II.2.2. Prétraitement et organisation des
données
a. Les images satellitaires
Les opérations ci-après : la visualisation
(compositions colorées), la superposition des points GPX sur l'image de
référence, et la mosaïque des images ont été
effectuées, préparant les images à la classification
supervisée.
b. Les données climatiques
Les données de température et des
précipitations issues de la station climatologique sont
prétraitées et organisées sous Excel. Trente colonnes
correspondant à trente années regroupées en trois
décennies ont été définies. Pour les
précipitations, chaque colonne correspond à la somme annuelle des
précipitations alors que pour la température, chaque colonne
correspond à la moyenne annuelle.
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c. Les données des moteurs de
déforestation
Les données issues de l'enquête portant sur les
moteurs de déforestation dans la zone d'étude sont saisies et
organisées sous Excel. Les surfaces défrichées pour chaque
moteur sont converties en hectare. Les données qualitatives sont
quantifiées avec codification.
II.2.3. Traitement et analyse des données
a. Traitement des données de l'occupation du
sol
? La classification supervisée des
images
Dans le cadre cette étude, la classification
supervisée a été appliquée. Pour y arriver, 6
classes
d'occupation du sol ont été définies. Le
tableau 4 ci-dessous décrit ces classes.
Tableau 4 : la stratification de l'occupation du
sol
Classe agricole
La classe agricole représente les surfaces du sol
soumises aux activités d'agriculture. Il s'agit notamment des champs et
des jachères.
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Les bâtis et sols nus
La classe des bâtis et sols nus représente les
constructions humaines, les routes, et les sols nus.
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Les plantations forestières
La classe de plantations regroupe des grandes surfaces de
terre occupées par de culture forestières plantées et/ou
aménagées par l'homme. Elles occupent des grandes surfaces dans
la région de Yangambi.
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Les forêts secondaires
La forêt secondaire représente l'ensemble des
types forestiers qui succèdent à la
régénération et qui constituent la phase transitoire
à l'établissement de la forêt primaire.
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Les forêts primaires
Il s'agit précisément, des forêts denses
humides de basse et moyenne altitude (forêt ombrophile sempervirente)
caractérisée par une grande
hétérogénéité en ce qui concerne les
espèces végétales qui la composent.
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Les cours d'eau
Il s'agit de diverses voies fluviales (cours d'eau) traversant
la zone. La plus vaste est le fleuve Congo.
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La classe des plantations forestières est facilement
identifiée grâce à son organisation spatiale ainsi que les
points GPS pris sur terrain. Cependant, étant longtemps non
aménagées, ces plantations sont envahies par des arbres non
introduits par l'homme. En conséquence, elles prennent actuellement
l'allure des forêts secondaires, certaines étant même
confondues aux forêts primaires sur les images Landsat. Pour cela, cinq
classes ont été enfin retenues, les plantations étant
intégrées dans des classes à réflectance
identique.
Pour chaque classe, un échantillonnage des RDIs
(Régions d'intérêts) a été appliqué.
L'évaluation de ces échantillons s'est faite à travers le
coefficient de divergence transformée (DT) et de Jeffries-Matusita
(J-M). Dans notre étude, les tableaux 1 (aux annexes), présente
à titre illustratif les coefficients de DT et de J-M des
échantillons définis pour l'images Landsat de 2018. Ce tableau
montre que les valeurs de ces coefficients sont assez élevées ;
elles indiquent une bonne séparabilité spectrale entre les
classes de l'occupation du sol.
? Evaluation de la classification de
référence (2018)
Le tableau 2 (aux annexes) présente à titre
illustratif, la matrice de confusion ayant évalué la
classification de l'occupation du sol de 2018. Les pixels bien
classifiés correspondent aux nombres de pixels sur la diagonale. Les
précisions individuelles fluctuent entre 98 et 100% pour 2018 et 2009.
Elles vont de 97 à 100% pour 2000, de 99 à 100% pour 1995 et
enfin de 88 à 100% pour 1986.
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