b. Taux de changement
Le tableau 4 (aux annexes) présente les taux de
changement de la première décennie (19861995). Cette
décennie est caractérisée par des pertes et des gains dans
les classes d'occupation du sol.
Les terres bâties et nues ont enregistré une
extension hautement supérieure estimée à plus de 4 fois
que la superficie initiale de la classe (plus de 5298,93ha d'extension). On
note par contre, une perte de plus de la moitié de la superficie
initiale dans la classe des forêts secondaires. Les forêts
primaires connaissent par ailleurs, une extension de la classe. Plus de
21856,32ha sont gagnés durant cet intervalle de temps.
Dans la classe agricole, seuls 79,2% de la classe, soit
16215,75ha sont restés inchangés dans l'espace. 4005,36ha sont
perdus au profit d'autres classes d'occupation du sol. Finalement, la perte
enregistrée dans la classe des cours d'eau est moins significative.
98,3% de la classe, soit 17157,6ha sont restés cours d'eau. Le tableau 5
(aux annexes) décrit les changements survenus au cours de la
deuxième décennie (2000-2009).
La deuxième décennie comme la première,
est aussi marquée par des pertes et gains considérables. En
effet, le changement le plus important est enregistré dans la classe des
forêts secondaires avec un gain de plus de 31% soit plus de 4655,97ha. Un
autre changement notable s'observe dans la classe agricole qui qui gagne plus
3721,23 ha.
Comme dans la première décennie, les terres
bâties et nues continuent à s'étendre dans la zone
d'étude. De 2000 à 2009, la progression est estimée
à plus de 2% soit plus 295ha gagnées.
Contrairement à la décennie
précédente, marquée par un important gain des forêts
primaires, la deuxième décennie enregistre une perte de plus de
8291,16ha. Seuls 284430,78ha sont restés stables. La tendance reste
cependant la même pour les cours d'eau. La classe perd encore un peu plus
ses superficies entre 2000 et 2009, perte estimée à plus de
352,53 ha.
Le tableau 6 (aux annexes) décrit les changements
survenus au cours de la troisième décennie (2009-2018). En effet,
la progression des terres bâties et nues constitue le changement le plus
remarquable de la dernière décennie. La superficie en 2018 est
estimée à plus de deux fois supérieure que celle de 2009
(un gain de plus de 15283,08ha). La régression des classes
forestières est aussi notable en cette décennie. Les forêts
primaires et secondaires ont respectivement perdu 11717,64ha et 1315,53ha.
Comparée à la décennie
précédente, la classe agricole connait une perte des superficies
estimée à plus de 4427,01ha. La sous-section ci-dessous traite
les différentes transitions interclasses survenues au cours de chaque
décennie, à travers les matrices de transitions.
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