GROUPE ECOLES D'INGENIEURS HETEC
Ecole Supérieure des Hautes Etudes Technologiques
et Commerciales Institut Supérieur des Métiers du Tertiaire
(ISMT)
1
Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du
Master en Audit et Contrôle de Gestion
Année scolaire : 2011- 2012
Impétrante : TRAORE
Safiatou
Sous la codirection
Professionnelle de : Académique de :
M. ANON Jean Serge M. MLAPA Georges
Directeur du Département Auditeur Senior, Consultant
Contrôle de Gestion
GROUPE ECOLES D'INGENIEURS HETEC
Ecole Supérieure des Hautes Etudes Technologiques
et Commerciales Institut Supérieur des Métiers du Tertiaire
(ISMT)
1
Mémoire de fin de cycle en vue de l'obtention du
Master en Audit et Contrôle de Gestion
Année scolaire : 2011- 2012
1
SOMMAIRE
DEDICACE iv
REMERCIEMENTS v
AVANT-PROPOS vi
SIGLES ET ABREVIATIONS vii
LISTES DES TABLEAUX, DES FIGURES ET DES ANNEXES
ix
1
RESUME xi
INTRODUCTION GENERALE 13
PREMIERE PARTIE : CADRE D'ETUDE 20
Chapitre premier : Cadre
institutionnel 22
I- Présentation générale de la SOTRA 22
II- Présentation du Département Réseau Bus
de Vridi 28
Chapitre deuxième : Cadre conceptuel
36
I- Notion de Contrôle de Gestion 36
II- Décentralisation du Contrôle de Gestion dans
les Départements Réseaux Bus de la SOTRA : objectifs et relation
avec le système
d'information 48
DEUXIEME PARTIE : MISE EN OEUVRE DE
L'IMPLEMENTATION DU CONTRÔLE DE GESTION DANS LE DEPARTEMENT RESEAU
BUS
DE VRIDI 52 Chapitre premier
: Méthodologie du processus d'implémentation du Contrôle de
Gestion dans les Départements Réseaux Bus de la
SOTRA 54
I- Méthodologie du diagnostic du Département
Réseau Bus de la
SOTRA 54
II-
56
Méthodologie de la mise en place d'une structure
décentralisée du Contrôle de Gestion dans les
Départements Réseaux Bus de la
SOTRA
Chapitre deuxième : Mise en pratique du
processus d'implémentation du Contrôle de Gestion dans le
Département
Réseau Bus de Vridi 65
I- Diagnostic du Contrôle de Gestion 65
II- Procédure de mise en place de la structure
décentralisée du Contrôle de Gestion dans les
Départements Réseaux Bus de la SOTRA : Cas 84
du Département Réseau Bus de Vridi
CONCLUSION GENERALE 118
ANNEXES 122
BIBLIOGRAPHIE 123
TABLE DES MATIERES 128
Aux familles TRAORÉ et alliées
Nous ne trouverons jamais de mots pour vous exprimer notre
profond attachement et notre reconnaissance pour votre présence
dans nos moments les plus difficiles.
1
REMERCIEMENTS
Nous voudrions saisir cette occasion pour adresser nos
sincères remerciements à tous ceux qui ont apporté leur
contribution à la réalisation de ce projet. Notamment :
- M. ANON Jean Serge, Directeur du Département
Contrôle de Gestion du groupe SOTRA, notre maître qui a su
répondre à nos préoccupations et diriger nos travaux ainsi
que tout le personnel du département pour sa sollicitude.
- Le personnel du département réseau bus de
VRIDI, principalement M. YAPO BI Directeur dudit département et M.
GUEPIE Armel, Responsable du Service Financier, qui nous ont aidés
à faire éclore ce document.
- M. MLAPA Georges, Auditeur senior et Consultant, notre
directeur de mémoire, dont les vues pénétrantes sur le
Contrôle de Gestion éclairent nos travaux.
- A la direction générale et aux professeurs du
Groupe Ecoles d'Ingénieurs HETEC Abidjan, auprès de qui nous
avons tant appris.
1
AVANT- PROPOS
1
Le présent mémoire a pour objet de servir de
référence aux responsables des entreprises qui cherchent à
édifier des structures de contrôle économiquement
rationnelles et appropriées au fonctionnement de la démocratie en
économie de marché.
Il a également pour objet de servir d'appui aux
étudiants des instituts supérieurs de Comptabilité et de
Gestion, précisément, dans le domaine du Contrôle de
Gestion en ce qui concerne la rédaction de leur mémoire ou des
travaux de recherche dont les thèmes avoisinent le nôtre.
Ce document est consacré au Contrôle de Gestion.
A mesure de la modernisation des pratiques de gestion dans les entreprises ,
les dirigeants s'efforcent de bâtir une « architecture »
formée de systèmes et d'organismes de contrôle qui permette
d'obtenir des résultats satisfaisants à un coût qui ne soit
pas trop onéreux, en faisant par ailleurs progresser le processus de
transition vers la démocratie et l'économie de marché.
1
SIGLES ET ABREVIATIONS
AL : Achat Logistique
ACT : Affaires Commerciales et Transports
AFNOR : Association Française de Normalisation
APE : Administration et Performance Economique
ACI : Audit et Contrôle Interne
CA : Conseil d'Administration
CECOM :
|
Cellule Communication
|
CG : Contrôle de Gestion
COM : Communication
CR : Centre de Responsabilité
DAL : Division Achat et Logistique
DAF : Direction Administrative et Financière
DCE : Département Commercial et Exploitation
DCG : Département Contrôle de Gestion
DG : Direction Générale
DIM : Division Infrastructures et Maintenances
DO : Directeurs Opérationnels
DPP : Direction des Participations Publiques
DRB : Département Réseau Bus
DRH : Département des Ressources Humaines
EC : Exploitation Commerciale
EP : Equipe Projet
1
ETD : Etude
F CFA : Franc CFA
FIN : Finances
GED : Gestion Electronique des Données
ISO : Institut SOTRA
IQT : Ingénierie et Qualité Totale
KMS : Kilomètres
KPI : Key Performance Indicator
MR : Matériel Roulant
PCG : Plan Comptable Général
QO : Qualité -Organisation
RBB : Réseau Bateau Bus
RO : Responsable Opérationnel
SIG : Système d'Information de Gestion
ST : SOTRA Tourisme
SOI : SOTRA Industrie
SOTRA : Société des Transports Abidjanais
TIC : Technologies de l'Information et de la Communication
TB : Tableau de bord
1
LISTE DES TABLEAUX, DES FIGURES ET DES ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Répartition des divisions et
départements de la SOTRA 23
Tableau 2 : Services concédés de la SOTRA 25
Tableau 3 : Services non concédés de la SOTRA
26
Tableau 4 : Répartition du personnel par corps de
métier 27
Tableau 5 : Répartition du personnel par
catégorie socio-professionnelle 27
Tableau 6 : Mission et rôle des différents
services du DRB Vridi 30
Tableau 7 : Etat du parc automobile du Confort + 35
Tableau 8 : Répartition et définition des outils
du Contrôle de Gestion 43
Tableau 9 : Liste des indicateurs 62
Tableau 10 :
Caractéristiques des enjeux de la
décentralisation du
Département Contrôle de Gestion 68
Tableau 11 : Analyse des besoins de l'information 70
Tableau 12 :
|
Evaluation de l'organisation du Département Contrôle
de
Gestion 74
|
Tableau 13 : Etat des lieux du système d'information
78
Appréciation de la qualité de l'information entre
le DRB et le
Tableau 14 : DCG 80
Tableau 15 : Résultat du diagnostic 82
Tableau 16 : Types de structures organisationnelles 86
Analyse de la place et du rôle du Contrôleur de
Gestion en
Tableau 17 :
Tableau 18 :
Tableau 19 :
|
fonction de son rattachement hiérarchique 88
Plan d'action pour le renforcement des capacités du
système d'information entre le DCG et le DRB Vridi
98 Proposition de mise en place des outils de gestion et mise
en oeuvre des activités du DRB Vridi 101
|
Tableau 20 : Choix des indicateurs 106
Tableau 21 : Résolution des résistances au
changement organisationnel 111
Tableau 22 : Chronogramme d'activité proposé
114
1
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Organigramme de la gestion
décentralisée de la SOTRA 24
Figure 2 : Organigramme du Département Réseau
Bus de Vridi 29
Figure 3 : Triangle du Contrôle de Gestion 37
Figure 4 :
Figure 5 :
|
Processus du diagnostic du Département Contrôle de
Gestion
proposé 54
Processus de création de la structure en charge du
Contrôle de
Gestion dans les DRB de la SOTRA 57
|
Figure 6 : Proposition du nouvel organigramme du DRB Vridi 90
Figure 7 :
|
Organisation interne du service Contrôle de Gestion du
DRB
Vridi 98
|
Figure 8 : Proposition d'un circuit d'information au sein du
DRB Vridi 89
LISTE DES ANNEXES
Annexe1 : Organigramme général de la SOTRA
Annexe 2 : Organigramme du département Contrôle
de Gestion
Annexe 3 : Fiche de poste du Responsable du Service
Contrôle de Gestion du
DRB vridi
Annexe 4 : Exemple de budget - Evolution annuelle du budget
VOYAGE
Annexe 5 : Exemple indicateur Effectif
1
RESUME
Quand on est numéro un sur le marché, quand on
est un Groupe, quand on est une structure décentralisée en
perpétuelle croissance comme le Groupe SOTRA, on ne peut pas accepter
des erreurs de prévisions. Il faut alors un système de
Contrôle de Gestion, surtout décentralisé, au centre de
l'évolution de chaque filiale qui aura pour objectif de
fédérer ces dernières autour d'une stratégie
commune.
Qu'est-ce que le Contrôle de Gestion ? Pourquoi
Contrôler la Gestion ? Comment décentraliser le Contrôle de
Gestion dans un groupe? Comment préparer l'ensemble du personnel
à ce changement (la mise en place d'un service Contrôle de Gestion
dans chaque Département Réseau Bus de la SOTRA)? Quelles seront
les différentes relations de ces services de Contrôle de Gestion
avec le siège ? Voilà les questions auxquelles nous apporterons
des éléments de réponse dans ce mémoire.
Avant tout nous tenons à rappeler ce que le
Contrôle de Gestion n'est pas : le Contrôle de Gestion n'est pas un
contrôleur, c'est-à-dire « celui qui exerce un
contrôle, une vérification1 ». Les synonymes
proposés par le dictionnaire sont éloquents : « inspecteur,
vérificateur, aiguilleur et mouchard ». La notion de «
maîtrise » est présentée comme une acception plus
précise du terme « contrôle » dans l'expression
Contrôle de Gestion2. Elle apparaît moins restrictive et
plus noble que « contrôle », au sens de vérification.
Pour une meilleure compréhension du Contrôle de
Gestion et de son processus d'implémentation dans les différentes
filiales d'un Groupe, nous avons basé notre travail sur le
Département Réseau Bus de VRIDI du Groupe SOTRA.
Ainsi, notre étude s'est faite en deux grandes parties.
1 Le Nouveau Petit Robert, 1994
2 De Bodt et Bouquin (2001, p. 115) soulignent ainsi
« qu'il est désormais admis que la notion de contrôle doit
s'entendre au sens de maîtrise ». Toutefois, comme le souligne
Bouquin (2001, p. 33), la maîtrise ne se distingue de la
vérification que parce qu'elle la dédouble : « pour que
vérifier soit utile, il faut avoir réuni les conditions a priori
de la maîtrise »
1
La première partie consiste à informer les
lecteurs sur la SOTRA et sur ce qu'est le Contrôle de Gestion et son
importance au sein d'une entreprise. Une fois le Contrôle de Gestion
compris, nous abordons la seconde partie. Nous entrons dans la deuxième
partie du sujet qui est le diagnostic du système de Contrôle de
Gestion qui existe dans le Département Réseau Bus de VRIDI. Nous
verrons comment est-ce que le Département Contrôle de Gestion,
installé au siège, travaille avec le Département
Réseau Bus de VRIDI pour obtenir les informations nécessaires
à la réalisation des différents tableaux de bord et la
production des rapports.
Les résultats issus de ce diagnostic permettront de
proposer une mise en oeuvre du service Contrôle de Gestion dans le
Département Réseau Bus de VRIDI et le suivi de son
évolution sur une période donnée.
Une fois ce service implémenté et accepté
par toutes les directions du Département Réseau Bus de VRIDI, par
le Département Contrôle de Gestion siège et par la
Direction Générale du Groupe, il sera donc reproduit dans les
autres filiales du Groupe.
1
INTRODUCTION
GENERALE
1
I- CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L'ETUDE
Les organisations font face aujourd'hui à un
environnement économique et technologique de plus en plus complexe et
concurrentiel. L'économie de consommation et de production de masse,
avec des produits standards, a cédé la place à une
économie où la demande est plus exigeante, inconstante et
hétérogène. La mondialisation des échanges a
entraîné l'extension du champ d'action des entreprises et
l'intensification de la concurrence, d'où la présence de produits
homogènes aux cycles de vie de plus en plus courts sur l'ensemble des
marchés mondiaux.
Dans un tel contexte, pour atteindre leurs objectifs de
survie, de compétitivité et de développement, les
entreprises doivent s'assurer d'un avantage concurrentiel durable. Pour cela,
les choix stratégiques, la gestion rigoureuse, la
réactivité, de même que l'adéquation entre la
stratégie et l'opérationnel constituent leurs
préoccupations majeures.
La réponse à leurs préoccupations se
trouve dans une fonction qu'est le Contrôle de Gestion.
Partie intégrante du Contrôle Interne de
l'entreprise et conformément au principe d'universalité, le
Contrôle de Gestion se doit de couvrir l'intégralité de
l'activité d'une organisation. Il ne doit laisser à
l'écart aucun service, aucune région, aucune personne.
Cette exigence devient particulièrement difficile
lorsque la taille de l'entreprise augmente et ce d'autant plus que
l'entité ait suivi une stratégie de diversification.
Il devient alors quasi impossible au contrôleur de
gestion d'un groupe de traiter simultanément les problèmes
émanant de lieux parfois très éloignés
géographiquement et d'activités parfois très
hétérogènes. De plus, son éloignement des sources
d'information rend la fiabilisation de celles-ci quelque peu
problématique. Enfin, il lui est difficile de jouer pleinement son
rôle de conseil auprès des opérationnels.
1
Pour cela, la fonction Contrôle de Gestion se doit
d'être décentralisée dans les différentes filiales
du groupe.
La question de décentralisation de la fonction
Contrôle de Gestion d'un groupe, nous a ainsi permis d'exécuter
nos travaux de mémoire au sein de la Société des
Transports Abidjanais (SOTRA) à travers le thème : «
Processus d'implémentation du Contrôle de Gestion dans les
départements réseaux bus ».
La société des Transports Abidjanais (SOTRA),
est une entreprise mixte spécialisée dans le transport urbain de
personnes. Elle fait face à une farouche concurrence informelle sur son
marché après une situation de quasi-monopole d'environ trente
(30) ans.
Dans ce contexte de menace que lui offre son environnement, un
bon système de Contrôle de Gestion lui permettrait d'assurer sa
relance et sa pérennité.
Consciente de cette réalité, elle a
créé en octobre 2011, un département Contrôle de
Gestion qui est installé au siège. Après deux (2) ans de
fonction et compte tenu de sa structure de stratégie de
décentralisation, la SOTRA se voit d'éclater le Contrôle de
Gestion dans ses différents départements réseaux bus afin
d'être au coeur des différentes opérations.
Comprenons par processus d'implémentation du
Contrôle de Gestion, les différentes techniques et outils
proposés afin de permettre aux dirigeants la mise en place d'une cellule
Contrôle de Gestion dans les différentes filiales du groupe SOTRA.
Pour cela, nous avons travaillé avec un seul département
réseau bus, celui de VRIDI.
Le choix de ce thème est dû à la
libéralisation prochaine du transport urbain dans tout le district
d'Abidjan3. Une nouvelle menace pour la survie de la SOTRA,
déjà affaiblie par une décennie de crise sociopolitique et
des dysfonctionnements
3 Source : Ouattara, Alassane. Programme vivre ensemble
http://www.ado.ci/images/programme_complet_de_ado.pdf
consulté le 20 septembre 2011. Site officiel
1
internes qui ont entraîné d'énormes pertes
pour l'entreprise. Il revient aux dirigeants de trouver de nouvelles
stratégies parmi lesquelles la décentralisation du
département Contrôle de Gestion.
II- PROBLEMATIQUE
Le Contrôle de Gestion doit être présent
à tous les niveaux et dans toutes les fonctions avec deux buts
principaux :
- Permettre à chaque manager de piloter son
unité de gestion : c'est à dire prévoir, programmer des
moyens et des étapes, contrôler les performances et
réagir.
- Permettre à chaque manager de rendre compte : c'est
à dire de présenter les résultats qu'il a obtenu, les
décisions qu'il a prises, l'objectif vers lequel il se dirige en fin de
l'année.
Depuis octobre 2011, le Contrôle de gestion existe au
sein de la SOTRA, principalement au siège. Après deux
années de fonctionnement, nous avons durant notre séjour, fait
des observations, établi des questionnaires et multiplier les entretiens
afin de relever des anomalies.
A cet effet, nous avions fait les constats suivants :
- La lenteur dans la collecte d'information.
- Le retard dans la rédaction des rapports mensuels,
trimestriels et annuels.
- La lenteur dans la prise de décisions des dirigeants
(achat de nouveaux bus et bateaux, réparation du matériel
roulant).
- La démotivation du personnel quant à
l'exécution de leurs tâches dans les départements
réseaux bus.
En nous penchant sur la mise en place d'un contrôle de
Gestion décentralisé dans les Départements Réseaux
Bus (DRB) de la SOTRA, nous nous fixons pour objectif de mettre en place un
processus rigoureux capable de permettre une gestion efficiente et efficace des
ressources humaines, financières
1
et matériels de cette dernière d'où la
problématique suivante : « comment procéder à
la mise en place des structures décentralisées du
Département Contrôle de Gestion dans les différents
Départements Réseaux Bus de la SOTRA, qui permettrait une gestion
efficiente et efficace du département Contrôle de Gestion et du
groupe SOTRA ? ».
Afin d'apporter des réponses pertinentes et
cohérentes à cette problématique, nous avons
associé à la question principale quatre (4) questions secondaires
auxquelles nous apporterons des réponses dans les chapitres à
venir :
- Comment se présente le système du
Contrôle de Gestion du siège dans la collecte des informations des
départements réseaux bus ?
- Quelles sont les faiblesses du système de Contrôle
de Gestion du groupe ?
- Quelles stratégies adoptées pour
décentraliser le Contrôle de Gestion dans les différentes
filiales ?
- Quelles seraient les relations du Contrôle de Gestion
des différents départements réseaux bus avec celui du
siège ?
III- OBJECTIFS
L'objectif général de cette étude est de
permettre aux Départements Réseaux Bus (DRB) de la SOTRA
d'être plus rentables et performants tout en restant dans un
système formel.
En outre, les objectifs secondaires sont de (d') :
- Assurer la coordination du système d'information de
gestion (préparation et suivi du budget, analyse et contrôle des
coûts, élaboration des tableaux de bord).
- Assurer la liaison avec le Contrôle de Gestion du
siège (reporting).
- Conseiller les opérationnels par rapport aux
décisions économiques significatives.
1
IV- METHODOLOGIE
Pour mener à bien notre travail, nous avons jugé
nécessaire de déterminer au préalable la
délimitation du champ d'application de l'étude et la technique
d'investigation à adopter.
En effet, le présent travail est réalisé
sur la base de données qui concerne le Département Réseau
Bus de VRIDI de la SOTRA.
Le travail sera effectué au Département du
Contrôle de Gestion du siège de la SOTRA. Ce département,
étant l'un des maillons essentiels de la société,
permettra d'avoir accès à plusieurs informations concernant le
Département Réseau Bus de VRIDI et aidera à
réaliser aisément notre étude.
Nous avons procédé à une collecte de
données par l'exploitation des documents disponibles à la SOTRA
(tableau de bords, reporting, manuels de procédures et autres documents)
; puis avons eu des entretiens avec les Directeurs et Chefs de Service des
différents Départements. D'autres supports externes à la
SOTRA nous ont été également utiles.
La collecte de données a abouti à un diagnostic
des procédures existantes conformément à l'ensemble des
objectifs du Contrôle de Gestion et du contrôle interne du groupe
SOTRA.
Les résultats du diagnostic ont permis de
détecter des forces et des axes d'amélioration au niveau du
système de Contrôle de Gestion du groupe et de ses
différentes filiales, précisément les DRB. Ce qui nous a
permis de proposer et de mettre en oeuvre un système
décentralisé du système de Contrôle de Gestion dans
les différents DRB et un meilleur système d'information entre le
Département Contrôle de Gestion du siège et ses filles.
1
V- INTERÊTS ET LIMITES DE L'ETUDE
L'intérêt que revêt cette étude se
situe à deux niveaux. Le premier réside dans le fait que cette
recherche permettra de comprendre l'importance du Contrôle de Gestion sur
la performance et la rentabilité des entreprises de grandes tailles. Le
second réside dans le fait que la recherche concerne un nouveau domaine
qui n'est pas toujours maîtrisé par les responsables.
La difficulté de la décentralisation du
Contrôle de Gestion face aux missions du service public (la recherche de
l'intérêt général et la satisfaction des besoins
usagers), c'est de traduire cette utilité publique en objectif mesurable
et chercher les indicateurs de performance permettant une bonne
évaluation des politiques publiques.
1
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DU
CADRE D'ETUDE
1
Qu'est-ce que le Contrôle de Gestion ? Quelle est son
utilité au sein d'une structure ? Nous apporterons des
éléments de réponse à ces questions dans cette
première partie de notre travail. Mais avant, nous vous
présenterons l'entreprise qui a bien voulu nous recevoir.
Cette première partie sera développée en
deux grands chapitres. Le premier chapitre présentera le cadre
institutionnel, la SOTRA et le second chapitre se focalisera sur le cadre
conceptuel, la présentation du Contrôle de Gestion.
1
CHAPITRE PREMIER : CADRE INSTITUTIONNEL
Avant d'entamer nos travaux d'étude, nous jugeons
important de présenter le cadre qui a bien voulu nous accepter en son
sein. Ayant travaillé au siège de la SOTRA et dans l'une de ses
filiales qu'est le Département Réseau Bus de Vridi, nous
présenterons le groupe SOTRA dans sa généralité et
ensuite, nous présenterons sa fille, le Département Réseau
Bus de Vridi.
I- Présentation générale de la
SOTRA
Créée le 16 décembre 1960, la
Société des Transports Abidjanais (SOTRA) est une
société d'économie mixte au capital de 3 milliards de
francs CFA, détenu à hauteur de 60,13% par l'Etat de Côte
d'Ivoire, 39,80% par Irisbus et 0,07% par le District d'Abidjan.
Conformément à une convention de concession qui
la lie à l'Etat de Côte d'Ivoire, la SOTRA a pour mission,
l'exploitation dans les meilleures conditions de confort, de
sécurité et de régularité, d'un service de
transport public de personnes sur routes et lagune dans le district d'Abidjan.
A travers ce service, la SOTRA transporte journellement en moyenne 800.000
passagers et parcourt environ 108.188 km.
Pour mener à bien sa mission, la SOTRA a mis en place
une certaine organisation et vend des produits. Son organisation et ses
produits seront détaillés à la suite.
I.1- Organisation générale de la SOTRA
Outre la Direction Générale et la Cellule
Communication (CECOM) en staff, l'organisation de la SOTRA s'articule autour de
six (6) divisions comprenant vingt-
1
trois (23) départements (Voir organigramme
général de la SOTRA en annexe 1). Ces divisions sont
regroupées en Divisions opérationnelles et Divisions d'Appui qui
comprennent chacune des départements résumées dans le
tableau ci-après :
Tableau 1 : Répartition des divisions et
départements de la SOTRA
Divisions
|
Répartition des Divisions
|
Nombre de départements
|
Divisions Opérationnelles
|
Division Affaires Commerciales et Transport (ACT)
|
09
|
Division Infrastructures et Maintenance (DIM)
|
03
|
Divisions d'Appui
|
Division Administration et Performance Economique (APE)
|
05
|
Division Audit et Contrôle Interne (ACI)
|
01
|
Division Achat et Logistique (DAL)
|
02
|
Division Ingénierie et Qualité Totale (IQT)
|
03
|
Source : Département Contrôle de
Gestion-organigramme de la SOTRA
Les Divisions opérationnelles regroupent l'ensemble des
activités et du personnel lié directement aux activités de
la SOTRA tandis que les Divisions d'Appui regroupent les activités et le
personnel ayant un rôle de support à l'activité principale
du groupe. Aussi, les opérationnels sont directement auteurs sur les
flux traités par l'entreprise. Ce qui explique leur nombre
élevé de départements.
Pour conduire avec efficacité l'exploitation de son
vaste réseau, la SOTRA a opté pour une gestion
décentralisée à travers ses huit (8) Centres de Profit, le
département SOTRA Industries (SOI) et le département Institut
SOTRA.
1
Figure 1 : Organigramme de la gestion
décentralisée de la SOTRA
06 Départements Réseau Bus
Centres de profits
|
|
|
|
Réseau Bateau Bus
|
SOTRA TOURISME
SOTRA Industrie
Institut SOTRA
Départements
GESTION DECENTRALISEE DE LA SOTRA
Source : Organigramme générale de la SOTRA
Tous ces départements et centres de profits contribuent
à la satisfaction de la population ivoirienne à travers la
commercialisation des produits que la SOTRA leur propose.
I.2- Produits et activités de la SOTRA
Les produits de la SOTRA sont classés en deux grands
groupes :
- les produits régis par la convention de concession
appelés Services Concédés,
- les produits hors concession appelés Services
Non Concédés.
Les Services Concédés ont un
caractère social avec des tarifs fixés par l'Etat de Côte
d'Ivoire et ne peuvent être revus qu'après son accord. Le tarif
actuel de ces services est de 200FCFA (deux cent francs CFA)
le voyage et par personne.
Les services concernés sont regroupés dans le
tableau suivant :
1
Tableau 2 : Services concédés de
la SOTRA
Services concédés de la SOTRA -Tarif 200
FCFA
|
Services
|
Monbus
|
Monbato
|
Marchébus
|
Rôle
|
Assure le voyage de la population abidjanaise dans les
différentes communes.
|
Assure l'exploitation du plan d'eau lagunaire de la ville
d'Abidjan à l'aide de Bateaux Bus.
|
Assure le ravitaillement des marchés et est principalement
destiné aux commerçants et ménagères qui ont des
colis encombrants.
|
Nombre de lignes
|
68
|
4
|
2
|
Sites
|
10 communes4 d'Abidjan et Bingerville
|
Plateau, Treichville, Attécoubé(Abobodoumé),
Cocody (Blockauss)
|
Marché de Koumassi, nouveau marché de Marcory,
forum d'Adjamé et marché Gouro d'Adjamé
|
Source : Département Contrôle de Gestion - Produits
de la SOTRA
Le service le plus utilisé par la population abidjanaise
est « Monbus », avec soixante -huit (68) lignes qui couvre toutes les
communes d'Abidjan et de Bingerville, ensuite vient « Monbato » qui
ne s'effectue que sur la lagune Ebrié.
Les Services Non Concédés,
créés pour répondre à une demande
particulière, sont hors convention et ne bénéficient
d'aucune intervention de l'Etat. Ce sont l'Express et le Confort plus.
4 Communes d'Abidjan : Plateau, Treichville, koumassi,
Port-Bouët, Marcory, Cocody, yopougon, Adjamé, Abobo,
Attécoubé.
1
Tableau 3 : Services non concédés
de la SOTRA
Services non concédés de la
SOTRA
|
Services
|
Express
|
Confort+
|
Rôle
|
Assure le voyage des abidjanais dans les communes d'Abidjan et
l'avantage, les clients sont tous assis.
|
Propose aux entreprises et établissements scolaires ou
universitaires des navettes personnalisées avec des cars
climatisés (ou non).
|
Nombre de lignes
|
12
|
-
|
Sites
|
Les 10 communes d'Abidjan5
|
Abidjan et les villes de l'intérieur
|
Tarif
|
500 FCFA / personne et par voyage
|
La tarification se fait au kilomètre.
|
Source : Département Contrôle de Gestion - Tableau
Produits de la SOTRA- Fichier EXCEL
Le service « Confort + » ne comporte pas de ligne
fixe, comme le montre le tableau. En effet les véhicules sont
parqués au sein du Département Réseau Bus et les lignes
dépendent de la situation géographique des entreprises et des
établissements scolaires et universitaires. Ce n'est qu'à partir
de ce point (entreprise, école, université) que les
véhicules transportent la population pour les déposer dans les
communes définies lors des contrats signés entre la SOTRA et ces
dernières.
Pour mener à bien ses activités, la SOTRA
dispose de (d') :
- 1 Atelier central de rénovation de carrosserie et de
gros organes des véhicules (moteurs, boîtes, ponts, etc.),
Sotra Industries ;
- 1 Institut chargé de la formation et de la mise en
niveau, des agents SOTRA et des personnes extérieures, dans le domaine
du transport et des disciplines connexes, Institut Sotra ;
5 Communes d'Abidjan : Plateau, Treichville, koumassi,
Port-Bouët, Marcory, Cocody, yopougon, Adjamé, Abobo,
Attécoubé.
1
- 5 Gares Terrestres (Nord, Sud, Marcory, Koumassi, Abobo);
- 4 Gares Lagunaires (Abobodoumé, Treichville, Plateau,
Blockhaus); - 141 Terminus ;
- 1168 Points d'arrêts dont 288 équipés
d'abribus ;
- 6 Centres Bus (Vridi, Abobo, Yopougon,
Koumassi, Port-Bouët, Cocody) qui sont des unités
décentralisées de gestion des lignes et d'entretien des
véhicules.
Toutes ces activités sont assurées par un personnel
de 2 835 agents répartis par corps de métier et par
catégorie professionnelle comme l'indiquent les tableaux ci-dessous :
Tableau 4 : Répartition du personnel
par corps de métier
Par Corps de métier
|
Roulants (machinistes et pilotes)
|
1 487
|
Techniciens
|
596
|
Exploitants
|
350
|
Administratifs
|
402
|
TOTAL
|
2 835
|
Source : Département Contrôle de Gestion- Tableau
effectifs du personnel SOTRA- Fichier Excel
La répartition du personnel par corps de métier
nous montre que le personnel roulant, composé des machinistes et des
pilotes représente 52,45% de l'effectif total. Il est majoritaire parce
qu'il sert toute la ville d'Abidjan et quelque fois l'intérieur du
pays.
Tableau 5 : Répartition du personnel
par catégorie socio-professionnelle
Par Catégorie Socio- professionnelle
|
|
Cadres
|
|
114
|
Techniciens Supérieurs
|
|
225
|
Agents de Maîtrise
|
1
|
045
|
Employés et Autres
|
1
|
451
|
TOTAL
|
2 835
|
Sou
|
1
rce
: Département Contrôle de Gestion- Tableau effectifs
du personnel SOTRA- Fichier Excel
La répartition par catégorie socio-
professionnelle quant à elle nous montre que la plus petite
catégorie regroupe le plus de personnes, soit 51,18% du personnel total.
Il s'agit en grande partie du personnel roulant.
Les techniciens et exploitants se retrouvent parmi les agents
de maîtrise, les employés et autres. Et les administratifs sont
les cadres et les techniciens supérieurs.
Comme nous l'avons signifié, la SOTRA dispose de 6
(six) unités décentralisées de gestion des lignes et
d'entretien des véhicules appelées Départements
Réseaux Bus (DRB). Nous avons eu à travailler avec le DRB Vridi,
que nous présenterons dans le chapitre suivant.
II- Présentation du Département
Réseau Bus de Vridi (DRB Vridi)
Le Département Réseau Bus de Vridi a le
même squelette que ceux des cinq autres Départements
Réseaux Bus de la SOTRA. Une présentation générale
de ce dernier sera faite dans cette partie.
II.1- Mission et organisation du Département
Réseau Bus de Vridi
Le Département Réseau Bus de Vridi (DRB Vridi)
est une structure décentralisée de la SOTRA qui a pour mission de
mettre à la disposition de la population abidjanaise des bateaux et des
autobus pour le transport des élèves, des étudiants et du
personnel des entreprises.
Subséquemment à la vision de la Direction
Générale définie dans le Plan Stratégique et tenant
compte du budget alloué aux Départements Réseaux Bus, les
objectifs du DRB Vridi se présentent comme suit :
1- Réaliser le budget en vue de renforcer la
pérennité financière de la SOTRA.
2- Assurer efficacement la maintenance et la
sécurité du parc en vue de le stabiliser.
3- Revenir aux fondamentaux de l'exploitation et de la
maintenance pour une meilleure régularité, une réduction
des pannes et des accidents sur le réseau.
4- Satisfaire la clientèle en réaménageant
et créant de nouvelles dessertes, en réduisant le taux de courses
annulées à moins de 20% et le temps d'attente à moins de
15mn.
5- Améliorer la productivité, l'assiduité,
la ponctualité et le bien-être social du personnel.
Pour atteindre ces objectifs, le DRB VRIDI a mis en place une
organisation qui se présente comme suit :
Figure 2 : Organigramme du Département
Réseau Bus de Vridi
DIRECTION GENERALE
SECRETARIAT GENERAL
SERVICE TECHNIQUE
|
|
SERVICE ADMINISTRATIF ET RH
|
|
SERVICE FINANCIER
|
|
SERVICE EXPLOITATION
|
|
|
|
|
|
SECRETARIAT TECHNIQUE
|
SECTION
|
|
|
SECTION MRP
|
|
GESTION
|
|
|
|
SECTION
|
|
|
ADMINISTRATIVE
|
|
|
|
COMMANDE
|
SECTION
|
|
DU PERSONNEL
|
|
SECTION CAISSE
|
|
DES SERVICES
|
ATELIER
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SECTION
|
|
|
|
SECTION CHEF
|
SECTION
|
|
ASSISTANCE
|
|
|
|
EN LIGNE
|
STATION
|
|
SOCIALE
|
|
|
|
|
SERVICE
|
|
|
|
|
|
|
1
Source : Charte fonctionnelle de la SOTRA
1
L'organisation actuelle est fondée sur l'organigramme
en vigueur depuis 2011. Elle se compose d'une Direction Générale,
d'un service Technique, d'un service d'Exploitation, d'un service Administratif
et Ressources Humaines et d'un service Financier. Ces quatre grands services
regroupent chacun des sections. Le rôle de chaque service est
détaillé dans le tableau ci-après :
44
Tableau 6 : Mission et rôle des
différents services du Département Réseau Bus de
Vridi
Services
|
Mission
|
Rôle
|
Direction Générale6
|
Le directeur régional7 est le premier
responsable des
|
- Coordonner les différents services placés sous
sa
|
|
résultats de son unité. Il doit résoudre les
problèmes
|
responsabilité ;
|
|
dans le souci de la bonne marche de la SOTRA en
|
- Réceptionner et analyser les différents
rapports venant
|
|
dépassant le point de vue spécifique de chaque
service
|
des gares ;
|
|
et en orientant chacun d'eux vers le but final de
|
- Rédiger les rapports et comptes rendus adressés
à son
|
|
l'entreprise : la satisfaction des voyageurs
ayant
|
supérieur hiérarchique ;
|
|
choisi la SOTRA.
|
- Organiser des réunions hebdomadaires avec les chefs de
services ;
|
|
|
- Analyser les rapports des agents pris en situation de fraude
et transmettre le dossier à DDRH afin d'étudier les actions
à prendre.
|
Source : Charte fonctionnelle de la SOTRA
6 La note SOFRETU 79/2 définit en 1979 les fonctions du
Chef de Dépôt en ces termes : « Placé sous
l'autorité des différentes Directions, il est le maillon
hiérarchique unique par lequel transitent obligatoirement toutes les
décisions, questions et informations concernant le dépôt,
en particulier celles qui circulent entre les différentes Directions et
les Chefs de Service ou de Section du dépôt».
7 Suite à la réorganisation du 26 juin
2003, le Centre-bus est érigé en
direction régionale et le chef de centre bus
est désormais un Directeur régional.
45
Services
|
Mission
|
Rôle
|
Service Technique
|
Ce service a pour mission de mettre à la disposition de
l'exploitation des bus et bateaux
|
- Mettre en application les méthodes définies par
le Département du Matériel Roulant ;
|
|
en bon état de marche de propreté, de
|
- Assurer une bonne gestion des pièces de rechange et
des
|
|
sécurité, au moindre coût et en nombre
|
hydrocarbures ;
|
|
suffisant.
|
- Assurer la gestion administrative et technique des
véhicules ;
|
|
|
- Gérer le personnel technique de la direction
régionale (congés, roulements) ;
|
|
|
- Gérer les infrastructures et équipements de la
direction
régionale ;
|
|
|
- Confectionner et suivre la bonne exécution du budget
;
|
|
|
- Informer la hiérarchie (Directeur Régional,
Département du
|
|
|
Matériel Roulant, Directeur des Opérations).
|
Service Administratif et
|
Le service Administratif et Ressources
|
- Mettre en place le système d'information de gestion et
les outils
|
Ressources Humaines
|
Humaines a pour mission d'optimiser la
|
d'aide à la décision ;
|
|
gestion des ressources humaines.
|
- Créer un climat de coopération et un cadre
assez motivant pour le personnel de la Direction Régionale ;
|
|
|
- Gérer le patrimoine de la Direction Régionale
;
|
|
|
- Gérer le volet administratif du personnel
(contrôle présence et assiduité, mouvements, disciplines,
congés, formation etc.)
|
|
|
- Remplacer en cas d'absence momentanée le Directeur
|
|
|
Régional ;
|
Source : Charte fonctionnelle de la SOTRA
46
Services
|
Mission
|
Rôle
|
Service Administratif et
|
|
- Préparer la paie, les réclamations, les acomptes,
les avances
|
Ressources Humaines
|
|
sur salaire, les prêts médicaux et bancaires ;
|
|
|
- Gérer la relation permanente avec les
représentants du
personnel, en étroite liaison avec la DDRH ;
|
|
|
- Coordonner les activités de l'assistante sociale ;
|
|
|
- Rédiger les Procès-Verbaux et des Comptes
Rendus de réunion.
|
Service Exploitation
|
Le service d'exploitation est chargé de gérer de
|
- Identifier les besoins de transport des populations ;
|
|
façon optimale et rationnelle, les moyens
|
- Adapter l'offre à la demande de transport
observée ;
|
|
humains et matériels mis à la disposition de
|
- Améliorer la qualité de service ;
|
|
l'exploitation, en vue d'assurer le transport de la
|
- Suivre et analyser les indicateurs de production en vue
|
|
population au moindre coût, dans le confort, la
|
d'amélioration ;
|
|
sécurité et la régularité tout en
réalisant un bon
|
- Confectionner et suivre le budget de l'exploitation ;
|
|
chiffre d'affaires.
|
- Informer la hiérarchie de la marche de
l'activité
|
|
|
(DR/DDEC/DAG) ;
|
|
|
- Développer des relations conviviales avec la
clientèle ;
|
|
|
- Gérer de façon optimale les ressources humaines
à
disposition ;
|
|
|
- Veiller au respect des consignes d'exploitation.
|
Source : Charte fonctionnelle de la SOTRA
47
Services
|
Mission
|
Rôle
|
Service Financier
|
Le responsable du service Financier a pour
mission de gérer, de façon efficiente, les
|
- Produire des informations fiables (exhaustivité des
recettes, indicateurs de gestion, effectifs etc.) ;
|
|
ressources financières de la Direction.
|
- Centraliser les demandes d'achats ou travaux et suivre
l'exécution des travaux ;
|
|
|
- Vérifier les recettes et contrôler la caisse ;
|
|
|
- Gérer la trésorerie selon les directives de la
direction
financière et comptable du siège ;
|
|
|
- Réceptionner les travaux et assister la vente des rebuts
;
|
Source : Charte fonctionnelle de la SOTRA
Le tableau nous montre que chaque service du
Département Contrôle de Gestion a une mission bien définie
et des rôles qui définissent les attentes des dirigeants.
48
Le Département Réseau Bus de Vridi, pour mener
à bien ses missions et objectifs, vend des produits à la
population ivoirienne.
II.2- Produits du Département Réseau Bus de
Vridi
Le DRB Vridi a deux principaux produits. Ce sont le produit
« monbato » qui est de la famille des services non
concédés et le produit « confort+ » qui appartient
à la famille des produits concédés.
Notons que le produit « monbato » est composé
d'une vingtaine de bateaux qui desservent les communes du Plateau (gare
lagunaire Plateau), de Cocody (gare lagunaire Blockauss), de Treichville (gare
lagunaire de Treichville) et d'Attécoubé (gare lagunaire
Abobodoumé).
Ce produit ne constitue que 25% des recettes annuelles du DRB
Vridi. Les principaux clients du produit « monbato » sont
regroupés en trois catégories, à savoir :
- La catégorie ticket : ceux sont les
clients qui achètent les tickets. Ils contribuent à 90% des
recettes annuelles de « monbato ».
- La catégorie carte : essentiellement
composée d'élèves et d'étudiants, cette
catégorie représente 10% des recettes annuelles de « monbato
».
- La catégorie gratuité : qui
concerne les agents de l'Etat (corps habillés), les stagiaires et le
personnel de la SOTRA.
Quant au « confort+ », il représente 75% des
recettes annuelles du DRB Vridi. Les principaux clients sont les
élèves, étudiants des établissements et le
personnel des entreprises. En effet, pour faciliter le transport des personnes
de leur habitation à leurs lieux de travail ou d'établissements
scolaires, le DRB Vridi dispose d'un parc automobile qui compte une soixantaine
d'autobus avec des chauffeurs qualifiés qui sont correctement
vêtus et qui ont une certaine expérience, qu'il met en
location.
49
Les tarifs de la location sont fonctions de plusieurs
critères tels que la distance et le type de confort souhaité
(autobus avec ou sans climatiseur).
Rappelons également que le parc automobile se compose
de plusieurs marques d'autobus qui sont listés dans le tableau suivant
:
Tableau 7 : Etat du parc automobile du
confort+
Période : Mois de Mars 2013
|
|
Marque de l'autobus
|
Nombre d'autobus Disponibles
|
|
Nombre d'autobus immobilisés
|
|
Nombre d'autobus total
|
DAF AMBASSADOR
|
|
17
|
|
10
|
27
|
KIA COSMOS
|
|
8
|
|
5
|
13
|
KIA AM 928
|
|
7
|
|
3
|
10
|
TATA 613
|
|
7
|
|
2
|
9
|
RENAULT PR112
|
|
2
|
|
0
|
2
|
MERCEDES GNV
|
|
2
|
|
1
|
3
|
TOTAL
|
|
43
|
|
21
|
64
|
Source : Tableau de bord/ Evolution du parc /2013
Le parc automobile se compose d'autobus disponibles et
d'autobus immobilisés. Les autobus disponibles sont ceux qui sont en
activité tandis que ceux qui sont immobilisés restent sur le
parking du DRB VRIDI et ne sont mis en service qu'en cas de panne des autobus
mis en service ou d'insuffisance.
Ainsi, comme le montre le tableau, au mois de mars 2013, nous
avons 43 autobus disponibles sur 64, soit 33% d'autobus mis à la
disposition des clients actuels. Et la meilleure marque est DAF AMBASSADOR avec
17 autobus disponibles.
50
CHAPITRE DEUXIEME : CADRE CONCEPTUEL
Dans l'esprit de la grande majorité des individus, y
compris les managers opérationnels, le Contrôleur de Gestion est
en premier lieu un contrôleur, c'est-à-dire « celui qui
exerce un contrôle, une vérification8». Les
synonymes proposés par le dictionnaire sont éloquents : «
inspecteur, vérificateur, aiguilleur et mouchard ». Lorsqu'on
évoque des tâches ou des métiers associés au
contrôle, viennent à l'esprit le contrôle de police, le
contrôleur fiscal, le contrôleur des billets de transport.
Qu'est-ce donc le Contrôle de Gestion ? Quelle est son
utilité au sein d'une structure ? Nous apporterons des
éléments de réponse à ces questions dans ce
deuxième chapitre de notre travail.
I- Notion de Contrôle de Gestion
Limiter le Contrôle de Gestion à un processus de
vérification-sanction, conduirait à réduire
considérablement le champ de cette discipline qui renvoie beaucoup plus
à la notion de maîtrise. En effet, le terme
Contrôle de Gestion est la transcription du terme anglo-saxon «
management control », qui signifie « pilotage de la gestion ».
Ici, le mot contrôle doit donc être entendu comme
étant l'action de maîtriser, de piloter, c'est-à-dire le
fait de dominer ou d'avoir une certaine emprise sur un système.
Il existe de nombreuses définitions du Contrôle
de Gestion qui développent chacune un aspect particulier de cette
discipline en constante évolution.
I.1- Définition et mission du Contrôle de
Gestion
I.1.1- Définition du Contrôle de Gestion
Parmi les définitions du Contrôle de Gestion,
trois sont les plus populaires. Il s'agit de la définition de Robert N.
ANTHONY, la définition par le triangle du Contrôle de Gestion et
la définition de Henry BOUQUIN.
Selon Robert N. ANTHONY, le Contrôle de Gestion
apparaissait comme le garant de l'utilisation rationnelle des ressources mis
à la disposition du manager. Il
8 Le Nouveau Petit Robert, 1994
51
est défini comme « le processus par lequel les
managers obtiennent l'assurance que les ressources sont obtenues et
utilisées de manière efficace et efficiente, pour la
réalisation des objectifs de l'organisation. »9.
Le Triangle du Contrôle de Gestion a été
tiré de la définition de Robert.N. ANTHONY faite en 1965. C'est
un schéma qui met en relation les Moyens
alloués au gestionnaire, les Objectifs
qui lui sont fixés et les Résultats
obtenus en fin de période.
Figure 3 : Triangle du Contrôle de
Gestion
OBJECTIFS
MOYENS
Mesure de la pertinence
Mesure de l'efficience
Contrôle de Gestion
Mesure de l'efficacité
RESULTATS
Source: Hélène LÖNING, Véronique
MALLERET, Jerôme MERIC, Yvon PESQUEUX, Eve CHAPELLO, Daniel MICHEL,
Andréu SOLE, « LE CONTRÔLE DE GESTION -ORGANISATION, OUTILS
ET PARTIQUES », 3ième édition, DUNOD, Paris,
2008
Toute organisation a un objectif, des
moyens qu'elle met en oeuvre pour l'atteindre et obtenir des
résultats au terme de ce processus. Le rapport entre
les moyens, les objectifs et les résultats constitue la base du
Contrôle de Gestion. Il en découle les relations suivantes :
9R.N. Anthony (1964), «Planning and Control
Systems, A Framework for Analysis», Management Services, March-April,
p.18-24
52
Relation 1 : Objectifs ?
Moyens : Aider les dirigeants et les opérationnels
à définir les moyens nécessaires pour atteindre les
objectifs qu'ils se sont fixés (plan d'actions et
budgétisation).
Relation 2 : Moyens ? Objectifs :
Déterminer à partir des moyens existants, les
résultats que l'on peut en attendre (aide à la formulation
d'objectifs, identification des leviers de gestion).
Relation 3 : Objectifs ?
Résultats : Analyser les résultats obtenus au
regard des objectifs que l'organisation s'était fixée (analyse
des écarts).
Relation 4 : Résultats ?
Objectifs : A partir de l'analyse des résultats, aider
à définir des actions correctives pour mieux atteindre les
objectifs (seuils d'alerte et ré-planification).
Relation 5 : Résultats ? Moyens
: Redimensionner (en plus ou en moins) les moyens utilisés, en
fonction des résultats obtenus (révision du budget,
redéploiement du personnel, réorganisation des services...).
Relation 6 : Moyens ? Résultats
: Rapprocher les moyens mis en oeuvre et les résultats obtenus.
La notion d'objectif est laissée de côté puisque l'on
évalue la taille des moyens affectés, par rapport aux
résultats d'autres entreprises (Benchmarking10). Il s'agit
bien sûr de trouver des sources de comparaison pertinentes.
Le rapport entre objectifs, ressources et résultats
donne naissance à trois critères de mesure de
performance11 que sont la pertinence, l'efficacité et
l'efficience.
La pertinence consiste à prendre en
considération les moyens de l'organisation lors de la
détermination des objectifs : Pertinence= Objectifs /
Moyens.
L'efficacité est la capacité
d'atteindre un résultat conforme à l'objectif
prédéterminé : Efficacité= Résultats
/ Objectifs.
10 Le Benchmarking : est une technique qui consiste à
étudier et analyser les techniques de gestion, les modes d'organisation
des autres entreprises afin de s'en inspirer et d'en retirer le meilleur. C'est
un processus continu de recherche, d'analyse comparative, d'adaptation et
d'implantation des meilleures pratiques pour améliorer la performance
des processus dans une organisation (Source :
www.wikipedia.com du 07/04/2014
9h)
11 Mesure de la qualité du résultat,
évaluation de la capacité de chacune des composantes de
l'entreprise à atteindre les objectifs globaux.
53
L'efficience c'est lorsque les objectifs
assignés sont réalisés en respectant les contraintes de
coûts, c'est-à-dire, la mise en oeuvre du minimum de ressources
nécessaires pour le résultat obtenu : Efficience =
Résultats / Moyens.
En se référant à la pratique, cette
définition du Contrôle de Gestion basée sur la relation
entre les moyens, les objectifs et les résultats, repose sur une vision
comptable et semble insuffisante pour faire comprendre la notion de
Contrôle de Gestion. Ce qui a poussé Robert N. Anthony à
préciser et à élargir en 1988 sa définition de
1965.
Quant à Henri BOUQUIN, il définit le
Contrôle de Gestion comme étant: « Un ensemble de
processus et de dispositifs qui, dans les organisations, orientent les
décisions, les actions, les comportements, pour les rendre
cohérents avec les objectifs à longs et moyens termes et qui
s'appuient sur des systèmes d'information ».12
Dans cette définition, le Contrôle de Gestion est
perçu comme étant un ensemble de dispositifs fondés sur
l'information, permettant la cohérence entre la
Stratégie13 et l'Opérationnel.
En somme, l'on peut définir le Contrôle
de Gestion comme un système d'aide au pilotage14 permettant
à une organisation d'assurer la réalisation opérationnelle
de sa stratégie.
I.1.2- Mission du Contrôle de Gestion
D'une manière générale, le principal but
du Contrôle de Gestion est d'emmener l'entreprise vers l'objectif ultime
de son organisation qui est la
12 Henri BOUQUIN, « Contrôle de Gestion », 1997,
PUF
13Art de planifier et de coordonnerdes actions pour
atteindre un objectif (source : http/
fr.wikipedia.org/wiki/stratégie
du 06/04/2014)
14Le pilotage consiste à observer le
déroulement des opérations, contrôler sa bonne
exécution et faire le point sur les actions restant à mener, de
manière à prendre éventuellement les mesures
nécessaires en cas de dérives. Les décisions correctives
qui en découlent peuvent porter sur les moyens à mettre en
oeuvre, mais peuvent aussi déboucher sur une remise en cause des
objectifs si ceux-ci s'avèrent mal définis. (Source : cours de
comptabilité analytique du campus numérique d'AUNEGE).
54
performance et la rentabilité
économique. Pour pouvoir atteindre efficacement cet objectif,
le Contrôle de Gestion se doit de remplir un certain nombre de missions,
à savoir :
- l'aide à la conception et à la gestion
d'un Système d'Information orienté vers l'action : qui
consiste à concevoir et d'assurer le bon fonctionnement d'un
Système d'Informations de Gestion, qui permettra aux gestionnaires de
disposer d'informations pertinentes pour prendre de bonnes décisions.
- l'aide au diagnostic des fonctions et à la
maîtrise des opérations : La fonction Contrôle de
Gestion aide à la maîtrise des opérations par la mise en
oeuvre d'outils de pilotage (indicateurs d'activité financiers et
physiques) adaptés, mais aussi par l'évaluation permanente des
méthodes et outils de gestion utilisés par les
opérationnels.
- l'aide à la prise de décision et
à la coordination des actions : Il permet de fournir une sorte
de modélisation du fonctionnement de l'entreprise, contribuant ainsi
à anticiper les conséquences des hypothèses retenues. Un
rapport récapitulatif régulier (semestriel, trimestriel, mensuel
ou hebdomadaire) sur l'état d'atteinte des objectifs, est transmis
à la Direction Générale à l'aide d'un
système de reporting15 et de tableau de bord.
Le diagnostic régulier de leurs activités, par
le biais de tableaux de bord,
guide les décisions et actions des différents
responsables de l'entreprise. En effet, la comparaison entre la
réalisation et le référentiel les pousse à
réfléchir aux causes des écarts et aux actions correctives
à entreprendre pour améliorer leurs performances.
I.2- Organisation et composantes du Contrôle de
Gestion
I.2.1- Organisation du Contrôle de Gestion
Le rattachement de la fonction Contrôle de Gestion,
dépend de la structure et des missions de l'entreprise. La mission d'un
service de Contrôle de Gestion est
15La communication de
données (en anglais reporting) est
l'opération consistant, pour une entreprise, à faire rapport de
son activité. (source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_de_donn%C3%A9es
du 10/02/2014-11h50)
intimement liée à la nature de l'entité
à laquelle il est subordonné. En fonction que le service de
Contrôle de Gestion soit Central (au siège) ou
Local (dans les unités décentralisées),
il existe différentes possibilités de rattachement.
Il peut être rattaché à la Direction
Générale (DG), à la Direction Administrative et
Financière (DAF), ou encore aux Directeurs ou Responsables
Opérationnels (DO/RO).
Dans l'ouvrage « Contrôle de Gestion, Organisation,
Outils et Pratiques »16, trois critères de rattachement
du Contrôle de Gestion ont été identifiées:
- L'indépendance du service de Contrôle
Gestion : il ne doit pas être placé sous
l'autorité de celui dont il est censé contrôler
l'activité,
- La proximité du service par rapport aux
entités dont il a la charge : du fait du rôle de conseil
et d'aide à la décision de la fonction Contrôle de Gestion,
il importe qu'elle s'imprègne des réalités des
entités dont elle a la charge.
- La disponibilité des données
: pouvoir disposer de données fiables, en évitant la
formation de deux canaux parallèles d'informations (comptabilité
et contrôle) dans lesquels transitent les mêmes données de
base.
Une fois la place du service Contrôle de Gestion
trouvée au sein de l'organigramme, il revient de l'organiser. Cette
organisation consiste en premier lieu à sectionner le service ou
département en fonction des différentes phases du processus du
Contrôle de Gestion qui sera détaillée dans la
deuxième section du chapitre, avec à la tête des
responsables qualifiés et un chef à qui, seront remontées
les travaux. Ensuite, assigner des tâches, des missions et des fonctions
à chacun des responsables.
Le bon fonctionnement du service dépend ainsi, du
processus du Contrôle de Gestion mis en place et des outils mis à
sa disposition.
I.2.2- Processus et composantes du Contrôle de
Gestion
55
16Page 287 3e édition, DUNOD, paris 2008
56
Le Contrôle de Gestion respecte un processus
composé de quatre (4) phases, qui sont la phase prévisionnelle,
la phase de suivi des réalisations, la phase d'évaluation et la
phase d'apprentissage.
La première phase, la phase
prévisionnelle est définie comme « la
mise en oeuvre des ressources de l'entreprise en vue d'atteindre les objectifs
préalablement fixés dans le cadre d'une politique
déterminée »17.
La gestion regroupe d'une part la gestion
prévisionnelle traduisant les activités futures de
l'entreprise et les moyens retenus pour atteindre les objectifs, et d'autre
part la gestion budgétaire chargée
d'élaborer les budgets c'est-à-dire des prévisions
d'actions chiffrées en fonction des décisions prises.
La seconde phase, le suivi des réalisations
est la phase de mise en oeuvre des actions prévues, de
leur contrôle et d'analyse des résultats obtenus.
L'objectif est d'analyser la performance de l'organisation et
de proposer des mesures correctives. La phase de suivi des réalisations
comprend deux volets: le suivi des actions et le
contrôle des actions. Le suivi des actions se fait par le
Contrôle budgétaire et la mesure des performances de l'entreprise.
Quant au contrôle des actions, il consiste au contrôle physique des
réalisations et à la maîtrise des risques.
Quant à la troisième phase, la phase
d'évaluation consiste à confronter les
résultats obtenus par les entités aux résultats
souhaités par la direction afin d'évaluer leur performance.
Cette étape de contrôle (au sens stricte) met en
évidence des écarts et en détermine les causes. Elle doit
conduire les responsables à prendre des mesures correctives.
Le processus et plus réactif lorsque cette étape
de contrôle est réalisée régulièrement au
niveau des entités.
La dernière étape, la phase
d'apprentissage permet, grâce à l'analyse des
écarts de faire progresser l'ensemble du système de
prévision par apprentissage. Des facteurs de compétitivité
peuvent être découverts ainsi que d'éventuelles
faiblesses.
17 Définition donnée par le PCG (Plan
Comptable Général)
57
Une base de données est constituée pour
être utilisée en vue des futures
prévisions.
Les quatre phases du processus du Contrôle de Gestion
utilisent chacune
des outils. Ce sont :
- les outils prévisionnels pour la phase
prévisionnelle ;
- les outils de suivi de réalisation pour la phase de
suivi des réalisations ;
- les outils d'appui pour les phases d'évaluation et
d'apprentissage.
Les outils étant nombreux, nous ne citerons que ceux
qui concerneront notre
travail.
De ce fait, le tableau suivant définit les
différentes familles d'outils et donne
quelques outils avec leur rôle.
Tableau 8 : Répartition et
définition des outils du Contrôle de Gestion
Groupe d'outils
|
Définition
|
Liste des outils et rôle
|
Outils prévisionnels
|
Ils permettent d'étudier le futur
|
- Le plan : Le plan est orienté vers
le
|
|
en matière d'opportunités de
|
pilotage à moyen et long terme, et
|
|
l'environnement et de son
|
permet de passer d'une réflexion
|
|
savoir-faire. Ils ont pour
|
générale sur les métiers et les
|
|
objectif d'orienter le choix des
|
stratégies, à une formalisation des
|
|
axes stratégiques, les objectifs
|
objectifs et des actions.
|
|
généraux et la détermination
|
- Le budget : Le budget est la
|
|
des hypothèses économiques
|
prévision chiffrée d'un programme
d'actions permettant d'atteindre par des moyens définis
les objectifs de l'entreprise.
|
Outils de suivi de
|
Ils permettent de comparer les
|
- La Comptabilité Générale :
permet
|
réalisation
|
résultats aux objectifs fixés.
|
de déterminer le résultat d'une
|
|
Les éventuels écarts sont
|
période (compte de résultat) ainsi
|
|
interprétés en vue de mesures
|
que la situation du patrimoine en fin
|
|
correctives
|
de période (bilan).
|
Source : Mémoire Caroline LAMBERT, « La fonction
de Contrôle de Gestion : Contribution à l'analyse de la place des
services fonctionnels de l'organisation », Doctorat de sciences de
gestion, 1992, Université Paris Dauphine. Page 65
58
Groupe d'outils
|
|
Définition
|
Liste des outils et rôle
|
Outils de
réalisation
|
suivi
|
de
|
|
- La Comptabilité Analytique : est un
instrument de gestion interne à l'image
des dirigeants qui a pour objectifs le calcul des
coûts et l'analyse du résultat, les prévisions et le
contrôle des coûts et l'aide à la prise de
décision.
|
|
|
|
|
- Le Contrôle Budgétaire : il
permet de comparer le niveau des réalisations aux
prévisions préétablies. Il permet
de constater les écarts et d'analyser leurs
causes et origines, d'informer les différents
niveaux hiérarchiques en vue
de prendre les mesures correctives
idoines et d'apprécier l'action des responsables
budgétaires.
|
|
|
|
|
- Le Reporting : est un ensemble de
documents qui a pour objectifs d'informer
la hiérarchie de la situation et des
résultats des Centres de
|
|
|
|
|
Responsabilités.18
|
|
|
|
|
- Les tableaux de bord : Les tableaux de bord
sont des instruments de pilotage à court terme, dirigés vers
l'action. Par leur aspect synthétique, ils attirent l'attention des
responsables sur les points clés de leur gestion et améliorent
ainsi la prise de décision.
|
|
|
|
|
Ils comportent un nombre limité
d'indicateurs clairs et pertinents appelés
indicateurs de performance19.
|
Source : Mémoire Caroline LAMBERT, « La fonction
de Contrôle de Gestion : Contribution à l'analyse de la place des
services fonctionnels de l'organisation », Doctorat de sciences de
gestion, 1992, Université Paris Dauphine.
18 Norbert Guedj, le contrôle de gestion,
Editions d'organisations, 3e édition quatrième tirage
2005
19 Exemples d'indicateurs de performance : nombre de
voyage par jour, nombre de panne du matériel roulant par mois.
59
Groupe d'outils
|
Définition
|
Liste des outils et rôle
|
Outils d'appui
|
Deux catégories d'outils:
|
- Le Système d'Information de Gestion
|
|
les outils de support
|
(SIG) : est un système20 qui fournit
|
|
du Contrôle de Gestion
|
l'information nécessaire à la prise de
|
|
(Système d'Information
|
décision et au contrôle de l'organisation. Il
|
|
de Gestion et Contrôle
|
regroupe l'ensemble des informations
|
|
Interne) et les outils et
|
circulant dans l'entreprise, ainsi que les
|
|
méthodes d'analyses,
qui ont pour objectif
|
processus de traitement et les moyens
octroyés pour ces traitements.
|
|
d'aider le manager lors
|
- Le Contrôle Interne : Le contrôle
interne est
|
|
de la mise en oeuvre
|
l'ensemble des sécurités contribuant à
la
|
|
d'actions correctives
|
maitrise de l'entreprise. Il a pour but, d'un
|
|
(Reengineering et
|
côté, d'assurer la protection, la sauvegarde
|
|
Benchmarking).
|
du patrimoine et la qualité de l'information, de
l'autre, l'application des instructions,
les méthodes et les procédures de chacune des
activités de l'entreprise pour maintenir
la pérennité de celle - ci21 .
|
|
|
- Le Reengineering signifie inventer un
nouveau modèle d'entreprise, qui réponde aux
conditions de compétitivité de ce nouvel
environnement.22
|
|
|
L'objectif du Reengineering est d'identifier et de
supprimer les tâches inutiles pour les remplacer par de nouveaux
processus plus
efficaces. Il permet de reconfigurer une fonction ou des
processus afin d'améliorer la qualité du service rendu au
client.
|
Source : Mémoire Caroline LAMBERT, « La fonction
de Contrôle de Gestion : Contribution à l'analyse de la place des
services fonctionnels de l'organisation », Doctorat de sciences de
gestion, 1992, Université Paris Dauphine.
Groupe d'outils
|
Définition
|
Liste des outils et rôle
|
20Selon James O'brien, «un Système
est un groupe de composantes reliées, oeuvrant à un
objectif commun dans un processus de transformation organisé, qui
utilise des ressources et les transforme en produits finaux » Source :
James O'Brien and Marakas, G.M. « Management Information Systems »,
Eighthedition, Mc Graw Hill, 2008
21 Source : définition du Conseil de l'Ordre des Experts
Comptables français de 1977
22 Michael HAMMER, James CHAMPY, «LE REENGINEERING»,
DUNOD, Paris, 1993
60
Outils d'appui
|
- Le Benchmarking : C'est le processus qui
consiste à identifier, analyser et adopter les meilleures pratiques des
autres (en interne ou en externe) en vue d'améliorer les performances
d'une organisation.
|
Source : Mémoire Caroline LAMBERT, « La fonction
de Contrôle de Gestion : Contribution à l'analyse de la place des
services fonctionnels de l'organisation », Doctorat de sciences de
gestion, 1992, Université Paris Dauphine.
Tous ces outils sont utilisés pour un objectif
principal. Leur utilisation est fonction
de l'activité de chaque département et ils
peuvent être utilisés à la fois dans plusieurs services ou
pôles.
Notons aussi que le Contrôle de Gestion repose sur
quatorze (14) principes23, que sont :
P1- le principe de l'assurance de l'objectif
: « les contrôles doivent contribuer à
l'accomplissement des objectifs, en détectant les écarts par
rapport aux plans à temps, et de manière à ce qu'il soit
possible de réaliser des actions correctives » ;
P2- le principe de l'efficacité du
contrôle : « les contrôles sont efficaces s'ils
détectent affectivement les écarts et permettent des actions
correctives avec le minimum d'effets indésirables » ;
P3- le principe de la responsabilité du
contrôle : « le contrôle peut être
effectué seulement par la manager chargé de l'exécution
des plans » ;
P4- le principe du contrôle du futur :
« un contrôle efficace devrait chercher à prévenir
les écarts présents et futurs » ;
P5- le principe du contrôle direct :
« la technique de contrôle la plus efficace dans une entreprise
consiste à s'assurer de la qualité des managers de niveau
inférieur » ;
23 Harold Koontz, Management Control: A Suggested
Formulation Of Principles, California Management Review, 1959, p. 47-55
P6-
61
le principe de la cohérence avec les
plans: « les contrôles doivent être
structurés de sorte qu'ils reflètent le caractère et la
structure des plans » ; la structure d'un processus de contrôle
doit être définie de manière à ce qu'il corresponde
au processus planifié qu'il cherche à vérifier ;
P7- le principe de la pertinence
organisationnelle: « les contrôles doivent être
structurés de sorte qu'ils soient cohérents avec la structure
organisationnelle » ; on ne peut pas contrôler un manager ou
acteur sur un aspect qui ne correspond pas à sa sphère de
responsabilité organisationnelle ;
P8- le principe de l'individualité des
contrôles : « les contrôles doivent être
élaborés de manière à ce qu'ils correspondent aux
besoins d'un manager précis » ; les outils et les techniques
associées au processus de contrôle doivent correspondre aux
besoins réels du manager en charge de ce contrôle ;
P9- le principe de la standardisation :
« un contrôle efficace et efficient nécessite des
standards objectifs, précis et pertinents » ; ces
critères (standards) permettent non seulement d'évaluer la
performance mais aussi d'établir une relation juste et raisonnable entre
le collaborateur et son responsable ;
P10- le principe du contrôle des
éléments stratégiques : « un
contrôle efficace et efficient nécessite que l'attention soit
portée sur les facteurs stratégiques dans l'appréciation
de la performance » ; le contrôle ne doit pas être
exagérément détaillé, il doit permettre au manager
de se concentrer sur les éléments déterminants pour la
réalisation du plan ;
P11- le principe de l'exception : «
l'efficience dans le contrôle nécessite que l'attention du
manager soit portée principalement sur les exceptions significatives
»; seuls les écarts significatifs relatifs aux facteurs
clés de succès doivent retenir l'attention des managers ;
P12- le principe de la flexibilité du
contrôle : « les contrôles doivent être
suffisamment flexibles pour demeurer efficaces même en cas d'échec
de la planification » ; malgré la difficulté de ce
principe, il est indispensable que les
62
managers rendent leurs systèmes de contrôle
flexibles, de sorte qu'ils ne deviennent pas inutilisables en cas
d'imprévu ;
P13- le principe de la révision :
« le système de contrôle doit être actualisé
de manière périodique » ; les managers doivent
évaluer de manière périodique leurs systèmes de
contrôle de manière à s'assurer qu'ils sont toujours
cohérents avec les objectifs stratégiques, et avec les conditions
d'un environnement économique fluctuant ;
P14- le principe de l'action : « Le
contrôle est justifié uniquement par le fait que des mesures
correctives sont prises en cas d'écarts significatifs, à travers
une meilleure planification, organisation, coordination et un meilleur
commandement. ».
II- Décentralisation du Contrôle de
Gestion dans les Départements Réseaux Bus de la SOTRA : objectifs
et relation avec le système d'information
Le Département Contrôle de Gestion envisage
décentraliser son service dans les six (6) DRB de la SOTRA. Ce travail
découle nécessairement d'un certain nombre de raisons et repose
sur un ensemble de principes qui seront développés dans cette
section.
II.1- Objectifs de la décentralisation du
Contrôle de Gestion dans les Départements Réseaux Bus de
la SOTRA
Rappelons que le Contrôle de Gestion est un ensemble de
dispositions prises pour fournir aux dirigeants et aux divers responsables des
données chiffrées périodiques caractérisant la
marche de l'entreprise.
Leur comparaison avec les données passées ou
prévues peut, le cas échéant, inciter les dirigeants
à déclencher des mesures correctives parmi
63
lesquelles, la décentralisation du département ou
service en charge de Contrôle
de Gestion.
Dans le fonctionnement du département Contrôle de
Gestion de la SOTRA,
La décentralisation aura pour objectifs :
- de rehausser la réactivité en
accélérant le temps de prise de décision dans une
organisation plus éclatée ;
- de motiver le personnel en les rapprochant de leur
marché ;
- de décharger le département Contrôle de
Gestion d'un certain nombre de
décisions ;
- de faciliter la coordination des différents centres de
responsabilité ;
- de contribuer à l'amélioration de la
qualification des gestionnaires.
La décentralisation repose sur une
délégation de l'autorité qu'il convient
d'organiser pratiquement en :
- fixant des objectifs clairs à atteindre par les
opérationnels ;
- informant la direction générale de
l'efficacité du processus ;
- définissant le niveau de délégation
c'est-à-dire la nature et les limites des
décisions que peut prendre un responsable pour atteindre
les objectifs qui lui
sont assignés.
En tant que mode de coordination, le Contrôle de Gestion
doit veiller à la
cohérence interne des objectifs au regard de la
stratégie poursuivie et organiser le
système d'information qui permettra de déterminer
si les objectifs ont été atteints.
II.2- Contrôle de Gestion décentralisé
et système d'information
Le système d'information de l'entreprise est
constitué par l'ensemble des informations circulant dans l'entreprise
ainsi que l'ensemble des moyens et procédures de recherche, de saisie,
de mémorisation et de traitement de ces informations dans le but de les
restituer sous une forme directement utilisable au moment utile, afin de
permettre la prise de décisions stratégiques ou
64
technologiques ou techniques et d'améliorer le
fonctionnement opérationnel de l'entreprise.
Le rôle du Contrôle de Gestion consiste à
traiter les informations ou les flux d'informations afin d'élaborer des
stratégies qui optimisent la performance de l'organisation.
Le système d'information utilise ainsi des moyens
personnels et matériels pour traiter l'information. Il enregistre les
opérations de l'entreprise à partir des informations internes et
externes, les mémoires et produit différents types de
résultats.
Dans une organisation décentralisée,
l'information doit circuler dans le sens ascendant comme dans le sens
descendant. Toutes les informations issues du siège doivent être
transmises dans les différentes filiales et toutes les informations
reçues par les filiales doivent être remontées au
siège de manière efficiente et efficace.
Au niveau de la décentralisation du Département
Contrôle de Gestion de la SOTRA, les informations des différents
DRB devront donc être traitées à partir de moyens humains,
matériels (ordinateurs) et immatériels (logiciel, internet) mis
à leur disposition et reportées au DCG.
65
A l'issu de cette première partie, nous retenons que
pour des entreprises de grandes tailles telles que la SOTRA qui ont une
stratégie de diversification et de décentralisation, le
Contrôle de Gestion s'avère indispensable dans la mesure où
il permet à la structure d'atteindre ses objectifs de performance et de
rentabilité économique tout en s'appuyant sur un système
d'information efficace.
Plus l'entreprise est grande, plus son organisation interne
grandit. De ce fait, le Département Contrôle de Gestion, voulant
obtenir les informations des différentes filiales à temps, se
voit obliger de décentraliser son département tout en respectant
les quatorze (14) principes du Contrôle de Gestion.
66
DEUXIEME PARTIE :
MISE EN OEUVRE DE
L'IMPLEMENTATION DU
CONTRÔLE DE GESTION
DANS LE
DEPARTEMENT RESEAU
BUS DE VRIDI
La deuxième partie que nous entamons fera l'objet de la
méthodologie adoptée pour la mise en oeuvre d'une structure
décentralisée, en charge du Contrôle de Gestion dans le
Département Réseau de Vridi.
Pour ce faire, notre travail s'effectuera en deux (2) parties.
La première consistera à expliquer de manière
théorique la méthode choisie pour la mise en place du service
Contrôle de Gestion au sein du Département Réseau Bus de
Vridi et la seconde partie mettra en pratique la méthode
utilisée.
67
CHAPITRE PREMIER : METHODOLOGIE DU PROCESSUS
D'IMPLEMENTATION DU CONTRÔLE DE GESTION DANS LES
DEPARTEMENTS RESEAUX BUS DE LA SOTRA
Implémenter le Contrôle de Gestion dans les DRB
de la SOTRA revient à mettre en place un plan de travail qui nous
permettra de comprendre et justifier la décentralisation du
Département Contrôle de Gestion dans les DRB.
68
Notre plan comprendra deux parties. La première fera
mention de la planification du diagnostic du Département Contrôle
de Gestion et la seconde, mettra en relief la procédure à suivre
pour créer une structure décentralisée.
I- Méthodologie du diagnostic du
Département Contrôle de Gestion de la SOTRA
L'implémentation du Contrôle de Gestion dans les DRB
de la SOTRA, demande à l'avance, une étude du Département
Contrôle de Gestion du siège qui déterminera la raison de
sa décentralisation.
Pour mener cette étude, nous nous appuierons sur un
processus de trois (3) étapes détaillé comme suit :
Figure 4 : Processus du diagnostic du
Département Contrôle de Gestion proposé
1. Identifier les enjeux de l'entreprise
2. Analyser les besoins d'information
3. Faire un état des lieux
du système d'information de gestion
Source : Harold Koontz, Management Control, « A Suggested
Formulation Of Principles, California Management Review », 1959, p.
47-55.
Pour mettre en place un nouveau service au sein d'une
organisation, il faut d'abord bien comprendre et évaluer tout ce qui
rentre en jeux dans ce contexte. Il faut donc faire un diagnostic de ce qui
existe déjà, ce qui permettra de mieux cerner le pourquoi d'une
décentralisation demandée par les dirigeants. Pour ce faire, nous
avons utilisé un processus simple et général qui permet
une compréhension nette de la méthode adoptée pour le
diagnostic. Chaque étape du processus est expliquée à la
suite.
69
I.1. Identification des enjeux de l'entreprise
Les enjeux influencent les étapes de la mise en place
d'un système de contrôle de gestion. Il est donc essentiel de les
prendre en compte, car ils déterminent les besoins de l'entreprise. De
plus, ils influent sur les solutions informatiques, les outils de
contrôle de gestion et les délais.
L'identification des enjeux se fera par questionnaire
adressé au Directeur du Département Contrôle de Gestion du
siège, au Directeur Général et au responsable du service
financier du DRB Vridi.
I.2. Analyse des besoins d'information
Il s'agira de recenser les outils de gestion
déjà utilisés par le Département Contrôle de
Gestion du siège et le service financier du DRB pour traiter les
informations. Puis, les compléter si cela s'avérait
nécessaire.
Cette étape sera effectuée à partir de
documentations physiques telles que les rapports mensuels, la charte
fonctionnelle du département Contrôle de Gestion, et de
l'informatique telles que les logiciels, les fichiers Excel, et des
questionnaires adressés au personnel du département
Contrôle de Gestion.
I.3. Etat des lieux du Système d'Information de
Gestion (SIG)
L'état des lieux du SIG se fera sur deux (2) volets,
à savoir l'organisation du DCG et les logiciels de gestion
utilisés.
Au niveau de l'organisation, il s'agira d'analyser
l'organigramme du Département Contrôle de Gestion. En d'autres
termes, nous analyserons les
1. Segmentation de l'organisation en centres
de responsabilité et en activités
2. Adaptation au SIG
3. Mise en place d'outils
70
services et tâches du département avec le DRB, et
ce, à partir de la cartographie des risques, des questionnaires, de
l'organigramme, des fiches de postes.
Au niveau des logiciels de gestion utilisés, nous
ferons une analyse de la cartographie des logiciels utilisés qui
précisera :
- s'ils sont liés ou pas entre eux ;
- si les données sont saisies en manuel ou en automatique
;
- si des informations identiques sont saisies dans
différents logiciels.
Nous ferons un rapport des différents résultats
obtenus et proposerons des solutions d'amélioration.
II- Méthodologie de la mise en place d'une
structure décentralisée du Contrôle de Gestion dans les
Départements Réseaux Bus de la SOTRA
A partir du résultat du diagnostic, la création
d'une structure décentralisée en charge du Contrôle de
Gestion dans les DRB, aura sa raison d'y être. La planification de sa
mise en place se fera sur la base d'un processus de trois (3) étapes
:
- la segmentation de l'organisation en centre de
responsabilité et en activité, - l'adaptation au système
d'information de gestion ;
- et la mise en place d'outils.
Figure 5 : Processus de création de la
structure décentralisée en charge du Contrôle de Gestion
dans les DRB de la SOTRA
71
Source : Harold Koontz, Management Control, « A Suggested
Formulation Of Principles, California Management Review », 1959, p.
47-55.
Ce processus nous permettra de nous donner les chances de
pouvoir réaliser facilement et efficacement cette création de
service au sein du Département Réseau Bus de Vridi. La
compréhension de chaque étape du processus est expliquée
comme suit :
II.1- Segmentation de l'organisation en centres de
responsabilité et en activités
La segmentation d'une structure en centres de
responsabilité obéit à une logique d.0e
responsabilisation, mais ne remet pas en cause le principe d'autorité
qui s'exerce dans la définition des missions. S'agissant des moyens
à mettre en oeuvre, le dialogue, la négociation, le contrat se
substituent au pouvoir hiérarchique.
À ce titre, les centres de responsabilité se
placent dans la lignée des projets de service, dans un contexte de
management participatif.
Un centre de responsabilité peut être
défini comme une unité organisationnelle dont le responsable
s'engage à atteindre un certain niveau de performance en contrepartie
d'une mise à disposition de moyens préalablement
définis.
Les éléments constitutifs d'un centre de
responsabilité sont :
- un service ou une unité fonctionnelle aux
caractéristiques bien définies
(ressort, missions, personnel) ;
- un responsable identifié ;
- une délégation de pouvoir ;
- des objectifs clairs ;
- un contrat fixant l'allocation des moyens en contrepartie des
engagements
souscrits ;
- un système de mesure de la performance.
72
Le découpage d'une organisation en centres de
responsabilités doit répondre aux exigences du principe de
contrôlabilité. Rendre un gestionnaire responsable d'une situation
qu'il ne saurait contrôler ou responsable d'objectifs qu'il ne pourrait
atteindre, peut engendrer non seulement une frustration légitime chez
celui-ci, mais altère également l'efficacité
générale du système de pilotage. Le responsable qui sera
désigné ne saurait, à l'inverse, être maître
de tout. Il conviendra donc de s'interroger sur le niveau pertinent de
responsabilité :
- le gestionnaire a-t-il la capacité d'agir avec
efficacité sur les coûts, sur la performance ?
- est-il autonome dans ses décisions, peut-il
décider et agir dans son périmètre de
responsabilité ?
- est-il soumis à une obligation de performance ?
- quelles sont les dépendances vis-à-vis
d'autres centres de responsabilité ? De l'environnement ?
II.2- Adaptation au Système d'Information de Gestion
Dans le cadre d'une démarche de contrôle de
gestion, le système d'information doit fournir des données
fidèles relatives à :
- L'activité des services (production, relations avec
les usagers, la clientèle ou les partenaires...) ;
- Leur environnement (physique, social ou économique) ;
- Les moyens physiques et financiers engagés
(personnel, patrimoine, recettes, dépenses...) ;
- Leur performance (l'efficience de la gestion, la
qualité de services, l'impact envers les usagers ou envers les citoyens
en général).
Les produits du système d'information sont des
indicateurs plus ou moins élaborés, qui peuvent être des
résultats statistiques ou des ratios dont le but est de rendre compte
d'une façon synthétique et systématique de la
réalité des
73
activités, des services, de leur environnement et de la
performance de ces services.
Le système d'information est indispensable au
Contrôle de Gestion. Il fournit aux décideurs les données
nécessaires à la fixation des objectifs et à la prise de
décision. S'agissant de la mesure de la performance, il fournit les
indicateurs et les informations qui figurent dans les tableaux de bord et les
ratios de gestion en vue du pilotage et du reporting.
Le reporting et les états de comptes rendus permettent
au niveau hiérarchique supérieur concerné et/ou à
d'autres services aux problématiques de gestion proches :
- de réaliser un suivi de synthèse, commun et
partagé, des réalisations ;
- de procéder à leur analyse ;
- de coordonner les éventuelles actions correctives
à entreprendre pour atteindre les objectifs visés ;
- de mesurer la performance.
Pour réussir la mise en place d'un système
d'information il faudra :
- veiller à construire le système de reporting
en cohérence avec la segmentation des responsabilités telle
qu'elle existe au sein de la structure concernée.
- ne pas limiter le système d'information de gestion
à la production de documents liés au reporting.
- définir précisément les attentes, en
termes d'information, de la personne qui va être destinataire des
résultats et les réactualiser si les priorités
changent.
- veiller à l'implication forte des dirigeants dans
l'analyse des réalisations rapportées dans les états de
comptes rendus et la régularité de cette analyse.
- veiller à la concrétisation des
décisions prises au regard de l'analyse qui en est faite.
- dans les premiers temps, accompagner la mise en oeuvre par
des formations et/ou de l'assistance à la production des états de
comptes rendus.
L'état de compte rendu issu du reporting constitue une
des composantes du tableau de bord du niveau supérieur. En effet, le
tableau de bord d'un
74
service comprendra des indicateurs de pilotage de son
activité. Une partie de ces indicateurs fera l'objet, sous une forme
plus ou moins agrégée et selon une périodicité qui
pourra être moins rapprochée, d'une remontée au niveau
supérieur (processus de reporting). Les éléments
correspondants constituent l'état de compte rendu, qui va lui-même
alimenter une partie du tableau de bord du niveau supérieur.
II.3- Mise en place d'outils
Les outils utilisés seront les indicateurs de mesure de
performance, les tableaux de bord.
Un indicateur est une représentation chiffrée
d'un phénomène qu'on veut mettre sous contrôle. Plus
spécifiquement en matière de gestion, un indicateur est une
donnée (nombre, cotation, évaluation...) permettant d'objectiver
une situation, d'en rendre les caractéristiques lisibles et
interprétables. Un indicateur est nécessairement quantitatif ; il
l'est soit naturellement parce que rendant compte d'une donnée
directement mesurable, soit s'il rend compte d'une donnée qualitative
parce qu'il repère cette donnée sur une échelle de valeur.
Un indicateur, quel qu'il soit, peut prendre deux valeurs
remarquables, une valeur cible, qui traduit
l'objectif que l'on se fixe et une valeur en fin d'exercice,
qui traduit le niveau de réalisation de l'objectif.
Les indicateurs doivent être adaptés à la
nature et à l'organisation de la structure ou du service. En fonction de
ce dont on entend rendre compte, on doit choisir des indicateurs
spécifiques. Les indicateurs doivent permettre de :
- fixer des cibles traduisant les objectifs définis en
commun par la hiérarchie et par les gestionnaires (dans le cadre du COM
les objectifs sont fixés en concertation avec l'administration centrale)
;
- mesurer les réalisations par rapport à ces cibles
;
- comprendre et analyser ces réalisations ;
- orienter les décisions des gestionnaires dans le but
d'améliorer la performance ;
- nourrir le dialogue de gestion entre les différents
niveaux hiérarchiques.
Les indicateurs doivent respecter un certain nombre de
critères, à savoir:
- être lisibles, compréhensibles, clairs,
immédiatement interprétables ;
- être pertinents ;
- être disponibles à un coût compatible avec
les bénéfices attendus de leur
usage
- être fiables, précis, contrôlables ;
- être disponibles au cours du temps dans les mêmes
conditions ;
- être synthétiques et sélectifs.
Dans la mesure de la performance, l'un des points clés
est le cheminement qui mène jusqu'au choix d'un indicateur :
définition de la mission, de la stratégie, des objectifs, et
enfin identification des indicateurs significatifs.
Il n'y a pas d'indicateurs en soi, pas plus qu'il n'y a de
mesure ou d'analyse d'une performance en soi. Les indicateurs ne
répondront aux attentes que si, en amont, une réflexion a
été menée en termes de stratégie, d'orientations et
d'objectifs à atteindre, et si les actions ont été
identifiées et réparties selon leur priorité. En ce sens,
un indicateur n'a de sens que s'il est l'illustration d'un objectif et s'il
permet de documenter celui-ci par des cibles (valeur cible de l'indicateur).
Le mode de collecte des informations destinées à
faire vivre les indicateurs, ainsi que les modalités de compte rendu
(fréquence, destinataires...), sont également essentiels pour la
fiabilité et l'accessibilité des données de pilotage.
Enfin, il ne faut pas perdre de vue que l'établissement
des indicateurs est lié à l'exercice de planification
stratégique auquel doivent se livrer les centres de
responsabilité.
75
Nous utiliserons, les indicateurs suivants (voir tableau
ci-après) :
76
Tableau 9 : Liste des
indicateurs
INDICATEURS
|
OBJECTIFS
|
Indicateurs descriptifs
|
Description des moyens matériels et humains qui sont
mis à disposition par l'organisation pour atteindre les objectifs
qu'elle s'est fixée.
|
Indicateurs économiques
|
Description des moyens financiers (ressources et
dépenses) mis en oeuvre par l'organisation pour mettre en place les
activités.
|
Indicateurs d'efficacité
|
Relation entre les résultats obtenus et les
résultats attendus : l'efficacité est à son maximum
lorsque tous les résultats attendus sont atteints.
|
Indicateurs d'efficience
|
Relation entre les résultats obtenus et les ressources
utilisées : l'efficience sera considérée comme excellente
si les résultats sont atteints en utilisant le moins de
ressources possible.
|
Source : Marie BOITIER, Thèse de doctorat en sciences
de gestion, « Le Contrôle de Gestion : une fonction aux prises
avec les transformations organisationnelles et techniques des
entreprises-L'exemple des systèmes de gestion intégrée.
», 2002, Université des sciences sociales-Toulouse I.
Les indicateurs choisis au sein du DRB répondront aux
différentes attentes du Département Contrôle de Gestion
dans la gestion budgétaire et analytique des activités du DRB,
à une période précise. Les indicateurs permettront
d'élaborer le tableau de bord du DRB.
Un tableau de bord est un ensemble d'indicateurs, à un
niveau suffisamment agrégé, à destination des responsables
quel que soit leur niveau hiérarchique (directeurs et sous-directeurs
d'administration centrale; chefs de services déconcentrés; etc.),
en vue de leur permettre de connaître l'état d'avancement des
programmes ou des orientations dont ils doivent assurer la mise en oeuvre et
pour lesquels ils doivent atteindre un objectif spécifique. C'est un
outil d'aide à la gestion, conçu pour analyser la performance.
Le tableau de bord est centré sur les points
clés de gestion, c'est-à-dire sur les objectifs majeurs,
prioritaires, stratégiques et/ou sur les risques liés à
l'activité de la structure à un instant donné, et qu'il
est nécessaire de suivre de près, de placer sous le
contrôle de l'unité ou du service afin d'éviter
d'éventuels dérapages. Comme il est axé sur les points
clés de gestion, le tableau de bord n'a pas vocation à couvrir
tous les champs de l'activité d'un service ou d'une entité.
77
Le tableau de bord, en tant qu'outil de pilotage, présente
plusieurs intérêts. Il permet en effet de :
- construire les bases d'un système de management
stratégique intégré afin de :
- clarifier et rendre lisible la stratégie de
l'organisation ;
- communiquer la stratégie à tous les niveaux de
l'organisation ;
- rendre cohérents les objectifs des services et des
individus avec la stratégie
globale ;
- relier les objectifs stratégiques à la
programmation et à la budgétisation ;
- procéder périodiquement à des analyses et
évaluations de performance ;
- mettre en cohérence ses processus managériaux
;
- faciliter la mise en oeuvre de la stratégie à
long terme par l'ensemble de
l'organisation.
Une méthode de conception et de mise en place des tableaux
de bord :
1- Identifier la structuration des responsabilités.
2- Définir les points clés de la gestion
3- Construire les indicateurs.
4- Réaliser les maquettes de tableaux de bord.
5- Tester et valider indicateurs et maquettes.
6- Diffuser les tableaux de bord et accompagner leur mise en
place.
Le tableau de bord doit être :
- court (peu de pages) ;
- clair (qualité de mise en page, visualisation) ; -
parlant (significatif/message) ;
- pertinent (problématique/enjeux).
Après avoir expliqué de manière
théorique la méthode de notre travail, la mise en pratique sera
détaillée dans le deuxième chapitre.
78
CHAPITRE DEUXIEME : MISE EN PRATIQUE DU PROCESSUS
D'IMPLEMENTATION DU CONTRÔLE DE GESTION DANS LE DEPARTEMENT RESEAU BUS DE
VRIDI
Pourquoi est-ce que les dirigeants veulent décentraliser
le Département Contrôle de Gestion de la SOTRA dans les six (6)
DRB ?
Quelle sera la place de la structure décentralisée
en charges du Contrôle de Gestion ?
79
Quels seront les tâches, les activités, les moyens
utilisés par cette structure décentralisée ?
Ce deuxième chapitre répondra à toutes ces
préoccupations par la mise en exécution du diagnostic du
Département Contrôle de Gestion et la mise en place de la
structure décentralisée dans le DRB Vridi.
I- Diagnostic du Département Contrôle de
Gestion de la SOTRA
Rappelons que le diagnostic consistera à identifier les
enjeux de l'entreprise, ensuite à analyser les besoins d'information,
enfin à faire l'état des lieux du système
d'information.
I.1- Enjeux de l'entreprise
Afin de connaître les enjeux de l'entreprise, il
conviendrait, de comprendre l'organisation du Département Contrôle
de Gestion (DCG) et ses relations avec les Départements Réseaux
Bus (DRB).
I.1.1- Présentation du Département
Contrôle de Gestion de la SOTRA
A partir de la charte fonctionnelle de la SOTRA et des
questionnaires adressés au Directeur du DCG et au personnel de la
division, nous avons eu des réponses sur la mission, l'organisation et
sa relation avec le DRB Vridi.
- Quelle est la mission du Département
Contrôle de Gestion ?
Le DCG a pour mission principale d'assurer la rentabilité
et la performance du groupe SOTRA en :
- définissant les centres de responsabilité
(centre de profit, d'investissement) ;
- créant et articulant un cadre budgétaire
développé ;
- consolidant les budgets en provenance des filiales et des
départements réseaux bus ;
80
- créant des instruments de mesure de performance
(tableaux de bord, travaux de reporting) ;
- participant à la prise de décision.
Pour mener à bien sa mission, le département a
mis en place une organisation.
- Comment est organisé le Département
Contrôle de Gestion ?
Le département Contrôle de Gestion se compose
d'une direction départementale aidée
par un secrétariat, qui couronne trois (3)
services appelés « pôles ». Ce
sont le pôle Budgétaire, le pôle Analytique et
le pôle Pilotage qui sont représentés par des
personnes qualifiées appelées « Responsable du
pôle ». (voir annexe 2 organigramme du DCG)
- Quels sont les rôles de chaque pôle
?
Le Pôle Budgétaire
comporte trois personnes qui sont chargées
d'élaborer le budget annuel, d'analyser les écarts et de suivre
la gestion des engagements.
Le Pôle Analytique comprend
aussi trois personnes chargées de vérifier, d'affecter et de
prendre des décisions dans la production des cartes, dans la production
de l'information des départements et divisions, dans la gestion des
logiciels et la gestion des feuilles de route. Egalement, ce pôle est
chargé de la revue des comptes et de la gestion des clés de
répartition.
Le pôle pilotage qui ne
comporte qu'une seule personne pour le moment (le Directeur du
département), est chargé de susciter la prise de décision.
Il joue un rôle essentiel dans la conception des dispositifs et outils
(plans, budgets, tableaux de bord ou autres) et dans la mise en oeuvre de
ceux-ci, dans les analyses économiques qui en résultent, dans
l'animation de la démarche.
- Quelles sont ses relations avec le
Département Réseau Bus de Vridi (DRB Vridi) ?
Le DCG travaille avec le service Financier du DRB Vridi. Le
service Financier énumère les besoins de la direction
régionale et les transmet au pôle budgétaire du DCG. Ce
dernier se chargera de sa gestion budgétaire.
- Quels sont donc les enjeux de la
décentralisation du DCG ?
Après deux (2) années de fonctionnement, les
dirigeants des DRB et du DCG ont constaté quelques dysfonctionnements
dans l'atteinte des objectifs du Contrôle de Gestion. Ce sont la gestion
du temps et la distance entre le siège et les DRB.
Les dirigeants pensent que la décentralisation du DCG
permettrait d'obtenir des informations efficientes et efficaces en vue de leur
traitement et accélèrerait les différentes prises de
décision.
Pour mieux comprendre les enjeux de la
décentralisation, nous avons établi le tableau
récapitulatif suivant :
Tableau 10 : Caractéristiques des enjeux
de la décentralisation du Département Contrôle de Gestion
RENDRE COMPTE AUX DIFFERENTS POLES DU
DCG
|
AMELIORER LE PILOTAGE INTERNE DU DCG ET
EFFECTUER JUDICIEUSEMENT DES CHOIX STRATEGIQUES
VALORISER LES PRODUITS PROPOSES PAR LE
DRB.
- Disposer d'éléments de négociation du
budget du DRB.
- Communiquer les coûts des services. proposés
par le DRB et rendre compte des réalisations du DRB
vis-à-vis du DCG du siège.
|
- Faire des choix stratégiques de développement des
activités du DRB.
- Améliorer la préparation budgétaire.
- Mieux se connaître (le DRB) pour identifier les
coûts maîtrisables et les optimiser.
- Valoriser l'ensemble du patrimoine du DRB.
- Mesurer son efficience : évaluer les résultats
à partir des moyens consentis.
|
- Satisfaire aux obligations légales. - Evaluer les
équilibres financiers.
|
- Mener une réflexion préalable sur les objectifs
à atteindre avec la mise en place d'une structure
décentralisée du DCG.
- Afficher clairement les objectifs
- Proposer un modèle capable d'atteindre les objectifs des
dirigeants.
|
CARACTERISTIQUES DES ENJEUX
QUE FAIRE ?
82
Source :Conçu par nous
Le tableau met en exergue les trois (3) grandes
caractéristiques des enjeux de la décentralisation du DCG et
permet de comprendre clairement les tâches à accomplir pour les
réaliser.
I.1.2- Analyse des besoins d'information
83
Le tableau suivant met en relief les outils utilisés par
le DRB et le DCG dans l'atteinte de ses objectifs.
84
Tableau 11 : Analyse des besoins d'information
OUTILS
|
L'OUTIL EST -IL UTILISE PAR
LE :
|
POINTS FORTS
|
POINTS FAIBLES
|
RISQUES
|
RECOMMANDATIONS
|
DCG ?
|
DRB (Service Financier) ?
|
1- Plan budgétaire
|
Oui
|
Oui
|
Etablissement du plan stratégique et opérationnel
du DRB par le DCG en collaboration avec son service Financier.
|
Non-respect du délai de collecte des données par le
service Financier.
|
Retard dans l'élaboration du budget.
|
Mise en place d'une équipe au sein du DRB, qui se chargera
de l'élaboration du plan budgétaire.
|
2- Budget
|
Oui
|
Non
|
Néant
|
Etablissement du budget du DRB par le DCG, sans la participation
du DRB
|
Information pas toujours adaptée à la
réalité du DRB. Constat d'erreurs lors du contrôle
budgétaire.
|
Mise en place d' une équipe formée au sein du DRB
et un système d'information qui facilitera les reportings.
|
3-
Comptabilité générale
|
Oui
|
Oui
|
Obtention des informations d'aide aux calculs des coûts.
|
Néant
|
Néant
|
Néant
|
|
Source : Conçu par nous
85
OUTILS
|
L'OUTIL EST -IL UTILISE PAR
LE :
|
POINTS FORTS
|
POINTS FAIBLES
|
RISQUES
|
RECOMMANDATIONS
|
DCG ?
|
DRB (Service Financier) ?
|
4- Comptabilité Analytique
|
Oui
|
Non
|
Permet de calculer les coûts Calcul et analyse des
écarts. Proposer des mesures correctives.
|
Déplacement de l'équipe du DCG pour collecter les
informations réelles tous les mois afin de mettre à jour les
données. Informations pas toujours disponibles en temps.
|
Ralentissement dans le suivi périodique des engagements et
reportings.
Lenteur dans les prises de décision.
|
Mise en place d'un système de gestion des données
depuis le siège jusqu'aux différents DRB.
|
5- Contrôle Interne
|
Oui
|
Oui
|
Respect des procédures
|
Ne précise pas les rapports entre le DRB et le DCG
|
Négligence dans l'exécution des travaux
demandés au DRB par le DCG.
|
Etablissement de fiches de poste et énumérés
les différentes tâches de l'équipe chargée du
contrôle de gestion du DRB.
|
6- Le système d'Information
|
Oui
|
Oui
|
Sécurisation des données
|
Mise à jour incomplète
|
Mauvaise gestion des activités.
|
Mise à jour du système d'information
|
Source : Conçu par nous
86
OUTILS
|
L'OUTIL EST- IL UTILISE PAR
LE :
|
POINTS FORTS
|
POINTS FAIBLES
|
RISQUES
|
RECOMMANDATIONS
|
DCG ?
|
DRB (Service Financier) ?
|
7- Tableaux de bord
|
Oui
|
Non
|
Permet une meilleure compréhension de l'évolution
des activités
|
Informations assez efficaces et complètes dans les
DRB.
|
Propositions de mesures correctives limitées.
Méconnaissance des difficultés du DRB
|
Mise en place de tableaux de bord adaptés à
l'activité du DRB et aux objectifs à atteindre par le DCG.
Formation sur les choix des indicateurs et la mise en fonction des tableurs.
|
8- Reporting
|
Non
|
Non
|
Néant
|
Ne permet pas l'évaluation en temps réel. Pas de
détails sur certains coûts.
|
Ralentissement dans les prises de décision de la
Direction Générale sur les difficultés des DRB.
|
Intégration de tableaux de bord dans le système
d'information.
Mise en place d'un système de reporting.
|
9- Reengineering et benchmarking
|
Non
|
Non
|
Utiles dans la création d'un service ou la reforme d'un
service
|
Néant
|
Néant
|
création d'un service dans les DRB à l'aide de ces
outils
|
|
Source : Conçu par nous
87
Le tableau d'analyse des outils nous montre la
nécessité de leur existence au sein du DCG et du DRB, à
travers les risques que cela pourrait engendrer dans l'atteinte des objectifs.
Leur création permettrait une meilleure visibilité des
activités du DRB dans le temps.
88
I.1.3- Etat des lieux du Système d'Information
de Gestion (SIG)
I.1.3.1- Au niveau organisationnel
Tableau 12 : Evaluation de l'organisation du
Département Contrôle de Gestion
VARIABLES
|
QUESTIONNAIRES
|
REPONSES
|
EVALUATION EN TERMES DE FORCE ET DE
FAIBLESSE
|
RISQUE
|
RECOMMANDATIONS
|
STRATEGIE
|
La stratégie globale est-elle communiquée au
personnel du DCG et du DRB ?
|
Oui
|
|
Néant
|
Information et explication de la stratégie globale
à tous les directeurs et les responsables des services du DCG et du DRB
au cour d'un séminaire.
|
La stratégie globale est-elle comprise et acceptée
par les directions des DRB ?
|
Non (pas toujours)
|
|
Diversion dans l'atteinte des objectifs annuels.
Activités du DRB menées en fonction des objectifs
du directeur du DRB et non en fonction de la Direction
générale.
|
Voir légende à la page 77 Source : Tableau
conçu par nous
89
VARIABLES
|
QUESTIONNAIRES
|
REPONSES
|
EVALUATION EN TERMES DE FORCE ET DE
FAIBLESSE
|
RISQUE
|
RECOMMANDATIONS
|
STRUCTURE
|
Existe-t-il une communication descendante entre la direction du
DCG et ses pôles ?
|
Oui
|
|
Néant
|
Création d'un service en charge du Contrôle de
Gestion au sein du DRB, qui communiquera les informations du DRB au
DCG .
|
Existe-t-il une
communication ascendante entre les pôles et la direction du
DCG ?
|
Oui
|
|
Néant
|
La communication du DCG avec le DRB et vice-versa est-elle
satisfaisante ?
|
Pas toujours
|
|
Ralentissement dans l'exécution des
tâches du DCG.
|
SYSTEMES
|
Existe-t-il un système d'information interne et externe au
sein du DRB ?
|
Oui
|
|
Néant
|
Installation de logiciels de reporting au sein du DRB et mise
à jour du système d'information.
|
Existe -t-il un logiciel de reporting entre le DCG et le DRB ?
|
Non
|
|
Lenteur dans la collecte des informations donc dans la
gestion des activités du DCG.
|
Source : Tableau conçu par nous
90
VARIABLES
|
QUESTIONNAIRES
|
REPONSES
|
EVALUATION EN TERMES DE FORCE ET DE
FAIBLESSE
|
RISQUE
|
RECOMMANDATIONS
|
STYLE DE MANAGEMENT
|
Le style participatif24 adopté par le DCG
est -il efficace ?
|
Oui et non
|
|
Centralisation accrue du pouvoir qui pèse
sur l'efficacité du DCG. Pression de l'équipe du DCG
|
Prise de décisions stratégiques par le
DCG. Délégation des décisions à des services
appropriés des DRB.
|
RESSOURCES HUMAINES
|
Le personnel du DCG est-il réactif ?
|
Pas
totalement
|
|
Limite dans les travaux des DRB
|
Augmentation de l'effectif du personnel dans le DRB pour
plus de réactivité dans l'exécution des travaux du
DCG.
|
L'effectif du personnel est-il suffisant pour mener à
bien sa mission ?
|
Non
|
|
SAVOIR-FAIRE
|
Le personnel est-il riche en expérience
|
oui
|
|
Néant
|
Néant Formation de la nouvelle équipe en
charge du Contrôle de Gestion dans le DRB, par
l'équipe existante au sein du DCG et sur les
valeurs d'intégration.
|
Le personnel est-il créatif ?
|
Oui
|
|
Néant
|
Le personnel est-il motivé et passionné ?
|
Oui
|
|
Néant
|
Source : Tableau conçu par nous
24 Voir Les styles de management en annexe
Légende :
91
L'évaluation de l'organisation du Département
Contrôle de Gestion à travers des questionnaires, nous a permis de
comprendre que ses activités sont trop centralisées et donc un
peu lourdes pour le personnel malgré sa richesse intellectuelle et son
enthousiasme. De ce fait, la décentralisation serait un remède
efficace pour remédier aux différentes insuffisances
constatées.
92
I.1.3.2- Au niveau logiciel et matériel
Tableau 13 : Etat des lieux du système
d'information
Outils de gestion
|
Existe-t-il au sein du DCG ?
|
Existe-t-il au sein du DRB ?
|
Insuffisance
|
Risque
|
Recommandations
|
RESSOURCES MATERIELLES
Ils englobent tous les dispositifs et toutes les machines qui
servent au traitement et au partage de l'information.
|
Machines
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Limite la production d'information entre le DCG et le DRB
|
Renforcement de la quantité d'ordinateurs, des imprimantes
et veiller à leur entretien.
|
Supports
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Ralentissement du travail.
Non-respect des délais de production d'information
|
Mise à la disposition du service chargé du
contrôle de gestion du DRB des supports tels que les disques durs, les
clés USB, des fournitures de bureau.
|
RESSOURCES LOGICIELLES Ensemble des instructions
de traitement de l'information
|
Logiciel
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Inefficacité du DCG dans l'atteinte de ses objectifs
|
Installation des logiciels de reporting.
Mise à jour des logiciels
|
Procédure
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Méconnaissance des procédures car
obsolètes
|
Mise à jour des procédures et insertion des
nouvelles procédures de gestion.
|
Source :Tableau conçu par nous
93
Outils de gestion
|
Existe-t-il au sein du DCG ?
|
Existe-t-il au sein du DRB ?
|
Insuffisance
|
Risque
|
Recommandations
|
RESSOURCES EN DONNEES
|
Bases de données et de modèles*
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Ralentissement dans la collecte des informations.
|
Mise en place des ressources en données adaptés
à l'activité du DRB et aux objectifs à atteindre.
|
Bases de connaissances*
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
PRODUITS INFORMATIFS
Ce sont les OUTPUTS du SIG
|
Compte-rendus
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Ralentissement du processus de contrôle Ralentissement des
activités du DCG Limite les prises de décisions.
|
Mise en place de tableaux de bord au sein du DRB avec des
indicateurs de performance pertinents. Installation d'un système de
reporting au sein du DRB.
Formation du personnel chargé de la gestion des outputs au
sein du DRB.
|
Courriers
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Néant
|
Tableaux de bord
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Mauvais contrôle de la gestion budgétaire
|
Reporting
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Mauvaise visibilité des activités du DRB
|
Source : Tableau conçu par nous
*Bases de données et de modèles :
Données textuelles, données audio, données
d'image.
*Bases de connaissances : Ensemble des
connaissances nécessaires à l'organisation exploitant le SIG.
94
Le tableau nous montre que les outils listés sont
utilisés pour la plupart au sein du Département Contrôle de
Gestion ce qui ne l'est pas dans le Département Réseau Bus. Le
système d'information n'est donc pas effectif dans le groupe ce qui
limite l'exécution des travaux du DCG.
Tableau 14 : Appréciation de la
qualité de l'information entre le DRB et le DCG
ATTRIBUTS DE LA QUALITE
DE L'INFORMATION
|
ELEMENTS D'APPRECIATION DE L'INFORMATION
|
APPRECIATION
|
LE TEMPS : il influe
sur l'information
|
Opportunité
|
Est-elle fournie lorsqu'on en a besoin ?
|
Pas toujours
|
Actualité
|
Est-elle à jour ?
|
Non
|
Fréquence
|
Est-elle présentée aussi souvent qu'elle est
requise ?
|
Non
|
Période concernée
|
Est-elle fournie pour des périodes passées,
présentes et futures (comparaison) ?
|
Non
|
LE CONTENU: il donne de la valeur
à l'information
|
Exactitude
|
Contient-elle des erreurs ? Des anomalies ?
|
Quelque fois si
|
Pertinence
|
Répond-t-elle aux besoins du destinataire dans une
situation donnée ?
|
Pas toujours
|
Exhaustivité et concision
|
L'information nécessaire est-elle fournie ?
|
Oui
|
Envergure
|
L'information est-elle portée sur un sujet plus ou moins
vaste et se place-t-elle d'un point de vue interne ou externe ?
|
Oui
|
Rendement
|
L'information traduit-elle le rendement en évaluant les
activités accomplies, les progrès enregistrés ou les
ressources accumulées ?
|
Oui
|
95
Source : Tableau inspiré du cours sur les
Systèmes d'information de Gestion du Professeur Cyr Devost d'HEC
Montréal
ATTRIBUTS DE LA QUALITE
DE L'INFORMATION
|
ELEMENTS D'APPRECIATION DE L'INFORMATION
|
APPRECIATION
|
LA FORME: la présentation
de l'information rend l'information attrayante et facile
à comprendre
|
Clarté
|
L'information est-elle fournie dans
un format facile à comprendre ?
|
Oui
|
Précision
|
L'information est-elle plus ou moins détaillée
?
|
Pas toujours
|
Présentation
|
L'information peut-elle être
présentée sous forme
narrative, numérique, graphique ou autre ?
|
Oui
|
Support
|
L'information est-elle présentée sur
des documents imprimés, des écrans de
visualisation ou d'autres supports ?
|
Oui
|
Source : Tableau inspiré du cours sur les
Systèmes d'information de Gestion du Professeur Cyr Devost d'HEC
Montréal
L'information entre le DCG et le DRB existe bel et bien
cependant, elle n'est
pas toujours précise et fournie à temps réel
et contient parfois des erreurs.
Le tableau de l'appréciation de l'information vient en
appui aux différents diagnostics du système d'information de
gestion établis plus haut.
I.2- Résultat du diagnostic
Le diagnostic du Département Contrôle de Gestion
et de ses relations avec les départements Réseaux Bus nous donne
plus de précision sur les raisons pour lesquelles les dirigeants
souhaitent décentralisés le DCG. En effet, les résultats
du diagnostic sont détaillés dans le tableau suivant.
96
Tableau 15 : Résultat du
diagnostic
|
POINTS FORTS
|
POINTS FAIBLES
|
PROPOSITION DE RECOMMANDATION
|
|
- Existence d'un organigramme au
|
- Absence d'un service en charge
|
- Mise en place d'une section chargée
|
|
niveau du DCG
|
du contrôle de gestion au sein du
|
du contrôle de gestion au sein du
|
|
- Existence de manuel de procédure
|
DRB
|
DRB qui sera en collaboration avec
|
|
au sein du DCG
|
- Absence de procédures relatives
|
le DCG.
|
|
- Personnel qualifié
|
aux activités à mener par les DRB
|
- Etablissement de procédures pour la
|
|
- Formation du personnel sur la
|
dans le Contrôle de gestion
|
gestion des activités de la section en
|
AU NIVEAU
|
stratégie et la gestion.
|
- Personnel insuffisant pour
|
charge du contrôle de gestion au
|
ORGANISATIONNEL
|
- Existence de plan stratégique
|
atteindre l'efficacité et l'efficience
|
sein du DRB et des relations avec le
|
|
|
- Lourdeur dans l'exécution des tâches.
|
DCG.
- Mise à jour du manuel de procédures du DCG.
|
|
|
|
- Recrutement d'un personnel de qualité pour la nouvelle
équipe
|
|
|
|
- Formation du personnel.
|
AU NIVEAU DES OUTILS
|
- Utilisation de plusieurs outils de
|
- Absence de plusieurs outils de
|
- Installation d'outils de gestion
|
DE GESTION
|
gestion pertinents pour faciliter la prise de décision au
niveau du DCG
|
gestion au sein du DRB.
|
(comptabilité analytique, reporting, tableaux de bord,
indicateurs de mesure de performance)
|
|
|
|
- Formation de l'équipe sur l'utilisation des outils.
|
Source : Tableau conçu par nous
POINTS FORTS
- Existence d'une messagerie interne (
courriel.sotra.ci/zimbra)
au sein de DCG et des DRB. - Existence de procédures au sein du DCG et
du DRB
- Existence de dispositifs sécuritaires pour le
système d'information
|
POINTS FAIBLES
- Absence de procédures de contrôle de gestion dans
le DRB - Absence de système de reporting électronique entre le
DCG et le DRB
- Lenteur dans la collecte
d'information et dans les prises de décision.
- Erreurs dans les informations - Insuffisance de
matériels informatiques au sein du DRB - Non mise à jour
périodique des logiciels
|
PROPOSITION DE RECOMMANDATION
- Introduire une procédure des différentes
activités du service en charge du contrôle de gestion au sein du
DRB
- Installation d'un système de reprorting via internet au
sein du DRB qui permettra au DCG de collecter les informations dans le
temps.
- Mise à la disposition du personnel le matériel
d'information nécessaire à l'exécution des travaux
(Ordinateurs, téléphones, supports de stockage, matériels
bureautiques)
- Mise à jour périodique des logiciels.
|
AU NIVEAU INFORMATIONNEL
97
Source : Tableau conçu par nous
98
Le diagnostic du Département Contrôle de Gestion
de la SOTRA nous a permis de desceller plusieurs forces mais aussi des
faiblesses dans ses relations avec les Départements Réseaux
Bus.
Du fait que le Département Contrôle de Gestion
ait un vaste champ d'action, il ne peut exercer son rôle d'assurer la
mise en oeuvre opérationnelle de la stratégie de l'entreprise
efficacement. Cet état de fait entraîne des dysfonctionnements au
niveau des Départements Réseaux Bus, qui freinent le
développement de la SOTRA.
Pour y pallier, le Département Contrôle de
Gestion devra déléguer une partie de ses pouvoirs dans les
différents DRB. Cette décentralisation consistera à mettre
en place un service de contrôle de Gestion dans chaque DRB qui sera
rattaché au service financier. Un processus de mise en place sera donc
élaboré et présenté aux responsables afin de donner
leur approbation.
II- Procédure de mise en place de la structure
décentralisée du Contrôle de Gestion dans les
Départements Réseaux Bus de la SOTRA
La mise en place d'un nouveau service au sein d'une
organisation demande une réorganisation de celle-ci. Cette
réorganisation se fera par la proposition d'un plan d'action, ensuite la
sensibilisation de l'équipe sur le changement organisationnel enfin, le
renforcement de l'organisation par d'autres procédures
indispensables.
II.1- Plan d'action proposé
Comme signifié dans la phase théorique, le plan
se compose de trois (3) étapes, que sont :
1- La segmentation de l'organisation du service en centres de
responsabilité
2- L'adaptation au système d'information de gestion
3- La mise en place d'outils
99
II.1.1- Segmentation de l'organisation en centres de
responsabilité
Cette première étape consistera à placer le
service Contrôle de Gestion au sein de l'organisation du DRB Vridi.
Ensuite à mettre en place son organisation interne et par la suite
définir la mission du chef du service.
II.1.1.1- Structure organisationnelle et place du service
Contrôle de Gestion du DRB Vridi
Pour faire une proposition, nous nous baserons sur une analyse
des structures organisationnelles en général.
Cette analyse se fera sur la base du type de structure
organisationnelle et sur la place du contrôleur de gestion en fonction de
son rattachement hiérarchique.
100
Tableau 16 : Types de structures
organisationnelles
STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
|
DESCRIPTION
|
AVANTAGES
|
INCONVENIENTS
|
Structure fonctionnelle simple
|
La forme fonctionnelle est considérée comme
hiérarchique. Le directeur général s'entoure de
spécialistes qui par affinité et complémentarité,
l'aide de façon directe.
|
Dans de petites structures, le contrôle de gestion est
ouvert. Il s'étend de l'activité extra à la mise au point
des procédures concernant la gestion des interfaces entre les
services.
|
Lorsque l'activité s'étend, le système
fonctionnel simple laisse place à une organisation bureaucratique du
fait des procédures mises en place pour faire face au changement. Le
directeur général, le plus souvent, ne souhaite pas
déléguer ses pouvoirs, risque de faire apparaître des
luttes internes qui compromettraient les objectifs à atteindre.
|
Structure hiérarchico fonctionnelle ou
décentralisée verticalement (Staff and line)
|
La délégation des pouvoirs est réelle et les
décisions sont prises par mode consultatif.
|
Les services sont responsables de leurs activités ainsi
que du maintien et de l'atteinte de leurs objectifs. La technostructure aide
toute l'organisation par le biais du recours aux experts envoyés par le
siège afin d'aider les managers opérationnels.
|
Le contrôleur de gestion ne possède qu'un rôle
consultatif au sein de l'organisation. L'imposition d'application ne peut se
faire que par la voix de la direction générale. Ce système
nuit au rôle opérationnel et à l'influence possible du
contrôleur de gestion sur le management. Les managers
opérationnels les voient comme le risque d'un contrôle du
siège. Ce qui conduit à pratiquer des politiques
d'éviction et de rétention de l'information.
|
Source : Inspiré du tableau 13.1 de la page 291 du livre
« Contrôle de gestion, organisation, outils et pratiques »,
3e édition, DUNOD
101
STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
|
DESCRIPTION
|
AVANTAGES
|
INCONVENIENTS
|
Structure décentralisée horizontalement
(matricielle)
|
Le service contrôle de gestion se divise en deux
pôles :
- Les contrôleurs de gestion situés dans la
technostructure travaillent sur l'activité du siège et la
coordination des entités décentralisées
inférieures.
- Les contrôleurs de gestion situés dans les
entités décentralisées doivent assurer la remonté
de l'information et ont un pôle opérationnel au sein de leur
entité.
|
La structure favorise la décentralisation et la
délégation des pouvoirs.
|
Ce système donne dans certains cas, aux managers
l'impression d'un contrôle constant et pesant, générateur
de stratégie d'asymétrie de l'information.
|
Source : Inspiré du tableau 13.1 de la page 291 du livre
« Contrôle de gestion, organisation, outils et pratiques »,
3e édition, DUNOD
102
Tableau 17: Analyse de la place et du rôle
du contrôleur de gestion en fonction de son rattachement
hiérarchique
POSITIONNEMENT
|
SCHEMA
|
AVANTAGE
|
INCONVENIENT
|
Rattachement au directeur
général
|
|
C'est la position qui apporte le plus de légitimité
au contrôleur de gestion lorsqu'il ne dispose pas de pouvoir
hiérarchique.
|
Le pouvoir est le plus souvent informel.
Le contrôleur joue le rôle de
consultant et de formateur auprès des
opérationnels.
|
|
DG
|
|
|
|
|
|
CDG
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Rattachement au directeur financier
|
|
Le contrôleur de gestion exerce une fonction de support et
permet de remonter l'information utile à la direction
générale. Les sources d'information sont de nature
économique et financière.
|
Cette position diminue l'influence du contrôle de gestion
sur la direction financière. Ce qui rend difficile ses rapports entre
les opérationnels et leurs responsables, car il est à la fois
juge et partie.
|
|
DG
|
|
|
|
|
|
DAF
|
|
|
|
|
|
|
CDG
|
|
|
Source : Inspiré du site
https://www.cairn.info/revue-gestion-et-management-public-2011-4-page-39
du 04/05/2013
103
POSITIONNEMENT
|
SCHEMA
|
AVANTAGE
|
INCONVENIENT
|
Rattachement en râteau
|
|
La fonction est au même niveau que les principaux
responsables ce qui facilite la communication.
|
|
|
DG
|
|
|
|
|
|
|
DAF
|
DC
|
|
CDG
|
|
|
Source : Inspiré du site
https://www.cairn.info/revue-gestion-et-management-public-2011-4-page-39
du 04/05/2013
104
L'analyse de la structure organisationnelle et du
positionnement du Contrôle de Gestion nous permet de créer un
service Contrôle de Gestion au sein du DRB Vridi avec une organisation
matricielle et un positionnement en râteau. Le service sera ainsi
rattaché à la direction générale du DRB ce qui lui
garantirait l'indépendance et l'autonomie dans sa gestion.
La mise en place de ce service permettrait ainsi de (d') :
- assurer une autonomie réelle au Centre de Profits de
sorte à éviter les
lourdeurs administratives;
- assurer la gestion des informations clientèle et la
fidélisation des clients;
- restructurer le Département Contrôle de
Gestion.
De façon schématique, l'organigramme se
présentera comme suit :
Figure 6: Proposition du nouvel organigramme du
DRB VRIDI
Source : Inspiré de l'analyse des tableaux « Types
de structures organisationnelles » et « Analyse de la place et du
rôle du Contrôleur de Gestion en fonction de son rattachement
hiérarchique »
II.1.1.2- Organisation interne du service Contrôle
de Gestion du DRB Vridi
Le service Contrôle de Gestion sera composé de
deux (2) sections à savoir la section Analytique et la section
Budgétaire.
Figure 7 : Organisation interne du Service
Contrôle de Gestion du DRB Vridi
Direction générale du DRB Vridi
Service Contrôle de Gestion du DRB Vridi
Section Budgétaire
Section Analytique
105
Source : Figure inspirée par l'organigramme du
Département Contrôle de Gestion
La section Analytique aura pour mission la gestion du
système d'information du DRB et la gestion du système
analytique.
Au niveau de la gestion du système d'information, il
s'agira de créer ou de susciter l'information de gestion. Autrement dit,
la section Analytique sera chargée de produire l'information de gestion,
de gérer les feuilles de route et les différents logiciels
utilisés par le DRB.
Pour ce qui est de la gestion analytique, il s'agira
d'affecter les informations recueillies en gestion de base de données
par activité et service d'une part et d'autre part de faire la revue des
comptes (mensuelle, trimestrielle, semestrielle, annuelle), de gérer les
clés de répartition et de s'assurer de l'exécution
analytique.
La section budgétaire quant à elle sera
chargée de l'élaboration, en partie, du budget (recueil des
objectifs et reporting des informations), des engagements budgétaires,
de l'exécution budgétaire et de la gestion du budget flexible du
DRB.
Toute cette réforme demande l'embauche ou
réaffectation de trois personnes ayant des niveaux BAC+3 minimum en
Contrôle de Gestion.
Le recrutement du chef du service Contrôle de Gestion
pourra se faire parmi le personnel de la SOTRA de préférence ou
ailleurs. Le profil d'un
106
contrôleur de gestion doit être
préalablement défini sur base des critères dont les plus
importants sont les suivants :
- Niveau d'études : le
contrôleur de gestion devra être licencié au moins dans une
branche des sciences économiques, Sciences Commerciales et
Financières ou gradué avec expérience professionnelle de 5
ans dans le domaine de Comptabilité et finances ;
- Connaissance des techniques : il
est souhaitable qu'il ait des connaissances dans les marchés
d'économie d'entreprises commerciales et comptables ;
- Expérience professionnelle
: le contrôleur de gestion doit avoir une large
expérience. Aussi, avoir travaillé dans un service clé de
la SOTRA serait un atout majeur ; il s'agit de la comptabilité et
finances, Administration et personnel, Commercial et Approvisionnement,
Production, Technique et Contrôle de Gestion.
- Relations humaines : il doit
être un Homme disposé à écouter les autres, à
comprendre et à convaincre.
Une fois le contrôleur de gestion
sélectionné, sa formation se fera à temps partiel, de
manière à lui permettre d'assimiler les techniques.
Cette formation pourra s'étaler sur une période
de plusieurs mois et devrait comprendre des matières telles que la
structure de l'entreprise, le système d'information dans l'entreprise,
la comptabilité générale, la comptabilité
analytique ainsi que leurs rôles, la fixation des objectifs,
l'établissement des budgets, les contrôles existants,
l'utilisation de l'informatique, l'interprétation des écarts,
l'attitude et les relations humaines du contrôleur de gestion.
Les méthodes de formation devront être actives et
faire appel aux études des cas, exercice de gestion simulée,
travaux personnels, discussion des problèmes ainsi que des
exposés didactiques. Des tests de contrôle des connaissances
seront effectués au début, pendant et à la fin de la
formation, pour s'assurer que l'objectif fixé a été
atteint.
107
L'équipe du service Contrôle de Gestion devra
maîtriser les chiffres, les outils de la gestion et devra savoir analyser
et synthétiser des données. L'utilisation de l'informatique, de
la comptabilité, de la finance...exige d'elle une grande rigueur et
beaucoup de méthodes.
II.1.1.3- Mission du Chef du service Contrôle de Gestion
du DRB Vridi
Le Chef du service Contrôle de Gestion du DRB devra
assurer l'interphase entre la direction générale et les
différentes structures du DRB et le département Contrôle de
Gestion central. Au-delà des missions générales, le chef
du service Contrôle de Gestion remplira les missions particulières
ci-après :
- il veillera à l'efficacité des systèmes
de gestion aussi de l'application des principes généraux et
procédures ;
- il participera aux différentes réunions de la
direction générale du DRB.
- il sera l'interlocuteur privilégié de la
direction générale du DRB dans tous les domaines de la
gestion.
En outre le contrôleur de gestion devra veiller à
l'élaboration et à la définition des objectifs de
l'entreprise au niveau opérationnel. Ainsi Il participera à
l'élaboration des prévisions budgétaires, le but
étant d'assurer une cohérence entre les objectifs et les
possibilités financières. Une fois fait, celui-ci
procédera au contrôle de toute l'opération, en effectuant
un suivi permanent des résultats. Il analysera alors les
différences qui pourront exister entre les prévisions et les
résultats obtenus. Si des écarts apparaissent, il
procédera à des ajustements afin que ceux-ci soient
minimisés au maximum. Il développera des actions correctives
capables de réduire ces écarts.
L'essentiel du rôle du contrôleur de gestion se
résume à :
- Ne pas faire (par exemple encaisser,
décaisser, élaboration de l'organigramme, stocker...). Dans ce
cas il assiste la direction générale
108
- Faire faire ; veille à ce que ce qui
devrait être fait, soit fait selon les instructions de l'autorité.
Dans ce cas, il informe à la haute direction ;
- Ne pas laisser faire (exemple, ne pas
volé, travail à temps, ...). Dans ce cas il conseille
l'autorité hiérarchique.
Autre mission, le responsable du service Contrôle de
Gestion établira et fera établir pour le compte de la Direction
Générale du DRB les tableaux de bord opérationnels et se
chargera de les reporter au Contrôle de Gestion siège. (Voir Fiche
de poste du Responsable du Service Contrôle de Gestion proposé en
annexe 3).
II.1.2- Adaptation au système d'information de
gestion
Le système d'information de gestion devra être
harmonisé au sein du DRB Vridi mais également au sein du
Département Contrôle de Gestion du siège.
Le service Contrôle de Gestion du DRB Vridi devra
s'assurer de la pertinence et de la fiabilité des informations
reçues avant de les remonter à la direction
générale du DRB et au siège.
II.1.2.1- Proposition d'un circuit du système
d'information
La mise en place d'un nouveau service au sein du DRB Vridi
demande un réajustement au niveau du circuit de l'information. Nous
proposons ainsi, un
modèle de circuit de l'information comme suit :
109
Figure 8 : Proposition d'un circuit d'information
au sein du DRB Vridi
(1)
(TB d'exploitation et Reporting validés par
le service Contrôle de Gestion)
Direction Générale du DRB
Vridi
Département du Contrôle de Gestion
siège
(pour
consolidation des informations)
Service Contrôle
(1)
de Gestion
(Etat, clients, concurrents, fournisseurs, partenaires...)
Informations Externes
Centres de Responsabilité (CR)
(élaboration des informations de
gestion)
(2)
- Modélisation des TB, Reporting et autres;
- Production de documents synthétisés pour
la DG et le CA
- Validation des informations de gestion des CR;
(4)
TB général, Reporting
Synthétisés, dossiers du
(3) (5) (5)
CA, et autres documents
Comités d'Exploitation
Source : Schéma conçu à partir des
informations collectées au niveau du DCG
Informations externes
In formations et décisions émanant de la Direction
Générale du DRB Vridi
Informations provenant des Centres de Responsabilité
Information provenant du service Contrôle de Gest
(1)
110
Communication de la vision et la stratégie entre le
service Contrôle de Gestion (CG) et la Direction Générale
(DG) et le département Contrôle de Gestion et les centres de
responsabilités.
(2) Echanges entre le Contrôle de Gestion et les Centres
de Responsabilités sur les prévisions, le suivi et
l'amélioration des performances.
(3) Transmission des informations de gestion au CG.
(4) Echanges entre la Direction Générale, les
Divisions et les Centres de Profits (RB, RBB et ST) au cours des Comités
d'Exploitation et de Direction, sur la base des reporting et tableaux de bord
validés par le DCG.
(5) Transmission d'un Tableau de Bord général,
d'un Reporting synthétisé, des rapports Conseil d'administration
et autres documents.
II.1.2.2- Renforcement des capacités du
système d'information du service Contrôle de Gestion
Pour réaliser ces actions, une Equipe Projet (EP)
dirigée par le Responsable du service Contrôle de Gestion,
pourrait être mise en place. Cette équipe devrait être
composée des représentants des structures suivantes:
- la structure en charge du Contrôle de Gestion (CG)
- la structure en charge de la Technologie de l'Information et de
la
Communication (TIC)
- la structure en charge des Finances (FIN)
- la structure en charge des Etudes (ETD)
- la structure en charge de la Qualité et de
l'Organisation(QO)
- la structure en charge des Ressources Humaines (RH)
- la structure en charge des Achats et de la Logistique (AL)
- la structure en charge de l'Exploitation Commerciale (EC)
- la structure en charge du Matériel Roulant (MR)
111
- la structure en charge de la Communication (COM)
L'Equipe Projet (EP) aura pour rôle de piloter la mise
en oeuvre du Système de Contrôle de Gestion proposé et de
faire son suivi-évaluation, à l'aide d'un plan d'actions et d'un
chronogramme d'activités. Voir le tableau ci- après.
112
Tableau 18 : Plan d'action pour le renforcement
des capacités du système d'information entre le
Département Contrôle de Gestion et le service Contrôle de
Gestion du DRB Vridi
Activités
|
Tâches
|
Durée
|
Acteurs
|
Indicateur
|
Formaliser tous les processus du Système d'Information de
Gestion (SIG)
|
Identifier les processus formalisés à modifier
|
3 mois
|
CI, EP, CR, QO
|
Processus modifiés / processus à modifier
|
Identifier tous les
processus non formalisés
|
Processus formalisés / processus à formaliser
|
Sécuriser tout le circuit de l'information de gestion
|
Faire la cartographie des risques
|
3 mois
|
CI, EP, CR, QO
|
Circuit de l'Information de Gestion entièrement
sécurisé
|
Mettre en place des mécanismes de gestion des risques
identifiés
|
Doter le SIG des moyens nécessaires pour son bon
fonctionnement
|
Exprimer les besoins en matériels nécessaires
|
3 mois
|
TIC, AL, CR, EP
|
Moyens reçus /moyens prévus
|
Adapter le logiciel de comptabilité analytique aux besoins
actuels
|
CG, TIC, CR, EP
|
Logiciel actualisé
|
Actualiser tous les logiciels nécessaires au bon
fonctionnement du SIG
|
CG, TIC, CR, EP
|
Logiciels actualisés
|
Source : Tableau conçu par nous
113
Activités
|
Tâches
|
Durée
|
Acteurs
|
Indicateur
|
Doter le SIG des moyens nécessaires pour son bon
fonctionnement
|
Créer une base de données Clientèle
|
3 mois
|
EC, QO, CG, TIC
|
Base de données Clientèle créée
|
Restructurer le système d'évaluation du
personnel
|
RH, EP, CR
|
Système d'évaluation du personnel
restructuré
|
Achever la réorganisation de l'entreprise
|
DG, CG, QO, CR
|
organigramme intégral et charte fonctionnelle
diffusés
|
Pourvoir aux postes vacants
|
DCG, RH
|
Notes de nominations
|
Concevoir un tableau de bord général et un
Reporting global pour la Direction générale
|
Choisir des indicateurs clients, financiers, processus internes
et ressources humaines significatifs
|
3 mois
|
DCG, CR
|
Existence d'un tableau de bord et d'un reporting pour la
Direction Générale
|
Concevoir des modèles de tableaux de bord et reporting
spécifiques aux différents Centres de Responsabilité
|
Décliner le tableau de bord et le Reporting de la DG en
outils spécifiques pour chaque CR
|
Existence de
tableaux de bord et reporting spécifiques aux
différents CR
|
Evaluer les outils mis en place et les corriger au besoin
|
Traiter les plaintes et suggestions des utilisateurs
|
4 mois
|
EP, DCG
|
Outils évalués et corrigés
|
Source : Tableau conçu par nous
114
II.1.3- Mise en place des outils
Pour le bon fonctionnement du service Contrôle de Gestion
du Département Réseau Bus de Vridi, nous proposons une
amélioration et/ ou la création d'outils de gestion et la mise en
place d'indicateurs de mesure de performance.
II.1.3.1- Proposition de mise en place des outils de
gestion et mise en oeuvre des activités dans le DRB Vridi
Voir tableau ci-dessous.
Légende :
CR : Centre de Responsabilité
DCG : Département Contrôle de Gestion
DG : Direction Générale
J : Jour
M : Mois
TB : Tableau de Bord
115
Tableau 19 : Proposition de mise en place des
outils de gestion et mise en oeuvre en oeuvre des activités dans le DRB
Vridi
|
Outils
|
Input
|
Output
|
Documents
|
Délai(s) d'obtention
|
Source
|
Traitement
|
Documents
|
Délai (s) de transmission
|
Destination
|
POLE BUDGETAIRE
|
Plan
|
Vision stratégique de la DG Vridi pour l'année
N+1
|
Au plus tard mi- juillet de l'année N
|
DG Vridi
|
- Projeter les résultats
- Coordonner des comités de planification et de
budgétisation
|
Plan
stratégique et opérationnel
|
Au plus tard mi-septembre de l'année N
|
DG Vridi (validation)
|
Rapports d'activités du 1er semestre de l'année
N
|
CR
|
Plans stratégiques et opérationnels des Centres de
Responsabilité
|
Budget
|
Budgets des Centres de Responsabilités (CR) pour
l'année N+1
|
Au plus tard mi- juillet de l'année N
|
CR
|
Consolider des plans et budgets
|
- Budget
général du
DRB Vridi
de l'année
N+1
- Budget des
CR pour l'année N+1
|
Au plus tard mi-septembre de l'année N
|
DG Vridi DCG SOTRA (validation)
|
Source : Tableau conçu par nous
116
|
Outils
|
Input
|
Output
|
Documents
|
Délai(s) d'obtention
|
Source
|
Traitement
|
Documents
|
Délai (s) de transmission
|
Destination
|
PÔLE BUDGETAIRE
|
Budget
(voir exemple de budget en annexe 4)
|
Etats journaliers des recettes, des courses, du parc, des achats,
des effectifs et de la trésorerie.
|
J+1
|
CR
concernés
|
- Organiser des réunions et séances de travail
(ponctuelles ou mensuelles) avec les Centres de Responsabilités
- Analyser les écarts - Définir, calculer et suivre
les indicateurs - Déterminer les prix de cession internes
- Déterminer les charges par CR, activité,
produit.
- Déterminer la rentabilité de chaque Centre de
Profit, produit - Elaborer et modéliser les supports d'information de
gestion (TB, reporting...)
- Faire un examen analytique des comptes - Analyser les risques -
S'assurer que l'allocation des ressources est adaptée aux objectifs
|
- Tableau de Bord général mensuel (contenant les
indicateurs clients, financiers, de processus internes et Ressources
Humaines)
- Reporting synthétique mensuel
|
M+10
|
DG Vridi (pilotage)
DCG
(Validation)
|
Rapports d'exécution budgétaires des Centres de
Responsabilités
|
M+5
|
CR
|
Reporting
|
Reporting mensuel des achats, des consommations, des stocks, du
patrimoine et du transit
|
Achats
|
Reporting
|
Reporting mensuels des Centres de Responsabilités
|
CR
|
Tableau de bord
|
TB mensuels des Centres de Responsabilités
|
CR
|
Comptabilité générale Comptabilité analytique
|
Balance générale et analytique
|
Finances
|
117
Source : Tableau conçu par nous
|
Outils
|
Input
|
Output
|
Documents
|
Délai(s) d'obtention
|
Source
|
Traitement
|
Documents
|
Délai (s) de transmission
|
Destination
|
PÔLE
BUDGETAIRE
|
Budget
|
Point des engagements
|
M+5
|
Finances
|
S'assurer que les engagements sont gérés
conformément aux dispositions réglementaires
|
Faire des notes au besoin
|
M+8
|
DG Vridi DCG
(reporting)
|
Budget
|
Rapport mensuel de trésorerie
|
M+5
|
Finances
|
Analyser la gestion de la trésorerie
|
PÔLE ANALYTIQUE
|
Contrôle interne
|
Point du traitement des réclamations et des suggestions
des clients
|
M+5
|
Fidélisation
|
Analyser le traitement des réclamations et suggestions des
clients
|
Faire des notes au besoin
|
M+8
|
DG Vridi
|
Point du climat social
|
M+5
|
Ressources Humaines
|
Analyser l'incidence du climat social sur les résultats
|
Etat semestriel des fournisseurs et des prix pratiqués
|
Fin Juin et fin- Décembre de
chaque année
|
Achats
|
S'assurer du choix des fournisseurs et des prix pratiqués
conformément aux dispositions réglementaires internes et
externes
|
Validation de la liste des fournisseurs et des prix
pratiqués
|
J+3
|
DG Vridi (validation) DCG ( reporting)
|
PV des réunions ou séances de travail
|
J+3
|
-
|
Analyser l'état d'avancement
|
Notes sur l'état d'avancement des projets et des
décisions prises en réunion
|
M+8
|
DG Vridi
|
Etats d'avancement des projets et des décisions prises en
réunion
|
M+5
|
-
|
118
Source : Tableau conçu par nous
|
Outils
|
Input
|
Output
|
Documents
|
Délai(s) d'obtention
|
Source
|
Traitement
|
Documents
|
Délai (s) de transmission
|
Destination
|
PÔLE ANALYTIQUE
|
Benchmarking Reengineering
|
Etude des mesures correctives proposées
|
Ponctuel
|
Etudes
|
- Analyser et
conclure sur
l'opportunité et la rentabilité des
mesures correctives
- Faire du benchmarking / du Reengineering, au besoin
|
Validation des mesures correctives
|
J+3
|
CR/DG
|
|
Etude des projets et investissements
|
Ponctuel
|
Etudes
|
Analyser et conclure sur l'opportunité et la
rentabilité des projets et investissements
|
Validation des projets et investissements
|
J+3
|
DG Vridi
|
|
-
|
-
|
-
|
Avis du Contrôle de Gestion
|
Notes à la DG Vridi
|
Ponctuel
|
DCG (pilotage)
|
Source : Tableau conçu par nous
119
II.1.3.2- Mise en place des indicateurs de mesure de
performance
Comme précisé dans la partie théorique,
nous proposons des indicateurs qui seront regroupés.
Ainsi, nous aurons :
1- Les indicateurs descriptifs
2- Les indicateurs économiques
3- Les indicateurs d'efficacité
4- Les indicateurs d'efficience
Les indicateurs permettront de fournir des informations
périodiques en ce qui concerne l'exécution des différentes
activités du DRB, l'analyse des coûts et bien d'autres au DCG par
le reporting. Cela facilitera les travaux du DCG.
Les indicateurs sont agencés dans le tableau suivant :
120
Tableau 20 : Choix des
indicateurs
Famille d'indicateur
|
Indicateurs
|
Rôle
|
Exemple
|
INDICATEURS DESCRIPTIFS
|
Evolution du parc noté «PARC»
|
Permet de déterminer le nombre d'autobus et de bateau
existant au sein du DRB Vridi
|
Parc commercial disponible/jour Parc immobilisé
|
Age moyen du parc d'exploitation noté « AGE
MOYEN »
|
Décrit l'âge moyen d'existence des
différents moyens de transport dans le but de trouver
des fonds à temps pour leur renouvellement.
|
Age moyens du parc par activité
|
Effectifs notés « EFFECTIFS » (voir exemple
en annexe 5)
|
Permet de connaître le besoin en
personnes par activité dans chaque DRB et au
siège en fonction des objectifs fixés
|
Nombre de cadres embauchés Personnel roulant
embauchés/mois
|
INDICATEURS ECONOMIQUES
|
Recettes notés « RECETTES »
|
Permet une meilleure compréhension de l'état des
recettes sur une période donnée.
|
Recettes journalières par ticket Batobus cartes /mois
Batobus tickets/jour
Ramassage du personnel /an
|
Charges directes notées « CHARGES DIRECTES
»
|
Permet de savoir les quantités de charges directes
générées pas chaque activité et département
réseau bus.
|
Consommation moyenne de carburant par jour et par
activité
|
Source : Tableau conçu par nous
121
Famille d'indicateur
|
Indicateurs
|
Rôle
|
Exemples
|
INDICATEURS D' EF FICACIT E
INDICATEURS D'EFFICIENCE
|
Temps noté « TEMPS »
Production kilométrique notée «
kilomètres(kms) »
|
Permet de déterminer le temps d'attente des
embarquements dans les gares lagunaires et la durée du voyage.
Décrit la production kilométrique des autobus et
bateau sur une période donnée
|
Durée moyenne d'attente
Durée moyenne d'un voyage Voyage moyen journalier / bateau
Production kilométrique des autobus par jour
Production kilométrique des bateaux par jour
Production kilométrique mensuelle réalisée /
production kilométrique mensuelle prévue
|
Passagers transportés par activité
notés «VOYAGES»
Accidents et incidents notés «ACCIDENTS »
Taux de pannes notés « PANNES RESEAU »
|
Permet de savoir si la quantité des moyens de transport
satisfait la demande
Décrit le pourcentage d'accident enregistré sur
chaque kilomètre parcouru et sur une période donnée et
permet de prendre des dispositions pour atteindre l'objectif « zéro
accident »
Même rôle que l'indicateur « ACCIDENTS
», la différence est qu'il concerne les pannes.
|
Nombre de voyage journalier par activité
Satisfaction de la clientèle / activité
Coûts mensuels engendrés par les accidents par
activité
Coûts mensuels engendrés par les pannes par
activité
|
Source : Tableau conçu par nous
122
II.2- Sensibilisation sur le changement organisationnel du
DRB VRIDI
Le changement organisationnel, surtout dans les cas de
restructuration, génère du stress et de l'anxiété
pour tous les salariés. Ainsi, les restructurations peuvent engendrer
des arrêts de travail, de l'absentéisme, des troubles de sommeil,
un état dépressif...lesquels peuvent entraver les avantages
attendus du changement.
Les changements organisationnels sont induits aussi bien par
des facteurs internes et externes, nécessitant souvent pour les
travailleurs une adaptation.
II.2-1- Facteurs de succès dans la conduite de
changement
En vue de réunir les meilleures chances de
succès des changements que le groupe SOTRA entend mettre en oeuvre, nous
proposons au préalable, que le DRB Vridi se donne une marge de manoeuvre
suffisante, prévoit du temps et accepte dans un premier temps les essais
et les erreurs.
Aussi, que les dirigeants développent une vision claire
de l'avenir et veillent à ce qu'elle puisse être
communiquée de manière cohérente et partagée
très largement au sein de l'organisation.
Les managers devront obtenir l'appui des personnes qui
s'engagent, qui soient crédibles et qui fournissent les moyens
nécessaires. Egalement, s'entourer d'une équipe motivée,
compétente, informée et concernée par le changement.
Enfin, toujours au préalable, les dirigeants devront
s'appuyer sur des systèmes organisationnels et une culture qui
soutiennent le changement.
Lors du processus du changement, nous proposons aux dirigeants
d'élaborer une stratégie de préparation du changement :
planification, communication, sensibilisation, implication des
personnes. Ils devront accompagner les personnes concernées
à faire face au changement, par des formations et des informations. Ils
devront également, évaluer, ajuster, améliorer
123
et coordonner en permanence les actions relatives à la
mise en oeuvre du service Contrôle de Gestion, renforcer et
généraliser les résultats obtenus.
II.2.2- Gestion des résistances au
changement
Dans le cas d'un changement organisationnel, il peut y avoir
des résistances. Ces résistances peuvent apparaître sous
plusieurs formes :
- l'argumentation du changement qui peut se traduire par une
négociation sur le fond et la forme du changement ;
- la révolte qui peut s'appuyer sur un recours à la
hiérarchie ;
- le sabotage ayant pour but de montrer la
non-légitimité du changement ;
- l'inertie organisationnelle qui est traduite par l'absence
de réaction au changement. Elle caractérise les personnes qui
laissent entendre qu'elles acceptent le changement mais tentent d'en
différer l'application.
Mais plusieurs actions peuvent contribuer à
désamorcer les résistances. Il s'agit entre autre de
l'éducation et la communication qui visent à instruire et
à informer les travailleurs concernés quant aux raisons du
changement opéré, à la manière dont il se
réalisera et aux conséquences qu'il aura sur eux. Cela permet
à ces derniers de percevoir une certaine compréhension et logique
de s'y préparer. Une autre action est la participation des travailleurs
puisqu'il convient de noter que les initiateurs du changement ne disposent pas
toujours de toutes les informations requises pour concevoir celui-ci. La
troisième action est l'appui et le soutien de la ligne
hiérarchique qui peut limiter les craintes et inquiétudes dans
lesquelles vivent les travailleurs en période de changement. Par
exemple, un soutien en termes de formation des salariés serait un moyen
efficace afin d'optimiser leur aptitude à faire face au changement.
Toutefois, les dirigeants de la SOTRA devront mettre en place
une démarche de changement organisationnel pour mieux préparer
les travailleurs.
124
II.2.3- Démarche de changement
La démarche de changement requiert que les acteurs
soient attentifs à différents aspects :
- un plan d'action qui assure la cohérence entre
l'intention stratégique et les
chemins stratégiques mais qui peut également
servir d'outil de communication ; - l'encadrement qui répartit les
rôles entre les niveaux stratégique,
organisationnel et opératoire d'intervention ;
- le rythme qui désigne la juste cadence à
laquelle le changement doit être mené ;
- les cibles désignant les objectifs et les
résultats escomptés par le changement organisationnel doivent
demeurer clairs tout au long du processus.
La création d'un service de Contrôle de Gestion
au sein du DRB VRIDI provoquerait un certain nombre de préoccupations
qui sont normales et légitimes. Ces préoccupations se
regrouperaient en sept(7) catégories ou phases, chacune
nécessitant une attitude adaptée.
Les différentes préoccupations ont
été classées dans le tableau ci-après avec les
objectifs visés de chaque phase et les différents types
d'interventions possibles pour prévenir les résistances
possibles.
125
Tableau 21 : Tableau de résolution des
résistances au changement organisationnel
Phases de préoccupations
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Objectifs visés
|
Types d'interventions possibles
|
PHASE1 : Aucune préoccupation : Indifférence face
au changement.
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Démontrer l'importance et la nécessité du
changement
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- Présenter les faits.
- Partager suffisamment d'informations mais pas trop.
- Impliquer les destinataires dans les
discussions et décisions.
- Encourager les destinataires à parler du
changement à d'autres.
|
PHASE2 :
Préoccupations centrées sur les destinataires :
inquiétudes quant à l'impact du changement sur soi, sur son
travail et sur son environnement de travail.
|
Rassurer ou tenir informer
|
- Légitimer l'existence et l'expression des
préoccupations personnelles (peurs et attentes).
- Tenir les destinataires informés quant aux implications
du changement sur leur poste et leurs responsabilités, et ce, au fur et
à mesure des données disponibles.
- Mentionner le fait que certaines informations puissent ne
pas être disponibles.
|
PHASE 3 :
Préoccupations centrées sur l'organisation :
inquiétudes relatives à la légitimité du changement
et à la capacité des dirigeants de le mener à terme
|
Clarifier les choix
|
- Clarifier les enjeux organisationnels, les raisons motivant le
choix du changement ainsi que les effets de ce dernier.
- Démontrer l'engagement de la Direction à son
égard.
- Démontrer la détermination quant aux
résultats à atteindre.
|
PHASE 4 :
Préoccupations centrées sur le changement :
inquiétudes concernant les caractéristiques du changement et de
sa mise en oeuvre.
|
Créer l'adhésion
|
- Informer et communiquer sur la nature et les délais du
changement.
- Consulter les destinataires et les faire participer.
- Inviter éventuellement des gens de l'extérieur
ayant vécu le même changement à venir témoigner.
|
Source : Tableau inspiré des travaux de Bareil (2004)
Phases de
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Objectifs visés
|
Types d'interventions possibles
|
126
préoccupations
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PHASE 5: Préoccupations centrées sur la
collaboration : inquiétudes quant au soutien offert à la
compréhension du supérieur.
|
Apaiser le sentiment d'incompétence
|
- Rassurer les destinataires sur leurs
capacités en leur indiquant le temps dont ils disposent
pour s'approprier le changement, le genre d'aide et de support qu'ils peuvent
recevoir.
- Clarifier les « comment faire ».
- Démontrer des solutions pratiques.
- Faciliter le transfert des acquis.
- Si nécessaire, former et/ou accompagner les
destinataires.
|
PHASE 6 :
Préoccupations centrées sur la collaboration :
inquiétudes quant au transfert d'expertise et aux occasions
d'échanges.
|
Partager
|
- Donner des opportunités d'échanger avec les
collègues.
- Former les équipes de travail.
|
PHASE 7 :
Préoccupations centrées sur l'amélioration
continue : inquiétudes quant aux améliorations à apporter
pour que le changement soit optimal.
|
Valoriser l'expertise
|
- Encourager les nouvelles propositions d'amélioration, de
remplacement ou de méthodes de travail.
- Encourager ces destinataires à faire l'essai de leurs
améliorations et à piloter ces dossiers.
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Source : Tableau inspiré des travaux de Bareil (2004)
Une fois les mentalités préparées au
changement organisationnel du DRB VRIDI, il serait judicieux de rédiger
un « mini manuel de procédures » pour l'ensemble du personnel,
de proposer un chronogramme d'activités et de suivre l'évolution
du nouveau service.
II.3- Autres procédures indispensables
La création ou la mise en place d'un nouveau service
dans une entreprise avec des documents informatifs et se déroule sur une
période donnée. La mise en place se fait de manière
progressive et doit être évaluée
127
en fonction des attentes. Aussi, le nouveau service demande un
remaniement des procédures.
II.3.1- Rédaction du manuel de
procédures
La direction de l'Audit Interne devra rédiger un «
mini » manuel de procédures qui concernera le nouveau service de
Contrôle de Gestion. Rappelons qu'un manuel de procédures est un
document qui, sous la forme d'instructions claires et précises contient
l'ensemble des opérations courantes de l'entreprise.
C'est un référentiel à usage commun pour
tous les acteurs au sein de l'entreprise. Le manuel des procédures
indique le circuit de traitement des opérations tout en
spécifiant:
- La tâche à faire (quoi) ;
- Le niveau de responsabilité (qui) ;
- Les différentes étapes de traitement (quand) ;
- Les lieux de réalisation (où) ;
- Le mode d'exécution (comment).
Ainsi, chaque pôle du Service Contrôle de Gestion
aura ses différentes procédures décrites dans le manuel.
Chaque procédure décrira les différentes tâches
à exécuter, les différents documents à produire et
à utiliser, les relations avec les autres services du DRB et ceux du
Groupe SOTRA.
Toute cette en oeuvre devra se faire sur une période
donnée, à partir d'un chronogramme d'activités.
II.3.2- Chronogramme d'activités
proposé
Nous proposons le chronogramme d'activités
ci-après fait sur une période de 12 mois.
128
Tableau 21: Chronogramme d'activités
proposé
ACTIVITES
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MOIS
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M1
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M2
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M3
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M4
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M5
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M6
|
M7
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M8
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M9
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M10
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M11
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M12
|
Définir la mission du service Contrôle de Gestion
(CG)
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Définir un plan de travail pour les activités du
service CG
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Définir le lieu de rattachement du service CG dans
l'organigramme
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Définir les missions des pôles du service CG
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Créer les pôles du service CG
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Définir la mission du Contrôle Interne (CI)
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Définir un plan de travail pour les activités du
CI
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Doter le service CG de ressources humaines adéquates
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Assurer la formation théorique et pratique des membres du
service CG
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Doter le service CG de ressources matérielles
nécessaires
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Source : Tableau conçu par nous
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ACTIVITES
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MOIS
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M1
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M2
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M3
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M4
|
M5
|
M6
|
M7
|
M8
|
M9
|
M10
|
M11
|
M12
|
Sécuriser tout le Circuit d'Information de Gestion
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Formaliser tous les processus du SIG
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Doter le SIG des moyens nécessaires
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Concevoir le Tableau de Bord (TB) et le Reporting de la DG
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Concevoir des TB et
Reporting spécifiques aux CR
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Evaluer les nouveaux outils et les corriger au besoin
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Former les membres de l'Equipe Projet
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Concevoir des supports de communication
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Sensibiliser le personnel sur le Contrôle de Gestion
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Former les cadres dirigeants
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Source : Tableau conçu par nous
II.3.3- Suivi de l'évolution du nouveau service
de Contrôle de Gestion
Il est essentiel d'évaluer les résultats du
nouveau service de Contrôle de Gestion pour apporter des modifications,
non seulement pour la crédibilité de l'initiative, mais aussi
pour assurer la croissance et la planification des initiatives futures.
L'emploi des méthodes qualitatives et quantitatives
pour évaluer les résultats de votre initiative serait plus
intéressant. L'évaluation qualitative sert à
130
obtenir des renseignements approfondis sur chaque
expérience et chaque perspective; il s'agit de mener des entrevues ou
des groupes de discussion afin de cerner le point de vue et l'opinion de chaque
employé. L'évaluation quantitative porte sur les
éléments qui peuvent être comptabilisés ou
évalués directement, par exemple, les rapports d'activités
mensuels, trimestriels.
Ce suivi permettrait au service de s'améliorer afin
d'atteindre les objectifs à atteindre et d'accroitre sa performance.
iii
L'implémentation du Contrôle de Gestion dans les
DRB implique un changement organisationnel. Ce changement influe sur l'ensemble
de l'organisation, c'est-à-dire sur les politiques et les
procédures générales, ainsi que sur les activités
quotidiennes. Les principaux critères de la réussite au
changement consistent à encourager l'engagement personnel et
organisationnel, ainsi que la conscientisation et l'humilité. Chaque
membre de l'organisation doit apprendre à être ouvert d'esprit et
à changer ses perceptions concernant lui-même et ceux qui
l'entourent. Il faut reconnaître et accepter le fait qu'on fait des
erreurs, mais admettre qu'on peut apprendre de nos erreurs. Ce qui est plus
important, il faut être patient avec soi-même et les autres puisque
les objectifs recherchés dans la mise en place d'un bon système
de Contrôle de Gestion sont de (d'):
- favoriser l'efficacité, l'efficience et
l'économie ;
- produire rapidement l'information nécessaire ;
- orienter la gestion ;
- favoriser l'amélioration continue et la mise en oeuvre
de nouvelles activités ;
- être peu couteux ;
- être facile à utiliser et interpréter.
iv
CONCLUSION
GENERALE
V
Notre travail a porté sur la pratique du Contrôle
de Gestion dans un Groupe à travers un cas pratique celui de
l'implémentation du Contrôle de Gestion dans les
Départements Réseaux Bus de la SOTRA précisément
dans celui du DRB VRIDI.
Pour ce faire, nous avons scindé le travail en deux (2)
grandes parties. La première partie s'est basée sur la
présentation du cadre d'étude. Présentation qui a permis
une meilleure compréhension de l'organisation de la SOTRA et une
approche du Contrôle de Gestion.
La deuxième partie quant à elle s'est
intéressée à la mise en oeuvre de l'implémentation
du Contrôle de Gestion dans le Département Réseau Bus de
Vridi. Cette partie s'est faite dans un premier temps de manière
théorique avec le cas général des Départements
Réseaux Bus et dans un second temps de manière pratique avec le
cas du Département Réseau Bus de Vridi.
La procédure théorique et pratique nous a permis
de comprendre la décentralisation du Département Contrôle
de Gestion dans les Départements Réseaux Bus de la SOTRA
demandée par les dirigeants, par le décèlement des points
forts et des faiblesses constatés lors du diagnostic du
Département Réseau Bus de la SOTRA. Aussi, de proposer des
recommandations et la mise en place d'un service Contrôle de Gestion au
sein de l'organisation du Département Réseau Bus. Egalement, de
l'adapter au système d'information de la SOTRA et de préparer
l'ensemble du personnel sur le changement organisationnel engendré par
le nouveau service.
A l'issu de cette étude, nous retenons que le
Contrôle de Gestion constitue un ensemble de pratiques aujourd'hui
reconnues comme un des constituants essentiels d'une gestion efficace dans les
organismes de toutes tailles, relevant du secteur public comme du secteur
privé, dans le monde entier.
Nous pourrions définir succinctement le Contrôle
de Gestion comme étant une organisation des règles et des
procédures destinées à s'assurer que les programmes des
managers des entreprises parviennent aux résultats visés, que
vi
les ressources utilisées pour réaliser ces
programmes coïncident avec les buts et les objectifs
déclarés des organismes concernés, que ces programmes
soient protégés contre le gaspillage, la fraude et la mauvaise
gestion, et que la prise de décision repose sur la collecte,
l'archivage, la communication et l'utilisation d'informations fiables en temps
voulu.
Cette publication se concentre davantage sur les
mécanismes et procédures de contrôle qui sont
nécessaires à un organisme pour fournir une assurance raisonnable
que les objectifs de la hiérarchie seront atteints que sur la conception
et la mise en place des systèmes d'information de gestion.
Cependant, même les systèmes de contrôle
conçus avec le plus grand soin ont leurs limites. Cela tient en partie
au fait que, s'ils permettent aux hauts responsables de contrôler
l'organisme, ils ne contrôlent pas les hauts responsables
eux-mêmes. Une vigilance permanente est donc nécessaire pour
garantir que le fonctionnement de ces systèmes n'est pas sapé par
la fraude ou par le manquement à réagir aux changements de
circonstances ou de modes de fonctionnement.
Quel que soit l'organisme concerné, la mise en place de
système de Contrôle de Gestion est une tâche difficile. Plus
le système de gouvernement et les relations réciproques avec les
autres constituants de l'économie du pays sont complexes, plus le
Contrôle de Gestion nécessaire ne devra être étendu
et compliqué. Il n'y a pas de modèle unique de contrôle de
gestion susceptible d'être appliqué à tous les pays, pas
plus qu'il n'existe de schéma unique permettant de prévoir
l'évolution de ces systèmes de contrôle dans le temps.
Le processus d'implémentation du Contrôle de
Gestion concerne tous les départements réseaux bus du groupe
SOTRA. Le DRB VRIDI n'est qu'un échantillon sur lequel nous avons
mené l'étude. Une fois que toutes les mesures correctives
apportées par la direction générale sur les
différentes propositions et le travail validé et mis en pratique
par les dirigeants, bien sûr avec un délai d'observation, le
Contrôle de Gestion pourra alors être décentralisé
dans les autres DRB du groupe SOTRA. Les Contrôleurs de Gestion
intermédiaires auront
vii
un rôle de recueil et de consolidation des informations.
Il faut reconnaître la délicatesse de leur rôle car ils
devront trouver l'équilibre entre les préoccupations des
directeurs de DRB qui insistent sur la prise en compte des
spécificités de leur métier et celles du Contrôle de
Gestion central pour qui la priorité est de bâtir un
système d'information homogène.
viii
ANNEXES
ix
Annexe1 : Organigramme général de la SOTRA
Annexe 2 : Organigramme du département Contrôle
de Gestion
Annexe 3 : Fiche de poste du Responsable du Service
Contrôle de Gestion du
DRB vridi
Annexe 4 : Exemple de budget - Evolution annuelle du budget
VOYAGE
Annexe 5 : Exemple indicateur Effectif
X
BIBLIOGRAPHIE
xi
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des managers, 4ème édition », EYROLLES édition
d'organisation, 2008, Paris
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management, Pearson Education, 2ième
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12.
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46.
http://www.ado.ci/images/programme_complet_de_ado.pdf
consulté le 20 septembre 2014- 15h26
47.
http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/informatique-3/d/logiciel_561/
du 02/05/2014-21h17
xv
TABLE DES MATIERES
xvi
DEDICACE iv
REMERCIEMENTS v
AVANT-PROPOS vi
SIGLES ET ABREVIATIONS vii
LISTES DES TABLEAUX, DES FIGURES ET DES ix
ANNEXES
RESUME xi
INTRODUCTION GENERALE 13
I- Contexte et justification de
l'étude 14
II- Problématique 16
III- Objectifs 17
IV- Méthodologie 18
V- Intérêts et limites de
l'étude 19
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU
CADRE
D'ETUDE 20
Introduction partielle 21
Chapitre premier : Cadre
22
institutionnel
III- Présentation générale de la 22
SOTRA
I.1- Organisation générale de la 22
SOTRA
I.2- Produits et activités de la 24
SOTRA
IV- Présentation du Département Réseau Bus
de 28
Vridi
II.1- Mission et organisation du Département
Réseau Bus de 28
34
Vridi
II.2- Produits du Département Réseau Bus de
Vridi
Chapitre deuxième : Cadre 36
xvii
conceptuel
III- Notion de Contrôle de 36
Gestion .
I.1- Définition et mission du Contrôle de 36
Gestion
I.1.1- Définition du Contrôle de 36
Gestion
I.1.2- Mission du Contrôle de 40
Gestion
I.2- Organisation et composantes du Contrôle de 41
Gestion
I.2.1- Organisation du Contrôle de 41
Gestion
I.2.2- Processus et composantes du Contrôle de 42
Gestion
IV- Décentralisation du Contrôle de Gestion dans
les Départements Réseaux Bus de la SOTRA : objectifs et
relation avec le système
d'information 48
II.1- Objectifs de la décentralisation du Contrôle
de Gestion dans les
Départements Réseaux Bus de la
SOTRA 49
II.2- Contrôle de Gestion décentralisé et
système
d'information 50
Conclusion partielle 51
DEUXIEME PARTIE : MISE EN OEUVRE DE
L'IMPLEMENTATION DU CONTRÔLE DE GESTION DANS LE DEPARTEMENT RESEAU BUS
DE
VRIDI 52
Introduction partielle 53
Chapitre premier : Méthodologie du
processus d'implémentation du Contrôle de Gestion dans les
Départements Réseaux Bus de la
SOTRA 54
III- Méthodologie du diagnostic du Département
Contrôle de Gestion de la
SOTRA 54
I.1- Indentification des enjeux de
l'entreprise 55
I.2- Analyse des besoins
d'information 55
I.3- Etat des lieux du système d'information de
gestion 56
IV- Méthodologie de la mise en place d'une structure
décentralisée du Contrôle de Gestion dans les
Départements Réseaux Bus de la
SOTRA 56
II.1- Segmentation de l'organisation en centres de
responsabilité et en
activités 57
II.2- Adaptation au système d'information de 58
gestion
xviii
II.3- Mise en place 60
d'outils
Chapitre deuxième : Mise en pratique du
processus d'implémentation du Contrôle de Gestion dans le
Département Réseau Bus de
Vridi 65
III- Diagnostic du Contrôle de 65
Gestion ..
I.1- Enjeux de l'entreprise 65
I.1.1- Présentation du Département
Contrôle de Gestion de la 65 SOTRA....
I.1.2- Analyse des besoins 69
d'information
..
I.1.3- Etat des lieux du système 74 d'information
I.1.3.1- Au niveau organisationnel 74
I.1.3.2- Au niveau logiciel et 78
matériel
I.2- Résultat du 81
diagnostic
IV- Procédure de mise en place de la structure
décentralisée du Contrôle de Gestion dans les
Départements Réseaux Bus de la
SOTRA : Cas du Département Réseau Bus de
Vridi 84
II.1- Plan d'action 84
proposé
II.1.1- Segmentation de l'organisation en centres de 85
responsabilité
II.1.1.1- Structure organisationnelle et place du service
Contrôle de
Gestion du Département Réseau Bus
Vridi 85
II.1.1.2- Organisation interne du service Contrôle de
Gestion du
Département Réseau de Vridi 90
II.1.1.3- Mission du chef de service du Contrôle de Gestion
du
Département Réseau Bus de
Vridi 93
II.1.2- Adaptation au système d'information de 94
Gestion
II.1.2.1- Proposition d'un circuit du système 94
d'information
II.1.2.2- Renforcement des capacités du système
d'information du
service Contrôle de
Gestion 96
II.1.3- Mise en place
d'outils 100
II.1.3.1- Proposition de mise en place des outils de gestion
et de mise en oeuvre des activités du Département Réseau
Bus
de 105
xix
Vridi
II.1.3.2- Mise en place des indicateurs de mesure de 108
performance....
II.2- Sensibilisation sur le changement organisationnel du
Département
Réseau Bus de Vridi
108
II.2.1- Facteurs de succès dans la conduite de 108
changement
II.2.2- Gestion des résistances au 109
changement
II.2.3- Démarche de 110
changement
II.3- Autres procédures 112
indispensables
II.3.1- Rédaction du manuel de 113
procédures
II.3.2- Chronogramme d'activités 114
proposé
II.3.3- Suivi de l'évolution du nouveau service de
Contrôle de
Gestion 115
Conclusion 117
partielle
CONCLUSION GENERALE 112
ANNEXES 116
BIBLIOGRAPHIE 117
TABLE DES MATIERES 128
xx
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