amélioration des résultats et la non propagation de la maladie.

L'hypothèse nous aidera à nous préoccuper des outils nécessaires pour mieux l'appréhender dans les programmes d'enseignement secondaire des lycées au Cameroun, les bienfaits des outils modernes.

CHAPITRE 1 : EXPLORATION DU SUJET

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INTRODUCTION

Dans ce premier chapitre, il est question du cadrage global du sujet. Ce cadrage permettra de mieux situer notre sujet à travers la présentation du contexte et de la justification de l'étude ; mais également de délimiter simultanément thématiquement, spatialement et temporellement le sujet de recherche. De plus, la problématisation du sujet de recherche de laquelle découlent toutes les questions, objectifs et hypothèses permettront de guider ce travail.

1.1. CONTEXTE DE L'ETUDE

L'éducation dans sa globalité est dynamique et nécessite des reformes et des mises à jour permanentes en fonction des contextes. La méthode d'enseignement peut subir des adaptions suite à la présence des aléas imprévus : ce qui pousse les décideurs à penser à une stratégie d'adaptation question de pallier à l'aléa survenu. Ce fut le cas avec l'arrivée brusque de la pandémie du corona virus en 2019, celle-ci a chamboulé le fonctionnement de du monde dans son mode de fonctionnement et en occurrence celui de la société Camerounaise.

L'apparition de cette pandémie a modifié le mode de fonctionnement de la société camerounaise en touchant tous les secteurs d'activités.

Parmi les secteurs les plus affectés, figure le système éducatif à travers son mode de fonctionnement. Il a été obligé un nouvel emploi de temps.

En effet, le premier cas de COVID-19 a apparaissait le 16 novembre 2019 à Wuhan dans la province de Hubei (en Chine centrale). Cette pandémie est provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2. Très vite le virus s'est propagé d'abord à travers la Chine où il y'a eu des centaines de morts. Ensuite il s'est propagé dans toute l'Europe, particulièrement, en Italie où il y'a eu des milliers de morts. Cet état de crise a plongé le monde dans une nouvelle forme de vie en modifiant leurs habitudes quotidiennes tant sur le plan social qu'humain.

Le continent Africain exempt, s'est retrouvé attaquée par ce virus. On assistera donc aux différentes restrictions sanitaires imposées par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Le Cameroun s'inscrit en droite ligne avec les consignes de l'OMS. Le pays a tenu un conseil interministériel sous haute instruction du chef de l'État son excellence PAUL BIYA. Il a été dès le 18 mars à la fermeture des espaces de grandes concentration humaines dont les établissements publics et privées relevant des différents ordres d'enseignements. Par ailleurs l'administration s'est tournée vers l'adoption des moyens de communication électronique et numérique pour les réunions de plus de dix personnes. Ce phénomène a été adopté au niveau de l'enseignement. L'on a assisté à l'utilisation des réseaux sociaux tels que WhatsApp, télégramme pour dispenser des cours. De plus, la télévision nationale (CRTV) permettait la diffusion des cours au grand public.

Bien plus, en dehors de l'application des mesures prescrits par l'OMS, il est à noter que hormis le recours à, l'enseignement à distance via les outils multimédias, le système de mi-temps a été adopté par les décideurs après que la situation se soit améliorée avec la sortie progressive de la zone rouge de la pandémie corona virus. Ce système de mi-temps une fois implémenté a réduit considérablement le nombre d'heure d'apprentissage des

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apprenants(élèves) : ce qui traduit automatiquement une baisse des capacités transmises par les enseignants.

De ce point de vue, l'apport des multimédias que nous encourageons à renforcer peut combler ces réductions d'heure d'apprentissage via les supports numériques de cours en format PDF ou WORD afin de rattraper les retards mai aussi de booster la capacité des apprenants.

1.2. JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET

Une recherche scientifique n'est possible que si l'on est poussé par certaines motivations. C'est pourquoi plusieurs raisons ont motivé le choix du lycée de Nkolbisson.

Premièrement, le concept clé de notre étude se situe au centre des préoccupations du Cameroun en général et du lycée de Nkolbisson en particulier, en ce sens que depuis l'année 2019, la pandémie mondiale qu'est la covid19 sévit partout entrainant ainsi de nombreuses conséquences tant sur les plans humain (perte en vie humaine) qu'économique (fermeture de la quasi-totalité des entreprises plongeant les populations du monde dans un chômage).

Cet état a aussi contraint les autorités à imposer une distanciation sociale dans les milieux à fort rassemblement tels que les stades, les marchés, les églises et mosquées et surtout les établissements d'enseignements.

Deuxièmement, le système d'enseignement adopté en période COVID-19 présente des défaillances : les apprenants n'adhèrent pas au téléenseignement qui ne facilite pas d'interaction entre les sujets.

1.3. DELIMITATION DU SUJET

1.3.1. Délimitation temporelle

L'étude basé sur l'intégration des outils multimédias dans l'enseignement de la géographie en période de COVID-19 couvre la période de 2019 à 2022.

Le choix de l'année 2019 étant considéré comme l'année marquant le début de la pandémie covid19 et qui provoque une modification soudaine et brutale du mode de fonctionnement de la société mondial et de la société camerounaise en particulier.

1.3.2. Délimitation spatiale

Le lieu d'étude choisi qui est le lycée classique de Nkolbisson, est situé dans l'arrondissement de Yaoundé 7(Figure 1) situé du côté ouest de la ville de Yaoundé. Ce lycée est situé entre la Latitude nord de coordonnées géographiques (N 3°51"87') et la Longitude Est, de Coordonnées géographique (E 11°27" 93'). Ce lycée a été choisi comme notre zone d'étude car, c'est proche de cet établissement que nous avons grandi, nous y avons fait des cours de soutien et avons connu de nombreux élèves ayant fréquenté là-bas. De plus, c'est un établissement situé en zone périurbaine avec une densité moyenne d'élèves.

A

B

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Figure 1 : Localisation du lycée Classique de Nkolbisson (A, B) dans l'arrondissement de

Yaoundé 7

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REVUE DE LITTERATURE

La revue de littérature vise deux objectifs à savoir :

- Faire l'état des connaissances sur le sujet à traiter et ;

- Emettre un positionnement scientifique de notre travail par rapport aux travaux des autres chercheurs.

Plusieurs auteurs géographes ou non se sont penchés sur la problématique de l'intégration des multimédias à l'enseignement de manière générale et à l'enseignement de la géographie de manière particulière.

1.3.3. Approche par implémentation des multimédias

Selon Alain Gérard, l'utilisation des multimédias dans l'enseignement nécessite la prise en compte de plusieurs facteurs et l'implémentation des outils requis. Ainsi les différents éléments a prendre en considération dans le processus d'enseignement via les multimédias sont les suivants :

? L'INSCRIPTION DANS LES PROGRAMMES SCOLAIRES

1) L'inscription dans les programmes ne doit correspondre qu'à l'essentiel. Il est indispensable de définir ce qui est superflu, ce qui est nécessaire. S'il convient d'anticiper et non seulement de s'adapter, il ne faut pas pour autant que les programmes scolaires répondent à chaque soubresaut de l'évolution technique. Dans chaque discipline, lorsque l'outil devient instrument, il s'agit de penser son inscription dans le programme.

2) Les modifications des programmes doivent être suivies d'effets dans les modes d'évaluation des élèves et les concours de recrutement des enseignants. Il faut veiller à ce que chaque établissement dispose des ressources humaines et des matériels nécessaires à leur mise en oeuvre.

3) L'Ecole doit donner à l'élève les compétences et les savoirs qui lui permettent de rechercher les informations dont il a besoin, de vérifier les sources, de différencier les niveaux de langue, de les sélectionner et de les exploiter. Ces savoirs doivent prendre corps dans le cadre d'un enseignement modulaire confié aux équipes d'enseignants documentalistes avec le concours des enseignants des disciplines et être validés en fin de troisième.

4) L'amélioration des conditions d'enseignement obtenue grâce au recours à ces technologies est telle qu'on ne saurait désormais s'en passer. Cependant, c'est à l'enseignant qu'il revient de choisir et d'intégrer l'outil qui lui semble le plus approprié à sa pédagogie, à la conduite de sa classe.

? FORMATION DES ENSEIGNANTS ET DES PERSONNELS D'ENCADREMENT

5) Il faut mettre rapidement en oeuvre, dans les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM), l'infrastructure nécessaire pour que les technologies de l'information et de la communication fassent partie du paysage quotidien des futurs enseignants.

6) Au-delà des aspects matériels, la mise en place d'une formation adaptée passe par le recrutement de formateurs sensibilisés à ces domaines.

7)

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Une formation de longue durée (6 mois) permettrait de renforcer les effectifs des formateurs d'enseignants et de personnels d'encadrement dans le domaine des applications pédagogiques des nouvelles technologies.

8) Il serait opportun que les concours de recrutement des enseignants de demain imposent systématiquement, et au minimum, une réflexion sur les transformations que les technologies modernes induisent dans les schémas traditionnels de l'enseignement.

9) Dans le cadre de leur formation initiale, le choix du stage des futurs professeurs doit leur permettre de concevoir et de réaliser eux-mêmes des séquences pédagogiques faisant appel à ces outils.

10) Les professeurs et les personnels d'encadrement doivent, tout au long de leur vie professionnelle, trouver l'appui nécessaire pour adapter leurs fonctions aux changements de la société. Cette nécessité est incompatible avec la diminution des crédits affectés à la formation continue.

? RESSOURCES PÉDAGOGIQUES

11) Il faut dépasser rapidement le discours sur les infrastructures, pour construire une politique sur le contenu éducatif et culturel grâce à laquelle le Cameroun fera figure de modèle international.

12) Un certain nombre d'informations doivent pouvoir être accessibles à tous. Il s'agit de s'engager dans un débat national sur le domaine public de l'information et plus particulièrement dans le champ de l'éducation, de définir les conditions d'un accès public au patrimoine public virtuel.

13) Face à la masse de données accessibles sur le réseau, il y a urgence à définir les cadres qui permettront aux élèves et aux enseignants d'accéder aux informations pertinentes, hiérarchisées et structurées nécessaires à leur apprentissage ou à leur enseignement. Il s'agit d'offrir à la communauté éducative les garanties quant aux informations et aux sources qu'elle sera amenée à consulter et à utiliser.

14) Un effort particulier est nécessaire pour favoriser la création de produits pédagogiques performants (simulation, enseignement assisté par ordinateur, etc.) si nous ne voulons pas rapidement être contraints à n'utiliser, dans notre système éducatif, que des productions d'autres pays. Une procédure nationale d'aide, en amont de la production, à la création de multimédias en ligne ou hors ligne serait fortement souhaitable.

15) Il faut favoriser l'émergence de tout contenu qui contribue à élargir le champ du savoir de l'élève et participe à son éveil tout en veillant toutefois à ce qu'il corresponde aux programmes d'enseignement. Il s'agit aussi d'encourager les partenariats avec les grands organismes culturels et scientifiques pour mettre à la disposition des élèves, des enseignants et des divers acteurs du système éducatif des contenus adaptés à leurs besoins.

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16) Le savoir-faire français développé dans le domaine des nouvelles technologies éducatives confère au système éducatif français une image performante propice à l'exportation de ses capacités pédagogiques et de ses compétences dans le domaine de l'édition électronique.

? INFRASTRUCTURE ET MATÉRIELS

20) Le temps des plans nationaux d'équipement où chaque école, chaque collège, chaque lycée se voit doté d'une configuration type de matériel est révolu. Il est souhaitable que tout équipement réponde à un projet de l'établissement.

21) Les collectivités locales et territoriales s'investiront si les usages se développent et ils se développeront si les enseignants et les chefs d'établissement participent au processus de décision d'acquisition du matériel. Il n'est pas souhaitable que l'Etat donne des orientations générales trop rigides, trop normatives. S'il doit donner des objectifs, chaque région, chaque département, chaque municipalité, chaque établissement doit pouvoir définir ses priorités à son propre rythme.

22) Les budgets nécessaires sont importants. Seul l'effort combiné de tous, Etat, Collectivités locales et territoriales, partenaires privés pourra permettre de faire face à cet enjeu pour le système éducatif Camerounais.

24) Il est nécessaire de mettre en place des dispositifs permettant d'offrir à tous les lycées, collèges et écoles un tarif forfaitaire pour l'accès à Internet.

? ASPECTS LÉGAUX ET RÉGLEMENTAIRES

30) Une labellisation de certains logiciels éducatifs ou bases de données pourrait leur donner un statut particulier qui leur ouvrirait le droit à une exonération de la TVA.

32) Il est nécessaire qu'une charte d'utilisation des nouveaux médias en milieu éducatif soit rapidement élaborée et largement diffusée.

Ainsi au regard de tout ce qui précède, l'auteur présente là ainsi tous les éléments à mettre ensemble pour que le système d'enseignement par multimédias soit conforme et permettent de renforcer les capacités de formation des apprenants et celle de transmission des enseignants formateurs.

1.3.4. Approche par apprentissage des multimédias

D'après Marcel Lebrun (2007) l'utilisation des MITIC en pédagogie doit être basée sur la cohérence pédagogique entre les méthodes et les objectifs. Afin de constituer un modèle d'apprentissage, Lebrun a croisé différents auteurs qui ont abordé la thématique du processus d'apprentissage et des impacts possibles des MITIC (Médias, Images, Technologies de l'Information et de la communication) sur cet apprentissage. Il a ensuite dégagé cinq pôles principaux (figure 2).

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Source : Lebrun (2007)

Figure 2 : Facettes du processus d'apprentissage

Allant toujours dans l'approche de l'apprentissage, Lebrun ajoute que La motivation et les interactions soutiennent ce processus. Afin de développer la motivation de l'élève, il est important que l'activité fasse sens et que le contexte soit propice aux apprentissages. Au niveau des interactions, elles auront principalement lieu entre l'enseignant et l'élève étant donné que chaque élève dispose d'un poste de travail dans le cadre de cette séquence. Cependant, les élèves qui auront terminé l'activité avant la fin de la période pourront aider leurs pairs dans la réalisation des travaux pratiques.

Allant toujours dans la même démarche que Lebrun, (Wager, 2005) propose l'apprentissage par GE (Google earth). Des études ont montré que l'utilisation de ressources internet en ligne permet aux élèves d'améliorer leur compréhension de certains concepts tout en les aidant à avoir confiance en leurs connaissances des problématiques en géographie (Solem and Gersmehl 2005). Certaines études ont également démontré les avantages visibles au niveau de la mémorisation de l'information. Selon ces dernières, il est plus facile de se remémorer des images que du texte.

Il ajoute que L'utilisation de la cartographie numérique peut aider à développer les compétences de raisonnement spatial ainsi que l'analyse critique des élèves. Ainsi, les leçons à l'aide de logiciels de SIG doivent être planifiées de manière à permettre aux élèves d'évaluer la qualité des données spatiales utilisées et la manière dont elles ont été construites. Les compétences développées par le biais de l'utilisation des technologies en géographie peuvent être transposées à des situations extérieures à la salle de classe. Le GE présente de nombreux avantages pour une utilisation dans le cadre scolaire. Les globes virtuels peuvent soutenir le processus d'apprentissage des élèves dans le sens où il est possible d'adapter le logiciel à un usage pédagogique en y rajoutant du contenu et en créant des parcours didactiques.

Les atlas utilisés habituellement durant les cours de géographie participent également au développement du raisonnement spatial. Ils fournissent aux lecteurs une représentation

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visuelle du monde. L'utilisation et la production de matériel dans GE offre un véritable potentiel pédagogique car il permet d'intégrer de l'information (texte, image, graphique, vidéo) au support cartographique. De plus, le changement d'échelle qu'offrent les SIG permet de mettre en évidence les phénomènes géographiques.

La multimodalité qui caractérise le logiciel constitue un atout majeur car la thématique peut être abordée à travers différents supports, comme l'explique B. Pudelko et al. (2002): "La multimodalité est une caractéristique essentielle des outils multimédias et cette possibilité de la présentation conjointe du son, de l'écrit, du graphique, de l'image fixe et animée est considérée généralement comme favorisant l'apprentissage.

Ces auteurs présente les différents avantages qu'offrent les outils SIG dans l'`apprentissage des élèves des phénomènes géographiques. D'après leur approche, ces outils SIG permet aux élèves de visualiser l'objet géographique étudier. Ainsi cette approche facilite la compréhension et la maitrise des objets et phénomènes géographiques étudier les apprenants.

Pascal Buch (2005) dans son texte «la géomatique à l'école superflue » quant à lui aborde l'approche de la maitrise des outils multimédias dans l'enseignement en vantant les mérites des outils géomatiques et déclare que : il faille savoir s'en servir pour développer un usage cohérent, structurant et motivant de ces outils. L'auteur ajoute que, la non maitrise de ces outils TIC dans l'enseignement peut provoquer un désintérêt des apprenants.

Lambart Maximilien parlant du système d'apprentissage dans l'enseignement aborde plutôt l'aspect cartographique.il déclare que « Le numérique ne servirait pas qu'à avoir une meilleure compréhension des phénomènes géographiques. Il peut également simplifier la schématisation. Les cartes sont plus parlantes au niveau du sens, mais aussi de la lisibilité pour les élèves comme pour l'enseignant. »

Au regard de tout ce qui précède, on note que les approches aborder par les différents auteurs varies en fonction des recommandations et vision de chacun d'eux. Ils abordent pour certains l'approche sur l'implémentation des multimédias qui nécessite de prendre en compte tous les éléments à prendre en considération pour sa réussite dans le système éducatif. Pour d'autres auteurs, ils abordent l'approche d'apprentissage en mettant un accent sur la maitrise des outils multimédias par les formateurs avant toute implémentation sur le terrain. Partant des approches de ces auteurs, nous nous positionnons en conciliant les deux approches à savoir l'apprentissage des multimédias et le système d'implémentation. Cette conciliation permettra dans le cadre de l'étude mener, de mieux cerner et d'appréhender les tenants et les aboutissant dans le cadre de l'intégration des multimédias dans l'enseignement en général et celui de la géographie en particulier.

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1.4. PROBLEMATIQUE

Au cours de la dernière décennie, l'application des TIC s'est développé rapidement. Écoles et milieux privés. Nouvelle technologie Internet sans fil, graphique Systèmes interactifs, réseaux intra-institutionnels, logiciels auteurs multimédias et Les plateformes de collaboration sur Internet augmentent l'utilisation des TIC Disponible pour les enseignants et les étudiants. Dans le cadre de la banalisation de l'usage des outils informatiques dans ce cadre Pour les écoles, il faut s'interroger sur le potentiel pédagogique des TIC. Comment peuvent-ils Soutenir le processus d'apprentissage ? Quels sont les exemples de bonnes pratiques ? pour Quelles matières scolaires ? Comment apprendre autrement grâce aux TIC ? La géographie, comme l'histoire, apparaît aujourd'hui comme une discipline L'"utilisateur ordinaire" des TIC.

Selon une étude publiée par le Département de l'évaluation, Perspectives et performances en octobre 2010, 48% des enseignants d'histoire-géographie disent utiliser les TIC devant les élèves pour promouvoir leur Education (Genève, 2012). Afin de réaliser le potentiel éducatif des TIC, L'important aujourd'hui est d'amener les élèves à être actifs devant l'ordinateur pour faire de la géographie. Pour être un véritable promoteur des compétences en études géographiques, il est important d'accent mis sur la réflexion sur l'enseignement des moyens techniques. Activer réellement Si le travail proposé ne poursuit pas l'objectif d'ajustement du curriculum, il est sans valeur. Dans cette logique, les enseignants doivent bien réfléchir aux tâches présentées aux élèves afin de suivre le but de la géographie.

En ramenant le raisonnement sur le cas échéant du lieu d'étude, il se pose un problème de la non maitrise des TIC dans l'enseignement au lycée classique de Nkolbisson. De ce constat découle la problématique suivante celle de savoir : comment les TIC peuvent booster le système éducatif au lycée de Nkolbisson ?; nous allons cogiter sur cette question durant l'étude afin d'apporter plus d'appréhension.

1.5. QUESTIONS DE RECHERCHE

Les questions de recherche sont subdivisées en deux : d'une part une question principale, qui est, d'autre part, déclinée en question spécifiques.

1.6.1. Question principale

Comment la numérisation des cours peut faciliter l'amélioration du processus d'Enseignement-Apprentissage-évaluation en contexte Covid19 ?

1.6.2. Questions spécifiques

QS1 : Quel est l'état des lieux de l'utilisation des multimédias au lycée classique de Nkolbisson ?

QS2 : Quelles sont les difficultés rencontrées par les enseignants et apprenants dans l'utilisation des outils multimédias adoptés en période Covid19 ?

QS3 : Quelle évaluation peut-on faire de l'intégration des multimédias dans l'enseigne de la géographie en période de covid19 au lycée classique de Nkolbisson ?

QS4 : Quelles recommandations pouvons-nous apporter pour améliorer le système Enseignement-Apprentissage mise en place au départ en période Covid19 ?

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1.7. OBJECTIFS DE RECHERCHE

Dans ce cadre, la recherche s'articule autour d'un objectif principal et de trois objectifs spécifiques.

1.7.1. Objectif principal

Montrer que l'intégration des multimédias peut améliorer durablement le processus d'enseignement-apprentissage- évaluation de la science dynamique que se veut la géographie.

1.7.2. Objectifs spécifiques

OS1 : Faire un état des lieux de l'utilisation des multimédias au lycée classique de Nkolbisson ;

OS2 : Recenser les difficultés qu'ont les Apprenants et Enseignants avec le système d'enseignement à distance actuel.

OS3 : Evaluer l'intégration des multimédias dans l'enseignement de la géographie en période de covid19 au lycée classique de Nkolbisson.

O4 : Proposer un système d'Enseignement-Apprentissage-Evaluation en période de crise sanitaire (Covid19) plus scientifique ; interactif et donc plus apte à pallier à la distance qu'impose le contexte sanitaire.

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1.8. HYPOTHESES DE RECHERCHE

Une hypothèse est définie comme une explication plausible d'un phénomène naturel, provisoirement admise et destinée à être soumise au contrôle méthodique de l'expérience (dictionnaire universel, 5ème édition, Edicef). Par ailleurs, c'est aussi une réponse anticipée aux questions posées. Ainsi donc, dans ce cadre, une hypothèse principale est émise accompagner de trois hypothèses spécifiques.

1.8.1. Hypothèse principale

L'intégration des multimédias peut améliorer durablement le processus d'enseignement-apprentissage-évaluation dans la discipline géographie.

1.8.2. Hypothèses spécifiques

HS1 : Le lycée classique de Nkolbissson connait un énorme retard en matière d'utilisation des multimédias dans l'enseignement.

HS2 : Les enseignants et les apprenants rencontrent d'énormes difficultés dans l'utilisation des multimédias dans l'apprentissage au lycée classique de Nkolbissson.

HS3 : L'utilisation des multimédias dans l'enseignement de la géographie en période COVID dans le lycée de Nkolbisson n'était pas efficace.

HS4 : L'implémentation d'un système d'enseignement numérique via les multimédias permettra de booster les capacités des apprenants et de faciliter les méthodes d'enseignements des formateurs dans la discipline géographique.

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Tableau 1 : Tableau synoptique de recherche

QUESTION PRINCIPALE
DE RECHERCHE

OBJECTIF PRINCIPAL
DE RECHERCHE

HYPOTHESE PRINCIPALE
DE RECHERCHE

Comment la numérisation des cours peut faciliter l'amélioration du processus d'Enseignement- Apprentissage-évaluation en contexte Covid19 ?

Montrer que l'intégration

des multimédias peut

améliorer durablement le

processus d'enseignement-
apprentissage-évaluation de la science dynamique que se veut la géographie.

L'intégration des multimédias

peut améliorer durablement le

processus d'enseignement-
apprentissage-évaluation dans la discipline géographie.

QUESTIONS
SPÉCIFIQUES DE
RECHERCHE

OBJECTIFS
SPÉCIFIQUES DE
RECHERCHE

HYPOTHÈSES
SPÉCIFIQUES DE
RECHERCHE

QS1 : Quel est l'état des lieux de l'utilisation des multimédias au lycée classique de Nkolbisson ?

OS1 : Faire un état des lieux de l'utilisation des multimédias au lycée classique de Nkolbisson

HS1 : Le lycée classique de Nkolbissson connait un énorme retard en matière d'utilisation des multimédias dans l'enseignement.

QS2 : Quelles sont les difficultés rencontrées par les enseignants et apprenants dans l'utilisation des outils multimédias adoptés en période Covid19 ?

OS2 : Recenser les difficultés qu'ont les Apprenants et Enseignants avec le système d'enseignement à distance actuel.

HS2 : Les enseignants et les apprenants rencontrent d'énormes difficultés dans l'utilisation des multimédias dans l'apprentissage au lycée classique de Nkolbissson.

QS3 : Quelle évaluation peut- on faire de l'intégration des multimédias dans l'enseigne de la géographie en période de covid19 au lycée classique de Nkolbisson ?

OS3 : Evaluer l'intégration des multimédias dans l'enseignement de la géographie en période de covid19 au lycée classique de Nkolbisson.

HS3 : L'utilisation des multimédias dans l'enseignement de la géographie en période COVID-19 dans le lycée de Nkolbisson n'était pas efficace.

QS4 : Quelles

recommandations pouvons- nous apporter pour améliorer le système Enseignement- Apprentissage mise en place au départ en période Covid19 ?

OS4 : Proposer un système d'Enseignement- Apprentissage-Evaluation en période de crise sanitaire (Covid19) plus scientifique ; interactif et donc plus apte à pallier à la distance qu'impose le contexte sanitaire.

HS4 : L'implémentation d'un système d'enseignement numérique via les multimédias permettra de booster les capacités des apprenants et de faciliter les méthodes d'enseignements des formateurs dans la discipline géographique.

Source : Nguidjoú, Mars 2022

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1.9. INTERET DU SUJET 1.9.1. Intérêt académique

Ce travail sur le plan académique permet de produire un mémoire de fin de formation qui atteste de notre formation académique. Ce travail attestera des capacités acquises durant le cursus académique.

1.9.2. Intérêt scientifique

Cette recherche apporte notre modeste contribution à la sensibilisation des avantages lié aux utilisations des outils TIC dans l'enseignement au secondaire.de plus, ce travail pourra de servir de réfèrent pour les travails futurs.

1.9.3. Intérêt socio-économique

Il s'agit dans le cadre de ce travail d'explorer des pistes de réflexion afin d'améliorer l'intégration des multimédias dans l'enseignement en général et particulièrement l'enseignement de la géographie, que ce soit au lycée classique de Nkolbisson ou dans tout autre établissement scolaire.

CONCLUSION

En somme, le but de ce chapitre était de présenter dans le cadre de l'exploration du sujet les différentes parties intégrantes. Ainsi, une présentation en premier du contexte de l'étude a été fait suivi des différentes délimitations du sujet (temporelle et spatiale), ensuite la revue de littérature, de la problématique, et enfin l'élaboration des questions de recherche décliner en question principale et spécifiques, des objectifs répartis en objectif principale et spécifiques et hypothèse de recherche diviser en hypothèse principale et spécifiques.

CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE,
CONCEPTUEL, NORMATIF ET
METHODOLOGIQUE

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INTRODUCTION

La procédure de rédaction d'une oeuvre scientifique dépend de la méthode ou de la démarche utilisée. Elle dépend également des différents outils utiliser dans la collecte, le traitement, l'analyse des données issues terrain, afin de produire des résultats de qualité. Dans ce chapitre, il est d'abord question de procéder à un cadrage théorique puis conceptuel de l'étude, ensuite à l'opérationnalisation des variables et enfin de la démarche méthodologique adoptée dans le cadre de la réalisation de cette recherche.

2.1. CADRE THEORIQUE

Il s'agit ici de présenter les théories en rapport avec notre sujet d'étude, mais aussi d'expliciter comment ces théories peuvent nous aider à mieux appréhender le thème aborder. Ainsi, nous allons évoquer trois théories.

2.1.1. Théorie des parties prenantes

La théorie des parties prenantes, (stakeholder theory) mis en place par Robert E. Freeman en 1984, propose une approche participative de la conception de la stratégie. Plutôt que de n'envisager la stratégie que dans la dimension unique de lutte contre la concurrence, la théorie des parties prenantes prône l'intégration de l'ensemble des partenaires à la démarche.

C'est une conception fondée sur une négociation constructive où l'on s'arrange pour que chacune des parties prenantes trouve son intérêt à coopérer. C'est un modèle de gouvernance négocié et donc participatif.

Une partie prenante, (stakeholder en anglais), peut être définie comme "un porteur d'intérêt", c'est-à-dire n'importe quel acteur qui a un intérêt et donc qui joue un rôle dans la conception stratégique et le modèle de gouvernance.

Le terme anglais de stakeholder a été choisi en opposition avec celui de shareholder, c'est-à-dire l'actionnaire. Là, le stakeholder a d'autres intérêts que de suivre uniquement la valeur du cours de l'action et des dividendes annuelles. Cette théorie prône la collaboration de toutes les parties dans un domaine. Elle s'applique dans notre étude en ceci que : Les différents acteurs impliquer dans l'éducation national doivent se mètrent ensemble, trouver des consensus et consolider les idées afin de moderniser le système éducatif et le rendre plus attractif.

2.1.2. La théorie du changement social de GUY ROCHER (1973)

Rocher (1973) estime que le changement est : « toute transformation observable et vérifiable dans le temps qui affecte d'une manière qui n'est pas provisoire la structure ou le fonctionnement d'une collectivité et qui en modifie le cours de son histoire. »

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Le changement social est un phénomène collectif qui affecte soit une collectivité ou un secteur important d'une collectivité, soit les conditions de vie ou l'univers mental de plusieurs individus, soit encore la structure, c'est-à-dire les composantes de l'organisation sociale d'une collectivité.

Le changement social est, d'autre part, indissociable du temps dans la mesure où l'on apprécie et on le mesure par rapport à un point de référence situé dans le passé. Le changement social modifie le mode d'organisation, au point de changer le cours de l'histoire de la société. Avec ce changement social, le fonctionnement de la société n'est plus le même.

Cette théorie s'applique à l'étude en ceci que : s'appuyant sur la théorie du changement social, la société ne doit pas être réfractaire des changements dans tout processus qui pourrait améliorer les conditions de vie et de bien-être des populations. L'enseignement par approche des TIC doit être bien accueilli par les enseignants et les apprenants afin que le mode d'enseignement et d'apprentissage soit plus aisé et facile.

2.1.3. La théorie de la diffusion de l'innovation d'Everett Rogers (1962).

Elle a été proposée par Everett Rogers en 1962 et a été appliquée autant sur le plan individuel que sur le plan organisationnel. Bien que ne concernant pas uniquement les technologies informatiques, elle offre un cadre conceptuel au concept d'acceptabilité car son but est d'expliquer comment une innovation technologique évolue du stade d'invention à celui d'utilisation élargie. Il existerait cinq éléments selon Rogers (1995), qui détermineraient l'adoption ou la diffusion d'une nouvelle technologie :

- L'avantage relatif : c'est le degré auquel on perçoit qu'une innovation est meilleure par rapport à celle déjà existantes. Il n'est pas nécessaire que cette innovation possède beaucoup plus d'avantages que les autres mais ce qui est important, c'est que l'individu la perçoive comme étant avantageuse.

- La compatibilité : c'est une mesure du degré auquel une innovation est perçue comme étant consistante avec les valeurs existantes, les expériences passées, les pratiques sociales et normes des utilisateurs. Une idée qui serait incompatible avec les valeurs et normes actuelles prendrait plus de temps à être adoptée qu'une innovation compatible.

- La complexité : c'est une mesure du degré auquel une innovation est perçue comme étant difficile à comprendre et à utiliser. Les nouvelles idées qui sont simples à comprendre vont être adoptées beaucoup plus rapidement que d'autres qui nécessitent de développer de nouvelles compétences avant de pouvoir les comprendre.

- La testabilité : consiste en la possibilité de tester une innovation et de la modifier avant de s'engager à l'utiliser. L'opportunité de tester une innovation va permettre aux éventuels utilisateurs d'avoir plus de confiance dans le produit car il aura eu la possibilité d'apprendre à l'utiliser.

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- L'observabilité est le degré auquel les résultats et bénéfices d'une innovation sont clairs. Plus les résultats de l'adoption de l'innovation seront clairs et plus les individus l'adopteront facilement.

Cette théorie nous permettra de prendre en compte la compatibilité et les avantages relatifs à l'amélioration du système d'enseignement numérique via les multimédias et les TIC.

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2.3. CADRE CONCEPTUEL

2.3.1. Education

Selon le dictionnaire Larousse, le concept d'éducation peut être définit comme la mise en oeuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement d'un être humain ; moyens pour y parvenir. Elle est également définie comme la formation d'une personne dans tel ou tel domaine d'activité.

De façon plus précis, le concept d'éducation ce contexte d'étude renvoi à la formation des individus de tout bord et qui englobe l'ensemble des connaissances intellectuelles, culturelles, morales et autres acquises.

2.3.2. Géographie

Du Grec ancien geographia composé de (hêgê) la terre, et (graphein) décrire ; puis du latin geographia, littéralement traduit par « dessin de la terre » est une science qui a pour objet la description de la terre et en particulier l'étude des phénomènes physiques, biologiques et humains qui se produisent à la surface du globe terrestre.

Selon les géographes physiciens en quête de l'objet de la géographie : la géographie est la science qui a pour objet la description actuelle du globe terrestre au point de vue naturel et humain.

Le portail de l'information géographique du gouvernement du Québec définit la géographie comme « Une science de la connaissance de l'aspect actuel, naturel et humain de la surface de terrestre. Elle permet de comprendre l'organisation spatiale de phénomènes (physiques et humains) qui se manifestent dans notre environnement et façonnent notre monde ». De façon plus simple, la géographie est la science du milieu naturel avec pour Object d'étude l'espace.

2.3.3. Outil

Selon le dictionnaire Robert, un outil est objet fabriquer qui sert à agir sur la matière, à faire un travail. Bien plus, un outil est ce qui permet de faire un travail. Dans ce contexte d'étude, l'outil ici sont les applications tels que Télégramme, WhatsApp qui sont utile non seulement pour les conversations entre deux ou plusieurs personnes, mais aussi permettent de partager des fichiers audio, vidéos ou documents sur format WORD ou PDF entre les enseignants et les apprenants.

2.3.4. Multimédias

Les nouvelles technologies et les "multimédias" proprement dit ont connu un essor dans les années 1990. Le concept de multimédias à plusieurs définitions non exhaustives qui la qualifie.

Selon le dictionnaire Larousse, le multimédias peut être définit comme l'ensemble des techniques et des produits qui permettent l'utilisation Simultanée et interactive de plusieurs modes de représentation de l'information (textes, sons, images fixes ou animées).

Selon mediadico, le concept multimédia peut être définit comme : Terme Désignant la réunion sur un même support, géré informatiquement, de textes, de sons, de graphiques et d'images fixes ou animées.

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Grâce à l'interactivité, ces différents éléments d'information peuvent être associés au coup par coup au gré des besoins de l'utilisateur. Les supports privilégiés du multimédia sont le CD-ROM et le World Wide Web.

Bien plus, on est parti du système d'apprentissage traditionnel qui o fait ses preuves durant des décennies pour arriver au système d'apprentissage par le multimédias vulgariser depuis quelques années.

Le tableau ci-dessous (tableau 1) présente la différence dans l'approche de l'apprentissage traditionnel et l'approche par Multimédias.

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Tableau 1 : Approche entre l'apprentissage traditionnel et l'apprentissage multimédias

Apprentissage traditionnel

Apprentissage par le multimédias

L'enseignant est un expert

L'enseignant est un guide, un facilitateur

Utilisation d'un manuel scolaire de base

L'utilisation d'une variété de ressources et de médias

Les faits sont fondamentaux

Les questions sont fondamentales

L'information est présélectionnée

L'information est à découvrir

L'accent est mis sur le produit

L'accent est mis sur le processus

L'évaluation est quantitative

L'évaluation est qualitative et quantitative

Source : Glenda (1996)

Cependant, plusieurs acteurs et structures (figure3) interviennent dans le système d'enseignement par les multimédias au Cameroun. Ces acteurs ont chacun un rol majeur dans la chaine.

Source : Nguidjoú, Mars 2022

Figure 3 : Acteurs intervenants dans l'enseignement par TIC

2.3.5. Outils multimédias

Les outils multimédias sont des outils qui utilisent diverses formes de contenu et de traitement de l'information, par exemple des fichiers audio, graphiques, d'animation et vidéo, pour ajouter de l'intérêt à une présentation. En informatique, elle traduit l'étude des médias non textuels, principalement des images (format JPEG, BMP, PNG, GIF,etc), les

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vidéos(format MPEG-4/MP4,WBM,HD, etc), et les sons(format MPEG-3/MP3,etc.).selon Delblat, les outils multimédias peuvent être définit comme l'étude du contenu numérique.

2.3.6. Enseignement

L'enseignement (du latin insignis, remarquable, marqué de signe, distingué) est une pratique, mise en oeuvre par un enseignant visant à transmettre des compétences (savoir, savoir-faire et savoir-être) à un élève, un étudiant ou tout autre public cadre d'une institution éducative. Cette notion se distingue de l'apprentissage qui renvoie lui à l'activité de l'élève qui s'approprie ces connaissances, Manuel et al (2012).

D'après le dictionnaire Robert, le concept d'enseignement peut se définir comme : l'action, art d'enseigner, de transmettre des connaissances. Il s'agit ici dans ce contexte de la transmission des connaissances d'un enseignant (Professeur de Géographie par exemple) à un apprenant (élève).

Dans le cadre de cette étude, il faut noter que l'enseignement avec les TIC renvoi à la notion de "l'enseignement à distance" ou "formation à distance" ou encore "enseignement en ligne" ou "e-learning "qui peut être défini comme une modalité d'enseignement qui permet à une personne s'apprendre de façon relativement autonome avec des contraintes minimales d'horaire et de déplacement, et avec le soutien à distance de personnes -ressources.

Bien plus, plusieurs acteurs (figure 4) interviennent dans le système de l'enseignement. La conceptualisation de la notion d'enseignement permet ici de ressortir tous les acteurs qui entrent dans la chaine et qui devront être pris en compte dans les prises de décision futur concernant l'implémentation des TIC dans le renforcement du système éducatif en général et celui de l'enseignement de la géographie en particulier.

Source : Nguidjoú, Mars 2022

Figure 4 : Acteurs intervenant dans l'enseignement

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2.3.7. Intégration

Du (latin integratio, onis), le concept d'intégration est défini par le dictionnaire Larousse comme étant : l'action d'intégrer, fait pour quelqu'un, un groupe, de s'intégrer à, dans quelque chose. Le concept de "intégration" dans ce contexte d'étude renvoi à l'implémentation d'une mesure, d'une technique, d'un système d'apprentissage des TIC lié à l'enseignement.

2.4. CADRE NORMATIF

Le cadre normatif ici renvoi aux lois et textes en vigueur relatives aux TIC au Cameroun

2.4.1. Les Fondements Législatifs

Au Cameroun, comme dans tous les pays, les TIC sont règlementer par les lois suivantes qui encadrent son bon fonctionnement et sanctionner les abus ou les dérapages lié à l'utilisation de ceux-ci. Parmi ces différentes lois, nous avons les lois ci-dessous :

? La loi Camerounaise N°2010/12/012 du 21 Décembre 2010 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité prévoit que les sanctions varient selon que l'intrusion a eu ou non une incidence sur le système mais en cause. Il s'agit ici de recadrer les dérives et les manquements afin de prôner uniquement l'usage responsable et utile des TIC par les populations.

? Loi_2013-013_communications_éléctronique adopter par le ministère des postes et télécommunication. Cette loi régularise les communications électroniques par voie de mails et Réseaux sociaux. Elle prône le respect et l'éthique de communication via les réseaux sociaux en interdisant la propagation des contenus choquants, des dérives langagières et bien d'autres. On note ici qu'une utilisation plus éthique des modes de communication électronique est encourager comme l'utilisation des réseaux sociaux dans la facilitation de l'enseignement.

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2.5. CADRE METHODOLOGIQUE

La méthodologie est l'ensemble des procédures, des démarches à suivre pour un chercheur pour mener à bien une étude donnée. C'est aussi l'ensemble des procédures mises en oeuvre dans le but de vérifier les hypothèses émises au départ d'une démarche scientifique. Selon NTEBE (1991 p.75) « il s'agit d'indiquer le plan de vol, en occurrence la manière dont s'effectuera la recherche ». Elle représente la démarche scientifique à utiliser afin d'obtenir les résultats escomptés. Il est donc question dans cette partie de montrer de manière claire et fidèle la ficèle qui va conduire ce travail jusqu'à l'obtention des résultats. Elle se fera en trois phases : d'abord, la collecte des données secondaires, ensuite, la collecte de données primaires, et par la fin, le traitement ces données.

La démarche hypothético-déductive a été mise sur pied par le philosophe et mathématicien Leibniz (1646-1716) et qui s'appuie sur le fait qu'un raisonnement est appliqué à partir d'une ou plusieurs hypothèses. Ainsi dans cette démarche, il est question de dégager des hypothèses préalables sur un problème posé ; puis tout au long du travail les vérifier afin de les confirmer ou infirmer à la fin, après analyse des résultats. Notre travail s'inscrit dans cette démarche méthodologique.

2.5.1. La collecte des données

La collecte des informations constitue la première étape de toute recherche scientifique. Cette phase a consisté à rechercher les informations qui nous ont permis de mieux comprendre et appréhender nos concepts. La collecte de l'information regroupe les étapes suivantes : la collecte des données secondaires et la collecte des données primaires.

2.5.1.1. Collecte des données secondaires

Dans ce cadre, la collecte des données de sources secondaires renvoi à la recherche documentaire et des consultations cybernétiques. Cette recherche documentaire nous a permis de mieux appréhender noter sujet de recherche, mais aussi de rédiger aisément les parties tels que le cadre contextuel, la revue de littérature, la problématique, le cadre conceptuel et théorique, et bien d'autres. Ainsi nous avons consulté différents types de documents tels que les mémoires, les thèses, les articles, certains ouvrages et bien d'autres. Ces documents ont été consulté dans les bibliothèques du département de géographie de l'université de Yaoundé 1 et de l'école normal supérieur, ainsi que celle de la FALSH de Yaoundé 1. Bien plus, nous avons également consulté les archives du lycée classique de Nkolbisson ce qui nous a permis d'avoir les statistiques sur le taux de réussite sur les périodes d'avant COVID, pendant et après.

2.5.1.2. Collecte des données primaires

Il s'agit ici de l'étape pratique de notre étude qui s'appuie sur trois grands axes majeurs à savoir l'observation directe, guide d'entretien et l'enquête par questionnaire.

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2.5.1.2.1. Observation directe

Il s'agit ici d'observer à l'oeil nu sur le terrain tout ce qui se rapporte à notre sujet d'étude dans le lycée classique de Nkolbisson. Ainsi nous observer que le lycée classique de Nkolbisson est composé de deux salles d'informatiques avec une capacité de 21 machines(ordinateur) chacune. Le lycée dispose d'un réseau Wifi limiter uniquement à la salle multimédias.

2.5.1.2.2. Guide d'entretien

Cette étape renvoi aux échanges que nous avons eu avec les personnes ressources au sein du lycée de Nkolbisson. Les entretiens ont eu lieu avec le proviseur du lycée de Nkolbisson, certains enseignants du lycée en occurrence les professeurs de géographie (6 enseignants au total) et d'informatique.

2.5.1.2.3. Enquête par questionnaire

L'enquête par questionnaire nous a permis de dresser un questionnaire avec des questions spécifiques à poser aux élevés afin d'obtenir les résultats escomptés.

? Echantillonnage

Pour avoir le nombre d'élève à enquêter, nous avons appliqué la loi d'échantillonnage de Nwana (1982) qui stipule que : pour déterminer le taux de sondage, il faut prendre en considération les marges suivantes :

? Si la population est constituée de centaines de milliers de personnes, 5% au moins de cette population est représentative.

? Si la population cible est de quelques milliers, 10% sont représentatives.

? Si la population est plusieurs centaines, 20% de cette population est représentative.

D'après les statistiques fournis par le proviseur du lycée classique de Nkolbisson, le lycée compte trente-deux salles (32) de classes, quatre mille huit cent soixante-douze (4872) élèves. Partant de la loi de Nwana, le nombre d'élève est de quelque milliers, nous avons appliqué 2% sur l'effectif total qui est de 4872 élèves. Ainsi, l'équation suivante a été appliquer : 4872×2/100=97.44 arrondis par excès pour un échantillon de 100 élèves (tableau 2 à qui nous avons administré les questionnaires (annexe 1) jadis conçus.

27

Tableau 2 : Nombre d'élèves enquêtés par classe

Classe

Genre

Nombre

6ème

Fille

6

Garçon

4

Total

10

5ème

Fille

6

Garçon

4

Total

10

4ème

Fille

6

Garçon

4

Total

10

3ème

Fille

12

Garçon

8

Total

20

2nd

Fille

12

Garçon

8

Total

10

1ère

Fille

6

Garçon

4

Total

20

Tle

Fille

12

Garçon

6

Total

20

Total

100

Source : Nguidjoú, Mars 2022

L'échantillon a été réparti dans toutes les classes du lycée (de 6ème en Terminale). Pour les classes intermédiaires qui sont le 6ème, la 5ème, la 4ème et la 2nd, nous avons pris un échantillon de 10 par classe soit un total de 40 élèves enquêtés. En ce qui concerne les classes d'examens (3ème, 1ère et Terminale) nous avons pris un échantillon de 20 par classe soit un total de 60 élèves enquêtés.

2.5.2. Traitement des données

Cette étape consiste à analyser les données jadis collectées grâce certains outils statistique et SIG.

2.5.2.1. Traitement statistique

Dans la première phase, nous avons procédé au dépouillement c'est-à-dire de relever les réponses fournies par chaque individu sur le questionnaire afin de faire une analyse croisée des données présentes dans le questionnaire, cela a été possible avec les logiciels tels que IBM SPSS version 21 et Microsoft Excel 2022. Ceci nous a permis, en plus de monter un

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masque de saisie, aussi de mener des analyses croisées. Ces données introduites nous ont donc permis de ressortir des tableaux, graphes et figures qui seront interprétées.

La codification du questionnaire d'enquête s'est faite dans le logiciel statistique dénommé SPSS.

Ce travail a consisté à créer tout d'abord un dictionnaire des variables ou masque de saisi, où nous introduisions toutes les variables de notre questionnaire. Après la réalisation de ce masque de saisi, nous avons procédé à la saisie des informations collectées sur le terrain (figure 5).

Source : SPSS 23

Figure 5 : Illustration de masque de saisi dans SPSS 2.5.2.2. Traitement cartographique

Le traitement cartographique s'est faite ici grâce aux logiciels SIG qui ont permis de produire les cartographies existantes dans le travail. Ainsi nous avons utilisé le logiciel Google earth pro pour ressortir l'image satellite de la localisation du lycée classique de Nkolbisson dans l'arrondissement de Yaoundé 7 ainsi que les coordonnées géographiques du site. Le logiciel Paint 3D a permis de produire les arbres conceptuels. Le logiciel ArcGIS a permis de produire la carte de localisation de l'arrondissement de Yaoundé 7.

2.5.3. Matériels et outils

Dans la collecte des données sur le terrain, nous avons utilisé plusieurs outils à savoir : un smartphone avec camera grande résolution pour les prises des photos dans l'enceinte du lycée, l'utilisation d'un bloc note et d'un stylo pour les prises de note pendant les entretiens avec les personnes ressources, l'utilisation du questionnaire monter sur papier format A4 pour questionner les élèves, et bien d'autres.

29

L'ensemble des étapes de la recherche que nous avons effectué peuvent être résumés dans le schéma suivant :

Exploration du
sujet

Données
brutes

METHODOLO
GIE

Investigation
s de terrain

Collecte
des
données
primaires

Questionnair
e et guide
d'entretien

Méthode
d'échantil
lonnage

Traitement des données

Traitement
cartographique

Dépouillement
et masque de
saisie

Traitement
numérique
des données

Extraction des informations et production des résultats

Recherche
documentaire

1ère descente sur le
terrain

Problématique,
questions
hypothèses

Figure 6 : Schéma synoptique de la méthodologie de recherche Source : Nguidjoï, Mars 2022

La méthodologie peut être résumée en trois étapes : l'exploration du sujet qui s'est appuyée sur la recherche documentaire et la première descente sur le terrain ; en ce qui concerne les investigations de terrain qui sont la deuxième étape, elle est basée sur la collecte des données primaires. La dernière étape qui est celle du traitement des données s'est basée sur dépouillement, et masque de saisie, le traitement cartographique et le traitement des données a permis de produire des résultats nécessaires à la rédaction de ce travail.

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2.5.4. Difficultés rencontrées

Durant la rédaction de ce travail, nous avons fait face à de nombreuses difficultés qui ont en en quelque sorte freiner nos avancements. Nous avons entre rencontrer comme difficulté : la grave des enseignants à travers le mouvement OTS qui a provoqué l'absence des enseignants et des élèves dans les salles de classes pendant la période de grève. La perte de toutes les données jadis collecter plus le mémoire suite au vol de notre ordinateur et support amovible d'où l'obligation de recommencer à zéro la rédaction. L'insuffisance des données des données sur les statistiques des TIC dans l'enseignement au Cameroun.

CONCLUSION

En somme, ce chapitre a permis de mettre en évidence le cadre théorique, conceptuel, normatif et les différentes phases de la méthodologie. Le cadre théorique à permis de ressortir trois théories qui s'applique au sujet afin de mieux l'expliciter ; le conceptuel a permis de ressortir les concepts liés au sujet traiter ; le normatif a permis de ressortir les textes et lois régissant les TIC et enfin le cadre méthodologique qui à permis de ressortir les étapes de recherche allant de la collecte des données en passant par le traitement des données et s'achevant sur les outils de traitement et de collecte des données et les difficultés de recherche.

DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DES RESULTATS

31

L'utilisation des multimédias a connu une très grande progression au cours des deux dernières décennies. Cette évolution a rendu les multimédias incontournables dans tous les secteurs de la société dont le milieu éducatif. Au Cameroun, l'intégration des multimédias en général et des formations à distance en particulier dans l'enseignement secondaire a véritablement explosé suite à l'annonce du confinement pour contrer la progression de la COVID-19. Cette partie est divisée en deux chapitre dont le premier fait état des différents multimédias utilisé comme moyen d'enseignement-apprentissage de la géographie en contexte COVID 19 au Cameroun.

Le second chapitre porte sur l'évaluation des apprentissages avec les multimédias en géographie pour le compte des années 2019-2020 au lycée classique de Nkolbisson

CHAPITRE 3 : OUTILS MULTIMEDIAS COMME MOYEN D'ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE DE LA GEOGRAPHIE EN CONTEXTE COVID 19

32

INTRODUCTION

L'avènement du multimédia est l'un des facteurs principaux de l'amélioration des enseignements. Karsenti, Peraya et Viens (2002), soulignaient à ce sujet que « la place grandissante des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans la société actuelle nous oblige à réviser les programmes de formation de presque toutes les professions afin de prendre en compte les nouvelles exigences de formation, les nouveaux outils, les nouvelles stratégies de travail ainsi que les nouveaux rôles que nous serons appelés à tenir dans la société du savoir émergente ». Cet outil devient de plus en plus un outil incontournable dans l'enseignement. Son utilisation gagne du terrain Cameroun.

Ce chapitre vise à faire un état des lieux de l'utilisation des TIC au lycée classique de Nkolbisson et à recenser les difficultés qu'ont les Apprenants et Enseignants avec le système de téléenseignement actuel.

Il sera question tout d'abord d'évoquer les outils multimédias les plus utilisés dans l'enseignement au Cameroun, puis de présenter l'état des lieux de l'utilisation des TIC au lycée classique de Nkolbisson et enfin de présenter les difficultés rencontrées lors de la dispensation des cours par le biais des multimédias au lycée classique de Nkolbisson.

3.1.OUTILS MULTIMEDIA DANS L'APPRENTISSAGE AU CAMEROUN

Le développement rapide des multimédias a eu d'importants effets sur le système éducatif mondial. En effet, qu'on soit dans les pays développés ou en voie de développement, les multimédias ont depuis de nombreux années leur place dans l'éducation en général et dans l'enseignement de la géographie en particulier. Au Cameroun, avec la propagation rapide de la pandémie de la COVID19, les enseignements par le biais du numérique ont connu une véritable accélération. Au Cameroun, l'utilisation du multimédia en milieu scolaire a été progressive.

3.1.1. Vulgarisation de la connaissance par la télévision et la projection

La vulgarisation de la connaissance en milieu scolaire par le biais de la projection audiovisuelle a débuté dès les années 1990. Cela était possible grâce notamment à la présence dans le pays des ONG humanitaires et des oeuvres caritatives qui projetaient dans les établissements scolaires des films documentaires et des reportages afin d'apporter un plus à ce que les élèves ont vu en classe. C'est l'exemple de l'école publique de la cité verte où quelques fois, les responsables de la paroisse de la cité verte venaient projeter des films au cours de l'année scolaire. Ils projetaient par exemple des films documentaires sur la première et la deuxième guerre mondiale afin de mieux édifier les élèves du CM2 et mieux les préparer pour leurs examens de fin d'année.

33

Planche 1 : Multimédia utilisé en milieu scolaire dans les années 1990

A

B

Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022

Le vidéoprojecteur (A) et le téléviseur (B) permettaient notamment la diffusion des films, des documentaires et des reportages dans les établissements scolaires du pays.

3.1.2. L'avènement des ordinateurs dans les établissements scolaires

Dans le but de vulgariser l'utilisation d'un ordinateur et les connaissances en informatique, dans les années 2000, des salles multimédias ont étés aménagées dans les établissements scolaires (planche 2). Il s'est agi tout d'abord des lycées, puis, plus récemment des écoles primaires. Il faut préciser que, cette vulgarisation de l'équipement informatique est plus visible en milieu urbain qu'en milieu rural. La télévision était toujours présente, mais elle était plus moderne que celle des années 1990. De plus, la formation de l'élève était essentiellement basée sur la maitrise de la suite Microsoft Office, notamment Microsoft Word et Microsoft Excel. Les supports d'information étaient alors des disquettes dans un premier temps ; puis, vers la fin des années 2000, les CD-ROM vont être largement vulgarisés.

34

Planche 2 : Quelques multimédias utilisés dans les établissements scolaires dans les

années 2000

A

C

B

D

Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022

L'installation des appareils multimédias dans les établissements scolaires s'est faite très lentement jusqu'à la fin de la décennie 2000 où elle a véritablement pris de l'ampleur. De nos jours, tous les lycées et collèges sont dotés de salles multimédias.

3.1.3. Diversification des multimédias dans l'enseignement

De nos jours, il est à noter que l'enseignement des disciplines autres que l'informatique elle-même se pratique grâce au multimédia. Cette situation a véritablement explosé avec la propagation du COVID 19 qui a poussé au confinement et donc à l'enseignement à distance. Il est certes vrai qu'avant cette pandémie, certains établissements

35

primaires et maternels privées utilisaient déjà des tablettes pour enfants dans leur programme scolaire, mais le confinement est venu généraliser l'utilisation des multimédias moderne dans l'enseignement. Les appareils les plus utilisés sont l'ordinateur, les tablettes et les smartphones. Certains établissements scolaires utilisent aussi des vidéoprojecteurs (planche 3). Il faut aussi évoquer les supports de données tels que les CD, les clés USB et les cartes multimédias. De plus, il faut noter que le téléviseur garde une place importante dans l'apprentissage avec les multimédias. Il a été grande sollicité pour l'apprentissage à distance. Pendant la période de confinement, c'était l'un des principaux multimédias utilisé pour la dispensation des cours par les enseignants avec notamment la chaine de télévision CRTV.

Planche 3 : Quelques multimédia utilisé en milieu scolaire de nos jours

A

C

B

D

Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022

De nos jours, de nombreux outils sont mis à la disposition des élèves pour leur apprentissage. Avec la propagation du COVID 19, le multimédia le plus utilisé est le smartphone.

Les supports d'informations sont désormais plus petit, plus maniables et facile à transporter. Il s'agit notamment de la clé USB et de la carte multimédia (planche 4). Les CD-ROM restent aussi largement utilisés.

36

Planche 4 : Quelques multimédia utilisé en milieu scolaire de nos jours

Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022

Ces supports d'information possèdent des capacités de plus en plus grandes au fil du

temps.

En outre, il faut également préciser que, de nombreux logiciels et applications peuvent être utilisés pour la communication et l'apprentissage à distance (planche 5). Il s'agit entre autres de Zoom, Google Meet, Skype, Imo, WhatsApp, Telegram, Teame, etc. pendant la période de confinement, les applications utilisées en milieu scolaire étaient WhatsApp et Telegram.

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Planche 5 : Quelques applications à utiliser pour les formations à distance de nos jours

Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022

Il est certes vrai que les applications les plus utilisés en milieu éducatif sont WhatsApp et Telegram, mais les plus appropriées sont Zoom, Google Meet, Teame...

38

3.2.ETAT DES LIEUX DE L'UTILISATION DES MULTIMEDIAS AU LYCEE DE NKOLBISSON

Cet état des lieux peut être analysé à deux niveaux, notamment au niveau du lycée, mais aussi à la maison.

3.2.1. Au niveau du lycée

Le lycée classique de Nkolbisson, compte tenu de sa grandeur dispose de deux salles multimédias (planche 6). Ces salles contiennent chacune vingt-et-un (21) ordinateurs de marque lip d'une capacité de 120 gigas de mémoire de stockage, une RAM de 1giga avec un processeur de 2.10 GHz. Toutes les machine sont fonctionnelles (Planche 6). Les salles multimédias disposent d'un box Wi-Fi.

Le lycée dispose d'un groupe électrogène pour pallier aux coupures de courants.
Planche 6 : Multimédia utilisé en milieu scolaire de nos jours

A

B

Source : Enquête mars 2022, Cliché Ngo Nguidjoï

Sur la photo A, on peut apercevoir la salle informatique N°1, fermée, tandis que les élèves s'apprêtent à faire un cours en informatique dans la salle N°2. Les appareils multimédias personnels des élèves étant interdits dans l'enceinte de l'établissement, ces derniers ne peuvent se servir que des machines à l'heure du cours pratique d'informatique pour s'approprier des TIC.

3.2.2.A la maison

En dehors du lycée, de nombreux élèves disposent d'outils multimédias à la maison pour suivre les cours à distance. Il s'agit le plus souvent d'un smartphone, une tablette ou un ordinateur (figure 6).

Lorsqu'il s'agit d'ordinateur, il s'agit d'un outil familial où tous les enfants peuvent travailler. Dans les familles nantis chaque enfant dispose soit d'un ordinateur, soit une tablette ou un smartphone, voir les trois pour bien étudier et se distraire.

Elèves

60 50 40 30 20 10 0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

12-14 ans 15-17 ans 18-20 ans plus de 21 ans

Age

ouI non

39

Source : Enquête, mars 2022

Figure 6 : Accès des élèves aux multimédias

Sur cette figure, on peut observer que l'âge de l'élève peut conditionner dans certains cas la disposition ou pas d'un outil multimédia. Dans le cas où l'élève n'en dispose pas, il se sert de manière générale de celui d'un proche pour effectuer ses travaux.

3.2.3. Niveau d'appropriation de l'outil TIC

De manière générale, le niveau d'appropriation des TIC est moyen que ce soit au niveau des élèves que des enseignants. Il faut noter que ce niveau d'appropriation varie d'un outil à un autre :

40

- Chez les élèves :

La maitrise des outils TIC chez les élèves peut être apprécié à plusieurs niveaux. Dans le tableau 1, il est question d'apprécier le niveau d'appropriation des élèves du lycée de Nkolbisson pour douze outils TIC. Chacun des outils à l'étude y est présenté ainsi que les niveaux de maîtrise. Il est à noter que les outils réseaux sociaux et Internet sont bien maîtrisés par les enseignants de géographie du lycée de Nkolbisson comme le montrent les pourcentages du niveau de maitrise des outils tels que les moteurs de recherche dont le taux d'utilisation est de 60 %, WhatsApp 90%, Telegram 70% et d'autres outils tels que le téléphone Android 90% et l'ordinateur 80%. Ils maitrisent moyenne les outils de bureautique (Microsoft Word 80 %, Excel 70 %, PowerPoint 60 %) par contre, ils maitrisent moins les plateformes de vision conférence telles que Zoom 10%, Skype 20% et d'autres outils comme courrier électronique 20%.

Tableau 3 : Niveau de maîtrise d'outils technologiques des élèves de géographie en pourcentage

Outils

Niveau de maîtrise

 

Aucun

Débutant

Moyen

Bon

Très bon

Excellent

Bureautique

Word

00%

40%

30%

20%

10%

00%

Excel

10%

20%

40%

10%

10%

10%

PowerPoint

40%

50%

10%

00%

00%

00%

Internet

Courrier électronique

60%

20%

20%

00%

00%

00%

Moteurs de recherche

0%

40%

40%

10%

10%

00%

Zoom

40%

50%

10%

0%

00%

00%

WhatsApp

0%

10%

10%

30%%

30%

20%

Telegram

00%

30%

40%

10%

10%

10%

Skype

20%

60%

10%

10%

00%

00%

Ordinateurs et autres outils Technologiques

Ordinateurs

00%

20%

50%

10%

10%

10%

Téléphone Android

00%

10%

20%

30%

20%

20%

Source : enquête, mars 2022

41

- Au niveau des enseignants :

Le tableau 2 permet d'apprécier le niveau de maîtrise des enseignants de géographie du lycée de Nkolbisson pour seize outils TIC. Chacun des outils à l'étude y est présenté ainsi que les pourcentages pour chacun des niveaux de maîtrise. On peut donc observer que les outils Internet et bureautique sont bien maîtrisés par les enseignants de géographie du lycée de Nkolbisson comme le montrent les pourcentages du niveau de maitrise des outils tels que les moteurs de recherche dont le taux d'utilisation est de 5 enseignant, Microsoft Word 5 enseignant, Excel 4 enseignant , PowerPoint 3 enseignant, Telegram 3 enseignant contrairement aux autres outils informatiques plus complexes (tels que Skype deux enseignant, Zoom un enseignant, les éditeurs d'image un enseignant et vidéoprojecteur 20%) qui sont très faiblement maîtrisés par les enseignants. Mais, les outils propres à la géographie sont mal maitrisés par les enseignants du lycée de Nkolbisson (Google map deux enseignant ; Google earth un enseignant). La maitrise de ces outils par les enseignants de géographie au lycée de Nkolbisson peut faciliter l'utilisation des TIC dans le cadre de l'enseignement de la géographie pour une meilleure compréhension de leurs leçons.

Tableau 4 : Niveau de maîtrise d'outils technologiques des enseignants de géographie en

pourcentage

Outils

Niveau de maîtrise

 

Aucun

Débutant

Moyen

Bon

Très bon

Excellent

Bureautique

Word

0

1

3

2

0

0

Excel

0

2

3

1

0

0

PowerPoint

1

2

2

1

0

0

Internet

Courrier électronique

1

2

2

1

0

0

Moteurs de recherche

0

1

3

1

1

1

Zoom

3

2

1

0

0

0

WhatsApp

0

0

4

1

1

0

Telegram

0

3

2

1

0

0

Google map

2

2

2

0

0

0

Google earth

2

3

1

0

0

0

Skype

2

2

2

0

0

0

Ordinateurs et autres outils technologiques

Ordinateurs

0

1

3

1

1

1

Imprimante

2

1

2

1

1

0

Téléphone Android

0

1

1

1

1

2

vidéoprojecteur

2

1

2

1

0

0

Éditeur d'images

4

1

1

0

0

0

Source : Enquête, mars 2022

42

3.3.DIFFICULTES D'UTILISATION DES MULTIMEDIAS DANL'ENSEIGNEMENT AU LYCEE CLASSIQUE DE NKOLBISSON EN PERIODE DE COVID-19

Plusieurs difficultés ont été noté dans le processus d'apprentissage de la géographie pendant l'année scolaire 2019/2020. Ces difficultés ont été relevé à la fois par les enseignants et les apprenants. Nous pouvons souligner les difficultés rencontrées par les enseignants, les difficultés rencontrées par les apprenants, et les difficultés communes aux enseignants et aux apprenants.

3.3.1. Les difficultés des enseignant

Pendant la dispensation des cours avec l'outils multimédia, les enseignant on fait face à de nombreuses difficultés, notamment :

- La possession d'un outil TIC de préparation des cours : de nombreux enseignant ne disposaient pas d'ordinateurs ou de smartphone pour la préparation et la dispensation des cours. De plus le peu d'ordinateurs présent dans l'enceinte du lycée s'avérait largement insuffisant par rapport au nombre d'enseignant et le nombre de cours à préparer et à dispenser.

- La formation : étant habitué à des cahiers et des crayons à bille, de nombreux n'avaient pas la maitrise de l'outil multimédia dont ils disposaient. Certains ne disposaient pas d'ordinateur disposaient au moins d'un smartphone mais ne savaient pas s'en servir pour la préparation d'un cours. Il faut aussi noter que, de manière générale, le logiciel le plus connu et utiliser est la suite Office (Word notamment). Ces derniers sont dès lors moins outillés pour se servir efficacement des multimédias pour la dispensation des cours (tableau5). Très peu d'enseignants on fait une formation sur l'utilisation des multimédias. Ils sont presque tous autodidactes en la matière. Au cours de sa formation, le futur enseignant se forme juste sur les logiciels tels que les logiciels de cartographie et la suite Office.

Tableau 5 : Formation des enseignants sur les TIC

Outils multimédias

Oui

Non

Telegram

1

5

Zoom

1

5

Suite Office (Word, Excel, PowerPoint)

6

0

WhatsApp

0

6

Google meet

0

6

Cartographie assistée par ordinateur

6

0

Source : Enquête, mars 2022

3.3.2. Difficultés des apprenants

Au lycée classique de Nkolbisson, les élèves ont eu beaucoup de mal à suivre les cours pendant la période de confinement. Les difficultés rencontrées étaient de plusieurs ordres. Il pouvait s'agir notamment du manque de smartphone, le manque d'information, le manque de connexion internet... (figure 7). :

43

- Le manque de téléphone ou de tout autre outil multimédias permettant d'accéder aux cours : des élèves enquêtés, seul 32,6% possèdent un smartphone. Les raisons du manque de téléphone évoqués par ceux qui n'en avaient pas étaient d'avantage d'ordre financier et aussi de l'avis des parents qui estiment que leurs enfants ne sont pas en âge de disposer d'un téléphone du fait de la têtutesse de ce dernier ou de la capacité de l'outil de le distraire, voir même du fait qu'ils estiment que leurs enfants sont trop jeunes pour en posséder ;

- Le manque de connexion internet : les cours étant dispensés en ligne, de nombreux élève éprouvait la difficulté de faire des recharges de forfait internet par manque de moyens financiers. Certains faisaient l'effort de se connecter au moins une fois tous les deux jours pour au moins télécharger les cours et exposer leur difficulté de compréhension à l'enseignant ;

- Le manque d'information : cette difficulté a été le plus souvent rencontré par les élèves ne disposant pas d'un smartphone. En général, ils se référaient à leurs camarades pour avoir les nouvelles ou les cours. Ces derniers avaient toujours un retard par rapport à l'avancé du programme ;

- Beaucoup d'élève ont relevé le fait que pour eux il manquait de sérieux dans ces cours. En effet, certains de leurs camarades utilisaient plutôt le forum pour s'amuser au lieu d'étudier. Ce qui conduisait par moment à la distraction des autres ;

- Le manque de concentration : c'est le cas des élèves qui, étant resté à la maison doivent effectuer de nombreuses tâches ménagères. Ces derniers ne sont pas mis en condition de travail comme en classe. D'autres sources de distraction à la maison étant l'ambiance familiale, la télévision et les bruits du voisinage ;

- D'autres difficultés sont à souligner notamment le fait que certains élèves se sentent plus à l'aise à discuter et à poser des questions à l'enseignant en présentiel, la solitude...

[VALEUR];

[VALEUR];

manque d'information manque de concentration

manque de connexion manque de téléphone

absence de sérieux dans ces cours autres

21; 27%

[VALEUR];

[VALEUR];

[VALEUR];

Source : Enquête, mars 2022

Figure 7 : Difficultés rencontrées par les apprenants

44

21,27% des élèves rencontrés pendant l'enquête ne disposent pas d'un téléphone portable. Ces derniers sont soit obligés d'utiliser le téléphone d'un membre de la famille lorsqu'il en a ou alors de se rapprocher d'un camarade qui en dispose.

3.3.3. Les difficultés communes aux apprenants et aux enseignants

Plusieurs difficultés ont été relevées aussi bien par les enseignants que par les apprenants. Il s'agit entre autres :

3.3.3.1. La stabilité de l'électricité

C'est un problème que rencontre tous les habitants de la ville de Yaoundé. Les coupures d'électricité et les baisses de tension sont très fréquentes dans cette zone périurbaine de la ville (figure 8). Cette situation est due à l'insuffisance des installations électriques dans la zone. De plus, il faut aussi noter l'utilisation frauduleuse des installations électrique (multiples branchements). La principale conséquence de cette situation est que de nombreux cours ne sont pas dispensés ou ne le sont pas dans les délais. Mais aussi, de nombreux élèves ne peuvent pas participer au cours car leur téléphone ou celui de leur proche est déchargé.

plus d'une fois par semaine une fois par semaine rarement

4,2

14,6

35,4

Source : Enquête, mars 2022

Figure 8 : Fréquence des coupures électriques

Plus de la moitié des enquêtés observent plus d'une coupure d'énergie électrique par semaine chez eux contre une infime partie (4,2%) qui enregistrent rarement les coupures électriques chez eux. Cette situation d'instabilité de l'énergie électrique est aggravée par les vents violents et les grandes pluies qui causent la chute des poteaux électriques vieillissant ou mal placés dans certains quartiers.

45

3.3.3.2. La stabilité de la connexion internet

Pour de nombreuses personnes vivant en zone périurbaine, l'accès à internet est difficile. Il est certes facile d'avoir accès à un forfait internet. Le débit de connexion rend les échanges très peu fluides. Il n'est donc pas rare de rencontrer un enseignant ou un élève qui se fait face à ce problème. Il faut également évoquer le cout d'une bonne connexion internet qui n'est pas accessible à tout le monde. Cette situation exclut l'utilisation de certains forums d'échange qui nécessite une connexion internet stable et fluide tels que Zoom ou Team. Il faut également noter que la faible maitrise des plateformes telles que Zoom, Skype, Google meet a rendu les enseignement et l'accessibilité aux cours très difficile pour de nombreux élèves.

Conclusion

Le chapitre qui s'achève avait pour objectifs de faire un état des lieux de l'utilisation des TIC au lycée classique de Nkolbisson et de recenser les difficultés qu'ont les Apprenants et Enseignants avec le système de téléenseignement actuel. Il nous permit de vérifier les hypothèses selon lesquelles le lycée classique de Nkolbissson connait un énorme retard en matière d'utilisation des TIC dans l'enseignement et que les enseignants et les apprenants rencontrent d'énormes difficultés dans l'utilisation des TIC dans l'apprentissage au lycée classique de Nkolbissson. Pour y arriver, nous avons dans un premier temps présenté quelques outils TIC utilisé dans l'enseignement, puis, il a été question de faire l'état des lieux de l'utilisation des multimédias au lycée de Nkolbisson et enfin, nous avons recensé les difficultés d'utilisation des multimédias dans l'enseignement de la géographie au lycée classique de Nkolbisson en période de COVID 19. Il en ressort que l'intégration de multimédias dans l'enseignement en général et dans l'enseignement de la géographie au Cameroun en particulier a été progressive. Elle a commencé dans les années 1990 avec l'utilisation des vidéoprojecteurs et des téléviseurs puis, dans les années 2000, on a assisté à la prolifération de l'utilisation des ordinateurs, pour déboucher à nos jours à l'utilisation d'une pléthore de multimédias dans l'enseignement. Ce chapitre nous a également permis de constater que le lycée de Nkolbisson dispose de deux salles d'informatique en bonne état, ce qui permet aux élèves de ce lycée de mieux s'approprier des outils multimédias. Il a été également possible de constater que les élèves et les enseignants du lycée de Nkolbisson ont un niveau de maitrise global des outils TIC moyen. Ils maitrisent d'avantage les réseaux sociaux (WhatsApp, Telegram) et la bureautique (Microsoft Word, Excel, PowerPoint). Mais ils maitrisent moins les outils tels que l'imprimante, le courrier électronique etc... enfin, ce chapitre nous aussi permis d'observer que les enseignant et les élèves du lycée classique de Nkolbisson ont rencontré de nombreuse difficultés pour la dispensation des cours en période de confinement, notamment au niveau des enseignants, le manque d'outils multimédias, le niveau de formation à l'utilisation des multimédias ; au niveau des élève le manque de téléphone 21,27%, le manque de connexion (16,4%), etc.

CHAPITRE 4 : EVALUATION DES APPRENTISSAGES
AVEC LES MULTIMEDIAS EN GEOGRAPHIE POUR
LE COMPTE DES ANNEES SCOLAIRE 2019-2020 AU
LYCEE DE NKOLBISSON

46

INTRODUCTION

L'utilisation des multimédias est observée depuis plus d'une décennie en milieu éducatif. De nos jours, il parait incontournable dans ce milieu. Ce chapitre vise à évaluer l'intégration des TIC dans l'enseigne de la géographie en période de covid19 au lycée classique de Nkolbisson. Et aussi, à proposer un système d'Enseignement-Apprentissage-Evaluation en période de crise sanitaire (Covid19) plus scientifique ; interactif et donc plus apte à pallier à la distance qu'impose le contexte sanitaire. Il sera donc question tous d'abord d'analyser la perception de l'apprenant par rapport l'utilisation de cet outil, ensuit, évaluer les enjeux de l'utilisation des multimédias dans l'enseignement et enfin de faire des suggestions et recommandation.

4.1. PERCEPTION DE L'APPRENANT

Elèves

Afin d'opter une vulgarisation durable de l'utilisation du multimédia dans l'enseignement de la géographie, il est d'abord voire comment l'apprenant s'approprie et perçoit cet outil d'acquisition de connaissance. Généralement, l'outil multimédia rend très enthousiaste l'apprenant. Environ 62,5% des élèves rencontrés sur le terrain sont pour l'intégration des multimédias dans l'enseignement de la géographie comme le montre la figure (9).

18

16

14

12

10

8

6

4

2

0

masculin féminin

oui non

Avis

Source : Enquête, mars 2022

Figure 9 : Avis des apprenants par rapport à l'intégration des TIC dans l'enseignement
de la géographie au lycée de Nkolbisson

47

La majeure partie des apprenant sont en faveur de l'intégration des multimédias dans l'enseignement de la géographie. Il faut tout de même relever que les garçons en sont plus intéressés par rapport aux filles.

4.1.1. Avantage de l'intégration des multimédias dans l'enseignement de la géographie au lycée classique de Nkolbisson

L'utilisation des multimédias dans l'enseignement de la géographie a de nombreux avantages (figure 10). Les élèves sont en faveur de l'utilisation de ces outils pensent que leurs avantages sont les suivants :

- Il facilite la compréhension des cours : en effet, grâce à l'utilisation des photos, des cartes, des croquis et des vidéos, les cours deviennent plus faciles à comprendre. De plus les cours sont plus détaillés et l'on a la possibilité d'avoir facilement le cours même en cas d'absence pendant la dispensation ;

- Il facile les recherches : avec la connexion internet, l'élève peut faire des recherches pour non seulement faire ses devoirs, connaitre davantage sur le cours, mais aussi faire d'autres recherches afin acquérir de nouvelle connaissance ;

- Autres raisons : il s'agit par exemple que la formation à distance est plus flexible que celle en présentiel. Lorsque la dispensation du cours a par exemple lieu dans un groupe WhatsApp, l'élève qui n'était pas présent, peut, en lisant les messages de l'enseignant et de ses camarades et en écoutant les voices notes véritablement se rattraper comme s'il avait assister au cours lui-même.

[POURCENTA GE]

[POURCENTA

GE]

facilite la compréhension

du cours

[POURCENTA GE]

autre

permet de faire les recherches

Source : Enquête, mars 2022

Figure 10 : Avantages de l'intégration des TIC dans l'apprentissage de la géographie
pendant le confinement

48% des enquêtés pensent que les multimédia permet de faciliter la compréhension du cours grâce à l'utilisation des images, des vidéos etc... ; pour 40%, ils permettent de faciliter les recherches avec internet.

48

En outre, il faut aussi préciser que la formation à distance a permis la limitation de la propagation de la pandémie de COVID-19 (figure 11). De plus, il faut aussi noter l'aspect sécuritaire, car les élèves formés étant à la maison sont moins en proie aux dangers tels que les accidents de la circulation, la consommation des alcools, drogues et autres stupéfiants, mais aussi aux quintaines qui sévit dans le pays actuellement.

14,6

oui non

85,4

Source : Enquête, mars 2022

Figure 11 : Enseignement à distance et frein de propagation de la COVID-19

85% des élèves enquêtés pensent que l'enseignement à distance est un moyen efficace de lutte contre la propagation de la COVID-19 contre 14,6 qui ne sont pas de cet avis.

49

4.1.2. LIMITES DE L'UTILISATION DES MULTIMEDIAS EN PERIODE DE COVID 19

Lors de la dispensation des cours de géographie pendant le confinement lié à la pandémie du COVID 19, les élèves du lycée de Nkolbisson ont relevé un certain nombre de limites dont il est important de relever. Il s'agit de :

- La difficulté à se concentrer : parce qu'ils restaient à la maison, certains élèves avaient des difficultés à se concentrer, car très occupés par les tâches ménagères données par les parents qui estimaient que ces derniers avaient beaucoup de temps libre qu'il fallait exploiter. Il faut aussi noter que dans certains cas, l'environnement familial n'est pas favorable au travail à cause notamment des bruits ;

- Les incompréhensions dues au manque ou à l'insuffisance des interactions avec l'enseignants et d'autres camarades. C'est l'exemple des élèves qui se plaignent du fait qu'ils ne pouvaient pas poser de questions à l'enseignant, ou alors que les questions qu'ils posaient restaient sans réponse comme le montre la (figure 12) ; le manque d'interaction rendait les cours ennuyeux pour certains élèves et de ce fait conduit à un désintéressement aux cours ;

non; 4,2

parfois; 14,6

oui; 35,4

Source : Enquête, mars 2022

Figure 12 : Fréquence de réponse aux questions posées par les élèves pour
éclaircissement du course

Il est certes vrai que plus de la moitié des apprenants ont des réponses aux questions qu'ils posent, mais il faut aussi mentionner que certains élèves n'ont pas de réponses qu'aux questions qu'ils posent, ce qui peut causer leur désintéressement aux prochains cours.

Cette situation est l'une des raisons du fait qu'après l'expérience des formations à distance, de nombreux élèves préféraient retourner aux cours en présentiel en salle de classe.

50

Interrogé sur cette question, de nombreux élève choisissent la formation en présentiel comme le contre la (figure 13).

64,6; 65%

à distance présentielle

35,4; 35%

Source : Enquête, mars 2022

Figure 13 : Pourcentage des élèves préférant les cours en présentiel par rapport à ceux
qui préfèrent les cours à distance

Environ 64,6% des élèves enquêtés préfèrent retourner aux cours en présentiel. Par contre, 35,4% préfèrent continuer les cours à distance.

- Le forum de dispensation du cours comme outil de distraction : les cours étant essentiellement dispensés sur WhatsApp et Telegram, certains élèves se servent plutôt de ces forums d'échange pour s'amuser et faire la causette à leurs camarades. Les échanges avec les élèves nous ont permis d'observer les statistiques ci-dessous (tableau 6).

51

Tableau 6 : Utilisation des outils multimédias pour aller sur les réseaux sociaux

Classe

Genre

Fréquence

Total

Jamais

Souvent

Toujours

6ème

Filles

3

2

1

6

Garçons

2

1

1

4

Total

5

3

2

10

5ème

Filles

3

3

0

6

Garçons

3

1

0

4

Total

6

4

0

10

4ème

Filles

3

2

1

6

Garçons

1

2

1

4

Total

4

4

2

10

3ème

Filles

3

4

6

12

Garçons

2

2

4

8

Total

5

6

10

20

2nd

Filles

1

2

3

6

Garçons

0

2

2

4

Total

1

4

5

10

1ère

Filles

3

4

5

12

Garçons

2

3

3

8

Total

5

7

8

20

T

Filles

1

3

8

12

Garçons

1

2

5

8

Total

2

5

13

20

Source : Enquête, mars 2022

Il faut aussi préciser que les élève se servent très souvent des multimédias pour accéder aux réseaux sociaux. Ce qui n'a pas toujours une bonne influence sur eux (tableau 7).

52

Tableau 7 : Possession d'un compte de réseau social

Classe

 

Possession d'un compte

Total

Compte

Filles

Garçons

6ème

Facebook

2

1

3

WhatsApp

0

1

1

Snapchat

1

0

1

Tik tok

2

0

2

Telegram

1

1

2

Total

6

3

9

5ème

Facebook

2

0

2

WhatsApp

1

1

2

Snapchat

2

0

2

Tik tok

2

0

2

Telegram

1

1

2

Total

8

2

10

4ème

Facebook

3

2

5

WhatsApp

2

1

3

Snapchat

2

0

2

Tik tok

2

1

3

Telegram

1

1

2

Total

10

5

15

3ème

Facebook

4

3

7

WhatsApp

9

5

14

Snapchat

2

2

4

Tik tok

3

2

5

Telegram

8

7

15

Total

26

19

45

2nd

Facebook

2

3

6

WhatsApp

5

3

8

Snapchat

4

5

10

Tik tok

5

3

8

Telegram

7

5

12

Total

23

19

42

1ère

Facebook

10

6

16

WhatsApp

8

5

13

Snapchat

9

7

16

Tik tok

8

4

12

Telegram

8

6

14

Total

45

28

72

T

Facebook

11

6

17

WhatsApp

10

7

17

53

Classe

 
 

Possession d'un compte

Total

Compte

Filles

Garçons

Snapchat

7

4

11

Tik tok

8

4

12

Telegram

9

7

16

Total

45

28

72

Source : Enquête, mars 2022

Sur les cents élèves rencontrés, plus de la moitié possède au moins un compte sur un des réseaux sociaux que sont : Facebook, WhatsApp, Snapchat, Tik Tok et Telegram. Il faut aussi ajouter que ces réseaux sociaux sont moins utilisés par les plus petits de la 6ème (9 comptes créés) par rapport aux grands de la Terminale (72 compte créés). De plus, les réseaux sociaux notamment WhatsApp et Telegram ont été les plus utilisés par les élèves en salle d'examen (45 comptes en 3ème, 72 en 1ère et 72 en Terminale contre 9 en 6ème, 10 en 5ème, 15 en 4ème et 42 en 2nd).

- Ces outils peuvent également être une source de distraction dans la mesure où les apprenants s'en servent pour jouer à tout type de jeux, en ligne ou or connexion (tableau 8). Il faut préciser que les garçons sont plus intéressés par les jeux par rapport aux filles.

54

Tableau 8 : Utilisation des outils multimédias pour des jeux

Classe

Genre

Fréquence

Total

Jamais

Souvent

Toujours

6ème

Fille

1

2

3

6

Garçon

0

1

3

4

Total

1

3

6

10

5ème

Fille

2

2

2

6

Garçon

0

0

4

4

Total

2

2

6

10

4ème

Fille

1

2

3

6

Garçon

0

2

2

4

Total

1

4

5

10

3ème

Fille

3

4

6

12

Garçon

2

2

4

8

Total

5

6

10

20

2nd

Fille

1

2

3

6

Garçon

0

2

2

4

Total

1

4

5

10

1ère

Fille

3

4

5

12

Garçon

2

3

3

8

Total

5

7

8

20

T

Fille

3

4

5

12

Garçon

1

3

4

8

Total

4

7

9

20

Source : Enquête, 2022

Les échanges avec les élèves nous ont permis de constater qu'ils se servent très souvent les multimédias à pour jouer. De plus, les élèves en classe d'examen jouent moins par rapport aux élèves des classes intermédiaires. Quatorze (14) élèves des classes d'examen sur les soixante (60) interrogés disent ne pas se servir des multimédias pour jouer soit 23,33%. Par contre, cinq (5) élèves des classes intermédiaires sur les quarante (40) interrogés n'utilisent pas les multimédias pour des jeux soit 12,5%.

55

4.2. PERCEPTION DES ENSEIGNANTS

Au terme des échanges avec les six enseignant de géographie du Lycée de Nkolbisson, on peut noter que les multimédias appuient de façon significative l'enseignement de la géographie. Les TIC sont d'un grand apport dans l'enseignement de la géographie (tableau 9), notamment :

- Les multimédias comblent l'insuffisance voire l'absence dans certains cas des

supports didactiques tels les cartes, les manuels etc ;

- Elles facilitent la préparation et l'administration des leçons de géographie ;

- Les multimédias permettent également une meilleure motivation des élèves, de varier

les activités ;

- Ils permettent une meilleure compréhension des leçons de géographie ;

- Ils permettent aussi une meilleure motivation des élèves et une variation des activités

- Les TIC permettent d'explorer, de visualiser des documents géographiques à l'aide

d'un ordinateur d'un vidéoprojecteur ; etc.

Tableau 9 : Apports des multimédias dans l'enseignement de la géographie

Source : Enquête, mars 2022

De plus, il faut aussi ajouter que l'utilisation des multimédias a permis à de nombreux enseignants d'achever leur programme de l'année comme le montre la figure ci-dessous.

31,3; 31%

oui non

68,8; 69%

56

Source : Enquête, mars 2022

Tableau 10 : Utilisation des multimédias et achèvement du programme d'enseignement

68,8% des enseignants soit quatre sur les 6 affirment avoir fini leur programme de l'année contre 31,3 qui ne l'ont pas achevé.

57

4.3. EVALUATION DU TAUX DE REUSSITE

L'intégration du multimédia a été d'un grand apport dans l'évolution du taux de réussite des élèves. Cette évolution est visible aussi bien de manière générale notamment en observant les statistiques de réussite aux examen officiels, que du point de vue spécifique en jetant un coup d'oeil sur l'évolution du taux de réussite des élèves aux examens internes de géographie (figure 14). Les résultats officiels du BEPC et ceux des examens internes généraux et de la géographie des années scolaires 2018-2019 ; 2019-2020 et 2020-2021 au lycée classique de Nkolbisson le démontrent :

- Au BEPC, le taux de réussite était de 78,6% à la session 2019, contre 81,43% lors de

la session 2020 et 76,01% lors de la session 2021 ;

- Le taux de réussite interne de l'année scolaire 2018-2019 était de 64,71% contre 66,57% lors de l'année 2019-2020 et 65,96% lors de l'année 2020-2021 ;

Taux de réussite

- Le taux de réussite interne en géographie de l'année scolaire 2018-2019 était de 87,60% ; alors que lors de l'année 2019-2020 ce taux de réussite s'élevait à 92,81% ; et l'années scolaire d'après (2020-2021) ce taux s'est élevé à 89,16%.

100,00%

40,00%

90,00%

80,00%

70,00%

60,00%

50,00%

30,00%

20,00%

10,00%

0,00%

taux de réussite interne taux de réussite au

BEPC

taux de réussite interne en géographie

Examen

2018-2019 2019-2020 2020-2021

Source : Enquête, mars 2022

Figure 14 : Comparaison des taux de réussite entre les années scolaires 2018-2019 ;

2019-2020 et 2020,2021

Les taux de réussite de l'année scolaire 2019-2020 (année d'application du confinement dû au COVID19) sont nettement supérieurs à ceux des années 2018-2019 (avant le confinement) et 2020-2021 (après le confinement).

58

4.3.1. CADRE INSTITUTIONNEL

Plusieurs acteurs interviennent dans l'enseignement secondaire au Cameroun. Ils peuvent être regrouper en deux catégories. Il s'agit des acteurs internationaux et les acteurs locaux.

4.3.1.1. Les acteurs internationaux

Il s'agit essentiellement des organismes internationaux tels que l'UNESCO, l'UNICEF, etc. ils offrent au Cameroun aussi bien un appui financier qu'un appui technique. Il aide également à la recherche des financements pour l'éducation au Cameroun.

A titre d'exemple, en riposte à la propagation de la COVID-19, l'UNESCO a appuyé le Cameroun dans la mise en place du dispositif national intégré d'enseignement à distance « EDUCATION CANNOT WAIT ». Cet agent d'exécution des fonds du Partenariat Mondial pour l'Education, avec l'appui des autres partenaires techniques et financiers a mobilisé deux financements sous forme de don auprès Partenariat Mondial pour l'Education (PME) et de EDUCATION CANNOT WAIT (ECW) dont les bénéficiaires prioritaires étaient le ministère de l'éducation de base et le ministère des enseignements secondaires.

Le premier don portait sur onze millions de dollars américains en vue de mettre en oeuvre le projet de riposte d'urgence contre la COVID-19 dans l'enseignement de base allant du primaire au premier cycle du secondaire général sur la période de juillet 2020 à décembre 2021.

L'UNICEF quant à lui a mis en place le projet « connect my school » dont la phase pilote a débuté en avril 2021 à l'école publique de Melen vise à connecter les écoles à internet en leur fournissant un accès à l'enseignement et à l'apprentissage en ligne et hors ligne via des tablettes, y compris pour les adolescents non scolarisés.

Cette phase pilote entend expérimenter et étendre l'utilisation de modèle durables destinés à améliorer l'accès à une éducation de qualité au primaire et au secondaire à travers l'utilisation des TIC dans les salles de classe et la construction de hubs digitaux (e-containers).

4.3.1.2. Les partenaires nationaux et locaux

A l'échelle nationale, de nombreux acteurs secondaires 4.3.1.2.1. Le ministère des enseignements secondaires (MINESEC)

Selon le DECRET N°_2012/267 DU _11 juin 2012 Portant Organisation du Ministère des Enseignements Secondaires, les missions du ministère des enseignements secondaires sont les suivantes :

- L'organisation et du fonctionnement de l'enseignement secondaire général et technique ;

- L'organisation et du fonctionnement de l'enseignement normal ;

- De la conception des programmes d'études et de la recherche des méthodes de l'enseignement secondaire général et technique ainsi que du contrôle de leur mise en oeuvre ;

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- La conception des programmes d'études et de la recherche des méthodes de l'enseignement normal ainsi que du contrôle de leur mise en oeuvre, en relation avec le Ministère chargé de l'Education de Base ;

- La formation morale, civique et intellectuelle des élèves de l'enseignement secondaire général et technique, en liaison avec le Ministère chargé de la Jeunesse et de l'Education Civique ;

- L'élaboration et du suivi de la mise en oeuvre de la carte scolaire de ce niveau d'enseignement ;

- L'élaboration, de l'analyse et de la tenue des statistiques de ce niveau d'enseignement ;

- Le suivi et du contrôle de la gestion administrative et pédagogique des structures d'enseignement publiques et privées pour ce niveau d'enseignement ;

- L'orientation et de la planification scolaire ;

- La politique du livre pour ce niveau d'enseignement ;

- Le suivi des constructions des bâtiments et infrastructures scolaires de ce niveau d'enseignement ;

- La gestion et de la formation continue des personnels enseignants de ce niveau d'enseignement sous réserve des attributions dévolues aux autres Départements Ministériels.

4.3.1.2.2. Le ministère des postes et télécommunications (MINPOSTEL)

Le Ministère des Postes et Télécommunications est en charge de l'élaboration et de la mise en oeuvre de la politique du Gouvernement en matière des postes, des télécommunications et des technologies de l'information et de la communication. A ce titre :

- Il étudie, réalise ou fait réaliser les équipements et infrastructures correspondants aux secteurs des Postes et des Télécommunications ;

- Il assure le développement des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) ainsi que des communications électroniques sous toutes leurs formes en liaison avec les Administrations concernées ;

- Il assure la promotion des investissements dans le secteur en liaison avec le Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire et les Organismes concernés ;

- Il assure ou fait assurer la formation des personnels de son secteur ;

- Il suit les activités des sociétés de télécommunications mobiles ou par satellites ;

- Il suit les activités liées au commerce électronique et les questions de cybersécurité et de cybercriminalité, en liaison avec les Administrations concernées ;

- Il élabore, analyse et tient les statistiques relatives aux domaines des Postes et Télécommunications et des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) ;

- Il suit les activités des organismes de régulation intervenant dans son secteur de compétence ;

- Il assure la liaison entre le Gouvernement et l'Union Postale Universelle (UPU) ainsi qu'avec l'Union Internationale des Télécommunications (UIT) en liaison avec le Ministère des Relations Extérieures.

Il exerce la tutelle sure : l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART), l'Agence Nationale des Technologies de l'Information et de la Communication (ANTIC), la Cameroon Postal Services (CAMPOST), la Cameroon Télécommunications (CAMTEL).

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4.3.1.2.3. L'Agence de Régulation des Télécommunications (ART)

C'est un acteur qui influence indirecte l'enseignement secondaire au Cameroun, car il régule l'utilisation des technologies de l'information et de la communication entre autres. L'Agence de Régulation des Télécommunications (ART) est instituée par la Loi N°2010/013 du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques au Cameroun. C'est un établissement public administratif doté de la personnalité juridique et de l'autonomie financière, dont l'organisation et le fonctionnement sont définis par les dispositions du Décret N°2012/203 du 20 avril 2012 portant organisation et fonctionnement de l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART). Selon l'article 4 dudit décret, l'ART a pour missions :

- De veiller à l'application des textes législatifs et réglementaire en matière de télécommunication et de technologies de l'information et de la communication ;

- De s'assure que le réseau ouvert au public s'effectue dans des conditions objectives, transparentes et non discrétoires ;

- Sanctionner les manquements des opérateurs à leurs obligations ainsi que les pratiques anticoncurrentielles ;

- De définir les principes devant régir la tarification des services fournis ;

- De définir les conditions et les obligations d'interconnexion et de partage des infrastructures ;

- D'émettre un avis formel sur tout projet de texte à caractère législatif et réglementaire en matière de communication électronique ;

- D'assurer l'assignation et le contrôle du spectre des fréquences ;

- D'établir et de gérer les plans de numérotation ;

- De soumettre au gouvernement toute proposition et recommandation tandant à développer et à moderniser le secteur des télécommunications et des technologies de l'information et de la communication ;

- De délivrer des agréments ;

- De garantir la protection des consommateurs ;

L'agence veille également à la mise en oeuvre du service universel et du développement des communications électroniques sur l'ensemble du territoire national ; mais aussi, elle collabore avec l'agence nationale des technologies de l'information et de la communication dans le cadre des activités liées à la sécurisation des réseaux de communication électroniques et les systèmes d'information, conformément aux dispositions de l'article 7 de la loi relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité au Cameroun.

4.3.1.2.4. L'Agence nationale des Technologies de l'Information et de la Communication (ANTIC)

Tout comme l'ART, l'ANTIC est un acteur qui influence indirectement l'enseignement secondaire au Cameroun. Elle assure plusieurs missions regroupées en deux catégaries : tout d'abord la promotion et le suivi de l'action des pouvoirs publics en matière de Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). Mais aussi, la régulation, le contrôle et le suivi des activités liées à la sécurité des systèmes d'information et des réseaux de communications électroniques ainsi qu'à la certification électronique, en collaboration avec l'Agence de Régulation des Télécommunications.

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Dans le cadre des missions de promotion et de suivi de l'action des pouvoirs publics en matière des technologies de l'information et de la communication, l'Agence est notamment chargée :

- L'élaborer et de suivre la mise en oeuvre de la stratégie nationale de développement des TIC ;

- D'identifier les besoins communs des services publics en matière d'équipements informatiques et logiciels ;

- De veiller à l'harmonisation des standards techniques et de proposer des référentiels

techniques, afin de favoriser l'interopérabilité entre les systèmes d'information ;

- De fournir son expertise aux administrations pour la conception et le développement de leurs objets techniques ;

- De coordonner la réalisation et d'assurer le suivi des sites Internet, Intranet et Extranet de l'Etat et des organismes publics ;

- De concourir à la formation technique des formateurs des universités, grandes écoles, lycées, collèges, écoles normales et écoles primaires ;

- De participer aux actions de formation des personnels de l'Etat dans le domaine des TIC, en émettant des recommandations sur le contenu des formations techniques et sur les programmes des examens professionnels et des concours ;

- D'entretenir des relations de coopération technique avec des organismes internationaux publics ou privés agissant dans ce domaine, suivant les modalités prévues par la législation en vigueur. Dans cette perspective, elle est chargée de l'enregistrement des noms de domaines « .cm » ;

- De mettre en place des mécanismes pour régler des litiges d'une part, entre les opérateurs des TIC et, d'autre part, entre opérateurs et utilisateurs, pour les problèmes spécifiquement liés aux contenus et à la qualité de service (spamming, phishing, hacking) ;

- De veiller, dans l'usage des TIC, au respect de l'éthique, ainsi qu'à la protection de la propriété intellectuelle, des consommateurs, des bonnes moeurs et de la vie privée ;

- D'élaborer la politique et les procédures d'enregistrement des noms de domaines « .cm », d'hébergement, d'administration des serveurs racine, d'attribution d'agrément de Registrar du « .cm » ;

- De planifier, d'attribuer et de contrôler les adresses Internet (IP) au Cameroun ;

- De mettre en place des mécanismes pour assurer la sécurité de l'Internet au niveau national ;

- De réguler les technologies de l'information, de la communication et internet

Dans le cadre des missions de régulation, de contrôle et de suivi des activités liées à la sécurité des systèmes d'information et des réseaux de communications électroniques, et à la certification électronique, l'Agence a notamment pour missions :

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- D'instruire les demandes d'accréditation et de préparer les cahiers de charge des autorités de certification et de les soumettre à la signature du Ministre chargé des télécommunications ;

- De contrôler la conformité des signatures électroniques émises ;

- De participer à l'élaboration de la politique nationale de sécurité des réseaux de communications électronique et de certification ;

- D'émettre un avis consultatif sur les textes touchant à son domaine de compétence ;

- De contrôler les activités de sécurité des réseaux de communications électroniques, des systèmes d'information et de certification ;

- D'instruire les demandes d'homologation des moyens de cryptographie et de délivrer les certificats d'homologation des équipements de sécurité ;

- De préparer les conventions de reconnaissance mutuelle avec les parties étrangères et de les soumettre à la signature du Ministre chargé des télécommunications ;

- D'assurer la veille technologique et d'émettre des alertes et recommandations en matière de sécurité des réseaux de communications électroniques, des systèmes d'informations et de certification ;

- De s'assurer de la régularité et de l'effectivité des audits de sécurité des systèmes d'information suivant les normes en la matière, des organismes publics et des autorités de certification ;

- D'assurer la surveillance, la détection et la fourniture de l'information sur les risques informatiques et les actes des cybercriminels.

4.3.1.2.5. La commune

La commune est un acteur très peu actif dans le cadre de l'enseignement secondaire, son action dans ce secteur est régis par le code générale des collectivités territoriales décentralisées 24 décembre 2019. Le secteur éducatif est l'un des nombreux secteurs dont les compétences leur été transférées.

En matière d'éducation elle a comme mission de participer à la gestion et à l'administration des lycée et collèges de l'Etat et de la région par des structures de concertation et de dialogue.

4.3.1.2.6. Les enseignants

Ce sont avec les élèves les principaux acteurs dans l'enseignement. Ils assurent la formation des élèves à l'école.

4.3.1.2.7. Les parents d'élèves

Les parents d'élèves prennent le relai des enseignants à la maison. Ils veillent à ce que l'apprenant suive normalement sa formation. Ils sont aussi par le biais de l'Association des Parents d'Elève (APE) un organe de concertation et de soutien financier dans le lycée ou collège ou fréquente son enfant.

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4.3.1.2.8. Les élèves

Ils sont au centre, car ce sont les principaux concernés. 4.3.1.2.9. Les organisations de la société civile (OSC)

Les organisations de la société civile regroupent les associations, les ONG, plateformes et coalition exerçant dans l'éducation de manière générale et l'enseignement secondaire de manière particulier. Elles sont des organes de veille et de plaidoyer. Il existe plusieurs OSC dans le secteur de l'éducation au Cameroun.

La plus connue est le CEFAN (Cameroon Education For All Network). C'est une coalition des ONG au Cameroun, qui regroupe des syndicats d'enseignants, les ONG nationales et les ONG internationales oeuvrant dans le secteur de l'éducation.

Association à but non lucratif et apolitique, elle a été constituée le 21 octobre 2005 à Yaoundé et s'est donnée pour principale ambition d'apporter une contribution forte à la réalisation des objectifs de l'Education Pour Tous dans notre société. La mise en place du CEFAN fut une initiative des organisations de la société civile camerounaises, appuyées par l'UNESCO, VSO, Plan Cameroon, le Commonwealth Education Fund, la Société Internationale de Linguistique et la Coordination Nationale de l'EPT.

Cette coalition qui regroupe en son sein près de 60 organisations réparties sur l'ensemble du territoire camerounais, s'est donné pour mission de contribuer à assurer une éducation de qualité pour tous les camerounais, dans la perspective de l'atteinte des Objectifs de l'Education de Qualité pour tous à l'horizon.

La mission de la Coalition est lisible dans l'occasion même de sa création en octobre 2005, à la suite logique et programmatique du Forum de Dakar sur l'Education (Avril 2000, partie IV) et de la Déclaration qui s'ensuivît. Soixante (60) organisations de la Société civile camerounaise de l'Education, la Société Internationale de Linguistique (SIL), VSO, la Coordination Nationale de l'EPT, l'UNESCO, et le CEF-Cameroun décident alors de se mettre ensemble pour travailler à l'épanouissement de tous les Camerounais par la promotion, aux côté du gouvernement camerounais, des PTF et de l'ensemble de la Communauté éducative, la réalisation des objectifs de l'EPT.

Le CEFAN mène plusieurs activités regroupées en trois (03) cibles programmatiques comme suit :

Cible 1 : Renforcer l'inclusion, le fonctionnement et l'appropriation démocratiques de la Coalition ainsi que son efficacité d'action Il s'agit essentiellement de la tenue des réunions statutaires (Assemblée Générale et Conseil d'Administration) et de l'organisation des ateliers de renforcements de capacités des membres et du fonctionnement de la coalition (mise en place et conduite des groupes thématique, fonctionnement des coalitions régionales, etc).

Cible 2 : Mobiliser, informer, interpeller et sensibiliser en faveur d'une éducation permanente et de qualité pour tous. Il s'agit entre autres de : l'organisation de la semaine mondiale de l'éducation ; l'organisation de la journée de l'enfant africain. Le suivi de la mise en oeuvre de l'ODD4 et des objectifs de l'EPT au Cameroun. La production de la lettre du CEFAN (Newsletter) qui est un des outils de plaidoyer et communication, l'organisation des ateliers

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de renforcement de capacités et de plaidoyer ; l'organisation du forum solidarité éducation qui rassemble tous les acteurs de l'éducation, Etc ;

Cible 3 : Participation plus effective de la Coalition dans le dialogue politique sur l'Education, aux niveaux : national, sous régional, et régional Il s'agit de :

- La Participation de la coalition aux activités et processus du GPLE (Groupe de Partenaires Local pour l'Education),

- La tenue des rencontres avec les pouvoirs publics (point focal de l'Education en

Situation d'Urgence, point focal scolarisation de la fille, et les parlementaires) ; - La participation de la coalition aux rencontres nationales et internationales sur

l'éducation.

CONCLUSION

Le chapitre qui s'achève avait pour objectifs d'évaluer l'intégration des TIC dans l'enseigne de la géographie en période de COVID-19 au lycée classique de Nkolbisson. Ce chapitre nous a permis de vérifier l'hypothèses spécifique numéro 3 qui stipule que l'utilisation des TIC dans l'enseignement de la géographie en période COVID-19 dans le lycée de Nkolbisson n'était efficace. Il en ressort que les multimédias sont d'un grand apport dans l'enseignement de la géographie car environ 48% des élèves interrogés pensent qu'ils facilitent la compréhension du cours, 40% pensent qu'ils permettent également de faire des recherches. Par contre, beaucoup d'élèves ne sont pas sentis à leur aise avec cette nouvelle façon de les enseigner. Ils rencontraient notamment les difficultés de concentration dues à leur environnement direct, les soucis d'incompréhension des cours... Il faut aussi noter que pour beaucoup d'élèves, ce sont une source de distraction ; sur quatorze (14) élèves des classes d'examen sur les soixante (60) interrogés disent ne pas se servir des multimédias pour jouer soit 23,33%. Par contre, cinq (5) élèves des classes intermédiaires sur les quarante (40) interrogés n'utilisent pas les multimédias pour des jeux soit 12,5%. De nombreux acteurs interviennent dans le cadre de l'enseignement secondaire au Cameroun, notamment : les acteurs internationaux (UNISEF, UNESCO...) et les acteurs nationaux (le ministère des enseignements secondaires, le ministère des postes et télécommunications, l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART), l'Agence nationale des Technologies de l'Information et de la Communication (ANTIC), la commune, es enseignants, les parents d'élèves, les élèves, les organisations de la société civile (OSC).

Conclusion partielle

En définitive, cette partie comportait deux chapitres dont le chapitre 4 portait sur les Outils multimédias comme moyen d'enseignement-apprentissage de la géographie en contexte COVID-19 et le chapitre 5 portait sur l'évaluation des apprentissages avec les multimédias en géographie pour le compte des années 2019-2020 au lycée de Nkolbisson. On peut retenir que l'intégration de multimédias dans l'enseignement en général et dans l'enseignement de la géographie au Cameroun en particulier a été progressive. Elle a commencé dans les années 1990 avec l'utilisation des vidéoprojecteurs et des téléviseurs puis, dans les années 2000, on a assisté à la prolifération de l'utilisation des ordinateurs, pour déboucher à nos jours à l'utilisation d'une pléthore de multimédias dans l'enseignement. Nous avons également constaté que le lycée de Nkolbisson dispose de deux salle d'informatique en bonne état, ce qui permet aux élèves de ce lycée de mieux s'approprier des outils multimédias.

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Enfin, ce chapitre nous aussi permis d'observer que les enseignant et les élèves du lycée classique de Nkolbisson ont rencontré de nombreuse difficultés pour la dispensation des cours en période de confinement, notamment au niveau des enseignants, le manque d'outils multimédias, le niveau de formation à l'utilisation des multimédias ; au niveau des élève le manque de téléphone 21,27%, le manque de connexion (16,4%), etc... retenons également que multimédias sont d'un grand apport dans l'enseignement de la géographie car environ 48% des élèves interrogés pensent qu'ils facilitent la compréhension du cours, 40% pensent qu'ils permettent également de faire des recherches. Par contre, beaucoup d'élèves ne sont pas sentis à leur aise avec cette nouvelle façon de les enseigner. Ils rencontraient notamment les difficultés de concentration dues à leur environnement direct, les soucis d'incompréhension des cours...

De nombreux acteurs interviennent dans le cadre de l'enseignement secondaire au Cameroun, notamment : les acteurs internationaux (UNISEF, UNESCO...) et les acteurs nationaux (le ministère des enseignements secondaires, le ministère des postes et télécommunications, l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART), l'Agence nationale des Technologies de l'Information et de la Communication (ANTIC), la commune, es enseignants, les parents d'élèves, les élèves, les organisations de la société civile (OSC).

TROISIEME PATIE : VERIFICATION DES HYPOTHESES, CRITIQUES ET RECOMMENDATIONS

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Dans cette partie, il est question de procéder en premier à une vérification des hypothèses de recherche, ensuite de faire une autocritique des données collecter et enfin de dresser un ensemble de recommandations. Cette partie va se décliner en deux chapitres poursuivant la chronologie suivie depuis l'ordre ci-dessus. Ainsi donc, nous aurons en premier un chapitre qui va porter sur les vérifications des hypothèses et les critiques, et enfin un autre chapitre qui va porter sur les recommandations.

CHPITRE 5 : VERIFICATION DES HYPOTHESES DE RECHERCHE

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INTRODUCTION

Après avoir abordé différents aspects de nos questions et objectifs de recherche, il s'agit maintenant de comparer les résultats de nos travaux avec les hypothèses et questions posées au départ pour tester si ces hypothèses et questions sont appropriées. Cela nous permettra non seulement de tester et de valider ou d'invalider ces hypothèses, mais également de vérifier que les objectifs de recherche ont été atteints. Bien plus, dans cette étape de vérification de des hypothèses, nous allons nous servir de la loi de KHI2 de Karl Peason afin de valider ou invalider les hypothèses de départ.

5.1. Technique de vérification des hypothèses de recherche

Au départ de cette recherche, afin de suivre une démarche scientifique, nous avons émis en fonction des questions de recherche, des hypothèses à chacune d'entre elles. Ainsi, il est question à présent de procéder à la vérification de ces hypothèses. Il faut préciser ici qu'il s'agit des hypothèses spécifiques qui vont permettre à leur tour de vérifier l'hypothèse centrale de la recherche. C'est en d'autres termes la concrétisation de la démarche hypothético-déductive que nous avons adoptée à l'entame de cette recherche.

Un test d'hypothèse (ou test statistique) est une démarche qui a pour but de fournir une règle de décision permettant, sur la base de résultats d'échantillon, de faire un choix entre deux hypothèses statistiques.

L'hypothèse selon laquelle on fixe à priori un paramètre de la population à une valeur particulière s'appelle l'hypothèse nulle et est notée H0. N'importe quelle autre hypothèse qui diffère de l'hypothèse H0 s'appelle l'hypothèse alternative (ou contre-hypothèse) et est notée H1.

C'est l'hypothèse nulle qui est soumise au test et toute la démarche du test s'effectue en considérant cette hypothèse comme vraie.

À travers le test de Khi-deux (X2), nous pouvons conclure sur l'existence d'une relation entre deux variables en comparant les résultats du X2 calculé et du X2 lu ou ddl (degré de liberté). Ainsi, on a :

? Si X2 calculé est inférieur à X2 lu, alors Ho est retenue et H1 est rejetée
? Si X2 calculé est supérieur à X2 lu, alors H1 est retenue et H0 est rejetée

5.2. Vérification des hypothèses

Dans cette étude, nous avons formuler quatre hypothèses de recherche qui feront l'objet de vérification afin de les valider ou invalider.

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5.2.1. Vérification de l'hypothèse spécifique N°1

L'hypothèse spécifique 1 est intitulé comme suite : HS1 : Le lycée classique de Nkolbissson connait un énorme retard en matière d'utilisation des TIC dans l'enseignement.

Au regard des informations collectées sur le terrain, cette hypothèse se valide car : le lycée classique de Nkolbisson n'est pas suffisamment outillé en matériel TIC ce qui ne satisfait pas la demande et créer un déséquilibre entre l'offre et la demande. En effet, le lycée classique de Nkolbisson compte 4872 élèves avec deux salles d'informatique d'une capacité de 42 machines (ordinateurs) ; quand nous effectuons le ratio, cela nous donne : (4872/42=116) ce qui signifie que c'est un ordinateur pour 116 élèves, ce qui est très insuffisant au regard du nombre des apprenants et des effectifs grandissants. Bien plus, d'après les observations fait sur le terrain, on constate que le lycée classique de Nkolbisson de dispose pas véritablement d'un dispositif informatique adapté pour l'enseignement via les multimédias.

5.2.2. Vérification de l'hypothèse spécifique N°2

L'hypothèse spécifique 2 est formulé comme suit : HS2 : Les enseignants et les apprenants rencontrent d'énormes difficultés dans l'utilisation des TIC dans l'apprentissage au lycée classique de Nkolbissson.

Au cours de l'élaboration du questionnaire de recherche, nous avons formuler une question tres importante visant à ressortir les statistiques sur les niveaux de maitrise des apprenants et des enseignants concernant les outils TIC. Le résultat obtenu montre que :

? Cas des enseignants

Sur les 6 enseignants de géographie enquêté sur l'outil office Word qui est l'un des principaux outils de montage et de transport des données, les résultats montent que : 1 enseignants a le niveau `'débutant», 2 enseignants niveau `'Bon» et 3 enseignants niveau `'moyen».

En ce qui concerne l'outil Telegram qui est l'un des grands outils de communication qui sert à regrouper les apprenants et les enseignants dans un même forum avec pour but d'échange des données et des informations ; le résultat obtenu relate que : 3enseignants ont un niveau de `'débutant», 2 enseignants ont un niveau `'Moyen» et 1 enseignant avec un niveau `'Bon».

En ce qui concerne l'outil ZOOM qui est un des outils leaders dans la formation par vidéo conférence, sur les 6 enseignants enquêté, le résultat obtenu est le suivant : 3enseignants n'ont `'pas la maitrise» de cet outil, 2 enseignants ont un niveau `'Moyen» de cet outil et 1 enseignant un niveau `'Bon».

Pour ce qui est de l'outil WhatsApp, les enquêtes effectuer au sein du lycée classique de Nkolbisson nous donne les Résultats suivant : sur les 6 enseignants enquêtés, dans la maitrise de l'outil, 4 enseignants ont un niveau `'Moyen», 1 enseignant un niveau `'Bon et 1 autre enseignant un niveau `'Très Bon».

? Cas des élèves

Sur les 100 élevés enquêté sur l'outil office Word, les résultats révèlent que : 40% des élèves ont un niveau de `'Débutant», 30% ont un niveau `'Moyen», 20% un niveau `'Bon» et 10% avec un niveau `'Très Bon».

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En ce qui concerne l'outil Telegram, le résultat obtenu révèle que : : 30% des élèves ont un niveau de `'Débutant», 40% ont un niveau `'Moyen», 10% un niveau `'Bon», 10% un niveau `'Très Bon», et 10% avec un niveau `'Excellent».

Pour ce qui concerne l'outil ZOOM, les résultats stipulent que : 40% des élèves ont un niveau de `'Débutant», 50% ont un niveau `'Moyen», et 10% avec un niveau `'Bon».

Pour ce qui est de l'outil WhatsApp, les résultats du terrain donnent les statistiques suivantes : 10% des élèves ont un niveau de `'Débutant», 10% ont un niveau `'Moyen», 30% un niveau `'Bon», 30% un niveau `'Très Bon», et 20% avec un niveau `'Excellent».

Au regard des statistiques lister ci-dessus, l'hypothèse spécifique 2 se valide car la non maitrise ou l'insuffisance des capacités des apprenants et des enseignants constitue l'une des raisons majeures des difficultés rencontrées par ceux-ci dans l'utilisation de ces outils. Il y'a donc une nécessité de former ceux-ci pour une maitrise des outils TIC afin qu'ils puissent les utiliser dans leurs systèmes d'apprentissage pour les apprenants et la transmission des connaissances pour les formateurs que sont les enseignants.

5.2.3. Vérification de l'hypothèse spécifique N°3

L'hypothèse spécifique 3 est formulé comme suit : HS3 : L'utilisation des TIC dans l'enseignement de la géographie en période COVID dans le lycée de Nkolbisson n'était pas efficace.

Cette hypothèse se valide en ceci que : pendant les enquêtes de terrain au sein du lycée classique de Nkolbisson plus précisément dans le cadre des entretiens, les enseignants consultés nous ont fait part de ce que l'implémentation des mesures d'enseignements pendant la période covid était très brusque, ils n'ont pas été préparer psychologiquement, matériellement et autres pour faire face à ce nouveau dispositif. Ils ajoutent que : « ils n'étaient pas former sur l'approche de l'utilisation des outils TIC dans l'enseignement et par conséquent ne s'adaptait pas y compris les apprenants ce qui a rendu les choses un peu compliquer et a fait en sorte que l'approche par TIC en tant de corona virus ne fut pas un succès »

5.2.4. Vérification de l'hypothèse spécifique N°4

L'hypothèse spécifique 4 est formulé ainsi qu'il suit : HS4 : L'implémentation d'un système d'enseignement numérique via les TIC permettra de booster les capacités des apprenants et de faciliter les méthodes d'enseignements des formateurs dans la discipline géographique.

La collecte des données sur le terrain notamment à travers les observations et les entretiens nous a permis de tester cette hypothèse. Ainsi au vu de l'insuffisance du matériel informatique, du manque de formation du personnel enseignants et des apprenants, l'absence d'une réelle politique de gestion de l'enseignement par les multimédias, et bien d'autres nous amène à valider cette hypothèse selon laquelle : l'implémentation d'un système d'enseignement numérique via les multimédias permettrait effectivement de booster la capacité d'apprentissage des apprenants, mais également renforcer la capacité des formateurs(enseignants) dans leur mission des connaissances.

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5.3. Critique des résultats

À la fin de tout travail scientifique, il est important de procéder à une évaluation critique pour identifier les éléments pertinents qui permettront d'améliorer les recherches futures. C'est pourquoi il est important de prêter attention aux lacunes observées dans notre étude, qui ont en quelque sorte altéré les résultats obtenus.

5.3.1. Orientation de la recherche

L'opérationnalisation des variables du sujet de recherche permet de couvrir toutes les dimensions, variables et indicateurs, permettant aux chercheurs de rendre compte des tendances et de la fréquence et de l'ampleur des changements sur le terrain. Dans le présent travail, à partir de l'élaboration d'un cadre opérationnel, plusieurs dimensions, variables et indicateurs n'ont pas pu être intégrés pour représenter au mieux nos variables. Considérant qu'ils ont certainement une certaine connaissance du sujet.

5.3.2.les limites méthodologiques

Lors de la collecte de données secondaire et primaire, nous nous sommes heurtés au problème de la pandémie du coronavirus donc les mesures barrières qui limitait le nombre d'élèves par salle de classe avec le système de mi-temps ; L'absence permanente des élèves et enseignants suite au mouvements OTS.

Bien plus, nous avons également fait face à des problèmes du manque de certaines données statistiques par exemple sur les évolutions des TIC au Cameroun dans l'enseignement, les statistiques sur l'évolution des utilisations des téléphones mobiles, et bien d'autres. L'absence de de ces données ne nous ont pas permis de présenter d'avantage les enjeux sur le taux d'utilisation des TIC.

Pour le cas de l'échantillonnage, au regard de l'effectif pléthorique du nombre d'élèves (4872) que compte le lycée classique de Nkolbisson doublé sur les contraintes du corona virus, nous n'avons pas pu enquêter une part bien représentative de cet effectif, ce qui nous contraint de prendre un échantillon de 2%. Sans ces multiples contraintes, un échantillon plus conséquent nous aurait permis de pousser plus loin nos statistiques.

CONCLUSION

En somme, norme était de faire une vérification des différentes hypothèse spécifiques lié au sujet de recherche. Force est de constater que les quatre hypothèses spécifiques formuler à l'entame de la recherche se valident toute après analyse des données issues des enquêtes de terrain. L'apport des données quantitatives issues des questionnaires et des données qualitatives issues des entretiens ont permis de valider ces différentes hypothèses que nous avons jadis émises. Cette étape étant affranchi, permet donc de respecter un aspect de l'éthique de la recherche.

CHAPITRE 6 : SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS POUR UNE UTILISATION PLUS EFFICACE DES MULTIMEDIAS DANS L'ENSEIGNEMENT A DISTANCE DE LA GEOGRAPGIE AU LYCEE DE NKOLBISSON

71

INTRODUCTION

Il est vrai que l'intégration des TIC à l'enseignement DE La géographie est d'un grand apport, mais, fait face à de nombreuses limites. Il soulève donc plusieurs enjeux. Ce chapitre a pour objectif de proposer un système d'Enseignement-Apprentissage-Evaluation en période de crise sanitaire (Covid19) plus scientifique ; interactif et donc plus apte à pallier à la distance qu'impose le contexte sanitaire, partant de l'hypothèse selon laquelle l'implémentation d'un système d'enseignement numérique via les TIC permettra de booster la capacité des apprenant et de faciliter les méthodes d'enseignement des formateurs dans la discipline géographique. Ce chapitre comprendra deux parties notamment un premier parti sur les enjeux de l'intégration des multimédias dans l'enseignement et une seconde partie portant sur quelques recommandations.

6.1. ENJEUX DE L'INTEGRATION DES MULTIMEDIAS DANS L'ENSEIGNEMENT AU LYCEE DE NKOLBISSON

L'utilisation des multimédias a fait apparaitre de nouveaux enjeux qui se dessinent pour l'enseignement de la géographie au Cameroun. Il s'agit entre autres de :

- La formation du plus grand nombre grâce à une formation hybride ou uniquement à distance : la population du Cameroun connait une croissance très rapide. Cette croissance est très visible en milieu scolaire. A titre d'exemple, entre 2016 et 2018, le nombre d'élève de 15 ans unique est passé de 531244 à 556608 soit une augmentation de 25 364 élèves (tableau 11). De même que le nombre d'élèves de 18 ans est passé de 522786 à 547747 soit une augmentation de 24 961 élèves. Les effectifs platoniques étant un frein à la bonne dispensation des cours de géographie, l'utilisation des multimédias pourra permettre de palier au problème.

Tableau 11 : Evolution de la population scolarisable [12-15ans] du secondaire premier cycle par région et par sexe de 2016 à 2018.

Année

 
 
 
 

2016

2017

2 018

Région

12 ans

12-15

15 ans

12 ans

12-15

15 ans

12 ans

12-15

15 ans

 
 

ans

 
 

ans

 
 

ans

 

72

Année

 

2016

2017

2 018

Cameroun

542268

2132555

531244

555118

2183089

543833

568158

2234372

556608

Adamaoua

32211

122684

29784

33147

126243

30647

34092

129840

31519

centre

91568

375652

98043

94298

386822

100950

97078

398210

103916

est

19817

76304

18652

19942

76784

18768

20061

77242

18878

extrême- nord

105944

393020

91989

108489

402439

94186

111057

411941

96406

littoral

67711

283122

75026

69543

290770

77048

71388

298465

79082

nord

59471

226888

54963

60853

232157

56237

62158

237117

57435

nord-ouest

56685

223877

55265

57829

228382

56374

59039

233149

57547

ouest

54231

212755

52630

55151

216356

53519

56124

220157

54454

sud

15280

63620

16742

15434

64256

16909

15574

64840

17061

Sud-Ouest

39350

154633

38150

40432

158880

39195

41587

163411

40310

Source : BUCREP, RGPH 2005 et projections

Tableau 12 : Evolution de la population scolarisable [16-18 ans] du secondaire deuxième cycle par région et par sexe de 2016 à 2018

 

2016

2017

2018

Région

16 ans

16-18
ans

18 ans

16 ans

16-18 ans

18 ans

16 ans

16-18 ans

18 ans

Cameroun

531598

1572035

522786

544195

1609288

535175

556979

1647092

547747

Adamaoua

29734

86667

28962

30594

89166

29795

31463

91690

30635

Centre

98793

302294

102127

101718

311216

105130

104701

320317

108197

Est

18592

54836

18133

18707

55169

18243

18816

55487

18345

Extrême- nord

91550

262184

87181

93732

268408

89242

95933

274687

91323

Lottoral

77092

237768

81339

79164

244135

83508

81251

250549

85696

Nord

55447

163366

55363

56729

167126

56633

57935

170668

57829

Nord- Ouest

54636

157122

50335

55728

160248

51331

56884

163562

52388

Ouest

50488

141666

43781

51336

144035

44509

52231

146533

45278

Sud

16661

50314

16663

16826

50808

16824

16977

51257

16972

Sud-ouest

38605

115818

38902

39661

118977

39960

40788

122342

41084

Source : BUCREP, RGPH 2005 et projections

73

- L'appropriation de l'outil multimédia pour un meilleur usage : l'intégration des multimédias dans l'enseignement de la géographie dans les lycées peut également permettre aux apprenants, tout comme aux enseignants de s'approprier les outils multimédias qu'ils utilisent ;

- L'enjeux de la mondialisation : l'utilisation de multimédias dans le cadre d'une formation à distance par exemple permettra aux apprenants suivre des formations, des ateliers ou des conférences un peu de partout ailleurs en restant chez tout juste en étant connecté

- L'amélioration processus d'enseignement-apprentissage-évaluation : l'enseignement de la géographie avec les multimédias améliore d'enseignement-apprentissage-évaluation et rend les séances d'apprentissage plus interactifs. A ce sujet, selon les élèves rencontrés, environ 68,8% pensent que l'utilisation des multimédias contre 31,3% qui pensent le contraire (figure 15) ;

31,3; 31%

oui non

68,8; 69%

Source : Enquête, mars 2022

Figure 15 : Utilisation des multimédias et amélioration d'enseignement-apprentissage-

évaluation

68,8% des élèves enquêtés pensent que l'intégration des multimédias rend les cours de géographie plus interactif, car il permet à tous de participer et d'apprendre un peu plus.

74

6.2. QUELQUES SUGGESSIONS ET RECOMMENDATIONS

Au regard des différents manquements observés, nous pouvons formuler plusieurs recommandations :

6.2.1. Formation des professeurs à l'outil informatique

Le protocole de mise en place de l'enseignement à distance au Cameroun passe obligatoirement par la formation des enseignants à l'utilisation de l'outil multimédia. Il a été constaté que l'utilisation non maitrisée de l'outil multimédia peut provoquer le désintérêt des apprenants. L'état via le ministère en charge des enseignements secondaires devrait créer des séminaires, des ateliers de renforcement de capacité. Cela va permettre aux enseignants de s'informer et se former. Ces formations doivent être à la fois pour les enseignants en formation, mais aussi pour les enseignants pratiquants. De plus, ces formations doivent également être évolutives car, plus le temps passe, plus de nouveaux outils plus performants que les précédents sont créés, les formations continuelles doivent permettre à chaque fois aux enseignants de s'approprier les nouveaux outils.

6.2.2. La formation et la sensibilisation des apprenants

Tout comme les enseignants, les apprenants doivent être formés sur les outils qu'ils vont utiliser afin de bien se les approprier. Cette formation doit être accompagnées des sensibilisations sur les dangers que peuvent représenter un mauvais usage des réseaux sociaux. Ces sensibilisations tout comme ces formations doivent être permanentes.

6.2.3. Sensibilisation des parents

Il est à noter que les parents représentent sont le maillon essentiel car ils sont les acteurs principaux dans l'encadrement des cours à la maison. Les emmener à prendre conscience de l'importance des cours à distance les emmènent à moins solliciter les apprenants à la maison, à encadrer les heures de cours en ligne par la réunion des conditions de travail tel que le silence, la posture et le matériel didactique (téléphone, ordinateur). Par ailleurs ils peuvent veiller à la participation régulière aux cours en ligne et s'assurer de vérifier si les apprenants ont bien compris les notions enseignées. Cela passe par la création des groupes WhatsApp qui réuniront enseignants et parents/tuteurs afin de partager la programmation des cours.

6.2.4. L'Etat devrait investir dans davantage dans l'éducation, les télécommunications et multiplier les points de wifi

L'investissement actuel du gouvernement dans l'éducation est très insuffisant comme le montre les chiffres de l'UNESCO (figure 16).

75

Source : Institut de statistique de l'UNESCO

Figure 16 : Part des dépenses publiques consacrées à l'éducation, et dépenses publiques en pourcentage du PIB, 2018, ou année la plus proche

Selon l'institut de statistique de l'UNESCO, de nombreux pays africains n'investissent pas assez dans le secteur de l'éducation. C'est notamment le cas des Comores, de la Guinée, la Mauritanie... qui investissent moins de 15% de leur dépensent publique dans l'éducation. Le Cameroun pour sa investie entre 15 et 20% de son PIB dans l'éducation, ce qui est aussi insuffisant et ne permet pas de pallier aux besoins en terme d'infrastructures d'éducation. Par contre, de nombreux pays investissent beaucoup plus dans le secteur éducatif, c'est l'exemple du l'Afrique du sud, de Lesotho et du Zimbabwe qui investissent plus de 30% de leur PIB dans le secteur de l'éducation.

A partir de cela, nous pouvons donc constater l'insuffisance du nombre d'ordinateurs par rapports au nombre d'apprenants. Pour rappel, au lycée de Nkolbisson, nous avons 4872 élèves pour 42 ordinateurs soit un ordinateur pour 116 élèves. De plus, sur l'ensemble du territoire, tous les établissements secondaires ne disposent pas d'ordinateurs (figure 17).

76

Source : Institut de statistique de l'UNESCO

Figure 17 : Proportion d'établissements scolaires du premier cycle du secondaire ayant accès à des ordinateurs des fins pédagogiques en Afrique, 2019 ou année la plus proche

Dans de nombreux pays d'Afrique, entre 80% et 100% des établissements scolaires du premier cycle du secondaire environ ont accès à des ordinateurs à des fins pédagogiques ; c'est le cas du Maroc, du Rwanda, de la Tunisie, de l'Egypte... Au Cameroun et aux Comores entre 40% et 80% des établissements scolaires d'enseignement secondaires disposent des ordinateurs. Dans de nombreux pays, les établissements sont couverts à moins de 40% ; c'est le cas du Tchad avec moins de 10%, la Gambie, le Niger l'Angola ...etc sont à plus de 20%

Malheureusement, l'accès internet n'est pas la chose la mieux partagée. Elle est d'ailleurs un luxe pour plein d'enfants qui ont vu leur année scolaire purement et simplement achevée à la fermeture des écoles, alors que certains parmi eux allaient aux examens officiels.

Pour pallier à ce problème l'état, avec la participation des acteurs privés devrait promouvoir les points d'accès internet, qui émettent lune connexion encadrée qui ne permet pas d'aller sur les sites incompatibles à l'apprentissage tel que les réseaux sociaux Cela afin de permettre aux apprenants dans les maisons de se connecter par wifi et assister aux cours.

Source : Institut de statistique de l'UNESCO

Pourcentage des établissements ayant accès à internet

77

Figure 18: Proportion d'établissements scolaires du premier cycle du secondaire ayant
accès à Internet à des fins pédagogiques en Afrique, 2019 ou année la plus proche

Moins de 20% des établissements scolaires d'enseignement secondaire disposent de la connexion internet.

La répartition régionale de la disponibilité de ces infrastructures dans les établissements scolaires d'enseignement secondaires montre une très grande disparité (tableau 13).

78

Tableau 13 : Accès à certaines commodités par type de commodité et par région en 2018 /2019 dans les établissements secondaires

Régions

Nombre total
d'ordinateurs

Branchement
électrique

Connexion
internet

Nombre
d'établissements

Adamaoua

1649

83

24

149

Centre

19193

746

254

1017

Est

2138

77

20

190

Extrême-Nord

2082

132

22

379

Littoral

16483

405

175

482

Nord

1816

122

29

214

Nord-Ouest

2603

233

17

559

Ouest

9818

401

123

501

Sud

2544

136

27

234

Sud-Ouest

2918

156

35

402

Cameroun

61244

2491

726

1364

Source : MINESEC, Annuaire statistique

Les régions du centre et du littoral disposent de plus d'infrastructures (Centre : 19193 ordinateurs, 746 installations électriques, 254 connexions internet ; Littoral : 16483 ordinateurs, 405 branchements électriques et 175 connexions internet), la région de l'Est dispose de moins d'installations (2138 ordinateurs, 77 branchements électriques et 20 installations internet).

Pour pallier à cette situation, l'état à travers le MINESEC pourrait mettre sur pieds le don de matériel multimédia des ordinateurs aux meilleurs élèves et aux enfants dits « cas sociaux ». Et subventionner une partie pour que les parents de niveau modestes puissent acheter à bas prix. En effet, tout comme la connexion, tous les enfants n'y ont pas accès. C'est le cas des enfants dits cas sociaux tels que les orphelins, les enfants handicapés ou à mobilité réduite. Les lycées regorgent d'enfants issus de milieux défavorisés. Pour les parents de classe moyenne, une subvention pourrait leur permettre d'acheter des outils multimédias à bas prix.

6.2.5. La stabilisation du réseau électrique

L'un des freins majeurs à la vulgarisation des multimédias dans l'enseignement est la fréquence des coupures d'énergie électrique ou des baisses de tension. Il sera donc question d'étendre le réseau de distribution d'énergie électrique mais aussi de renouveler les installations existantes qui sont vieillissantes.

6.2.6. L'utilisation de plates formes scientifiques appropriées (ZOOM MEETING)

En effet, WhatsApp et Telegram étaient les plates formes les plus utilisées car ces applications permettaient de créer une sorte d'interactivités, mais ces applications ont très vite montré leurs limites, notamment la saturation des messages textes, ce qui pouvait parfois

79

compliquer la tâche des enseignants pour répondre aux questions des apprenants. De plus, les travaux en visio-conférence permettent un nombre limité d'intervenants. Avec des plates formes scientifiques de réunions telles que Zoom meetings, Google meetings et Microsoft teams, l'on peut accueillir en vidéo plus de monde, palliant ainsi au problème de classes pléthoriques, possibilité une d'interactivité maximale et facilité de simulation d'une classe normale à travers toutes les étapes comme en présentiel.

Par ailleurs elles sont propices pour la mise en place d'une séquence didactique comme en classe présentielle avec une fiche pédagogique suivant le modèle APC.

Avec ZOOM MEETINGS, l'on peut :

- Programmer l'heure du cours, à laquelle les apprenants devront être connectés. Nous précisons que l'heure programmée sera préalablement communiquée aux parents

- Une fois l'heure du cours arrivée, l'enseignant, hôte de la réunion peut autoriser ou non l'accès en salle virtuelle à un apprenant considéré en retard.

- Une fois les apprenants connectés avec leurs noms, l'enseignant peut procéder à la prise en main de la salle avec toutes les étapes à savoir : l'appel, vérification de la tenue des élèves (propreté, environnement). La vidéo ici permet donc à l'enseignant de vérifier dans quelles conditions les apprenants assistent au cours, en d'autres termes de s'assurer que l'apprenant est dans un environnement propice à l'acquisition de la connaissance (cadre calme et sain...) ou un cadre inapproprié (bars, bordure de route...) ;

- L'enseignant peut mettre de l'ordre, demander du silence, au besoin couper les micros des apprenants pendant les explications et les réactiver pour les questions.

- Les apprenants peuvent lever la main pour demander la parole et le cours est inter actif.

Dans le cadre d'une pratique en classe, l'enseignant peut normalement se servir d'une fiche pédagogique avec l'avantage du partage d'écran. En géographie, les phénomènes sont mieux compris lorsqu'ils sont présentés en images (photos, vidéos, simulations 3D...).

Exemple : Cours de géographie Seconde Leçon 5 : Le volcanisme et le séisme

80

Etablissement :

 

Famille de situation : Environnement et développement durable

Classe : 2nde C

Catégorie d'action : Adaptation à l'environnement sismique et volcanique

Effectif : 41

Module n°2: GEOMORPHOLOGIE

Garçons : 24

Chapitre 2: Géomorphologie

Filles : 17

Leçon n°5: LE VOLCANISME ET LE SEISME

Durée : 2 h

Nom de l'enseignant : NGO NGUIDJOI

Notion : Volcanisme, Séisme

Pré requis :

- Qu'est-ce qu'un mouvement tectonique ? - Qu'est-ce qu'une subduction ?

- Qu'est-ce qu'une collision ?

81

JUSTIFICATION DE LEÇON:

Exemple de situation : Ta maman t'informe que le mont Cameroun est entré en irruption et la terre a tremblé, créant beaucoup de dégâts : inondations, destructions de biens matériels et pertes en vies humaines. Qu'est-ce qui d'après toi pourrait expliquer ce phénomène ? Et que peux-tu faire pour préserver la population de Buea ?

Exemple d'action : Porter secours, prévenir les catastrophes naturelles

Formulation de la justification : Cette leçon permettra d'installer les ressources afin de mettre en relation les mouvements des plaques lithosphériques et certaines catastrophes naturelles telles que les séismes et le volcanisme.

Séquences didactiques

Ressources internes

Ressources externes

Activités

d'enseignement/apprentissage

Evaluation formative

Durée 2h

Savoirs

Savoir- faire

Savoir- être

INTRODUCTION

Plaque lithosphériq ue

Magma

Définir Localiser

Extraire une information

Sens de la mémoire

Esprit

d'initiative

Document 1 Carte

Document 2 Texte

Brainstorming

Exploitation et analyse des

documents

Cites deux conséquences des mouvements des plaques

15 min

Résumé : Résumé : les plaques lithosphériques sont permanemment en mouvement. Les consequences de ces mouvements sont à l'origine de plusieurs Catastrophes naturelles parmi lesquelles les séismes et le volcanisme.

I-. LE VOLCANISME

Volcanisme Volcan

Extraire une information

Sens de Observatio

Document 3: Vidéo des

L'enseignant fait observer la vidéo aux apprenants afin

Quel est le

principe de

 

45min

n

L'écoute

Attention

types

d'écoulement des volcans

Source :

d'observer et d'écouter les explications sur les types de volcan et leur mode d'écoulement de magma

Les élèves observent et écoutent Prêtent attention

base de la tontine ?

Citez deux

types de

volcan et

décris leurs caractéristique s

Résumé :

Résumé : le volcanisme est l'ensemble des phénomènes associés aux volcans et à la présence du magma. C'est aussi l'ensemble des phénomènes liés à

l'activité des volcans.

1- Causes, manifestations et types de volcans.

Le volcanisme est issu du mouvement des plaques lithosphériques (subduction, divergence) et à la présence des points chauds. Le volcanisme se localise

souvent au point de contact entre les plaques tectoniques (rifts, « cercle de feu » du pacifique, dorsales océaniques...). Il peut aussi se produire à

l'intérieur des continents : on parle alors de volcanisme intracontinental.

Ce phénomène se manifeste en trois principales phases :

La phase annonciatrice ou phase prémonitoire : elle se caractérise par : des grondements souterrains, l'affolement des animaux, l'élévation des

températures, des anomalies magnétiques, fissuration du sol, etc.

La phase éruptive ou phase paroxysmale : elle est caractérisée par la coulée des laves, des explosions et la projection des matériaux (cendres lapillis,

bombes volcaniques, scories, etc.)

La phase d'atténuation ou de post-éruptive : elle est caractérisée par le dégagement de la vapeur d'eau, la remontée des fumeroles et des sources

thermales, etc.

Toutefois on peut classer les volcans selon leur dynamisme. Ainsi ; on :

Le type Hawaïen : il se caractérise par un magma très fluide. C'est un volcan d'activité effusive c'est-à-dire que ses éruptions se produisent sans

explosion et sans matériaux de projection et sans explosion. Exemple : le Mauna Loa, le Piton de la Fournaise, etc.

Le type Strombolien : il est caractérisé par des laves fluides et par quelques matériaux de projections lors des éruptions. Exemple : le Mont

Stromboli en Sicile.

82

83

Le type Vulcanien : il se caractérise par des laves plus visqueuses qui coincent la cheminée du volcan et forment une espèce de bouchon. Exemple : le Mont Vulcano en Sicile.

2- Conséquences et prévisions du volcanisme

Les conséquences sont à la fois négatives et positives. S'agissant des conséquences négatives, le volcanisme peut entrainer : la destruction des implantations (usines, routes, édifices...), des pertes en vie humaine, la perturbation de certaines activités comme le transport, la destruction de lavégétation, etc. les conséquences positives quant à elles sont : utilisation de la chaleur comme source de chauffage (voire cas de l'Islande), fertilisation des

sols, certains produits issus du volcanisme sont utilisés dans l'industrie, tourisme, etc.

De nos jours, seule la surveillance des volcans permet de prévoir leurs éruptions. Il est ainsi possible de limiter le nombre de victimes.

Nous avons représenté dans une fiche pédagogique la leçon 5, juste l'introduction et la première partie du cours.

Ce cours est un cours (cf fiche pédagogique) tel qu'utiliser par un enseignant en classe présentielle peut être parfaitement exécuté en classe virtuelles pour les étapes de prie en main de la salle et du maintien de l'ordre citées plus haut, mais en plus, l'on peut avec le partage d'écran permettre à chaque participant de profiter des documents proposés par l'enseignant en guise de matériel pédagogique. L'élève peut suivre les vidéos, écouter le reportage, lire le texte dans un cadre d'apprentissage à la fois ludique et serein.

84

Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022

Photo 1 : Exemple d'utilisation de Zoom meeting

Cette photo présente l'interface Zoom lors d'une session de formation. C'est une plateforme qui permet la participation de 99 élèves au cours ; soit 100 utilisateurs en simultané. Ce nombre d'utilisateurs peut être augmenté en allant sur le site de la plateforme. De plus, c'est une plateforme utilisable aussi bien sur smartphone, tablette que sur ordinateur.

6.2.1. Adoption de la littérature numérique : La plateforme pédagogique Graasp

Avant tout, il convient de définir que la littérature numérique est la capacité d'un individu à comprendre et utiliser l'information au moyen des technologies tel qu'accéder à des ressources et des informations en ligne, les comprendre et les utiliser, communiquer avec les autres, gérer ses comptes et informations personnelles en toute sécurité, ainsi de suite.

85

Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022
Photo 2 : Présentation de l'interface Graasp

Graasp est une plateforme d'apprentissage qui peut être personnel, collaboratif ou par enquête. Il permet de créer des espaces en ligne en créant des contenus d'enseignement et des activités d'apprentissage dédiées, de créer des espaces interagissant avec des pairs (établissements, collègues, et simplement enseignants-apprenants). D'archiver les espaces avec les résultats d'apprentissage qui pourront être utilisés comme mesure d'évaluation.

Il est à noter que la particularité que nous trouvons à Graasp est celle de pouvoir

- Créer un compte que l'enseignant peut partager avec les apprenants

- Il peut y laisser des cours et vidéos explicatives de lui-même, des vidéos illustratives, images dessin, textes, etc...

Les apprenants ne sont pas obligés d'être en ligne au même moment

- Ils peuvent trouver le cours, les vidéos et matériel didactiques déposés par l'enseignant

86

- Les apprenants peuvent y déposer leurs devoirs et leurs questions en cas d'évaluation ou d'incompréhension

- Les résultats issus de leurs enquêtes et leurs passages dans les laboratoires peuvent être archivés et retrouvées à tout moment par l'apprenant qui cherche

- On peut y travailler en toute sécurité sans craindre de perdre des données car après 5 minutes d'inactivité, le compte d'utilisateur se ferme automatiquement et c'est pratique pour les utilisateurs (apprenants et enseignants) qui vont au cyber et omettent de fermer leurs comptes, oui qui se verraient brutalement coupés à cause d'une coupure de courant.

En guise d'illustration, nous allons vous présenter quelques images commentées de notre compte Graasp afin de vous permettre de vous faire une meilleure représentation du fonctionnement de la plateforme.

Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022

Photo 3 : Présentation de l'interface « builder » d'un compte Graasp

Cette image (photo3) représente l'interface principale de notre compte Graasp. C'est aussi l'interface qui permet à l'utilisateur de construire, de modeler son compte en y apportant les contenus qu'il souhaite. Il propose plusieurs types de rangements à savoir : mes éléments (entendons par là les éléments en général qui sont introduits), éléments partagés (entendons par là eux que le titulaire du compte veut bien rendre public, c'est celui que l'enseignant de géographie peut utiliser avec ses apprenants), éléments favoris (entendons par là ceux auxquels l'utilisateur porte un intérêt particulier, notons qu'ils sont privés). En gros, les différents éléments que nous y avons consignés s'affichent sous forme de dossiers. Retenons que dans un même compte on peut conserver des données qui peuvent rester privées telles que nos fiches pédagogiques et les épreuves d'évaluation, mais aussi des fichiers à partager avec les apprenants qui pourront consulter et laisser des questions à l'enseignant qui répondra à tous plus tard.

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Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022

Photo 4 : Présentation du dossier «cours de géographie » Graasp

Nous avons dans l'image ci-haut (photo4) ouvert le dossier « cours de géographie ». C'est l'espace dans lequel l'enseignant consigne ses cours (fiches pédagogiques) et son matériel pédagogique. Il peut transférer les fichiers dans les éléments partagés afin que les apprenants puissent trouver leur cours et le matériel pédagogique prévu pour. Ainsi, chaque apprenant pourra consulter à son moment de connexion.

Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022

Photo 5 : Exemple de présentation des fichiers de compte Graasp

L'image ci haut (photo5) montre le commentaire des travaux que nous avons fait et que l'enseignant peut faire pour expliquer aux apprenants de quoi il est question et communiquer les attentes principales afin d'évaluer le taux d'apprentissage, d'acquisition des connaissances.

Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022

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Photo 6 : Présentation d'un cours prêt à télécharger Graasp

Dans cette image (photo6) voilà l'exemple d'un cours qu'il suffit aux enseignants de charger pour avoir. L'on peut voir les icones de dialogue qui peuvent permettre aux apprenants de laisser des questions à l'enseignant.

Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022
Photo 7 : Présentation d'un laboratoire Graasp

L'interface qui peut servir de laboratoire dans lequel les apprenants peuvent laisser des séries de questions, ou des devoirs rendus sous forme de « Pecha Kucha » qui sont de petits formats qui synchronisent une présentation orale avec des diapositives que l'enseignant peut récupérer, corriger et consulter pour répondre aux questions. L'enseignant aussi peut y laisser des vidéos explicatives matériel didactique et rangé par thème tel que les photos, les vidéos illustratives ou les vidéos personnelles dans lesquelles il explique les articulations du/des cour(s) et les concepts principaux. Mais aussi, les apprenants peuvent laisser des vidéos de question, d'exposé, etc... En plus de la maitrise de l'outil informatique, cela a l'avantage de développer des savoirs être tels que l'observation, l'écoute et la confiance en soi.

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Source : Web, adapté par Ngo Nguidjoï, 2022
Photo 8 : Vidéo prête à télécharger sur Graasp

La photo ci-desssus présente un fichier vidéo prêt pour le téléchargement de vidéos sous Gaasp. Une fois l'interface des vidéos ouvertes, l'apprenant peut ouvrir le fichier qui porte le titre de la leçon et télécharger la/les vidéo(s) explicative(s) pour mieux comprendre, se représenter et s'approprier le phénomène géographique enseigné.

Conclusion

Le chapitre qui s'achève avait pour objectif de proposer un système d'Enseignement-Apprentissage-Evaluation en période de crise sanitaire (Covid19) plus scientifique ; interactif et donc plus apte à pallier à la distance qu'impose le contexte sanitaire. Ce chapitre nous a permis de vérifier l'hypothèse 4 selon laquelle l'implémentation d'un système d'enseignement numérique via les TIC permettra de booster la capacité des apprenant et de faciliter les méthodes d'enseignement des formateurs dans la discipline géographique. Ce chapitre était constitué de deux parties dont une qui portait sur les enjeux de l'intégration des multimédias dans l'apprentissage dans l'enseignement secondaire, puis la seconde partie portait sur quelques propositions. Il est à retenir comme enjeux que l'intégration des multimédias peut permettre la formation d'un plus grand nombre grâce à une formation hybride ou uniquement à distance car la population du Cameroun connait une croissance très rapide. Cette croissance est très visible en milieu scolaire. Entre 2016 et 2018, le nombre d'élève de 15 ans unique est passé de 531244 à 556608 soit une augmentation de 25 364 élèves (tableau...). De même que le nombre d'élèves de 18 ans est passé de 522786 à 547747 soit une augmentation de 24 961 élèves. De plus, l'appropriation de l'outil multimédia

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permettra un meilleur usage et une meilleure formation des apprenants ; dans un contexte de mondialisation l'apprenant peut grâce aux multimédias participer aux formations à distance. En outre, l'utilisation des multimédias permettra l'amélioration processus d'enseignement-apprentissage-évaluation. En guise de recommandation, nous proposons la formation des formateurs, la formation des apprenants, l'augmentation des investissements de l'Etat dans l'éducation, les télécommunications et multiplier les points de wifi, l'utilisation des plateformes plus adaptées aux formations à distances telles Zoom meeting, Google meeting, Graasp.

Conclusion partielle

Il a été question dans cette partie de vérifier les hypothèses énoncées au départ, puis de faire des propositions dans le chapitre suivant pour une utilisation plus efficace des multimédias dans l'enseignement à distance de la géographie dans les établissements d'enseignement secondaire. Grâce au chapitre 5, nous avons pu vérifier les quatre hypothèses de départ.

En outre, Il est à retenir comme enjeux que l'intégration des multimédias peut permettre la formation d'un plus grand nombre grâce à une formation hybride ou uniquement à distance car la population du Cameroun connait une croissance très rapide.

Cette croissance est très visible en milieu scolaire. De plus, l'appropriation de l'outil multimédia permettra un meilleur usage et une meilleure formation des apprenants ; dans un contexte de mondialisation l'apprenant peut grâce aux multimédias participer aux formations à distance.

En outre, l'utilisation des multimédias permettra l'amélioration processus d'enseignement-apprentissage-évaluation.

En guise de recommandation, nous proposons la formation des formateurs, la formation des apprenants, l'augmentation des investissements de l'Etat dans l'éducation, les télécommunications et multiplier les points de wifi, l'utilisation des plateformes plus adaptées aux formations à distances telles Zoom meeting, Google meeting, Graasp.

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CONCLUSION GNERALE

Le travail réalisé avait pour objectif général de montrer que les TIC peuvent améliorer durablement le processus d'enseignement-apprentissage de la géographie.

Pour atteindre l'objectif au départ, nous avons axé la recherche sur la démarche hypothético-déductive et avons formule trois hypothèses qui ont été par la suite vérifiées et validées grâce aux résultats obtenus issus des données collectées sur le terrain après analyse et traitement. Ce travail s'articule sur trois parties allant tout d'abord de la carde générale à la vérification des hypothèses et la formulation des propositions pour une utilisation plus efficace des multimédias dans l'enseignement à distance de la géographie dans les établissements d'enseignement secondaire. Dans la première partie, il a été question de faire une présentation en premier du contexte de l'étude a été fait suivi des différentes délimitations du sujet (temporelle et spatiale), ensuite la revue de littérature, de la problématique, et enfin l'élaboration des questions de recherche décliner en question principale et spécifiques, des objectifs répartis en objectif principale et spécifiques et hypothèse de recherche diviser en hypothèse principale et spécifiques.

Dans la seconde partie qui porte sur les principaux résultats, on peut retenir que l'intégration de multimédias dans l'enseignement en général et dans l'enseignement de la géographie au Cameroun en particulier a été progressive. Elle a commencé dans les années 1990 avec l'utilisation des vidéoprojecteurs et des téléviseurs puis, dans les années 2000, on a assisté à la prolifération de l'utilisation des ordinateurs, pour déboucher à nos jours à l'utilisation d'une pléthore de multimédias dans l'enseignement.

Nous avons également constaté que le lycée de Nkolbisson dispose de deux salles d'informatique en bonne état, ce qui permet aux élèves de ce lycée de mieux s'approprier des outils multimédias.

Enfin, ce chapitre nous aussi permis d'observer que les enseignants et les élèves du lycée classique de Nkolbisson ont rencontré de nombreuses difficultés pour la dispensation des cours en période de confinement, notamment au niveau des enseignants, le manque d'outils multimédias, le niveau de formation à l'utilisation des multimédias ; au niveau des élève le manque de téléphone 21,27%, le manque de connexion (16,4%), etc... retenons également que multimédias sont d'un grand apport dans l'enseignement de la géographie car environ 48% des élèves interrogés pensent qu'ils facilitent la compréhension du cours, 40% pensent qu'ils permettent également de faire des recherches.

Par contre, beaucoup d'élèves ne sont pas sentis à leur aise avec cette nouvelle façon de les enseigner. Ils rencontraient notamment les difficultés de concentration dues à leur environnement direct, les soucis d'incompréhension des cours...

De nombreux acteurs interviennent dans le cadre de l'enseignement secondaire au Cameroun, notamment : les acteurs internationaux (UNISEF, UNESCO...) et les acteurs nationaux (le ministère des enseignements secondaires, le ministère des postes et télécommunications, l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART), l'Agence nationale des Technologies de l'Information et de la Communication (ANTIC), la commune, es enseignants, les parents d'élèves, les élèves, les organisations de la société civile (OSC).

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La dernière partie portait sur la vérification des hypothèses et la formulation des propositions pour une utilisation plus efficace des multimédias dans l'enseignement à distance de la géographie dans les établissements d'enseignement secondaire.

Grâce au chapitre 5, nous avons pu vérifier les quatre hypothèses de départ. En outre, Il est à retenir comme enjeux que l'intégration des multimédias peut permettre la formation d'un plus grand nombre grâce à une formation hybride ou uniquement à distance car la population du Cameroun connait une croissance très rapide. Cette croissance est très visible en milieu scolaire. De plus, l'appropriation de l'outil multimédia permettra un meilleur usage et une meilleure formation des apprenants ; dans un contexte de mondialisation l'apprenant peut grâce aux multimédias participer aux formations à distance.

En outre, l'utilisation des multimédias permettra l'amélioration processus d'enseignement-apprentissage-évaluation.

En guise de recommandation, nous proposons la formation des formateurs, la formation des apprenants, l'augmentation des investissements de l'Etat dans l'éducation, les télécommunications et multiplier les points de wifi, l'utilisation des plateformes plus adaptées aux formations à distances telles Zoom meeting, Google meeting, Graasp.

L'intégration des multimédias dans l'enseignement de la géographie dans les enseignements secondaires permettra à terme une amélioration nette de l'apprentissage et bien plus une diversification des connaissances à acquérir. Pour y arriver, les efforts de toutes les parties prenantes seront nécessaires.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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LOI N°2010/013 du 21Decembre 2010 régissant les Télécommunication au Cameroun

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A

ANNEXES

ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

THEME : INTEGRATION DES OUTILS MULTIMEDIAS DANS L'ENSEIGNEMENT DE LA GEOGRAPHIE EN PERIODE DE COVID19 : Cas du Lycée Classique de Nkolbisson

NB : Les informations collectées au cours de cette enquête sont strictement confidentielles anonymes et utilisées uniquement pour des fins académiques. Cette règle de confidentialité est régie par la loi IV° 91/023 du 16 décembre 1991. Veuillez répondre aux questions sans crainte afin que les résultats obtenus reflètent la réalité du terrain.

SECTION 0: Information générales

S0Q01

Quel âge as-tu ?

1= 12-14 Ans, 2=15-17 Ans, 3= 18-20 Ans, 4= +21 Ans

 

S0Q02

Quel est ton sexe ?

1= Masculin, 2= Féminin

 

S0Q03

Reprends-tu la classe ?

1= Oui, 2=Non

 

SECTION I: OUTILS MULTIMEDIAS DANS L'ENSEIGNEMENT DE LA GEOGRAPHIE

S1Q01

Vous étudiez la géographie depuis le primaire, comment la

définissezvous ?

1= La science qui a pour objet la description de l'aspect

actuel du globe terrestre du point de vue naturel et humain

2= la science qui étudie la réalité physique, biologique et humaine de la surface de la terre

3= Science qui s'inspire d'autres disciplines pour expliquer, décrire et prospecter les phénomènes physiques, biologiques et humains de la surface de la terre

 

S1Q02

Qu'entends-tu par outils multimédias ?

1= Outils de divertissement

2= Outils qui utilisent diverses formes de contenu et de traitement de l'information, par exemple des fichiers audio, graphiques, d'animation et vidéo...

 
 

3= Outils de navigation

 

S1Q03

Citez les outils multimédias que vous connaissez ?

1= fichiers audio

2= internet

3= réseaux sociaux

4= Aucune réponse n'est juste

 

B

S1Q04

 

Es-tu pour ou contre l'intégration de l'outil multimédia dans l'enseignement de la géographie ?

1= Oui, 2= Non

Justifiez votre réponse !

 

S1Q05

Pensez-vous que l'intégration de l'outil multimédia dans

l'Enseignement-Apprentissage-Évaluation peut aider l'apprenant à avoir une bonne note dans une matière comme la Géographie ?

1= Oui, 2= Non

 

S1Q06

Selon vous quel est le meilleur moyen pour dispenser le cours de géographie en période de crise sanitaire :

A= Forum, B= Réseaux sociaux (Telegram, WhatsApp), C= les

téléconférences...

 

S1Q07

Pensez-vous que l'enseignement à distance est un moyen efficace pour freiner la propagation de la Covid19 en milieu scolaire ?

1= Oui 2= Non

Justifiez votre réponse !

,

S1Q08

Selon vous, l'outil multimédia peut-il améliorer le processus

d'Enseignement-Apprentissage-Évaluation en période de crise
sanitaire ? (Covid19)

1= Oui 2= Non

 

SECTION II : APPROPRIATION DES OUTILS TIC

S1Q01

As-tu un outil multimédia à ta disposition à la maison ?

1- Oui

2- Non

 

S1Q02

Possèdes-tu un compte

1- Facebook ?

2- WhatsApp

3- Snapchat

4- Telegram

5- Tik tok ?

 

S1Q03

As-tu des notions sur

 

C

 

Word

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

Excel

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

PowerPoint

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 

S1Q06

Courrier électronique 1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 

S1Q07

Moteurs de recherche 1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

,

 

Zoom 1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon Excellent

 
 

WhatsApp

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

 

D

 

5- Très bon

6- Excellent

 
 

Telegram

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

Skype

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

Ordinateurs

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 

S1Q08

Téléphone Android

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 

Possession d'un compte

Compte

Possession (oui ou non)

Facebook

 

WhatsApp

 

Snapchat

 

Telegram

 

tiktok

 

E

SECTION III : EVALUATION DES APPRENANTS POUR LE COMPTE DES
ANNEES 2019-2020 AU LYCEE DE NKOLBISSON

S1Q01

Avez-vous compris les leçons et explications dispensées par WhatsApp pendant la période de confinement ?

1= Oui ou Non Justifiez votre réponse !

 

S1Q02

Selon vous le programme a-t-il été entièrement couvert ?

1= Oui 2= Non

 

S1Q03

Participiez-vous régulièrement aux cours à distance ?

1= Oui 2= Non Justifiez

votre réponse !

 

S1Q04

Était-il possible de poser des questions pendant les cours à distance ?

1= Oui 2= Nom

Si oui l'enseignant répondait-il à vos questions ?

 

S1Q05

Préfériez-vous le retour aux enseignements à distance ou en présentiel ?

1= Oui 2= Non

Justifiez votre réponse !

 

ANNEXE 2 : GUIDE D'ENTRETIEN

1- Comment percevez-vous l'intégration des multimédias dans l'enseignement de la géographie ?

2- Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez fait face pour la dispensation des cours à distance en période de COVID-19 ?

3- Avez-vous déjà reçu une formation en :

Outils multimédias

Oui

Non

Télégramme

 
 

Zoom

 
 

Suite Office (Word, Excel, PowerPoint)

 
 

WhatsApp

 
 

GoogleMeet

 
 

Cartographie assistée par ordinateur

 
 

F

4- Maitrise des outils multimédias

 

Possèdes-tu un compte

1- Facebook ?

2- WhatsApp

3- Snapchat

4- Telegram

5- Tik tok ?

 
 

As-tu des notions sur

 
 

Word

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

Excel

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

PowerPoint

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

Courrier électronique

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

Moteurs de recherche

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

,

 

Zoom

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

WhatsApp

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

Telegram

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

Skype

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

Ordinateurs

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 
 

Téléphone Android

1- Aucun

2- Débutant

3- Moyen

4- Bon

5- Très bon

6- Excellent

 

G

ANNEXE 3 : TEXTES ET LOIS

H

? Loi N° 2019/024 du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées

Article 161 : les compétences suivantes sont transférées aux commune en matière d'éducation elle a comme mission de participer à la gestion et à l'administration des lycée et collèges de l'Etat et de la région par des structures de concertation et de dialogue.

? Loi Camerounaise N°2010/12/012 du 21 Décembre 2010 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité ;

? Loi_2013-013_communications_éléctronique adopter par le ministère des postes et télécommunication ;

? DECRET N°_2012/267 DU _11 juin 2012 Portant Organisation du Ministère des Enseignements Secondaires, les missions du ministère des enseignements secondaires sont les suivantes :

Article 1er. (1) Le Ministère des Enseignements Secondaires est placé sous l'autorité d'un Ministre.

(2) Le Ministre des Enseignements Secondaires est responsable de l'élaboration et de la mise en oeuvre de la politique du Gouvernement en matière d'enseignement secondaire et d'enseignement normal. A ce titre, il est chargé :

- L'organisation et du fonctionnement de l'enseignement secondaire général et technique ;

- L'organisation et du fonctionnement de l'enseignement normal ;

- De la conception des programmes d'études et de la recherche des méthodes de l'enseignement secondaire général et technique ainsi que du contrôle de leur mise en oeuvre ;

- La conception des programmes d'études et de la recherche des méthodes de l'enseignement normal ainsi que du contrôle de leur mise en oeuvre, en relation avec le Ministère chargé de l'Education de Base ;

- La formation morale, civique et intellectuelle des élèves de l'enseignement secondaire général et technique, en liaison avec le Ministère chargé de la Jeunesse et de l'Education Civique ;

- L'élaboration et du suivi de la mise en oeuvre de la carte scolaire de ce niveau d'enseignement ;

- L'élaboration, de l'analyse et de la tenue des statistiques de ce niveau d'enseignement ;

- Le suivi et du contrôle de la gestion administrative et pédagogique des structures d'enseignement publiques et privées pour ce niveau d'enseignement ;

- L'orientation et de la planification scolaire ;

- La politique du livre pour ce niveau d'enseignement ;

- Le suivi des constructions des bâtiments et infrastructures scolaires de ce niveau d'enseignement ;

- La gestion et de la formation continue des personnels enseignants de ce niveau d'enseignement sous réserve des attributions dévolues aux autres Départements Ministériels.

? Décret n° 2012/512 du 12 novembre 2012 Portant Organisation du Ministère des postes et télécommunication

Article 1er. (1) Le Ministère des Postes et Télécommunications est placé sous l'autorité d'un Ministre.

(2) Le Ministre des Postes et Télécommunications est responsable de l'élaboration et de la mise en oeuvre de la politique du Gouvernement en matière des postes, des télécommunications et des technologies de l'information et de la communication. A ce titre :

- Il étudie, réalise ou fait réaliser les équipements et infrastructures correspondants aux secteurs des Postes et des Télécommunications ;

- Il assure le développement des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) ainsi que des communications électroniques sous toutes leurs formes en liaison avec les Administrations concernées ;

- Il assure la promotion des investissements dans le secteur en liaison avec le Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire et les Organismes concernés ;

- Il assure ou fait assurer la formation des personnels de son secteur ;

- Il suit les activités des sociétés de télécommunications mobiles ou par satellites ;

- Il suit les activités liées au commerce électronique et les questions de cybersécurité et de cybercriminalité, en liaison avec les Administrations concernées ;

- Il élabore, analyse et tient les statistiques relatives aux domaines des Postes et Télécommunications et des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) ;

- Il suit les activités des organismes de régulation intervenant dans son secteur de compétence ;

- Il assure la liaison entre le Gouvernement et l'Union Postale Universelle (UPU) ainsi qu'avec l'Union Internationale des Télécommunications (UIT) en liaison avec le Ministère des Relations Extérieures.

Il exerce la tutelle sure : l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART), l'Agence Nationale des Technologies de l'Information et de la Communication (ANTIC), la Cameroon Postal Services (CAMPOST), la Cameroon Télécommunications (CAMTEL).

? Décret N°2012/203 du 20 avril 2012 portant organisation et fonctionnement de l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART).

Article 4 dudit décret, l'ART a pour missions :

- De veiller à l'application des textes législatifs et réglementaire en matière de

télécommunication et de technologies de l'information et de la communication ; - De s'assure que le réseau ouvert au public s'effectue dans des conditions

objectives, transparentes et non discrétoires ;

- Sanctionner les manquements des opérateurs à leurs obligations ainsi que les pratiques anticoncurrentielles ;

- De définir les principes devant régir la tarification des services fournis ;

- De définir les conditions et les obligations d'interconnexion et de partage des infrastructures ;

- D'émettre un avis formel sur tout projet de texte à caractère législatif et réglementaire en matière de communication électronique ;

J

- D'assurer l'assignation et le contrôle du spectre des fréquences ;

- D'établir et de gérer les plans de numérotation ;

- De soumettre au gouvernement toute proposition et recommandation tandant à

développer et à moderniser le secteur des télécommunications et des technologies

de l'information et de la communication ;

- De délivrer des agréments ;

- De garantir la protection des consommateurs ;

? Décret n° 2012 / 180 du 10 avril 2012 L'Agence nationale des Technologies de l'Information et de la Communication (ANTIC)

ARTICLE 5.- Dans le cadre des missions de promotion et de suivi de l'action des pouvoirs publics en matière des technologies de l'information et de la communication, l'Agence est notamment chargée :

- L'élaborer et de suivre la mise en oeuvre de la stratégie nationale de développement des TIC ;

- D'identifier les besoins communs des services publics en matière d'équipements informatiques et logiciels ;

- De veiller à l'harmonisation des standards techniques et de proposer des référentiels

techniques, afin de favoriser l'interopérabilité entre les systèmes d'information ;

- De fournir son expertise aux administrations pour la conception et le développement de leurs objets techniques ;

- De coordonner la réalisation et d'assurer le suivi des sites Internet, Intranet et Extranet de l'Etat et des organismes publics ;

- De concourir à la formation technique des formateurs des universités, grandes écoles, lycées, collèges, écoles normales et écoles primaires ;

- De participer aux actions de formation des personnels de l'Etat dans le domaine des TIC, en émettant des recommandations sur le contenu des formations techniques et sur les programmes des examens professionnels et des concours ;

- D'entretenir des relations de coopération technique avec des organismes internationaux publics ou privés agissant dans ce domaine, suivant les modalités prévues par la législation en vigueur. Dans cette perspective, elle est chargée de l'enregistrement des noms de domaines « .cm » ;

- De mettre en place des mécanismes pour régler des litiges d'une part, entre les opérateurs des TIC et, d'autre part, entre opérateurs et utilisateurs, pour les problèmes spécifiquement liés aux contenus et à la qualité de service (spamming, phishing, hacking) ;

- De veiller, dans l'usage des TIC, au respect de l'éthique, ainsi qu'à la protection de la propriété intellectuelle, des consommateurs, des bonnes moeurs et de la vie privée ;

K

- D'élaborer la politique et les procédures d'enregistrement des noms de domaines « .cm », d'hébergement, d'administration des serveurs racine, d'attribution d'agrément de Registrar du « .cm » ;

- De planifier, d'attribuer et de contrôler les adresses Internet (IP) au Cameroun ;

- De mettre en place des mécanismes pour assurer la sécurité de l'Internet au niveau national ;

- De réguler les technologies de l'information, de la communication et internet

Dans le cadre des missions de régulation, de contrôle et de suivi des activités liées à la sécurité des systèmes d'information et des réseaux de communications électroniques, et à la certification électronique, l'Agence a notamment pour missions :

- D'instruire les demandes d'accréditation et de préparer les cahiers de charge des autorités de certification et de les soumettre à la signature du Ministre chargé des télécommunications ;

- De contrôler la conformité des signatures électroniques émises ;

- De participer à l'élaboration de la politique nationale de sécurité des réseaux de communications électronique et de certification ;

- D'émettre un avis consultatif sur les textes touchant à son domaine de compétence ;

- De contrôler les activités de sécurité des réseaux de communications électroniques, des systèmes d'information et de certification ;

- D'instruire les demandes d'homologation des moyens de cryptographie et de délivrer les certificats d'homologation des équipements de sécurité ;

- De préparer les conventions de reconnaissance mutuelle avec les parties étrangères et de les soumettre à la signature du Ministre chargé des télécommunications ;

- D'assurer la veille technologique et d'émettre des alertes et recommandations en matière de sécurité des réseaux de communications électroniques, des systèmes d'informations et de certification ;

- De s'assurer de la régularité et de l'effectivité des audits de sécurité des systèmes d'information suivant les normes en la matière, des organismes publics et des autorités de certification ;

- D'assurer la surveillance, la détection et la fourniture de l'information sur les risques informatiques et les actes des cybercriminels.

ANNEXE 4 :

L






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand