WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Crédits bancaires et croissance économique en république démocratique du congo, de 1990 à  2019


par Guillaume gigi Mbode
Universite de kindu - Licence 2021
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Enseignement supérieur et universitaire

UNIVERSITE DE KINDU

UNIKI

BP :122

KINDU

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

Département des Sciences de Gestion

Crédit bancaire et croissance économique en république Démocratique du Congo de 1990 à 2019

Par

MBODE GUILLAUME Gigi

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention de diplôme de licence en Sciences Economiques et de Gestion,

Option : économie monétaire

Directeur : BLAISE SARI NGOY

Professeur

Encadreur : NGONGO KITAMBALA

Chef de travaux

Année académique 2020-2021

Epigraphe

« C'est le devoir de chaque homme de rendre au moins autant qu'il a reçu » Albert Eistein.

In memoriam

A nos regrettés grand-mère LUZINGA MUFAUME, oncle MUFAUME NGONGO et tante LUZINGO NGONGO qui nous ont quitté avant l'achèvement de notre cursus universitaire.

Leurs noms resteront gravés dans notre mémoire puisqu'ils nous serviront toujours de référence durant toute notre vie terrestre. Croyant à la résurrection de la chair et à la vie éternelle, nous restons sûr et certain qu'il sont allés nous préparer une place à côté du père et ils nous reviendrons un jour. A travers ce travail, nous gardons leur immortalité.

Nous nous réjouissons des oeuvres et du modèle de vie qu'ilsnous ont légués.

Que leurs âmes reposent en paix.

Dédicace

- A nos parents : Papa Felly MBODE et maman EHADI NGONGO JULIE qui, après avoir gouverné nos premiers pas, nous ont appris en toute chose à ne pas mettre la charrue devant le boeuf, que ce travail soit pour eux un motif de fierté ;.

- A notre grand-père KANGASEKE NGONGO et TSHIBANGU NGONGO Christian qui, en dépits de ses préoccupation avent été disposé à nous soutenir tant moralement que financièrement ;

- A maman BRIGITTE KAPINGA, Maman Alice BIHAME TCHIBANGU, MWAMINI NGONGO et tante DONJA NGONGO CECILE qui, malgré le vent et marrais, ont pu tenir fermement jusqu'à la fin de nos études.

Remerciement

Ce travail est le fruit de la combinaison d'efforts de plusieurs personnes.

Nous remercions tout d'abord le Tout Puissant Dieu qui, par sa grâce nousa permis d'arriver au bout de nos efforts en nous donnant la santé, la force, le courage et en nous faisant entourer des merveilleuses personnes que nous tenons à remercier.

Je remercie :

A notre Directeur de mémoire, le Professeur Blaise SARY NGOY pour ses conseils et ses orientations ;

A nosEncadreurs, le CT NGONGO KITAMBALA Jean et l'Assistant TWAHIBU EMEDI Christopher; pour leur encadrement sans faille, son soutien moral, sa rigueur au travail, ses multiples conseils, ses orientations et sa disponibilité malgré ses multiples occupation ;

A tous les enseignants de la FSFG, pour les enseignements de qualités et leurs conseils qui nous ont permis de poursuivre notre itinéraire académique jusqu'à présent ;

A nos Frères et Soeurs ; Christian KALAMBAY, ONGOMA PAPY, MWAMINI NGONGO, Aline NGONGO, MANARA NGONGO, JOSSELYNE NGONGO, CECILE NGONGO, ELYSE NGONGO, NGONGO WA NGONGO Pablo, Isaac, Gladidie, Grâce, Kadafi, TRESOR DODOCHA, MWAMINI NGONGO Patience, Henriette NGONGO, AWATI HILAIRE ; OFFRANNELLE TSHIBANGU, Christian JUNIOR, NOELLA NGONGO, DJENAMA NGONGO, Maman BRIJITTE KAPINGA, AMINA SHABANI, BEATRICE OSONGO, JP OSONGO, pour tous encouragements durant tout notre parcours.

A notre camarades, AMIS et connaissance dont : SABITI KABALA, ONGAMBO Blaise, DJAFARI SADIKI, YODI OSWE Thérèse, Rodrique KATALO, MUSAFIRI ATIA, KALALA François ; ANTOINNEME Albert, Albert KANISA, SHABANI ZAUMA ESPE, MBOYAKANA ORONDA Marie, KAYINDO BERNADETTE, AMISI Madeleine, ASUMANI KASIMU Horlin, FAYUMA NGOY ;

A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l'accomplissement de ce travail, qu'ils trouvent ici l'expression de nos sentiments de profonde gratitude

MBODE GUILLAUME GIGI

Sigles et Abréviation

1. % : Pourcentages

2. B.C.C. : Banque centrale du Congo

3. BM : Banque Mondiale

4. C.D.F : Franc Congolais

5. FC : Francs Congolais

6. FSEG : Faculté de Sciences Economique et de Gestion

7. IFB : Institution financière bancaire

8. IFNB : Institution financière non bancaire.

9. MCO : Moindre carré ordinaire.

10. NGP : Niveau Générale de prix

11. PIB : Produits intérieur brute.

12. PNB : Produits national brut

13. R.D.C : République démocratique du Congo

14. UEMOA : union économique et monétaire Ouest Africa

15. UNIKI : Université de Kindu

Liste de tableaux

Tableau n° 1 : signe attendu des paramètres du modèle spécifié, P30.

Tableau n° 2 : stationnarité des variables, P. 31.

Tableau n° 3 : test de stationnarité du résidu, P. 32

Tableau n° : Résultats du modèle spécifie retenu, P33.

Introduction

01. Problématique

Depuis toujours, la recherche de la croissance demeure au coeurdes politiques économiques des états. En effet, celle-ci garantit le développementéconomique, ce qui contribue par la suite à l'amélioration du niveau de vie, donc à la garantie du bien-être social.

Cependant, cet objectif de la croissance si important pour les états n'est réalisable qu'à condition que les entreprises assurent le meilleures emploi des facteurs de production. Pour cela, elles sont appelées à augmenter à tout moment leurs dépensesd'équipement en capital afin d'améliorerla productivité, ce qui est fondamental pour la croissance. C'est pourquoi dans le contexte actuel de la globalisation, il est inconcevable de par l'essoréconomique sans soulever la question du secteur bancaire dans l'économie, car les dépenses à engagerpar les agents économiques nécessitent bel et bien un financement dont ils ne disposent pas toujours. Ils sont donc parfois contraints de se tourner vers la sphère financière et particulièrement celle qui est bancaire.

Ainsi, lorsque celle dernièreva mal, l'économie court un grand risque d'asphyxie, puisque les agents économiques sur lesquelsellesréparentle manquent de ressourcesfinancièresnécessaires à leur fonctionnement et leurdéveloppement. De cela, nous avons pu constater avec la crise financière de 2008, qui était d'abord une crise bancaire : l'onde de choc émise par la chute de LEHMANN BROYHERS, l'une des plus importantes banque d'investissement des Etats- Unis, une ne s'est pas arrêtée à la seule sphère financière mais elle a fini par gagnerl'économie réelle.

En effet, l'effondrement par « effet domino » du système financier mondial a provoqué par la suite l'ébranlementdes plans entiers du secteuréconomique. L'économie mondiale est entrée dans une phase de crise qui n'était que financièreest devenueéconomique. Par ailleurs,les plans de soutienaux économies conçu çà et là pour faire face à la crise nous montrent clairement qu'on ne saurait relancerune économie sans régler au préalable le problème des banques. Certaines économies malgré les multiples interventions étatiques ont du mal à se remettre car leurs système bancaire demeurent fragile, leurs banques peinent à assurer pleinement leurs fonctions à cause de nombreux « actifs toxiques » encore présent dans leurs bilans.

Par ailleurs, il s'observe en RD Congo un recul sur les activités d'octroi de crédits bancaires, étant donné qu'il y a eu une baisse de 10 % du volume des crédits nets sur la période 2016-2017 alors que les chiffres en CDF dévoilent une hausse apparente (+18%). La part des créances sur la clientèle dans le bilan des banques est passée de 45% en 2016 à 36% en 2017. Cette baisse s'explique en partie par le gel de cette activité de la part de quelques acteurs1(*).

En effet, le crédit à décaissement alloué aux entreprises et aux ménages est resté dominé par celui à court terme, lequel a représenté 51,6% du total en 2018 contre 55,6% en 2017. Il s'est donc établi à 2.704,7 milliards de CDF, soit une augmentation de 24,0% par rapport à 2017. Cette prépondérance des crédits à court terme s'explique par l'aversion des banques aux risques élevés auxquels sont liés les prêts à moyen et long termes. Quant aux prêts bancaires à moyen et long termes, ils ont augmenté de 99,9%, d'une année à l'autre, atteignant 994,4 milliards de CDF. Ces derniers ont représenté 37,9% du total contre 25,3% en 2017.

Par ailleurs, le crédit d'engagement s'est chiffré à 551,3 milliards de CDF en 2018, soit une baisse de 26,5% contre une hausse de 42,6% enregistrée en 2017. Le volume de ces crédits dans le total s'est établi à 10,5% en 2018 contre 19,1% une année plutôt. Les crédits documentaires à l'importation ont diminué de 51,9%, s'établissant à 41,3 milliards de CDF, venant de 86,0 milliards en 2017. Quant à ceux à l'exportation, ils ont enregistré un volume de 4,3 milliards alors que rien n'a été accordé depuis 2017.

En 2019, les dépôts du système bancaire ont représenté 12,6 % du PIB contre 9,7 % en 2018. Au court de la même année, il s'est fait observer un regain d'optimisme dans le chef des responsables des institutions financières, attesté par une solde d'opinions de 61,7 % venant de 32,8 % une année plutôt. La même tendance a été observée tant du côté de l'offre du crédit que de celui de la demande. En effet, s'agissant du comportement de l'offre de crédit, le solde global d'opinions est passé de 1,6 % en 2018 à 25,2 % en 2019. Du côté de la demande, il s'est établi à 87,6 % en 2019, venant de 50,9 % en 2018.

Quant au crédit à décaissement, il s'est établi à 5.659,0 milliards de CDF, en hausse de 32,8% par rapport à 20182(*).

Cette situation conduit sans doute au désavantage des investissements car dépendant de moyen et long terme. De plus, il s'est laissé clairement voir que le volume de dépôts bancaires s'est fait majoritairement en dollar américain et à court terme.

Au regard du problème ci-dessus posé, notre travail tentera de rechercher une explication financière de la crise économique qui secoue la République Démocratique du Congo durant la période allant de 1990 à 2019. Ainsi, nous orientons notre problématique autour d'une interrogation suivante : Quels sont les effets des crédits bancaires sur la croissance économique en RD Congo ?

02. Hypothèse

En considération à ce qui précède, nous avons émis l'hypothèse suivante : au vue de rationnement des crédits effectué par les banques du second rang, les crédits bancaires n'influenceraient pas la croissance économique en RD Congo.

03. Objectifs de la recherche

Il se dégage de la problématique formulée des objectifs qui sont, d'une part, d'ordre général et d'autre part spécifique.

L'objectif général de notre étude est d'évaluerl'impact du financement (crédits) bancaire sur la croissance économique en RDC.

D'une manière spécifique, elle cherche à :

- identifier les déterminantsdu crédit bancaire à l'économie ; déterminer la contribution du crédit bancaire à la croissance économique.

- Proposer des pistes de solutions de manière à permettre aux banques commerciales à bien jouer leur rôle important dans le financement de l'économie.

04. Méthodes et techniques

Dans le but de rendre compréhensible notre étude, nous allons utiliser les méthodes et techniques suivantes :

04.1. Méthodes

Tout travail scientifique exige un modus operandi. Dans la composition de cetravail, nous nous sommes appuyésur les méthodes suivantes :

a) La méthode analytique : elle consiste à décomposer un objet en ses éléments constitutifs afin de mieux les étudier. Nous avons ainsi considéré la croissance économique comme un tout qui se décompose en plusieurs éléments qui sont, ces facteurs ou ses déterminants ; les crédits bancaires ont été donc considérés comme un élément de ce tout. D'où, l'étude des interactions entre le tout et ses éléments.

b) La méthode hypothético-déductive :elle consiste à reformuler une hypothèse afin d'en déduire des conséquences observables futures (prédiction), mais également passées, permettant d'en déterminer la validité. quant à elle, nous a permis de partir d'une théorie générale reliant les crédits bancaires et la croissance économique, tout en émettant un certain nombre d'hypothèses sur le comportement des variables contenues dans le modèle spécifié.

04.2. Techniques utilisées

a. La technique documentaire : elle nous a permis de récolter les données et les informations utiles contenues ou consignés dans divers documents tels que : notes de cours, articles, ouvrages, revues, rapports de la banque centrale, mémoires et autres travaux de fin de cycle.

b. La technique économétrique : elle nous a permis, à l'aide du logiciel Eviews 10.0, de faire la régression par la MCO et de démontrer d'une manière empirique, l'impact des crédits bancaires orientés vers l'économie dans la croissance économique.

05. Choix et intérêt de la recherche

Le choix porté sur ce sujet qui sanctionne nos études de fin du deuxième cycle, en abordant une mémoire ayant trait à ce domaine était pour nous une motivation pour approfondir nos capacités aux connaissances acquises durant notre passage à l'université. De ce fait, nous étions donc animés par le souci de faire une étude sur la politique bancaire. Dans le système bancairecongolais ; l'intermédiation, les financements, cadres analytiques des données comparés et essor macroéconomique ». Pour faire voir de quelle force disposent les banques commerciales pour promotion de lacroissance.

Autrement dit, le choix de cette démarche est de juger la capacité des institutions financières à assurer leur mission, leur capacité de stabiliser les flux monétaire et financières de l'économie national pour sa croissance recherchée, car le financement de l'économie relèvede l'expression de l'efficacitédu système bancaire dans sa fonction d'intermédiation.

Ce travail poursuit un double intérêt : scientifique et pratique ou social.

Intérêt scientifique : cette étude se veut une base d'information aux éventuelschercheurs qui se pencherontsur l'étude macroéconomique et qui voudront approfondir certains aspects non pris en compte dans le modèle sur la relation entre lescrédits bancaires et croissance économique en RDC.

Intérêt social : ce travail pourra également servir aux autorités congolaises qui, par présomption faute de volonté, n'arrivent pas à indiquer et à mettre en oeuvre de meilleure stratégie de la politique économique pouvant stabiliser l'économie congolaise afin de stimuler la croissance économique. De ce fait, ce présent travail leurs servira pour la prise des décisions importantes.

06. Délimitation Spatiotemporelle

Spatialement, ce travail se limite à une vérification empirique descrédits bancaires et la croissance économique pour expliquer certainsaspectsde l'économie de la RDC et ce, pour une période allant de 1990 à 2019.Les mutations économiques et la disponibilité des données constituent la motivation liée à cette dimension temporelle.

07. Subdivision du Travail

A l'exception dela partie introductive et celleconcluante ; ce chapitre est subdivisé en trois(3) chapitres : premier chapitre porte sur la généralité sur la banque et la croissance économique ; au deuxièmechapitre, nous passerons en revue de la littérature en rapport avec notre recherche et enfin, le troisième chapitre a analysé les crédits bancaires et la croissance économique en République Démocratique du Congo : Approche économétrique.

Chapitre premier : Approche Conceptuelle

Ce chapitre a pour vocation de donner un aperçu théorique sur différents concepts, il est question de préciser ces concepts relatifs au sujet pour la bonne compréhension. Dans ce cadre, il en sera défini les concepts qui feront l'objet des chapitres qui vont suivre.

Nous avons subdivisé notre chapitre en deux grandes sections : la première section se rapporte aux définitions des concepts clés et la deuxième section explicite les notionsrelatives à la croissance économique.

Section 1. Définition des concepts clés

1.1.1. Système financier

1. Définition

Un système financier se définit par l'ensemble des règles (lois, taux de change, taux d'intérêt), de pratique de la monnaie, titres négociables, instrument, de placement) et des instructions (bource de valeurs, banque, compagnies d'assurance, ...) qui permettent de mobiliser des capitaux pour la mettre à disparition d'agents économiques qui expriment un besoin de financement. Car besoins correspondant pour l'essentiel à des projets d'investissement d'entreprises, d'administrations ou des particuliers.3(*)

2. Les fonctions des systèmes financiers

Le système financier permet de transférer des fonds depuis les agents économiques qui épargnent, car leurs déprennes sont inférieures à leur revenu, vers les agents économiques qui souhaitent emprunter, c'est-à-dire dépanner au delà de leur revenu. On dit qu'il sert d'intermédiation entre les agents à capacité de financement et les agents à besoin de financement. En pratique, les plus importants agents à capacité de financement sont les ménages tandis que les plus grandsemprunteurs sont des entreprises, les Etats et certaines administrations publiques, mais il existe un bon nombre des ménages emprunteurs et des entreprises prêteurs. 4(*)

Le choix de transférer le pouvoir d'achat dans le futur constitue l'essence du système financier est une garantie de la performance des entreprises en recherche. Constante des capitaux. Le système financier assure de ce fait quatre (4) services fondamentaux essentiels au bon fonctionnement d'une économie :

1. Il fournit un moyen d'échange et une réserve de valeur appelée monnaie, laquelle sert également d'unité de compte pour m'assurer la valeur des transactions ;

2. Il offre des canaux qui permettent de mobiliser l'épargne provenant d'un grand nombre de pouces et de les diriger vers les investisseurs, selon un processus qualifié d'intermédiation financière ;

3. Il offre un moyen de transférer et de répartir les risques dans l'économie ;

4. Il fournit un ensemble d'instruments pour stabiliser l'activité économique ;

Cette fonction peut être réalisée de deux manière principal qui sont décrite dans le point suivant : en effet si un particulier accepte de prête de l'argent a un entreprenne il ne le fera en général par directe.5(*) Mais indirectement par les intermédiaires financières qui sont de deux catégories. Ainsi donc, il convient de distinguer la finance directe de la finance indirecte.

2.1. La finance directe

La finance directe est une première matière de allier prêteurs et emprunteurs. Dans la finance directe les emprunteurs obtiennent directement de fonds de la part des prêteurs en leurs vendant des titres (ou instruments financiers) sur un marché appelé « marché financier ».

Le titre est des droits de créances sur les revenus futurs de l'emprunteur ou sur ses actifs. Ils sont donc des actifs pour ceux qui l'achètent (les prêteurs). Mais de dettes pour ceux qui l'émettent (les emprunteurs). Par exemple, une entreprise qui a besoin de fonds pour construire une nouvelle usine peut emprunter en émettant des obligations, dette qu'elle s'engage à rembourser par des versements échelonnés, devant une période donnée et selon des modalités précédées au départ.6(*)

Rappelons que cette procédure n'est pas unique mécanisme de mobilisation des capitaux sur le marché financier. Comme nous le verrons plus loin, une entreprise qui ne souhaite pas se refinancer en obligation peut émettre des actions sur ce marché ; ainsi des souscripteurs ne deviennent non pas créanciers de l'entreprise, mais des copropriétaires.

Ils détiennent alors une partie du capitale de l'entreprise qui leur donne droit non seulement au résultat, mais aussi pour certaine condition, à un pouvoir de décision sur l'entreprise.

2.2. La finance indirecte

Est la seconde manière de relier les prêteurs et les emprunteurs. La finance indirecte appelée autrement finance intermédiaire est une forme de finance dans laquelle les emprunteurs obtiennent des fonds en s'adressant à des intermédiaires financiers (en particulier les banques) qui leur consentent des prêts. Les prêteurs quand à eux prêtent leur argent non pas directement aux agents à besoins de financement mais aux intermédiaires financiers, spécialement sous forme de dépôts.

Comme leur nom l'indique, les intermédiaires financiers servent leur nom l'indique, les intermédiaires financiers servent d'intermédiaire entre les agents à capacité de financement et les agents à besoins de financement.L'intermédiaire financier qui assure l'activité d'intermédiaire peut supporter des coûts liés à non activités, ce qui influe directement sur les conditions d'emprunt.

2.3. La structure des systèmes financiers

Les structures et les fonctions des systèmes financiers des différents pays sont complexes. Ces systèmes sont formés de catégories d'institution très diverse : Banques, Compagnies d'assurance, fonds collectifs d'investissement, marchés d'actions et d'obligations, etc... Qui trouve comme l'objet d'un contrôle par l'Etat.

Mais d'une manière générale, les institutions peuvent être regroupées de façon à distinguer ceux qui opèrent essentiellement dans la finance directe et ceux qui sont dans la fiance indirecte.

L'importance relative de la finance directe et de la finance indirecte est une caractéristique majeure du système financier contemporaine. La mesure de cette caractéristique est complexe du fait que la distinction entre les placements directes et intermédiaire n'est pas toujours évidente (comme acheter une action en bourse implique pour la plus part des individus de passer par un intermédiaire, un trader ou un coutier de pousse, etc...).

Néanmoins les coûts relatif à cette opération peuvent s'avoir mais importants par rapport à ceux liés aux opérations avec un intermédiaire financer(une banque par exemple). Telle la raison qu'avancent ceux qui accordent une importance économique aux marchés financiers.

2.4. Vulnérabilité financière

Etymologiquement du latin vulnéraire, qui signifie baisse, endommager, en tancer, porter atteinte à, faire mol à, froisser, offenser.

Celles-ci prenant le caractère de ce qui est vulnérable, tranquille, précaire de ce qui peut être attaquée, barré, endommagé. Celles-ci prenant le caractère tranquillité peut entrainer des pressions de diverse nature. La vulnérabilité financière est définit comme une perte de revenue.7(*)

La vulnérabilité est la Caractéristique d'entreprise dont le risque de défaillance est élevé qui surviennent certains événements. Le degré de vulnérabilité eut fonction de deux variations :

- La première traduite l'exposition au risque et rend compte des aspects statique du problème, pour cette raison, le terme «  étant de vulnérabilité » lui a été réservé ;

- La seconde variable a trait à la capacité qui a l'entreprise de régler les difficultés qu'elle rencontre ».

En réalité, toute entreprise qui s'engage de manière quelque peu importante sur la vraies nouvelle se trouve contractée (et par toujours à la manière de l'équilibriste) sans adaptation lui permettant d'avancer « avec sûreté »

Il semble donc impact de dissocier l'idée de vulnérabilité de celle de défaillance en considérant que le risque statistique, risque spéculatif dans toute non acception fait partie de la vie courante de ménagers.

Nous disons que la vulnérabilité est la caractéristique de toute entreprise qui peut être attaquée. La vulnérabilité est alors affaire de degré depuis l'entreprise « peu vulnérable » à l'entreprise « très vulnérable », cet état pouvant naturellement conduire à des issues fatales d'état de correction de paiement voir de dispositions.

Toute entreprise est potentiellement vulnérable car n'est jamais acquis, surtout en matière de décision stratégique.

2.4.1. Origine de la vulnérabilité

La vulnérabilité comme manifestation du risque subi par l'entreprise, trouve son origine dans le degré d'expatriation ou risque de toute entreprise. Ce degré d'exploitation relève de deux sources principales :

- Le risque peut être en principe indépendant de la volonté des décideurs et concerne les manipulateurs de l'événement naturels aux portails (incendie, inondation, malversation extérieures, etc... Le risque pour fait traditionnaires l'objet de procédures d'endurance.

- Le risque spéculatif st quant à lui, directement lié à des choix faits par les décideurs de l'entreprise. Il est d'exerce même de la stratégie et comporte à nos tous deux comparantes :

· La capacité de gérer le potentiel de l'entreprise (question et donc risque opérationnels).

· La capacité à créer un potentiel nouveau (gestion et donc risque stratégique).

2.4.2. Les indicateurs de la vulnérabilité

Ces indicateurs couvrent les secteurs publics, financiers des ménages et des entreprises.Les indicateurs ci-après sont ceux qui le définit suit de très près :

- Les indicateurs de la dette intérieure et extérieure ;

- Les indicateurs d'adéquation des réserves ;

- Les indicateurs de solidité financière ;

- Les indicateurs du secteur des entreprises.

2.4.3. Institution financière

1.1.4.1. Définition

Une institution financière est une installation publique ou privé, qui assure une mission économique ou financière ou procure des services financiers à ses clients.8(*)

Selon Alain CHOINEL, «  Il est mallerait de donner une définition approprié aux institutions financières, mais toutes fois, on regroupe sous cette expression les entités économiques qui n'occupent du commerce de l'argent.9(*)

1.1.4.2. Sortes des institutions financières

Selon le classement de la BNR, deux sortes d'institutions financières interviennent dans le financement de l'économie en général. Ces institutions sont :

- Les institutions financières bancaires ;

- Les institutions financières non bancaires.10(*)

3. Institutions financières bancaires

PHILIPPE GARSAULL et Stéphane PRIANI affirment que les opérations de banque comprennent la réception du fond du public, les opérations de crédit, ainsi que la mise à la disposition des moyens de paiement vis-à-vis de la clientèle ou la gestion de ces moyens de paiement.11(*)

En d'autres mots, le rôle primordial des banques se distingue sous trois facettes :

- La collecte des dépôts ;

- L'octroi des crédits ;

- Gestion des moyens de paiement.

Les deux premiers rôles peuvent être regroupés en intermédiations bancaire. Par intermédiation, la banque intercale son bilan entre offreurs et les demandeurs de capitaux. Les offreurs de capitaux confient leurs épargnes à la banque tandis que le demandeur de capitaux sollicite les financements, sous formes des crédits.12(*)

Les institutions financières, se formes qui sont toutes utiles pour le financement de l'économie.

Parmi les institutions financières bancaires nous pouvons citer :

3.1. Banque Centrale

La banque centrale d'un (ou de plusieurs) pays est une institution chargée par l'Etat `ou un ensemble d'Etats dans le cas d'une zone monétaire comme la zone euro) de décider d'appliquer la politique monétaire. Elle joue tout ou partie de trois rôles suivants :

- Assurer l'émission de la monnaie fiduciaire et contribuer à fixer ainsi les deux d'intérêt ;

- Superviser les fonctionnements des marchés financiers, assurer le respect des règlementations du risque (ration solvabilité) des institutions financières (en particulier de banques dépôts),

- Jouer le rôle de banquier de dernier ressort en cas de crise systémique.

Les banques centrales n'ont pas de rôles strictement identiques ou la même organisation dans tous les pays, elles peuvent notamment partager leurs pouvoirs avec d'autres institutions. Les objectifs de politiques monétaires des banques centrales sont fixés par leurs statuts. Ces statuts varient, et fixent des objectifs qui peuvent inclure, en plus de la stabilité des prix, d'autres objectifs comme la rédaction du chômage.

Les banques centrales peuvent chercher à atteindre l'objectif de relative à la stabilité des prix de moyen de plusieurs instruments qui lui permettant de faire varier la masse monétaire en circulation dans le pays et le coût des crédits accordés aux particuliers et entreprises. Le principal instrument est la fixation des taux directeurs. Ces taux déterminant le coût pour le Banques. Banque commerciales à se refinancer auprès de la banque centrale.13(*)

En étant sur cette catégorie de banque au Rwanda nous avons la Banque Centrale du Congo (BCC) avec ses différentes fonctions dont la principale cohérente avec notre travail est de représenter l'Etat sur le marché des capitaux.

3.2. Les banques commerciales

Les banques commerciales collectent les dépôts des ménages (des particuliers), des entreprises et les administrateurs publics. Ces dépôts sont en premier revenus des ménages et des rentrées d'argent des entreprises, le plus souvent directement versés sur les comptes de dépôts, ou payés par l'intermédiaire de chaque carte de paiement.

C'est ainsi l'épargne des ménages, dépasse sur des comptes sur le verts'', ou d'autre forme de paiement utilisé surtout par les entreprises en excédent temporaire de liquidités.

Les banques commerciale : reçoit les dépôts et qui effectue des prêts. Les banques commerciales financent généralement des activités qui génèrent des résultats en une courte période.

En plus de l'activité traditionnelle des banques commerciales, ces banques peuvent des élargir leurs activités de façon suivante :

- En se procurant des capitaux plus stable sous formes de dépôts ou sous formes d'emprunt ;

- En prenant des participations aux capitaux d'autres entreprises bancaires ou non bancaire ;

- En prenant le moyen et à long terme généralement sous forme de crédits à moyen et a long terme ou des prêt hypothétique en offrant directement ou par intermédiaire des filiales des services relativement au complexe, tel que le crédit bail (leoning) ;

- En organisant des émissions ou des placements des valeurs mobilières ou des nouveaux instruments financiers.

- En gérant des fortunes ce qui le conduit notamment à intervenir sur les marchés financiers pour le compte de leurs clients.14(*)

· La Banque de dépôt

Elle travaille essentiellement avec leurs clients particuliers, professionnellement, et entreprises, elle reçoit des dépôts et elle accorde de prêt aux ayants qui en on besoin.

· La Banque de Détail

Travaille avec les particuliers, les professionnels, et aux petites et moyennes entreprises.

· Les Banques d'Affaire

Travaille avec les moyennes et grandes entreprises.

· La Banque d'Investissement

Elle est active sur les marchés financiers, se chargeant des opérations financières comme les émissions d'emprunt obligatoires, la souscription d'action, l'introduction en bourse, la fusion d'action, l'acquisition, etc ...15(*)

Les Banques de détail et d'investissement sont des simples filiales de groupe diversifies qui intègrent l'assurance, la gestion des fonds de placement ou d'autres activités financières.

Fréquemment ceux-ci réattaquaient à la filiale banque d'investissement les activités non bancaires.

Selon le site qui une institution financière non bancaire est une institution financière qui n'a pas de licence bancaire complète ou `est pas supervisée par une agence de règlementation bancaire nationale ou internationale.16(*)

Les institutions financières non bancaires facilitent les services financiers liés aux banques, tel que l'investissement, la mise en commun des risques, l'épargne contractuelle et le courtage des marchés.

D'après Alan GREENS par coté par le site internet qui identifie le rôle des IFM B « Institution Financière Non Bancaire, dans le renforcement d'une économie car elles fournissent de multiple alternatives pour transformer l'épargne d'une économie en investissement en capital qui acquissent comme des installations de secours, en cas d'échec de la principale forme d'intermédiaire ».

Les opérations des institutions financières non Bancaire, sont souvent encore couvertes par la règlementation bancaire d'un pays.

3.3. Rôle dans le système financier :

Les IFNB complètent les banques en fournissant l'infrastructure nécessaire pour allouer les ressources excédentaires aux particuliers et aux entreprises déficitaires. De plus les IFNB instruisent également une concurrence dans la fourniture de services financiers. Alors que la banque peut offrir un ensemble de services financiers sous forme d'accord global, le IFNB dégroupent et adaptent ces services pour répondre aux besoins de client spécifique. De plus, les IFNB individuelles peuvent se spécialiser dans un secteur particulier et développer un avantage informationnel.

Grâce au processus de dégroupage, de ciblage et de spécialisation, les IFNB, renforcent la concurrence au sein du secteur des services financiers.

La structure financière congolaise donne quatre (4) grandes catégories d'institutions financières non bancaires.17(*)

Section 2 : La croissance Economique

La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée, généralement une période longue. En pratique, l'indicateur le plus utilisés pour mesurer est produit intérieur but (PIB). Il est mesurer en `' volume'' ou `' a prix constants'' pour corriger les effets de l'inflation. On utilise souvent la croissance du PIB par habitation comme indicateur de l'amélioration de la richesse individuelle, assimilée au niveau de vie.

2.1. Définition

Au sens strict, la croissance direct un processus d'accroissement de la seule production économique. Elle ne renvoie donc pas directement à l'ensemble des mutations économiques et sociales propre à une économie en développement, ces transformations au sein large sont, conventionnellement, délignées par le terme de développement économique.

2.2. Mesure de la croissance

La croissance économique est généralement mesurée par l'utilisation d'indicateur économique dont le plus courant est le produit intérieur brut (PIB). Il offre une certaine mesure quantitative du volume de la production. Afin d'effectuer de la comparaison internationale, on utilise également la parité, de pouvoir d'achat, qui permet d'exprimer le pouvoir d'achat dans une monnaie de référence.

Pour comparer la situation d'un pays à des époques différentes on peut également raisonner à monnaie constante.18(*)

L'indicateur du PIB reste cependant imparfait comme mesure de la croissance économique. Il est pour cela l'objet de plusieurs critiques.

Il ne mesure ainsi pas, au mal, l'économie informelle une part importante des transactions non déclarée et ainsi perdu pour la statistique comme le même s'il prend en compte la production des activités non marchandes, il ne mesure pas l'activité de production domestique (ménage, potagers, etc). Selon la boutade d'Alfred SANRY, il suffit de se marier avec la cuisinière pour faire baisser le PIB, il ne mesure que les apports de valeurs ajoutées dans l'immédiat (sur une année), les efforts de long terme notamment dans les services tels que l'éducation ou la santé ne sont pas au mal comptabilisés à travers leur impact sur la production.

Le PIB ne mesure que la valeur ajoutée produite par les agents économiques résidents. Il ne rend donc pas en compte les transferts de ressources internationaux, alors que ces derniers représentent souvent une part importante de leur richesse nationale. Il est possible d'utiliser un outil plus pertinent tel que le revenu national brut (PNB) enfin, il ne prend en compte que les valeurs ajoutées et non la richesse possédée par un pays sans distinguer les effets positifs ou négatifs sur le bien-être collectif.

Le PIB ne mesure pas réellement le développement, le propres en lui-même, mais juste l'activité économique pour un emploi quelconque ; peu importe s'il y a progression de la société dans l'absolu : le fait est que toute augmentation de la valeur ajoutée signifie inopinée un emploi et des revenu pour ceux qui y contribuent.

A partir de là, on suppose la création de richesse par la dynamique de l'augmentation de la production. Dans son exception classique, le développement économique ne se résume pas à la seule croissance économique et des indicateurs ont été proposés pour mesurer plus finement celui-ci, comme l'indice de développement humain.

2.3. Les déterminants de la croissance

On peut distinguer plusieurs types du déterminant à la croissance : richesses naturelles, environnement extérieur, population, innovation.19(*)

(Concept qui ne concerne pas seulement le progrès techniques) investissement, connaissance cohérence du développement.20(*)

Les principales conclusions des travaux de XAVIER SALA-I-MARTIN économiste espagnol spécialiste de la croissance, confirment qu'il n'y a pas qu'un seul déterminant simple de la croissance économique.

XAVIER SALA-I-MARTIN avance par ailleurs que le niveau initial est la variable la plus importante et la plus robuste. C'est-à-dire que, dans la plupart des cas, plus un pays connu sous le nom de convergence conditionnelle. Il considère également (administration, secteur public)n'a que peu d'importance. Par contre la qualité du gouvernement à beaucoup d'importance : le gouvernement qui causent l'hyperinflation, la distorsion de taux de change, des déficits excessifs ou une bureaucratie inefficace ont de très mauvaise résultats.

Des institutions est très importante : des marchés efficient, la reconnaissance de la propriété privée et l'état de droit sont essentiels à la croissance économique. Il rejoint en cela des conclusions d'HERMANDE DE SOTO.

Chapitre deuxième : Revue de la littérature entre crédits bancaires et la croissance économique

Ce chapitre, considéré comme le soubassement du modèle que nous allons à utiliser dans les lignes qui suivent, nous permet de mettre en relation les crédits bancaires et croissance économique. Il comporte deux sections notamment la première qui aborde la revue théorique et la seconde s'intéresse aux évidences empiriques.

Section 1 : Revue théorique

La question de la contribution des banques à la croissance économique a été abordée par plusieurs économistes ont parlés du système financier ; ils ont insistés sur le rôle des intermédiations financier dans la croissance économique. Le rôle des banques est crucial dans la croissance économique.

Les technique misent en oeuvres par ces derniers tendent à relever le niveau de l'épargne et de l'investissement et à repartir plus efficacement les épargnes « rares » entre les différentes occasions d'investissement ; de ce fait, le système bancaire remplit un grand nombre de fonctions à savoir : collecte de l'épargne  et allocation des ressources, Gestion de l'information.

Le système bancaire à peur rôle essentiel de gérer les moyens de paiement et de fournir les liquidités aux agents économiques, nécessaire au bon fonctionnement de l'économie.

Le développement de l'intermédiation financière constitue donc un moyen essentiel pour favoriser l'accumulation du capital, de mener la mise en place d'un système financier plus efficace conduit à accroitre le bien être de l'économie.

La relation entre de développement financier et la croissance économique reste aussi bien théorique qu'empiriquement source de contradictions et de discussions.

La question est de revoir quel est le rôle des banques dans la croissance économique ; les rôles que joue les banques dans l'économie ; c'est-à-dire : de ravoir comment les banques contribuent-elles à la croissance a un impact positif sur la croissance économique.

Pour beaucoup d'économistes, l'investissement est le moteur de la croissance, portant de ce fait, nul ne peut nier l'importance du rôle des banques étant donné qu'elles sont considérées comme les canaux quadri-unique du drainage de l'épargne l'investissement.

Par ailleurs, le processus d'épargne investissement dans l'économie capitaliste est organiser auteur de l'intermédiation financière, faisant des banques des acteurs centraux de la croissance économique.

En effet, les intermédiaires financiers sont des entreprises qui empruntent aux consommateurs/épargnant et prêtent aux compagnies qui ont besoin des ressources pour leurs investissements. De c fait, il sera mieux de recouvrir à l'intermédiation bancaire : les ménages achètent des titres émir par les banques, qui investissent à leur tour l'argent en le prêtant aux autres agents économiques. C'est de cette manière que les intermédiaires financière sont susceptibles d'offrir des services spécifiques aux ménages.

A la suite de ces prémisses favorables au secteur financier, Keynes (1936) propose une théorie du développement différente de celle de Bagehot (1873) et de Schumpeter (1911), en mettant l'accent sur le rôle déterminant de l'investissement dans la production globale et l'emploi. L'un des objectifs de la théorie keynésienne est d'examiner les conditions dans lesquelles les mécanismes monétaires peuvent affecter la dynamique de l'économie réelle. Il apparaît donc ce qu'on peut appeler un keynésianisme financier (en reprenant les termes de Chouchane-Verdier, 2001), dont l'objet est de mettre en évidence les ressorts financiers de l'investissement. Aussi, contrairement aux néo-classiques, Keynes dans sa théorie sur le taux d'intérêt et la préférence pour la liquidité recommande une baisse des taux d'intérêt pour favoriser l'investissement.

Cependant, il serait intéressant de noter que, Keynes fait la différence entre l'activité d'intermédiation financière censée supporter l'investissement et la spéculation financière dont le développement génère de l'instabilité financière. Il compare les bourses des valeurs aux casinos et préconise que leurs accès soient rendus difficiles pour l'intérêt du public. C'est dans cet ordre d'idées qu'il faut inscrire la contribution de Minsky (1964) qui estime que les intermédiaires financiers jouent un rôle déterminant dans le déclenchement de l'instabilité financière, puisqu'en leur absence la détresse financière des agents économiques qui enregistrent une baisse de leur revenu ne se transmettent pas au reste de l'économie.

En effet, la vision de Minsky du secteur financier reste proche sur plusieurs points de celle de Keynes. Cependant, Minsky affirme que l'investissement est un phénomène essentiellement financier, dont la réalisation ne dépend pas principalement du taux d'intérêt, mais plutôt du climat de confiance des affaires (relation entre le banquier et l'entrepreneur). Un climat des affaires favorable engendre naturellement un boom économique, qui peut aussi provoquer de l'instabilité financière selon Minsky. Ainsi, l'essor économique accroît l'optimisme et les croyances s'écartent des niveaux convenables d'endettement et de risque ; les prix des actifs s'élèvent et le niveau général de la spéculation s'accroît. Selon Minsky, la crise financière résultant de l'euphorie économique entraîne un resserrement des conditions de financement de l'investissement, l'accroissement de la prime de risque, la baisse de la valeur des actifs financiers, la faillite des entreprises et enfin la dépression économique. Le facteur financier aggravant de la dépression économique est le caractère procyclique du crédit.

Contrairement à la vision classique, Tobin (1965) dans sa théorie monétaire de la croissance, montre que l'équilibre de l'intensité capitalistique (indicateur du niveau de croissance économique et du taux d'intérêt) est déterminé par les allocations de portefeuilles réalisées par les intermédiaires financiers, compte tenu des facteurs monétaires (tels que l'offre de monnaie et la propension à épargner) et les choix technologiques. Ainsi, pour Tobin (1965), les taux d'intérêt bas réduiraient la demande d'actifs monétaires au profit du capital productif, ce qui accroît le ratio du capital par travailleur et accélère la croissance économique.

Enfin, en ce qui concerne le sens de la causalité entre la finance et la croissance, la réponse des keynésiens est claire : le développement financier est une réponse du changement de l'offre et de la demande dans le secteur réel et, dans cette perspective, la finance ne cause pas la croissance.

Selon Gurley et Shaw (1955), l'aspect financier (bancaire) du développement est parfois négligé parce que le développement économique fait souvent référence aux questions relatives au bien-être, au travail, à la production et au revenu. Ils présentent une théorie classique d'analyse de l'impact des actifs monétaires sur le taux de croissance dans laquelle, ils dressent une critique virulente contre le keynésianisme du fait de la non prise en compte des aspects financiers du développement. Gurley et Shaw (1955) estiment que le modèle keynésien n'est pas un instrument efficace pour étudier le développement économique, surtout dans ses aspects financiers.

Ainsi, le développement a sans doute des fondements financiers, et Gurley et Shaw (1967) montrent que durant le processus de développement économique, comme le revenu par tête s'accroît, les pays expérimentent d'habitude une croissance plus rapide des actifs financiers que de la richesse ou de la production nationale. Enfin, Gurley et Shaw (1967) identifient deux déterminants du développement financier à savoir : la division du travail et les techniques de transfert de l'épargne en investissement.

Une analyse comparative de la théorie financière du développement de Gurley et Shaw (1955, 1967) est réalisée par Gerschenkron (1962), qui place le rôle du secteur bancaire dans le contexte d'économie arriérée où les pays qui ont besoin d'un secteur financier actif sont ceux qui sont sous-développés et par conséquent doivent réaliser un décollage économique. Ainsi, l'importance du système bancaire augmente avec le retard de l'économie, et le niveau de développement économique au début du processus d'industrialisation détermine le rôle du secteur bancaire. L'analyse de Gerschenkron (1962) s'inscrit dans le même ordre d'idée que Hicks (1969), qui estime que la révolution industrielle n'est pas associée uniquement à la mise en application des technologies nouvelles découvertes mais aussi à la révolution financière qui a favorisé l'accroissement massif des investissements. Il ajoute que la plupart des technologies associées à la révolution industrielle ont été découvertes bien avant, mais n'ont jamais été mises en oeuvre, parce que leur adaptation à l'échelle commerciale nécessite d'énormes investissements illiquides. Ce qui n'est pas possible en l'absence d'intermédiaire financier.

Tout au long de notre recherche, nous allons beaucoup plus nous intéressé de l'approche de Gurley et Shaw et de HICKS.

1.1. L'approche de Gurley et Shaw

Dans cette analyse, les agents non financiers de l'économie : les ménages, les entreprises et l'administration ; confient leurs disponibilités liquides ou épargnes à des institutions qui à leur tour consentent des crédits à d'autres agents non financiers afin de permettre de financer effectivement leurs activités. Gurley& Shaw fut les premiers à opposer la finance directe à la finance indirecte.

1.1.1. Le financement direct

Ce financement par le marché amène les agents à besoin de financement à offrir en contrepartie des capitaux qu'ils demandent, des titres primaires au bénéfice des agents à capacité de financement qui sont à la recherche déplacement.

Gurley et Shaw distinguent deux catégories d'agents économiques : les agents à capacité de financement ou excédentaires et les agents à besoin de financement ou déficitaires. Les premiers sont des agents dont les revenus courants (salaires, revenu du patrimoine ou de l'entreprise) excèdent les dépenses immédiates (paiement des salariés, achat de biens de consommation et achat de biens d'équipement) ; à l'inverse, les seconds sont des agents dont les dépenses courantes excèdent les revenus courants. Il s'agit principalement des entreprises qui réalisent un volume d'investissement supérieur à l'épargne qu'elles ont pu dégager.

Le transfert de la capacité des agents excédentaires vers les agents déficitaires s'effectue dans le financement par le marché de façon directe. En effet, les agents à besoin de financement pour financer leurs besoins d'investissement s'endettent sous la forme de titres de la dette primaire auprès des agents non financiers excédentaires. Ces empruntes s'effectuent sous formes de valeurs mobilières (actions et obligations).

Malgré ces caractéristiques, l'intermédiation par le marché présente certaines limites que nous ne manquerons pas de souligner dans ce paragraphe. La première est liée aux coûts de transaction élevés sur le marché financier ; en effet, le financement sur ce marché implique que chaque prêteur évalue la solvabilité de l'emprunteur, par une sélection efficace des demandes et un contrôle rigoureux de l'exécution des projets. Ceci est extrêmement coûteux pour un prêteur individuel, raison pour laquelle les prêteurs portent leur choix sur le financement des entreprises ne nécessitant pas une surveillance accrue ; de telles entreprises ne peuvent être que des entreprises de grande envergure ayant une réputation indéniable et dont la qualité du portefeuille est telle que les risques de faillites soient quasi nuls. Et enfin une autre limite, est celle liée aux coûts d'asymétrie d'information ; en effet les marchés financiers sont ordinairement caractérisés par les asymétries d'information entre emprunteurs et investisseurs. Si les emprunteurs disposent de suffisamment d'informations quant à la qualité de leurs projets, leur exactitude et leur droiture de conscience, les prêteurs eux ne peuvent s'appuyer que sur un jugement plus ou moins arbitraire des particularités exactes des emprunteurs. Entre emprunteurs et investisseurs, l'asymétrie d'information peut revêtir deux formes principales : l'asymétrie d'information ex-ante ou « sélection adverse » formalisée initialement par Akerlof (1970) ayant trait à la qualité de l'emprunteur et l'asymétrie ex-post ou « alea moral » formalisée initialement par K.Arrow (1963) ayant trait au comportement de l'emprunteur une fois le crédit accordé.

1.1.2. Le financement indirect

Ce financement intermédiaire fait intervenir de nombreuses institutions financières mais celles qui retiendront notre attention, ce sont essentiellement les banques. Elles émettent des titres secondaires au bénéfice des agents excédentaires pour collecter des ressources nécessaires au financement des titres primaires offerts par les agents déficitaires.

Selon Gurley et Shaw, la demande des agents excédentaires est une demande de diversification de leur patrimoine. Cette diversification est à l'origine du développement des intermédiaires bancaires et permet également la création des titres représentant à la fois un rendement et les avantages de liquidités tels que les actifs liquides qui résultent des adaptations de l'offre des titres effectuées par les institutions financières aux préférences des agents.

Les banques peuvent donc être assimilées à des agents qui empruntent pour prêter. Elles collectent des ressources sous formes de dépôts et émettent des titres secondaires qui satisfont à la fois la demande de diversification des prêteurs et la demande de prêts des emprunteurs.

Ici également, malgré ses caractéristiques, ce mode de financement présente quelques limites parmi lesquelles : le décalage entre les procédures bancaires utilisées et la réalité socio-économique du milieu principalement dans les pays en voie de développement comme l'a souligné Hugon(1991), «le système financier s'est développé culturellement, économiquement et socialement en rupture avec la société civile dont les agents sont exclu de ces systèmes » ;en effet, les principales technologie employées par les banques sont quasi inopérantes dans le financement de la plupart des entrepreneurs pauvres.

Dans le contexte subsaharien, l'entrée directe d'une banque dans la micro finance est assez coûteuse ; les barrières à l'entrée sont multiples et complexes, elles sont d'ordre culturel, réglementaire, prudentielle, etc. Nous pouvons donc voir dans cette catégorie de bas revenus une inadéquation des procédures bancaires en matière d'évaluation et de suivi des projets que l'on peut qualifier de non bancables. Cette rupture fait jaillir de nouvelles formes d'asymétrie d'information dues au caractère informel des projets menés par les agents économiques auxquelles viennent s'ajouter de nouvelles formes de coûts de transaction liées à la petitesse des projets conduits par les entrepreneurs.

Le principal problème auquel sont confrontés les prêteurs dans les pays du Sud est l'absence des documents fiables permettant de juger la qualité des projets. Pour les quelques emprunteurs qui parviennent à fournir des projets bancables, une autre difficulté pour les prêteurs est l'insuffisance, voire l'absence totale de garanties réelles.

1.2. L'approche de HICKS

La principale caractéristique de cette analyse est la distinction faite par Hicks entre une économie de marché financier et une économie d'endettement.

1.2.1. La notion d'économie de marché financier

Selon Hicks (1974), cette économie est une économie dans laquelle prédomine le financement par appel directe à l'épargne. Les institutions financières, à cause des frais liés au service d'intermédiation amènent les agents déficitaires à se tourner vers le marché financier (moins coûteux) pour leur financement.

Les caractéristiques de ce type d'économie sont multiples. Tout d'abord, les mécanismes d'ajustement entre l'offre et le demande sont quasi-automatiques, grâce à la flexibilité des prix qui fluctuent selon le marché. Le besoin de financement manifesté par les entreprises est satisfait pas des émissions de titres auxquels souscrivent principalement les ménages qui dégagent une capacité de financement. De plus, les institutions bancaires jouent un rôle complémentaire dans le marché financier.

En effet, les crédits qu'elles émettent sont destinés aux ménages par acquisition des biens durables ou immobiliers et dans une moindre mesure aux petites et moyennes entreprises qui n'ont pas accès au marché financier. Et pour finir, le refinancement des banques dans ce type d'économie n'est pas fondamental compte tenu du fait que les banques commerciales sont relativement indépendantes des autorités monétaires pour se procurer des liquidités.

1.2.2. La notion d'économie d'endettement

C'est une économie dans laquelle prédomine le financement par le crédit bancaire. Ce type de financement implique l'existence d'un agent qui fasse le lien entre les différentes catégories d'agents économiques ; d'où le terme d'intermédiation financière.

Dans la plupart des pays d'Afrique subsaharienne et au Cameroun en particulier, l'intermédiation financière est principalement effectuée par les banques qui collectent l'épargne auprès des ménages et prêtent ces ressources aux entreprises pour satisfaire leur besoin de financement.

Les caractéristiques sont également multiples. Tout d'abord, l'endettement se fait des entreprises auprès des banques secondaires et des banques secondaires auprès des banques centrales ; de plus, dans cette économie les mécanismes d'ajustement entre l'offre et la demande n'est pas automatique du fait de la rigidité des taux d'intérêts. Pour finir, contrairement à précédemment, le refinancement dans cette économie est primordial car les banques commerciales sont dépendantes vis-à-vis des banques centrales.

Au regard de cette évocation théorique de l'intermédiation financière, il est nécessaire pour mieux cerner ces différentes d'illustrer ces approches. Ce travail fera l'objet de la section suivante.

I.3. Les différentes approches soutenant les systèmes basés sur les banques et les canaux de transmission.

Cette section aura pour objectif en plus d'aborder comme le titre l'indique les différentes analyses en accord avec le système bancaire de déterminer les canaux de transmission qui rendent possible l'induction du financement bancaire sur le développement économique.

1.3.1. Les différentes approches soutenant les systèmes basés sur les banques

Dans cette partie, il sera question d'étudier les différentes analyses qui acceptent et démontrent l'idée selon laquelle le système bancaire finance la croissance. Pour ce faire nous étudierons l'approche de McKinnon et Shaw ainsi que les approches d'autres auteurs.

1.3.1.1 L'approche de Mckinnon et Shaw

De manière générale, en ce qui concerne les pays en développement, les travaux de ces auteurs sont des références. Ceux-ci présupposent l'existence d'un lien positif entre le secteur financier et la croissance économique, et proposent d'appliquer des politiques économiques pour développer le secteur financier. Leur théorie est l'inspiratrice des réformes financières appliquées par la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International au sein des programmes d'ajustement structurel.

1.3.1.2.Le modèle de McKinnon et Shaw

En supposant que les mécanismes de marché sont optimaux, ils préconisent une libéralisation financière.

McKinnon (1973) élabore un modèle où l'investissement est indivisible et nécessite l'accumulation d'une épargne préalable. Cette épargne est fonction du taux d'intérêt réel : plus il est élevé, plus les montants disponibles pour l'investissement sont importants.

Selon les conclusions du modèle de McKinnon, la répression financière empêche l'économie d'atteindre son taux de croissance optimal. La répression étant définie comme le fait de fixer des taux d'intérêts en dessous de la valeur d'équilibre, à orienter administrativement le crédit, à fixer des réserves obligatoires à un niveau élevé, et à limiter la concurrence au sein du système bancaire. Des taux artificiellement bas entraîne une moindre croissance de l'économie en raison de la faiblesse du volume des investissements liée aux faibles montants d'épargne collectée. De plus, raison de la faiblesse des taux d'intérêt, les banques ne peuvent pas appliquer de prime de risque élevé, et elles sont contraintes de financer des activités peu risquées et peu rentables. Ce biais entraîne une utilisation inefficace des ressources et une moindre croissance économique.

Les conclusions des travaux de Shaw (1973) sont proches de celles de McKinnon. Cependant, alors que McKinnon limite son analyse à la collecte et à la redistribution des ressources, Shaw prend en compte la capacité de crédits des établissements bancaires.

1.3. Les canaux de transmission

Le secteur financier affecte le taux de croissance de long terme à travers deux principaux canaux : le taux d'investissement et la productivité marginale du capital.

1.4.1. Le taux d'investissement

Toute évolution de ce taux est fonction soit de taux d'épargne, soit d'une plus grande proportion d'épargne allouée aux investissements.

1 : Influence du développement des intermédiaires financiers sur le taux d'épargne.

Dans le modèle de Pagano (1993), le développement des intermédiaires financiers permet une meilleure protection des ménages, ce qui peut les inciter à diminuer leur épargne de précaution. En outre, les effets de la diversification du portefeuille sur le taux d'épargne dépendent du coefficient d'aversion pour le risque des ménages. Japelli et Pagano (1994) démontrent que ce desserrement de la contrainte de liquidité, découlant du développement des intermédiaires financiers incite les jeunes ménages à moins épargner.

De Grégorio (1994) souligne que les contraintes de liquidités dues au faible développement des intermédiaires financiers ou leur imperfections ont une influence positive sur le taux d'épargne des ménages, et donc sur le taux de croissance de l'économie. Cependant, si les difficultés d'emprunt des ménages conduisent à une moindre accumulation du capital humain, le taux de croissance de l'économie pourrait être négativement affecté.

2. Part de l'épargne allouée à l'investissement

La part de l'épargne qui parvient effectivement aux investissements regroupe plusieurs effets :

Du point de vue des entreprises, le développement des intermédiaires financiers augmente la part des ressources orientées vers l'investissement. En effet, les entreprises gardent moins d'épargne de précaution car elles peuvent se tourner vers les banques en cas de crise de liquidité ou en cas d'opportunité d'investissement (Bencivenga et Smith, 1991). De plus, en raison de l'existence d'un contrat de dette, les dirigeants des entreprises sont surveillés par les prêteurs, et la probabilité que des ressources soient détournées est plus faible.

Du point de vue des ménages, grâce au développement des intermédiaires financiers, la part de l'épargne qu'ils déposent dans les circuits financiers est plus élevée. En effet, les intermédiaires financiers permettent d'allier le besoin de détenir des liquidités et le désir de constituer une épargne longue.

Dans le modèle de Diamond et Dybvig (1983), les banques n'allouent pas toutes les ressources dont elles disposent et gardent une partie de ces liquidités. Ce comportement est dû au risque de « course aux dépôts » auquel elles sont exposées et pouvant les conduire à la faillite et dans les pays en développement cette tendance est accentuée à cause tout d'abord du fait qu'en raison des risques macroéconomiques et pour des raisons culturelles, les agents préfèrent détenir des liquidités et transforment facilement leurs dépôts en monnaie fiduciaire ;puis, le fait que les banques secondaires sont conscientes du fait que la banque centrale n'a pas les moyens d'intervenir en tant que prêteur en dernier ressort ; et enfin, le fait que lors des restructurations bancaires, les banques restant en activité sont incitées à détenir plus de liquidités.

Section 2 : Revue de la littérature empirique

Les résultats empiriques sur le lien de causalité entre l'intermédiation financière (le développement financier en général) et la croissance restent beaucoup plus controversés. En effet, le fait de faire valoir que le premier est à l'origine du second ou vice versa constitue l'objet d'un débat animé et les résultats empiriques varient d'un pays à un autre. C'est pourquoi, nous ne pouvons pas prétendre être le premier a abordé ce sujet car beaucoup d'autres chercheurs en ont déjà analysé.

KAVIRA YALALA WILLYqui a démontré, dans un sujet sur les crédits bancaires et la croissance économique en RDC de 2001 à 2010, que la grande partie des crédits offerts par le système bancaire était orienté vers le secteur industriel, suivi du secteur agricole et du secteur de service, elle a conclu que la croissance économique a suffisamment progressé et dans cette progression, le secteur agricole en a contribué pour 55% ; 19% du secteur industriel et 17% du secteur de service. Pour clore, l'auteur a suggéré que, pour assurer une croissance forte et soutenue, les crédits bancaires doivent d'abord être orientés vers le secteur agricole, principal contributeur du PIB.21(*)

KAOMBA MUTUMBA Jean-Basco a porté sa réflexion sur le taux d'intérêt directeur et ses effets sur les financements de l'économie congolaise de 2009 à 2013.22(*) A l'aide d'un modèle de régression linéaire multiple qu'il n'existe pas de corrélation entre le taux d'intérêt directeur et l'encours du crédit à l'économie. Donc, ces variables ont influé positivement et significativement sur la croissance économique.

KABORE MADINA a démontré que les crédits bancaires à l'économie ont contribué positivement et significativement sur la croissance économique de pays de l'UEMOA.

LUKEKA OLENGA BERNARD a parlé sur l'incidence du taux d'intérêt sur les crédits à l'économie en RDC de 2000 à 2016.23(*)Se basant sur l'approche économique, il a abouti à la conclusion selon laquelle : le taux d'intérêt directeur en mettant une relation avec le volume des crédits bancaires en RDC au cours de la période sous examen. Ainsi, si le taux directeur est de 1%, le volume des crédits bancaires octroyés à l'économie en RDC augmentera de 1,555.707, 23 millions de francs congolais cette augmentation bien qu'étant insuffisant par rapport au besoin, permettra tout de même de financer certaines activités économiques le besoin de consommation des ménages, par conséquent la croissance économique.

Jean Léon SHUMBUSHO (2010) qui, dans son une analyse de la corrélation de l'intermédiation bancaire sur la croissance économique du Rwanda24(*), a montré que la marge d'intermédiation bancaire avait un effet positif sur la croissance économique du Rwanda (toutes choses restant égales par ailleurs, mais cet effet était à long terme alors qu'à court terme la marge d'intermédiation bancaire n'avait aucun effet sur la croissance économique du Rwanda.

En d'autres termes, à court terme le profit bancaire n'était pas facilement observer alors qu'à long terme, ils devaient facile à observer après le remboursement des crédits octroyés par les banques, plus les intérêts qu'ont génères ces crédits ? sur ce point, a rappelé que ces crédits primaient la vie de l'activité bancaire. Suite aux résultats trouvés, il avait tiré une conclusion selon laquelle, l'intermédiation bancaire a un positif sur la croissance économique au Rwanda.

LONZO LUBU Gaston fils et KABWE OMOYI Fanny25(*)dont leurs résultats ont suggéré que l'intermédiation financière exerce un effet positif et significatif sur la croissance économique en RDC et cela directement ou grâce à un canal indirect passant par l'inflation, le taux de change et la masse monétaire avant d'impacter sur le niveau d'activité économique globale. En outre, ces résultats nous enseignent aussi sur la vulnérabilité de la fonction d'intermédiation financière par les banques commerciales congolaises dans le financement des secteurs porteurs à forte demande la main d'oeuvre congolaise (agriculture, construction et industrie).

Loayza et Rancière (2006) ont reconnu qu'il existe une relation positive à long terme entre le développement financier et la croissance économique, cette relation coexiste avec une relation négative à court terme entre les deux mêmes variables et que cette relation négative à court terme est principalement motivée par les crises financières.

Dans des travaux récents menés Jean-Louis Arcand et Enrico Berkes (Arcand et al., 2011), ils ont utilisé différents types de données (au niveau du pays et de l'industrie) et d'estimateurs (méthode des moindres carrés ordinaires, méthode des moments généralisée en panel, méthode semi-paramétrique, doubles différences) afin de vérifier la non-monotonie de la relation entre le développement financier et la croissance économique et ont trouvé des preuves solides en faveur de cette non-monotonie. Ainsi, tous leurs jeux de données et estimateurs suggèrent que l'effet marginal du développement financier sur la croissance du PIB devient négatif lorsque le crédit au secteur privé atteint 110 % du PIB.

Rajan(2005) a abordé avec lucidité la question des coûts et des avantages du développement financier. Concédant que les systèmes financiers nationaux non compétitifs sont un fardeau pour le développement économique, il a souligné que ces systèmes limitent cependant l'incitation à la prise de risques excessive et, ce faisant, augmentent la stabilité systémique.

Dans sa réflexion, Rajan (2005) envisage le cas d'un pays caractérisé par un système financier non compétitif dans lequel les banques payent un faible intérêt sur les dépôts et facturent des taux d'intérêt élevés sur les prêts. Ce pays peut également présenter une industrie de courtage non compétitive dans laquelle les banques d'affaires facturent des tarifs élevés pour réserver des opérations pour leurs clients.

Chapitre troisième : Crédits bancaires et croissance économique en République Démocratique du Congo.

Ce chapitre est essentiellement empirique. Il se propose d'identifier les effets des crédits bancaires sur la croissance économique en RD Congo. Il comprend quatre sections. Celles-ci se rapportent successivement à la présentation des données et à l'approche méthodologique, à l'estimation du modèle spécifié, à sa validation ainsi qu'à l'interprétation et à la discussion des résultats.

1. Présentation des données et approche méthodologique

La présente étude emprunte toute sa démarche à l'économétrie. Elle se veut se conformer, tant soit peu, aux « dix commandements de l'économétrie appliquée » de Peter Kennedy (1981).

1.1 Présentation des données

Les données qu'exploite la présente étude sont extraites des rapports de la Banque Centrale du Congo (BCC). Il s'agit respectivement des variables taux d'intérêt directeur, produit intérieur brut (PIB) réel, crédits bancaires, exportations nettes, taux de chômage et taux d'inflation.

Le PIB réel est en francs congolais constants (CDF) de 2005. Le taux de chômage et le taux directeur de la Banque Central sont exprimés en pourcentage. Le taux d'inflation est le taux déflateur du PIB. Les exportations nettes et les crédits bancaires, exprimés en unités monétaires locales. Les données sont d'une périodicité annuelle.

1.2. Spécification du modèle d'étude

Les littératures empirique et théorique revues ont été présentées au deuxième chapitre de la présente étude. Le lien entre les crédits à l'économie et d'autres facteurs de la croissance économique ayant été relevés, ce phénomène peut être représenté par un modèle économétrique de régression linéaire multiple spécifié en chroniques.

Le tableau 1 reprend le signe attendu du coefficient estimé et attaché à chaque variable.

Tableau 1 : Signe attendu des paramètres du modèle spécifié

Variable

Produit intérieur brut réel

Taux d'intérêt directeur

Taux de chômage

Exportations

Nettes

Crédits bancaires

Taux d'inflation

Identificateur

PIBR

TDIR

TCHOM

EXPORTNET

CREDB

TINFL

Nature

Endogène

Exogène

Exogène

Exogène

Exogène

Exogène

Signe attendu (26(*))

 

-

-

+

+

+/-

Source : auteur (sur base des littératures revues théorique et empirique).

1.3. Méthode d'estimation

L'identification des facteurs fondamentaux susceptibles d'influencer la croissance économique en RD Congo procède de l'estimation économétrique du modèle à correction d'erreur, l'algorithme d'Engel et Granger.

La méthode d'estimation est celle des moindres carrés ordinaires (MCO). Par la suite, une batterie de tests statistiques (27(*)) permet de valider le modèle aux fins de son utilisation. Ces tests portent, tour à tour, sur la significativité des paramètres estimés et sur celle du modèle global. Ils portent également sur la vérification des hypothèses stochastiques (normalité, non corrélation et homoscédasticité des erreurs) ainsi que sur la stabilité du modèle.

1.4. Estimation du modèle spécifié

L'analyse de la stationnarité est un préalable indispensable à toute économétrie des séries temporelles. La stationnarisation (en moyenne) d'une série chronologique précède donc toute estimation. Mais avant d'y arriver, il nous est important de présenter le modèle de cointégration ou de long terme.

Les résultats consignés dans les annexes B, en page D, tableau n°12 renseignent sur l'estimation du modèle mesurant la relation de long terme entre les variables exogènes et celle endogène.

Stationnarisation des variables

Tableau n°2 : Stationnarité des variables (Test ADF)

Identification

LTINFLS

LPIBRS

LCHOMS

LCREDBS

LTDIR

EXPNETS

Modèle

3

3

3

3

3

3

Statistique ADF

-6.055685

-4.797849

-2.611513

-4.797849

-5.165860

-9.074723

Valeur critique

-1.953381

-1.953381

-1.953381

-1.953381

-1.953381

-1.955681

Probabilité critique

 0.0000

0.0000

0.0110

0.0000

0.0000

0.0000

Processus

DS

DS

DS

DS

DS

DS

Ordre d'intégration

I(1)

I(1)

I(1)

I(1)

I(1)

I(2)

Ordre du polynôme

 
 
 
 
 
 

Source : auteur (sur base des éléments des tableaux 1 à 11, en page A à D, de l'annexe A).

Identification

TINFLS

PIBRS

TCHOMS

CREDBS

TDIRS

Modèle

3

3

3

2

2

Statistique ADF

-19.20103

-4.337193

-2.738296

-4.540520

-3.935493

Valeur critique

-1.955681

-1.953381

-1.953381

-3.587527

-3.580623

Probabilité critique

0.0001

0.0001

0.0080

0.0549

0.0237

Processus

TS

DS

DS

TS

TS

Ordre d'intégration

 

I(1)

I(1)

 
 

Ordre du polynôme

0

 
 

0

0

Source : auteur (sur base des éléments des tableaux 1 à 11, en page A à D, de l'annexe A).

Le tableau 2 reprend des résultats des tests ADF qui s'y rapportent. Les modèles 1, 2 et 3 représentent respectivement le modèle avec tendance et dérive, le modèle avec dérive et sans trend ainsi que le modèle sans tendance ni dérive.

Aussi, il apparaît à travers le tableau 1 à 11, en page A à C, de l'annexe A que toutes les variables suivent des lois normales ou lognormales sur la période allant de 1990 à 2019.

Les séries LCREDB, LPIBR, LCHOM, LTDIR et LTINFL ont été passées au filtre logarithme. (28(*)). Seule la variable EXPORTNET n'y a pas été car contenant des valeurs négatives. A l'issue de ces résultats susmentionnés, toutes les variables sont stationnaires. A l'exception de la dernière non filtrée en logarithme, d'autres variables sont des processus DS et ont été différenciée d'ordre 1 pour être stationnaires. La variable exportations nettes a suivi le processus TS au cours de sa stationnaisation.

Tableau n°3 : Test de stationnarité des résidus

Identification

Residu

Modèle

3

Statistique ADF

-6.047453

Valeur critique

-2.967767

Probabilité critique

0.0062

Processus

TS

Ordre d'intégration

 

Ordre du polynôme

0

L'algorithme de représentation d'Engel et Granger conditionne pour être d'application que les résidus issus de la relation de long terme soit stationnaire à niveau. Ainsi, ce tableau indique que les résidus issus de la relation de long terme étant stationnaires à niveau et les variables intégrées de même ordre. Donc, l'utilisation de l'algorithme d'Engel et Granger est possible.

L'estimation du modèle de court terme préconisé est alors envisageable. De la sorte, tout risque d'une hypothèse de régression fallacieuse est écarté. Les résultats de l'estimation sont contenus au tableau 12, en page D, de l'annexe B.

Modèle de court estimé

Les données couvrent la période 1990-2019. L'estimation procède du logiciel EViews (version 10).

Le modèle à estimer prend la forme générale définitive suivante ci-après (29(*)) :

1.1.1. Présentation des résultats

Le tableau 4 synthétise les résultats des estimations du modèle de court terme spécifié. Voir tableau 12, annexe B, page D.

Tableau 4 : Résultats du modèle spécifié retenu

Variable dépendante

D(LPIBRS)

Variable

Coefficient

Écart-type

Statistique t

Probabilité critique

C

-0.013670

0.018240

-0.749453

0.4541

D(LCREDB)

-0.116672

0.184634

-0.631911

0.5279

D(LTDIR)

0.291131

0.274652

1.060000

0.2899

D(LTINFL)

0.021062

0.068286

0.308431

0.0079

D(LTCHOM)

-0.651303

0.660129

-0.986631

0.3245

RESIDU (-1)

-0.215375

0.014053

-15.32591

0.0047

 

0.819785

 

Probabilité statistique F

0.000558

Probabilité Statistique DW

1.994010

Après substitution des valeurs des coefficients estimés, le modèle peut alors s'écrire :

Il convient de préciser que les coefficients associés aux variables filtrées en logarithme mesurent une élasticité.

Le coefficient du terme résiduel retardé est significativement négatif. Il existe de ce fait un mécanisme de retour à l'équilibre de long terme, tout décalage entre la valeur de court terme et la cible de long terme se résorbe endéans 4mois et 7 jours environ.

1.1.2. Significativité des paramètres estimés du modèle

Le terme indépendant est statistiquement non significatif. Les variables qui entrent dans le modèle suffisent donc pour expliquer le phénomène sous-étude.

La significativité statistique des variables D(LCREDB), D(LTDIR) et D(LTCHOM) est nulle. Donc, Les paramètres de ces variables sont significativement statistiquement nuls. Elles n'exercent pas une influence statistiquement et significativement sur la croissance économique. Cependant, leurs signes respectifs ne sont pas conformes à ceux qui résultent des littératures empirique et théorique revues, à l'exception de la variable D(LCREDB) dont le coefficient est précédé d'un signe moins.

La significativité statistique de la variable taux d'inflation est non nulle, donc le coefficient est statistiquement et significativement différent de zéro.

1.1.3. Significativité de l'ensemble de la régression RD Congo RD Congo

Le modèle estimé est globalement statistiquement significatif. Il explique 81,99 % des variations de la croissance économique en RD Congo. Le modèle étant prévisionnel, le taux de 81,99 %, étant supérieur 2/3, soit 67% requis pour le coefficient de détermination corrigé n'est pas contraignant.

2. Validation du modèle estimé

La modélisation économétrique n'est pas une fin en soi. Seul un modèle estimé et statistiquement validé peut donner lieu à un quelconque protocole pertinent pour son utilisation ultérieure dans la discussion des questions de recherche soulevées lors d'une étude envisagée.

Les corrélogrammes des résidus et des carrés des résidus du modèle estimé, aux tableaux 14, en page E de l'annexe C, sont formels. Tous les pics sont statistiquement non significatifs. Aucun d'eux ne déborde du corridor défini. En complément, le test de Jarque-Bera repris au graphique 1, en page E, à l'annexe C, renseigne que la série des résidus suit une loi normale. Cette série est donc un bruit blanc de type gaussien.

Le tableau 13, en page E, annexe C, reprend les résultats du test de corrélation de de Breusch-Godfrey. Les erreurs ne sont pas autocorrélées. (30(*)).

Par ailleurs, le test d'hétéroscédasticité des erreurs, le test ARCH d'hétéroscédasticité dont les résultats repris dans les tableaux 15, en pages F, de l'annexe C. Les erreurs du modèle estimé sont homoscédastiques. Donc, l'hypothèse de constance de la variance est respectée.

De son côté, les tests de stabilité du modèle spécifié et des coefficients du modèle, la stabilité du modèle estimé concerne autant sa spécification que ses coefficients estimés.

1.1.4. Test de RAMSEY

Se référant aux résultats du test RESET de spécification de Ramsey figurant au tableau 16, en page F, de l'annexe C, le modèle est bien spécifié.

1.1.5. Test du CUSUM et CUSUM des carrés

Ce test porte sur la constance des paramètres. Un modèle estimé doit rester validé même pour des données autres que celles qui ont servi pour l'estimation. La courbe du graphique 2, en page F, de l'annexe C, ne sort pas du corridor. Les coefficients du modèle sont donc structurellement stables.

La courbe du graphique 3, en page G, de l'annexe C, ne coupe pas également le corridor au cours de la période sous revue. Une stabilité ponctuelle s'observe.

3. Interprétation économique de résultats

Le terme indépendant exprime la croissance économique autonome et non compressive. Ce terme est statistiquement non significatif. Les variables qui entrent dans le modèle suffisent donc pour expliquer le phénomène sous-étude.

Le coefficient du terme résiduel retardé est significativement négatif. Il existe de ce fait un mécanisme de retour à l'équilibre de long terme, tout décalage entre la valeur de court terme et la cible de long terme se résorbe endéans 4mois et 7 jours environ.

Les effets des crédits bancaires sur la croissance économique en RD Congo montre qu'au-delà de la validité du modèle, les variables D(LCREDB), D(LTDIR) et D(LTCHOM) retenues dans le présent modèle n'impacte pas la croissance économique en RD Congo sur la période sous-étude. Etant donné que leurs coefficients sont statistiquement nuls.

Cependant, seule la variable taux d'inflation a influencé positivement sur la croissance économique en RD Congo. Ainsi, toute augmentation d'1% du niveau général des prix entraine une augmentation de 0.021062% de la richesse nationale. Ces résultats confirment la procyclicité entre le produit intérieur brut et le niveau général des prix tels qu'énoncer par John Maynard Keynes (1936).

S'agissant de la capacité contributive des crédits bancaires sur la croissance économique, nous avons remarqué que les variables exogènes suffisent dans l'explication de la croissance économique dans un modèle de court terme en RDC pendant la période sous-étude.

Pour ce qui est de la critique de la recherche, notre étude met en relation les crédits bancaires et la croissance économique en RDC. Toutefois, elle ne peut aucunement pas échapper à des critiques faisant la bonté de la science. Premièrement, la qualité des données que nous avons utilisées provenant de plusieurs sources met en doute les résultats obtenus. En deuxième lieu, nous avons observé que les crédits à l'économie étant notre variable exogène n'ont pas influencé la croissance économique et pourtant notre variable clé du modèle dans notre contexte congolais.

Troisièmement, les coefficients de trois variables sur quatre dans le modèle de court terme sont statistiquement nuls et donc leurs variables n'ont nullement pas d'effets dans l'explication de la croissance économique, mais aussi le pouvoir prédictif du modèle dont la variable endogène est expliquée à 81,99% par ces variables exogènes.

Quant à la portée nos résultats, en dépit des insuffisances inhérentes à cette étude, elle a le mérite d'être menée car elle vient confirmer non seulement la théorie keynésienne, mais également les crédits bancaires qui ne profitent pas à la création de la richesse nationale étant donné le rationnement des crédits par les établissements de crédits qui craignent le risque élevé de non remboursement.

Concernant les prospectives de la recherche, les résultats de notre étude ne sont vrais qu'actuellement, ils peuvent être réfutés par les faits dans le futur comme l'a soulevé Karl Popper. Ainsi, nous demandons donc à nos futurs chercheurs de s'atteler aux insuffisances qui leur ouvrent des pistes de recherche. Mais aussi en augmentant la taille de l'échantillon et en utilisant un autre modèle.

En définitive, nous demandons aux décideurs de bien mettre en place les politiques économiques, essentiellement celle monétaire en utilisant les instruments directs qui vont permettre d'orienter les crédits bancaires vers le secteur porteur afin de relancer les activités économiques.

Conclusion

Le travail qui s'achève a porté sur « les Crédits bancaires et la croissance économique en RDC de 1990 à 2019 ».

L'objectif que nous nous sommes assigné découle de la problématique de notre travail que nous avons synthétisé par une question à savoir quels sont les efforts des crédits bancaires sur la croissance économique en R.D.C Congo ?

Partant des questions soulevées dans notre problématique, nous avons émis l'hypothèse suivante : au vue de rationnement des crédits effectué par des banques du second rang, les crédits bancaires n'influenceraient pas la croissance économique en R.D.C.

S'agissant de la capacité contributive du crédit bancaire sur la croissance économique, nous avons remarqué que les variables exogènes suffisent dans l'explication de la croissance économique dans un modèle de court terme en R.D.C. pendant la période sous-étude.

Pour vérifier nos hypothèses et atteindre nos objectifs, nous avons recouru aux méthodes analytique et hypothético-déductive. Ces deux méthodes ont été étayées par le technique documentaire et la technique économétrique. Outre la présente introduction et la conclusion, notre travail comporte trois chapitres. Le premier s'est basé sur l'approche conceptuelle. Le deuxième quant à lui, a porté sur la revue de la littérature théorique et empirique sur les crédits bancaire et la croissance économique. Le troisième, enfin, a abordé les crédits bancaires et la croissance économique en RDC.

Après analyse et traitement des données, nous avons abouti aux résultats selon lesquels, les efforts des crédits bancaires sur la croissance économique en R.D Congo montre qu'au-delà de la validé du modèle, la variable crédits bancaires, taux directeur et le chômage retenues dans le présent modèle n'impactent pas la croissance économique en R.D Congo sur la période sous- analyse. Etant donné que leurs coefficients sont statistiquement nuls.

Ces résultats rejoignent en partie la concussion de John Maynard Keynes qui avoue que la procyclicité entre les produits intérieurs bruts, et le niveau général des prix dans une telle situation, la politique économique n'est pas bien gérée.

Le crédit bancaire en RD Congo, pendant la période prise en considérations, est plus expliquépar la variable taux d'inflation, qui influence positivement la croissance économique en R.D.C. Ainsi, tout augmentation de 1% du niveau général des prix entraîne une augmentation de 0,021062% de la richesse nationale.

Bibliographie et webographie

I. Ouvrages

1. MISHKIN Fréderic : Monnaie, banque et marchés financiers, éd., Nouveau horizon, Paris, 2007.

2. ANGIS MODDISON, te wold économique : A. MILLENID PERSPECTIVE, ocde, Paris, 2001.

3. Lester Brown, éco-économie, une autre croissance est possible, écologique et durable, seuil, 2001.

II. Rapports, Documents, Articles et Revues

1. BCC, rapport annuel 2012

2. BCC, rapport annuel 2017

3. BCC, rapport annuel 2019

4. Choinel A, le marché financier : structure et odeurs, la revue banque, 5ème édit, Paris, 1993.

5. GarSaull, P. et Priami, S. cite par Choinel, A. le système bancaire et financière, revue banque, paris 2002

6. Pierre Maillet, la croissance économique, presses universitaire de France, 1976.

7. KAOMBA MUYUMBA Jean-BOSCO, Analyse du toux d'intérêt directeur et ses effets sur le financements de l'économie congolaise de 2009à 2013, in. E. Revue UNILU, LUBUMBASHI, Janvier 2016.

8. Doctovants/P/CI/ et chercheurs du laboratoire de recherche en sciences économiques (LARSE),, Assistants à l'UNIKI, R.D.C., 2012

III. Mémoires

1. DUSABE 1. Contribution de la banque Rwandaise de développement dans le financement des entreprises au Rwanda, UNILAK, 2006.

2. KAVIRA YALALA WILLY, impact des crédits bancaires sur la croissance économique en R.D.C de 2001 à 2010, UNIKI, FSEG, mémoire inédit, 2015-2016.

3. LUKENA OLENGA B., incidence du taux d'intérêt sur les crédits à l'économie en R.D.C de 2000 à 2016, UNIKI, FSEG, Mémoire inédit, 2018.

4. J.L. SHUMBUSHO « analyse de la corrélation de l'intermédiation bancaire sur la croissance économique du Rwanda » , ULK, FSEG, inédit. 2010.

IV. WEBOGRAPHIE

1. http://www.loupie.org

2. http://www.fr.wikipedia.org.

3. http://www.bar.rw.

4. http://www.gaz.wik.

Table des matières

Epigraphe I

In memoriam II

Dédicace III

Remerciement IV

Sigles et Abréviation V

Liste de tableaux VI

Introduction 1

01. Problématique 1

02. Hypothèse 3

03. Objectifs de la recherche 3

04. Méthodes et techniques 3

05. Choix et intérêt de la recherche 4

06. Délimitation Spatiotemporelle 5

07. Subdivision du Travail 5

Chapitre premier : Approche Conceptuelle 6

Section 1. Définition des concepts clés 6

Section 2 : La croissance Economique 15

Chapitre deuxième : Revue de la littérature entre crédits bancaires et la croissance économique 17

Section 1 : Revue théorique 17

Section 2 : Revue de la littérature empirique 26

Chapitre troisième : Crédits bancaires et croissance économique en République Démocratique du Congo. 29

1. Présentation des données et approche méthodologique 29

2. Validation du modèle estimé 34

3. Interprétation économique de résultats 35

Conclusion 38

Bibliographie et webographie 40

ANNEXE

Annexes A : Stationnarité et stationnarisation des variables

Tableau n°1 : Crédits bancaires

Null Hypothesis: CREDB has a unit root

 

Exogenous: Constant, Linear Trend

 

Lag Length: 2 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-3.540520

 0.0549

Test critical values:

1% level

 

-4.339330

 
 

5% level

 

-3.587527

 
 

10% level

 

-3.229230

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Tableau n°2 : Exportations nettes

Null Hypothesis: D(EXPORTNET,2) has a unit root

Exogenous: None

 
 

Lag Length: 3 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-9.074723

 0.0000

Test critical values:

1% level

 

-2.664853

 
 

5% level

 

-1.955681

 
 

10% level

 

-1.608793

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau n°3 : LOG (Crédits bancaires)

Null Hypothesis: D(RESIDU) has a unit root

 

Exogenous: None

 
 

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-4.797849

 0.0000

Test critical values:

1% level

 

-2.650145

 
 

5% level

 

-1.953381

 
 

10% level

 

-1.609798

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau n°4 : LOG (Produit intérieur brut)

Null Hypothesis: D(LPIBR) has a unit root

 

Exogenous: None

 
 

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-5.077386

 0.0000

Test critical values:

1% level

 

-2.650145

 
 

5% level

 

-1.953381

 
 

10% level

 

-1.609798

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau n°5 : LOG (Taux de chômage)

Null Hypothesis: D(LTCHOM) has a unit root

 

Exogenous: None

 
 

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-2.611513

 0.0110

Test critical values:

1% level

 

-2.650145

 
 

5% level

 

-1.953381

 
 

10% level

 

-1.609798

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Tableau n°6 : LOG (Taux directeur de la Banque Centrale du Congo)

Null Hypothesis: D(RESIDU1) has a unit root

 

Exogenous: None

 
 

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-5.165860

 0.0000

Test critical values:

1% level

 

-2.650145

 
 

5% level

 

-1.953381

 
 

10% level

 

-1.609798

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau n°7 : LOG (Taux d'inflation)

Null Hypothesis: D(RESIDU2) has a unit root

 

Exogenous: None

 
 

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-6.055685

 0.0000

Test critical values:

1% level

 

-2.650145

 
 

5% level

 

-1.953381

 
 

10% level

 

-1.609798

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau n°8 : Produit intérieur brut

Null Hypothesis: D(PIB_REEL) has a unit root

 

Exogenous: None

 
 

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-4.337193

 0.0001

Test critical values:

1% level

 

-2.650145

 
 

5% level

 

-1.953381

 
 

10% level

 

-1.609798

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau n°9 : Taux de chômage

Null Hypothesis: D(TCHOM) has a unit root

 

Exogenous: None

 
 

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-2.738296

 0.0080

Test critical values:

1% level

 

-2.650145

 
 

5% level

 

-1.953381

 
 

10% level

 

-1.609798

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau n°10 : Taux d'intérêt directeur

Null Hypothesis: TDIR has a unit root

 

Exogenous: Constant, Linear Trend

 

Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-3.935493

 0.0237

Test critical values:

1% level

 

-4.323979

 
 

5% level

 

-3.580623

 
 

10% level

 

-3.225334

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau n°11 : Taux d'inflation

Null Hypothesis: TINFL has a unit root

 

Exogenous: None

 
 

Lag Length: 5 (Automatic - based on SIC, maxlag=7)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-19.20103

 0.0001

Test critical values:

1% level

 

-2.664853

 
 

5% level

 

-1.955681

 
 

10% level

 

-1.608793

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Annexes B : Estimation du modèle spécifié

Tableau n°12 : Estimation du modèle de long terme

Dependent Variable: LPIBR

 
 

Method: Least Squares

 
 

Date: 05/11/21 Time: 21:21

 
 

Sample: 1990Q1 2019Q4

 
 

Included observations: 120

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

C

29.26741

2.434853

12.02019

0.0000

LCREDB

-0.007962

0.121226

-0.065682

0.9477

LTDIR

0.349928

0.170758

2.049261

0.0427

LTINFL

-0.064758

0.090008

-0.719472

0.4733

EXPORTNET

3.05E-06

2.41E-07

12.63630

0.0000

LTCHOM

-1.949013

0.496361

-3.926607

0.0001

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

R-squared

0.848452

    Meandependent var

20.03133

Adjusted R-squared

0.841805

    S.D. dependent var

2.820315

S.E. of regression

1.121744

    Akaike info criterion

3.116353

Sumsquaredresid

143.4473

    Schwarz criterion

3.255728

Log likelihood

-180.9812

    Hannan-Quinn criter.

3.172954

F-statistic

127.6474

    Durbin-Watson stat

0.346739

Prob(F-statistic)

0.000000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau n°12 : Estimation du modèle de court terme

Dependent Variable: D(LPIBR)

 
 

Method: Least Squares

 
 

Date: 05/11/21 Time: 21:37

 
 

Sample (adjusted): 1990M02 2019M12

 

Included observations: 359 afteradjustments

 

HAC standard errors & covariance (Bartlett kernel, Newey-West fixed

        bandwidth = 6.0000)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

C

-0.013670

0.018240

-0.749453

0.4541

D(LCREDB)

-0.116672

0.184634

-0.631911

0.5279

D(LTDIR)

0.291131

0.274652

1.060000

0.2899

D(LTINFL)

0.021062

0.068286

0.308431

0.0079

D(LTCHOM)

-0.651303

0.660129

-0.986631

0.3245

RESIDU(-1)

-0.215375

0.014053

-15.32591

0.0047

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

R-squared

0.819785

    Meandependent var

-0.015037

Adjusted R-squared

0.806468

    S.D. dependent var

0.381610

S.E. of regression

0.372639

    Akaike info criterion

0.880156

Sumsquaredresid

49.01740

    Schwarz criterion

0.945058

Log likelihood

-151.9880

    Hannan-Quinn criter.

0.905965

F-statistic

4.489228

    Durbin-Watson stat

1.994010

Prob(F-statistic)

0.000558

    Wald F-statistic

0.313486

Prob(Wald F-statistic)

0.904783

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Annexes C : Validation du modèle

1. Test d'autocorrélation des erreurs

Tableau n°13: Breusch-Godfrey Serial Correlation LM test.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

F-statistic

0.003125

    Prob. F(2,351)

0.9969

Obs*R-squared

0.006392

    Prob. Chi-Square(2)

0.9968

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Graphique 1 : Test de normalité de Jarque-Bera des résidus


Tableau 2 : Corrélogramme des résidus après estimation du modèle

2. Hétéroscédasticité des erreurs

Tableau 15 : Test d'ARCH

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

F-statistic

0.003828

    Prob. F(1,356)

0.9507

Obs*R-squared

0.003849

    Prob. Chi-Square(1)

0.9505

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3. Tests de stabilité du modèle spécifié

Tableau 16 : Test RESET de Ramsey de spécification du modèle

Ramsey RESET Test

 
 

Equation: UNTITLED

 
 

Specification: D(LPIBR) C D(LCREDB) D( LTDIR) D(LTINFL) D(LTCHOM)

        RESIDU(-1)

 
 

Omitted Variables: Squares of fitted values

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Value

Df

Probability

 

t-statistic

 0.019498

 352

 0.9845

 

F-statistic

 0.000380

(1, 352)

 0.9845

 

Likelihood ratio

 0.000388

 1

 0.9843

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Graphique n°2: Test CUSUM des carrés stabilité du modèle

Graphique n°3: Test CUSUM de stabilité du modèle

* 1 Rapport annuel BCC, 2017, P4-329.

* 2 Rapport annuel BCC, 2019, P187-190.

* 3MISHKIN FREDERIC, Monnaie, banque et marchés financiers, ed. Nouveau horizons, Paris, 2007, P. 26

* 4Idem,P27.

* 5MISHKIN FREDERIC, op. cit, P. 9

* 6Idem, P28

* 7WWW .toupie.org/dictionnaire/vulnérabilité. le 20/03/2021/21h30'

* 8Site web : fr.wikipedia.ord. collecte de 23 Mars 2021 a obh2d

* 9CHOINEL. A, le marché financier : structure et odeurs, la revue banque, 5ème édit , Paris 1993, P. 558

* 10Site internet ; www.bar.rw consulté le 23 Mars 2021 à 10h40'

* 11GAR SAULL, P. et PRIAMI, S. cite par CHOINE, A. le système bancaire et financière, revue banque, Paris. 2002, P. 17

* 12DUSABE 1. Contribution de la banque Rwandaise de développement dans le financement des entriprise au Rxanda, UNILAK, 2006, P. 36

* 13Site web.fr.wikipedia.org Consulté le 25 Mars 2021, à 21h35'

* 14DUSABE 1. op.cit. P 38

* 15http :llfr.wikipedia.org, consulte le 30/03/2021 à 15h00'

* 16 www.fr.qaz.wik consulté le 02/04/2021 à 22h30'

* 17Rapport annuel. de la BCC. 2012, P. 310

* 18PIERRE MAILLET, la croissance économique, presses universitaires de Frace, 1976

* 19ANGUS MODDISON, te wold économic : A. MILLENNID perspective, OCDE, Paris, 2001, P. 46

* 20LESTER R. BROWN, ECO-économie, une autre croissance est possible, écologique et durable, seuil, 2001, P. 69

* 21 KAVIRA YALALA WILLY, Impact des crédits bancaires sur la croissance économique en RDC de 2001 à 2010, UNIKI, FSEG, Mémoire inédit, 2015-2016.

* 22 KAOMBA MUTUMBA Jean-Bosco, Analyse de la toux d'intérêt directeur et ses effets sur les financements de l'économie congolaise de 2009 à 2013, in E- Revue UNILU, Lubumbashi, Janvier 2016, P1-30.

* 23 LUKEKA OLENGA Bernard, Incidence du taux d'intérêt sur les crédits à l'économie en RDC de 200 à 2016 , UNIKI, FESG, Mémoire, inédit, 2018.

* 24 J.L SHUMBUSHO « analyse de la corrélation de l'intermédiation bancaire sur la croissance économique du Rwanda », U.L.K, FSEG, Inédit

* 25Doctorants (PTCI) et Chercheurs du Laboratoire de Recherche en Sciences Économiques (LARSÉ),

Assistants à l'Université de Kinshasa, RDC.

* 26 Les signes positif ou négatif indiquent respectivement que la variable endogène (croissance économique) et la variable exogène considérée varient dans le même sens ou inversement :

* 27 5 % est le seuil de significativité retenu pour les tests statistiques. Pratiquement, hormis les tests t de Student, ADF de Duckey-Fuller et F de Fischer, la règle de décision de tous les autres tests usités dans cette monographie veut qu'on accepte (rejette) l'hypothèse nulle dès que la probabilité critique est supérieure (inférieure) à 0,05.

* 28 Les séries brutes sont transformées par passage au filtre logarithme. La variable Exportations nettes ne s'y prête pas. Elle contient un nombre négatif.

* 29Initialement, le modèle a compté toutes les variables et leurs transformées préalablement rendues stationnaires, mais il s'est fait observer que la variable Exportations nettes n'a pas été différenciée pour être stationnaire, raison pour laquelle elle n'apparait pas dans le modèle de court terme validé. Le choix du meilleur modèle (dont les variables sont les plus corrélées avec la variable à expliquer et les moins corrélées entre elles) a procédé de la régression par étage.

* 30 Le test de Durbin-Watson est un test de présomption d'autocorrélation des erreurs. Il ne constitue pas un test formel. Il n'est pas à proprement parler un test de détection d'autocorrélation des erreurs.






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein