~I~
EPIGRAPHE
Le véritable enseignement n'est point de te
parler mais de te conduire.
Mark Fisher
~II~
DÉDICACE
A toi mon Dieu tout puissant pour tes grâces et tes faveurs
incommensurables dans
ma vie.
A toi mon père KAPEND TSHIAMB Moïse et à
toi ma mère TSHIFAT À MUSUL Martine, pour avoir apporté un
soutien inestimable à tout point de vue dans notre éducation et
pour tous les sacrifices consentis. Aujourd'hui grâce à Dieu, vous
avez forgés un Homme, soyez en fiers et portez la couronne du
succès.
A ma tante KAMUN À MUSUL Bébé-rose,
Instrument de Dieu dans ma vie, portez aussi la couronne du succès.
A vous mes frères et soeur chéris :
Arsène KAPEND, Eddy KAPEND, Dane KAPEND, Natasha-bunder KAPEND ; Aucune
sentence ne peut exprimer avec exactitude mon affection pour vous, merci pour
vos prières, votre amour, vos conseils et vous méritez tous
l'amour et l'admiration du monde.
A Jeanne KATSHAK, Bonheur KAFAT, Cathy MASHIND,
Marie-Noël À MUSUL, Emma KADIATA, Sabin MULANG, Nathan MUSUL,
Hervé MWAMB Pour votre soutien et vos encouragements qui n'ont
cessé de faire renaître l'espoir en nous.
A tous ceux qui nous ont aidés, soutenus,
accompagnés, encouragés et à toute personne qui constitue
pour nous un repère, je vous dédie ce travail.
En fin que tout ceux qui, de loin ou de près nous ont
soutenu trouve l'expression la plus haute de notre sincère gratitude.
~III~
AVANT PROPOS
Cette oeuvre que nous avons l'honneur de soumettre au monde
scientifique est le résultat escompté d'un dur labeur
réalisé pendant notre cursus académique à la
faculté de médecine humaine.
Elle couronne ainsi la fin de notre périple
académique et constitue pour nous un moyen par lequel nous pouvons
exprimer notre sentiment de gratitude envers tous ceux qui nous ont
prêté main forte, tant matérielle, financière,
morale que scientifique dans sa réalisation.
Ainsi, notre gratitude s'adresse également à
tout le personnel et corps enseignant de l'UNILU/Faculté de
médecine humaine pour s'être sacrifié pour nous transmettre
leur connaissance.
Nous adressons nos sincères remerciements au Pr.
MALONGA KAJ et au Pr. MUHUBIRI KABUYAYA qui en dépit de leur multiples
occupations ont bien voulu assurer la direction de ce travail, veuillez bien
accepter les remerciéments que nous vous témoignons du fond du
coeur.
Nos remerciements s'adresse également à nos
encadreurs de stage: Dr KAKOMA Placide, Dr RULINAMUNGU Franck, Dr. MWAMBA
Adolph, Dr. MUDIANGOMBE Arsène pour vos conseils et encouragements.
L'honneur devient doublement significatif de tourner notre
regard vers nos amis et compagnons de lutte qui nous ont prodigués des
conseils dans cette tâche passionnante.
A vous mes compagnons de lutte: Joe NDONGALA, Delgado KALALA,
Aly SHINDANO, Aron NAWEJ, Jean-paul KAZADI, Junior TSHONDO, Dieudonné
BATOKESHA, Justin SAMWANDA, Nono JAMPOU, Aurélie MUKUNA.
A Vous mes amis : Ougain KAHOZI, Moine BULEDI, Emma KABALU,
Paul KALONJI, Joël MUYAYA, Delly MUTOMBO, Freddy MUKADY,
Jérémie SELEMANI, Wivine KIILEMBA, Gracia KAHADI,.
~IV~
PLAN DU TRAVAIL
EPIGRAPHE
DÉDICACE
AVANT PROPOS
ABRÉVIATION
RÉSUMÉ
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : CONSIDÉRATION
THÉORIQUE
CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉ SUR LA COVID-19
I.1. DÉFINITION DES CONCEPTS
I.2. VOIES DES CONTAMINATION
I.3. PHYSIOPATHOLOGIE
I.4. SYMPTOMES OU MANIFESTATION CLINIQUES
I.5. ÉVOLUTION DE LA MALADIE
I.6. TRAITEMENT
CHAPITRE II. QUELQUES COMORBIDITÉS CHEZ LES
PATIENTS A COVID-19
II.1. INSUFFISANCE RÉNALE
II.2. DIABETE
II.3.TRISOMIE 21
III.4. CANCER
III.5. HYPERTENSION ARTÉRIELLE
II.6. OBÉSITÉ
~V~
DEUXIÈME PARTIE: CONSIDÉRATION PRATIQUE CHAPITRE
III. MÉTHODOLOGIE
III.1. PRÉSENTATION DU LIEU DE TRAVAIL
III.2. TYPE ET PÉRIODE D'ÉTUDE
III.3. ÉCHANTILLONNAGE
III.4. MATERILS POUR LA COLLECTE DES DONNÉES
III.5. ÉVOLUTION/ANALYSE STATISTIQUE DES
RÉSULTATS
III.6. CONSIDÉRATION ÉTHIQUE
CHAPITRE IV. RÉSULTATS
CHAPITRE V. DISCUSSIONS ET COMMENTAIRES
CONCLUSION
RÉFÉRENCES
TABLE DES MATIÈRES
~V'~
ABRÉVIATIONS
ACE2: l'enzyme de conversion de l'angiotensine
de type 2
ARA 2: antagonistes des récepteurs de
l'angiotensine 2
HAS: haute autorité de santé
HbA1c: hémoglobine glyqué
HTA : hypertension artérielle
IC : insuffsance cardiaque
IEC: inhibiteurs de l'enzyme de conversion
IL: interleukine
MERS: Middle east respiratory syndrom
OMS : organisation mondiale de la
santé
PCR: protéine c réactive
SARS: severe acute respiratory syndrome
SFHTA: socièté française
d'hypertension artérielle
SRAA : le système
rénine-angiotensine-aldostérone
SRAS: syndrome respiratoire aiguë
USI: l'unité de soins intensifs
~VII~
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU I. Distribution des comorbidités chez les patients
à covid-19
TABLEAU II. Répartition des comorbidités à
Covid-19 selon l'âge
TABLEAU III. Répartition des comorbidités à
covid-19 selon le sexe
TABLEAU IV. Répartition des cas à covid 19 selon la
profession
TABLEAU V.a. Distribution de la symptomatologie de la covid-19
associée aux
comorbidités
TABLEAU V.b. Distribution de la symptomatologie de la covid-19
associée aux comorbidités
TABLEAU VI. Répartition des comorbidités selon le
traitement
TABLEAU VII. Répartition des comorbidités à
covid 19 selon les complications TABLEAU VIII. Répartition des
comorbidités à covid 19 selon l'issu
~VIII~
RÉSUMÉ
Les comorbidités à covid-19 sont des facteurs
aggravant l'évolution de la Covid-19. Depuis l'apparition de la
pandémie, une mortalité plus élevée a
été rapportée chez les malades à Covid-19 ayant des
maladies tels que le diabète, IC, HTA, et le cancer. De ce fait, cette
étude s'était fixée comme objectif d'étudier les
comorbidités et l'évolution des patients à Covid-19 de
l'hôpital général provincial de référence
Jason Sendwe pendant la période allant du 20 avril 2020 au 31
décembre 2021.
Nous avons ainsi mené une étude descriptive
rétrospective avec un échantillon de 77 patients testés
Positifs à la covid-19. Nous avons recouru au registre, aux dossiers des
malades avec une fiche de récolte. Pour la saisie et l'analyse nous
avons utilisé le logiciel Microsoft Word 2013, Épi info 7
(version 7.1.5.2). Les moyennes et proportions ont été
utilisés pour rapporter les données.
À l'issue de ce travail nous avions constaté
que:
? Les comorbidités représentaient 21 cas soit
27.3% sur 77 patients à Covid-19 et la comorbidité la plus
fréquente était le diabète avec 12 sur 21 ou 57.1% ;
? L'âge moyen était de 57 ans ,et les Hommes
étaient les plus touchés avec 15 cas sur 21 soit 72.4% ;
? le mal de gorge était retrouvé chez tous les
patients; La chloroquine et l'azytromycine ont été le traitement
de choix;
? La détresse respiratoire aiguë était la
complication la plus fréquente chez les patients avec
comorbidités (20 cas sur 21 soit 95.2 %) ;
? Six décès sur 21 cas des comorbidités soit
28.6% étaient notés.
A l'issue de ce travail, nous avons conclu que le
diabète était la comorbidité la plus fréquente,
l'age moyen était 57 ans, les hommes étaient les plus
touchés, le mal de gorge était présent chez tous les
patients, la chloroquine et l'azytromycine ont été administres
chez tous les patients. Six décès sur 21 cas des
comorbidités étaient enregistrés.
Mots clés : Comorbidité, Covid-19,
Sendwe
~1~
INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
En décembre 2019, des cas de « pneumonie d'origine
inconnue » ont été signalé à Wuhan, en Chine.
Quelques jours plus tard seulement, les autorités sanitaires chinoises
ont confirmées que ce cluster était associé au coronavirus
(1), causant une maladie nommée maladie à coronavirus 2019
(COVID-19) par l'organisation mondiale de la santé (OMS),
Confirmé par une analyse d'homologie comparative, la COVID-19 est
étroitement associer au coronavirus de type syndrome respiratoire aigu
sévère (SRAS) dérivé des chauves-souris
(bat-SL-covzc45 et bat-SL-covzxc21, avec 88 % d'identité), mais est loin
de coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS- CoV)
(environ 79 %) et coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient
(MERS-CoV) (environ 50 %) (2). Un total de 77 658 cas confirmés, dont 9
162 avec des maladies graves, et 2 663 décès avaient
été signalés au 25 février 2020 par la Commission
nationale de la santé de la République populaire de Chine. (2)
Huang et al. ont d'abord rapporté les
caractéristiques cliniques de 41 patients confirmés, et
indiqué que 13 (32 %) d'entre eux avaient des maladies sous-jacentes, y
compris les maladies cardiovasculaires, le diabète, l'hypertension et la
maladie pulmonaire obstructive chronique.(3)
Par la suite, Wang et al. Ont rapportés les
résultats de 138 cas de COVID-19 ; qui suggèrent que 64 (46,4%)
d'entre eux avaient des comorbidités. Il est important de noter que les
patients admis à l'unité de soins intensifs (USI)
présentaient un nombre plus élevé de comorbidités
(72,2 %) que ceux non admis à l'USI (37,3 %). Cela suggère que
les comorbidités peuvent être des facteurs de risque d'issues
indésirables . L'évaluation de la prévalence de ces
comorbidités est à la base de l'atténuation des
complications chez les patients infectés par le SRAS-CoV-2. Cependant,
l'effort a été entravé par le nombre limité de
cas.(4)
Lors que le SARS-CoV-2 s'est propagé rapidement sur
tous les continents, le directeur général de l'OMS, Tedros
Adhanom Ghebreyesus, a déclaré le 11 mars 2020 lors d'une
conférence de presse que « la COVID-19 peut être
qualifiée de
"2"
pandémie» [5].
Le bulletin quotidien de l'OMS du 4 août 2021 annonce 18
millions de cas de COVID-19 répartis dans l'intégralité
des pays du monde. Bien que l'ensemble de l'humanité soit touché,
on constate que toutes les régions du monde ne sont pas frappées
de la même manière par la pandémie. Le continent africain,
qui regroupe 17 % de la population mondiale, ne possède que 5 % des cas
mondiaux de COVID-19.(6)
La République Démocratique du Congo En 2021 a
atteint un pic de contaminations de 2 cas recensés pour 100.000
personnes , Le pays recensait en moyenne 256 nouvelles contaminations chaque
jour, le nombre moyen le plus élevé de cas de contamination
quotidiens a été reporté le 19 juin 2021 avec 2921 cas, le
cumul de tout ces cas ont donnés 51,048 cas de contamination et 1,045
décès liés au coronavirus recensés dans le pays
depuis le début de l'épidémie.(7)
Nous avons un profil des personnes
décédées largement influencé par des
comorbidités ( diabète et hypertension artérielle), le
ministère de la santé a lancé, avec l'appui technique de
l'OMS et de l'UNICEF, une grande campagne en faveur du dépistage et de
la prise en charge de ces maladies associées pour une durée de 2
mois (octobre-décembre 2020). Dans une étude locale ayant
porté sur 215 patients décédés à Kinshasa,
l'hypertension artérielle a été retrouvée dans 39%
des cas alors que le diabète était autour de 30%. Ne pas tenir
compte de ces facteurs de risques de mortalité liés au
coronavirus, COVID-19, c'est exposé les patients à un risque
très élevé des décès
prématurés, a indiqué le ministère de la
santé. (8)
Aucune étude n'avait encore était
réalisée à Lubumbashi sur les comorbidités à
COVID-19 , c'est pourquoi, pour obtenir des résultats plus convaincants,
nous avons fourni une évaluation systématique et
détaillée, qui a permis d'estimer la prévalence des
comorbidités à covid 19 à Lubumbashi. Les résultats
pourront aider à la gestion des patients tout en aidant à
développer des politiques de prévention et de réponse
à la COVID-19 et à ses résultats critiques.
~3~
2. PROBLÉMATIQUE
La comorbidité est l'un de deux facteurs de risque de
formes graves les plus importantes, après l'âge.(9) Le 2 mars
2021, La Haute Autorité de Santé retient 'hypertension, la
trisomie, le diabète, l'obésité, le cancer,.. comme
facteurs de risque avéré d'hospitalisations ou de
décès en cas d'infection par le virus Sars-CoV-2 : Toutes les
comorbidités n'ont pas le même poids. Le cumul de ces
comorbidités est également à risque. La haute
autorité sanitaire (HAS) a élaboré sa stratégie
vaccinale contre la Covid-19 en commençant par prioriser les personnes
les plus à risque de forme grave, présentant donc des
comorbidités et un âge avancé .(9)
La HAS informe également que les personnes
jugées particulièrement vulnérables par leur
médecin et présentant des affections préexistantes rares
et graves ou des handicaps graves les prédisposant à un risque
particulièrement accru de décés par l'infection à
SARS-CoV-2 (déficits immunitaires sévères,
hémopathies malignes, maladies rares) et doivent être
également priorisées à la vaccination
indépendamment de leur âge. Enfin, la HAS souligne l'attention
particulière qui devra être portée aux personnes poly
pathologiques, qui font partie des personnes à
vacciner en priorité. En effet, les études
montrent que le cumul de trois comorbidités fait atteindre quasiment
le même niveau de risque de décéder que dans la tranche
d'âge supérieure sans poly pathologies.(9)
Eu regard à ce qui précède, nôtre
travail repose sur les questions suivantes:
? Quelles etaient les comorbidités rencontrées
chez les malades à covid-19 à l'hôpital
général provincial de référence Jason Sendwe ?
? Quelle etait la symptomatologie de la covid-19 chez les
patients à
comorbidités à l'hôpital
général provincial de référence Jason Sendwe ?
? Quelle etait l'évolution de la covid-19 chez les
malades vivant avec des comorbidités associées, à
l'hôpital général provincial de référence
Jason Sendwe ?
? Donner l'issu des patients atteint de covid 19 associée
à ses comorbidités à l'hôpital général
provincial de référence Jason Sendwe.
~4~
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
La COVID-19 se vit partout au monde aujourd'hui et les
personnes atteintes des comorbidités sont plus vulnérables
à cette dernière. L'intérêt de ce travail etait
d'une part conscientiser les gens en attirant l'attention de la population sur
la connaissance de la covid 19 pour mieux protéger les personnes
atteintes des comorbidités.
sur le plan sanitaire, le choix etait dans le sens de leur
fournir plus des connaissances à fin qu'ils puissent éviter cette
maladie et réduire le taux de mortalité de la covid-19
associée à ses comorbidités.
4. OBJECTIFS
4.1. Objectif général
Ce travail avait pour objectif général
d'apporter des connaissances sur les comorbidités à COVID-19 et
sur l'évolution des patients à Covid-19 associée aux
comorbidités à Lubumbashi.
4.2. Objectifs spécifiques
? Déterminer la fréquence des cas de covid-19
associés aux comorbidités à l'hôpital
général provincial de référence Jason Sendwe
pendant la période allant du 20 avril 2020 au 31 décembre
2021;
? Identifier les comorbidités les plus
fréquentes à l'hôpital général provincial de
référence Jason Sendwe ;
? Donner la symptomatologie de la covid-19 chez les patients
ayant des comorbidités associées à l'hôpital
général provincial de référence Jason Sendwe;
~5~
5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction, notre travail comprend une partie
théorique suivie de la partie pratique composée de la
méthodologie, de la présentation des résultats, de la
discussion, de la conclusion et des suggestions.
6. DELIMINATION DU TRAVAIL
Notre travail a été réalisé dans
la province du haut Katanga, dans la ville de Lubumbashi, plus
précisément à l'hôpital général
provincial de référence Jason Sendwe du 20 avril 2020 au 31
décembre 2021.
? Bouche : On peut en mettant à la bouche
des aliments, des objets ou des mains souillés (les mains peuvent
être souillés par, le visage, les vêtements
"6"
CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉS SUR
COVID19
I.1. DÉFINITION DES CONCEPTS
? Covid-19 : c'est une pandémie qui a
commencé en décembre 2019 en Chine et qui s'est répandue
dans les continents. (10)
? Coronavirus: Le coronavirus se
défini comme une famille de virus variés. Les coronavirus peuvent
infecter aussi bien l'homme que l'animal. Leur nom signifie "virus en couronne"
et vient du fait qu'ils possèdent tous un aspect en forme de couronne vu
du microscope. Les coronavirus ont été identifiés pour la
première fois chez l'humain dans les années 1960.Il s'agit de
virus causant des maladies émergentes, c'est-à-dire des
infections nouvelles dues à des modifications ou à des mutations
du virus. Cependant deux d'entre eux ont entrainé de graves
épidémies: le SRAS-CoV en 2002 et le Mers-CoV en 2012 et
aujourd'hui, un nouveau coronavirus (SARS-CoV-2) a été
identifié dépuis janvier 2020 comme étant à
l'origine de cas groupés de pneumonies en Chine. (10)
? Pandémie :C'est une
épidémie se répandant à la fois sur une large
zone
géographique touchant une proportion importante de la
population.(10)
? Épidémie
:L'épidémie est l'apparition et la propagation d'une
maladie infectieuse contagieuse qui frappe en même temps et en un
même endroit un grand nombre de personnes.(10)
? Comorbidité : En médecine,
le terme "comorbidité" désigne la présence des maladies
et/ou divers troubles aiguë ou chroniques s'ajoutant à la maladie
initiale (11)
I.2. VOIES DE CONTAMINATION (10) Les voies de
contamination sont:
~7~
ou instruments ou surfaces de travail contaminés :
claviers poignées de porte, robinets, mobiliers, combinés de
téléphone, interrupteurs, boutons poussoirs, crayons ou
stylos...);
? Nez : Inhalation par voie respiratoire, des
projections salivaires contenant le virus ou en passant les doigts dans les
narines;
? Yeux: Par projection des gouttelettes de
salives dans les yeux ou en portant la main ou les doigts aux yeux.
I.3. PHYSIOPATHOLOGIE (12)
Les coronavirus sont des virus à ARN simple brin
enveloppés. Ils infectent une grande variété
d'espèces et sont divisés en quatre genres ; á, 13,
ã et ä en fonction de leur structure génomique. Les
coronavirus humains tels que 229E et NL63 sont responsables d'affections
respiratoires bénignes et appartiennent au coronavirus á. En
revanche, le SARS-CoV, le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient
(MERS-CoV) et le SARS-CoV-2 responsable du COVID-19 sont classés parmi
les coronavirus 13, dit émergents. Les coronavirus ont quatre
protéines structurales ; Spike (S), membrane (M), enveloppe (E) et
nucléocapside (N). Le récepteur permettant l'entrée du
virus dans les cellules qu'il infecte est une molécule présente
à leur surface : l'enzyme ACE2. Néanmoins, l'entrée du
SARS-CoV-2 dans les cellules cibles se fait également grâce
à l'intervention d'une enzyme cellulaire appelée TMPRSS2 (Type II
transmembranaire serine protéases) qui coopère avec ACE2 pour
favoriser l'entrée du virus dans la cellule. On peut ainsi imaginer
l'ACE2 comme une serrure et TMPRSS2 comme la clé avec laquelle le virus
peut l'ouvrir pour rentrer. L'ACE2 est une protéine largement
exprimée dans le coeur, les vaisseaux, les intestins, les poumons (en
particulier dans les pneumocytes de type 2 et les macrophages), les reins, les
testicules et le cerveau. Sa présence dans ces différents organes
semble expliquer la variété des tableaux cliniques et des
complications liées au COVID-19. Son rôle physiologique est de
dégrader l'angiotensine II, afin d'en limiter les effets négatifs
(vasoconstriction, inflammation, thrombose) liés à la liaison aux
récepteurs AT1. L'entrée du SARS-CoV2 dans la cellule
régule à la baisse les récepteurs ACE2, qui perdent
dès lors leur capacité de dégradation de l'angiotensine
II. C'est cette perte d'expression et d'activité de l'ACE2 qui
pourrait
"8"
être à l'origine de l'inflammation pulmonaire
importante et des phénomènes micro-thrombotiques
observés
I.4. SYMPTÔMES OU MANIFESTATION CLINIQUES
(10)
Tout le monde n'a pas les mêmes manifestations et le niveau
de gravité peut varier. Les symptômes suivants peuvent
apparaître isolés parfois au début puis apparaissent
progressivement une association de signes:
· Fatigue
· toux (toux sèche irritante)
· maux de gorge
· fièvre, sensation de fièvre
· douleurs musculaires.(courbatures)
· maux de tête
· diarrhée, parfois vomissements,
· conjonctivite
· rhume perte de l'odorat et/ou du goût. Plus
rarement:
· Difficultés respiratoires
L'apparition de la toux associée à de la
fièvre sont des signes d'évolution vers la gravité.
Les personnes présentant des symptômes ne sont pas
toutes testées positif au nouveau coronavirus. Cependant, si vous
présentez un ou plusieurs des symptômes décrits, il est
probable que vous l'ayez contracté.
~9~
I.5. EVOLUTION DE LA MALADIE(10)
Les cas de maladies liés au nouveau coronavirus
peuvent évoluer très différemment. Par exemple, certaines
personnes n'ont que de légers symptômes et remarquent à
peine qu'elles sont malades. D'autres ont besoin d'être
hospitalisés ou parfois d'une prise en charge en réanimation.
I.5.1. AUCUN SYMPTÔMES(10)
Certaines personnes infectées ne présentent
aucun symptôme. Par conséquent, elles ne savent pas qu'elles sont
infectées et peuvent dès lors transmettre le nouveau coronavirus
sans le savoir.
I.5.2. ÉVOLUTION BENIGNE (80% des cas)
(10)
Pour la grande majorité des personnes
infectées, l'évolution de la maladie est bénigne. Des
symptômes apparaissent donc, mais ils restent bénins. Il s'agit
là surtout des personnes en bonne santé et de moins de 60 ans.
I.5.3. ÉVOLUTION SEVERE (20%) (10)
En cas d'évolution sévère, les
symptômes sont tout d'abord bénins, mais ils s'aggravent
après environ cinq à dix jours. Survient d'abord une
détresse respiratoire, qui peut être suivie d'une pneumonie. Dans
ce cas, la personne concernée a besoin d'un traitement hospitalier, et
souvent aussi d'un apport en oxygène. En règle
générale, la maladie dure entre une et quatre semaines. Dans la
grande majorité des cas, les personnes bénéficiant d'un
bon traitement recouvrent leur santé. L'évolution peur être
sévère à tout âge: chez les enfants et les
adolescents, une telle évolution est très rare. Par contre, les
personnes vulnérables présentent un risque accru
d'évolution sévère.
I.5.4. ÉVOLUTION CRITIQUE (5% de cas)
(10)
Chez certaines personnes, les symptômes liés aux
voies respiratoires s'aggravent tellement qu'elles ont besoin de soins en
réanimation. Alors, une respiration artificielle est mise en place pour
soutenir les fonctions pulmonaires. Grâce à une intervention
médicale réalisée à temps, plus de la moitié
des personnes présentant
"10"
une évolution critique survivent. Elles recouvrent leur
santé après quelques semaines. Selon les connaissances actuelles,
1 à 2 % des personnes testées positivement décèdent
des suites de la maladie.
I.6. TRAITEMENT (13)
A ce jour, il existe des protocoles qui donnent de bons
résultats, les études se poursuivent, mais pour se
protéger il faut respecter les mesures barrières.
Les Protocoles suivent de façon systématique le
schéma suivant : les 4 jours suivant; Le Zinc, la vitamine, chloroquine
, Pour les cas sévères avec complication et Pour les cas de
comorbidité : on applique le traitement spécifique.
"11"
CHAPITRE II. QUELQUES COMORBIDITES CHEZ LES PATIENTS
À COVID-19 II.1. INSUFFISANCE RÉNALE
II.1.1. DÉFINITION
L'insuffisance rénale désigne la diminution
plus ou moins importante des fonctions des reins. Le rein étant un
organe vital dans la création d'hormones et l'épuration des
déchets néfastes de notre corps, sa perte d'efficacité
partielle ou totale entraîne d'énormes bouleversements sur notre
vie quotidienne (diurèse, vitalité, santé, ...). (14)
II.1.2. IMPLICATIONS DU COVID-19 EN
NÉPHROLOGIE
Les implications de la pandémie causée par le
virus SARS-CoV-2 qui cause la maladie appelée COVID-19, concernent tous
les domaines de la néphrologie.
Le rein est une des cibles du coronavirus, Dès les
premiers mois de la pandémie, plusieurs études ont
rapporté une atteinte rénale extrêmement fréquente
chez les patients atteints de COVID-19. Cette atteinte peut se présenter
sous forme d'une insuffisance rénale aiguë (5-35% des patients),
d'une hématurie (30-40%) et/ou d'une protéinurie (40-65%) Cette
atteinte rénale est associée à la survenue de
complications majeures, dont l'insuffisance respiratoire, le besoin de
ventilation mécanique invasive et le décès,
indépendamment des comorbidités et autres facteurs de risque
(14).
Les mécanismes et le type d'atteinte rénale au
cours de l'infection par le nouveau coronavirus restent à
déterminer. L'analyse par PCR d'organes de patients
décédés de la COVID-19 a révélé que
les reins sont parmi les organes-cibles les plus fréquemment
touchés par le virus, après les poumons (15). La fréquence
élevée de l'atteinte rénale est expliquée par la
présence du récepteur viral ACE2 (angiotensin converting enzyme
2) et de ses co-récepteurs à la surface de cellules
rénales. Le virus est ainsi susceptible d'affecter plusieurs
compartiments du rein, dont les glomérules, l'endothélium et le
tubule proximal (16).
"12"
Des données récentes, non encore
publiées, suggèrent une dysfonction tubulaire proximale
très fréquente chez les patients avec COVID-19, causant
protéinurie de
bas poids moléculaire
(bêta-2-microglobulinurie), aminoacidurie, hypophosphatémies et
hypo uricémie dans un bon nombre de cas. Ces anomalies, exceptionnelles
dans la population générale, sont spécifiques de la
COVID-19 et sont associées à un pronostic défavorable. Il
est donc hautement probable que l'atteinte rénale par le coronavirus
puisse aider à un diagnostic précoce, et qu'elle soit un marqueur
fiable de la sévérité de la COVID-19.(17)
II.1.3. COVID-19 ET TRANSPLANTATION
RÉNALE
Les patients greffés rénaux sont
particulièrement à risque de développer des complications
infectieuses compte tenu de la prise quotidienne de médicaments
immunosuppresseurs (18). Cependant, nous manquons encore de données
à large échelle pour pouvoir affirmer que les greffés
rénaux risquent davantage de développer une maladie COVID-19
sévère/mortelle que la population générale.
Rappelons qu'un risque accru de complication grave n'avait pas
été observé chez les transplantés rénaux
lors des épidémies MERS et SARS-Cov-1 (19). Néanmoins, la
mortalité intra-hospitalière des patients greffés
rénaux atteints du COVID-19 rapportée par des équipes
italiennes, britanniques, espagnoles et américaines (25%, 14%, 25% et
28%, respectivement) est interpelant (20).
L'épidémie COVID-19 a réduit de
manière drastique le nombre de greffes rénales
réalisées dans le monde, y compris dans notre centre, en raison
de la crainte de transmettre un organe infecté par le COVID ou
d'administrer une charge immunosuppressive importante à un nouveau
greffé dans ce contexte de risque infectieux (21).
II.2. DIABÈTE
II.2.1. DÉFINITION
Le diabète est une maladie chronique qui
apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment
d'insuline ou que l'organisme n'utilise pas correctement l'insuline qu'il
produit. L'insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre
dans le sang. L'hyperglycémie, ou concentration sanguine
élevée de sucre, est un effet
"13"
fréquent du diabète non contrôlé
qui conduit avec le temps à des atteintes graves de nombreux
systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des
vaisseaux sanguins.(22).
II.2.2. RISQUE DE CONTRACTER LE COVID_19 EN CAS DE
DIABETE
Bien que les patients diabétiques soient
considérés comme plus à risque d'infection, des
études récentes ont montré qu'il s'agissait principalement
d'infections fungiques et bactériennes, en particulier les infections
des tissus mous, les infections des voies urinaires et les pneumonies
communautaires (notamment pneumococciques) (22). Les infections virales, telle
la grippe saisonnière, ne sont habituellement pas plus fréquentes
chez les patients diabétiques que dans la population
générale (23). Concernant la grippe, le diabète est en
revanche reconnu comme un facteur de risque de développer une forme
sévère ou critique de l'infection (24).
II.2.3. DIABETE ET FORME SEVERE DE COVID-19
Les épidémies de SARS et de MERS ont
montré que les patients diabétiques, et plus largement, les
patients présentant des comorbidités telles que l'hypertension
artérielle, les maladies cardiovasculaires et l'obésité,
sont à risque accru de formes sévères et fatales de
pneumonies à coronavirus (25).
Concernant le COVID-19, il semble également
déjà bien établi que le diabète constitue un
facteur de risque des formes sévères à critiques.
Celles-ci sont le plus souvent décrites chez des patients
âgés (> 60 ans) présentant une ou plusieurs maladies
chroniques sous-jacentes (26). Outre le diabète, l'hypertension
artérielle et les maladies cardio-vasculaires sont le plus souvent
rapportées (26).
II.2.4. DIABETE COMME FACTEUR DE RISQUE DE DECES LIES AU
COVID 19
Dans l'étude de Guo et al, les patients
diabétiques évoluaient plus souvent vers le décès
que les patients non diabétiques (10.8% versus 3.6%) (27). Toutefois,
parmi les patients avec comorbidités, la mortalité des patients
diabétiques et non-diabétiques était similaire
malgré une prévalence plus élevée de maladies
cardio-vasculaires chez les patients diabétiques (32% versus 15%). En
revanche, les
Le risque de décès augmente après 40 ans
pour les personnes porteuses de
"14"
patients diabétiques sans comorbidité
décédaient plus souvent que les patients non diabétiques
(16% versus 0%), mais ils étaient également plus
âgés (âge médian 61 ans versus 32 ans) (27).
II.2.5. CONSEQUENCE DU COVID 19 SUR DIABETE
Alors que le diabète apparait comme un facteur de
mauvais pronostic du COVID-19, celui-ci a également un impact
négatif sur la maladie diabétique. Le premier aspect concerne le
déséquilibre glycémique favorisé par l'infection
(pouvant précéder les symptômes liés au COVID-19)
et, par conséquent, le risque de complications telles que
l'acidocétose et le coma hyperosmolaire. Et ce, d'autant plus que le
COVID-19 peut s'accompagner de symptômes digestifs favorisant la
déshydratation. Selon une série chinoise (29 patients
diabétiques de type 2), l'hyperglycémie chez le patient
diabétique est fréquente au cours du COVID-19 (28).
II.3. TRISOMIE 21 II.3.1. DÉFINITION
La trisomie 21, aussi appelée syndrome de Down, est un
état chromosomique congénital provoqué par la
présence d'un chromosome supplémentaire à la 21e paire.
Les personnes ayant la trisomie 21 présentent des signes cliniques
distincts, un retard cognitif et des caractéristiques morphologiques et
physiologiques particulières. Toutefois, ces éléments sont
variables d'une personne à l'autre.(29)
II.3.2. MANIFESTATION CLINIQUES DE COVID 19 EN CAS DE
TRISOMIE 21
symptômes principaux déjà
identifiés (fièvres, toux, difficultés respiratoires),
s'ajoutent les troubles de la vigilance et la confusion, observés chez
les personnes porteuses de trisomie 21 hospitalisées pour Covid-19
(30)
II.3.3. ÉVOLUTION
Les complications pulmonaires sont plus fréquentes
chez les personnes porteuses de trisomie 21 hospitalisées pour Covid-19
(30).
"15"
trisomie 21, contre 60 ans dans la population
générale.(30)
Comme le rappelle l'enquête, une vigilance
particulière est requise pour l'observation des symptômes chez les
personnes avec trisomie 21 : en effet, elles éprouvent parfois des
difficultés à décrire une douleur ou une
nausée.(30)
Plus de données sont nécessaires pour
déterminer le risque de formes graves chez les enfants ; toutefois, il
apparait que, comme dans la population générale, les plus jeunes
ne font pas, ou peu, de formes graves. (30)
II.3.4. RECOMMANDATION (30)
? Les recommandations restent donc les mêmes:
? Respectez les gestes barrières et du port du masque;
? Soyez particulièrement vigilants aux personnes
âgées de plus de 40 ans, ou présentant des maladies
associées;
? Le vaccin contre la grippe est
recommandé pour les personnes les plus fragiles (ayant plus de 40 ans,
ou des maladies associées).
II.4. CANCER
II.4.1. DÉFINITION
Le cancer est une maladie provoquée par la
transformation de cellules qui deviennent anormales et prolifèrent de
façon excessive. Ces cellules déréglées finissent
parfois par former une masse qu'on appelle tumeur maligne. Les cellules
cancéreuses ont tendance à envahir les tissus voisins et à
se détacher de la tumeur initiale. Elles migrent alors par les vaisseaux
sanguins et les vaisseaux lymphatiques pour aller former une autre tumeur
.(31)
II.4.2. LIEN ENTRE CANCER ET COVID 19 (32)
On s'attend effectivement à ce que la COVID-19 soit
associée à plus de cancers du poumon, mais cela reste à
confirmer empiriquement et ce ne sera vraisemblablement pas de la même
manière que le VPH, répond Michel L. Tremblay,
"16"
de l'Institut Rosalind et Morris Goodman de recherche sur le
cancer, à l'Université McGill. Contrairement au VPH, dit-il, tout
indique pour l'instant que la COVID-19 n'a pas ce qu'il faut pour être
une cause directe de cancers (la causalité indirecte est une autre paire
de manches, j'y reviens tout de suite).
C'est que le génome du VPH, comme celui d'autres virus
que l'on dit oncogènes («provoquant le cancer»), code pour des
protéines qui favorisent l'apparition de tumeurs -- plus
précisément en nuisant au travail de deux de nos protéines
«normales» dont la tâche est justement de supprimer les
cellules cancéreuses. Or «quand on regarde le génome de
SARS-CoV-2, ce virus-là n'a pas de protéine avec un potentiel
oncogénique vérifié à ce jour», dit Marc
Servant, chercheur à l'Université de Montréal qui
travaille notamment en oncologie et en virologie.
Il y a bien des travaux, comme une étude parue en mai
dernier dans BioEssays [
bit.ly/3h6KvVQ], qui
suggèrent que certaines des protéines de la COVID-19 pourraient
potentiellement avoir ce genre d'effet, mais cela reste entièrement
théorique et non prouvé pour l'instant. En outre, le SRAS-CoV-2
diffère pas mal de la plupart des virus oncogènes, et ce,
à plusieurs égards. D'abord, la plupart des virus
oncogènes sont capables d'intégrer leur matériel
génétique dans le noyau des cellules humaines, où sont
conservés nos gènes -- ce qui peut éventuellement
introduire des mutations qui vont dérégler la cellule et
démarrer une tumeur. Mais ce n'est pas le cas du SRAS-CoV-2. Celui-ci se
reproduit dans ce que les microbiologistes appellent le cytoplasme, soit la
partie des cellules située en dehors du noyau. Certains travaux ont
suggéré que la COVID-19 pouvait malgré tout
s'intégrer à notre génome [
bit.ly/3ykcHdL] ???, mais cela
reste une thèse assez controversée en science [
bit.ly/3ycncj4] ???.
Et contrairement aux autres virus oncogènes, qui ont
la faculté de rester dans le corps pendant des années, la
COVID-19 est éliminée par le système immunitaire en
quelques jours, dans la très grande majorité des cas.
si l'on s'attend à ce que la COVID-19 amène
plus de cancers du poumon, c'est plutôt par un effet indirect du
coronavirus, explique M. Tremblay. «Le plus important, à mon avis,
c'est que la COVID cause de la fibrose pulmonaire, et on sait que cette
fibrose-là peut persister pendant une longue période. On s'attend
d'ailleurs à voir un grand
"17"
nombre de patients de la COVID qui vont retourner dans le
système de santé pour faire un suivi de leurs poumons. Et c'est
important parce qu'on sait que les fibroses pulmonaires sont connues pour
être associées à des tumeurs.»
La fibrose pulmonaire survient quand les cellules des poumons
subissent un stress, indique M. Tremblay. Elles vont alors
sécréter des protéines pour se protéger, et des
cellules immunitaires vont se coller dessus pour les aider (ou pour
éliminer les cellules mortes). Ces dépôts vont alors faire
des sortes de plaques sur les poumons, des zones
«sclérosées» qui ne contribuent plus, ou moins,
à la respiration. C'est la fibrose.
II.4.3. RISQUE DE CONTRACTER LE COVID19 EN CAS DE CANCER
(33)
Un patient atteint de cancer est une personne plus
exposée au risque d'infection et aux complications possibles. Toutefois,
il faut évaluer au cas par cas en fonction du type de cancer, de
l'état général du patient et du traitement suivi. Par
exemple, les thérapies immunosuppressives (qui réduisent
l'efficacité du système immunitaire) exposent à un risque
accru de contracter une infection. Mais, rien n'indique qu'un patient atteint
de cancer soit plus à risque d'infection spécifiquement du
Covid-19 : le risque accru s'applique à toutes les maladies
infectieuses, et pas seulement au Covid-19.
Dans le cas de Covid-19 chez un patient atteint de cancer, le
traitement de l'infection devient une priorité, comme c'est le cas pour
la prise en charge de toutes maladies aigues.
II.5. HYPERTENSION ARTÉRIELLE II.5.1.
DÉFINITION
L'hypertension artérielle (HTA) est définie par
l'O.M.S. comme une pression artérielle systolique (PAS) 140 mm Hg et/ou
une pression artérielle diastolique (PAD) 90 mm Hg. Sa
prévalence, de 10 à 15 % dans les pays industrialisés (en
France 5 à 7 millions d'hypertendus), augmente avec l'âge: de
l'ordre de 5 % à 20 ans et de 50 % après 60 ans. Elle
représente la principale cause de morbi-mortalité
cardiovasculaire. Le traitement a réduit notablement l'incidence de ses
complications. Ainsi, l'HTA
"18"
pose un problème de santé publique par le
nombre de sujets concernés. La prise en charge des patients hypertendus
(dépistage, bilan, surveillance et traitement au long cours) est une
entreprise lourde qu'il convient de justifier.(34)
II.5.2. LIEN ENTRE HTA ET COVID 19
Il semble exister un lien particulier entre son agent causal,
le sévère acute respiratory syndrom coronavirus 2 (SARS-CoV-2),
et l'hypertension artérielle (HTA) et ses complications
cardiovasculaires. En effet, Sur le plan physiopathologique, l'entrée du
SARS-CoV-2 dans les cellules hôtes se fait via son association avec
l'enzyme de conversion de l'angiotensine de type 2 (ACE2) membranaire
impliquée dans le système
rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA). L'hypothèse d'une
augmentation de l'expression de l'ACE2 membranaire par les inhibiteurs de
l'enzyme de conversion (IEC) et antagonistes des récepteurs de
l'angiotensine 2 (ARA2), utilisés entre autres dans le traitement de
l'HTA, dans le post-infarctus du myocarde et dans l'insuffisance cardiaque, a
provoqué une défiance vis-à-vis de ces classes
d'antihypertenseur, accusées de favoriser les infections au SARS-CoV-2
[34)
II.5.3. HTA ET SEVERITÉ À
COVID19
La surreprésentation de l'HTA chez les patients
hospitalisés pour COVID-19 reste très marquée chez les
patients hospitalisés en unité de soins intensifs (58 %) et parmi
les non-survivants (25-38 %) [35), [36).
D'une façon plus générale, l'HTA est la
comorbidité la plus fréquemment retrouvée dans les
infections respiratoires basses, virales ou bactériennes, concernant
jusqu'à 36 % de cette population de patient [37).
Au total, c'est plutôt l'importante prévalence
de l'HTA chez les sujets âgés, chez les patients coronariens et
insuffisants cardiaques qui explique la surreprésentation de l'HTA chez
les patients présentant des formes sévères ou
létales de COVID-19 plutôt qu'un lien causal direct entre HTA et
COVID-19. Mais l'HTA, en tant que premier facteur de risque réversible
de morbi-mortalité cardiovasculaire (associée à environ 40
% des cardiopathies ischémiques et des accidents vasculaires
cérébraux ischémiques) [38), contribue au
développement d'un terrain cardiovasculaire et de lésions
myocardiques aiguës favorisant les formes sévères et
mortelles de COVID-
~19~
19.
II.5.4. ANTIHYPERTENSEUR ET COVID-19
II.5.4.1. ENZYME DE CONVERSION DE L'ANGIOTENSINE DE TYPE
2 ET SARS-COV-2
À l'état physiologique, les effets antagonistes
de l'enzyme de conversion de l'angiotensine de type 1 (ACE) et de type 2 (ACE2)
maintiennent l'homéostasie. L'angiotensine 1, transformé en
angiotensine 2 sous l'effet de l'ACE, lorsqu'il se lie à son
récepteur AT1, est responsable d'inflammation, de stress oxydatif, de
fibrose, de vasoconstriction et d'augmentation de la perméabilité
vasculaire à l'origine des SDRA. L'ACE2, présente sous forme
circulante ou membranaire à la surface de nombreux tissus dont le
poumon, le rein et le myocarde, contrebalance les effets de l'ACE en catalysant
l'angiotensine 1 en angiotensine 1-9 puis angiotensine 1-7, et en catalysant
l'angiotensine 2 en angiotensine 1-7. L'angiotensine 1-7 active les
récepteurs MAS, aux effets opposés au récepteur AT1 (effet
anti-inflammatoire, anti-fibrosante, anti-oxydante et vasodilatateur) [37),
[38)
La particularité du SARS-COV-2 est de
pénétrer dans la cellule hôte via l'association entre sa
protéine S et l'ACE2 transmembranaire des cellules
épithéliales respiratoires de type 2. Cette invasion
intracellulaire permet secondairement sa réplication virale. En
réaction à cette invasion, les cellules respiratoires diminuent
leur expression d'ACE2 transmembranaire, ce qui a pour conséquence une
augmentation d'angiotensine 2 circulante disponible pour activer le
récepteur AT1 et sa voie de signalisation pro-inflammatoire, se
traduisant cliniquement par des lésions pulmonaires aiguës et un
SDRA [38)
II.5.4.2. INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION,
ANTAGONISTES DES RÉCEPTEURS DE L'ANGIOTENSINE 2 ET ACE2 DANS LA
COVID-19
Les IEC, inhibant l'ACE mais pas l'ACE2, et les ARA2,
bloquant spécifiquement l'AT1, pourraient stimuler l'expression et/ou
l'activité de l'ACE2 transmembranaire, d'où l'hypothèse
selon laquelle ces bloqueurs du SRAA rendraient les patients hypertendus
traité par IEC ou ARA2 plus à risque d'infection et de formes
graves de COVID-19 [34)
"20"
II.5.4.3. AUTRES ANTIHYPERTENSEURS COVID-19
Les IEC et les ARA2 ne sont pas les seuls antihypertenseurs
à avoir une interaction avec le SRAA. Si les inhibiteurs calciques ont
un effet neutre sur ce système, les diurétiques thiazidiques, les
diurétiques de l'anse et les anti-aldostérones, en favorisant les
pertes urinaires de sodium, favorisent la production d'angiotensine 2, qui en
association avec la down-régulation de l'ACE2 membranaire liée au
SARS-CoV -2, peut laisser supposer une sur-activation des effets
pro-inflammatoires délétères de la voie de l'ATR1.(40)
Ce n'est cependant pas ce qui est observé actuellement
: les bêtabloquants, inhibiteurs calciques et diurétiques ne sont
pas associés à un sur-risque d'hospitalisation en unité de
soins intensifs, de ventilation mécanique ou de décès
[40), [41).
II.5.5. RECOMMANDATION DE PRISE EN CHARGE DE LA HTA EN
CAS DE COVID19
En l'état actuel des connaissances, une
hypothétique prophylaxie d'une infection à SARS-COV-2 ne peut
justifier l'arrêt ou la non introduction d'IEC ou ARA2
lorsqu'indiqués, d'autant plus que ces classes sont fréquemment
prescrites chez les patients à risque de formes graves de COVID-19
(insuffisance cardiaque à FEVG altérée, infarctus du
myocarde, insuffisance rénale, diabète, HTA), en raison de leur
efficacité démontrée sur la réduction de
morbi-mortalité [42].
L'effet délétère de l'arrêt des
IEC ou ARA2 dans cette population est aussi prouvé et bien connu
[43].
Les patients sous IEC et ARA2 doivent donc les poursuivre, et
les IEC et ARA2 doivent être introduits lorsqu'ils sont indiqués.
Cette position est soutenue par la majorité des sociétés
de cardiologie et d'hypertension artérielle, dont l'European Society of
Hypertension, la SFHTA et la HAS [44).
"21"
II.6. OBÉSITÉ
II.6.1. DÉFINITION
L'obésité est définie par l'OMS comme
étant une accumulation très importante de graisse dans
l'organisme, pouvant nuire à la santé générale.
Elle représente une forme évoluée du « surpoids
», aussi appelé « surcharge pondérale », stade
pour lequel les retentissements néfastes du tissu adipeux sur
l'organisme sont moins importants. Un élément est central pour le
diagnostic de l'obésité. Il s'agit de l'Indice de masse corporel
(ou IMC), calculé en divisant le poids (en kg) par la taille (en m) au
carré. L'OMS considère que les personnes dont l'IMC est 25 et
< 30 sont en surpoids, et que celles avec un IMC 30 sont
obèses(45)
II.6.2. LIEN ENTRE COVID 19 ET OBESITE
Les premières données après
l'émergence du Covid-19, issues de Chine et d'Italie, ont permis de
déterminer certains facteurs de risque qui influençaient le
danger de développer une forme sévère de la maladie
nécessitant une hospitalisation (environ 15 % des patients), voire une
admission aux soins intensifs (5 % des patients). Les facteurs initialement mis
en évidence étaient l'hypertension artérielle, le
diabète, l'âge avancé ou une maladie
cardiovasculaire.(45)
pour une plus grande prévalence
d'obésité, de nombreuses publications ont à leur tour
attiré l'attention sur un excès apparent de patients
obèses nécessitant une ventilation invasive. Des études
épidémiologiques rigoureuses ont alors identifié
l'obésité comme étant un facteur de risque
indépendant pour l'hospitalisation,(46) la nécessité d'une
admission aux soins intensifs,(47) le recours à la ventilation
mécanique invasive,(48) les intubations prolongées et la
mortalité dans des cohortes en Europe, aux États-Unis, mais
également en Chine.(49)
"22"
II.6.3. FACTEURS BIOLOGIQUES ET MÉCANIQUES
IMPLIQUÉS DANS LA GRAVITÉ DU COVID-19 CHEZ LES
OBÈSES
Le tissu adipeux, longtemps considéré comme un
simple organe de stockage, est en fait un organe dynamique et un organe
endocrine essentiel, responsable de la sécrétion de nombreuses
hormones (leptine, adiponectine, etc.) et de cytokines telles que
l'interleukine-6 (IL-6) et le TNF-alpha. L'obésité provoque une
modification de l'équilibre de la sécrétion de ces
substances, ce qui entraîne une inflammation chronique, une fonction
immunitaire altérée, une dysfonction vasculaire et une
coagulopathie(49)
II.6.3.1. INFLAMMATION DU TISSU ADIPEUX
L'inflammation du tissu adipeux est reconnue comme un
événement précoce et majeur dans le développement
des complications de l'obésité, notamment le diabète de
type 2.(50)
L'expansion du tissu adipeux peut se faire par une
hypertrophie ou par la formation de nouveaux adipocytes à partir de la
différenciation de cellules précurseurs dans le processus de
l'adipogenèse (hyperplasie). L'équilibre entre l'expansion
hypertrophique et l'adipogenèse a un impact profond sur la santé
métabolique. L'hyperplasie, observée essentiellement dans le
tissu adipeux sous-cutané, est considérée comme une
adaptation saine, le tissu étant capable de maintenir une
vascularisation adéquate. L'hypertrophie des adipocytes, qui concerne
surtout le tissu adipeux viscéral et ectopique, est en revanche
associée à une hypoxie en raison de la taille massivement
augmentée des cellules.(51)
Contrairement à ce qui est observé dans de
nombreux autres tissus, la réponse hypoxique du tissu adipeux est
insuffisante pour induire une vascularisation. Les adipocytes hypoxiques se
nécrosent alors, ce qui entraîne une infiltration par des
macrophages et une augmentation de cytokines telles que le TNF-alpha, l'IL-6 et
l'IL-1 bêta.(52)
Les patients souffrant d'obésité ont donc une
concentration plus élevée de cytokines pro-inflammatoires et un
taux abaissé d'adipokines anti-inflammatoires, qui représente une
inflammation chronique de bas grade.(53)
"23"
Les patients souffrant de formes sévères de
Covid-19 présentent notamment une tempête de cytokines avec une
libération non contrôlée de cytokines pro-inflammatoires,
notamment de TNF-alpha et d'IL-6. Il est postulé que l'impact de
l'obésité sur la sévérité du Covid-19 soit
favorisé par cette inflammation chronique de bas grade qui
entraîne une élévation des mêmes marqueurs
inflammatoires que ceux impliqués dans la tempête de cytokines.
(53)
II.6.3.2. RÔLE DE RÉCEPTEURS DE L'ENZYME
DE CONVERSION DE L'ANGIOTENSINE 2
Le virus SARS-CoV-2 exprime une protéine membranaire
appelée glycoprotéine S qui permet l'attachement à la
cellule hôte par une liaison avec l'enzyme de conversion de
l'angiotensine 2 (ECA2), puis son internalisation et sa réplication. Des
analyses tissulaires ont montré que l'expression du récepteur
ECA2 est très importante au niveau du tissu adipeux,
particulièrement dans le tissu adipeux viscéral, où elle
est plus élevée qu'au niveau notamment des cellules
ciliées pulmonaires ou gastro-intestinales.(54)
L'expression de l'ECA2 semble de plus augmentée chez
les individus en surcharge pondérale ou obèses.(55)
L'adiposité viscérale a été
justement identifiée comme un facteur de risque pour un Covid-19
sévère.(56)
Il est donc possible que le tissu adipeux représente
un réservoir viral, comme cela a été observé pour
d'autres pathologies, telle VIH.(57)
Durant la pandémie de grippe A H1N1 en 2009, une
susceptibilité accrue des patients obèses a également
été décrite. Il a également été
observé que les patients hospitalisés présentant une
obésité avaient un pic de charge virale plus élevé
et une clairance retardée par rapport aux patients avec un IMC
normal.(58,59)
"24"
II.6.3.3. OBÉSITÉ, DYSFONCTION VASCULAIRE
PULMONAIRE
Une incidence élevée d'événements
thromboemboliques a été rapportée, jusqu'à 29,4 %
aux soins intensifs, et ce même lorsqu'une prophylaxie était
administrée.(60)
On constate généralement avant tout une
élévation importante du fibrinogène, de l'activité
du facteur VIII et du facteur de von Willebrand. Certaines études
histologiques de patients décédés du Covid-19 ont
montré la présence de microthrombi étendus dans les
capillaires alvéolaires, avec une angiogenèse vasculaire
importante. Ces observations sont particulières à l'infection
à SARS-CoV-2 et largement plus importantes que celles observées
dans les infections grippales,(61)
que l'atteinte des capillaires pulmonaires soit un
élément contribuant à la mortalité.
II.6.3.4. OBÉSITÉ ET FONCTION RESPIRATOIRE
Bien avant l'épidémie de Covid-19,
l'obésité avait déjà été
associée à une augmentation du risque de syndrome de
détresse respiratoire aiguë (SDRA) (62))
Les caractéristiques pulmonaires du patient
obèse « sain » sont en résumé les suivantes
(63):
? Une diminution de la compliance du système
respiratoire, qui correspond à la somme de la compliance pulmonaire et
de la paroi thoracique.
? Une diminution de la capacité résiduelle
fonctionnelle (5-15 % par kg/m2)
du fait de l'augmentation de la pression intra-abdominale,
avec ascension des coupoles diaphragmatiques, ceci prédisposant à
la formation d'atélectasies.
? Une augmentation des résistances des voies
aériennes par la diminution des volumes pulmonaires et la
présence fréquente de troubles obstructifs associés, ceci
pouvant entraîner un piégeage gazeux plus ou moins localisé
et des anomalies du rapport ventilation/perfusion.
"25"
? Une association fréquente avec d'autres pathologies
de type asthme, BPCO, syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS),
syndrome obésité-hypoventilation. Finalement, il résulte
de toutes ces caractéristiques un travail respiratoire basal
augmenté et un terrain fertile pour une aggravation lors d'infection par
le SARSSARS-CoV-2.
"26"
CHAPITRE III. METHODLOGIE/Partie pratique
III.1. PRESENTATION DU LIEU DE TRAVAIL (64)
Nos recherches ont eu comme champ d'étude l'
hôpital général provincial de référence Jason
Sendwe, situées dans la ville de Lubumbashi chef lieu de la province du
Haut Katanga en République Démocratique du Congo.
III. 1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
L'hôpital général provincial de
référence Jason SENDWE est un hôpital situé dans la
ville de Lubumbashi, dans la zone de santé de Lubumbashi, dans la partie
sud de la commune de Lubumbashi. Il est limité:
? Au nord par l'avenue Likasi
? Au sud par l'avenue des écoles et le lycée
Wema
? A l'Est par l'avenue Sendwe
? A l'ouest par le camp Assistant et l'inspection provinciale de
la santé.
III.1.2. APERÇU HISTORIQUE
L'hôpital Général Provincial de
Référence Jason Sendwe, appelée jadis Hôpital Prince
Léopold fut construit en 1928. Les mobiles qui avaient poussé les
autorités de l'époque à construire cet Hôpital
propre aux indigènes furent à la fois d'ordre social et
humanitaire c'est-à-dire la lutte contre les maladies endémiques
dues à la poussée démographique, afin d'éviter la
contagion dans l'hôpital Reine Elisabeth qui était
réservé à l'homme blanc). Cet hôpital dont
l'édification n'a pas été une tâche facile fut
construit en deux phases à savoir : La première phase de
construction consacrée à la partie pavillonnaire fut
exécutée en 1928. Elle comptait à sa construction de
l'édifice à l'étage en 1958. Toutefois, une aile sera
construite avant l'accession de notre pays à l'indépendance. Les
travaux seront interrompus suite aux événements malheureux qui
avaient suivi l'indépendance du pays.
"27"
Il faut signaler que c'est un hôpital de l'Etat, qui
sera géré jusqu'en 1962 par l'Etat lui-même. En 1962, suite
à l'installation du camp de réfugiés de triste
mémoire entre la Ruashi où se trouvait l'Hôpital
Universitaire de l'Université Officiel du Congo et le centre-ville, les
autorités de l'université seront incapables d'accomplir la
formation des étudiants en médecine et se verront obligées
de déménager pour s'installer à l'hôpital Sendwe.
Il y a, à partir de cette date, une gestion
bicéphale avec une direction de l'Etat à côté de
celle de l'université.
A partir de 1974, la direction de l'hôpital sera
confiée à la Gécamines pour des raisons d'ordre social,
dont la plus importante fut le souci du président de la
République de permettre à la population de
bénéficier d'une médecine et de soins de bonne
qualité à un prix moins cher. Deux ans plus tard
l'université quittera pour aller s'installer à l'ancienne
Clinique Reine Elisabeth actuellement Cliniques Universitaires.
Compte tenu des difficultés d'ordre économique
qui ont entrainé la faillite de la Gécamines, l'autorité
politique en concertation avec le gouvernement de province du Katanga,
l'Université de Lubumbashi, la Gécamines et le consulat de
Belgique, avait jugé bon de reprendre la gestion de l'hôpital et
la confier à l'Université de Lubumbashi qui reprit la direction
à partir du 30 septembre 2005. Mais c'est depuis le 07 mai 2011 que
l'hôpital Sendwe n'est plus géré par le comité de
gestion de l'université de Lubumbashi mais a été remis
à son propriétaire l'Etat congolais.
L'Hôpital Sendwe avec sa capacité de 1200 lits
est classé en deuxième position après l'Hôpital
Général de Kinshasa, il dessert pour ainsi dire la population de
toutes les communes de Lubumbashi, mais aussi celle venant de tout le reste du
Katanga, de deux Kasaï et du sud Kivu qui sont des provinces voisines.
III.1.3. ORGANISATION
III.1.3.1. STRUCTURE ADMINISTRATIVE
Elle est dirigée par un comité de gestion
composé d'un médecin directeur et d'un administrateur
gestionnaire financier. Elle s'occupe de l'administration courante de
l'hôpital, elle coordonne les différents services, elle engage et
affecte le personnel
"28"
soignant suivant la formation de chacun. Elle fonctionne sous la
direction du médecin directeur.
III.1.3.2. STRUCTURE MÉDICALE
Elle est dirigée par un médecin directeur qui
coordonne les services médicaux. C'est un secteur très vaste qui
comprend plusieurs services spécialisés à savoir:
· La chirurgie
· La gynécologie
· La médecine interne
· La pédiatrie
· L'hôpital du jour qui comprend les dispensaires:
Ophtalmologie, ORL, Gynécologie, Pédiatrie, Médecine
interne, les urgences et les PMI.
· La neurologie
· La psychiatrie III.2. TYPE ET PERIODE
D'ETUDE
La présente étude décrit de manière
rétrospective les dossiers médicaux des patients
hospitalisés entre avril 2020 et décembre 2021.
III.3 ÉCHANTILLONNAGE
Ont été inclus dans la présente
étude, les patients testés positif à la covid-19,
hospitalisé à l'hôpital général provincial de
référence Jason Sendwe, d' avril 2020 à décembre
2021.
III.4 MATERIELS POUR LA COLLECTE DES DONNEES
Les actifs qui ayant servis à la présente
étude sont les suivants: Les dossiers et registres d'hospitalisation et
La fiche de récolte. Notre fiche de récolte a pris les
éléments ci-dessous:
"29"
· Comorbidités
· Age
· Sexe
· Profession
· Symptomatologie
· Traitement
· Complications
· L'évolution
III.5. ÉVALUATION/ANALYSE STATISTIQUES DES
RÉSULTATS
Après saisie et codification des données par le
programme office Word 2007, traitement des donnée par le logiciel
épi info 2003 et office Excel 2007
Comme analyse statistique nous avons utilisé la moyenne
pour les variables quantitatives et la proportion pour les variables
qualitatives.
III.6 CONSIDÉRATION ÉTHIQUE
Les caractères privés et confidentiels des
données ont été garantis par l'usage d'un code
numérotant les patients selon la suite d'appel des fiches de
récolte des données.
Avant la récolte des données, nous avons obtenu
les différentes autorisations de la part du directeur de l'étude,
de la faculté et des responsables de l'hôpital.
"30"
CHAPITRE IV. RESULTATS
Nous avons mené une étude rétrospective sur
77 patients à Covid-19 hospitalisés à l'hôpital
général provincial de référence Jason Sendwe du 20
avril 2020 au 21 décembre 2021.
IV.1. DISTRIBUTION DES COMORBIDITÉS CHEZ LES
PATIENTS A COVID-19 Tableau I. Distribution des comorbidités chez les
patients covid-19
Comorbidités
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Diabète
|
12
|
15.6
|
Insuffisance Cardiaque
|
5
|
6.5
|
HTA
|
3
|
3.9
|
Cancer
|
1
|
1.3
|
Aucune
|
56
|
72.7
|
Total
|
77
|
100.0
|
|
Ce tableau nous montre que les comorbidités
représentaient 21 cas soit 27.3% sur 77 patients a Covid-19 et la
comorbidité la plus fréquente etait le diabète avec 12 sur
21 ou 57.1%
"31"
IV.2. VARIABLES SOCIO DÉMOGRAPHIQUES
Tableau II. Répartition des comorbidités
à Covid-19 selon l'âge
Tranche d'age
|
Comorbiditées (n=21)
|
Aucune (n=56)
|
|
I.C (n=5)
|
HTA (n=3)
|
Cancer (n=1)
|
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
40 - 44
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
5
|
8.9
|
45 - 49
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
7
|
12.5
|
50 - 54
|
1
|
4.8
|
1
|
4.8
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
9
|
16.1
|
55 - 59
|
2
|
9.5
|
1
|
4.8
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
7
|
12.5
|
60 - 64
|
1
|
4.8
|
0
|
0.0
|
1
|
4.8
|
0
|
0.0
|
6
|
10.7
|
65 - 69
|
5
|
23.
8
|
1
|
4.8
|
2
|
9.5
|
0
|
0.0
|
15
|
26.
8
|
70 - 74
|
3
|
14.
3
|
2
|
9.5
|
0
|
0.0
|
1
|
4.8
|
7
|
12.5
|
|
De ce tableau ressort que la tranche d'âge la plus
touchée par les comorbidités à covid 19 etait de 65
à 69 ans avec 8 cas sur 21 soit 38.1% avec comme comorbidité la
plus fréquente le diabète qui représentait 5 cas sur les 8
soit 62.5%, alors que la moyenne des comorbidités etait de 3 soit 14.3%
sur les 21 cas; avec un âge moyen de 57 ans.
"32"
Tableau III. Répartition des comorbidités
à covid-19 selon le sexe
Sexe
|
Comorbiditées (n=21)
|
Aucune (n=56)
|
|
I.C (n=5)
|
HTA (n=3)
|
Cancer (n=1)
|
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Masculin
|
9
|
42.9
|
3
|
14.
3
|
2
|
9.5
|
1
|
4.8
|
41
|
73.2
|
Féminin
|
3
|
14.3
|
2
|
9.5
|
1
|
4.8
|
0
|
0.0
|
15
|
19.5
|
|
ce tableau montre que le sexe masculin etait le plus
touché par les comorbidités avec 15 cas sur 21 soit 72.4%, avec
le diabète comme comorbidités la plus fréquente qui
détenait 9 cas sur les 15 soit 60%.
"33"
Tableau IV. Répartition des cas à covid-19
selon la profession
|
Comorbiditées (n=21)
|
Aucune
|
Profession
|
Diabète
|
IC
|
HTA
|
Cancer
|
(n=56)
|
|
(n=12)
|
(n=5)
|
(n=3)
|
(n=1)
|
|
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Médecin
|
1
|
4.8
|
0
|
0.0
|
1
|
4.8
|
0
|
0.0
|
1
|
1.8
|
Enseignant
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
1
|
4.8
|
0
|
0.0
|
5
|
8.9
|
|
|
14.
|
|
|
|
|
|
|
|
16.
|
Chauffeur
|
3
|
|
2
|
9.5
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
9
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
Commerçan
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
33.
|
|
2
|
9.5
|
1
|
4.8
|
1
|
4.8
|
0
|
0.0
|
19
|
|
t
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
|
|
28.
|
|
|
|
|
|
|
|
23.
|
Cambiste
|
6
|
|
2
|
9.5
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
13
|
|
|
|
6
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
Activite
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
16.
|
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
0
|
0.0
|
1
|
4.8
|
9
|
|
Libérale
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
Ce tableau prouve que les cambistes présentaient plus
des comorbidités avec 8 cas sur 21 soit 38.1% , chez eux la
comorbidités la plus fréquente etait le diabète avec 6 cas
sur les 8 soit 75% .
~34~
IV.3. VARIABLES EN RAPPORT AVEC LE DIAGNOSTIC ET LA
PRISE EN CHARGE
Tableau V.a. Distribution de la symptomatologie de la
covid-19 associée aux comorbidités
Symptomatologie
|
Comorbiditées (n=21)
|
Aucune (n=56)
|
|
IC
|
HTA
|
Cancer
|
|
(n=12)
|
(n=5)
|
(n=3)
|
(n=1)
|
|
|
Oui
|
No
|
Oui
|
No
|
Oui
|
No
|
Oui
|
No
|
Oui
|
No
|
|
|
n
|
|
n
|
|
n
|
|
n
|
|
n
|
Toux
|
Eff
|
11
|
1
|
5
|
0
|
3
|
0
|
1
|
0
|
53
|
3
|
|
%
|
52.
|
4.8
|
23.
|
0.0
|
14.
|
0.0
|
4.8
|
0.0
|
94.
|
5.4
|
|
|
4
|
|
8
|
|
3
|
|
|
|
6
|
|
Fièvre
|
Eff
|
12
|
0
|
4
|
1
|
3
|
0
|
1
|
0
|
56
|
0
|
|
%
|
57.
|
0.0
|
19.
|
4.8
|
14.
|
0.0
|
4.8
|
0.0
|
100
|
0.0
|
|
|
1
|
|
0
|
|
3
|
|
|
|
|
|
Frisson
|
Eff
|
9
|
3
|
5
|
0
|
2
|
1
|
1
|
0
|
53
|
3
|
|
%
|
42.
|
14.
|
23.
|
0.0
|
9.5
|
4.8
|
4.8
|
0.0
|
94.
|
5.4
|
|
|
9
|
3
|
8
|
|
|
|
|
|
6
|
|
Mal de gorge
|
Eff
|
12
|
0
|
5
|
0
|
3
|
0
|
1
|
0
|
47
|
9
|
|
%
|
57.
|
0.0
|
23.
|
0.0
|
14.
|
0.0
|
4.8
|
0.0
|
83.
|
16.
|
|
|
1
|
|
8
|
|
3
|
|
|
|
9
|
1
|
Congestion nasale
|
Eff
|
11
|
1
|
4
|
1
|
2
|
1
|
1
|
0
|
43
|
13
|
|
%
|
52.
|
4.8
|
19.
|
4.8
|
9.5
|
4.8
|
4.8
|
0.0
|
76.
|
23.
|
|
|
4
|
|
0
|
|
|
|
|
|
8
|
2
|
|
"35"
Tableau V.b. Distribution de la symptomatologie de la
covid-19 associée aux comorbidités
Essoufflement
|
Eff
|
0
|
12
|
5
|
0
|
2
|
1
|
1
|
0
|
41
|
15
|
|
0.0
|
57.
1
|
23.
8
|
0.0
|
9.5
|
4.8
|
4.8
|
0.0
|
73.
2
|
26.
8
|
Fatigue
|
Eff
|
9
|
3
|
5
|
0
|
2
|
1
|
1
|
0
|
39
|
17
|
|
%
|
42.
|
14.
|
23.
|
0.0
|
9.5
|
4.8
|
4.8
|
0.0
|
69.
|
30.
|
|
|
9
|
3
|
8
|
|
|
|
|
|
6
|
4
|
Nausé/vomissem
ent
|
Eff
|
0
|
12
|
0
|
5
|
0
|
3
|
0
|
1
|
2
|
54
|
|
%
|
0.0
|
57.
|
0.0
|
23.
|
0.0
|
14.
|
0.0
|
4.8
|
3.6
|
96.
|
|
|
|
1
|
|
8
|
|
3
|
|
|
|
4
|
Diarrhée
|
Eff
|
0
|
12
|
0
|
5
|
0
|
3
|
0
|
1
|
0
|
56
|
|
%
|
0.0
|
57.
|
0.0
|
23.
|
0.0
|
14.
|
0.0
|
4.8
|
0.0
|
100
|
|
|
|
1
|
|
8
|
|
3
|
|
|
|
|
Irritabilité
|
Eff
|
0
|
12
|
0
|
5
|
0
|
3
|
0
|
1
|
0
|
56
|
|
%
|
0.0
|
57.
|
0.0
|
23.
|
0.0
|
14.
|
0.0
|
4.8
|
0.0
|
100
|
|
|
|
1
|
|
8
|
|
3
|
|
|
|
|
Perte odorat
|
Eff
|
11
|
1
|
5
|
0
|
2
|
1
|
1
|
0
|
41
|
15
|
|
%
|
52.
|
4.8
|
23.
|
0.0
|
9.5
|
4.8
|
4.8
|
0.0
|
73.
|
26.
|
|
|
4
|
|
8
|
|
|
|
|
|
2
|
8
|
|
Les tableaux Va et Vb, nous montre que le signe le plus
fréquent chez les patients ayant les comorbiditées etait le mal
de gorge, car on le retrouvait chez tous les 21 patients ayant des
comorbiditées suivi de la toux et la fièvre avec chacun 20 cas
sur 21 soit 95.2%
"36"
Tableau VI. Répartition des comorbidités
selon le traitement
Traitement
|
Comorbiditées (n=21)
|
Aucune (n=56)
|
|
Diabète
|
IC
|
HTA
|
Cancer
|
|
|
(n=12)
|
(n=5)
|
(n=3)
|
(n=1)
|
|
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Chloroquine
|
12
|
57.
|
5
|
23.
|
3
|
14.
|
1
|
4.8
|
56
|
10
|
|
|
1
|
|
8
|
|
3
|
|
|
|
0
|
Azytromycine
|
12
|
57.
|
5
|
23.
|
3
|
14.
|
1
|
4.8
|
56
|
10
|
|
|
1
|
|
8
|
|
3
|
|
|
|
0
|
Vitamine c
|
12
|
57.
|
5
|
23.
|
3
|
14.
|
1
|
4.8
|
50
|
89.
|
|
|
1
|
|
8
|
|
3
|
|
|
|
3
|
Paracétamol
|
12
|
57.
|
5
|
23.
|
3
|
14.
|
1
|
4.8
|
56
|
10
|
|
|
1
|
|
8
|
|
3
|
|
|
|
0
|
Lovenox
|
0
|
0.0
|
5
|
23.
|
3
|
14.
|
1
|
4.8
|
56
|
10
|
|
|
|
|
8
|
|
3
|
|
|
|
0
|
|
De ce tableau ressort que tous les 21 patients ayant les
comorbidités ont reçu la chloroquine, l'azytromycine et le
paracétamol. Et la vitamine c.
~37~
IV.4. VARIABLES EN RAPPORT AVEC L'ÉVOLUTION OU
L'ISSU
Tableau VII. Répartition des comorbidités
à covid -19 selon les complications
Complications
|
Comorbiditées (n=21)
|
Aucune (n=56)
|
|
I.C (n=5)
|
HTA (n=3)
|
Cancer (n=1)
|
|
Non
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Non
|
DRA
|
Eff
|
12
|
0
|
5
|
0
|
2
|
1
|
1
|
0
|
41
|
15
|
|
57.1
|
0.0
|
23.8
|
0.0
|
9.5
|
4.8
|
4.8
|
0.0
|
73.2
|
26.8
|
Surinfection
|
Eff
|
10
|
2
|
3
|
2
|
0
|
3
|
1
|
0
|
51
|
5
|
|
47.6
|
9.5
|
14.3
|
9.5
|
0.0
|
14.3
|
4.8
|
0.0
|
91.1
|
8.9
|
Risque thrombo emboliq
|
Eff
|
3
|
9
|
5
|
0
|
3
|
0
|
1
|
0
|
47
|
9
|
|
14.3
|
42.9
|
23.8
|
0.0
|
14.3
|
0.0
|
4.8
|
0.0
|
83.9
|
16.1
|
|
Ce tableau montre que la détresse respiratoire aigue
etait la complication plus fréquentes des comorbiditées à
covid 19 avec 20 cas sur 21 soit 95.2 % , dont 12 etaient diabétique
soit 60%
"38"
Tableau VIII. Répartition des comorbidités
à covid-19 selon l'issu
Issu de la maladie
|
Comorbiditées (n=21)
|
Aucune (n=56)
|
|
Diabète
|
I.C (n=5)
|
HTA
|
Cancer
|
|
|
(n=12)
|
|
(n=3)
|
(n=1)
|
|
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Eff
|
%
|
Vivant
|
10
|
47.
|
3
|
14.
|
2
|
9.5
|
0
|
0.0
|
41
|
73.2
|
|
|
6
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
Décédé
|
2
|
9.5
|
2
|
9.5
|
1
|
4.8
|
1
|
4.8
|
15
|
26.8
|
|
Ce tableau montre que 6 patients sur les 21 ayant des
comorbidités soit 28.6% etaient décédés , sur les
6, 2 soit 33.3% suite au diabète et 2 autres soit 33.3% toujours suite
à l'insuffisance cardiaque.
En ce qui concerne la clinique notre étude montre que
le signe le plus fréquent chez les patients ayant les
comorbidités etait le mal de gorge, car on le retrouvait chez
"39"
CHAPITRE V. DISCUSSIONS ET COMMENTAIRES
Concernant Les comorbidités, notre étude montre
qu'on avait 21 cas soit 27.3 % sur 77 et c'est le diabète qui etait la
plus fréquente avec 12 cas sur les 21 soit 57.1%. Selon ketfi et coll,
sur 86 patients 70% présente des comorbidités (hypertension
artérielle, diabète sucré, pathologie respiratoire
chronique et allergie, cardiopathie) (65); cette différence peut
être dû au particularité de chaque région et surtout
à la susceptibilité individuelle.
Notre étude montre que la tranche d'âge la plus
touchée par les comorbidités à covid 19 etait de 65
à 69 ans avec 8 cas sur 21 soit 38.1% avec comme comorbidité la
plus fréquente le diabète qui représentait 5 cas sur les 8
soit 62.5% ; selon une étude menée par Kang SJ et coll en 2020,
Environ 80 % et 90 % des décès en Chine sont survenus chez des
patients âgés de plus de 70 ans et = 60 ans en Corée et en
Italie, respectivement (66). Ce qui montre combien les personnes
âgées sont vulnérables à la covid surtout en
association avec les comorbidités, ceci doit être dû
à l'affaiblissement du système immunitaire lié à
l'âge.
Pour notre étude le sexe masculin etait le plus
touché par les comorbidités avec 15 cas sur 21 soit 72.4%, avec
le diabète comme comorbidité la plus fréquente qui
détient 9 cas sur les 15 soit 60% ; Dans une étude
réalisée par Huang et coll à Wuhan en Chine en janvier
2020, 41 patients hospitalisés avaient été
identifiés comme ayant une infection au 2019-nCoV confirmée en
laboratoire. La plupart des patients infectés étaient des hommes
(30 [73 %] sur 41) ; moins de la moitié souffraient de maladies
sous-jacentes (13 [32 %]), dont le diabète (huit [20 %]), l'hypertension
(six [15 %]) et les maladies cardiovasculaires (six [15 %]).(3); ces
résultats sont presque similaires au notre.
Les cambistes etaient plus touchés par les
comorbidités à covid 19 avec 8 cas sur 21 soit 38.1% , chez eux
la comorbidités la plus fréquente etait le diabète avec 6
cas sur les 8 soit 75% ; nous n'avons trouvé aucune étude en
rapport avec la profession de patients à covid 19; néanmoins ceci
peut être dû au fait que ces derniers entrent en contact avec
beaucoup des gens.
"40"
tous les 21 patients ayant des comorbidités suivi de
la toux et la fièvre avec chacun 20 cas sur 21 soit 95.2% ; Selon ketfi
A et coll, dans une étude réalisée en juin 2020 en
Algérie sur 88 patients atteints de covid 19 Les plaintes cliniques
étaient dominées par la triade
«asthénie-fièvre-toux» dans plus de 70% des cas(65) ;
ce qui est fortement proche de nos résultats.
Il ressort de notre étude que tous les 21 patients
ayant les comorbidités ont reçu la chloroquine, l'azytromycine et
le paracétamol. Et la vitamine; mais dans une étude
réalisée en avril 2021 à Lubumbashi par Mwembo AT et coll,
on dit qu'en pratique les prestataires de centre d'isolement en RDC suivent de
façon systématique le schéma suivant : 1gramme
d'azytromycine le 1er jour et 500 grammes les 4 jours suivant ; Le Zinc, la
vitamine c, le paracétamol et l'héparine en cas d'embolie ;
l'hydroxychloroquine; Pour les cas sévères avec complication et
problème respiratoire on associe l'oxygène; Pour les cas de
comorbidité : on applique le traitement spécifique(13); cette
légère différence est dû au fait que chaque
structure sanitaire a aussi ça façon de faire et surtout du fait
qu'il ya plusieurs protocole à ce jour.
Pour notre étude la complication la plus
fréquente etait la détresse respiratoire aiguë avec 20 cas
sur 21 soit 95.2 % dont 12 etaient diabétique soit 60% ; selon une
étude réalisé à Wuhan en Chine sur 138 patients en
2020 par Wang D et coll, Trente-six patients (26,1 %) ont été
transférés à l'unité de soins intensifs en raison
de complications, y compris le syndrome de détresse respiratoire
aiguë (22 [61,1 %]), l'arythmie (16 [44,4 %]) et le choc (11 [30,6 %). %])
(4); ces résultats sont presque similaires au notre.
Notre étude montre que 6 patients sur les 21 ayant des
comorbidités soit 28.6% etaient décédés, sur les 6,
2 soit 33.3% suite au diabète et 2 autres soit 33.3% toujours, suite
à l'insuffisance cardiaque. Dans une étude réalisée
à Kinshasa sur 215 patients à covid 19
décédés, l'HTA a été retrouvée dans
39% de cas alors que le diabète était autour de de 30% (8); cette
différence peut être lié au fait que la plus part des
patients diabétiques néglige leur traitement ou surtout du fait
que Kinshasa est Lubumbashi sont deux villes séparées et chacune
avec ses réalités.
"41"
CONCLUSION
La comorbidité étant un facteur de risques de
forme grave le plus important après l'âge, notre travail se
basé sur les questions suivantes:
· Quelles etaient les comorbidités
rencontrées chez les malades covid-19 à l'hôpital
général provincial de référence Jason Sendwe ?
· Quelle etait la symptomatologie de la covid-19 chez
les patients à comorbidités à l'hôpital
général provincial de référence Jason Sendwe ?
· Quelle etait l'évolution de covid-19 chez les
malades vivant avec des comorbidités associées, à
l'hôpital général provincial de référence
Jason Sendwe?
Après l'analyse des données nous etions
arrivés à la conclusion selon laquelle:
· Les comorbidités à covid 19 etaient
présentes à Lubumbashi à 27.3 % de cas.
· Les signes les plus fréquents chez les patients
ayant les comorbidités etait le mal de gorge, car on le retrouvait chez
tous les 21 patients ayant des comorbiditées suivi de la toux et la
fièvre avec chacun 20 cas sur 21 soit 95.2%
· Dans l'évolution nous notons que 6 patients sur
les 21 ayant des comorbidités soit 28.6% etaient
décédés.
SUGGESTIONS
Au terme de notre étude, nous suggérons que:
· Notre travail serve de points de départ pour de
futures recherches dans ce domaine
· Les connaissances sur la gravité des
comorbidités à covid 19 et leur implication dans
l'évolution de la maladie soient pris en compte dans la prise en charge
en vue de réduire encore d'avantage la mortalité de la covid 19
liée en grande partie à ces dernières.
"42"
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~49~
TABLE DES MATIÈRES
EPIGRAPHE I
DÉDICACE II
AVANT PROPOS III
PAN DU TRAVAIL IV
SIGLES VI
RÉSUMÉ VII
INTRODUCTION 1
1. ETAT DE LA QUESTION 1
2. PROBLÉMATIQUE 3
3. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET 4
4. OBJECTIFS 4
4.1. Objectif général 4
4.2. objectifs spécifiques 4
5. SUBDIVISION DU TRAVAIL 5
6. DÉLIMITATION DU TRAVAIL 5
CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉ SUR LA COVID-19 6
I.1. DÉFINITION DES CONCEPTS 6
I.2. VOIES DES CONTAMINATION 6
I.3. PHYSIOPATHOLOGIE 7
I.4. SYMPTOMES OU MANIFESTATION CLINIQUES 8
"50"
I.5. ÉVOLUTION DE LA MALADIE 9
I.5.1. AUCUN SYMPTÔMES 9
I.5.2. ÉVOLUTION BÉNIGNE 9
I.5.3. ÉVOLUTION SÉVÈRE 9
I.5.4. ÉVOLUTION CRITIQUE 9
I.6. TRAITEMENT 10
CHAPITRE II. QUELQUES COMORBIDITÉS CHEZ LES PATIENTS A
COVID-19 11
II.1. INSUFFISANCE RÉNALE 11
II.1.1. DÉFINITION 11
II.1.2. IMPLICATION DE LA COVID-19 EN NÉPHROLOGIE 11
II.1.3. COVID-19 ET TRANSPLANTATION RÉNALE 12
II.2. DIABETE 12
II.2.1. DÉFINITION 12
II.2.2. RISQUE DE CONTRACTER LA COVID-19 EN CAS DE DIABETE 13
II.2.3. DIABETE ET FORME SEVERE DE LA COVID-19 13
II.2.4. DIABETE COMME FACTEUR DE RISQUE DE DÉCÈS
LIÉS A LA COVID-
19 13
II.2.5. CONSÉQUENCE DE LA COVID-19 SUR LE DIABETE 14
II.3.TRISOMIE 21 14
II.3.1. DÉFINITION 14
II.3.2. MANIFESTATION CLINIQUE DE LA COVID-19 EN CAS DE
TRISOMIE
"51"
21 14
II.3.3. ÉVOLUTION 14
II.3.4. RECOMMANDATIONS 15
III.4. CANCER 15
III.4.1. DÉFINITION 15
III.4.2. LIEN ENTRE CANCER ET COVID-19 15
III.4.3. RISQUE DE CONTRACTER LA COVID-19 EN CAS DE CANCER 17
III.5. HYPERTENSION ARTÉRIELLE 17
II.5.1. DÉFINITION 17
II.5.2. LIEN ENTRE HTA ET COVID-19 18
II.5.3. HTA ET SÉVÉRITÉ A COVID-19 18
II.5.4. ANTIHYPERTENSEUR ET COVID-19 19
II.5.4.1. ENZYME DE CONVERSION DE L'ANGIOTENSINE DE TYPE 2
ETSARS COV-2 19
II.5.4.2. INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION, ANTAGONISTES
DES RÉCEPTEURS DE L'ANGIOTENSINE 2 ET ACE 2 DANS LA
COVID-
19 19
II.5.4.3. AUTRES ANTIHYPERTENSEUR ET COVID-19 29
II.5.5. RECOMMANDATION DE PRISE EN CHARGE DE LA HTA EN CAS
DECOVID-19 20
II.6. OBÉSITÉ 21
II.6.1. DÉFINITION 21
"52"
II.6.2. LIEN ENTRE COVID-19 ET OBÉSITÉ 21
II.6.3. D'ACTEURS BIOLOGIQUES ET MÉCANIQUES DANS LA
GRAVITÉ DE
LA COVID-19 CHEZ LES OBÈSES 22
II.6.3.1.INFLAMMATION DE TISSUS ADIPEUX 22
II.6.3.2.RÔLE DE RÉCEPTEUR DE L'ENZYME DE CONVERSION
DE
L'ANGIOTENSINE 2 23 II.6.3.3.OBÉSITÉ,
DYSFONCTION VASCULAIRE PULMONAIRE ET
COAGULOPATHIE 24
II.6.3.4. OBÉSITÉ ET FONCTION RESPIRATOIRE 24
CHAPITRE III. MÉTHODOLOGIE 26
III.1. PRÉSENTATION DU LIEU DE TRAVAIL 26
III.1.1. STRUCTURE GÉOGRAPHIQUE 26
III.1.2. APERÇU HISTORIQUE 26
III.1.3. ORGANISATION 27
III.1.3.1. Structure administratives 27
III.1.3.2. Structure médicale 28
III.2. TYPE ET PÉRIODE D'ÉTUDE 28
III.3. ÉCHANTILLONNAGE 28
III.4. MATERILS POUR LA COLLECTE DES DONNÉES 28
III.5. ÉVOLUTION/ANALYSE STATISTIQUE DES RÉSULTATS
29
III.6. CONSIDÉRATION ÉTHIQUE 29
~53~
CHAPITRE IV. RÉSULTATS 30
IV.1. DISTRIBUTION DE COMORBIDITÉS CHEZ LES PATIENTS A
COVID-19 30
TABLEAU I. Distribution des comorbidités chez les
patients covid-19 30
IV.2. VARIABLE SOCIO DEMOGRAPHIQUE 31
TABLEAU II. Répartition des comorbidités à
Covid-19 selon l'âge 31
TABLEAU III. Répartition des comorbidités à
covid 19 selon le sexe 32
TABLEAU IV. Répartition des cas à covid 19 selon
la profession 33
IV.3. VARIABLE EN RAPPORT AVEC LE DIAGNOSTIC ET LA PRISE EN
CHARGE 34
TABLEAU V.a. Distribution de la symptomatologie de la covid-19
associée
aux comorbidités 34 TABLEAU V.b. Distribution de la
symptomatologie de la covid-19 associée
aux comorbidités 35
TABLEAU VI. Répartition des comorbidités selon le
traitement 36
IV.4. VARIABLE EN RAPPORT AVEC L'ÉVOLUTION OU L'ISSU
37 TABLEAU VII. Répartitiontion des comorbidités à
covid 19 selon les
complications 37
TABLEAU VIII. Répartition des comorbidités à
covid 19 selon l'issu 38
CHAPITRE V. DISCUSSIONS ET COMMENTAIRE 39
CONCLUSION 41
SUGESTION 41
RÉFÉRENCES 42
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