Le calcul de la tuyauterie commence par l'évaluation
des pertes de charge dans les canalisations. Ces dernières tirent leurs
origines :
a. Des frottements entre les différentes couches de
liquide et des frottements entre le liquide et la paroi interne de la conduite
le long de l'écoulement : ces sont les pertes de charge
régulières.
k V2
J = d ñ 2 [Pa/mi (I.
20"
La détermination du coefficient de perte de charge
régulière k est complexe, on utilise cependant
les abaques fournies par les constructeur ou soit on fait appel à des
formules empiriques tel que si l'écoulement est:
- Laminaire ( Re < 2000) : loi de Poiseuille
:k = Re (I. 21"
- Turbulent lisse ( Re < 10Ï
): k = 0,316Re-1/4 = (100Re)-1/4 (I. 22"1
- Turbulent rugueux Re > 10Ï
: il ya d'autres lois tel que de Blench
b. De la résistance à l'écoulement
provoqués par les accidents de parcours (vannes, coudes, etc.,...) ; ce
sont les pertes de charges singulières ou localisés.
V2
Z = î ñ2 [Pa] (I.23"
Le tableau A.1.5 en annexe, nous donne les différentes
valeurs du coefficient î selon la nature de l'accident
de parcours.
Nous venons de nous rendre compte qu'il y a des pertes de
pression le long du parcours dans les tuyauteries. D'autre part, le fluide a
besoin de pression pour pouvoir circuler normalement dans le système
(échangeur). Cette pression sera donnée, soit par la
différence d'altitude ou soit par une pompe de circulation. Cette
pression motrice est donnée également en mm CE, on l'appelle
« hauteur manométrique de l'installation ». Ainsi, ces pertes
de pression doivent être compensées par la pression motrice, il
faut cependant que, pour chacun des circuits, la hauteur manométrique
Hm soit égale à la somme de la
hauteur géométrique, les pertes de charge linéaires et
localisées.
Hm=Hg+J+Z (I.24"
ù~ ÔÀ
D'où la puissance d'entrainement pour l'eau dans le CNTP
Pu =
[kW] (I. 25"
367xip
1 La loi de Blasius
çb : 0,6 - 0,7 pour les pompes
volumétriques (piston) çb : 0,4 - 0,8 pour les
pompes centrifuges
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