LISTE DES ANNEXES
ANNEXES A- Présentation de la structure de l'analyse de
variance pour les variables de croissances et de rendements
ANNEXES B- Données Brutes sur les indicateurs de
croissance et de rendement
La faible productivité des exploitations agricoles
haïtiennes, qui est la principale cause de ce faible niveau de production
locale, résulte fondamentalement des mauvaises
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1 INTRODUCTION
1.1 Problématique
Avec une production mondiale de 460 millions de tonnes de riz
paddy en 2011 (sur une superficie de 148,366 millions
d'hectares), le riz fait parti des céréales les
plus cultivées et consommées dans le monde (juste après le
maïs avec 808 millions de tonnes et le blé soit 649 millions de
tonnes) (USDA, 2012).
Selon certaines estimations fournies par la CNSA, la
consommation nationale annuelle serait aujourd'hui d'environ 450.000 tonnes de
riz décortiqué. Par rapport à ce qu'elle fut en 1985
(171.000 tonnes) (IICA, 2012).
Cependant, La production nationale couvre moins de 20% de la
demande (soit 86000 tonnes de riz décortiqué) et le reste est
comblé par les importations et les dons (soit 80% de la consommation
locale). La figure ci-dessous montre l'évolution de la production
nationale de riz de 2007 à 2011.
160
140
tonnes de riz paddy
tonnes de riz decortique
120
100
80
60
40
Production (tonnes)
20
0
2007 2008 2009 2010 2011
Années
Figure 1. Evolution de la production rizicole nationale de
2007-2011 (Source : IICA 2012).
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pratiques culturales dans les rizières. Par exemple :
les riziculteurs ne tiennent pas toujours compte de la quantité et de la
qualité des fertilisants à appliquer, ni même de la
période convenable d'application des fertilisants.
Pour apporter des solutions à ces types de
problèmes, plusieurs expériences ont été
menées principalement dans la vallée de l'Artibonite. Ces
expériences consistaient principalement à évaluer la
réponse du riz à différentes doses d'engrais azoté,
phosphaté et potassique. Plusieurs d'entre eux ont
démontré qu'il est possible de tripler la productivité des
terres agricoles via la rationalisation de la fertilisation minérale des
rizières (Exilien, 2007; Lapomarel, 2007). Des résultats
spectaculaires ont été obtenus dans la vallée de
l'Artibonite avec trois variétés de riz (TSC-10, Bogapoté,
MalaÏka) lorsqu'elles sont soumises à des doses de 100 kg/ha
d'azote, 30 kg/ha de phosphore et 0 kg/ha de Potassium (Exatul, 2007).
Malgré cela, le niveau de production de riz dans le
pays reste presque constant et pendant que la croissance démographique
s'accélère davantage (estimé à 8 763 588 habitants
en 2005 et 10 173 800 habitants en 2012) (UNICEF, 2012). De plus, l'application
de ces mêmes doses d'engrais donne des résultats différents
d'une région à une autre au niveau de la vallée de
l'Artibonite. Cette situation est due par le fait que les conditions
édaphiques ne sont pas les mêmes dans toute la Vallée et
varient dans le temps.
Face à ces problèmes, le présent travail
a été mené dans le but d'actualiser les données sur
la fertilisation des terres rizicoles à Mauger en vue d'atteindre un
meilleur niveau de performance agronomique.
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