évaluation des risques professionnels dans les centres de l’Asecna. Cas du centre de la Guinée-Bissau.

Evaluation des risques professionnels dans les centres de l'ASECNA: Cas du centre de la Guinée Bissau

JURY

PRESIDENT

MEMBRES

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REMERCIEMENTS

Au terme de ce mémoire, je tiens à remercier sincèrement :

· Toute l'équipe INEAD pour la bonne formation en DEESQSE que j'ai reçue ;

· Ma tutrice QSE, Amandine CELERIER, pour sa contribution dans l'amélioration de ma formation et sa disponibilité dans le cadre de la rédaction de mon mémoire ;

· Le Représentant de l'ASECNA en Guinée Bissau pour m'avoir permis d'effectuer mon stage au niveau de sa représentation ;

· Mr MOHAMAED DJALIM Said, Responsable Contrôle, Qualité et Sécurité à la représentation ASECNA de la Guinée Bissau, qui fut mon tuteur lors de mon stage au niveau de son service ;

· Tous les agents ASECNA Bissau pour leur coopération lors de mes visites pour le recensement des différents risques professionnels ;

· Ma famille, ma femme et la famille DIOP pour leur soutient tout au long de ma formation ;

· Mr AMINOU ALI MAMANE, coordonnateur QHSE à GEPCO, dont les explications m'ont été d'une grande importance ;

· L'IAT qui s'apprête à me recevoir pour effectuer ma soutenance.

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Table des matières

JURY I

REMERCIEMENTS. II

TABLE DES MATIERES III

SIGLES ET ABREVIATIONS V

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I: PRESENTATION DU CENTRE DE BISSAU 3

I.1. Les différents services présents au niveau de la représentation de Bissau 3

I.1.1. Le bloc technique 3

I.1.2. Le bloc administratif 4

I.2. Présentation du SMI mise en oeuvre par l'ASECNA 6

CHAPITRE II: EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS AUX NIVEAUX DES UNITES DE TRAVAIL 8

II.1. Quelques définitions 8

II.2. Contexte règlementaire 10

II.3. Les enjeux 11

II.4. Méthodologie de travail 12

II.5. Détermination des Unités de Travail et recensement des risques dans chacune des unités 15

II.6. Les différents risques professionnels observés sur les unités de travail, leurs hiérarchisations et

propositions de mesures préventives à mettre en place 20

II.6.1. Risque lié au travail sur écran 21

II.6.2. Risque électrique 22

II.6.3. Risque lié aux postures de travail 23

II.6.4. Risque de chute en hauteur 24

II.6.5. Risque routier 25

II.6.6. Risque chimique 26

II.6.7. Risque et nuisance liés au Bruit 27

II.6.8. Risque lié à l'activité physique 28

II.6.9. Risque lié au travail de nuit 29

II.6.10. Risque lié aux équipements sous pression et Risque d'explosion 30

II.6.11. Risque lié aux machines, chutes d'objets et équipements de travail 31

II.6.12. Risque d'incendie 32

II.6.13. Risque lié à l'intervention d'entreprises extérieures 33

IV

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II.6.14. Risques liés à la présence d'animaux et l'environnement (ambiance thermique, éclairage,

exposition aux intempéries naturelles) 34

II.6.15. Risque lié au travail à proximité des avions 35

II.6.16. Risque de chute plain-pied 36

II.6.17. Autres risques 37

CHAPITRE III : POUR UNE MEILLEURE SECURITE ET RECONNAISSANCE DE L'EMPLOYE 41

III.1 Actions prioritaires pour amélioration immédiate 42

III.2. Création Compte de Prévention et Pénibilité 43

III.2.1. Formation professionnelle 44

III.2.2. Réduction du temps de travail 44

III.2.3. Départ anticipé à la retraite 45

CONCLUSION 46

BIBLIOGRAPHIE 47

ANNEXES 48

V

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SIGLES ET ABREVIATIONS

AIM	aeronautical information management
CA	circulation aérienne
CAF	charge administration et finance
CELICA	cellule d'instruction
CNS	communication navigation surveillance
CPP	compte de prévention pénibilité
DU	document unique
ELB	énergie lumière et balisage
EPI	équipement de protection individuelle
EvRP	évaluation des risques professionnels
FDS	fiche de données de sécurité
IGC	infrastructure génie civile
NG	niveau de gravite
NP	niveau de priorité
NR	niveau de risque
OACI	organisation internationale de l'aviation civile
OHSAS	occupational health and safety assessment series
PO	probabilité d'occurrence
PPSPS	plan particulier de la sécurité et de la protection de la sante
RCSQ	responsable contrôle, sécurité et qualité
RO	responsable des opérations
RSI	réseaux et système informatique
SME	système de management de l'environnement
SMI	système de management intégré
SMS	système de management de la sécurité
SMSST	système de management de la sante et sécurité au travail
SMQ	système de management de la qualité
SMSu	système de management de la sureté
SST	sante et sécurité au travail
TMS	trouble musculo squelettique
VMA	veille météorologique aéronautique

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INTRODUCTION

L'Agence pour la sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) assure une mission de service public de sécurité de la navigation aérienne et de la météorologie aéronautique.



L'Agence est chargée de la fourniture des services de la navigation aérienne dans les espaces aériens de ces Etats membre représentant une superficie d'environ 16 million de km2.

L'Agence est également chargée de l'organisation de ces espaces aériens et des routes aériennes en conformité avec les dispositions de l'Organisation Internationale de l'Aviation Civile (OACI), de la publication de l'information aéronautique, de la prévision et de la communication des informations dans le domaine de la météorologie aéronautique.

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Cependant, pour faire face au contexte international en pleine mutation technologique, économique et sociale, l'ASECNA a décidé de s'adapter d'une part aux exigences croissantes de ses clients (usagers), et d'autre part à l'évolution des exigences réglementaires internationales et nationales tout en améliorant ses performances.

C'est ainsi que pour répondre aux exigences de l'OACI en matière de sécurité et de qualité, l'Agence s'est lancée dans la mise en oeuvre d'un système de management de la sécurité (SMS) et d'un système de management de la qualité(SMQ) fondé sur le référentiel ISO 9001.

Cependant, compte tenu :

· De l'interdépendance entre le SMQ et le SMS

· Des nouvelles exigences imposées à l'Agence : système de management de la sûreté(SMSu), système de management de l'environnement(SME), et le système de management de la santé et sécurité au travail (SMSST),

L'Agence a opté pour un système très complexe et ambitieux à savoir la mise en oeuvre d'un Système de Management Intégré (SMI) fondé non seulement sur le SMS et SMSu tels que définis par l'OACI, mais aussi sur trois référentiels :

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· ISO 9001 :2008(Exigences) : SMQ

· ISO 14001 :2004(Exigences et lignes directrices pour son utilisation): SME ;

· OHSAS 18001 :2007 (exigences) : SMSST ;

A l'heure actuelle, seuls le SMS, SMSu et le SMQ sont déployés. Cependant, l'Agence est en plein déploiement du volet SMSST.

Nous savons pertinemment que la réussite de la mise en oeuvre d'un SMSST repose de prime abord sur une bonne évaluation des risques professionnels (EvRP), qui permettra l'établissement du document unique (DU).

Il m'est donc apparu intéressant de choisir le thème EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS DANS LES CENTRES DE L'ASECNA : CAS DU CENTRE DE LA GUINEE-BISSAU.

Cette étude aidera l'agence dans le déploiement du volet SST de son SMI en exploitant les données qui s'y trouve pour établir principalement son Document Unique

Cette étude rappellera dans un premier temps le contexte règlementaire et les enjeux liés au SMSST en général et à l'EvRP en particulier. Je procèderai ensuite à une EvRP à travers laquelle je mettrai en exergue les risques professionnels auxquels sont exposés les agents au niveau des différentes unités de travail. Après avoir hiérarchisé ces risques, je proposerai des mesures à mettre en place pour leur maitrise. Enfin, je proposerai des solutions pour une meilleure sécurité et reconnaissance de l'employé.

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CHAPITRE I : PRESENTATION DU CENTRE DE BISSAU

I.1. Les différents services présents au niveau de la représentation de Bissau

La représentation de l'ASECNA en Guinée Bissau, au même titre que les autres représentations, a pour responsable un Représentant et est structurée en service au niveau desquels l'on retrouve des unités. Ces services se regroupent en deux catégories : Le bloc technique et le bloc administratif.

I.1.1. Le bloc technique

Le bloc Technique se charge de tout ce qui relève du côté technique, telles que la maintenance des équipements, la fourniture de l'énergie, des services météorologique et aéronautique. Ce bloc technique est composé de services subdivisés en unités :

> Service exploitation aerodrome

A la tête de ce service se trouve le commandant d'aérodrome. Ce service est composé de 4 Unités :

Unité		Effectif en place	Unité Circulation Aérienne (CA)
7		Unité qualification/intégration du personnel
8		Unité sauvetage et lutte contre l'incendie (SLI)
17

> Le service Maintenance Infrastructure Radio Electrique et informatique (MIRE.I) On retrouve à la tête de ce service un Chargé MIRE.I. Il est également composé d'unités.

Unité		Effectif en place	Unité transit et gestion stock
2		Unité énergie/balisage (ELB)
11		Unité Communication, navigation, surveillance (CNS)
26		Unité Réseau et Système Informatique (RSI)
1

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> Service Maintenance Infrastructure Génie Civile (IGC)

On a à la tête de ce service un chargé Maintenance IGC. Il se décline en 3 unités

Unité		Effectif en place	Unité véhicule et transport
9		Unité piste et voirie
3		Unité patrimoine
Néant

> Unité exploitation télécom

Cette unité, à l'instar des autres unités, n'est sous la coupe d'aucun service, elle est directement rattachée au responsable des opérations. Elle a pour effectif 4 agents.

NB : Les trois services cités en amont sont la coupe d'un Responsable des opérations (RO). > Service météorologique

Au même titre que les autres services, on y retrouve un chargé comme responsable. Il se subdivise en 3 unités

Unité		Effectif en place	Unité Prévision/Protection
8		Unité qualification du personnel
1		Unité Réseaux
7

I.1.2. Le bloc administratif

Le bloc administratif se charge de tout ce qui relève des affaires administratives. De même que le bloc technique, il est composé de services subdivisés en unités.

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> Service administration et finance

Ayant à sa tête un chargé administration et finance (CAF), ce service est composé de trois unités :

Unités		Effectif en place	Unité Personnel
7		Unité Budget
2		Unité Facturation
5

> Service paierie

A la tête de ce service on retrouve le Payeur. Ce service est également composé d'unités. On y retrouve également une caissière

Unité		Effectif en place	Unité comptabilité
2		Unité dépense
2		Unité recette
1

> Le service Contrôle, Qualité, Sécurité

Ce service mène des activités qui concernent le bloc technique et administratif.

En effet, ce service mène des activités de contrôle principalement au niveau des services administratifs et est aussi chargé de la mise en oeuvre et suivi local du Système de Management Intégré (SMI) de l'Agence.

On retrouve à la tête de ce service un responsable contrôle, Qualité, Sécurité(RCSQ) qui à sous ses ordres un chargé contrôle et un chargé sécurité qualité.

Le RCSQ et son chargé qualité sécurité interviennent sur tous les sites. Le chargé control intervient principalement au niveau du bloc administratif.

NB : Le Représentant, le Responsable des opérations, le commandant d'aérodrome ainsi que tous les chargés ont sous leurs ordres un secrétaire dont le poste de travail ne sera pas exclu lors de mes visites pour identifier les risques professionnels. Le Représentant, en plus d'un secrétaire, a sous ses ordres un planton.

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I.2. Présentation du SMI mise en oeuvre par l'ASECNA.

Pour répondre aux exigences relatives à la santé et sécurité au travail, qualité et à l'environnement, l'ASECNA s'est lancée dans la certification OHSAS 18001, ISO 9001 et ISO14001.

Cependant l'ASECNA doit aussi répondre à d'autres exigences notamment celles liées à la sécurité et sureté de l'aviation civile d'où la nécessité d'opter pour un système pouvant prendre en compte toutes ces exigences.

Le SMI de l'ASECNA, en plus d'être complexe, est d'autant plus ambitieux qu'il n'a jamais été expérimenté dans le domaine de l'aviation civile.

Ce SMI se compose de cinq systèmes :

· le SMS

· le SMSu

· le SMQ

· le SMSST

· le SME

Pour chacun des éléments du SMI, l'Agence a identifié les exigences clients, réglementaires et normatives applicables dont :

· Exigences Sécurité : Ces exigences sont définies par l'énoncé de politique générale en matière de gestion de la sécurité adopté par la résolution 2005 CM 44-7 du Comité des Ministres de Tutelle de Juillet 2005, respectant les normes et pratiques recommandées contenues dans l'Annexe 19 de l'OACI (Gestion de la sécurité) et les dispositions pertinentes du Document 9859 OACI (Manuel de gestion de la sécurité).

Les exigences sécurité appliquées sont :

- mettre en place une déclaration formelle de politique sécurité, un système documenté, une structure organisationnelle et des moyens pour s'assurer de leur mise en oeuvre ;

- mettre en priorité première le maintien, voire l'amélioration de la sécurité des services de navigation aérienne et de la gestion des aérodromes ;

- prendre en compte dans la gestion de la sécurité tous les aspects entrant dans la fourniture des services de la navigation aérienne et la gestion des aérodromes susceptibles d'avoir un

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impact sur la sécurité (hommes, procédures, équipements, échanges d'information, organisations, services extérieurs, ..) ;

- mettre en place des moyens de mesures du niveau de sécurité atteint et des mécanismes de correction des défaillances constatées.

· Exigences Qualité : Elles sont définies dans la norme ISO 9001 et précisées par la politique du système de management de l'Agence :

- identifier les processus et leur interactions ;

- déterminer les critères et les méthodes nécessaires au fonctionnement et à la surveillance de ces processus ;

- rendre disponibles les ressources matérielles, humaines et financières nécessaires au fonctionnement des processus ;

- définir les indicateurs à surveiller, mesurer et analyser ;

- mettre en oeuvre des actions nécessaires à l'obtention de résultats planifiés et l'amélioration continue des processus ;

- accroître la satisfaction des clients par le respect de leurs exigences en même temps que les exigences réglementaires légales.

· Exigences Sûreté : elles sont contenues dans l'Annexe 17 de l'OACI, le document 8973 de l'OACI et la politique de l'Agence en matière de Sûreté.

Elles consistent à mettre en place un programme pour identifier et mettre en oeuvre l'ensemble des mesures pour réduire les risques de malveillance intentionnelle susceptible de causer des dommages aux agents et aux infrastructures permettant la réalisation de la mission de l'Agence.

· Exigences Environnement : définies dans la norme ISO 14001, les lois et règlements nationaux

en matière environnementale. Elles consistent à :

- identifier les principales sources d'atteinte possibles à l'environnement ;

- identifier les aspects environnementaux significatifs ;

- identifier les actions prioritaires à conduire ;

- définir et mettre en oeuvre un plan d'action environnemental.

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· Exigences Santé Sécurité au travail (SST) : applicables sont :

- les dispositions pertinentes de la norme OHSAS 18001 ;

- les principes directeurs de l'organisation Internationale du Travail (OIT) OLO-OSH 2001 ;

- les dispositions législatives et réglementaires des Etats ;

- le règlement N°4 ASECNA relatif aux conditions SST.

CHAPITRE II : EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS AUX NIVEAUX DES UNITES DE TRAVAIL

II.1. Quelques définitions

· Danger (paragraphe 3.6 OHSAS 18001 : 2007)

Source, situation, ou acte ayant un potentiel de nuisance en termes de lésion corporelle ou d'atteinte à la santé (3.8), ou une combinaison de ces éléments.

· Identification de danger (3.7)

Processus visant à reconnaître qu'un danger existe et à définir ses caractéristiques
· Atteinte à la santé (3.8)

État physique ou mental défaillant identifiable, résultant de et/ou aggravé par une activité Professionnelle et/ou une situation professionnelle.

· Incident (3.9)

Tout événement en lien avec le travail lors duquel une lésion corporelle ou une atteinte à la santé (indépendamment de la gravité) ou un accident mortel s'est produit, ou aurait pu se produire.

NOTE 1 Un accident est un incident qui a donné lieu à un préjudice corporel, une

Atteinte à la santé ou un accident mortel.

NOTE 2 Un incident où aucun préjudice corporel, atteinte à la santé ni accident mortel ne

survient peut également être qualifié de «presque-accident», «accident évité de

Justesse», ou «événement dangereux».

NOTE 3 Une situation d'urgence est un type particulier d'incident

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· Accident

Événement imprévu entraînant la mort, une détérioration de la santé, des lésions, des dommages ou autre perte.

· Santé et sécurité au travail (SST) (3.12)

Conditions et facteurs qui affectent, ou pourraient affecter, la santé et la sécurité des employés ou d'autres travailleurs (y compris les travailleurs temporaires et le personnel détaché par un sous-traitant), des visiteurs, ou de toute autre personne présente sur le lieu de travail.

· Risque (3.21)

Combinaison de la probabilité de la survenue d'un ou plusieurs événements dangereux ou expositions à un ou à de tels événements et de la gravité du préjudice personnel ou de l'atteinte à la santé que cet événement ou cette/ces exposition(s) peuvent causer

· Évaluation des risques (3.22)

Processus d'estimation d'un ou plusieurs risques naissant d'un ou plusieurs dangers, en prenant en compte l'adéquation de tout contrôle existant, et en décidant si le ou les risque(s) est (sont) acceptable(s) ou non.

· Lieu de travail (3.23)

Tout site physique au sein duquel des activités professionnelles sont réalisées sous le contrôle de l'organisme.

· Un dommage

C'est un dégât matériel ou physique, à une chose ou une personne comme : une plaie,

brulure, coup

· Danger ou phénomène dangereux

C'est une cause capable de provoquer une lésion ou une atteinte à la santé, comme : les parties

tournantes, chaleur, bruit, travail en hauteur,.....

· Situation dangereuse

Toutes situation dans laquelle une personne est exposée à un ou plusieurs danger(s)/ phénomène(s) dangereux. Comme : le travail sur une armoire électrique sous tension, intervention sur une machine en fonctionnement

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s Evènement dangereux

C'est un évènement susceptible de causer un dommage. Par exemple : un outil en contact avec des parties nues sous tension, étincelle à proximité de vapeurs de produits chimiques,.....

s Unité de travail

Secteur de l'entreprise (secteur géographique ou type d'activité) dans lequel sont exercées des activités semblables, et par conséquent dans lequel on va identifier des risques professionnels semblables.

s Accident de travail

Selon le code la sécurité sociale Français art L411-1, est considérer comme accident de travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail, à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise

s Accident de trajet

Toujours selon l'art L411-1 , l'accident de trajet est un accident survenu sur le trajet aller-retour entre l'entreprise et le lieu d'habitation ou le lieu où se rend le salarié pour prendre ses repas sans détour sauf nécessité de vie courante(école, boulangerie....)

II.2. Contexte règlementaire

Depuis les dispositions prises dans la loi générale de travail N°2/86 du 5 Avril de la Guinée-Bissau, en matière d'Hygiène Santé et Sécurité au travail des employés, très peu d'entreprises s'étaient lancées dans une véritable démarche de prévention.

En effet l'alinéa F de l'Article 24 de ladite loi stipule que chaque travailleur a le droit d'exercer ses fonctions dans de bonnes conditions d'hygiène et de sécurité. L'alinéa H du même article confère à chaque travailleur le droit à la protection contre les risques sociaux.

L'Article 161 de la même loi oblige tout employeur d'organiser et faire exécuter les travaux dans des conditions d'hygiène, sécurité et protection des travailleurs.

Enfin l'Article 162 oblige les employeurs de déclarer les accidents de travail et maladies professionnels à l'autorité compétente et de tenir un registre. Le même article oblige l'employeur de donner les premiers secours à un travailleur blessé et de le transporter vers un centre de soin le plus proche.

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D'autre part la norme OHSAS 18001, dans son paragraphe 4.3.1 identification des dangers, évaluation des risques et mesures de contrôle, stipule que l'organisme doit établir, mettre en oeuvre et tenir à jour des procédures pour identifier les dangers, évaluer les risques, et mettre en oeuvre les mesures de contrôle nécessaires. Les éléments qui doivent être pris en compte dans l'établissement des procédures d'identification des dangers et d'évaluation des risques ont été spécifiés dans ladite norme.

Le paragraphe 4.3.2 exigences légales et autres, exige à ce que l'organisme établisse, mette en oeuvre et tienne à jour des procédures pour identifier et accéder aux exigences légales et autres en matière de SST applicables à sa situation. L'organisme devra également veiller à ce que ces exigences légales et autres exigences auxquelles il se conforme soient prises en compte dans l'établissement, la mise en oeuvre et la tenue à jour de son système de management de la SST.

II.3. Les enjeux

Il semblerait de bon ton d'afficher aujourd'hui qu'un établissement de l'aviation civile soit certifié ISO ou OHSAS 18001

En effet si aujourd'hui l'ASECNA est certifiée ISO 9001 : 2008, l'obtention de la certification OHSAS 18001 serait plus que bénéfique pour l'image de l'Agence sur les questions de santé et sécurité au travail. La mise en oeuvre d'un SMSST permettra à l'Agence d'améliorer les conditions de travail de ces agents et tendre vers un environnement de travail préservant l'intégrité physique et mentale de ces salariés.

Elle permettra également à l'agence de :

· diminuer le nombre d'accidents de travail et des maladies professionnelles

· réduire les interruptions d'activités et des couts associés

· se conformer aux dispositions juridiques et réglementaires

· maitriser les risques liés à la santé et sécurité

le SMSST, en plus d'être la preuve d'une approche innovatrice tournée vers l'avenir, vient prouver l'intérêt capital que l'ASECNA porte pour ces agents en s'assurant que ces derniers évoluent dans de bonnes conditions de travail.

Pour tout système mise en place par une entreprise, si le facteur humain n'est pas pris en compte ledit système est voué à l'échec.

En effet, l'homme, se trouve au noyau de tout système de management qu'une entreprise puisse décider de mettre en oeuvre. Il y va donc de la réussite du système de s'assurer que non seulement l'homme évoluent

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Evaluation des risques professionnels dans les centres de l'ASECNA: Cas du centre de la Guinée Bissau

dans un bon environnement de travail mais aussi que tous les risques professionnels susceptibles de l'atteindre et par conséquent l'empêcher d'exécuter une tâche importante et voir vitale à la survie du système soient identifiés et traités. Le SMSST vient apporter la réponse à ce problème car celui-ci traite les risques de sécurité et santé auxquels les agents sont exposés.

L'ASECNA a compris cela très tôt et a décidé d'intégrer, dans son SMI, le SMSST qui se présentera comme étant le pilier, le support des 4 autres systèmes



SMS



SMSu SMQ SME

SMSST

La mise en oeuvre du SMSST passe nécessairement par une bonne évaluation des risques professionnels (EvRP). Fondement de toute politique de prévention, l'EvRP permet, progressivement, de repérer les risques importants de l'entreprise et d'élaborer des plans d'action.

Cette EvRP permettra à L'Agence de s'inscrire dans une démarche de progrès qui porte notamment sur le renforcement du dialogue social par les travaux en groupe et l'amélioration des conditions de vie au travail suite à la mise en oeuvre des plans d'action.

II.4. Méthodologie de travail

Pour procéder à l'évaluation des risques, je déterminerai de prime à bord les différentes unités de travail présentes au niveau de la représentation. Je procèderai ensuite à l'identification des risques auxquels les agents d'ASECNA Bissau sont exposés. Pour chaque risque identifié :

· Je définirai les unités de travails concernées

· J'identifierai les différentes situations dangereuses pouvant amener les agents à s'exposer audit risque

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Evaluation des risques professionnels dans les centres de l'ASECNA: Cas du centre de la Guinée Bissau

· Je déterminerai le Niveau du risque(NR).Chaque NR correspondra à un Niveau de Priorité(NP). Pour ce faire, je me baserai sur le niveau de gravité du risque(NG) et de sa probabilité d'occurrence(PO).

+ Niveau de gravité

Niveau de Gravité

(A)Très élevé : l'évènement (accident, maladie mortelle) peut entrainer une incapacité permanente totale

(B)Elevé : l'évènement (accident, maladie.....) peut entrainer une incapacité permanente partielle

(C)Moyen : l'évènement (accident, maladie.....) peut entrainer un arrêt de travail

(D)Faible : l'évènement (accident, maladie.....) est sans arrêt de travail

+ Probabilité d'Occurrence

	Probabilité
1.	Extrêmement improbable : La survenue de l'évènement (accident, maladie.....) est si peu probable qu'elle peut être négligée.		2.
Improbable: L'évènement pourra se produire une fois dans la vie professionnelle.	3.
Occasionnelle : L'évènement peut se produire quelque fois ou plusieurs fois dans la vie professionnelle.	4.
Fréquent: L'évènement peut se produire quotidiennement dans la vie professionnelle

+ Niveau du risque

Niveau de risque	Types actions à mener
Raisonnable: priorité 3	Des actions de réductions de risque doivent être menées dès que possible et ne nécessitent pas beaucoup d'investissement
Critique: priorité 2	Réduire le niveau de risque le plus tôt possible.
Intolerable: priorité 1	Prendre des mesures urgentes et sans délai pour réduire voire éliminer le risque. Interdire le travail si nécessaire.
Zone de priorité 1 ou 2 suivant le cas	Les actions seront celles de la priorité 1 ou 2 suivant le cas.

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Evaluation des risques professionnels dans les centres de l'ASECNA: Cas du centre de la Guinée Bissau

+ Matrice d'évaluation du niveau de risque

Probabilité d'occurrence	Gravité du risque
	Très élevé A	Elevé B	Moyen C	Faible D
4 : Fréquent	Priorité1		Priorité2
3 : Occasionnelle
2 : Improbable
1 :Extrêmement improbable		Priorité3

· Je procèderai ensuite à l'identification des mesures existantes au sein de l'Agence pour la maitrise dudit risque

· Enfin je proposerai des mesures préventives en vue d'atténuer le risque et voir même sa disparition au sein de l'Agence

La proposition des mesures préventives suivra la hiérarchie suivante :

+ Elimination

+ Substitution

+ Control d'ingénierie

+ signalisation/avertissements et/ou contrôles administratifs

+ équipement de protection individuelle(EPI) ou collective.

Afin d'aboutir à de bonnes propositions de mesures préventives permettant d'atteindre l'objectif que je me suis fixé, celui d'atténuer les risque et voir leur disparition, je me laisserai guider par les 9 principes généraux de préventions issus du Code de travail Français (loi du 31/12/1991) :

+ Eviter les risques

+ Evaluer les risques

+ Combattre les risques à la source

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+ Adapter le travail à l'homme

+ Tenir compte de l'évolution technique

+ Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l'est pas ou ce qui l'est moins

+ Planifier la prévention

+ Prendre des mesures de prévention collective

+ Donner des instructions appropriées

II.5. Détermination des Unités de Travail et recensement des risques dans chacune des unités.

· Liste des différents risques professionnels identifiés

1. Risque chimique

2. Risque électrique

3. Risque d'explosion

4. Risque d'incendie

5. Risque lié à la manipulation d'outils

6. Risque lié aux équipements sous pression

7. Risque lié aux postures de travail

8. Risque lié au bruit

9. Risque de chute d'objets

10. Risque de chute de hauteur

11. Risque lié aux ambiances de travail :

A. Risque lié à l'ambiance thermique

B. Risque lié à l'éclairage

C. Risque aux intempéries naturelles

12. Risque lié aux chutes de plain-pied

13. Risque lié à l'organisation du travail (travail de nuit)

14. Risque lié au travail sur écran

15. Risque lié à l'activité physique

16. Risque lié à l'intervention d'entreprises Extérieures

17. Risque lié à la présence d'animaux

18. Risque routier

19. Risque lié aux machines et équipements de travail

20. Autres risques:

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A. Risque mécanique

B. Risque d'asphyxie

C. Risque de noyade

D. Risques psychosociaux (stress)

E. Risque sanitaire : transmission de maladies infectieuses

F. Risque lié à l'organisation de la sécurité

G. Risque lié au rayonnement

· Espace de travail des Services et Unités présentent au niveau de la représentation

N	Services/Unités		Espaces de travail	1
SERVICE MAINTENANCE INFRASTRUCTURE RADIO ELECTRIQUE ET INFORMATIQUE (MIRE.I)	- Salle technique ; -Salle de supervision ; -Atelier de maintenance ; -zone aéroportuaire (Maintenance NAV AIDS, parc Météo etc...) ; -Tour de control (VHF, deolia etc...) -salle Météo (maintenance des équipements Météo) -Hors site (VOR) -Tous les services (maintenance des machines) -Bureaux NB : le VOR est un équipement de radio navigation indiquant aux contrôleurs aériens les routes suivies par un avion. Le Deolia est un indicateur de vent (direction et vitesse). Le VHF est un moyen utilisé par le contrôleur pour communiquer avec les pilotes, pompiers etc.....		2
UNITÉ ÉNERGIE/BALISAG E (ELB)	-atelier maintenance ; -Salle de supervision ; -zone de stockage de carburant -Salles d'énergie ; -Salle VHF ; -salle des groupes électrogène - zone aéroportuaire (piste d'atterrissage, aire de trafic et taxiway, Rampes d'approches, shelter etc..... -Salle régulateurs et salle transformateur -Bureaux

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3	UNITE VEHICULES ET TRANSPORT		-Garage ; -Hangar SLI ; -Magasin (stockage de combustibles) -Bureaux -Bus de relève	4
UNITE SAUVETAGE ET LUTTE CONTRE L'INCENDIE (SLI)	-Hangar SLI ; -Bureaux SLI ; -Parking avion ; -Toute la zone aéroportuaire ; -Environs immédiat de l'aéroport ;		5
UNITE GESTION DE LA CIRCULATION AERIENNE	-Tour de contrôle ; -Salle CELICA ; -Bureaux.		7
SERVICES METEOROLOGIQUES	-poste observation ; -poste prévision/protection ; -Poste VMA (veille météorologique aéronautique) -parc météo (parc où se trouve des équipements de mesure météorologique; -Zone aéroportuaire (RVR : portée visuelle de piste) -Salle de pointage. -CELICA -Bureaux		8
UNITE TRANSIT ET GESTION DES STOCKS	-Bureau chef d'unité ; -Bureau des agents de ladite unité - salles de stockages		9
BLOC ADMINISTRATIF, TOUS LES SECRETAIRES DE BUREAUX et CABINET DU REPRESENTANT	-Bureaux (travail principalement administratif ce qui limite leur zone d'intervention à leurs bureaux)

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10	UNITE AIM et TELECOM		Bureaux (bien qu'ils soient du bloc technique, leur travail se passe principalement dans leurs bureaux)	11
UNITE PATRIMOINE	-Tous les bâtiments de la représentation -zone aéroportuaire (travaux de nettoyage des shelters)		12
UNITE PISTE et VOIRIE	-Châteaux d'eaux -zone aéroportuaire -tous les bâtiments de la représentation		13
SERVICE CONTROL QUALITE ET SECURITE, le RO, le COMMANDANT D'AERODROME, les CHARGES et CHEF D'UNITES DU BLOC TECHNIQUE	-Bureaux - zones d'inspection ou supervision relevant de leur autorité. NB : certains parmi eux, en plus d'inspecter ou superviser les travaux, participent exclusivement aux travaux réalisés par les techniciens.

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· Identification des unités de travail

Après analyses des différentes zones d'intervention des services et unités de la représentation, j'ai

procédé au découpage du site en unités de travail. Au total, 10 unités de travail furent identifiées:

Unités de travail		Unités et/ou Service constituants l'unité de travail	Unité 1
SERVICE MAINTENANCE INFRASTRUCTURE RADIO ELECTRIQUE ET INFORMATIQUE (MIRE.I)		Unité 2
UNITÉ ÉNERGIE/BALISAGE (ELB)		Unité 3
UNITE VEHICULES ET TRANSPORT		Unité 4
UNITE SAUVETAGE ET LUTTE CONTRE L'INCENDIE (SLI)		Unité 5
UNITE GESTION DE LA CIRCULATION AERIENNE		Unité 6
SERVICES METEOROLOGIQUES		Unité 7
UNITE TRANSIT ET GESTION DES STOCKS		Unité 8
BLOC ADMINISTRATIF, SECRETAIRES, CABINET DU REPRESENTANT/ UNITE AIM et TELECOM		Unité 9
-UNITE PATRIMOINE -UNITE PISTE et VOIRIE		Unité 10
SERVICE CONTROL QUALITE ET SECURITE, le RO, le COMMANDANT D'AERODROME, les CHARGéS et CHEF D'UNITES DU BLOC TECHNIQUE		Unité 11
INFIRMERIE

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II.6. Les différents risques professionnels observés sur les unités de travail, leurs hiérarchisations et propositions de mesures préventives à mettre en place.

Les tableaux suivants répertorient tous les risques rencontrés par le personnel de la représentation d'ASECNA en Guinée Bissau.



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II.6.1. Risque lié au travail sur écran

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	Le personnel travaille pendant de longues durées devant l'ordinateur (en moyenne 5 à 7 heures par jour).
-fatigue visuelle et troubles musculo squelettiques(TMS)	C	4		- Les fauteuils des postes de travail sont réglables en hauteur et le dossier est inclinable - visite médicale annuelle	-Respecter un régime de pause (bouger lors des pauses pour détendre les muscles) -mettre en place des écrans inclinables facilement et des repose-pieds -mettre en place des souris et claviers ergonomiques -Bien éclairer les salles de travail, conseiller le port des verres antireflet pour ceux qui le peuvent et également conseiller les agents sur certaines bonnes règles ergonomiques.	Unités : 5, 6, 8,10

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II.6.2. Risque électrique

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Services concernés	-prises défectueuses, Fils électrique dénudés, des armoires électriques non fermés à clé -intervention sur des équipements/installatio ns électriques à faible ou haute tension -Par absence d'équipements de mesure électrique, certains travaux (mesure de tension aux bornes d'une batterie de véhicule) se font manuellement -contact de certains équipements électrique avec l'eau de pluie
-Brulure, électrocution, électrisation. -mort par électrocution	A	2		-Vérification périodique des installations -équipements de protection individuels(EPI) -la majorité des agents intervenant couramment sur les installations électriques (haute ou faible tension), disposent d'une habilitation électrique	-informer le personnel du risque électrique (signaler les zones dangereuses, poster des affiches de secours et procédures à suivre en cas d'électrocution d'un agent ) -effectuer des opérations hors tension dans la mesure du possible -Sensibiliser les agents sur les règles de sécurité à respecter lors des interventions sur les installations électriques -fournir des EPI en quantité suffisante. -former la totalité des agents intervenant sur les installations électriques. Et établir une liste à jour du personnel disposant d'une habilitation électrique, indiquer les dates de renouvellement et inscrire les nouveaux embauchés afin qu'ils puissent suivre le plus vite possible la procédure d'obtention d'habilitation électrique -fournir les équipements de travail nécessaires afin d'éviter le contact de certains agents à des fils électriques.	Toutes les unités de travail en sont concernées. Les unités 2 et 1 sont plus exposées que les autres.

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II.6.3. Risque lié aux postures de travail

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-position assise ou debout prolongée -plan de travail trop haut ou trop bas obligeant l'agent à lever les bras au-dessus des épaules ou se courber pour travailler. -certains travaux obligent les agents à adopter des positions fortes contraignantes
-douleurs dorsolombaires -douleurs cervicales -fatigue physique	C	4		Les fauteuils des postes de travail sont réglables en hauteur et l'assise est inclinable.	-changer régulièrement les fauteuils -procéder à l'achat de fauteuils, souris et claviers ergonomiques aux agents. Et mise à disposition de repose-pieds -rehausser ou diminuer la hauteur des mobiliers à une hauteur moins contraignante aux agents. -utilisation d'un tabouret, pas très haut, pour faciliter l'intervention sur des équipements légèrement haut pouvant contraindre l'agent à travailler en ayant les bras au-dessus des épaules -sensibiliser les agents sur les bonnes postures à adopter pour la réalisation de certains travaux	Toutes les unités de travail en sont concernées.

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II.6.4. Risque de chute en hauteur

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-réalisation de certains travaux en hauteur (accès à un toit, monter sur un château d'eaux ou sur la voiture SLI haute de 3m, accès au-dessus de la tour pour des travaux sur une antenne ou encore accès à des pylônes ou à l'antenne du LOC qui se trouve à une dizaine de mètres etc....) -utilisation d'échelle pour accéder à certaines parties en hauteur -présence d'escalier au niveau du bloc administratif et en plein centre d'un poste de travail (tour de control)
-Fractures (la fracture peut s'avérer mortelle si elle concerne des endroits sensibles tels que le cou.) -traumatisme	B	2		-mise à disposition de chaussures de sécurité, harnais antichute, gants (pour certaines unités de travail mais en quantité insuffisante)	-mise à disposition d'une trousse des secours -fournir en quantité suffisante et rendre obligatoire le port des EPI -former ou sensibiliser le personnel pour s'assurer d'une bonne utilisation des échelles et vérifier périodiquement leur solidité -sécuriser les escaliers -mise à disposition d'échafaudage roulants ou de nacelle et plate-forme élévatrice pour les interventions au niveau des pylônes et former les agents quant à leur utilisation -remplacer les échelles simples par des plates-formes individuelles roulantes -limiter le temps des travaux en hauteur	Unités : 1, 2, 4, 5, 7, 8, 9

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II.6.5. Risque routier

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-déplacements de véhicules sur la piste d'atterrissage - le non port des ceintures de sécurité dans les véhicules et le bus. -le mauvais état du bus de relève (pannes répétées) -conduite nocturne : pour effectuer des inspections de piste ou pour conduire les agents chez eux - conduite pendant de mauvaises conditions météo -trajet domicile-travail/ travail-domicile
-accidents pouvant entrainer des blessures, fractures, traumatisme, brulure, et au pire des cas la mort.	A	2		-l'agence a mis à la disposition des agents du bloc technique un Bus -prévenir le contrôleur aérien avant de rouler sur la piste d'atterrissage - existence d'un garage pour l'entretien des véhicules	-vérifier régulièrement l'état physique des conducteurs et l'état des véhicules -interdire, aux chauffeurs, la prise de certains médicaments, la prise de drogue et d'alcool pendant les heures de service -mise en place d'un protocole de communication lors des déplacements pour éviter l'utilisation de téléphone portable au volant (cibi/kit mains-libres). -la mise à disposition d'un transport commun (bus) pour les agents du bloc administratif -achats de bus disposant de ceintures de sécurité -en cas de mauvaises conditions météorologiques, les agents devant impérativement être transportés à leur lieu de travail d'une part et l'inspection de piste devant obligatoirement être effectuée d'autre part, il serait alors nécessaire d'imposer aux chauffeurs des règles de conduites(limitation de vitesse par exemple). Cependant, interdire les autres circulations de véhicules qui ne sont point obligatoires.	Toutes

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II.6.6. Risque chimique

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-utilisation de batteries -utilisation de liquide moussante et poudre chimique sec pour l'extinction des feux -contact avec certains produits chimique lors des opérations d'extinction de feux -les agents de l'infirmerie sont quotidiennement exposés à certains produits chimiques principalement par le fait que ces produits soient stockés au niveau de leur poste de travail. -inhalation de produit chimique lors de l'inspection des travaux de désinfection des locaux. -dégagement d'un gaz toxique (hydrogène antimonié) en cas de surcharge des batteries -manipulation d'autres produits chimiques tels que : huile de moteur, essence, gazole etc....)
- brulure, en cas de contact ou inhalation de certains produits chimiques, des yeux, peaux muqueuses etc.... -Irritation oculaire/cutanée/re spiratoire, intoxication	B	2		-mise à disposition d'EPI (gants, masque etc.....)	-control régulier des batteries, procéder à leur échange à temps. -la fourniture d'EPI en quantité suffisante -sensibiliser le personnel sur la nécessité du port des EPI -stocker les produits chimiques dans un local autre que le poste de travail de l'infirmière -former les agents quant à l'utilisation des produits chimiques et aux risques encourus -mise à disposition des Fiche de Données de Sécurité (FDS) au niveau des postes de travail -mettre des extincteurs dans les locaux où sont stockés les produits chimiques inflammables et former les agents à leur utilisation	Unités : 2, 3, 4, 7, 9, 11

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II.6.7. Risque et nuisances liés au Bruit

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-travaux de coupure de fer et de soudure effectués à l'atelier de l'unité ELB -utilisation de compresseur d'air -exposition au bruit d'avion. -bruit des gros moteurs de camion des pompiers (travaux de remplissage des citernes des camions par aspiration d'eau depuis la réserve) -exposition quotidienne au bruit de la fréquence VHF (cette exposition devient plus sérieuse en cas d'utilisation du casque d'écoute par le contrôleur aérien) -bruit des groupes électrogène -bruit au niveau de la salle onduleur -emplacement du local du service météo juste à côté du parking de stationnement des avions -bruit de certaines unités centrales des ordinateurs
-migraine, gène, trouble auditif, surdité -trouble cardiovasculaire, trouble de sommeil, stress -baisse des performances cognitives -pour les femmes enceintes, le bruit peut présenter un danger pour le foetus	C	3		-fourniture de protection auditives individuelles (casque, bouchon d'oreilles.....) pour certaines unités -visite médicale -les groupes électrogènes sont installés dans une salle. -mise à disposition d'unité se chargeant de la maintenance des machines. -Projet de construction d'un nouveau bloc technique où le local du service météo sera assez loin du bruit des avions	-informer les travailleurs des risques -fournir des EPI à tous les agents exposés à ce risque -limiter l'utilisation des compresseurs -ne pas se tenir près des moteurs lors des travaux - limiter ou déconseiller l'utilisation des casques dans la mesure du possible pour les contrôleurs aériens. -limiter la durée d'intervention des agents dans des salles à exposition au bruit (salle onduleur, salle groupe électrogène....) -mettre des panneaux de signalisation dans les zones obligatoires de protection de l'ouïe -insonoriser les salles où sont installés les équipements qui font du bruit -remplacer les unités centrales qui font trop de bruit par d'autres moins bruyant -procéder à un traitement acoustique du local du service météo en attendant la construction du nouveau bloc technique	Unités : 1, 2, 4, 5, 6

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II.6.8. Risque lié à l'activité physique

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-manutention de charges lourdes par les pompiers - déplacement de lourdes charges par les magasinières et par les agents ELB pour accéder à des équipements -travaux de démontage des moteurs de véhicules -mauvaises postures prises par les agents : charge éloigné du corps, dos courbé.... -pas d'EPI fournit aux magasinières -déplacement des ordinateurs et unités centrales et autres équipement lourds par les techniciens
-fatigue, courbature, TMS, douleurs dorsolombaires	C	4		-certains agents disposent d'EPI -visite médicale annuelle -salle de sport à la disposition des agents -utilisation de grue, monte-charges.... pour le déplacement de charge lourde pour certaines unité.( seul l'ELB et le l'unité véhicule et transport en disposent)	-mise à disposition d'une trousse des secours -fournir en quantité suffisante et rendre obligatoire le port des EPI à tous les agents concernés -former le personnel à adopter des gestes et posture appropriés -encourager les agents à faire du sport notamment en mettant à leur disposition un coach sportif et en achetant assez de matériels sportifs -mise à disposition de monte-charges ou transpalettes adaptés au travail effectué par les magasinières et pompier -fournitures de leviers pour faciliter le déplacement de certaines charges ne pouvant être déplacé par tous les autres moyens cités en amont.	Unités : 1, 2, 3, 4, 7

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II.6.9. Risque lié au travail de nuit

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-tous les agents du bloc technique sont soumis au travail de nuit -le travail de nuit s'étend de 21H00 à 07H00 soit 10H de temps. Les agents peuvent effectués environ 110H à 130H le mois. Compte tenu du fait que l'aéroport ferme souvent les nuits par manque de vols, les agents effectuent des heures de nuit mensuelle allant de de 80h à 90h le mois. -temps de récupération très court après un travail de nuit par manque d'effectif (1,5 jour de repos pour certains et 7H pour d'autres)
-trouble de sommeil -somnolence au volant pouvant entrainer un accident -Fatigue chronique -augmentation du risque de cancer chez la femme -troubles cardiovasculaires, hypertension artérielle, surpoids, élévation des taux de cholestérol et de triglycérides sanguins -troubles digestifs et neuropsychiques -dégradation précoce de l'état de santé	B	4		-visite médicale annuelle -salle de sport pour les agents -l'agence est consciente du problème lié au sous-effectif et fait le nécessaire pour y trouver une solution	- création d'un compte de prévention pénibilité (voir chapitre III) -mettre en place l'effectif nécessaire afin que les agents puissent bénéficier de plus de temps de repos - encourager les agents à pratiquer le sport -augmenter la fréquence des visites médicale soit deux fois l'année au moins. -sensibiliser tous les agents concernés par rapport aux risques encourus -s'assurer de la disponibilité des transports en commun afin que les agents, dans leurs majorité, éviter la prise au volant après ou avant le travail de nuit.	Unités : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8(seuls l'AIM et Telecom de l'unité de travail 8 en sont concernés)

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II.6.10. Risque lié aux équipements sous pression et Risque d'explosion

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-utilisation de compresseur d'air dans plusieurs services du bloc technique (dépoussiérage, gonflage des pneus, soufflage etc....) -la lance utilisée par les pompiers pour l'extinction du feu. -problèmes lors des travaux de remplissage des bouteilles d'oxygène (manque de résistance de la bouteille, défaut du manomètre, excès de pression etc....) -certains agents n'ont pas été formés à l'utilisation des compresseurs -utilisation des extincteurs de feu (en cas d'absence de control régulier de ces extincteurs, ceux-ci peuvent exploser entre les mains de son utilisateur)
- une forte pression d'eau sort de cette lance et peut grièvement blesser ou tuer le pompier en cas de mauvaise manipulation -brulure ou grave blessure pouvant entrainer la mort de l'agent	A	2		-les compresseurs et les bouteilles d'oxygène disposent d'un manomètre -les agents disposent d'EPI -les extincteurs sont annuellement contrôlés -la lance est souvent tenue par deux pompiers et sont tous formés sur son utilisation.	- vérifier régulièrement les équipements (vérification des manomètres, test de résistance des bouteilles etc....) -remplacer les compresseurs défaillant -former les agents à l'utilisation des compresseurs -fournir des EPI en quantité suffisante et rendre obligatoire leur utilisation	Toutes les unités de travail en sont concernées. Unités plus exposées : unités 1, 2, 3, 4

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II.6.11. Risque lié aux machines, chutes d'objets et équipements de travail

Situation(s) dangereuse(s)	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-lecture des donnés météo, de jour comme de nuit, sur de très petites graduations des équipements -utilisation d'outillage (marteau, tournevis, cisaille hydraulique etc.....) -chutes des cartons, matériels etc.... rangés sur les étagères du magasin -chutes de débris de plafond en cas d'intervention des pompiers dans un bâtiment -chute du moteur de véhicule lors du démontage par l'aide de la grue -chute d'objet en cas de mauvaise manipulation du monte-charge -mise en marche accidentelle d'une machine (groupe électrogène) au moment où un agent y intervient pour maintenance
-blessures, fractures -fatigue visuelle	C	2		-le personnel connait les outils et sait les utiliser -certains agents disposent d'EPI -visite médicale	-Augmenter la visibilité des graduations des équipements météo notamment par l'achat de nouveaux équipements -mettre des cales assez élevée ou des barres(en forme de croix) pour bien maintenir en place les cartons se trouvant sur les étagères -bien s'assurer que les étagères sont bien fixées et agir prudemment en voulant retirer ou ranger des cartons (remplis et lourd) des étagères -bien former les agents à l'utilisation des grues, monte-charges etc... -s'assurer très bien que la grue est bien fixée au moteur avant de commencer le démontage -vérifier que la charge à soulever est bien placé sur le monte-charge avant de la soulever. -donner des consignes d'arrêt de toutes machines en cas de maintenance sur cette dernière et poser une signalisation de maintenance sur l'interrupteur de mise en marche	Unités :1, 2, 3, 4, 6, 7, 9

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II.6.12. Risque d'incendie

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-extinction de feu par les pompiers en cas d'incendie -les pompiers peuvent se voir encerclés par le feu -exercice de feu réel -inexistence de porte de secours à la tour en cas d'incendie -stockage de produit combustible (les produits sont stockés dans des locaux à côté des lieux de travail) -Zone de stockage de carburant de l'unité ELB mal conditionnée -opération de ravitaillement en carburant dans la réserve de l'unité ELB -court-circuit (tous les bâtiments sont menacés d'incendie dans ce cas)
-brulure pouvant entrainer la mort -asphyxie (fumée)	A	2		-présence d'extincteurs dans tous les bâtiments. Cependant certaines salles n'en disposent pas. Lesdits extincteurs sont régulièrement vérifiés. -présence de moyens de détection et extinction automatique de feu dans le bâtiment du bloc administratif uniquement -les pompiers disposent d'EPI leur permettant de se protéger contre le feu et la fumée -affichages des consignes de sécurité incendie dans le bloc administratif	-interdiction de fumer dans les lieux de stockage de produits inflammables - placer des extincteurs dans toutes les salles et former tous les agents à leur utilisation -installer dans tous les bâtiments des moyens de détection et extinction automatique de feu. -établir des plans d'intervention et de secours, et effectuer au moins une fois par an des exercices d'application de ces plans. -fournir des EPI en nombre suffisant et rendre obligatoire leur port même lors des exercices -créer une porte de secours à la tour de contrôle -stocker ces produits inflammables dans des locaux isolés et remplacer les portes en bois par des portes coupe-feu -Bien conditionner la zone de stockage de carburant de l'unité ELB notamment en rafraichissant la zone par la plantation de gazon. -vérifier régulièrement les câbles électriques pour prévenir les courts circuits -rafraichir les lieux de stockage des produits inflammables -définir un plan de prévention pour les opérations de ravitaillement de carburant -affichage de consigne de sécurité incendie dans tous les bâtiments et former les agents pour son application -installation d'extinction automatique à gaz dans les bâtiments d'installation électrique (salle transformateur de l'unité ELB)	Toutes les unités de travail en sont concernées. Mais certaines plus exposées que d'autres (unités 2, 3, 4, 7)

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II.6.13. Risque lié à l'Intervention d'entreprises extérieures

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-opération de ravitaillement en carburant par une entreprise locale (risque d'incendie) -nettoyage des locaux par les agents d'une entreprise extérieure (risque de chute plain-pied par présence de flaque d'eau, ou de matériel utilisé pour le nettoyage tel que sceau d'eau) -travaux de construction de bâtiments tels que le nouveau bloc technique, le bâtiment radar etc... (risque de chute d'objet, chute plain-pied etc...., pour les agents qui seraient amenés à inspecté les travaux) -installation d'équipement par des entreprises extérieurs comme THALES, INEO etc....., (risque de chute plain- pied par le fait des objets qui trainent au sol, risque électrique lors des opérations de câblage, etc...) -livraison d'équipements tels que radars, VOR, DME etc...(Manutention d'objets lourds lors du déchargement des équipements, chutes d'objets etc.....)
- TMS -brulure pouvant entrainer la mort -Fracture, blessures graves, électrocution, électrisation	B	2		- les agents (le chef unité piste et voirie par exemple) devant inspecter les travaux de construction disposent d'EPI -les techniciens devant assisté aux opérations de câblage disposent d'EPI	-L'ASECNA doit exiger, aux entreprises l'livrant des équipements, l'établissement d'un protocole de sécurité -exigé l'établissement d'un Plan Général de Coordination quand plusieurs entreprise doivent intervenir au niveau de la représentation (intervention simultanée d'INEO et de THALES) -exigé l'établissement d'un Plan Particulier de la Sécurité et de la Protection de la Santé(PPSPS) et d'un plan de prévention pour ces entreprises qui interviennent au niveau de la représentation.	Toutes les unités de travail.

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II.6.14. Risques liés à la présence d'animaux et l'environnement (ambiance thermique, éclairage, exposition aux intempéries naturelles)

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	. -la zone aéroportuaire est touffue d'herbe (surtout pendant la saison pluvieuse) abritant très souvent des serpents. Un crocodile à même une fois été retrouvé aux alentours de la piste. -travail sous haute température (longue exposition au soleil ou lors des interventions ou exercices d'extinction de feu) -exposition à la poussière et au vent -réalisation de travaux sous la pluie (risque d'être atteint par la foudre) - parc météo et hangar SLI mal éclairés. Les zones d'interventions des techniciens se trouvant dans la zone aéroportuaire (shelter) ne sont pas éclairées - la tour et les escaliers menant à la tour de control mal éclairés (risque de chute en hauteur par mauvaise visibilité en montant les escaliers)
-morsure d'animaux, peut dans certains cas être mortelles -brulure de la peau, migraine, maladies cutanée -allergie pulmonaire -mort certaine (foudre) -inconfort et fracture du a une glissade sous la pluie -troubles visuels	Entre A et C	3		-les herbes sont coupées au moins une fois l'année - les agents disposent des tenues spéciales qui les protègent contre la forte température généré par le feu -les agents exposés disposent de chaussures de sécurité -visite médicale annuelle	-couper régulièrement les herbes -revoir les clôtures de l'aéroport pour déterminer et fermer les points par lesquelles les animaux arrivent à entrer. -dotation d'EPI (casquette, lunettes, masque anti-poussière, imperméable) pour se protéger de la poussière, la pluie et du soleil -installation de paratonnerre -bien éclairer tous les lieux de travail	Unités : 1, 2, 4, 5, 6

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II.6.15. Risque lié au travail à proximité des avions

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	- les observateurs (météorologues) doivent traverser le parking des avions pour se rendre au parc météo (risque de se faire écraser par un avion ou souffler par ses réacteurs). Les autres agents (météorologues) sont également exposés à ce risque du fait de la proximité du local de leur service. -la salle météo se trouve collée au parking des avions (un avion à même récemment détruits les vitres et toits du local des météos ) -les pompiers doivent assister les avions dans certains travaux tel que le ravitaillement en carburant (soufflement ou aspiration des moteurs d'avions, inhalation des vapeurs de kérogène ou Jet A1) -la tour de contrôle se trouve en hauteur et à proximité de la zone d'atterrissage des avions. Bien que ce soit rare, un avion voulant virer du côté de la tour avant d'atteindre l'extrémité de piste peut heurter celle-ci par fausse manoeuvre.
-entorse, luxation, blessure grave, décès -troubles respiratoires	A	2		-suivi médical -les avions stationnent généralement au parking principal -Construction d'un nouveau parc météo assez loin du parking des avions	-sensibiliser les pompiers au respect des consignes d'exploitation et leur fournir des EPI (masque anti-poussière) et les sensibiliser au port de ces EPI -interdiction formelle aux avions de tourner du côté de la tour avant à l'extrémité de piste - placer des barrières anti-souffle entre le local des météos et le parking des avions.	Unités : 4, 5, 6

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II.6.16. Risque de chute plain-pied

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-présence de flaque d'eau lors des travaux de nettoyage ou à cause d'une fuite au niveau des climatiseurs entrainant un écoulement d'eau. -le sol, étant couvert de carreaux, est souvent glissant. Le sol est également glissant après la pluie -présence de fils qui trainent partout dans les bureaux, surtout au bloc technique -des objets (cartons ou matériels) au sol, lors des travaux de maintenances ou d'installation d'équipements -déversement d'huile au sol dans les magasins ou au garage - certains espaces de travail sont mal éclairés
-fracture, blessure, entorse, luxation ou douleur passagère	C	3		-les techniciens disposent d'EPI (chaussure antidérapantes) -prévision d'une construction d'un nouveau bloc technique où les salles de travail seront plus aérées -l'agence dispose d'une unité chargée de s'assurer de l'éclairage des lieux de travail	-poser des petits panneaux de signalisation lors des nettoyages. -signaler immédiatement les climatiseurs présentant une fuite afin que celui-ci puisse être réparé. -sensibiliser les agents sur l'importance de se déplacer prudemment compte tenu de la présence des carreaux glissant au sol. Et nettoyer le sol en cas de déversement d'eau ou tout autre liquide sur les lieux de travail -bien ranger les fils qui trainent -laisser trainer le moins d'objets possible lors des maintenances ou installation d'équipement -après chaque prélèvement d'huile, procéder au nettoyage du sol si toute fois de l'huile s'y est déversée.	Toutes les Unités de travail

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II.6.17. Autres risques

· Risque de noyade et asphyxie

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	- travaux de désinfection du puits d'eau (profond de 5m) géré par l'unité piste et voirie -fumée qui se dégage lors des opérations d'extinction de feu
-trouble respiratoire -irritation des yeux -décès si aucun secours en cas de noyade	C	2		-les pompiers disposent d'EPI (masque) -l'agence dispose de deux plombiers qui travaillent sur le puits	-fournir des EPI en nombre suffisant et sensibiliser les agents sur le port desdits EPI -ne jamais procéder à la désinfection du puits ou tout autres travaux à proximité du puits sans la présence d'un autre agent qui, en cas de noyade pourrai secourir à l'agent en détresse -sensibiliser les deux agents travaillant au niveau du puits sur la nécessité d'apprendre à nager ou leur financer des cours de natation si nécessaire et les faire travailler avec des gilets de sauvetage.	Unités : 4, 9

· Risque mécanique

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	-atelier de soudure de l'unité ELB (Jet de morceaux de fer dans les yeux ou sectionnement de doigts lors de l'utilisation de la machine à couper le fer etc....) -utilisation de la cisaille chez les pompiers -travaux maintenances des machines -utilisation des engins tels que monte-charges
Sectionnement des doigts -blessures graves au niveau des yeux -blessures due à l'utilisation ou la maintenance des engins	C	2		-les techniciens disposent d'EPI -les techniciens sont formés à l'utilisation des machines	-mise à disposition de trousses de secours -dotation d'EPI en nombre suffisant -sensibiliser les agents sur les règles d'utilisation et entretiens des engins	Unités : 2, 3, 4

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· Risque sanitaire

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	- mauvais entretient des sanitaires -il y manque souvent de l'eau(en cas de coupure d'eau), des papiers toilettes et du savon pour se laver les mains -infirmerie (risque de se faire contaminer par des agents malades)
-transmission de maladies infectieuses	C	2		-l'agence a contracter une entreprise pour s'occuper du nettoyage des locaux (les agents de cette entreprise ne travaillent que de jour)	-les agents étant souvent présent H24 au lieu de travail, un ou deux agents de l'entreprise de nettoyage doivent être présents les nuits. -s'assurer de la disponibilité à tout moment d'eau, savon et papiers toilettes -les sanitaires doivent être entretenus à intervalle régulier au lieu d'une fois par jour comme le font les agents de l'entreprise contractée. -Dotation de gants et masques à l'infirmerie. Celle-ci doit prudemment manipuler ses outils de travail afin d'éliminer toute probabilité de contamination.	Toutes les unités de travail

· Risque lié aux de rayonnements

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	- exposition aux émissions électromagnétique radar des avions - exposition aux émissions de l'antenne V-SAT si et seulement si le technicien commet l'imprudence de se mettre devant l'antenne
-cancers	A	1		-visite médicale annuelle	-interdiction formelle aux techniciens de se mettre devant l'antenne V-SAT lors des maintenances -essayer, dans la mesure du possible, de ne pas trop se rapprocher des avions lors des opérations. -renforcer la visite médicale	Unités : 1, 4

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· Risque psychosociaux (stress)

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	- surcharge de travail -travail sous pression (crainte de commettre d'AIRPROX : rapprochement dangereux des avions, ou la non réparation d'équipements cruciaux à la sécurité des vols à temps) -faire face à des cadavres lors d'une intervention de sauvetage (situation rare) -manque d'effectif -état de stress total en cas d'accident ou incident imputable aux météos (par manque de fourniture de bonne données météos), techniciens (par manque de maintenance d'un équipement) ou surtout aux contrôleurs aérien que celui-ci lui soit imputable ou pas.
-maladies cardiovasculaires -troubles psychique -fatigue, migraine -démence (si le pompier faisant face à des dizaines de cadavres est déjà psychologiquement fragile) -anxiété et dépression totale -hypertension artérielle	B	4		-Visite médicale -l'agence a mis en oeuvre les moyens nécessaire pour combler le manque d'effectif	-sensibiliser les agents sur les risques liés aux métiers -accélérer le processus de recrutement -mettre à disposition des agents un psychiatre chez qui les agents en difficultés pourront se confier afin de surmonter leur stress ou tout autre problème.	Unités : 1, 2, 4, 5, 6

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· Risque lié à l'organisation de la sécurité

Situations dangereuses	Dommages éventuels	NG	PO	NP	Dispositions existantes	Dispositions à prendre		Unités de travail concernées	- les accès aux locaux du bloc technique et administratif ne sont pas suffisamment sécurisés -accès facile à la tour de contrôle (absence de camera de sécurité et de système de verrouillage à distance) -proximité de la base militaire -absence de caméra de surveillance aux alentours des bâtiments -agression par une personne malveillante -tentative de personnes malveillantes ou militaire(en cas de coup d'état le plus souvent) de prendre contrôle de la tour -tentative de cambriolage ou de sabotage des équipements -la sécurité à la guérite étant assurée par les agents d'une entreprise locale. Souvent mal payés, ceux-ci sont susceptibles d'être corrompus pour donner l'accès à des malveillants ou des gens qui n'ont pas droit d'accès aux locaux.
-blessure plus moins grave suite à une agression physique. Ceci peut entrainer le décès de l'agent si le malfaiteur est bien armé. -mort certaine, en cas de résistance suite à une tentative de prise de contrôle de la tour	B	2		-la sécurité au niveau à la guérite est assurée par une entreprise locale	-placer des caméras de surveillance aux alentours des bâtiments -la sécurité à la guérite du bloc technique doit être assurée par la gendarmerie. Par ailleurs, celle au niveau du bloc administratif peut être assurée par une entreprise locale dont on s'assurera de prime à bord de la fiabilité du service. -placer au niveau des portes d'entrée des deux blocs, un système de verrouillage automatique ne pouvant être déverrouillé que par la carte de l'agent. Le même système sera placé au niveau de tous les autres bâtiments tels que les bâtiments de l'unité ELB, celui des pompiers etc -Placer une caméra de surveillance et un système de verrouillage à distance au niveau de la tour de contrôle	Toutes les unités de travail

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CHAPITRE III : POUR UNE MEILLEURE SECURITE ET RECONNAISSANCE DE

L'EMPLOYE

Ce tableau résume l'ensemble des actions à réaliser, en les classant par type d'interventions. Il en ressort que beaucoup de risques peuvent être diminués en ré organisant le travail. L'amélioration de la sécurité passe également par un investissement conséquent dans des équipements, accompagné d'une grande implication dans la formation des employés. Dans une moindre mesure mais en soutien à l'organisation, les Ressources Humaines sont une des clefs pour garantir un bon fonctionnement. Enfin, quelques changements dans les bâtiments auraient des impacts positifs dans la sécurité et le confort des employés.

Domaine d'application	Nombre d'actions à mener		Types d'actions attendues:	ORGANISATION
45			PROCEDURES
16	Mise en forme de procédures pour réaliser chaque tache en sécurité.		ORGANISATION PHYSIQUE
12	Inclure de nouvelles taches / Mise en place de bonnes pratiques au travail		VERIFICATION SECURITE
6	Planning de vérifications à mettre en place tout au long de l'année		COMMUNICATION
5	Augmenter la Signalisation/Affichage		ORGANISATION DU TRANSPORT
3	Améliorer les conditions de transport des employés.		ORGANISATION SANITAIRE
3	Améliorer les conditions sanitaires		ACHATS D'EQUIPEMENTS
41			EQUIPEMENT SECURITE
15	Achats d'équipements de sécurité: trousse de secours, extincteurs, caméras de surveillance...		EPI
14	Achats d'EPI		EQUIPEMENT CONFORT
9	Achats d'équipements (bureautiques) pour un meilleur confort des salariés.		EQUIPEMENT DE BASE MANQUANT
3	Achats inéluctables		FORMATION
25			FORMATION SALARIES
15	Formations sur l'utilisation de machines/équipements et sur les bons comportements pour éviter les risques.		FORMATIONS SECURITE
10	Formations indispensables à la Sécurité		RH
8	Intervention des RH pour avoir le bon effectif, assurer le bon suivi médical des salariés et aider à leur motivation.		CHANGEMENT BATIMENTS
7	Modification des bâtiments pour un environnement de travail plus sûr pour les employés.		Total général
126

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III.1 Actions prioritaires pour amélioration immédiate

> Former la totalité des agents intervenant sur les installations électriques. Etablir une liste à jour du personnel disposant d'une habilitation électrique, indiquer les dates de renouvellement et inscrire les nouveaux embauchés afin qu'ils puissent suivre le plus vite possible la procédure d'obtention d'habilitation électrique (II.6.1 Risque électrique)

> Mise à disposition d'un transport commun (bus) pour les agents du bloc administratif (Risque routier)

> Mettre en place l'effectif nécessaire afin que les agents puissent bénéficier de plus de temps de repos. Et s'assurer de la disponibilité des transports en commun afin que les agents, dans leurs majorité, évitent la prise au volant après ou avant le travail de nuit. (Risque lié au travail de nuit)

> Placer des extincteurs dans toutes les salles et former tous les agents à leur utilisation. Etablir aussi des plans d'intervention et de secours et effectuer au moins une fois par an des exercices d'application de ces plans (Risque d'incendie)

> Placer des barrières anti-souffle entre le local des météos et le parking des avions. (Risque lié au travail à proximité des avions)

> Placer des caméras de surveillance aux alentours des bâtiments (Risque lié à l'organisation de la sécurité)

> La fourniture de tous les EPI mentionnés dans la rubrique des dispositions à prendre concernant tous les Risques.

Une fois ces actions réalisées, d'autres améliorations pourraient être faites dans un deuxième temps :

> Les agents étant présents H24 au lieu de travail, un ou deux agents de l'entreprise de nettoyage doivent être présents les nuits et les sanitaires doivent être entretenus à intervalle régulier au lieu

d'une fois par jour comme le font les agents de l'entreprise contractée (Risque sanitaire)

> Mise à disposition de trousses de secours (risque mécanique et risque lié à l'activité physique)

> Mise à disposition d'échafaudage roulant ou de nacelle et plate-forme élévatrice pour les interventions au niveau des pylônes et former les agents quant à leur utilisation. Aussi, remplacer les échelles simples par des plates-formes individuelles roulantes (risque de chute en hauteur).

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> Procéder à l'achat de fauteuils, souris et claviers ergonomiques aux agents. Et mise à disposition de repose-pieds (risque lié aux postures de travail)

> L'ASECNA doit exiger l'établissement :

- d'un protocole de sécurité aux entreprises livrant des équipements

- d'un Plan Général de Coordination quand plusieurs entreprises doivent intervenir au niveau de la représentation (intervention simultanée d'INEO et de THALES)

- d'un Plan Particulier de la Sécurité et de la Protection de la Santé(PPSPS) et d'un plan de prévention pour ces entreprises qui interviennent au niveau de la représentation. (Risque lié à l'Intervention d'entreprises extérieures)

III.2. Création d'un Compte Prévention Pénibilité

La pénibilité se définit comme étant une exposition à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels liés à des contraintes physiques marquées, un environnement physique agressif ou à certains rythmes de travail susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé.

La création d'un compte de prévention pénibilité (CPP) permettra à l'Agence de contribuer à réduire la pénibilité du travail et les durées d'exposition de ses agents.

Plusieurs facteurs de risques peuvent être pris en compte dans le cadre de la création d'un compte de ce genre, cependant à la représentation ASECNA Bissau le principal risque retenu pour le compte de prévention pénibilité est le travail de nuit.

En effet, les agents effectuant les travaux de nuits, se voient travailler entre 9 à 13 nuits par mois. La durée de travail de nuit varie entre 8h et 10h.

Pour soulager les agents travaillants les nuits, j'ai décidé de créer un CPP en m'inspirant de celui de la France.

Le CPP que je propose sera basé sur l'obtention des points à la fin de chaque année. Tous les agents du bloc technique se verront octroyés 1 point à la fin de chaque année à cause du travail de nuit qu'ils effectuent. Bien que le travail de nuit soit le seul facteur de risque concerné par le CPP, il est quand même important de préciser, qu'au cas où d'autres facteurs de risques seront maintenus pour le CPP, l'exposition à 2 facteurs donne droit à 2 points. Mais au-delà de l'exposition à 2 facteurs, l'agent concerné se verra attribué seulement 3points.

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Ces points acquis permettront à l'agent de bénéficier:

· D'une formation professionnelle lui permettant d'accéder à un emploi non exposé à la pénibilité ;

· une réduction du temps de travail sans perte de salaire;

· une anticipation de l'âge de départ à la retraite.

III.2.1. Formation professionnelle

L'un des objectifs principaux du CPP est de réduire l'exposition des salariés aux risques professionnels ou l'amener à travailler sur un autre poste de travail non exposé à la pénibilité. Dans ce but de prévention, la formation professionnelle permettra aux agents concernés par le CPP d'accéder à des postes non exposés au facteur de risque qu'est le travail de nuit.

Pour accéder à cette formation professionnelle l'agent devra réunir au moins 15 points. Ainsi, l'agent peut recourir à une formation afin d'accéder à un emploi non exposé.

Les agents âgés de 50 ans au moins ou tout agent atteignant les 50 ans (même si les 15 points ne sont pas encore atteint) bénéficieront automatiquement de cette option.

Compte tenu du fait que tous les postes présents au bloc technique demandent le travail de nuit, pour que cette formation puisse apporter un changement en éliminant complètement l'exposition de l'agent au travail de nuit, ledit agent pourra bénéficier d'une formation lui permettant de se reconvertir en agent du bloc administratif, par exemple, sans diminution de salaire. Le service Control Qualité et Sécurité, relevant à la fois du domaine administratif et technique, pourra également accueillir quelques agents concernés par le CPP en les formant pour devenir cadre dudit service.

III.2.2. Réduction du temps de travail

Cette deuxième option permet aux agents d'aménager leurs temps de travail en bénéficiant d'un passage à temps partiel sans diminution de salaire.

En effet, cela permettra aux agents de ne travailler que 4 à 0 nuits par mois. Il faudra réunir 22 points pour avoir droit à cette option. A l'obtention des 22 points les agents ne travailleront que 4 nuit par mois

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durant les 5 premières années qui auront suivies l'obtention des points, puis le nombre de travail de nuit passera de 2 jusqu'à l'âge de 55 ans où il sera exempter des travaux de nuit.

Les agents âgés de 50 ans ou tout agent atteignant les 50 ans (même si les 22 points ne sont pas encore atteint) bénéficieront automatiquement de cette option. De 50 à 55 ils travailleront 4 nuits par mois puis à partir de 56 ans ils pourront faire leurs adieux aux travaux de nuit.

III.2.3. Départ anticipé à la retraite

30 points au minimum doivent être réunis par l'agent pour bénéficier du départ anticipé à la retraite. Les 30 point permettront à l'agent d'aller à la retraite à 57 ans au lieu des 60 établi par l'agence. Au-delà des 30 points, chaque deux points supplémentaires donnera un gain d'une année supplémentaire à l'agent (32 points : retraite à 56 et 34 points : 55 ans).

L'agent ayant bénéficié de l'une des deux premières options, formation professionnelle ou réduction du temps de travail, peut toujours, si toutes fois il répond aux critères des 30 points, bénéficier du départ anticipé à la retraite.

Par ailleurs il faut noter que des points utilisés pour une option, ne sont plus réutilisables pour une autre option du CPP.

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CONCLUSION

La santé et sécurité des travailleurs ont pendant longtemps été négligées par les chefs d'entreprises. La négligence de ces deux facteurs constitue un potentiel danger aux salariés car ces derniers travaillent tout en s'exposant à de nombreux risques professionnels pouvant aboutir à des accidents ou maladies professionnelles.

L'ASECNA, à travers le déploiement du SMSST de son SMI pourra assurer à ses travailleurs un cadre de travail agréable. Une telle action dénote l'intérêt capital que l'agence accorde à ses salariés.

Comme je l'ai dit en amont, pour que la mise en oeuvre de ce système puisse se faire, une évaluation des risques professionnels (EvRP) doit au préalable être faite. La réalisation de cette EVRP dans notre étude, nous montre que celle-ci permet d'identifier la majorité des risques auxquels sont exposés les agents.

Les propositions de mesure à mettre en place que j'ai faites, si elles sont prises en compte, permettront de fortement réduire voir éliminer certains risques auxquels sont exposés les agents.

La création du compte de prévention de pénibilité faite dans cette étude permettra d'apporter une solution à ce facteur pénible, qu'est le travail de nuit, auquel tous les agents du bloc technique sont exposés.

Au vu des résultats de ce mémoire, il en ressort que l'EVRP est une étape très importante dans le déploiement du SMSST. En effet, celle-ci représente le pilier sans lequel on ne pourrait parler d'un quelconque SMSST.

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BIBLIOGRAPHIE

· 2eme symposium AFI sur la sécurité de l'aviation. (Maputo, 20-21 Mai 2015)

· Annexe 19 de l'OACI

· Code de la sécurité sociale Français art L411-1

· Conférence régionale sur la sûreté DAKAR du 09 au 10 AVRIL 2014

· Convention de DAKAR révisée adoptée à OUAGADOU au BURKINA FASO et signée à LIBREVILLE en REPUBLIQUE GABONAISE.

· Dix-neuvième réunion du groupe régionale de planification et de mise en oeuvre de la région AFI (APIRG/19)

· Document de l'INRS sur la méthode d'évaluation des risques professionnels : Téléchargeable sur http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%20840

· ISO 9001

· ISO 14001

· La loi générale de travail N°2/86 du 5 Avril de la Guinée-Bissau

· Manuel SMI ASECNA Bissau

· OHSAS 18001

· Résolution 2005 CM 44-7 du Comité des Ministres de Tutelle de Juillet 2005

· Site internet de L'INRS : http://www.inrs.fr/

· http://www.preventionpenibilite.fr/sites/preventionpenibilite/home.html

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ANNEXES

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· Quelques images de situations dangereuses



A

Exercice d'extinction de feu situation de travail en hauteur chez les pompiers

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Escalier au centre de la tour de contrôle Produits chimiques utilisés par les pompiers



B

Utilisation d'échelle au magasin Magasin de stockage d'huile de moteur et carburant

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Salle transformateur Antenne du LOC



C

Machines de découpages de fer de l'atelier maintenance ELB Utilisation de la grue pour le démontage des moteurs véhicules

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Zone de stockage de carburant Puits de stockage d'eau de la représentation



D

Table de travail mal adaptée Maintenance de longue durée sous les véhicules

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· E

PROGRAMME DE VISITE AUX POSTES DE TRAVAIL





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· F

POLITIQUE DU SYSTEME DE MANAGEMENT DE L'ASECNA

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·

G

ORGANIGRAMME DE LA REPRESENTATION ASECNA EN GUINEE BISSAU