CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES
Le fonctionnement du SAG Mill requiert l'existence d'un
circuit de lubrification qui doit être adapté au système
réalisé et répondre aux exigences du cahier de charge.
D'où la nécessité d'avoir une huile hydraulique
répondant aux normes quant à ce qui concerne ses
propriétés lubrifiantes, un système de refroidissement
muni des modules électroniques pour réguler les montées de
température due aux frottements des organes en mouvement.
I.1. HUILES HYDRAULIQUES [1,2]
Les systèmes hydrauliques utilisent des fluides qui ont
une influence notable sur leur conception, leurs conditions de fonctionnement,
leur durée de vie. Il est donc utile d'en rappeler les
caractéristiques essentielles.
Le fluide hydraulique a pour rôle de transmettre
l'énergie de la pompe hydraulique aux organes de travail tels que les
vérins et moteurs. Il doit également lubrifier et protéger
les différents organes du circuit. Pour assurer ces deux fonctions
correctement, il doit posséder un certain nombre de qualités
fondamentales:
- Viscosité appropriée;
- Variation de viscosité avec la température aussi
faible que possible;
- Pompabilité à la température minimale
d'utilisation;
- Propriétés lubrifiantes;
- Propriétés antirouille et anticorrosives.
I.1.1. Viscosité des lubrifiants [3]
De toutes les propriétés physiques et chimiques
à considérer en lubrification, la viscosité est l'une des
plus importante car permettant le bon fonctionnement d'un circuit et de ses
composants : Dans les paliers, les engrenages et les systèmes
hydrauliques, c'est la viscosité qui détermine les pertes par
frottement, la capacité de charge et l'épaisseur du film d'huile.
Cette viscosité doit être supérieure à une valeur
limite qui dépend du type d'organe, de la vitesse relative des faces en
présence.
Selon la norme N.F. T 60-100 de Novembre 1959 : « La
viscosité d'un liquide est la propriété de ce liquide,
résultant de la résistance qu'opposent ses molécules
à une force tendant à les déplacer par glissement dans son
sein ».
4
vw
u
r
Vitesse t
Plaque mobile (2)
e
Fluide
Plaque mobile (1)
Figure I.1. Champs de vitesse dans le film (Ecoulement de
COUETTE)
Considérons deux plaques parallèles horizontales
distantes de e (figure. I.1), Un fluide sépare ces deux plaques.
L'épaisseur e est très faible par rapport aux dimensions des
plaques, donc on parle de film d'huile. On constate qu'il est nécessaire
d'exercer une force tangentielle vw parallèle à la
direction du filet pour déplacer tangentiellement la plaque (2) à
la vitesse V, par rapport à la plaque (1) supposée immobile.
Si l'écoulement est linéaire : le champ des
vitesses admet l'allure représentée sur la figure I.1, il y a
donc glissement des couches de fluide les unes par rapport aux autres, et
l'on
peut définir un gradient de vitesse : xy(z"
xz
La résistance au glissement est
caractérisée par une contrainte de cisaillement {(r". Le
modèle Newtonien suppose qu'il existe une relation de
proportionnalité entre la contrainte de cisaillement et le gradient de
vitesse comme suit :
dV(y"
ä~y" = u. (I. 1"
dy
Avec u coefficient de viscosité dynamique qui
caractérise la résistance au glissement fluide sur fluide.
Dans les applications industrielles, c'est la viscosité
cinématique qui est souvent utilisée. La relation qui lie la
viscosité cinématique à la viscosité dynamique est
donnée par l'expression ci-dessous :
|