I.3.3. Outils d'analyse du paysage
a. La télédétection
L'utilisation de la télédétection pour
l'analyse des caractéristiques environnementales et la gestion des
ressources naturelles est bien connue (Jensen J.R., 1996). La
télédétection est en effet, l'ensemble des techniques qui
permettent, par l'acquisition d'images, d'obtenir de l'information sur la
surface de la terre (y compris l'atmosphère et les océans), sans
contact direct avec celle-ci.
Le principe de base de la télédétection
est similaire à celui de la vision humaine. La
télédétection est le fruit de l'interaction entre trois
éléments : une source d'énergie, une cible et un vecteur.
Les longueurs d'onde employées en télédétection
comme le montre la figure 5 ci-dessous, sont essentiellement le visible
de 400 à 700 nm, le proche infrarouge de 700
à 1300 nm, l'infrarouge moyen de 1300 à 3000 nm,
l'infrarouge thermique de 3000 à 15000 nm et
les hyperfréquences ou micro-ondes, passives et
actives, de 1 millimètre au mètre.
s Fig.5. Illustration du spectre
électromagnétique. Source : Lillesand et Kiefer
(1994).
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b. Le système d'information géographique
(SIG)
Plusieurs acronymes et définitions se valident pour
expliquer le concept SIG. Selon la Société Française de
Photogrammétrie et Télédétection. Le SIG est un
système informatique permettant, à partir de diverses sources, de
rassembler et d'organiser, de gérer, d'analyser et de combiner,
d'élaborer et de représenter des informations localisées
géographiquement, contribuant à la gestion de l'espace (Girard M.
-C. et Girard C. M., 2004).
Le système d'information géographique se compose
d'une part de données géographiques et d'autre part, d'un
ensemble d'outils permettant l'utilisation de celles-ci. La base de
données géographique comprend des données spatiales (forme
et position des objets géographiques), ainsi que des données
thématiques (attributs associés à ces objets).
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