Conclusion
A l'instar des Etats africains de l'UEMOA, le commerce
ivoiro-burkinabé rencontre des obstacles. On observe un déficit
d'infrastructures routières, ferroviaires et aériennes et une
faible dotation en infrastructures des TIC. Le Burkina Faso est
déficitaire en énergie pour le transport. Même si le taux
d'utilisation d'infrastructures financière est en hausse, la performance
reste encore faible en Côte d'Ivoire (0,37) et au Burkina Faso (0,404).
En outre, toutes les barrières tarifaires et non tarifaires ne sont pas
encore levées même si des efforts sont consentis par les deux
Etats. S'il est vrai que le commerce ivoiro--burkinabé présente
de nombreuses sources de financement, il n'en demeure pas moins de reconnaitre
que la BCEAO constitue la principale source. Ainsi l'accès aux sources
n'est pas chose aisée. Et cela entraine le sous financement des
entreprises.
Conclusion de la
deuxième partie
Depuis la signature du Traité d' Amitié et de
Coopération le commerce intra-africain des deux pays connaît une
faible croissance. Cette dynamique qui s'explique par une augmentation des
exportations et des importations est en partie tributaire des produits
agricoles. Les marchés ivoiriens et burkinabés sont globalement
intégrés mais cette intégration ne concerne que les
produits vivriers tels que le riz, le maïs etc. (Souley, 2007). Des
projets allant dans le sens de l'intégration des marchés sont en
vue à travers la création de la zone économique
spéciale ZES-SKBo. Par ailleurs, plusieurs obstacles empêchent le
développement harmonieux du commerce ivoiro-burkinabé. Le
déficit d'infrastructures lié au non achèvement et de la
réhabilitation des routes et des voies ferrées entre les deux
pays. Le transport est déficient à cause du déficit
d'énergie. On note également une faible dotation en
infrastructures des TIC. La dynamique haussière d'utilisation
d'infrastructures financière ne s'accompagne pas d'une facilité
d'accès au financement du commerce. La BCEAO constitue la source la plus
importante de financement. Cela entraine le sous financement des entreprises
qui s'accompagne d'une surliquidité du système bancaire due
à l'entrée des capitaux, le niveau élevé des taux
d'intérêt et la parité du CFA.
Il ressort donc de tout ce qui précède que seule
la Côte d'Ivoire présente une bonne performance en
intégration commerciale avec un score de 0,986 contre 0,425 pour le
Burkina Faso.
TROISIÈME
PARTIE : ÉTAT DES LIEUX ET ANALYSE DE LA CONVERGENCE DES POLITIQUES
MACROÉCONOMIQUES EN MATIÈRE D'INTÉGRATION
FINANCIÈRE ET MONÉTAIRE DE LA COTE D'IVOIRE ET DU BURKINA FASO
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