ACRONYMES
D.P.S.I.R. : Drive (force motrice), Pressions, State
(état), Impact et Réactions.
FAO : Food and Agriculture Organisation
FACET : Forêts d'Afrique Centrale Evaluées par
Télédétection
FS : Faculté des sciences
FGRNR : Faculté de Gestion des Ressources Naturelles
Renouvelables
GIEC : Groupe Intergouvernemental d'Experts sur
l'évolution du Climat (IPCC) en anglais
IFA : Institut Facultaire d'Etudes Agronomiques
INERA : Institut National d'Etudes et Recherches
Agronomiques
IPCC: International Panel of expert on Climate Change
LULCC: Land Use and Land Cover Change
MCG : Modèles de Circulation Générale
OIBT : Organisation Internationale des Bois Tropicaux
OSFAC : Observatoire Satellital des Forêts d'Afrique
Centrale
RDC : République Démocratique du Congo
REDD + : Réduction des Émissions de GES
liées à la Déforestation et la Dégradation des
forêts, l'accroissement des stocks de carbone et la
gestion durable des terres
SIG : Système d'Information Géographique
TCAM : Taux de Croissance Annuel Moye
UNIKIS : Université de Kisangani
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Contexte de l'étude
L'anthropisation est de nos jours, un des thèmes
d'actualité en écologie du paysage. Elle place l'homme comme
partie intégrante de la dynamique des écosystèmes. Ce
dernier, de par ses activités, induit des perturbations qui constituent
le moteur de la dynamique du paysage et agissent à toutes les
échelles spatiales et temporelles. En effet, la dynamique du paysage
peut être décrite par des changements dans le temps des indices
qui décrivent la structure et la composition du paysage (Schlaepfer,
2002). La suppression de la couverture végétale
naturelle et son remplacement par une végétation artificielle, ou
un autre type d'occupation du sol, constitue l'un des effets immédiats
de l'anthropisation (Bogaert et al, 2008). A l'échelle
du paysage, cet impact se lit à travers la fragmentation et la
diminution de la surface forestière modifiant ainsi la structure
spatiale et la composition du paysage initiale (Groves.,
1998).
En outre, plusieurs travaux ont récemment montré
que certains changements des états des paysages pouvaient influencer les
facteurs météorologiques et le climat à des multiples
échelles de temps, de la seconde jusqu'à plusieurs millions
d'années (Avissar et al, 1990.)
Los et al. (2001) concluent même que les
variations interannuelles enregistrées par les précipitations et
les températures globales pourraient résulter des cycles
liés à l'augmentation et à la diminution de la
photosynthèse, forçage affectant le cycle hydrologique, le cycle
de carbone et le bilan énergétique.
L'étude des états des paysages forestiers
fournit alors potentiellement différentes sources de
prévisibilité du climat. Etant donné que la
dégradation et la déforestation s'avèrent croissantes en
région tropicale, particulièrement en République
Démocratique du Congo, il nous est apparu utile de simuler la dynamique
du paysage forestier et la fluctuation des variables climatiques afin de
permettre aux aménagistes des écosystèmes d'établir
des plans d'adaptation et d'atténuation efficaces faces aux probables
perturbations climatiques futures. C'est dans ce contexte général
que s'inscrit la présente recherche entreprise dans le cadre des
études supérieures en aménagement des
écosystèmes.
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