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Epigraphe
i
«Un fruit ne tombe que quand il est mûr, mais
devant l'ouragan et la tempête de l'histoire ; mûr ou pas
mûr, il tombe quand même. »
Joseph Mobutu Sese Seko
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In Memoriam
A Elie Shamavu et Thierry De Paul BUUMA LUNYERE, d'heureuse
mémoire dont le parcours sur cette terre nous a inspiré.
iii
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Dédicace
A Monsieur le Bâtonnier Joseph DUNIA RUYENZI et Monsieur
Adrien HABAMUNGO, pour leur amour paternel.
iv
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Remerciements
Nous remercions le Dieu miséricordieux pour nous avoir
donné la force, l'intelligence et la vie tout au long de notre parcours
académique. Nos profondes gratitudes s'adressent aux autorités
académiques de l'Université Catholique la Sapientia en
général, de la faculté de science de développement
en particulier qui nous ont fourni un enseignement de qualité qui nous
accompagnera tout au long de notre vie.
Nos vifs remerciements s'adressent au Directeur Professeur,
Docteur, Ingénieur. GAKURU SEMACUMU Jean-Baptiste, qui
malgré de multiples travaux s'est donné corps et âme afin
de conduire à produire ce travail.
A l'encadreur Chef de Travaux, Ingénieur. Olivier
TSHIPAMBA pour ses efforts fournis dans l'accompagnement de ce travail pour
mieux obtenir les de bons résultats. A ma grand-mère
Cécile Mfanzara, à Voldine Saburo, à nos Chers parents
Jean-Baptiste Bahati Saburo et son épouse Anuarite Murango, de nous
avoir donné les conseils et l'éducation combien louable, que ce
travail soit gravé au fond de leurs coeurs.
A Kabibi Mugugu. A la famille : Saint Tharcisse Chorale;
Prince Ruyenzi Amisi; Bisonzi ; Arthur Bahati Saburo ; Gentil Kuluse ; Adrien
Habamungu ; Dunia Ruyenzi Joseph ; Kabumba Kabe ; Kabidu Mirindi ; Jean-Paul
Bera ; Jules Mazoro ; Mungazi ; Safari ; Omer Kamate ; Justin Mushagalusa ;
Makasi ; Pasteur Lulihoshi ; Manzekele ; Safari.
A nos cousins et cousines : Freddy Saburo Joseph ; Faustin
NGUBA ; Serge Bisonzi ; Ndoole Kabumba ; Omary Jerry ; Aksanti Gervais ; Amadi
Huse ; Blaise Marasi ; Nabintu ; Paulin Kakuru. A nos tantes ; à tous
nos frères et soeurs ; à tous mes ami (e)s et camarades pour les
sacrifices que vous privant vos biens que le Tout-Puissant vous comble une
longue vie.
Enfin, aux lecteurs et aux correcteurs du manuscrit, à
celle qui m'aime, à toute la population du groupement de Buzi qui m'a
accueilli en vue de l'enquête, à nos répondants
enquêtés et à tous ceux-là dont l'aide pour
contourner les difficultés rencontrées à la dissertation
et leur soutien on ne peut plus éloquents valent leur pesant d'or.
v
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Sigles Et Abréviations
-* % : Pourcentage
-* X : Moyenne
-* A.G : Assemblée
Générale
-* ACF : Action
Contre la Faim
-* Ass : Assistant
-* BP : Boite de Poste
-* C.T : Chef de
Travaux
-* C.V : Coefficient de
Variation
-* CA : Conseil
d'Administration
-* CP : Chef de
Projet
-* Ed : Edition
-* EP : Ecole
Primaire
-* F : Féminin
-* FAO : Organisation des
Nations Unies pour
l'Alimentation et
l'Agriculture
-* GAPD : Gestion
Administration des Projets et de
Développement
-* IOV : Indicateurs
Objectivement Vérifiables
-* Ir : Ingénieur
-* IRS : Initiation à la
Recherche Scientifique
-* ISDR : Institut
Supérieur de Développement
Rural
-* ITA : Institut
Technique Agricole
-* M : Masculin
-* MV : Moyen de
Vérification
-* N : Effectif d'une
population
-* N° : Numéro
-* ni : Effectif d'une
modalité
-* NTIC : Nouvelles
Technologies de l'Information et de la
Communication
-* ONG : Organisation Non
Gouvernementale
-* ONGd : Organisation
Non-Gouvernemental de Développement
-* P : Page
vi
Page | vi
-* P.O : Professeur
Ordinaire
-* PAM : Programme Alimentaire
Mondial
-* PNUD : Programme des Nations
Unies pour le Développement.
-* PT : Prix Total
-* PU : Prix Unitaire
-* R.D.C : République
Démocratique du Congo
-* ? : Somme
P
-* ? ni : Somme de P
modalités i=1
-* SPSS : Statical Package for
Social Sciences
-* T° : Température
-* TDR : Technicien en
Développement Rural
-* TFC : Travail de Fin de
Cycle
-* UCG : Université
Catholique du Grand ben
-* UCS : Université
Catholique la Sapientia
-* UNIGOM : Université de
Goma
-* V : Variance
-* WV : World Vision
-* Xi : Nombre
-* Ó : Ecart-type
vii
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Résumé
Ce travail a évalué l'impact du wilt
bactérien du bananier sur le développement socioéconomique
dans les milieux ruraux, cas du groupement de Buzi en Territoire de Kalehe. Les
données récoltées ont été saisies,
traitées et analysées au moyen du progiciel SPSS. D'où
nous avons abouti aux résultats ci-après : 20,8% soit 20
personnes de nos enquêtés sont du village de Mutshibwe, 19
personnes soit, 19,8% de Butumba, 16 personnes, soit 16,7% de Muhanga 12
personnes, soit 12,5% de Minova, 11 enquêtés, soit 11,5% de
Tchondo, 10 personnes soit, 10,4% de Kitembo et enfin 8 enquêtés,
soit 8,3% de Bulenga. 73 enquêtés soit, 76% sont de sexe masculin
contre 23 soit, 24% de sexe féminin.
Pour ce qui est du début de la culture du bananier par
les enquêtés nos résultats montrent que 53 personnes, soit
55,2% ont commencé à cultiver le bananier de 2000 ans à
nos jours.
En ce qui concerne l'importance du bananier à Buzi
indique que 93 personnes soit, 96,9% de nos enquêtés, la culture
du bananier présentait et présente une importance capitale au
sein du Groupement de Buzi. Du point de vue d'avantages de la pratiquent de la
culture du bananier montre que 58,3% de nos enquêtés pratique la
culture du bananier malgré sa vulnérabilité pour la
scolarisation des enfants et 21,9% pour l'alimentation.
Enfin, pour ce qui concerne la comparaison de la production
actuelle et celle des années précédentes, montre que la
production actuelle du bananier n'est plus la même que celles des
années précédentes 93,8%, soit 90 personnes de nos
enquêtés le confirment. Et la cause de la production du bananier
88 personnes enquêtés soit 91,7% estiment que la cause de la
baisse de production de la culture du bananier serait l'apparition de la
maladie du wilt bactérien du bananier dans le groupement de Buzi. Ces
conclusions rejoignent les hypothèses prédéfinies dans le
travail et eu égard à celles-ci, un programme de
développement profitable au développement socioéconomique
de la population du groupement de Buzi est ici élaboré.
viii
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Abstract
This stady aimed to anse as the «impact of wilt
bacteria of banana plantation on the socioeconomic development in countries
Buzi grouping in Kalehe territory» was
hoosen as ground in our research. Data were treated and
analysed by the help of SPSS program. The work results are presented like this:
20 people (20,8%) were from Mutshibwe contry, 19 people (19,8%) wee from
Butumba country, 16 people (16,7%) were from Muhanga country, 12 people (12,5%)
were from Minova, 11 people (11,5%) were from Tchondo, 10 people (10,4%) were
from Kitembo, 8 people (8,3%) were from Bulenga.
73 people (76%) were men and 23 people (24%) were women. About
the beginning of banana plantation cultivation, according to people who made
the sample
of the population in our research, they confirmed that 53 people
(55,2%) started
banana plantation cultication in 2000, until now they are
still doing the same activity, 20 people (20,8%) started in 1980-1990, 13
people (13,5%) started cultivating before
1970, 10 people (13,5%) started cultivating from 1970 up to
1980. Talking about the
importance of banana plantation in Buzi grouping, it is shown
that banana plantation cultivation is very important in this grouping according
to what said 93 people
(96,9%) among the sample of our research, 3 people (3,1%) said
the contrary. About
banana plantation cultivation practice advantages, we noticed
that 58,3% of people practice this cultivation despite vulnerability to school
their children and 21,9% of
people for eating. Concerning production compareason between
the today is production and the one of last years, we noticed that nowadays
banana plantation production is no longer the same as for formertimes. 90
people (93,8%) confirmed that but 6 people (6,3%) were against.
The decreasement of banana plantation is caused first of all
by the presence of wilt bacteria, a virus which attacks banana plantation
(91,7%), insecurity in this said that it is also one of the causes (4,2%), 3,1%
of people said that it is caused by poorly adapted soil.
These conclusions fit with our work hypothesis, and because of
that a development program based on socioeconomic development of Buzi grouping
population is elaborated.
1
Page | 1
0. INTRODUCTION
Les ancêtres du bananier sont des espèces
sauvages à graine qui se seraient répandue dans certaines
régions intertropicales de basse et haute altitude jusqu'à 2000
mètres d'altitude. Suite aux facteurs endogènes notamment aux
mutations et exogènes dues aux migrations humaines, aux mouvements des
oiseaux, des chauves souries, les espèces sauvages diploïdes se
sont transformées génétiquement en diploïdes
parthenorcarpiques permettant à devenir comestibles.
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Vue l'importance capitale que présente la culture du
bananier dans le monde et la manière dont elle est actuellement
attaquée par différentes maladies, et principalement le wilt
bactérien, plusieurs ainés scientifiques ont fait de cette
culture et cette maladie leur sujet de recherche de travaux de fin de cycle,
leurs travaux de mémoires et/ou leurs thèses, cherchant à
avoir les informations suffisantes sur le wilt bactérien, mais aussi y
apporter une solution adéquate. C'est dans ce cadre qu'ils ont
abordé ces questions différemment :
1.MALEMBE HABIMANA Audry, dans son
mémoire1 dont l'objectif global était de :
dégager l'état de la culture du bananier et son impact sur la vie
socio-économique des paysans producteurs de cette culture dans le
groupement de Bunyakiri et de dégager les stratégies susceptibles
de contourner la maladie du wilt bactérien du bananier qui serait la
source de l'insécurité alimentaire dans ce groupement ; et les
objectifs spécifiques étaient de: de cerner les stratégies
à envisager pour remédier au wilt bactérien du bananier,
d'analyser les avantages et les bénéfices issues de cette culture
dans les revenues d'agriculteurs de la culture du bananier dans le groupement
de Bunyakiri et enfin, d'identifier les contraintes liées à la
baisse de la production du bananier dans ce groupement.
En ce qui concerne l'évolution du wilt bactérien
du bananier ou l'état d'attaque dans les bananeraies, les
résultats de cette étude a montré que seulement 1% de
bananeraies des enquêtés n'a pas été pas
attaquée, 17% de cette bananeraie a porté la cote moyenne, 51%
portaient la cote grave et 30% la cote totale c'est-à-dire le totalement
atteint par le wilt bactérien. S'agissaient de l'influence, le wilt
bactérien
1MALEMBE HABIMANA Audry, problématique
du wilt bactérien du bananier et son impact sur l'économie de
paysans du Territoire d'Idjwi : cas du groupement de BUNYAKIRI,
mémoire, inédit, UNIGOM, 2013-2014.
2
Page | 2
avait négativement réduit l'économie des
paysans du groupement de Bunyakiri, car il avait conclu en disant que suite au
faible revenu en produits agricoles, particulièrement les bananeraies ne
produisaient plus de bons rendements, l'économie du groupement de
Bunyakiri, serait très faible cela fait que les cérémonies
ne se déroulaient plus dans des bonnes conditions, car les moyens
financiers ont été limités, presque tous les enfants
n'étudient plus par manque des moyens financiers de leurs parents et
qu'il n'avait plus des cohésions entre paysans, car disent-ils «
nous ne nous rencontrons plus autour d'un verre de KASIKSI ».
2. SAIDI MIRINDI Innocent, dans son
mémoire2, il a indiqué que la majorité de ses
enquêtés, soit 45% ont confirmé qu'en 2011, le wilt
bactérien a été remarqué ; la récolte de 50
régimes par semaine a été confirmé par ses
enquêtés, soit 48% ; 40% de ses enquêtés ont
confirmés qu'ils récoltaient moins de 20 régimes par
semaine ; la majorité de ses enquêtés, soit 65% ont
confirmé que la production du bananier a baissée après
envahissement du wilt bactérien ; la majorité de ses
enquêtés, soit 65% ont confirmé que la scolarisation de
leurs enfants a été perturbé.
3. HATEGEKIMANA MUYAGA Léon, son
étude3 a données les résultats suivants : 85
sujets, soit 88,5% ont indiqué que la culture du bananier
présentée une grande importance dans le groupement de Tongo ; 37
sujets, soit 38,5% pratiquaient la culture du bananier pour l'alimentation et
autres 37 sujets, soit 38,5% pratiquaient pour la vente ; 47,9% obtenaient le
rendement de moins de 0,5 tonnes par an ; 70 sujets, soit 72,9% ont
été sensibilisés sur la lutte contre les maladies du
bananier ; 26 sujets, soit 27,08% disaient qu'ils ont été pas
sensibilisés; 63 sujets, soit 65,6% ont été
assistés par les agents de l'Etat en matière de la culture du
bananier ; 96 sujets, soit 100% ont été informé sur les
maladies attaquant le bananier ; 81 sujets, soit 84,4% connaissaient le wilt
bactérien qui ravagent la culture du bananier ; 48 sujets, soit 50%
parlaient que les charançons seraient les principaux ravageurs qui
occasionnés les maladies sur la culture du bananier ; 29 sujets, soit
30,2% faisaient
2 SAIDI MIRINDI Innocent, Difficultés
rencontrées dans l'exploitation de la culture du bananier et son impact
sur le développement socio-économique des paysans de KALEHE,
mémoire, inédit, ISDR/GOMA, 2013-2014.
3 HATEGEKIMANA MUYAGA Léon, «
l'Identification des différentes maladies en rapport avec la baisse
de la production de la culture du bananier et leurs moyens de lutte dans la
localité de KATSUBA», ISP/TONGO, 2016-2017.
3
Page | 3
la coupe les rejets attaqués pour combattre les ennemis
de la culture et autres 29 sujets, soit 30,2% utilisaient des
variétés résistantes.
Quant à nous, nous avons centré notre
étude sur l' « impact du wilt bactérien du bananier sur
le développement socioéconomique des milieux ruraux : cas du
groupement de BUZI, en territoire de Kalehe ».
A l'issue de notre étude, nous avons compris la
situation réelle du bananier dans le groupement de Buzi, les moyens de
lutte du wilt bactérien du bananier appliqué par les paysans du
groupement de Buzi.
0.2. PROBLEMATIQUE
Selon l'organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et
l'agriculture (FAO), Le bananier (Musa spp) est une importante culture
alimentaire en Afrique subsaharienne. Au niveau mondial, les bananes sont la
quatrième denrée alimentaire de base derrière le riz, le
blé, et le maïs. Deux autres atouts majeurs font de la banane un
élément alimentaire vital dans de nombreuses zones rurales
pauvres : sa haute valeur nutritionnelle (riches en vitamines A, C et B6, par
exemple), et sa production sans interruption pendant toute les
années.4
Malheureusement, l'expansion de la production du bananier est
fréquemment illimitée par le manque des outils aratoires de haute
qualité et qui sont plus coûteux. L'importance de la culture du
bananier serait manifestée aussi bien sur le plan alimentaire, le
développement socio-économique des milieux ruraux, culturel,
qu'environnemental.5
Malgré son importance dans la sécurité
alimentaire et dans la vie sociale du Kivu en général et la
Province du Sud-Kivu en particulier, la culture du bananier serait
menacée par le wilt bactérien du bananier signalé pour la
première fois en Éthiopie depuis 1960, cette maladie avait fait
en 2011 une introduction explosive en végétale en Uganda avec une
propagation de 70km par an.6
En effet, cette maladie en 2006, était rependue dans le
territoire de Masisi et Rutshuru suivant les enquêtes par l'Ongd «
International Institute of tropical Agriculture ». La maladie s'est
déjà propagée à l'Est de la République
Démocratique
4 FAO :
http://wwwfao.org/fileadinnin(templatesfciteeladf/drcinfosec
consulté le 25 Févier 2018 7h00
5 IDEM
6 IDEM
4
Page | 4
du Congo sur une étendue de 80000km2 allant
du territoire de Kalehe au territoire de Mahagi (Province Orientale) ; l'indice
économique peut aller jusqu'à 100%.7
Par ailleurs, cette maladie du wilt bactérien en 2014 a
été observée à Bweremana (Province du Nord-Kivu,
territoire de Masisi), mais sa propagation en ce moment était lente
à 5km par an.8 Aujourd'hui la culture du bananier n'est plus
rentable, le revenu de production de banane demeure faible au point où
les agriculteurs n'arrivent plus à répondre à leurs
besoins vitaux, tel que : une bonne alimentation, l'accès à
l'éducation d'excellence des leurs enfants et adultes, les soins
médicaux, l'habitat, etc. Et n'arrivent plus à répondre
aux besoins de la population consommateurs des produits issus de la culture de
bananier.
Enfin, voilà pourquoi ce problème a
suscité en nous les questions suivantes :
1) Quelles seraient les variétés du bananier
cultivées au sein du groupement de Buzi qui sont les plus sensibles au
wilt bactérien?
2) Qu'est-ce-qui peut être encore fait pour
réduire l'impact du wilt bactérien du bananier sur le
développement socio-économique du groupement de Buzi?
3) Quel serait le degré actuel du wilt
bactérien du bananier dans le groupement de Buzi?
4) Vu la présence de cette maladie, quelles
stratégies entreprises par la population pour lutter contre ce
fléau ?
5) Accusant la présence du wilt bactérien du
bananier dans le groupement de Buzi, quelles seraient ses conséquences
socio-économiques ?
0.3 LES HYPOTHESES DU TRAVAIL
Une hypothèse est selon Lalande9 la «
conjecture douteuse, mais vraisemblable par laquelle l'imaginaire anticipe sur
la connaissance et qui est destinée à être
ultérieurement vérifiée, soit par l'accord de toutes les
conséquences avec l'observation ». Ainsi, à travers ce
travail, nous chercherons à démontrer les hypothèses
suivantes:
Hypothèse 1: De manière
anticipée, nous pouvons dire que toutes les souches du bananier qui sont
cultivées dans le groupement de Buzi seraient toutes sensibles au
7 NDUNGO V., Les menaces de la furiose sur la
production de banana dans les pays des grands lacs. Ed. CRIG/VCG, BUTEMBO
parcours de wilt bactérien, p. 30-34
8 NDUNGO.V. Les menaces de la furiose sur la
production de banane dans les Pays des Grand lacs. Ed. CRIG/VCG, BUTEMBO
parcours de wilt Pg30 à 34
9 Lalande A. Vocabulaire technique et critique de
philosophie, PUF, Paris, 2002
5
Page | 5
wilt bactérien, car cette maladie s'est propagée
souvent par : le vent violant, les mouches, les êtres humains avec leurs
outils aratoires non stérilisés, les oiseaux volailles(les
hiboux, les pigeons, les oiseaux sauvages, etc.).
Nous estimons que pour que la culture du bananier puisse
contribuer significativement au développement socio-économique
des milieux ruraux en général dans le groupement de Buzi en
particulier, il faudrait notamment respecter toutes les techniques culturales
qui sont préétablit par les techniciens agronomes.
Hypothèse 2: Il aurait fallu
substituer la culture du bananier par d'autres cultures vivrières, car
la culture du bananier a été envahie par une maladie dont la
solution n'est pas trouvée jusqu'à présent.
Hypothèse 3 : Le degré actuel
du wilt bactérien dans le groupement de Buzi a été
réduit compte tenue des interventions de certaines ONG dans ce
groupement de Buzi.
Hypothèse 4: Les stratégies
entreprises par la population pour lutter contre ce problème de
développement seraient la stérilisation des outils aratoires
avant et après usage, le déracinement total d'une plante qui
présente les premiers symptômes.
Hypothèse 5: L'introduction
récente de la maladie dans le groupement de Buzi serait un grand
problème sur la connaissance des symptômes, des moyens de
propagation ou la stratégie de lutte curative, d'où il en
découle : la diminution de la production et de revenu familial.
0.4. LES OBJECTIFS DU TRAVAIL
Nous avons décliné nos objectifs en objectif
général et en objectifs spécifiques.
1. Objectif Général
Ce travail poursuit l'objectif général
d'analyser l'impact du wilt bactérien du bananier sur le
développement socioéconomique des milieux ruraux : cas du
groupement de Buzi.
2. Objectifs spécifiques
De manière plus concrète, en entreprenant ce
travail, nous cherchons à :
? Préciser si le wilt bactérien du bananier aurait
un impact sur le développement
socioéconomique des milieux ruraux ; cas du groupement de
Buzi ;
? Déterminer la nature de cet impact ;
? Identifier les problèmes de développement dans le
groupement de Buzi ;
6
Page | 6
? Proposer un programme de développement par rapport
aux problèmes issus du wilt bactérien du bananier au sein du
groupement de Buzi.
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Nous avons choisis ce sujet pour essayer d'évaluer
l'impact du wilt bactérien du bananier sur le développement
socio-économique du groupement de Buzi qui accable maintenant le
groupement de Buzi, afin de chercher comment contribuer à
résoudre ce problème et voir si cette population de Buzi peut
encore se retrouver dans une bonne condition du point de vue
socio-économique.
? Intérêt personnel,
Cette étude serait une occasion qui nous est offerte de
bien vouloir nous informer davantage sur l'impact du wilt bactérien du
bananier sur le développement socioéconomique des milieux ruraux,
du groupement de Buzi en particulier.
? Intérêt social,
Ce travail permettra, grâce à ses
résultats, conseils, solution palliative, suggestions et recommandation
à la population de milieux ruraux et surtout aux exploitants de la
culture du bananier de s'adapter aux nouvelles stratégies et aux
étapes de luttes contre le wilt bactérien du bananier dans le
groupement de Buzi et enfin, ce travail permettra de répondre au
deuxième objectif de millénaire.
? Intérêt scientifique,
Ce travail constituerait en une banque des données
supplémentaires à tout chercheur qui aimerait s'informer
davantage ou aborder un aspect complémentaire à la question
d'impact du wilt bactérien du bananier sur le développement
socioéconomique des milieux ruraux, cas du groupement de
Buzi.
0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
La réalisation de notre travail a
nécessitée le recours à un certain nombre des
méthodes et techniques. Pour vérifier nos hypothèses nous
nous sommes servies des méthodes suivantes :
? La méthode analytique : cette
méthode nous a servie dans l'analyse et interprétation des nos
données recueillis sur le terrain afin de confirmer ou infirmer nos
hypothèses.
? La méthode descriptive : cette
méthode nous a aidée à décrire notre milieu
d'étude qui est le groupement de Buzi ;
? La méthode comparative : Celle-ci
nous a aidée à comparer nos résultats de recherche
à ceux obtenues par d'autres chercheurs et enfin,
7
Page | 7
--* La méthode statistique : il nous a
été utile lors de l'interprétation de toutes nos
données recueillies pendant notre enquête. Quant aux techniques,
nous nous sommes servis des techniques suivantes:
--* La technique d'interview et entretien, la
technique de questionnaire et enfin,
--* La technique documentaire : cette
technique nous a aidée d'accéder aux documents ayant trait
à notre sujet d'étude, notamment les textes officiels, les
ouvrages, les mémoires, les notes de cours, les articles, etc.
0.7. DELIMITATION SPATIO-TEMPOREL
Dans le souci d'éviter toute imprécision, ce
travail est délimité tant sur le plan spatial et temporel.
S ur le plan spatial : ce travail
s'étend dans le groupement de Buzi, Territoire de Kalehe, Province du
Sud-Kivu, en République Démocratique Du Congo.
S ur le plan temporel: les activités
de terrain relatives à la récolte des données de cette
étude se sont déroulées durant la période allant du
dernier trimestre 2017 au premier trimestre 2018.
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
La réalisation de ce travail n'a pas manquée de
se heurter à des difficultés tout au long de sa
réalisation, nous présentons ici les plus remarquables :
· Difficultés liées au moyen matériel
en vue d'améliorer ce travail ;
· Connexion à l'internet qui était
coupée à tout moment ;
· Le manque de frais d'abonnement aux
bibliothèques de la Ville qui possèdent les ouvrages qui cadrent
avec notre sujet de recherche ;
· Les difficultés de trouver suffisamment des
personnes qualifiées dans le
milieu de recherche pour discuter avec eux, leur
disponibilité limitée dans
le milieu.
0.9. LA SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail est
subdivisé en quatre chapitres :
? Le premier donne le cadre théorique et la revue de la
littérature ;
? Le deuxième indique le cadre méthodologique.
Nous y définissons les
concepts de base et la présentation du milieu
d'étude ;
? Le troisième présente, la
discute et interprète les résultats de recherche; enfin,
8
Page | 8
? Le quatrième chapitre porte sur la
proposition d`un programme de développement par rapport aux
problèmes que nous cherchons à résoudre, intitulé :
« Programme de vulgarisation des semences améliorées de
haricots et boutures améliorées des maniocs dans le groupement de
Buzi ».
9
Page | 9
Chapitre premier :
CADRE THEORIQUE ET REVUE DE LA LITTERATURE
Dans cette partie, nous allons présenter et
définir les variables de notre sujet : « impact du wilt
bactérien du bananier sur le développement socioéconomique
dans les milieux ruraux : cas du groupement de Buzi ».
D'où, les variables dépendantes seraient le
développement socio-économique du groupement de Buzi et les
variables indépendantes seraient l'impact du wilt bactérien du
bananier.
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
I.1.1 Impact
Selon le petit Larousse illustré, l'impact est
défini comme un fait pour un corps, un projectile de venir en frapper un
autre ; choc. Il est aussi un effet produit par quelque chose ; influence qui
en résulte ; mais aussi est une influence exercée par quelqu'un
par ses idées.10
I.1.2 Wilt bactérien : c'est une maladie
bactérienne qui attaque le bananier.11
I.1.3 Bananier : c'est une plante à
feuilles longues allant jusqu'à deux mètres entières,
qu'on cultive dans les régions chaudes pour ses fruits, ou bananes,
groupés en régimes. Le bananier appartient dans la famille de
musacées.12
Banane : fruit comestible du bananier,
renfermant une pulpe amylacée à consistance fondante, de forme
cylindrique, sous une « peau » allongée.13
Bananeraie : c'est une exploitation des
bananiers.14
I.1.4 Développement :
Le développement est un terme complexe ; c'est pourquoi
il a été conçu et défini de plusieurs
manières selon les différentes conceptions des tenants. Le
développement est compris comme « une idée de
l'évolution d'un stade moins avancé vers un stade plus
avancé »15. La définition
devenue classique à la quelle on se réfère est celle
proposée par l'économiste français François Perroux
en 1961 c'est « la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une
population qui la
10 Jeuge-Maynart et al. (2006). Le petit Larousse
illustré, Larousse. Paris. P. 395
11 ACF. Rapport de consultance sur le Wilt, DRC,
septembre 2008 9. p.9
12 Larousse dictionnaire de la langue
Française, lexis, Paris, 1979, p. 158
13 IDEM
14 IDEM
15Dictionnaire de poche, éd. Larousse,
paris, 2010, p.383
10
Page | 10
rende apte à faire croître cumulativement et
durablement son produit réel et global ».16
Jean-Pierre Olivier de Sardan quant à lui
définit le développement comme étant « une
perspective fondamentalement méthodologique, ensemble des processus
sociaux induits par des opérations volontaristes de transformation d'un
milieu social, d'une entreprise par le biais d'institution sou d'acteurs
extérieurs à ce milieu mais cherchant mobiliser ce milieu, et
reposant sur une tentative de greffe de ressources et/ou techniques et/ou
savoirs ».17
Développement durable
La définition la plus répandue et la plus
officielle du développement durable est la suivante :"un
développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre les capacités des générations futures
à répondre à leurs propres besoins".18Cette
définition fut établit en 1987, la Commission mondiale pour
l'environnement et le développement, également connue comme la
Commission Bruntland. En revanche Phra Dhammapidhok, célèbre
moine et philosophe bouddhiste, souligne que dans le développement
durable tel que défini par l'occident, manque une dimension humaine. Il
affirme que l'idéologie occidentale insiste trop sur la `concurrence',
d'où le concept "de compromission" utilisé dans la
définition de la CMED citée ci-dessus. Compromettre signifie
amoindrir les besoins de toutes les parties. Si l'autre partie n'accepte pas le
compromis, vous devrez compromettre vos propres besoins et cela conduira
à de la frustration. Le développement ne sera pas durable si les
populations ne sont pas satisfaites. Il est donc parvenu à la conclusion
que la perception de la durabilité et le chemin qu'elle propose
d'emprunter conduisent le développement à un
cul-de-sac.19
16 François Perroux cité par Philippe
DEUBEL dans Analyse économique et historique des
sociétés contemporaines : les caractéristiques du
sous-développement, Pearson Education France, 2008, p. 463
17 Jean-Pierre Olivier de SARDAN, Anthropologie et
développement : Essaie en socio-anthropologie du changement social,
Apad-Karthala, 1995.p.7
18 Conférence des Nations Unies sur
l'Environnement et le Développement - CNUED - ou sommet de la
planète Terre) en 1992 à Rio de Janeiro.
19 Organisation des nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture, Communication et développement
durable, Sélection d'articles présentés lors de la
9ème Table ronde des N.U sur la communication pour le
développement, Rome, 2007, p.6.
11
Page | 11
La Société d'aide au développement des
collectivités de l'Estrie définit le développement durable
comme étant :" Une façon pour les entreprises d'élargir
leur mission économique en y intégrant des valeurs et des
pratiques sociales et environnementales.20 Quoiqu'encore innovante,
cette vision élargie du développement s'établit de plus en
plus comme une pratique nécessaire pour assurer la viabilité des
entreprises, que ce soit au niveau local ou international.
Dans le cadre de notre travail, le développement
durable se veut un processus de développement qui concilie le social,
l'économie et l'environnement et établit un cercle vertueux entre
ces trois pôles : c'est un développement économiquement
efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable. Il
est respectueux des ressources naturelles et il garantit l'efficacité
économique, sans perdre de vue les finalités sociales du
développement que sont la lutte contre la pauvreté, contre les
inégalités, contre l'exclusion et la recherche de
l'équité (naturelle dans l'appréciation de ce qui est
dû à chacun).
I.1.5 Socio-économique : c'est ce qui
est relatif à l'économie, et à la société et
à leurs relations mutuelles.21
I.1.6 Milieux ruraux : c'est un espace
où les personnes vivent de l'agriculture, l'élevage, la
pèche et le petit commerce.22
I.1.7 Groupement : c'est une réunion
importante de personnes ou des animaux ayant un même
chef.23
I.2 Définition opérationnelle des
variables
A. Variables indépendantes
1. L'impact du wilt bactérien du bananier
? Taux élevé des enfants non
scolarisés : c'est-à-dire que la majorité des
enfants du groupement de Buzi n'accède plus à l'école
primaire que secondaire.
? La production de banane devient faible :
c'est le fait d'une population ou une communauté, ménage
ou individu n'obtient plus un bon rendement dans sa bananeraie.
20 Mieux comprendre le développement durable
et ses concepts, Guide élaboré par les SADC de l'Estrie à
l'intention des PME, Septembre 2012, p.6
21 Larousse dictionnaire de la langue
Française, lexis, Paris, 1979.
22 IDEM
23 IDEM
12
Page | 12
? La diminution de revenu familial : ceci
veut dire que les ressources agricoles et financières sont devenues
limités.
? Les conflits sociaux : C'est l'ensemble de
mal entendus causés par un fait quelconque d'intérêt
individuel ou communautaire pouvant entrainer des graves réactions entre
les personnes et entrainant des accrochages entre eux ;
? L'immoralité : c'est un
défaut général de connaissance, manque d'instruction
occasionnée par un environnement étouffé par des boites de
nuits, maisons de tolérance sexuelle et des locaux des boissons
hautement alcoolisées amenant les jeunes filles et garçons
à afficher certains comportements, d'immoralité compte tenu de la
présence de ces lieux au-devant de leurs maisons ou dans leurs parcelles
;
? L'ignorance: c'est un défaut
d'expérience dans un domaine déterminé causée par
le fait que la population du groupement de Buzi, bien qu'un bon nombre soient
instruit mais compte tenu de la vulnérabilité du bananier, il
devient retissant à toute action.
? L'indifférence face aux initiatives de
changement : C'est le fait qu'affiche la population du groupement de
Buzi à tout processus de développement ou toute action de
changement positif, car déjà noyée et
dépassée par les événements (alcoolisme,
sexualité, violences, vol).
B. Variables dépendantes
1. Le Développement socio-économique du
groupement
L'augmentation de la production agricole :
ceci veut dire donc un bon rendement agricole intervenait dans le
renforcement de développement socioéconomique d'un milieu (urbain
et/ou rural), particulièrement dans le groupement de Buzi. Pour que le
développement socioéconomique du groupement de Buzi soit
équilibré il faut que dans ce groupement qu'on puisse avoir:
l'augmentation de production des régimes de bananes dans toutes les
localités du groupement de Buzi ; la circulation d'argent ; la
résolution des conflits ; la facilitation de la scolarisation des
enfants de moins de 5 ans, le libre-échange. Avantages du
développement socio-économique sur les comportements de la
population du groupement de Buzi seraient : L'accès facile à la
route de desserte agricole ou sentier menant vers le champ. Le
développement socioéconomique peut aussi intervenir dans la
résolution de conflits sociaux, (ceci veut dire que lorsque chaque
Page | 13
personne de ce groupement de Buzi a une petite occupation, nous
disons que cela peut réduire aux conflits sociaux entre eux),
Les différentes définitions qui ont
été attribuées aux variables qui orientent cette
étude selon la compréhension personnelle de l'investigateur
principal de la recherche (le chercheur).
I.3. REVUE DE LA LITTERATURE
I
13
.3.1. Généralité sur la culture du
bananier, maladies, ravageurs et leur moyen de lutte
Le bananier est une plante alimentaire cultivée pour
son fruit consommable (banane dessert) en cuit (plantain et autres bananes
à cuire) qui constituent une source importante d'hydrate de carbone la
banane est un fruit hautement énergétique.24
I .3.2 Origine
Les bananiers cultivés actuellement proviennent des
bananiers sauvages qui sont apparus en Asie du Sud, Inde, Nord de la
Philippine, au Nord de Malaisie et au Sud de l'Australie. Ce sont là les
régions où se situe une grande diversification du genre. Le genre
Musa est donc originaire de l'Asie du Sud-est (aire géographique entre
l'Inde, la Papouasie-nouvelle Guinée et les Iles du Pacifique). Presque
partout dans le monde, on trouve les espèces sauvages Musa acuminata
et Musa babisiana.25 Il n'existe pas de variétés
sauvages de bananier en Afrique (sauf dans des collections). La grande
diversité de bananier rencontrée en Afrique découle donc
des mutations somatiques survenues en Afrique et en Asie. L'existence de
nombreux cultivars de bananier d'altitude en Afrique de l'Est et des plantains
laisse supposer qu'ils sont cultivés depuis très longtemps en
Afrique.26
I.3.3. Classification27
Les bananiers sont des plantes monocotylédones de la
famille de musaceae, de l'ordre de Zingiberales.
Botaniquement, ils s'apparentent aux Cannaceae (genre
24 BAUDOUIN J.P, DEMOL J., LOUAN B.P, MARECHAL R.,
MARGEAI G., et OTOUL E., 2002, L'Amélioration des plantes. Application
aux principales espèces cultivées en régions tropicales.
Les presses agronomiques de Gembloux, 253p.
25 SWENNEN R., RAEMARKERS et VUYLSTEKE D., 2001,
Bananier in : Agriculture en Afrique tropicale, H.R (éd), DGCI,
Bruxelles, 611-636p.
26 IDEM
27 IDEME
14
Page | 14
canna), Lowiaceae (genre orchidanta), Marantaceae
(genre maranta). Les deux genres de Musaceae (Musa et
Ensete) sont cultivés en Afrique. Les bananiers sont
cultivés dans toute l'Afrique, mais l'Ensete (nommé faux
bananier) est cultivé sur les hautes terres d'Ethiopie.28 Le
bananier a comme nom scientifique Musa appartenant à la famille
Musacae. Les bananiers sont repartis selon leurs
variétés. Nous distinguons les bananiers comestibles sont ceux
qui donnent les fruits sucrés et la farine.
? Le bananier royal d'une longueur de 10m à peau
extrêmement de qualité,
? Musa sinensis (kingurube) en langue locale d'une
petite taille de 2 à 2,50 environ,
? Le bananier de boisson, ces bananiers sont ceux qui sont
cultivées dans notre pays et particulièrement dans le groupement
de Buzi.
I.3.4. Description du bananier29
Les bananiers sont les plantes pérennes
herbacées ou vivaces du diamètre appelée aussi rhizome ou
bulbes naisses d'abord de longue feuille de dimension croissante. La taille de
pseudo tronc varie de 1,8 à 5m ou 6m de hauteur selon les espèces
et les variétés. Le bananier est une herbe géante
monocotylédone de grande taille sans tige végétative
aérienne. La tige souterraine est le centre vital du bananier, lieu de
formation des racines, des feuilles et de l'inflorescence. C'est à ce
niveau que se différentient les rejets assurant la
pérennité de l'espèce. Le système radiculaire est
de type fasciculé (sans pivot). L'inflorescence se forme au niveau de la
tige souterraine et parcourt tout le faux tronc avant son apparition à
l'extérieur de la plante. La fleur femelle donne le régime de
banane, part consommable et commercialisable.
I.3.5. Aire de culture
Différents types de bananiers sont cultivés dans
diverses écorégions d'Afrique. Les bananiers d'altitude sont
surtout cultivés dans les régions d'altitude de l'Afrique de
l'Est (l'Est de la R.D.C, Ouganda, Rwanda, Tanzanie et Ouest du Kenya)
près des villages et dans des champs permanents. Les plantains sont
produits dans des jardins familiaux ou associés à d'autres
cultures vivrières, dans des systèmes des tropiques
itinérantes. Ils prédominent sur les basses terres des
tropiques
28 IDEM
29 LASSOUDIERE A., Le bananier et sa culture. Edition
Quae p.384, 2007
Page | 15
humides en R.D.C, au Congo Brazzaville, au Gabon, au Cameroun,
au Nigeria, au Ghana, en Côte d'Ivoire, en Guinée et au
Liberia.30
I.3.6. Ecologie
Le bananier est une plante exigeante en eau sensible ou basse
température et ouvert, le sol doit être sain et riche en azote.
? Besoin en eau : Le sol doit être
abondamment pourvu de l'eau à la limité de la capacité de
rétention, s'il n'ya pas la pluie nous pouvons faire l'irrigation.
? Besoin en température : L'optimum de
la température est de 25 à 30°C et le minimum de la
température est supérieur à 12°C.
? Besoin du sol : La culture du bananier a
besoin de l'azote et plus encore du potassium.
I.3.7. Technique culturale
Il faut faire un labour profond, la mise en place se fait aux
écartements de 4 à 5 mètres.
I.3.8. Entretien
Sarclage : le sarclage total est
nécessaire pendant les jeunes âges lorsque les bananiers ont
certains développements environs 1an on peut tout sarcler autour de la
plante mais l'intervalle sera fauché.
I.3.9. Récolte
L'inflorescence mâle apparait après 80 à
90 jours en moyenne. En effet, l'étape de l'inflorescence et la
récolte se fait lorsque la culture se trouve dans des meilleures
conditions. Le cycle végétatif de la culture du bananier varie
selon les saisons. Pendant la saison sèche le cycle
végétatif du bananier est précoce (120 jours), tendis que
dans la saison de pluie le cycle devient tardif (180 jours).
I.4 Maladies, ravageurs et leur moyen de lutte31
Etant l'objet poursuivi par ce travail nous allons
présenter ci-dessous les maladies, ravageurs et leur moyen de lutte. Il
existe deux sortes de maladies :
? Maladies non parasitaires: Appelées
également maladies physiologiques ou abiotiques. Elles désignent
toutes les perturbations du métabolisme des plantes ou d'autres
anomalies causées par des altérations abiotiques non
30 SWENNEN R., RAEMARKERS et VUYLSTEKE D., 2001,
Bananier in : Agriculture en Afrique tropicale, H.R (éd), DGCI,
Bruxelles, 611-636p.
15
31 LASSOUDIERE A., 2007, Le bananier et sa culture.
Edition Quae 384p
16
Page | 16
transmissibles d'une plante à l'autre. Les
carences du sol, la toxicité du sol, chaleur, gelée, vent,
polluant. Par exemple.
? Maladies parasitaires : Elles sont causées
par des agents pathogènes ou des ravageurs. Il s'agit notamment des
maladies ou des dégâts causés par des virus, des
champignons, des bactéries, des nématodes, des plantes adventices
ou des insectes.
I.4.1 Maladies d'origine fongique32
I.4.2 Les Cercosporioses
Les Cercosporioses du
bananier sont deux maladies causées par des champignons du
genre Mycosphaerella. La Cercosporiose
noire, qui est la plus grave, est causée par
Mycosphaerella fijiensis. La
Cercosporiose jaune, la plus répandue
dans le monde, est due à Mycosphaerella musicola.
Les deux formes de la maladie peuvent coexister sur un même
plant. Les taches symptomatiques des deux Cercosporioses
commencent vers l'extrémité de la feuille et sont
difficiles à distinguer au champ. La dispersion de la
Cercosporiose est favorisée par une forte
humidité, surtout pendant la période pluvieuse, et une
densité très élevée des bananiers.
Yellow Sigatoka
? La Cercosporiose jaune ou La
maladie de Sigatoka évolue en 5 stades :
1. Elle débute par des petits points blancs sur
la face supérieure des feuilles,
2. Ces points s'allongent et deviennent des tirets
jaunes,
3. Ils s'élargissent en une tache dont le centre
a une couleur brune rouillée,
4. Les taches deviennent brune foncée
à noire et s'entourent d'un halo jaune,
5. La zone centrale de la tache se dessèche et
tourne au gris avec un anneau noir et un halo jaune. On parle alors de
lésions nécrotiques. Ces lésions peuvent devenir
coalescentes et détruire de vastes portions de tissus foliaires,
entrainant des risques de maturation précoce des fruits et une
réduction du rendement.
? La Cercosporiose noire ou black
sigatoka
La maladie des raies noires évolue en 6 stades
:
32 IDEM
17
Page | 17
1. Les premiers symptômes sont des petits points
blanchâtres, visibles uniquement à la face
inférieure du limbe.
2. Les points blanchâtres se transforment en
tirets brun rouille visibles sur les deux faces et surtout la face
inférieure.
3. Ces tirets s'allongent et s'épaississent,
devenant des taches.
4. Ces taches prennent une couleur brune et une forme
ronde ou elliptique.
5. Puis elles deviennent noires et sont
généralement entourées d'un halo jaune.
6. Le centre de la tache s'assèche avec un
halo jaune.
|
noir, lui-même entouré d'un
halo
|
3) Méthode de contrôle
On peut limiter l'extension des des plantations en
effectuant:
|
cercosporioses en pratiquant une bonne
conduite
|
· L'amélioration du drainage dans la
plantation ;
· Le désherbage soigné ;
· la limitation du nombre de rejets pour garder
une densité modérée permettant de réduire
l'humidité ambiante ;
· L'enlèvement et la destruction des
feuilles fortement attaquées ;
· Le contrôle chimique dans des
plantations industrielles par des pulvérisations
régulières de fongicides (par exemple
Bénomyl, Mancozèbe , etc.)
;
· L'utilisation des variétés
résistantes et tolérantes.
I.4.3 La fusariose ou la maladie de panama
Cette maladie est causée par un champignon
du sol, Fusarium oxysporum cubense.
Les sols contaminés sont souvent la source d'infection.
L'agent pathogène peut se propager également par le
matériel de plantation infecté, par l'eau ou par
l'action humaine. C'est l'une des maladies les plus
dommageables de la culture du bananier. En outre, les spores de la fusariose
peuvent survivre une cinquante d'années dans le sol servant de source de
contamination.
1) Les symptômes de la
maladie
Cette maladie est reconnaissable par une chlorose des
feuilles plus âgées et/ou une cassure de leur pétiole au
point de jonction avec le pseudo tronc, alors que
Page | 18
la feuille est encore verte. Sur un plant atteint de
la fusariose, les feuilles se cassent autour du pseudo tronc.
Le fléchissement des pétioles et les feuilles mortes, pendantes
autour du pseudo tronc, sont les symptômes externes les plus
caractéristiques de la maladie de Panama. Une coupe transversale du
pseudo tronc révèle des colorations vasculaires brunes et/ou
violettes du bananier atteint.
Brunissement de gaines causé p
usariose
18
2) Méthode de lutte
Il n'existe pas de traitement chimique pouvant assurer
le contrô le de la fusariose du bananier. La lutte
repose essentiellement sur l'utilisation du matériel de plantation sain
issue de variétés résistantes (variétés d'
altitude de l'Afrique de l'Est).
I.4.4 La Cladosporiose
C'est une maladie plus fréquente dans les
secteurs très humides causée par Cladosporium musae.
Bien que considérée comme une maladie non
néfaste, elle peut cependant causer d'importants dégâts
dans les climats humides des régions d'altitude et dans les fonds de
vallées où les brouillards sont fréquents et
persistants.
1) Les symptômes de la
maladie
Le champignon induit d'abord de minuscules
nécroses ponctuelles sur les feuilles qui, ensemble, déterminent
la formation de larges taches diffuses, à contours mal définis,
brun rougeâtre ou brun noirâtre. Vues de loin, les feuilles malades
ont un aspect rouillé. Une infection très forte entraîne un
dessèchement prématuré des limbes et peut entrainer une
baisse de la production.
Brunissement d'une feuille atteint de la
cladosporiose
2) Méthode de lutte
La lutte contre la cladosporiose repose
essentiellement sur les pratiques culturales, en favorisant la vigueur des
bananiers et en évitant les plantations trop
Page | 19
denses pour éviter l'humidité. On peut
privilégier résistantes.
I.4.5 Le Pourridié a armillaire
|
une plantation de variétés
|
C'est une maladie fongique caractérisée
par une pourriture sèche du rhizome ou du bulbe provoquant un
dépérissement général du plant. Elle est due
à un champignon appelé Armillariella
mellea. Un plant infecté jaunit progressivement et se casse
très facilement au niveau du collet en laissant voir un mycélium
blanc, remarquable même entre les gaines foliaires. Aucune
variété n'est résistante à
l'Armillariella mellea mais seul un entretien
régulier met le c hampignon hors d'état de nuire.
Pourriture du pseudo-tronc avec la présence dun
mycélium blanc
19
I.4.6. L'Anthracnose
Elle est causée par un champignon appelé
Colletotricum musae et se manifeste par des taches
noires sur les doigts. Elle est considérée comme une
maladie post-récolte mais l'infection commence quelques
jours (généralement 20 à 35 jours) après
l'émergence du fruit. Les conidies de ce champignon, principalement
véhiculées par les eaux de pluie et le vent, contaminent les
fruits essentiellement au champ. L'anthracnose est caractérisée
par des pourritures brunes ou noires sur les bananes en maturation au champ ou
au cours de la conservation et du mûrissage.
Pourriture des bananes due à
lanthracnose
I.4.7. L'H elminthosporiose
C'est une maladie causée par un champignon du
genre Helminthosporium
dont l'espè ce la plus courante est
Helminthosporium
|
musae-sapientum.
|
Elle se
|
caractérise par la présence de
lésions ou brûlures sur les jeunes feuilles alors que les plus
âgées demeurent indemnes. Cette maladie ne cause des
dégâts que très sporadiquement et aucune mesure
particulière de contrôle n'est recommandée.
20
Page X 20
buissonnantes du bananier
Lésions provoquées par
lhelminthosporiose sur de jeunes feuilles de bananier I.4.8 Les maladies
virales
1. La maladie des
extrémités
C'est une maladie de grande importance
économique. Les bananeraies atteintes de cette virose deviennent
improductives.
a) Cause et symptômes
Cette maladie est causée par un virus,
appelé Banana Bunchy Top Virus (BBTV). Le
virus est transmis par un puceron associé à la culture du
bananier du nom de Pentalonia nigronervosa, qui vit
en colonies à l'aisselle des feuilles ou sous les gaines foliaires
externes. Le puceron ailé est formé après 7-
10 générations d'aptères ou en cas de conditions
défavorables comme l'insuffisance de nutriments. Le puceron sous forme
ailée est celui qui se déplace d'une plante à une autre,
transmettant ainsi le virus.
Pentalonia nigronervosa, vecteur de BBTV, (a) dans sa
forme ailée, (b) en colonie.
? Les symptômes caractéristiques de la
maladie sont principalement :
n la décoloration des extrémités
des feuilles qui deviennent plus petites qu'à la normale,
n feuilles formant un bouquet à aspect touffu
et dressés vers le haut de la plante infectée.
La transmission de BBTV est systémiques, par
conséquent les rejets produits par les plantes infectées sont
atteints de nanisme et ne vont produire aucun fruit. Toutefois, les
plantes infectées par le vecteur au stade de croissance
avancé peuvent produire de petits fruits mais de mauvaise
qualité.
21
Page | 21
Principaux symptômes du BBTD, décoloration
des feuilles. b) Méthode de
contrôle
Dès l'apparition des premiers symptômes,
les plantes malades ainsi que leurs rejets doivent être soigneusement
arrachées afin d'éviter la transmission continue par le puceron
noir du bananier ;
Appliquer les bonnes pratiques d'entretien de la
plantation de bananier pour faciliter le lessivage des pucerons par les eaux de
pluies.
Les colonies d e pucerons localisées peuvent
être pulvérisées par un aphicide comme le
diméthoate E.C. 40% (15 ml/10 l eau) pour
'éviter la dispersion de ces pucerons lors des dessouchages des plants
malades.
I.4.9 Maladies bactériennes
Ce sont des maladies causées par des
bactéries. Une lutte chimique n'est pas possible pour ces maladies,
seule une lutte intégrée peut servir dans leur
contrôle.
I.5 La pourriture molle du pseudo tronc
a) Agent causal et symptômes
La maladie est causée par la bactérie
Ralstonia solanacearum. Un plant infecté
jaunit et flétrit avant de s'écrouler. La pourriture humide du
pseudo tronc est caractérisée par une pourriture des gaines
à la base du pseudo tronc qui évolue de
l'extérieur vers l'intérieur. Ces gaines ont une
couleur brunâtre e t sont gorgées d'eau. Les
bananiers adultes, surtout ceux qui sont proches de la fructification et ceux
qui portent des régimes, sont les plus atteints, rarement les jeunes
rejets sont touchés. L'infection évolue du bas
vers le haut à partir de 20-60 cm au-dessus du collet.
S'il y a floraison, elle est précoce et le régime produit est
très petit avec des doigts malformés qui n'arrivent jamais
à maturité.
Jaunissement et flétrissem
b) Méthode de lutte
Aucune mesure de lutte chimique contre cette
bactérie n'est possible. . Toutefois, il est toujours
bénéfique de dégager à temps les bananiers
atteints, les couper en morceaux et les enfouir dans des fosses.
22
Page | 22
I.5.1 Le flétrissement bactérien du
bananier.33
a) Introduction
Le flétrissement bactérien du bananier est
causé par une bactérie, Xanthomonas campestris
musacearum. Toutes les variétés du bananier sont
sensibles à la maladie. La maladie est si grave qu'elle peut causer des
pertes allant jusqu' à 100%.
b) Mécanismes de Propagation
Il existe plusieurs mécanismes de transmission de la
maladie: une fois transmise, la bactérie se développe dans le
bananier sans manifester de signes de maladie et les premiers symptômes
apparaîtront au bout de 3mois maximum. Un plant infecté peut
transmettre la bactérie à toute la touffe.
Transmission par les insectes
Les abeilles et autres insectes qui viennent sucer le nectar
dans le bourgeon mâle peuvent transporter et transmettre ces
bactéries à travers les champs voisins encore sains. Ce mode de
transmission est très fréquent surtout dans la région
à prédominance de la variété Kayinja
(appelée localement Gisubi).
Transmission par des outils
infectés
Les fermiers utilisent les mêmes outils (machette, houe,
serpette, etc.) sur plusieurs plants ou dans plusieurs champs de bananiers.
Ceci favorise la propagation des bactéries s'il y a des plants
contaminés. Certains fermiers exigent que les travailleurs de leurs
champs apportent leurs propres outils. Une telle pratique constitue aussi un
risque majeur de propagation de la maladie si l'un des travailleurs aurait
précédemment travaillé dans un champ contaminé.
Transmission par le matériel de plantation
infecté
La plantation d'un rejet contaminé est aussi une autre
voie de propagation de la maladie dans ce nouveau champ de plantation.
Transmission par les animaux de pâturage ou les
animaux sauvages
Quand les champs se trouvent à proximité des
forêts, il est possible que des animaux sauvages (sanglier, antilope)
viennent se nourrir sur des plants (bourgeons, feuilles ou fruits) du bananier.
Des animaux domestiques (vaches, chèvres, etc.) peuvent échapper
aux gardiens et parcourir les champs pour se nourrir. Si un animal se nourrit
d'un plant contaminé, il reste des traces de sève contenant les
bactéries
33 IDEM
23
Page | 23
sur sa gueule et il pourra ainsi les transmettre s'il
se nourrit par la suite sur des plants sains.
Transmission d'une région à l'autre par
le commerce des bananes
Le commerce des bananes est aussi une voie possible de
transmission de la maladie même à grande distance. En effet, pour
éviter les dommages des bananes pendant le transport, elles sont
enveloppées dans les feuilles ou les gaines du pseudo tronc. Si ces
résidus proviennent d'un champ contaminé, ils
peuvent servir d'inoculer dans des champs non infectés
de destination.
Transmission par des facteurs naturels
L'eau et le sol contaminés par les
bactéries responsables du wilt bactérien peuvent
constituer une voie de transmission. En effet, le sol contaminé par les
bactéries constitue une source d'infection pour tout plant de bananier
installé dans cette parcelle. Aussi, si on lave les outils
contaminés dans une eau servant d'irrigation des champs
de bananiers, on risque de contaminer ces champs.
c) Symptômes externes du
flétrissement bactérien du bananier
Les symptômes dépendent du mode de
transmission de la bactérie et du stade de croissance du bananier au
moment de l'infection. Avant la floraison, les symptômes initiaux sont le
jaunissement des feuilles qui commence à partir des
extrémités et atteignent progressivement les pétioles. Au
début, les symptômes apparaissent comme s'il s'agit d'un coup de
chaleur. Une personne non habituée peut facilement confondre ces
symptômes avec ceux de la fusariose. Pourtant, à la
différence de la fusariose où les feuilles se cassent à
leur base, la rupture des feuilles a lieu au milieu ou dans le tiers
supérieur d es feuilles dans le cas du wilt
bactérien.
Flétrissement et rupture des feuilles au niveau
du tiers supérieur dus au wilt bactérien.
La période d'incubation varie d'une
variété à l'autre et aussi des conditions
agro-écologiques du champ.
Généralement, les symptômes
apparaissent trois mois après l'infection. Si l'infection a lieu
après la floraison via les insectes, les premiers signes sont le
flétrissement des bourgeons mâles puis le dessèchement des
bractées des
24
Page X 24
bourgeons mâles. Le régime donne une
apparence de mûrir mais prématuré ment et de
façon non uniforme. Cette apparence évolue en
commençant du côté du bourgeon mâle et le fruit finit
par pourrir. L'apparition de ce symptôme montre que l'infection
est déjà avancée dans les autres parties de la
plante. Au stade avancé de l'infection, toutes les feuilles et
le pseudo tronc se dessèchent.
Pourriture de la fleur male et des bananes
causée par le wilt bactérien.
Environ dix minutes après une coupe
transversale du pseudo tronc et du pédoncule, on observe un suintement
d'un liquide bactérien de couleur jaunâtre
caractéristique du wilt bactérien . Cela le
différencie non seulement des autres maladies bactériennes mais
aussi de la fusariose. Une coupe des doigts d'une plante infectée montre
une couleur brunâtre qui nuit à la qualité
commerciale du produit.
(a) Suinte acté rien de couleu âtre dans une
coup n pseudo
tronc et (b) du pédoncule d'un plant atteint du
wilt bactérien, (c) pourriture brune de la pulpe des bananes
infectées.
d) Méthodes de lutte contre le wilt
bactérien34
Aucune méthode chimique n'est possible pour
lutter contre le flétrissement bactérien. Les moyens de lutte
contre le wilt bactérien du bananier sont
basés sur la prévention et des pratiques culturales
adaptées.
Enlever les bourgeons mâles
Un enlèvement précoce des bourgeons
mâles empêche la transmission des bactéries par les
insectes. Ils doivent être enlevés juste après la
différenciation des doigts de la dernière main. Pour
éviter le contact avec la sève, il faut enlever le bourgeon
mâle par torsion en utilisant un bois fourchu.
Enlèvement de la fleur mâle par un bois
fourchu
34 ACF, Rapport Annuel, op cit.
25
Page | 25
Désinfecter régulièrement les outils
utilisés dans les champs. Il faut désinfecter les outils (houe,
machette, couteau, etc....) par le feu pendant deux à trois minutes ou
par une solution désinfectante comme par exemple l'hypochlorite de
sodium communément appelé eau de javel (1 verre d'eau de javel +
4 verres d'eau) avant leur utilisation et à chaque passage d'une souche
à une autre.
(a) Désinfection de la machette sur le feu, (b)
désinfection de la machette avec de l'eau de javel.
Utiliser un matériel de plantation
sûr
Il faut planter des rejets provenant d'un champ non
infecté. Si possible utiliser les vitro plants. Eviter surtout de
planter les rejets dont l'origine n'est pas connue. Eviter l'utilisation des
résidus de bananiers infectés. Les résidus des bananiers
infectés ne doivent en aucun cas être utilisés dans un
autre champ comme paillage. Il faut aussi éviter l'utilisation des
résidus collectés au marché car la provenance n'est pas
connue. Garder les animaux de pâturage loin des champs. Les animaux
doivent être gardés loin des champs contaminés pour ne pas
porter les bactéries dans les champs non encore contaminés
après s'être nourris sur des plants contaminés.
Détruire les plants infectés : Si un champ est contaminé,
il est fortement conseillé d'arracher les plants malades, les
découper, les entasser et si possible tout enterrer. Après la
destruction des plants du champ infecté, il est conseillé
d'attendre au moins 6 mois avant de replanter des nouveaux plants de
bananiers.
I.5.2 Principaux ravageurs du bananier
Deux types de ravageurs constituent les principaux ennemis de
la culture du bananier. Ce sont les charançons du bananier et les
nématodes.
I.5.3 Charançon du bananier (cosmopolites
sordidus)
Au stade adulte, C. sordidus
à une couleur noire mate avec une tête
prolongée par un rostre. La femelle dépose ses oeufs
isolément dans de minuscules cavités creusées dans la base
du pseudo tronc. Dès leur éclosion, les larves apodes creusent
des galeries de 5 mm de diamètre et 60 cm de longueur dans la base du
pseudo tronc et dans le rhizome du bananier. C'est le stade larvaire qui est
nuisible à
26
Page | 26
la plante. L'insecte adulte est inoffensif car il vit
et se nourrit du matériel végétal en
décomposition.
a. Symptômes
Les plants fortement infestés par les larves
peuvent extérioriser les dégâts dans les parties
aériennes. Le bananier paraît souffrir de la sécheresse,
les feuilles s'étiolent et celles qui sont plus anciennes se
dessèchent en premier. Ces plants se cassent au niveau du collet au
moindre coup de vent. En coupant le rhizome, on trouve de nombreuses galeries
qui se croisent, débouchant au niveau du collet. Pour bien observer les
dégâts, il faut enlever la gaine extérieure des rejets et
voir s'il n'y a pas de galeries, de trous avec des excréments bruns
jaunâtres caractéristiques laissés après le passage
du parasite.
Galeries creusées par les larves de
charançon dans le rhizome
b. Méthode de lutte
a) Désinfection du matériel de
plantation
Pour lutter efficacement et limiter le coût de
traitement, il faut plutôt penser à agir avec des méthodes
préventives qui consistent à utiliser un matériel de
plantation sain. En outre, les rejets peuvent être
désinfectés en les plongeant dans l'eau bouillante pendant 30
secondes ou en utilisant un insecticide efficace contre ce parasite
à l'instar du Dursban 4 E (dose 0,5 l dans 15 l d'eau
pour 50 pieds de bananiers).
b) Méthodes culturales
Parmi les méthodes culturales que l'on peut
utiliser pour lutter contre ce
parasite, on peut envisager :
? la replantation ou la rotation des cultures tous les
cinq ans;
? l'entretien des champs pour créer les conditions
environnementales
favorables ;
? le découpage et l'épandage dans
le champ des pseudo-troncs des bananiers
déjà récoltés ;
? le bon oeilletonnage.
Page X 27
c) Piégeage
Le piégeage réduit efficacement la
population adulte du charançon du bananier. On utilise comme
matériel le pseudo tronc pour la confection des pièges.
Les pseudos troncs sont fendus en deux et
déposés par terre à côté du pied de bananier.
Le ramassage des charançons s'effectue le matin après un temps ne
dépassant pas 4 jours. Les pièges doivent être
renouvelés s'ils arrivent au stade de décomposition. Les
morceaux de rhizomes sont déconseillés parce qu'ils
peuvent constituer un milieu favorable pour le développement des
larves.
d) Lutte chimique
Des insecticides peuvent être utilisés
directement pour lutter contre le charançon du bananier. On peut pour
cela utiliser le Dursban 5G (granulé) à
la dose de 60 g par pied épandu autour du pied de la plante. On peut
également utiliser le Chlordecone (Kepone) 5g
à la dose de 15g/bananier épandu autour du pied.
Si l'infestation est très forte, on peut doubler cette
dose.
I.5.4 Nématodes
a) Description et symptômes
Les nématodes sont de minuscules vers qui vivent
généralement dans le sol.
Plusieurs espèces peuvent paras
bananiers. L'infestation par
espèces les plus répandues et
les racines.
iter, parfois simultanément, les racines des
Meloidogyne javanica ou M.
incognita, qui sont les
polyphages, se traduit par la formation de
galles sur
27
Galles provoquées par Meloidogyne javanica sur
racines du bananier.
Les racines infestées par
Pratylenchus goodeyi présentent des
nécroses corticales brun noirâtre profondes. Ces
dégâts ressemblent à ceux provoqués par une autre
espèce très dommageable, Radopholus similis.
Nécrose sur racines de bananier provoquées
par Pratylenchus goodeyi.
Une forte infestation par une ou plusieurs
espèces de nématodes affecte le développement et la
production des bananiers, surtout lorsque la fertilité du sol
est
28
Page | 28
faible. A la suite d'une destruction importante des racines,
les plants peuvent être déracinés par le vent ou
présenter des signes de flétrissement surtout en saison
sèche.
b. Moyens de lutte
? Utiliser le matériel de plantation indemne
de nématodes (après parage et trempage dans l'eau bouillante)
;
? Assainir les plants de plantation par un parage
soigné des rejets pour éliminer les racines infestées
avant la plantation ;
? Favoriser le développement vigoureux des
plants par la fumure, le paillage,
? Tuteurer les bananiers en floraison pour
éviter leur chute.
? Utiliser des variétés
résistantes.
A cela s'ajoute la maladie de la mosaïque attirée
et la mosaïque de la banane. Sont deux différentes maladies virales
ayant les mêmes symptômes. Elles induisent la formation des stries
jaunes sur les feuilles. Les stries jaunes peuvent changer en brun. La
mosaïque attirée de la banane est causée par des virus
transmis par des cochenilles farineuses. La mosaïque de la banane quand en
elle est causée par les virus de mosaïque de concombre transmis par
les pucerons. Les deux sont propagées par les rejets malades.
Réduit la croissance des plants, réduit la taille des rejets ;
Les infections sévères induisent la feuille de cigare et le
centre de la plante brunit puis meure.
Moyen de lutte
V' Paillage et herbage : la banane peut
tolérer si elle est paillée est sarclé ;
V' Le paillage et le sarclage réduisent les
pertes de 20% ;
V' Détruire les plants malades ;
V' Dessoucher les plants malades et leurs rejets
même en absence des symptômes ;
V' Utiliser des rejets saints.
29
Page | 29
Chapitre deuxième:
CADRE METHODOLOGIQUES
Dans cette partie du travail, nous allons parler de la
méthodologie, le type d'étude qui est entrain d'être
menée et la présentation du milieu d'étude.
II.1. Type d'Etude
F. Pelé décrit 3 types d'études dans le
groupement d'étude non- expérimentales ou d'observation. Il
s'agit de l'étude descriptive, l'étude étiologique et
l'étude évaluative.35 Pour ce qui est de la
présente étude, elle sera à la fois descriptive et
évaluative.
II.1.2. Population d'Etude
Notre population d'étude est constitué de
l'ensemble des Cultivateurs ayant une bananeraie et qui résident et
opèrent dans le groupement de Buzi ; la population cible serait
constituée des bénéficiaires fidèles de la culture
du Bananier pour l'année 2017-2018.
II.1.3 Echantillonnage
Un échantillon est constitué dès que l'on
sélectionne un nombre restreint d'unités à partir d'une
population d'unités. Cette population doit être définie de
telle manière que l'on peut toujours savoir si une unité fait
partie de la population.36 Dans le souci de toute précision
sur le nombre des unités sur lesquelles nous avons enquêtés
dans le cadre des cultivateurs ayant une bananeraie dans le groupement de Buzi,
nous avons recouru à la formule d'Alain BOUCHARD, selon laquelle :
n = P (1-P)(z ~)2
P = la probabilité d'obtenir un bon échantillon
(0,5)
d = marge d'erreur de l'échantillon : 0,10 ou 10%
Z = valeur normale de variable ou de la fiabilité de 95%
(1,96) n = Taille de l'échantillon
n = 0,5 (1-0,5) (1,96
) 2 = 96,04 ou 96 individus 0,1 0
En effet, nos investigations dans le groupement de Buzi, nous
avons remarqué que le groupement de Buzi est constitué de 10
localités. En effet, suite à
35 Fabienne Pelé, Lecture critique
d'article Études épidémiologiques, p.4
36 Université de Montréal,
Méthodes de sondage, Notes de cours, deuxième partie :
l'échantillonnage la gestion du terrain, Claire Durand, 2002,
p.4
30
Page | 30
l'éloignement de certaines localités et nos
moyens financiers qui était limité, notre étude s'est
focalisée beaucoup plus sur 7 localités de ce même
groupement dont à savoir : la localité de Mutshibwe, Butumba,
Muhanga, Minova, Tchondo, Kitembo et Bulenga. Enfin, notre échantillon
était reparti selon une forte pratique de la culture du Bananier dans
ces différentes localités citées ci-haut.
II.1.4. Détermination de la taille de
l'échantillon
Etant donné que nous avons choisis d'enquêter au
sein du groupement de Buzi, notre échantillon est constitué de 96
bénéficiaires directs de la culture du bananier se trouvant dans
le groupement de Buzi pour l'année 2017-2018. Ici, la population cible
sera aussi la taille de l'échantillon. L'échantillon serait donc
exhaustif.
II.1.5. Méthodes, techniques et outils de collecte
des données
La méthode de recherche est une voie scientifique
utilisée par un chercheur en vue d'accéder à un
résultat escompté. Elle est un ensemble de démarches que
suit l'esprit pour découvrir et démontrer la vérité
scientifique.37 Pour KUYUNSA et SHOMBA, la méthode est «
le chemin à suivre, la voie à être parcourue par la
démarche du chercheur. Cette opération conduit à des lois
ou théories entendus comme ensemble de propositions, des
vérités établies dans tout un cohérent
».38 Dans le cadre de notre travail, nous avons fait recourt
à différentes méthodes, notamment:
? La méthode descriptive : cette
méthode nous a aidée à décrire notre milieu
d'étude.
? La méthode comparative : Celle-ci
nous a aidé à comparer nos résultats de la présente
recherche et ceux obtenus par d'autres chercheurs.
? La méthode analytique : grâce
à cette méthode, nous avons fait l'analyse et
interprétation des données recueillis sur le terrain afin de
confirmer ou infirmer nos hypothèses.
? La méthode statistique : elle nous a
permis de catégoriser les opinions des nos enquêtés selon
leur rapprochement et d'en établir le pourcentage au sein des tableaux
statiques pour permettre l'analyse.
37 MUYAYALO M., Méthode de recherche
scientifique, deuxième graduat, inédit U.O.R, 2007-2008
38 KUYUNSA. B et SHOMBA H, Initiation aux
méthodes de recherche en sciences sociales, PUZ, Kinshasa, 1995,
p.32
31
Page | 31
Pour y arriver nous nous sommes servi des formules suivantes : la
somme, la moyenne, l'écart-type et le coefficient de
variation.39
Formule :
?= Sommation de ni
X= ?
N
ó= ?V
P
V= 1 ? ni (Xi X) 2 N
i=1
C.V= ó X100
X
En bref, les techniques sont l'ensemble des
procédés exploités par le chercheur dans la phase de
collecte des données qui intéressent l'étude. En effet, en
ce qui concerne la collecte des données relatives à
l'élaboration du présent travail, nous avons recouru aux
techniques suivantes :
? La technique documentaire : consiste
à puiser des informations par la lecture des textes qui cadre avec le
sujet de recherche. Cette technique nous a permis d'accéder aux
documents ayant trait à notre sujet d'étude, notamment les textes
officiels, les ouvrages, travaux de fin de cycle et mémoires divers, les
notes de cours, les articles, etc.
? La technique d'enquête : quant
à elle nous a servie dans la réception des données
nécessaires à notre étude ; nous avons fait cours à
cette technique à travers des questions posées aux
concernés.
? Technique d'interview libre et interview
semi-structuré : comme technique, elle nous permet d'approcher
les différents habitants du groupement de Buzi en vue de recueillir des
informations précises en ce qui concerne le wilt bactérien du
bananier.
? La technique d'observation : constitue la
plus importante des techniques utilisées pour recueillir les
données nécessaires du travail scientifique car mettant le
chercheur en contact avec son terrain d'étude. Ici, nous avons
observé les réalités en matière des effets du wilt
bactérien du bananier au sein groupement de Buzi.
39 MBALA MOKE G., et ses compagnons, Maîtriser
la statistique, éd. (c)CEMM, Kinshasa, 2008, p.3
32
Page | 32
II.1.6 Déroulement de recherche
Les activités de terrain relatives à la
récolte des données de cette étude se sont
déroulées durant la période allant du dernier trimestre
2017 au premier trimestre 2018. Nous sommes intéressés
spécifiquement aux bénéficiaires directs de la culture du
bananier au sein du groupement de Buzi. Une fois sur terrain, tout en nous
présentant nominalement, nous avons présenté notre
attestation de recherches qui fût délivré par la direction
de l'Université Catholique la Sapientia. Au même moment, nous
présentons notre carte d'étudiant. L'ambiance au début des
entretiens était un peu froide, ce qui explique les réticences
des enquêtés ; au fur et à mesure, l'ambiance allait bon
train. Ainsi, les enquêtés prenaient confiance à nous et se
livrer délibérément à nos question en y
répondant librement. Nous avons fini nos entretiens en échangeant
des contacts téléphoniques et en promettant des nouveaux
rendez-vous.
II.1.7 Traitement, analyse et interprétation des
données
Le traitement des données a été faite au
moyen d'un logiciel SPSS.
II.1.8 Présentation du milieu d'étude40
II.1.8.1 Historique
Le groupement de Buzi tire son origine dans le vocable Havu
« Echibuzi » qui signifie littéralement « mouton » ;
ce vocable a été transformé par les colonisateurs pendant
des missions d'exploration dans les années 1900.
A cette époque, les Havu de Buzi étaient un
grand éleveur des moutons. Quand les explorateurs blancs demandaient par
des signes comment s'appelle le milieu, les bergers rencontrés croyaient
qu'on leurs posaient la question de savoir le nom des bêtes qu'ils
laissaient Nourrir. Ils disaient « Ebibuzi » et l'explorateur avait
retenu « Buzi » comme appellation de l'entité : vers
l'année 1902, il y a eu des constructions de la tour en moellon pour le
commandant Tombeur sur la montagne de BOBANDANA, actuel BUTUMBA ; c'est
là que le général Tombeur se renseignant et pris contact
avec le Mwami BIGIRIMANA le 23/03/1960. Le Mwami était investi par les
colonisateurs, le reconnaissant comme le chef de la chefferie de Bigirimana,
mais malheureusement à cause de sa faible densité, celle-ci a
été réduite à un groupement qui portait le nom de
Buzi-Ziralo avec une autonomie coutumière mais dépendant
administrativement de la chefferie de Bahavu.
40 Rapport annuel du groupement de Buzi/Minova,
2018.
33
Page | 33
En date du 07 Août 2001, par arrêté N°
029/RDC/DATSO/BK 2001 du 07 Août 2001, celle-ci grâce à ses
potentialités économiques, démographiques, politiques,
sociales, les rassemblements de congolais pour la démocratie RCD en
sigle, dans le souci de confirmer la légitimité du pouvoir
coutumier de Buzi, l'institua en une chefferie portant le même nom.
S'agissant de son peuplement, celle-ci a connue au départ l'occupation
des Batwa «pygmées » et cette entité
administrative.41 Il nous est difficile de fixer à quelle
époque les Batwa sont arrivés à Buzi, selon les traditions
orales et écrites. Ces peuples sont arrivés à Buzi,
plusieurs siècles avant l'arrivé des autres peuples. Ces Batwa
furent exposés dans la forêt par les envahisseurs Balidja venus de
Kashali ou Bahunde. Certains éléments de l'organisation actuelle
de Batwa, nous suggèrent qu'ils vivent dans une société
démocratique non centralisée. Après avoir chassé
les Batwa, les Balidja furent la première dynastie à exercer son
autorité sur la presqu'île de Buzi, sous la conduite de leur chef
LUBUGULA MASHATA, ce territoire en suite susciter la convoitise des chefs
voisins, les Bahavu conquit définitivement les Balidja qui se
trouvèrent ainsi s'y planter par cette nouvelle dynastie BASARAZI. Cette
dernière chasse de Bahavu assure l'occupation effective de Buzi. Ce sont
les Basarazi qui ont dirigé Buzi jusqu'à la veille de
l'installation de BIGIRIMANA par les colonisateurs. Celui-ci inaugure la
dynastie de Basibula qui continue à diriger Buzi jusqu'au temps actuel.
En installant BIGIRIMANA à Buzi vers l'année 1907, l'agent
colonial Mr COUCH mit fin aux conflits de la région de Buzi. A sa mort,
BIGIRIMANA Ntale Sangara a laissé « HUBERT SANGARA qui était
le premier à mourir avant son père. Comme il a été
estimé impossible de laisser son fils comme héritier, son oncle
paternel est vivant, majeur et capable de diriger. Celui-ci est devenu en
quelque sorte un choc de succession dans cette famille royale. Après la
mort d'HUBERT Sangara en 1990, son fils BERA Sangara Raymond prend le pouvoir,
car son grand frère DESIRE Sangara n'a pas voulu quitter la capitale de
grand pays de la RDC.
En date du 03/08/2004, ce dernier signe une lettre qui mandata
monsieur BUSARUKE Lurhemo, le pouvoir de représentation, dépose
des actes d'agir toujours conjointement. Cette lettre fait majorée
à Goma par MUHANUKA Kuamba en date du 07/08/2009. Vu ce mandat, ces
précités ont nommé Mr KABIDU François SANGARA comme
le secrétaire administratif et gestionnaire de la chefferie de Buzi,
en
41 SHAMAVU NYALUNJA : Impact de la colonisation
dans le groupement de Buzi aspect économique : 1994.TFC,
inédit ISDR Bukavu
34
Page | 34
remplacement de Mr KABIONA par procès-verbal de
désignation signé à Minova en date du 30/05/2005.
«Cela ayant été à la période de
rébellion, le gouvernement a jugé bon rendre tout à la
normale, ainsi abrogea la chefferie issue de la rébellion et Buzi
dévient une considération du « groupement de Buzi ».
II.1.8.2 Situation Géographique
Le groupement de Buzi est limité :
? Au Nord : par les rivières Ngungu et
Chungiri se déversant dans le lac Kivu et qui le sépare du
groupement MUPFUNYI SHANGA dans le territoire de Masisi, cette même
rivière qui marque la limite entre la province du Nord et du
Sud-Kivu.
? Au Sud : par la rivière Gokwe qui se
déverse également dans le lac Kivu et qui sépare le
groupement à celui de MBINGA-NORD.
? A l'Est : par le lac Kivu et la limite
entre la RDC et le RWANDA.
? A l'Ouest : par le groupement de BUFAMANDU
en territoire de Masisi et Ziralo en zone rurale de KALEHE séparé
par la rivière NGUNGU. Le groupement de Buzi est administrativement
composé de 13 localités, répartis en 2 régions
géographiques.42
La région de haut plateau d'une attitude variant entre
200 et 2001m et compte 2 localités, à savoir : MURAMBI et NUMBI,
elle est communément appelée Munonzi, à cause des bambous
qui y sont poussés, la région des plaines et des vallées
marécageuses à une altitude située à 1460m. Au
niveau du lac Kivu et 1700m d'altitude. Cette partie communément
appelée « Bord du lac à la presqu'île de Buzi »
et constitué de 13 localités à savoir : Bulenga, Butumba,
Bwisha, Kalungu, Kishinji, Minova, Kitembo, Muhanga, Mulala, Tchondo, Murambi,
Mutchibwe, etc.
II.1.8.3 Aspects Géographiques
II.1.8.4 Relief et climat
II.1.8.5 Le Relief
Le groupement de Buzi est une région semi-montagneuse ;
nous trouvons les monts comme : CHEBUMBA, NGWURO, NGONDO, etc. Le groupement de
Buzi a une altitude moyenne qui est de 1800m d'altitude.
42 KAVUKO MWENGE SHANI ; la gestion paysannes
des sols dans le groupement de Buzi. TFC, inédit ISEA-BWEREMANA
2011-2014
35
Page | 35
II.1.8.6 Le climat
Le groupement de Buzi se trouve dans la zone
semi-équatoriale, mais son climat varie selon chaque coin c.à.d.
selon les régions voisines. Ce groupement connait deux saisons dont : la
saison sèche et la saison de pluie. La saison de pluie vers les mois
(janvier, février, mars, avril, mai, mi-juin et mi-décembre) et
la saison sèche qui prend les mois (juillet, août, septembre,
mi-décembre, octobre, novembre). II.1.8.7 Saison
culturale
Dans l'ensemble, l'activité agricole dans le groupement
de Buzi est substantiellement, surtout basée sur les principales
cultures vivrières, à savoir : haricot, mais, ceci dans les zones
de haute altitude et de manioc, aubergines, tomates, cannes à sucre et
bananes dans la zone de basse altitude.
En effet, la production de toutes ces cultures est très
faible, sauf celle de banane qui était jadis rentable. L'agriculture de
bananes ne dépend pas de saison quelconque. Contrairement aux autres
cultures, elles sont cependant saisonnières et elles ne sont pas
rentable aux ménages à cause des décalages et leurs
production est très faible. Ajoutons aussi la culture de café
dans quelques localités qui n'est pas aussi rentable.
II.1.8.8 Le sol et la végétation
En général, le sol dans le groupement de Buzi
est argilo-sablonneux. Les vallées sont caractérisées par
les alluvionnaires. C'est le cas par exemple de CHIHANDA, NYUNDO, NYANGOMA,
MIRAMBA et une partie de CHISHINJI à BWISHA, c'est le domaine des
cafés. Signalons que jusqu'à maintenant, aucune découverte
de matière première (sous-sol) n'est observée dans ce
groupement. Quant à la végétation dans la région de
haute altitude, nous rencontrons une forêt des bambous et des arbres
forestiers, actuellement en régression en faveur de l'élevage de
gros bétail. Dans les presqu'îles (zone de basse terre) ce le
domaine de la savane herbeuse où pousse les pailles et roseaux.
II.1.8.9 Faune
Les animaux observés dans ce groupement sont des
animaux domestiques qui sont élevés à domicile, entre
autres : Les animaux de la basse-cour (les cobayes), la volaille : les, les
poules, les canards ; les petits bétails : les chèvres, les
moutons, les porcs ; les gros bétails : les vaches. Ils sont
élevés à une faible quantité par quelques
ménages, soit 2/8. Signalons que les gros bétails (vache) sont
élevés dans la zone de haute altitude (myanzi).
36
Page | 36
II.1.9 Hydrographie
L'hydrographie de Buzi n'est pas intense et est fonction de la
présence des petites rivières dans les localités des
presqu'îles. Le lac Kivu constitue la source de ravitaillement par
excellence. Toutefois, on peut identifier des grandes rivières comme :
MUBIMBI, GOKWE, et d'autres ruisseaux comme KUMBAKUMBA, CHIBIRWA,... qui
servent la population.
II.2 Aspect administratif.
Le groupement de Buzi est composé de dix
localités, et chaque localité est dirigée par le chef de
localité.
En effet, toutes ces localités sont chapotées
par un chef coutumier qu'on appelle « chef de groupement » ; il a un
pouvoir coutumier, c.à.d. qu'après sa mort, il est
succédé par son fils. L'actuel chef coutumier s'appelle SANGARA
BERA, fils de SANGARA TABARO.
II.2.1 Mouvement de la population
Par mouvement d'une population on entend les modifications
constantes de ses effectifs au cours du temps. Ces modifications sont dues aux
naissances, aux décès et migration. « La natalité et
la mortalité constituent le mouvement naturel d'une population
migratoire résulte du déplacement pur ou moins volontaire des
individus.
II.2.2 Aspect démographique et politico
administratif
II.2.3 Aspect Démographique
Par démographie, nous entendons la population ou leur
étude en nombre, en sexe et en âge, d'une région
donnée. Le groupement de Buzi est composé de plusieurs cultures
et ce dernier est hospitalier.
Tableau N01 : Répartition de la
population de Buzi année 2017.
No
|
Localité
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
1
|
MUHANGA
|
1041
|
1995
|
2004
|
2050
|
7090
|
2
|
KITEMBO
|
632
|
985
|
1088
|
1193
|
3898
|
3
|
BULENGA
|
620
|
821
|
1001
|
1072
|
3514
|
4
|
MUTSHIBWE
|
648
|
701
|
877
|
1047
|
3273
|
5
|
TCHONDO
|
1034
|
1235
|
1557
|
1640
|
5466
|
6
|
BUTUMBA
|
634
|
714
|
827
|
1000
|
3175
|
Page | 37
7
|
MINOVA
|
1583
|
1604
|
1821
|
2045
|
7053
|
8
|
KALUNGU
|
1120
|
1202
|
1529
|
1730
|
5581
|
9
|
MYANZI
|
648
|
701
|
877
|
1047
|
3273
|
10
|
BUHATI
|
854
|
678
|
420
|
310
|
2262
|
Total
|
8814
|
10634
|
12001
|
13134
|
44585
|
Source : Rapport annuel du groupement
de Buzi 2017
Il ressort de ce tableau que l'effectif des femmes est
supérieur à celui des hommes. Tableau No2 :
statistique de naissances et décès par
localité
|
Naissance
|
TOT
|
Décès
|
Total
|
no
|
Localité
|
Garçons
|
Filles
|
|
Hommes
|
Femmes
|
Femmes
|
Filles
|
|
1
|
MUHANGA
|
8
|
6
|
14
|
4
|
6
|
5
|
4
|
19
|
2
|
KITEMBO
|
8
|
6
|
14
|
5
|
3
|
4
|
3
|
15
|
3
|
BULENGA
|
5
|
6
|
11
|
4
|
3
|
4
|
2
|
13
|
4
|
MUTSHIBWE
|
3
|
5
|
8
|
2
|
1
|
2
|
2
|
7
|
5
|
TCHONDO
|
6
|
8
|
14
|
3
|
3
|
4
|
2
|
12
|
6
|
BUTUMBA
|
7
|
5
|
12
|
4
|
3
|
5
|
3
|
15
|
7
|
MINOVA
|
20
|
12
|
32
|
3
|
6
|
4
|
4
|
17
|
8
|
KALUNGU
|
9
|
6
|
15
|
4
|
3
|
4
|
2
|
13
|
9
|
MYANZI
|
7
|
6
|
13
|
6
|
5
|
3
|
3
|
17
|
10
|
BUHATI
|
10
|
7
|
17
|
5
|
3
|
4
|
2
|
14
|
Total
|
83
|
67
|
150
|
40
|
36
|
39
|
27
|
142
|
Source : Rapport annuel du groupement de Buzi
2017
Ce tableau nous amène à connaitre le taux de
natalité et le taux de mortalité afin d'en tirer la
conclusion.
? Le taux de natalité par définition, c'est le
nombre de naissances annuelles par rapport à la population totale par
1000habitants ;
Nombre de naissances
D'où TN= X 1000 Nombre d'habitants
150
TN= X 1000 = 3.4°/000 44585
37
38
Page | 38
? Taux de mortalité: est l'ensemble de
nombre annuel des décès observés dans une population au
cours de la période d'observation. Ce taux est exprimé pour 1000
habitants ; d'où :
Nombre de décès
TM= X1000 Nombre d'habitant
142
T = X1000= 3,2 °/000 44585
II.2.4 Aspect socioculturel.
II.2.5 Aspect social
1. Education.
Dans le domaine éducationnel, plusieurs écoles
primaires, secondaires et quelques institutions supérieures ont
été créées. Certaines écoles sont
gérées par l'Eglise catholique, d'autres par l'Eglise protestante
et les restes sont non conventionnés. Il faut signaler que chaque
localité doit avoir une école primaire et secondaire. Le tableau
ci-après relève plus d'informations.
Tableau N03: Liste des Ecoles à
Buzi
a. Ecoles Primaires :
Etablissement
|
Gestion
|
Localité
|
EP. BIGLIMANI BULENGA
|
Catholique
|
BULENGA
|
EP. NAMASHALI
|
Catholique
|
MUHANGA
|
EP. KITEMBO
|
Catholique
|
KITEMBO
|
EP. MUTSHIBWE
|
CEPAC
|
MUTSHIBWE
|
EP.TCHONDO
|
CEPAC
|
TCHONDO
|
EP.BOBANDANA
|
Catholique
|
BUTUMBA
|
EP.NYARUBUYE
|
Catholique
|
BUHATI
|
EP.KITALAGA
|
Catholique
|
MINOVA
|
EP.SHANGA
|
Catholique
|
MINOVA
|
EP.SIBO
|
Privée
|
MINOVA
|
EP.BUREKE
|
Privée
|
MINOVA
|
EP.KALUNGU
|
|
KALUNGU
|
Source : Rapport annuel du groupement de Buzi
2017
Page | 39
b. Ecoles Secondaires
Etablissement
|
Gestion
|
Localité
|
ITA.BUZI BULENGA
|
Catholique
|
BULENGA
|
ITC.KABANDA
|
Anglicane
|
TCHONDO
|
Institut MUTSHIBWE
|
CEPAC
|
MUTSHIBWE
|
Institut KITEMBO
|
Catholique
|
KITEMBO
|
Institut NYARUBUYE
|
Catholique
|
BUHATI
|
Institut LWANGA
|
Catholique
|
MINOVA
|
Institut SHANGA
|
Catholique
|
MINOVA
|
Institut BIGLIMANI
|
Catholique
|
MINOVA
|
Institut KALUNGU
|
CEPAC
|
KALUNGU
|
|
Source : Rapport annuel du groupement de Buzi
2017
c. Institut Supérieur Et
Universitaire.
Dénomination
|
Lieu d'implantation
|
Institut Supérieur des Technique de
Développement (ISTD) ;
|
BULENGA
|
Institut Supérieur
Pédagogique(ISP)
|
MATCHUMBI.
|
Institut Supérieur Pédagogique
(ISP)
|
KALEHE ;
|
Institute Supérieur de Commerce et de
Développement Rural (ISCDR) ;
|
BULENGA
|
Source : Rapport annuel du groupement de Buzi
2017 II.2.6 Aspect culturel.43
II.2.7 Religion
La grande majorité de la population du groupement de Buzi
est Chrétienne. Toutefois, d'autres confessions s'implantent peu
à peu, les Témoins de Jéhovah, les Frères de
Jésus, les Nzambe Malamu, 8ème CEPAC, les CEBCA et les
musulmans.
39
43 Rapport annuel du groupement de Buzi 2017
40
Page | 40
Les religions sont nombreuses, mais les plus dominantes sont
les religions protestantes et catholiques.
II.2.8 Habitat
Lorsque nous parlons des habitats ici, nous faisons allusion
au logement d'habitats. Dans l'ensemble, presque 50% de maisons du groupement
de Buzi sont construites en terre abattue et couvertes des pailles, 40% de
maisons en planches et 10% en dure et cela au centre commerciale de Minova et
Kalungu.
II.2.9 Aspect économique
La population du groupement de Buzi vit grâce aux
activités principales suivantes : l'agriculture et l'élevage. La
pêche illicite se fait sur le lac Kivu. Cependant, cette population vit
dans une situation précaire et une pauvreté absolue à
cause de la présence des forces négatives qui pillent et volent
les produits agricoles et d'élevage, malgré les
potentialités immenses qu'offre le groupement de Buzi. Le
développement du groupement de Buzi est sévèrement
handicapé par les conflits qui ont comme conséquences, l'abandon
des exploitations agricoles et l'élevage, des déplacements
massifs des populations dus aux vols ; de plus la productivité en a
souffert à cause de la dégradation avancée des terres.
a) Agriculture
L'Agriculture connaît actuellement dans le groupement de
Buzi une faiblesse de productivité entrainant l'insécurité
alimentaire. Les cultures vivrières qu'on peut trouvée dans le
groupement de Buzi sont les suivantes : Le Manioc, Le Maïs, Le Haricot, La
Banane, Les Légumes.
? Le Manioc
Est l'un des aliments de base dans le groupement de Buzi. Il
est très préféré par la population, car il n'est
pas très exigeant de par les techniques culturales et constitue un
aliment de réserve. Il ne connait pas des problèmes dans le
milieu et est cultivé sur toute l'étendue de la localité.
Un programme de la multiplication et de diffusion des boutures saines et
améliorées a été réalisé par la FAO.
Dans le cadre de renforcement de capacité des communautés du
groupement, l'ONG Wold vision a mis en oeuvre un projet, d'Amélioration
de la sécurité alimentaire de la communauté
affectée par les conflits en Territoire de Kalehe au Sud Kivu. Trois
composantes d'activités sont concernées dans ce projet à
savoir : cultures vivrières, cultures maraichères et
élevage de base cour.
? Le Maïs
Page | 41
La culture de maïs souvent en association avec le manioc,
arachide, haricot nain est cultivé dans cette localité.
Consommé comme épis, comme patte après transformation au
moulin, il est aussi utilisé comme matière première dans
la préparation de l'alcool traditionnel et de la boisson locale.
? Le Haricot
Légumineuse cultivée sur toute l'étendue
du groupement de Buzi, la dégénérescence de certaines
variétés est une contrainte majeure.
? La Banane
Est aussi cultivée et consommée sur toute
l'étendue du groupement de Buzi avec plusieurs variétés :
Banane plantain, banane douce ou banane fruit destinée pour la
commercialisation alimentaire.
La variété amère était
destinée à la fabrication de la bière de banane « le
Kasiksi », mais cette culture est attaquée par une maladie
appelée wilt bactérien du bananier.
Malgré la présence wilt bactérien du
bananier, une bonne production est possible si vous évitez de trimbaler
les débris des plants malades, de stériliser les outils de
travail à chaque utilisation, d'utiliser des rejets sains pour des
nouvelles plantations ; détruire/ découper et morceler au pied
malade ; coupez le bourgeon floral mâle à temps en utilisant le
stick en bois.
Les légumes
Les principaux légumes sont : les choux de chine, les
choux rouges, les poireaux, les oignons, les aubergines, les salades, les
céleris, amarantes, ail, etc. Bref, le manioc, les haricots, les patates
douces, le sorgho, les pommes de terre, constituent les cultures de base.
Actuellement, il ne reste que deux plantations seulement de café dans
tout le groupement de Buzi. Par contre, le maïs, le haricot et le sorgho
sont produits en quantité, mais ils connaissent un problème de
marché car les acheteurs imposent les prix.
Tableau N04: Calendrier Agricole du
groupement de Buzi
ACTIVITES
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Défrichage
|
|
x
|
|
|
|
|
|
x
|
|
|
|
|
Labour
|
|
|
x
|
|
|
|
|
|
x
|
x
|
|
|
Semis
|
|
|
x
|
X
|
|
|
|
|
x
|
x
|
|
|
Sarclage
|
|
|
|
|
x
|
|
|
|
|
|
x
|
|
41
Page | 42
x x x x
Récolte
Source : Rapport Annuel des agronomes du
groupement de Buzi, 2017
Tableau N0 5: Calendrier agricole du
groupement de Buzi
ESPECE / VARIETE
|
DATE DE SEMIS
|
OBSERVATION
|
SAISON A
|
SAISON B
|
SAISON C
|
Haricot
|
Sept-octobre
|
Fév.-mars
|
|
Sur la colline,
|
|
Sept-octobre
|
|
Bas-fonds
|
|
|
Mi-juin
|
marais
|
Tomate
|
|
Mars-Mai
|
|
|
Poireau
|
|
Fév.-mars
|
|
|
Arachide
|
Sept- mi octobre
|
Fév.-mars
|
|
|
Soja
|
Sept
|
Début fév.
|
|
|
Le légume
|
Mi octobre
|
Mi mars
|
|
|
maïs
|
1ère quinzaine de septembre
|
2ème
quinzaine de février
|
|
Basses et
moyennes altitudes
|
septembre
|
Mars
|
|
En marais
|
Décembre avec
récolte en juillet
|
Avril avec
récolté en
oct.
|
|
Hautes altitudes
|
Sorgho
|
Décembre
|
|
|
Hautes altitudes
|
Janvier
|
|
|
moyennes et
basses altitudes
|
Février
|
|
|
basses altitudes
(sorgho à cycle court)
|
Patate douce
|
10 octobre décembre
|
|
|
Colline
|
Février-Mars
|
|
|
Marais
|
Colocase
|
Déc-janvier
|
Juin-juillet
|
|
|
Pomme de terre
|
Mi-septembre
|
Début avril
|
|
|
Patate douce
|
Sept
|
Mars
|
|
Colline
|
Toute l'année
|
Marais
|
Manioc
|
Oct.- Novembre
|
|
|
|
42
Page | 43
Bananier
|
Début saison des pluies (février)
|
|
|
|
Canne à sucre
|
Déc.- Janvier
|
Juin-Juillet
|
|
|
Source : Entretien avec l'agronome du groupement de
Buzi, le 17/Mars/2018 à 16h30'
b) Elevage
Le groupement de Buzi est favorable à
l'élevage. On y pratique l'élevage traditionnel exercé par
des petits éleveurs ayant un nombre réduit des caprins, ovins,
porcin, bovin, volaille, lapins mais les problèmes persistent au niveau
de voles systématiques et l'indisponibilité des produits
zootechniques et pharmaceutiques.
c) Pêche
La pêche est très praticable dans le groupement
de Buzi, elle est illicitement pratiquée sur le lac Kivu. S'agissant de
la pisciculture, le groupement de Buzi n'a pas assez d'étangs
piscicoles.
d) Artisanat
L'artisanat est aussi exploité dans le groupement de
Buzi. Ce secteur est animé par des activités suivantes:
fabrication des mortiers en bois, de pilons, des ruches pour abeille et de
paniers servant à la récolte de produits agricoles.
e) Commerce
Dans le groupement de Buzi, le commerce reste informel et est
dominé par les petits détaillants qui vendent des produits
manufacturés et agricoles.
La population se livre à cette activité le
vendredi de chaque semaine et mardi à Minova, et Lundi et Jeudi au
marché KITUKU. Pour le commerce des produits agricoles, un
problème signalé par les exploitants agricoles qui est
l'imposition du prix sur le marché par les acheteurs en provenance de la
ville de Goma et par manque des coopératives agricoles, les produits
agricoles s'écoulent difficilement.
D'une façon générale, le groupement de
Buzi est caractérisé par un manque d'infrastructure commerciale
(marché), d'où les activités d'échanges
commerciales se passent sous les intempéries.
f) Communication et
télécommunication
Les autres moyens de communication existent dans le groupement
de Buzi, entre autres : les tambours, les mégaphones, les radios
communautaires rurales mais aussi la communication touche à l'oreille,
communiqués dans les églises pour suivre les informations
locales. Les radios locales servent d'animation et de
43
Page | 44
sensibilisation, dans les domaines sociaux et de
développement, la presse écrite étant inexistante dans le
groupement de Buzi. Les sociétés de
télécommunication apparaissent quasi inexistantes dans le
groupement de Buzi. Les réseaux VODACOM, ORANGE et AIRTEL couvrent le
groupement de Buzi.44
Conclusion partielle
La présente étude vise la mise en
évidence de la situation actuelle de la maladie dans le groupement de
Buzi, en territoire de Kalehe, en vue de proposer une réponse
appropriée au contexte local, sur le problème du Wilt du
bananier. Cela passe par une analyse approfondie de la situation ; ce qui
permettrait la mise en place d'un manuel de vulgarisation qui permette de
guider la réponse opérationnelle dans les zones
infestées.
44
44 Rapport annuel de Buzi
45
Page | 45
Chapitre troisième:
PRÉSENTATION, DISCUSSION ET
L'INTERPRÉTATION
DES RÉSULTATS DE RECHERCHE.
Dans ce chapitre, nous présentons les résultats
de la recherche effectuée dans sept villages du groupement de Buzi. Ces
résultats sont présentés dans des tableaux et leurs
discussions de chaque tableau. Ce travail poursuivait l'objectif
général suivant : analyser l'impact du wilt bactérien du
bananier sur le développement socioéconomique des milieux ruraux
: cas du groupement de Buzi. De manière plus concrète, en
entreprenant ce travail, nous cherchons à : préciser si le wilt
bactérien du bananier aurait un impact sur le développement
socioéconomique des milieux ruraux : cas du groupement de Buzi ;
déterminer la nature de cet impact (positif et/ou négatif);
Identifier les problèmes de développement dans le groupement de
Buzi, Proposer un programme de développement par rapport aux
problèmes issus du wilt bactérien du bananier au sein du
groupement de Buzi en territoire de Kalehe. Enfin, la première question
était de savoir le village ou la localité des
enquêtés.
Tableau n° 6 : Nombre d'enquêtés par
village
VILLAGE
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Bulenga
|
8
|
8,3
|
Butumba
|
19
|
19,8
|
Kitembo
|
10
|
10,4
|
Minova
|
12
|
12,5
|
Mutshibwe
|
20
|
20,8
|
Muhanga
|
16
|
16,7
|
Tchondo
|
11
|
11,5
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Ce tableau n°6 montre aisément que 20,8% soit 20
personnes sont du village de Mutshibwe, 19 personnes soit, 19,8% sont de
Butumba, 16 personnes, soit 16,7% sont de Muhanga 12 personnes, soit 12,5% sont
de Minova, 11 enquêtés, soit 11,5%
46
Page | 46
sont de Tchondo, 10 personnes soit, 10,4% de Kitembo et enfin
8 enquêtés, soit 8,3% sont de Bulenga.
Tableau n°7 : Age des
enquêtés
Quel âge avez-vous?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Inférieur à 18 ans
|
1
|
1,0
|
18 à 35 ans
|
30
|
31,3
|
35 à 55 ans
|
38
|
39,6
|
Plus de 55 ans
|
27
|
28,1
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Ce tableau n°7 montre que 38 répondants, soit
39,6% ont une tranche d'âge oscillant entre 35 et 55 ans; 30 personnes,
soit 31,3% entre 18 et 35 ans ; 27 répondants, soit 28,1% ont un
âge plus de 55 ans et 1 enquêté a un âge
inférieur à 18 ans.
Tableau n° 8 : Sexe des
enquêtés
Quel est votre sexe?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Masculin
|
73
|
76,0
|
Féminin
|
23
|
24,0
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Ce tableau indique que 73 enquêtés soit, 76% sont
de sexe masculin contre 23 soit, 24% de sexe féminin.
47
Page | 47
Tableau n° 9 : Occupation principale des
enquêtés
Quel est votre occupation principale
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Agriculture
|
74
|
77,1
|
Enseignement
|
9
|
9,4
|
Commerçant
|
9
|
9,4
|
Conducteur de moto
|
3
|
3,1
|
Militaire
|
1
|
1,0
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Il ressort de ce tableau que la majorité de nos
enquêtés ont pour occupation principale l'agriculture (74
répondants, soit 77,1%), 9 personnes soit, 9,4% des enseignants ; 9
personnes soit, 9,4% des commerçants ; 3 personnes soit, 3,1% de
conducteurs de moto ; 1% militaire.
Tableau n° 10 : Occupation secondaire des
enquêtés
Quelle est votre occupation secondaire?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Agent de l'Etat
|
14
|
14,6
|
Eleveur
|
60
|
62,5
|
Relais communautaire
|
11
|
11,5
|
Agriculture
|
5
|
5,2
|
Commerçant
|
4
|
4,2
|
Pasteur
|
2
|
2,0
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
A la lumière de ce tableau, nous constatons que la
majorité de nos enquêtés, soit 62,5% (60
enquêtés) ont pour activité secondaire l'élevage ;
14,6% soit, 14 personnes sont des Agents de l'Etat ; 11,5% soit, de Relais
communautaires ; 5,2% soit, 5personnes des agriculteurs ; 4,2% soit, 4
personnes de commerçants et enfin, 2% soit, 2 personnes sont des
pasteurs.
48
Page | 48
Tableau n°11 : Etat civil des
enquêtés
Quel est votre état civil?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Marié (e)
|
83
|
86,5
|
Célibataire
|
3
|
3,1
|
Veuf (ve)
|
8
|
8,3
|
Divorcé (e)
|
2
|
2,1
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Ce tableau nous renseigne que de nos enquêtés,
les mariés sont majoritaires 83 personnes, soit 86,5%, 8 personnes soit
8,3% sont de veuf (ve) s, 3 personnes soit, 3,1% sont de célibataires et
enfin, 2 personnes soit 2,1% sont de divorcé (e) s.
Tableau n°12 : Niveau d'étude des
enquêtés
Quel est votre niveau d'étude?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Certificat d'étude primaire
|
30
|
31,3
|
Diplôme d'état
|
22
|
22,9
|
Universitaire
|
8
|
8,3
|
Sans
|
36
|
37,5
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Les résultats ce tableau, montrent que la
majorité de nos enquêtés est constitué des personnes
sans niveau et représentent 36 personnes soit, 37,5%, 30 personnes soit,
31,3% ont un certificat d'étude primaire, 22 personnes soit, 22,9% sont
de diplômés et 8,3% ont un niveau universitaire.
49
Page | 49
Tableau n°13 : Du début de la culture du
bananier par les enquêtés
Depuis quand êtes-vous cultivateur du bananier?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Avant 1970
|
13
|
13,5
|
1970-1980
|
10
|
10,4
|
1980-1990
|
20
|
20,8
|
2000 à nos jours
|
53
|
55,2
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Les renseignements fournis par le tableau ci-haut nous
montrent que 53 personnes, soit 55,2% de nos enquêtés ont
commencé à cultiver le bananier de 2000 ans à nos jours,
20 personnes, soit 20,8% ont commencé dans les années 1980-1990,
13 personnes, soit13,5% de ont commencé à cultiver le bananier
avant 1970, 10 personnes, soit 10,4% ont commencé à cultiver le
bananier de 1970-1998.
Tableau n°14: Point de vue de l'importance du
bananier à Buzi
Est ce que la culture du
bananier présente une
importance dans le
Groupement de Buzi?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Oui
|
93
|
96,9
|
Non
|
3
|
3,1
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
D'après les résultats de ce tableau n°14
montrent que 93 personnes soit, 96,9% la culture du bananier présentait
une importance capitale dans le groupement de Buzi, 3 personnes, soit 3,1%
disent le contraire.
50
Page | 50
Tableau n°15 : Avantages de la pratique de la
culture du bananier
Pour quel avantage pratiquez- vous la culture du bananier
malgré sa vulnérabilité?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Alimentation
|
21
|
21,9
|
Pour la vente
|
17
|
17,7
|
Scolarisation des enfants
|
56
|
58,3
|
Pour les soins médicaux
|
2
|
2,1
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
58,3% de nos enquêtés pratiquent la culture du
bananier malgré sa vulnérabilité pour la scolarisation des
enfants et 21,9% pour l'alimentation ; 17,7% pour la vente et 2,1% pour les
soins médicaux.
Tableau n°16 : Comparaison de la production actuelle
et celle des années précédentes
Est-ce que la production actuelle est la même que celle des
années précédentes?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Oui
|
6
|
6,3
|
Non
|
90
|
93,8
|
|
|
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Ce tableau nous renseigne que la production actuelle du
bananier n'est plus la même que celles des années
précédentes (Pour 93,8% soit 90 enquêtés), 6
personnes soit, 6,3% parlent les contraires.
51
Page | 51
Tableau n°17: Causes de la baisse de production du
bananier
Qu'est-ce qui à la base de la baisse de production de la
culture du bananier?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Apparition de maladie du wilt
bactérien du bananier
|
88
|
91,7
|
Non entretien de la culture
|
3
|
3,1
|
Appauvrissement du sol en éléments
minéraux
|
1
|
1,0
|
Insécurité
|
4
|
4,2
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
L'observation des résultats consignés dans ce
tableau n°17 révèle que la cause de la baisse de production
de la culture du bananier serait aujourd'hui l'apparition de la maladie du wilt
bactérien du bananier (88 enquêtés soit 91,7%), 4 personnes
soit, 4,2% ; soulèvent l'insécurité, 3 personnes soit,
3,1% parlent du non entretien de la culture et enfin, 1% estime que c'est
l'appauvrissement du sol en éléments minéraux qui serait
la cause.
Tableau n°18: Variétés
cultivées à Buzi
Quelles sont les différentes variétés que
vous cultivez?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Bananes à cuire (Njakara)
|
51
|
53,1
|
Bananes plantains (Ndizi)
|
11
|
11,5
|
Bananes à bière (Kitika mazazi)
|
27
|
28,1
|
Bananes à dessert (Gros Michel)
|
7
|
7,3
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Nos répondants cultivent les bananes à cuire
(Njakara) représentent 53,1%, ceux qui cultivent les bananes plantains
(Ndizi) sont à 11,5%, la banane à bière (Kitika mazizi)
sont à 28,1% et 7,3% cultivent la banane à dessert (Gros
Michel).
52
Page | 52
Tableau n°19: Variété
préférée à Buzi
Parmi toutes ces variétés laquelle
préférez-vous?
|
Nombre d'enquêté
|
Pourcentage
|
Bananes à cuire (Njakara)
|
52
|
54,2
|
bananes plantains (Ndizi)
|
20
|
20,8
|
Bananes à bière (Kitika mazizi)
|
17
|
17,7
|
Bananes à dessert (Gros Michel)
|
7
|
7,3
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
52 personnes soit, 54,2% de nos enquêtés
préfèrent la banane à cuire (Njakara) ; 20 personnes soit,
20,8% les bananes plantains (Ndizi); 17 personnes soit 17,7% les bananes
à bière (Kitika mazizi) ; 7 personnes soit 7,3%
préfèrent Bananes à dessert (Gros Michel).
Tableau n°20: Variété tolérante
au Wilt bactérien
Parmi ces variétés quelles sont celles qui ne sont
pas attaquées par le wilt bactérien?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Bananes à cuire (Njakara)
|
0
|
0
|
Bananes plantains (Ndizi)
|
90
|
93,7
|
Bananes à bière (Kitika mazizi)
|
0
|
0
|
Bananes à dessert (Gros Michel)
|
6
|
6,3
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Ce tableau montre que 90 personnes de nos
enquêtés soit, 93,7 % pensent que les bananes plantains (Ndizi)
tolèrent bien au wilt bactérien, 6 personnes soit 6,3% pensent
que les bananes à dessert tolèrent aussi bien au wilt
bactérien du bananier.
53
Page | 53
Tableau n°21 : Les variétés du
bananier cultivées dans le groupement de Buzi les plus sensibles au wilt
bactérien
Quelles sont les variétés du bananier
cultivées dans le groupement de Buzi qui les plus sensibles au wilt
bactérien?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Bananes à cuire (Njakara)
|
40
|
42
|
Bananes plantains (Ndizi)
|
1
|
1
|
Bananes à bière (Kitika mazizi)
|
50
|
52
|
Bananes à dessert (Gros michel)
|
5
|
5
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Ce tableau indique que 50 personnes soit 52% indiquent que ce
les bananes à bière qui seraient sensible au wilt
bactérien du bananier, 40 personnes soit, 42% estiment que ce les
bananes à cuire, 5 personnes soit, 5% pensent que ces bananes à
dessert et enfin, une personne soit, 1% pense que ce les bananes plantains.
Tableau n°22 : Information par les paysans sur
les maladies attaquant le bananier
Etes-vous informés sur les maladies attaquant le
bananier?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Oui
|
62
|
64,6
|
Non
|
34
|
35,3
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
62 personnes soit, 64,6% de nos répondants sont
informés sur les maladies attaquant le bananier et 35,3% ne sont pas du
tout informés.
54
Page | 54
Tableau n°23 : Identification de la maladie
attaquant le bananier
Si oui, laquelle avez-vous déjà entendu parler?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Le wilt bactérien
|
62
|
100,0
|
Total
|
62
|
96
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Pour 100% de ceux qui sont informés des maladies
attaquant le bananier, (soit 62 enquêtés) ont déjà
entendu seul le wilt bactérien.
Tableau n°24 : Moyens de propagation de la
maladie du wilt bactérien du bananier d'après les
enquêtés
D'après vous comment se propage la maladie du wilt
bactérien?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
à travers les insectes et animaux
|
4
|
4,2
|
à travers les outils non stérilisés
|
65
|
67,7
|
Divagation des bétails
|
13
|
13,6
|
La propagation est inconnue
|
6
|
6,3
|
les insectes et les oiseaux
|
5
|
5,2
|
Lorsqu'on ne coupe pas les bananiers attaqués
|
3
|
3,1
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Ce tableau révèle que la majorité de nos
répondants 65 personnes soit 67,7% disent que la maladie du wilt
bactérien se propage par les outils non stérilisés, 13
personnes soit, 13,6 par la divagation des bétails ; 6,3% par des
sources inconnues ; 5 personnes soit, 5,2% par les oiseaux ; 4 personnes soit,
4,2% par les insectes et les animaux et enfin, pour 3 personnes soit, 3,1%
lorsque l'on ne coupe pas les bananiers déjà attaqués.
55
Page | 55
Tableau n°25 : Moyens de lutte contre le wilt
bactérien du bananier d'après les
enquêtés
Quels sont les moyens de lutte que vous utilisez pour
combattre la maladie du wilt bactérien du bananier ?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Coupe du rejet attaqué
|
67
|
69,8
|
Utilisation des variétés résistantes
|
2
|
2,1
|
Stériliser les outils après usage
|
26
|
27,1
|
Lutter contre la divagation des bêtes
|
1
|
1,0
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Les résultats de ce tableau montrent que la coupe du
rejet attaqué serait un moyen de lutte contre la maladie du wilt
bactérien pour 67 enquêtés, soit 69,8%, 26
enquêtés, soit 27,1% il faut stériliser les outils
après usage, 2 personnes soit 2,1% disent qu'il faudrait des
variétés résistantes et enfin, une personne soit, 1% pense
qu'il fallait lutter contre la divagation des bêtes.
Tableau n°26 : Encadrement pour la lutte contre le
wilt bactérien du bananier
Etes-vous encadrés pour la lutte contre le wilt
bactérien?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Oui
|
45
|
46,9
|
Non
|
51
|
53,1
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
51 personnes soit, 53,1% de nos enquêtés ne sont
pas encadrés pour lutter contre le wilt bactérien. Et 45
personnes soit, 46,9% sont encadrés.
56
Page | 56
Tableau n°27 : Organismes intervenant dans
l'encadrement afin de lutter contre le wilt bactérien du
bananier
Si oui par quel organisme?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
L'ONG Action Contre la Faim, World Vision et le Village
durable
|
45
|
100,0
|
Total
|
45
|
96
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Pour 100% de ceux qui sont informés des maladies
attaquant le bananier, (soit 45enquêtés) sont encadre par Action
Contre la Faim, World Vision et le Village durable.
Tableau n°28 : Occurrence de la plantation des
variétés résistantes
Plantez-vous les variétés
résistantes?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
Oui
|
45
|
46,9
|
Non
|
51
|
53,1
|
Total
|
96
|
100,0
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Ce tableau montre que 53,1% de nos enquêtés qui
n'ont pas les variétés résistantes au wilt
bactérien du bananier contre 46,9% qui plantent les
variétés résistantes.
Tableau n°29 : Source de provenance des souches
résistantes
Si oui qui vous les a données?
|
Nombre d'enquêtés
|
Pourcentage
|
L'ONG Action Contre la Faim, World Vision et le Village
durable
|
45
|
100,0
|
Total
|
45
|
96
|
Source : nos enquêtes, Mars 2018
Les résultats de ce tableau n°24 de la source de
provenance des variétés résistantes montrent 100% de ceux
qui ont les variétés résistantes au wilt
bactérien,
57
Page | 57
45enquêtés soit, 45% confirment que leurs
variétés sont provenues de : l'ONG Action Contre la Faim, de
World Vision et du Village durable.
Tableau n°30 : Nombre de régimes produits
par localité avant le Wilt bactérien du bananier :
Localité
|
Nombre de régimes produits par an, par localité
avant le wilt bactérien du bananier
|
%
|
Nombre d'enquê tés
|
Moyen ne par person ne
|
varianc e
|
Ecart- type
|
Coefficie nt de variation
|
Mutshibwe
|
7042
|
36
|
20
|
352
|
7218,8
|
84,9
|
24,1
|
Butumba
|
2728
|
14
|
19
|
143
|
1359,5
|
36,8
|
25,7
|
Minova
|
2864
|
15
|
12
|
238
|
20
|
4,47
|
1,8
|
Muhanga
|
2200
|
11
|
16
|
137
|
2344
|
48,4
|
24
|
Kitembo
|
2010
|
10
|
10
|
201
|
9
|
3
|
1,4
|
Bulenga
|
750
|
4
|
8
|
94
|
117,25
|
10,8
|
11,4
|
Tchondo
|
1990
|
10
|
11
|
180
|
8427,2
|
91,7
|
50,9
|
Total
|
19584
|
100
|
96
|
204
|
|
|
|
Source : nos calculs basés sur les
enquêtes, Mars 2018
Avant le wilt bactérien la production par an dans les
localités étant homogène dans celle-ci car le coefficient
de variation étant autour de 20% sauf à Tchondo Bulenga, Kitembo
et Minova.
Page | 58
Tableau n°31 : Nombre de régimes produits par
localité après le Wilt bactérien du bananier :
Localité
|
Nombre de régimes produits par localité
après le wilt bactérien du bananier
|
%
|
Nombre d'enquê tés
|
Moyenne par
personne
|
variance
|
Ecart- type
|
Coefficien t de
variation
|
Mutshibw e
|
447
|
34
|
20
|
22
|
212,8
|
14,5
|
66
|
Butumba
|
146
|
11
|
19
|
8
|
17,4
|
47,7
|
6.8
|
Minova
|
279
|
21
|
12
|
23
|
239,9
|
15,4
|
67
|
Muhanga
|
219
|
17
|
16
|
14
|
30,5
|
5,5
|
42
|
Kitembo
|
102
|
8
|
10
|
10
|
5,9
|
2,4
|
24
|
Bulenga
|
45
|
3
|
8
|
6
|
5,1
|
2,2
|
44
|
Tchondo
|
75
|
6
|
11
|
7
|
22,1
|
4,7
|
67
|
Total
|
1313
|
100
|
96
|
13,6
|
|
|
|
Source : nos calculs basés sur les
enquêtes, Mars 2018
Après le wilt bactérien du bananier la
production étant généralement
hétérogène, ce qu'il y avait au sein des localités
des disparités quant à l'attaque car le coefficient de variation
est supérieur à 20% sauf à Butumba, il est de 6,8%.
58
59
Page | 59
Tableau n°32 : Pourcentage de production par
localité après le wilt bactérien du bananier par rapport
à avant le wilt et pourcentage de la moyenne de production par personne
après le wilt bactérien du bananier par rapport à avant le
wilt bactérien du bananier :
Localité
|
Pourcentage de production par localité après le
wilt bactérien du bananier par rapport à avant le wilt
|
Pourcentage de la moyenne de production par personne après
le wilt bactérien du bananier par rapport à avant le wilt
bactérien du bananier
|
Mutshibwe
|
0,64
|
6,25
|
Butumba
|
5,35
|
5,59
|
Minova
|
9,74
|
9,66
|
Muhanga
|
9,95
|
10,2
|
Kitembo
|
5,07
|
4,9
|
Bulenga
|
6
|
6,38
|
Tchondo
|
3,76
|
3,88
|
Source : nos calculs basés sur les
enquêtes, Mars 2018
Le pourcentage de production par localité après
le wilt bactérien du bananier par rapport à avant le wilt
étant homogène dans celle-ci car le pourcentage étant
autour de 10% sauf à Tchondo il est de 3,76.
60
Page | 60
DISCUSSION DES RESULTATS D'ENQUETE
Au terme de nos investigations qui ont portée sur un
total de 96 échantillons répartis dans le groupement de Buzi,
précisément dans 7 villages de ce dernier dont à savoir :
Mutshibwe, Muhanga, Butumba, Minova, Kitembo, Bulenga et Tchondo.
Pour le tableau n° 6 du
nombre d'enquêtés par village, il ressort que bon nombre de nos
enquêtés sont du village de Mutshibwe, sur 96 personnes
enquêtés soit 100%, 20,8% soit 20 personnes sont du village de
Mutshibwe, 19 personnes soit, 19,8% de Butumba, 16 personnes, soit 16,7% de
Muhanga 12 personnes, soit 12,5% de Minova, 11 enquêtés, soit
11,5% de Tchondo, 10 personnes soit, 10,4% de Kitembo et enfin 8
enquêtés, soit 8,3% de Bulenga. Le tableau n°7 : Age des
enquêtés montre 38 répondants, soit 39,6% ont une tranche
d'âge oscillant entre 35 et 55 ans; 30 personnes, soit 31,3% entre 18 et
35 ans ; 27 répondants, soit 28,1% ont un âge plus de 55 ans et 1
enquêté a un âge inférieur à 18 ans. Le
tableau n°8 du sexe des enquêtés indique que 73
enquêtés soit, 76% sont de sexe masculin contre 23 soit, 24% de
sexe féminin. Le tableau n°9 ressort que la majorité de nos
enquêtés ont pour occupation principale l'agriculture (74
répondants, soit 77,1%), 9 personnes soit, 9,4% des enseignants ; 9
personnes soit, 9,4% des commerçants ; 3 personnes soit, 3,1% de
conducteurs de moto ; 1% militaire. Le tableau n°13 du début de la
culture du bananier par les enquêtés montrent que 53 personnes,
soit 55,2% de nos enquêtés ont commencé à cultiver
le bananier de 2000 ans à nos jours, 20 personnes, soit 20,8% ont
commencé dans les années 1980-1990, 13 personnes soit, 13,5% de
ont commencé à cultiver le bananier avant 1970, 10 personnes,
soit 10,4% ont commencé à cultiver le bananier de 1970-1998. Le
tableau n°14 du point de vue de l'importance du bananier à Buzi
montre que 93 personnes soit, 96,9% de nos enquêtés, la culture du
bananier présente une importance dans le groupement de Buzi, 3
personnes, soit 3,1% disent le contraire. Le tableau n°15 de l'avantages
de la pratique de la culture du bananier montrent que 58,3% de nos
enquêtés pratiquent la culture du bananier malgré sa
vulnérabilité pour la scolarisation des enfants et 21,9% pour
l'alimentation ; 17,7% pour la vente et 2,1% pour les soins médicaux. Le
tableau n°16 de la comparaison de la production actuelle et celle des
années précédentes, montre la production actuelle du
bananier n'est plus la même que celles des années
précédentes (Pour 93,8% soit 90 enquêtés), 6
personnes soit, 6,3% parlent les contraires. Le tableau n°17 de la cause
de la baisse de production du bananier révèle que la cause de la
baisse de production de la culture du bananier
61
Page | 61
c'est l'apparition de la maladie du wilt bactérien du
bananier (88 enquêtés soit 91,7%), 4 personnes soit, 4,2% ;
soulèvent l'insécurité, 3 personnes soit, 3,1% parlent du
non entretien de la culture et enfin, 1% estime que c'est l'appauvrissement du
sol en éléments minéraux qui serait la cause. Le tableau
n°20 des variétés tolérantes au Wilt bactérien
montre que 90 personnes de nos enquêtés soit, 93,7 % pensent que
les bananes plantains (Ndizi) tolèrent bien au wilt bactérien, 6
personnes soit 6,3% de nos enquêtés pensent que les bananes
à dessert tolèrent aussi bien au wilt bactérien du
bananier. Le tableau n°21 des variétés du bananier
cultivées dans le groupement de Buzi les plus sensibles au wilt
bactérien montre que 50 personnes soit 52% indiquent que ce les bananes
à bière qui seraient sensible au wilt bactérien du
bananier, 40 personnes soit, 42% estiment que ce les bananes à cuire qui
seraient sensible au wilt bactérien du bananier, 5 personnes soit, 5%
pensent que les bananes à dessert seraient aussi sensible au wilt
bactérien du bananier et enfin, une personne soit, 1% de nos
enquêtés pense que les bananes plantains seraient aussi sensible
au wilt bactérien du bananier. Le tableau n°22 de l'information par
les paysans sur les maladies attaquant le bananier montre que 62 personnes
soit, 64,6% de nos répondants sont informés sur les maladies
attaquant le bananier et 35,3% ne sont pas du tout informés. Le tableau
n°24 des Moyens de propagation de la maladie du wilt bactérien du
bananier d'après les enquêtés montre que la majorité
de nos répondants 65 personnes soit 67,7% disent que la maladie du wilt
bactérien se propage par les outils non stérilisés, 13
personnes soit, 13,6 par la divagation des bétails ; 6,3% par des
sources inconnues ; 5 personnes soit, 5,2% par les oiseaux ; 4 personnes soit,
4,2% par les insectes et les animaux et enfin, pour 3 personnes soit, 3,1%
lorsqu'on ne coupe pas les bananiers déjà attaqués. Le
tableau n°25 de moyens de lutte contre le wilt bactérien du
bananier d'après les enquêtés montre que la coupe du rejet
attaqué serait un moyen de lutte contre la maladie du wilt
bactérien pour 67 enquêtés, soit 69,8%, 26
enquêtés, soit 27,1% il faut stériliser les outils
après usage, 2 personnes soit 2,1% disent qu'il faudrait des
variétés résistantes et enfin, une personne soit, 1% pense
qu'il fallait lutter contre la divagation des bêtes.
Le tableau n°28 de l'occurrence de la plantation des
variétés résistantes montre que 53,1% de nos
enquêtés qui n'ont pas les variétés
résistantes au wilt bactérien du bananier contre 46,9% qui
plantent les variétés résistantes. Le tableau n°29 de
la source de provenance des variétés résistantes montrent
100% de ceux
62
Page | 62
qui ont les variétés résistantes au wilt
bactérien (soit 45enquêtés) leurs variétés
sont provenues de : l'ONG Action Contre la Faim, de World Vision et du Village
durable. Le tableau n° 30, 31 et 32 de nombre de régimes produits
par localité avant et après le wilt bactérien du bananier
et du pourcentage de production par localité après le wilt
bactérien du bananier par rapport à avant le wilt et du
pourcentage de la moyenne de production par personne après le wilt
bactérien du bananier par rapport à avant le wilt
bactérien du bananier : indique qu'avant le wilt bactérien la
production par an dans les localités étant homogène dans
celle-ci car le coefficient de variation étant autour de 20% sauf
à Tchondo Bulenga, Kitembo et Minova. Après le wilt
bactérien du bananier la production étant
généralement hétérogène, ce qu'il y avait au
sein des localités des disparités quant à l'attaque car le
coefficient de variation est supérieur à 20% sauf à
Butumba, il est de 6,8%. Le pourcentage de production par localité
après le wilt bactérien du bananier par rapport à avant le
wilt étant homogène dans celle-ci car le pourcentage étant
autour de 10% sauf à Tchondo il est de 3,76.
63
Page | 63
Chapitre quatrième : PROGRAMME DE
VULGARISATION DES SEMENCES AMELIOREES DE HARICOTS ET BOUTURES
AMELIOREES DES MANIOCS DANS LE GROUPEMENT DE BUZI
IV.1. Contexte et justification de projet
Après nos études sur terrain, basées sur
l' « Impact du wilt bactérien du bananier sur le
développement socioéconomique dans les milieux ruraux : cas du
groupement de Buzi », le contact que nous avons fait avec les
agriculteurs et différents intervenants dans le domaine d'agriculture
dans le groupement de Buzi, nous avons appris qu'il aurait des études
qui ont été faite pour planter une nouvelle variété
des bananiers mais qui peut être aussi attaqué si toute mesure de
lutte et de protection ne sont pas mis en oeuvre.
Voila pour quoi nous proposons un programme de vulgariser aux
agriculteurs du bananier du groupement de Buzi des semences
améliorées de haricots et boutures améliorées des
maniocs dans le groupement de Buzi, selon leur souhait pour essayer
d'éradiquer cette crise alimentaire qui s'est manifestée pendant
longtemps au sein de Buzi et ses problèmes de sous-développement,
en vue d'accroitre les revenus et les paniers ménagères de la
population dont les champs sont infectés aujourd'hui par le wilt
bactérien du bananier.
IV.2. Objectif du programme
IV.2.1. Objectif global
L'objectif poursuivi par ce programme serait de reconstruire les
conditions socio-
économiques des habitants du groupement de Buzi.
IV.2.2. Objectifs spécifiques
? Permettre à la population de Buzi de trouver de l'argent
et la nourriture à partir
d'une culture vivrière outre que les bananières,
les bananiers étant
actuellement en attaqué par le wilt bactérien;
? Tirer la population de Buzi du désespoir dans le quel
ils sont tombés à cause
de la dégradation de la culture du bananier ;
? Obtenir une source de revenu pourra remplacer les bananiers.
64
Page | 64
IV.3. Localisation et durée du programme.
IV.3.1. Localisation du programme.
Le présent programme s'étend dans le groupement de
Buzi, sur la chefferie
de Bahavu, en territoire de Kalehe, dans la province du
Sud-Kivu.
IV.3.2. Durée du programme.
La durée de ce programme serait de 3mois renouvelables,
tenants compte
d'activités à réaliser c'est à dire
du Septembre 2018 à 30 Novembre 2018.
IV.4. Bénéficiaires et acteurs du
programme.
IV.4.1. Bénéficiaire directs.
C'est la population de Buzi qui serait principalement
concernée par ce programme, surtout les agriculteurs ayant des
bananeraies infectées par le wilt bactérien du bananier dans le
groupement de Buzi.
IV.4.2. Bénéficiaires indirects
Sont bénéficiaires indirectes, toutes les
populations environnantes du groupement de Buzi, les vendeurs de la banane qui
viennent de Buzi, plusieurs villes et coins biens qu'ils seraient
éloignés du groupement de Buzi.
IV.4.3. Acteurs du programme :
Partenaires impliqués dans l'exécution du
programme, Association pour ce fait, les acteurs principaux seraient :
V' Les agricultures du groupement de Buzi ;
V' Les animateurs formés dans le domaine, les
partenaires, bailleurs de fond et les agents de ce programme.
IV.5 Etude de la pertinence, de l'opportunité et
de la faisabilité du programme
IV.5.1. Pertinence du programme
Ce programme serait pertinent car il cherche la satisfaction
aux besoins de la population tant sur le plan sociales qu'économiques
comme les maniocs, les haricots et seraient aussi bien consommés dans
cette contrée. La disponibilité des boutures des maniocs et des
semences de haricots constituerait une solution palliative aux attentes de
cette population de Buzi.
IV.5.2. Opportunité du programme
La mise en oeuvre de ce programme serait facilitée par
le fait qu'il vient résoudre les problèmes réels qui s'est
posé dans le groupement de Buzi et dont la population attend la solution
adéquate impartialement.
65
Page | 65
IV.5.3. faisabilité du programme
Ce programme serait faisable en ce sens que toutes les
ressources (humaines et matérielles) pour la réalisation du
programme sont disponibles sur place à ceci, le sol de cette
entité est favorable et n'a pas besoin des beaucoup plus d'engrains
à part les différents soins. Après le financement, la
culture de manioc et haricot auront plus d'avantage aux agriculteurs comme nous
l'avons envisagé.
? Sur le plan financement : la
réussite de ce programme serait certaine car à l'issue
d'étude des besoins du milieu en ce que de notre population cible, la
faisabilité économique est possible.
En plus les organismes et ONGS nous aideront dans l'achat des
semences et des boutures de maniocs. La participation locale serait aussi
abondante pour la main d'oeuvre (labour les champs), les ONGD comme ACF, Word
Vision et les organismes comme la FAO, PAM, etc. Orientant leurs interventions
dans ce même domaine et sont prêts à nous soutenir dans ce
programme.
? Sur le plan économique : les champs
sont vide à cause du wilt bactérien du bananier seront une grande
source de revenu du groupement de Buzi.
IV.6. Stratégies globales du programme
La réussite de ce programme serait conditionnée
par la participation active de tous les acteurs. Il est à noter que
notre programme aurait pour mission la relance de la vie
socio-économique des habitants de Buzi, ainsi, comme tout autre projet,
le notre vise en premier lieu à atteindre son objectif, de ce fait nous
préférons que la population ( habitants de Buzi puisse participer
activement et avoir une conscience du fait que la résolution de leurs
problèmes ne dépend que de leurs efforts, union, volonté
commune, par le soutien des ONGD, des communautés internationales et
d'autres personnes de bonne volonté. Ici nous allons mette en oeuvre les
démarches suivantes :
V' Solliciter le financement ;
V' Identifier les agriculteurs de bananiers ;
V' Sensibiliser la population ayant des champs attaqués ;
V' Impliquer les autorités de vulgarisation ;
V' Former les moniteurs dans la gestion du programme ; V'
Suivre et évaluer les activités.
Pour que notre programme atteigne son objectif ou qu'il
donnerait de bons résultats, nous allons assurer les activités
suivantes :
66
Page | 66
-* Identification des champs infectés dans le groupement
de Buzi ;
-* Identification des bénéficiaires directs ;
-* Sensibilisation des bénéficiaires ;
-* Identification des semences, boutures de maniocs et les
semences de
haricots à sélectionner ;
-* Achat et transport des semences de haricots et des boutures de
manioc ;
-* Engagement du personnel ;
-* Formation des agriculteurs ;
-* Formation d'animateurs et encadreurs ;
-* Suivre et évaluer du programme.
IV.7. Opérationnalisation du programme
Intrant 1 Pour la réussite de ce
programme il doit passer les étapes suivantes :
l' Une séance de sensibilisation sera organisée
pour que chaque bénéficiaire
s'implique dans la réalisation des toutes les
activités ;
l' Nous allons chercher le financement qui permettrait
l'exécution de ce
programme ;
l' Un personnel qualifié sera engagé, il s'occupera
de la sensibilisation et d'appuis
conseils aux membres de notre programme et pour
l'exécution effective des
activités ;
l' Les activités de ce programme seront dirigés par
un comité élu par l'assemblée
générale ;
l' Acheter un véhicule qui va transporter et distribuer
les semences d'haricots les
boutures de maniocs et les outils aratoires;
l' Approvisionner les agriculteurs des champs endommagés
en semences de
haricots et des boutures;
l' Le suivi se fera régulièrement et
l'évaluation se fera trois fois le mois ;
l' Après avoir distribué les différentes
semences aux agriculteurs dont leurs
champs sont endommagés par le wilt bactérien, nous
donnerons l'ordre de
semis selon le calendrier du semis ;
-* Objectif : inciter la population à la
participation et adhésion de ce programme.
-* Durée : 1 mois de sensibilisation
auprès des bénéficiaires.
-* Echéance : du 3 Août au 3
Septembre 2018
-* Responsabilité : C.A (Comité
Administratif).
67
Page | 67
? Réalisation : les autorités
locales, le coordinateur et les animateurs,
? Ressource (humaines, financières,
foncières, matérielles...) : le comité, le techniciens
agronomes de champs d'exécution, houes, machettes, arrosoirs et semences
;
? Sous activités, attributions et
rapports entre organes : atteindre les personnes influentes (leaders naturels)
participe massivement.
? Moyens de vérification : cahier de
gestion de stock, pièces comptables, le rapport d'activité,
champs de maniocs et haricots.
Intrant 2. Recrutement du personnel
· Objectif : engager un personnel
compètent capable de remplir les tâches qui lui seront
confiées.
· Durée : 1 mois
· Echéance : du 3 Août au
3 Septembre 2018
· Responsabilité : le
coordinateur
· Réalisation : le coordinateur
et son équipe
· Ressources humaines : les agronomes
et les animateurs
· Sous activité attributions et rapports entre
organes, lancer une offre d'emploi, organiser un test d'engagement,
sélectionner le personnel.
Intrant 3. Semences et boutures à
distribuer
· Objectif : subvenir à ce
défi qui affecte la population du groupement de Buzi
· Durée : 1 mois
· Echéance : du 3 Septembre 2018 au
3 Octobre 2018
· Responsabilité : le
coordinateur
· Réalisation : les
bénéficiaires guidés par les animateurs du programme.
· Ressources humaines : le
spécialiste en élaboration des projets de développent et
les agronomes.
· Financières : salaires de
travailleurs.
· Foncières : 1 hectares (10
000m) d'expérimentation.
· Matérielles : houes, machettes
et les semences
· Sous activités : attributions
et rapports entre organes, faire appel aux travailleurs, acquérir le
terrain, achat des semences et les boutures de maniocs, lancer les
activités de vulgarisation, payer les travailleurs.
· Supposition 5 hypothèses :
disponibilité d'un terrain d'expérimentation.
· Moyen de vérification : champs
déjà plantés.
68
Page | 68
IV.8. Indicateur objectivement vérifiable du
programme (IOV)
-* Photos de la population du groupement de Buzi en cours de
sensibilisation ;
-* Rapport de financement ;
-* Lettre d'engagement du personnel ;
-* Rapport d'achats et de distribution des semences d'haricots et
les boutures de
maniocs ;
-* Rapport de suivit et évaluation ;
-* Rapport de réunion et quelques images illustratives des
activités prévues
réalisées ;
-* Images des champs plantés ;
-* Engager un personnel.
69
Page | 69
IV.9. CHRONOGRAMME D'ACTIVITES/DIAGRAMME DE GANT
Tableau n°33 Chronogramme des activités
N°
|
ACTIVITES
|
ANNEE 2018
|
Mois du Septembre
|
Mois d'Octobre
|
Mois de Novembre
|
|
|
L
|
M
|
M
|
J
|
V
|
S
|
D
|
L
|
M
|
M
|
J
|
V
|
S
|
D
|
L
|
M
|
M
|
J
|
V
|
S
|
D
|
01
|
Sensibiliser et identifier les bénéficiaires
|
XX
|
XX
|
xx
|
x x
|
x x
|
x x
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
02
|
Chercher le personnel
|
|
|
|
|
|
|
|
x x
|
x x
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
03
|
Engager le personnel
|
|
XX
|
XX
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
04
|
Louer u n bureau et acheter les fournitures
|
XX
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
05
|
Créer un comité directeur du programme
|
|
|
|
|
X X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
06
|
Adhésion de nouveau membre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
+
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
07
|
Organiser une session de formation
|
|
|
|
|
|
|
|
+
|
+
|
+
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
08
|
Acheter, transporter et distribuer les semences
|
XX
|
XX
|
XX
|
X X
|
X X
|
X X
|
|
X X
|
X X
|
X X
|
X X
|
X X
|
X X
|
|
X X
|
X X
|
X X
|
X X
|
X X
|
X X
|
|
09
|
Animer et sensibiliser
|
XX
|
XX
|
XX
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
Suivre les activités
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
11
|
Evaluer le programme
|
|
|
|
|
|
70
Page | 70
Légende :
XX : Activité
intermittentes/sporadique/Episodique : : Activités
permanente
+ : Activités discontinues
Page | 71
IV.10. Organisation et Fonctionnement
IV.10.1. Organisation : Attribution et rapport entre
organe
Structure
Les cadres de ce programme sont définis sur base de
l'organigramme ci-dessous
A.G
C.A
Président
Service de sensibilisation
Superviseur
Coordonateur
Service logistique
Service Admin et Fin
Secrétariat
Sentinelle
Comptabilité
Caisse
IV.10.2. Fonctionnement : Attribution et Rapport en
organes
a) L'Assemblée générale (AG) :
c'est l'organe suprême du programme. Elle élit les
membres du comité directeur.
b) Conseil d'Administration (C.A) : est
celui qui évaluera les divers rapports remis par le Coordonateur.
c) Le président : Il est celui qui
président toutes les activités du programme.
d) Coordinateur : chargé de la
coordination de toutes activités, évaluer les rapports sur les
activités courantes, assurer la gestion du programme.
e) Superviseur : il est chargé de
faire la supervision, faire des descentes par tout où s'exercent les
activités pour se rassurer de l'évolution des activités
prévues.
71
72
Page | 72
f) Service de sensibilisation : ce service
est contrôlé par un agent agronome, il est chargé de la
vulgarisation des techniques culturelles améliorées et
l'encadrement des agricultures
g) Service Administratif : c'est un service
qui administre les rapports, les correspondances après l'exploitation
par le coordinateur.
h) Service logistique : s'occupe de la
gestion matérielle du programme et contrôle les transports.
i) Le secrétaire : ce service assure
la correspondance, il reçoit les courriers venant de l'extérieur
ou de l'intérieur et expédie d'autres courriers
électroniques.
j) Caisse : ce service gère le
mouvement d'entré et de sortie des fonds
k) Comptabilité et chargé du personnel
: ces services font toutes les activités de
comptabilité, s'occupent des ressources humaines et d'autres
documents
l) Sentinelle : s'occupe de la garde ou la
sécurité du bureau et de tous les biens du programme.
IV.11. Budgétisation
Tableau N°34: Salaire du personnel
N°
|
Fonction
|
Niveau d'étude
|
Nombre d'Agents
|
Montant par Agent, par mois
|
Nombre de mois
|
PT en $
|
01
|
Coordonateur
|
G3 gestion de projets
développement
|
1
|
150
|
3
|
450
|
02
|
Superviseur
|
G3
Développement rural
|
1
|
120
|
3
|
360
|
03
|
Comptable
|
A2 Comptabilité
|
1
|
100
|
3
|
300
|
04
|
Secrétaire
|
A2 Secrétariat
|
1
|
80
|
3
|
240
|
05
|
Agronome
|
A2 Agronomie
|
4
|
80
|
3
|
240
|
06
|
Logistique
|
Breveté logistique
|
1
|
80
|
3
|
240
|
07
|
Caissier
|
A2 Commercial
|
1
|
80
|
3
|
240
|
08
|
Chauffeur
|
A2 Mécanicien
|
1
|
80
|
3
|
240
|
73
Page | 73
|
|
Breveté
|
|
|
|
|
09
|
Sentinelle
|
Cycle primaire
|
2
|
50
|
3
|
180
|
TOTAL
|
|
13
|
|
|
2490
|
Source : Nos
estimations, Code du travail.
Tableau N°35 : Matériels roulants du
programme
N°
|
Désignation
|
Unité
|
Quantité
|
P.U en $
|
P.T en $
|
01
|
Véhicule camion
|
Fuso
|
1
|
27000
|
27000
|
02
|
Moto
|
Yamaha Ax4
|
1
|
3500
|
3500
|
03
|
Essence
|
Litre
|
170
|
1.1
|
187
|
04
|
Huile moteur
|
Litre
|
10
|
7
|
70
|
05
|
Entretien
|
|
|
|
6457
|
Source : Nos
estimations, Kin Shop Motor
Tableau N°36 : Equipement du programme
Désignation
|
Quantité
|
P.U en $
|
P.T en $
|
Balance
|
6
|
10
|
60
|
Bâches
|
6
|
12
|
72
|
Sacs vides
|
100
|
0.5
|
50
|
Cordes
|
50
|
1.5
|
75
|
TOTAL
|
|
|
275
|
Source : Nos
estimations, Quincaillerie
Atlas de secteurs, 27, Mai, 2018, se trouvant derrière le Stade du
Volcan/Birere
Tableau N°37: Fourniture du bureau
Désignation
|
nombre
|
P.U $
|
PT $
|
Equipement informatique
|
1
|
1000
|
1000
|
Rame de papier
|
10
|
7
|
70
|
Latte
|
3
|
0.5
|
1.5
|
Livre de caisse
|
2
|
1
|
1
|
Agrafeuses
|
2
|
5
|
10
|
Agrafes
|
2 boites
|
1
|
2
|
Attaches
|
2 boites
|
1
|
2
|
Stylos
|
20 boites
|
2
|
40
|
Table du bureau
|
2
|
50
|
100
|
74
Page | 74
Etagère
|
3
|
15
|
45
|
Calculatrice
|
2
|
5
|
10
|
Colle à papier
|
6
|
3
|
18
|
Cahier ministre
|
5
|
3
|
15
|
Cachet + tampon
|
1
|
10
|
10
|
Papier carbone
|
5
|
5
|
25
|
Enveloppe
|
2 rames
|
2
|
4
|
TOTAL
|
1353,5
|
Source : Nos
estimations, Papeterie Sady
Business, Mai 2018 Route Via SAKE entrée président et Atelier
l'union fait la force, Katindo.
Tableau N°38: Frais d'Equipement du programme et
les chargés du programme
Désignation
|
nombre
|
P.U $
|
P.T $
|
Semences de haricots
|
3000Kg
|
3
|
9000
|
Boutures de maniocs
|
400 fagots
|
6
|
2400
|
TOTAL
|
|
|
11400
|
Source : Nos
estimations,
Dépôt YESU NI JIBU Birere et raison de vente de produits
agronomique, terminus, Mai 2018
Tableau N°39 : Budget synthèse du
programme
N°
|
Désignation
|
Montant en $
|
01
|
Salaire du personnel
|
2490
|
02
|
Equipement du programme
|
275
|
03
|
Fournitures du Bureau
|
1353,5
|
04
|
Frais d'équipement et le charge du programme
|
11400
|
05
|
Matériels roulants
|
6457
|
|
21975,5
|
Imprévue de 3%
|
732516,6
|
Total
|
754492,1
|
Voici le tableau qui nous renseigner plus sur la situation du
financement, nous solliciterons ces différentes organisations car elles
oeuvrent dans le même domaine de sécurité alimentaire que
nous.
75
Page | 75
Tableau n° 40 : Source de Financement
Bailleurs de fond
|
% de fond
|
Montant en $
|
ACF
|
15
|
5029947.3
|
FAO
|
25
|
3017968,3
|
PAM
|
50
|
1508984,2
|
Participation locale
|
10
|
7544921
|
Total
|
100
|
17101820,8
|
IV.12. Rentabilité du programme
Ce programme étant de nature socio-économique,
il pourra augmenter des revenus de la population et permettre à celle-ci
de se développer du point de vie sociale et économique.
IV.12.1. Rentabilité sociale
La population du groupement de Buzi est en
générale bénéficiaire socialement, car il vise
l'amélioration des conditions de vie. Les fonds dépensés
contribueront à la richesse dans ce sens que la rentabilité va
s'améliorer quand ils vont commencer à récolter et
commercialiser ceux qu'ils vont récolter. Titre du programme : Programme
de vulgarisation des semences améliorées de haricots et boutures
améliorées des maniocs dans le groupement de Buzi. Date du
début du programme et la fin : 3 septembre 2018 au 30 novembre 2018.
Coût global du programme : 754 492,1$
76
Page | 76
IV.13. CADRE LOGIQUE
Titre du programme : Programme de
vulgarisation des semences améliorées de
haricots et boutures améliorées des maniocs dans
le Groupement de Buzi.
Date du début du programme : 3
Septembre 2018
Date d'achèvement du programme : 30
Novembre 2018
Durée du programme: 3 mois
Localisation : Territoire de Kalehe en
Groupement de Buzi
Budget : 754492,1$
LH
LV
|
Résumé Narratif
|
Indicateurs Objectivement Vérifiables
(IOV)
|
Moyens de vérification
|
Conditions critiques
|
Objectif
|
Contribuer à
|
Voir des champs
|
V' Photo
|
Que les
|
|
l'amélioration des
|
remplacer par la
|
des champs
|
matières ne
|
|
contions de vie de
la population du
groupement de
|
culture de
manioc et
l'haricot à la fin
|
des haricots,
des maniocs, et des taros
|
soient pas appliquées ; Que le
|
|
Buzi, d'ici 3
|
du programme.
|
V' Visite
|
financement
|
|
septembre 2018 en
|
|
des
|
ne soit
|
|
substituant les
bananiers infectés
par les haricots et les maniocs.
|
|
bénéficiaires
par les
bailleurs de
fond.
|
disponible.
|
|
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|
V' Desce
nte su terrain
effectué par
les bailleurs
de fond
|
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But
|
Approvisionner les
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V' Une bonne
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V' Fiches
|
V' Que la
|
|
agriculteurs en
|
qualité de
|
de
|
sécurité
|
|
bouture des
|
boutures de
|
distribution
|
alimentaire
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|
maniocs et en
|
maniocs
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V' Rappo
|
soit garantie.
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|
semences
|
améliorée et de
|
rt d'activités
|
V' Que le
|
|
améliorées des
|
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|
V' Visite
|
financement
|
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|
haricots.
|
haricots
améliorées sera distribuée.
|
de champs
par les
bailleurs de
|
arrive à
temps.
V' Que
|
|
|
V' Le groupement
|
fond
|
les fonds
|
|
|
de Buzi et ses
|
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|
|
|
environs sont
|
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|
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|
|
|
dotées en
bouture de
maniocs et en semences améliorés.
|
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|
manière rationnelle.
|
Extrants
|
· Les bénéficiaires
|
Activités.
|
Rapport de
|
Que la
|
|
sensibilisés et
|
· 13 personnes
|
sensibilisatio
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population
|
|
identifiés ;
|
engagées d'ici 3
|
n
|
soit
|
|
· Le fond collectes
|
septembre 2018
|
Rapport de la
|
disponible ;
|
|
· Les nouveaux
|
· 1 bâtiment
|
comptabilité
|
Que les fonds
|
|
membres adhérés
|
(bureau et dépôt)
|
Rapports de
|
ne soient pas
|
|
· Les semences
|
est loué d'ici fin
|
coordinateur
|
détournés.
|
|
achetés et
|
du mois d'Août
|
Chèque
|
Que la
|
|
distribués
|
2018. Un comité
|
bancaire
|
personne soit
|
|
· Les bénéficiaires
|
de 12 personnes
|
Contrôle de
|
engagée
|
|
utilisés
|
formées d'ici fin
|
travail
|
Que le
|
|
· Programme de
|
du mois
|
Fiches de
|
bâtiment soit
|
|
suivi et évalué.
|
Septembre.
|
présences
|
spacieux et à
|
|
|
· 3000kg de
|
Contrat de
|
heureux
|
|
|
|
haricots et
|
location
|
Que les
|
|
|
400collus de
|
Facture
|
fournitures
|
|
|
boutures de
|
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|
soient
|
|
|
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|
formation
|
trouvées aux
|
|
|
achetés et
|
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|
papeteries
|
|
|
distribués, 200
|
livraisons
|
Que les
|
|
|
agriculteurs de
|
fiche de
|
conditions
|
|
|
Buzi d'ici fin du
|
stock
|
climatiques
|
|
|
mois de
|
Rapport des
|
soient
|
78
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|
|
septembre.
? Descentes sur
terrain du
coordinateur et
agronomes.
|
agronomes
|
favorables.
|
Intrant
|
Sensibiliser et
|
Le coût global est
|
Liste de
|
Que la
|
|
identifier les
|
évolué à
|
paies budget
|
sécurité soit
|
|
bénéficières
|
754492,1$ réparti
|
annuel
|
assurée ;
|
|
Chercher les fonds
|
de la matière
|
Facture
|
Que le
|
|
Loue un bureau et
acheter les
|
suivante
Salaire du
|
d'achat, rapport
|
financement
soit géré
|
|
fournitures
Crée un comité
|
personnel :
2490$
|
Financier, chèque
|
d'une manière
|
|
directeur
|
Matière et
|
bancaire et
|
rationnelle.
|
|
Organisée une
session de
formation
Achat, transport et
|
fourniture du
bureau : 1353,5$
Equipement du programme :
|
Bordereau.
|
|
|
distribuer les
semences suivre et
évoluer le programme.
|
275$
Frais de location
et autres dépenses:14600
|
|
|
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$
|
|
|
|
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Formation: 8000$
|
|
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Charge du
programme :
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11400$
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|
|
|
|
Matériels
roulants 6457$
|
|
|
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|
Imprévue 3%,
732516,6$.
|
|
|
79
Page | 79
CO NCLUSION GENERALE, SUGGESTIONS
ET RECOMMANDATION
Enfin, nous ne prétendons pas avoir tout cerné
au sujet l' « impact du wilt bactérien du bananier sur
le développement socioéconomique des milieux ruraux : cas du
groupement de Buzi en territoire de Kalehe », hormis
l'introduction et la conclusion, ce travail portait sur quatre chapitres dont
savoir : Le premier donne le cadre théorique et la revue de la
littérature ; Le deuxième indique le cadre méthodologique.
Nous y définissons les concepts de base et la présentation du
milieu d'étude ; Le troisième présente, la discute et
interprète les résultats de recherche; enfin, Le quatrième
chapitre porte sur la proposition d`un programme de développement par
rapport aux problèmes que nous cherchons à résoudre,
intitulé : « Programme de la vulgarisation des semences
améliorées de haricots et boutures améliorées des
maniocs dans le groupement de Buzi ». Aujourd'hui la culture du bananier
n'est plus rentable, le revenu de produit de banane demeure de plus en plus
faible au point où les agriculteurs n'arrivent plus à satisfirent
à leurs besoins vitaux, tel que : une bonne alimentation, l'accès
à l'éducation d'excellence des enfants et des adultes, les soins
médicaux, l'habitat, etc. Et n'arrivent plus à satisfirent aux
besoins de la population consommateurs des produits issus de la culture de
bananier. Dans cette étude nous avons proposé seulement cinq
questions de recherche dont quatre hypothèses ont été
confirmées par nos enquêtés, pour atteindre à nos
objectifs qui ont été poursuivi pendant notre recherche, nous
nous sommes posé les questions suivantes :
1. Quelles sont les variétés du bananier
cultivées dans le groupement de Buzi qui sont les plus sensibles au wilt
bactérien?
2. Qu'est-ce-qui peut être encore fait pour
réduire l'impact du wilt bactérien du bananier sur le
développement socio-économique du groupement de Buzi?
3. Quel serait le degré actuel du wilt
bactérien du bananier dans le groupement de Buzi?
4. Vu la présence de la maladie, quelles
stratégies entreprises par la population pour lutter contre ce
fléau ?
5. Accusant la présence du wilt bactérien du
bananier dans le groupement de Buzi, quelles sont ses conséquences
socio-économiques ?
De ce qui précède, les hypothèses suivantes
ont été émises :
80
Page | 80
Hypothèse 1: De manière
anticipée, nous pouvons dire que toutes les souches du bananier qui sont
cultivées dans le groupement de Buzi seraient tous sensibles au wilt
bactérien, car cette maladie s'est propagée souvent par : le vent
violant, les mouches, les êtres humains avec leurs outils aratoires non
stérilisés, les oiseaux volailles(les hiboux, les pigeons, les
oiseaux sauvages, etc.).
Hypothèse 2: Il aurait fallu
substituer la culture du bananier par d'autres cultures vivrières, car
la culture du bananier a été envahie par une maladie dont la
solution n'est pas trouvée jusqu'à présent.
Hypothèse 3 : Il serait possible que
le degré actuel du wilt bactérien dans le groupement de Buzi
été réduit compte tenue des interventions des ONG qui
interviennent dans ce groupement de Buzi.
Hypothèse 4: Les stratégies
entreprises par la population pour lutter contre ce fléau seraient
l'utilisation des outils aratoires propre à eux-mêmes, le
déracinement total d'une plante qui présente les premiers
symptômes.
Hypothèse 5: L'introduction
récente de la maladie dans le groupement de Buzi est un grand
problème sur la connaissance des symptômes, des moyens de
propagation ou la stratégie de lutte curative, d'où il en
découle : la diminution de la production et de revenu familial.
Pour vérifier ces hypothèses, la méthode
analytique ; méthode descriptive; méthode comparative ;
méthode statistique, et la technique d'interview et entretien ; la
technique documentaire et technique de questionnaire d'enquête ont
été utilisées. Notre enquête qui a été
menée au sein du groupement de Buzi en territoire de Kalehe est aboutie
aux résultats suivants:
? Le tableau n°21 : Les variétés du
bananier cultivées dans le groupement de Buzi les plus sensibles au wilt
bactérien indique que 50 personnes soit 52% indiquent que ce les bananes
à bière qui seraient sensible au wilt bactérien du
bananier, 40 personnes soit, 42% estiment que ce les bananes à cuire, 5
personnes soit, 5% pensent que ces bananes à dessert et enfin, une
personne soit, 1% pense que ce les bananes plantains. Les résultats de
ce tableaux, confirme notre première et deuxième hypothèse
qui stipulaient que toute les variétés qui sont cultivées
dans le groupement de Buzi, sont toutes sensibles au wilt bactérien du
bananier, qui soulevait que toutes les variétés qui sont
cultivées dans le groupement de Buzi sont soutes sensibles à la
maladie du wilt bactérien du bananier et qu'il aurait fallu substituer
la culture
81
Page | 81
du bananier par d'autres cultures vivrières, car la
culture du bananier a été envahie par une maladie dont la
solution n'est pas trouvée jusqu'à présent.
y' Le tableau n°26 : de l'encadrement pour la lutte
contre le wilt bactérien du bananier relève que 51 personnes
soit, 53,1% de nos enquêtés ne sont pas encadrés pour
lutter contre le wilt bactérien. Et 45 personnes soit, 46,9% sont
encadrés, et le tableau n°27 : qui concerne les Organismes
intervenant dans l'encadrement afin de lutter contre le wilt bactérien
du bananier montre que pour 100% de ceux qui sont informés des maladies
attaquant le bananier, (soit 45 enquêtés) sont encadre par Action
Contre la Faim, World Vision et le Village durable. Les résultats de ce
tableau n°26 et 27, confirment notre troisième hypothèse qui
soulevait que le degré actuel du wilt bactérien dans le
groupement de Buzi été réduit compte tenue des
interventions des ONG qui interviennent dans ce groupement de Buzi.
y' Le tableau n°25 : des Moyens de lutte contre le wilt
bactérien du bananier d'après les enquêtés montre
que la coupe du rejet attaqué serait un moyen de lutte contre la maladie
du wilt bactérien pour 67 enquêtés, soit 69,8%, 26
enquêtés, soit 27,1% il faut stériliser les outils
après usage, 2 personnes soit 2,1% disent qu'il faudrait des
variétés résistantes et enfin, une personne soit, 1% pense
qu'il fallait lutter contre la divagation des bêtes. Les résultats
de ce tableau vient de confirmés la quatrième hypothèse de
notre travail de recherche et enfin,
y' Le tableau n°30 : des Nombres de régimes
produits par localité avant le Wilt bactérien du bananier indique
qu'avant le wilt bactérien la production par an dans les
localités étant homogène dans celle-ci car le coefficient
de variation étant autour de 20% sauf à Tchondo Bulenga, Kitembo
et Minova. Les résultats de ce tableau confirment notre cinquième
hypothèse qui soulevait que L'introduction récente de la maladie
dans le groupement de Buzi est un grand problème sur la connaissance des
symptômes, des moyens de propagation ou la stratégie de lutte
curative, d'où il en découle : la diminution de la production et
de revenu familial.
82
Page | 82
? SUGGESTION
Vu l'importance que joue la culture du bananier dans le
groupement de Buzi, étant donné que le wilt bactérien du
bananier continue à se développer dans le milieu et l'issu des
résultats et de la conclusion de cette étude, des suggestions
suivantes ont été proposées en vue de renforcer la
capacité de paysans producteurs des bananiers dans le groupement de Buzi
à la gestion du wilt bactérien du bananier.
? Aux Autorités locales du groupement de Buzi
:
V' D'assister les paysans producteurs de bananes en
créant une communication vigilante contre tout producteur
réticent à combattre le wilt bactérien du bananier ;
V' D'encourager les ONGD locales dans l'étude de
souches résistantes dans le milieu.
? Aux ONGD :
V' De déployer régulièrement des
équipes des sensibilisations de lutte contre le wilt bactérien du
bananier ; Soigner l'étude des nouvelles cultures qui viennent
substituée la culture du bananier en entendant l'aboutissement des
recherches pour la mise au point des souches résistantes au wilt
bactérien du bananier ;
? Aux paysans producteurs de bananes dans le
groupement de Buzi :
V' De mettre en pratique tout ce que proposent les techniciens
agronomes territoriales ;
V' De se regrouper au sein des associations locales afin de
faire la lutte commune contre le wilt bactérien du bananier dans leurs
champs en s'entraidant mutuellement.
? RECOMANDATION
S'agissant des pistes des solutions nous recommandons les
paysans du groupement de Buzi ce qui suit :
V' De n'est pas utilisé des outils métallique
sur les plantes saines pendant trois à six mois dès que les
premiers symptômes du wilt bactérien du bananier apparait, ne plus
utiliser pas les outils que pour couper les plantes malade pendant cette
période, pour la récolter désinfecter les outils
après chaque régime récolté ;
V' Couper les bourgeons mâles : un enlèvement
précoce des bourgeons mâles empêches la transmission de la
maladie du wilt bactérien du bananier,
83
Page | 83
en effet les bourgeons mâles doivent être
enlevé à l'aide d'un bâton fourchu en bois aussi tôt
que la dernière main du régime soit dégager ;
y' Eliminer toutes les plantes infectées : il faut
couper les pseudos tronc dès le premier symptôme. Il faut le
couper les plus bas possible en petit morceau et le mettre en tas pour pourrir
plus vite. Le wilt bactérien du bananier disparait avec le pourrissement
et cela éviter que les rejets de la même souche ne soient pas
infectés ;
y' Désinfecter les outils par le feu ou en utilisant un
désinfectant comme l'eau de JAVEL ou Hypochlorite de sodium :
les outils doivent être utilisé seulement pour enlever les plantes
touchées pendant la période d'élimination de la maladie du
wilt bactérien du bananier dans la plantation et être
désinfecté systématiquement après le travail.
84
Page | 84
BIBLIOGRAPHIE
I. DICTIONAIRES
-* Larousse de poche, éd. Larousse, paris, 2010
-* Jeuge-M., et al. (2006). Le petit Larousse illustré,
Larousse. Paris. -* Larousse dictionnaire de la langue Française, lexis,
Paris, 1979 -* La soudière A., 2007, Le bananier et sa culture. Edition
Quae
II. OUVRAGES
-* Baudouin J.P, DEMOL J., LOUAN B.P, MARECHAL R., MARGEAI
G., et OTOUL E., L'Amélioration des plantes. Application aux principales
espèces cultivées en régions tropicales. Les Presses
Agronomiques de Gembloux, 2002.
-* Fabienne P., Lecture critique d'article Études
épidémiologiques
-* Jean-Pierre O., Anthropologie et développement :
Essai en socio-anthropologie du changement social, Apad-Karthala, 1995.
-* Lalande A. Vocabulaire technique et critique de philosophie,
PUF, Paris, 2002. -* Mbala MOKE G., et ses compagnons, Maîtriser la
statistique, éd. (c)CEMM, Kinshasa, 2008. -* Philippe D., Analyse
économique et historique des sociétés contemporaines :
les caractéristiques du sous-développement,
Pearson Education France,
2008.
-* Swennen R., et VUYLSTEKE D., Bananier in : RAEMAEKERS R.M
Agriculture en Afrique tropicale, DGCI, Bruxelles, pp.611-638 ; 2001.
III. NOTES DES COURS
-* KUYUNSA. B. ET SHOMBA H., Initiation aux méthodes
de recherche en sciences sociales, PUZ, Kinshasa, 1995
-* MUYAYALO M., Méthode de recherche scientifique,
deuxième graduat, inédit U.O.R, 2007-2008
-* CLAIRE D., Université de Montréal,
Méthodes de sondage, Notes de cours, deuxième partie :
l'échantillonnage la gestion du terrain, 2002
IV. TFC ET MEMOIRES
-* Hategekimana L., « l'Identification des
différentes maladies en rapport avec la baisse de la production de la
culture du bananier et leurs moyens de lutte dans la localité de
KATSUBA», ISP/TONGO, 2016-2017.
85
Page | 85
-* Kavuko M., la gestion paysanne des sols dans le groupement
de Buzi. TFC, inédit ISEA-BWEREMANA 2011-2014
-* Malembe A., « problématique du wilt
bactérien du bananier et son impact sur l'économie de paysans du
Territoire d'Idjwi : cas du groupement de BUNYAKIRI» mémoire,
inédit, UNIGOM, 2013-2014.
-* Ndungo.V., Les menaces de la furiose sur la production de
banane dans les Pays des Grand lacs. Ed. CRIG/VCG, BUTEMBO parcours de wilt.
-* Saidi I., « Difficultés rencontrées dans
l'exploitation de la culture du bananier et son impact sur le
développement socio-économique des paysans de KALEHE »,
mémoire, inédit, ISDR/GOMA, 2013-2014.
-* Shamavu N., Impact de la colonisation dans le groupement de
Buzi aspect économique : 1994.TFC, inédit ISDR Bukavu
V. RAPPORTS
-* ACF. Rapport de consultance sur le Wilt, DRC, septembre
2008 9.
-* Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et
le Développement - CNUED - ou sommet de la planète Terre) en 1992
à Rio de Janeiro.
-* Mieux comprendre le développement durable et ses
concepts, Guide élaboré par les SADC de l'Estrie à
l'intention des PME, Septembre 2012
-* Organisation des nations unies pour l'alimentation et
l'agriculture, Communication et développement durable, Sélection
d'articles présentés lors de la 9ème Table ronde des N.U
sur la communication pour le développement, Rome, 2007
-* Rapport annuel du groupement de Buzi 2018
VI. WEBOGRAPHIE
-* FAO :
http://wwwfao.org/fileadinnin
« templatesfciteeladf/drcinfosec, Consisté le 25 Févier
2018 à 7h00.
86
Page | 86
TABLEAU DES MATIERES
Epigraphe i
In Memoriam ii
Dédicace iii
Remerciements iv
Sigles Et Abréviations v
Résumé vii
Summary Erreur ! Signet non défini.
0. INTRODUCTION 1
0.1. ETAT DE LA QUESTION 1
0.2. PROBLEMATIQUE 3
0.3 LES HYPOTHESES DU TRAVAIL 4
0.4. LES OBJECTIFS DU TRAVAIL 5
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 6
0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL 6
0.7. DELIMITATION SPATIO-TEMPOREL 7
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES 7
0.9. LA SUBDIVISION DU TRAVAIL 7
Chapitre premier : 9
CADRE THEORIQUE ET REVUE DE LA LITTERATURE 9
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 9
I.1.1 Impact 9
I.1.2 Wilt bactérien : 9
I.1.3 Bananier : 9
I.1.5 Socio-économique : 11
I.1.7 Groupement : 11
I.2 Définition opérationnelle des variables 11
A. Variables indépendantes 11
1. L'impact du wilt bactérien du bananier 11
B. Variables dépendantes 12
1. Le Développement socio-économique du groupement
12
I.3. REVUE DE LA LITTERATURE 13
I.3.1.
Généralité sur la culture du bananier, maladies,
ravageurs et leur moyen de
lutte 13
Page | 87
87
I.3.2 Origine 13
I.3.3. Classification 13
I.3.4. Description du bananier 14
I.3.5. Aire de culture 14
I.3.6. Ecologie 15
I.3.7. Technique culturale 15
I.3.8. Entretien 15
I .3.9. Récolte 15
I.4 Maladies, ravageurs et leur moyen de lutte 15
I.4.1 Maladies d'origine fongique 16
I.4.2 Les Cercosporioses 16
3) Méthode de contrôle 17
I.4.3 La fusariose ou la maladie de panama 17
.4.6. L'Anthracnose 19
I.4.5 Le Pourridié a armillaire 19
I
I.4.7. L'Helminthosporiose
19
I.4.9 Maladies bactériennes 21
I .5 La pourriture molle du pseudo tronc 21
I.5.1 Le flétrissement bactérien du bananier
22
I.5.2 Principaux Ravageurs Du Bananier 25
I.5.3 Charançon du bananier (cosmopolites sordidus) 25
I.5.4 Nématodes 27
Chapitre deuxième: 29
CADRE METHODOLOGIQUES 29
II.1. Type d'Etude 29
II.1.2. Population d'Etude 29
II.1.3 Echantillonnage 29
II.1.4. Détermination de la taille de l'échantillon
30
II.1.5. Méthodes, techniques et outils de collecte des
données 30
II.1.6 Déroulement de recherche 32
II.1.7 Traitement, analyse et interprétation des
données 32
II.1.8 Présentation du milieu d'étude 32
II.1.8.1 Historique 32
II.1.8.2 Situation Géographique 34
88
Page | 88
II.1.8.3 Aspects Géographiques 34
II.1.8.4 Relief et climat 34
II.1.8.5 Le Relief 34
II.1.8.6 Le climat 35
II.1.8.7 Saison culturale 35
II.1.8.8 Le sol et la végétation 35
II.1.8.9 Faune 35
II.1.9 Hydrographie 36
II.2 Aspect administratif. 36
II.2.1 Mouvement de la population 36
II.2.2 Aspect démographique et politico administratif
36
II.2.3 Aspect Démographique 36
II.2.4 Aspect socioculturel. 38
II.2.5 Aspect social 38
1. Education. 38
Tableau N03: Liste des Ecoles à Buzi 38
a. Ecoles Primaires : 38
b. Ecoles Secondaires 39
c. Institut Supérieur Et Universitaire. 39
II.2.6 Aspect culturel. 39
II.2.7 Religion 39
II.2.8 Habitat 40
II.2.9 Aspect économique 40
a) Agriculture 40
b) Elevage 43
c) Pêche 43
d) Artisanat 43
e) Commerce 43
f) Communication et télécommunication 43
Conclusion partielle 44
Chapitre troisième: 45
PRESENTATION, DISCUSSION ET L'INTERPRETATION DES RESULTATS DE
RECHERCHE. 45
III. 2. DISCUSSION DES RESULTATS D'ENQUETE 60
89
Page | 89
Chapitre quatrième : 63
PROGRAMME DE VULGARISATION DES SEMENCES AMELIOREES DE
HARICOTS ET BOUTURES AMELIOREES DES MANIOCS DANS LE 63
GROUPEMENT DE BUZI 63
IV.1. Contexte et justification de projet 63
IV.2. Objectif du programme 63
IV.2.1. Objectif global 63
IV.2.2. Objectifs spécifiques 63
IV.3. Localisation et durée du programme. 64
IV.3.1. Localisation du programme. 64
IV.3.2. Durée du programme. 64
IV.4. Bénéficiaires et acteurs du programme. 64
IV.4.1. Bénéficiaire directs. 64
IV.4.2. Bénéficiaires indirects 64
IV.4.3. Acteurs du programme : 64
IV.5 Etude de la pertinence, de l'opportunité et de la
faisabilité du programme 64
IV.5.1. Pertinence du programme 64
IV.5.2. Opportunité du programme 64
IV.5.3. faisabilité du programme 65
IV.6. Stratégies globales du programme 65
IV.7. Opérationnalisation du programme 66
IV.8. Indicateur objectivement vérifiable du programme
(IOV) 68
IV.9. CHRONOGRAMME D'ACTIVITES/DIAGRAMME DE GANT 69
CRONOGRAMME DES ACTIVITES 69
IV.10. Organisation et Fonctionnement 71
IV.10.1. Organisation : Attribution et rapport entre organe
71
Structure 71
IV.10.2. Fonctionnement : Attribution et Rapport en organes
71
IV.11. Budgétisation 72
IV.12. Rentabilité du programme 75
IV.12.1. Rentabilité sociale 75
IV.13. CADRE LOGIQUE 76
CO NCLUSION GENERALE, SUGGGETIONS ET RECOMANDATION 79
SUGGESTION 82
90
Page | 90
RECOMANDATION 82
BIBLIOGRAPHIE 84
TABLEAU DES MATIERES 86
Page | 91
91
|