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Mise en place d’un système de suivi en ligne des casiers judiciaires dans la ville de Bukavu. « cas du processus de délivrance des certificats de bonne conduite vie et moeurs et attestations d’identification tenant lieu d’extrait de casier judiciaire »


par Christian USENI KYALONDAWA
Institut supérieur pédagogique de Bukavu - Licence en informatique de gestion 2016
  

Disponible en mode multipage

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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE BUKAVU
ISP/BUKAVU

B.P 854 Bukavu

Section des Sciences Commerciales, Administratives et Informatique Département d'informatique de Gestion

Mise en place d'un système de suivi en ligne des casiers judiciaires dans
la ville de Bukavu. « Cas du processus de délivrance des certificats de
bonne conduite vie et moeurs et attestations d'identification tenant
lieu d'extrait de casier judiciaire »

Par USENI KYALONDAWA Christian

Mémoire de fin d'étude présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme de licencié en pédagogie appliquée.

Option : Informatique de Gestion

Dirigé par : KASELE LEANDRE WHUNGWABITI

Chef des travaux

Année académique : 2015-2016

~ I ~

IN MEMORIUM

A vous regrettée chère mère, Maman ZENA MULAMBA MAZOMBO Béatrice, dont le destin n'a pas voulu que vous ayez gouté aux fruits du travail de votre fils unique et bien aimé. Le malheur de vous avoir perdue n'effacera jamais le bonheur de vous avoir eu comme mère soucieuse de ses enfants et de leurs avenirs.

Mon âme n'oubliera jamais que, je suis ce que je suis, grâce à ce que vous étiez pour ma vie, vous êtes l'architecte de mon bonheur.

Que le miséricordieux, Eternel Dieu tout puissant puisse accueillir votre âme dans heureux royaume.

USENI KYALONDAWA Christian

USENI KYALONDAWA Christian

~ II ~

EPIGRAPHE

Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai, je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.

Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes

les familles de la terre seront bénies en toi. Exode 12:2-3

Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et il ne leur arrive aucun malheur

Ps.119:165

J'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. Rv.3:8

Ne néglige pas le don qui est en toi 1Tim.4:14

USENI KYALONDAWA Christian

~ III ~

DEDICACE

A Dieu tout puissant, source d'intelligence et de toutes connaissances, A vous mes chers frères et soeurs,

A vous ma future épouse et ma progéniture,

Je dédie ce travail.

~ IV ~

REMERCIEMENTS

Qu'il soit digne et reconnaissant de présenter nos sentiments de gratitude à tous ceux qui nous ont été chers durant notre parcours académique :

Premièrement, nous présentons nos remerciements à l'Eternel Dieu tout Puissant pour l'intelligence qu'il nous a donnée afin de parachever notre parcours académique à l'ISP BUKAVU.

Nous présentons nos sentiments de gratitude à Monsieur le chef des travaux KASELE LEANDRE, qui s'est donné corps et âme pour diriger ce mémoire malgré ses multiples tâches à accomplir.

Nous adressons aussi nos remerciements à tous les enseignants de l'ISP BUKAVU, en général, et à ceux du département d'informatique de gestion en particulier, pour l'assurance qualité qu'ils nous ont données et le dévouement qu'ils ont affichés à notre égard.

A vous ma chère soeur NYOTA KYALONDAWA Fifi pour votre tâche exemplaire et louable accomplie pour la construction de cet édifice.

A toute la grande famille MUSWAHILI KYALONDAWA WALUMBUKA entre autre : DJAMILA KYALONDAWA, KUBOTA KYALONDAWA, DALIDA KYALONDAWA, MUNYANGI KYALONDAWA, IDI KYALONDAWA, GUELORD KYALONDAWA, ASSUMANI KYALONDAWA, MUSA KYALONDAWA, PAPY CHIRAMBIZA, ANDRE WANGOY, SARA KYALONDAWA, ... pour vos encouragements qui nous poussaient toujours à aller de l'avant.

A mes chers camarades de lutte avec qui nous avions enduré ce parcours académique : BASIMISE NGALISHI, NYOTA MWATI Sylvie, MWENYEMALI WAKILONGO, VOISIN MIRUHO, MUGISHO MIGABO, BAHOLEZE BULANO, MADUNDELO BAIKWA pour toute forme de soutien que vous m'avez apporté.

A mes frères et soeurs de lutte spirituelle dont notre Pasteur GABY NDAGANO, Floribert NDAGANO, ADELA MUSHIGO, AMINA JOYCE, IDO BAHOGWERE,...

A tous ceux dont les noms ne figurent pas ci-haut, qu'ils trouvent au plus profond de mon coeur mes sentiments de gratitude à leur égard.

~ V ~

SIGLES, ABREVIATIONS ET ACCRONYMES

CSS : Cascading Style Sheets

HTML : HyperText Markup Language

HTTP : Hyper Text Transfer Protocol

IG : Informatique de Gestion

ISP : Institut Supérieur Pédagogique

NTIC : Nouvelle Technologie de l'Information et de la Communication

PHP : HyperText PreProcessor

RDC : République Démocratique du Congo

SGBD : Système de Gestion de Base de Données

SQL : Structured Query Language

TCP/IP : Transport Control Protocol/Internet Protocol

UML : Unified Modeling Language

UP : Unified Process

URL : Uniform Ressource Locator

--' VI --'

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Note d'ordonnance de mise en détention préventive.

Figure 2: Le registre de rôle pénal.

Figure 3: Certificat de bonne conduite vie et moeurs.

Figure 4: Attestation d'identification tenant lieu d'extrait de casier judiciaire.

Figure 5: Schématisation 2 TUP

Figure 6: Schéma d'ensemble d'UP

Figure 7: Diagramme de cas d'utilisation

Figure 8: Scénarios du cas d'utilisation

Figure 9: Diagramme de séquence

Figure 10: Diagramme d'activités

Figure 11: Diagramme de classe

Figure 12: Diagramme de package

Figure 13: Schéma de l'architecture Client/serveur

Figure 14: Diagramme de déploiement

Figure 15: Interface WAMP SERVER

Figure16 : Page d'accueil du système d'information

Figure 17 : La page de connexion à l'interface du travail

Figure 18 : Interface d'accueil de l'utilisateur

Figure 19 : Interface de travail de la commune

Figure 20 : Illustration de l'action de délivrance de certificat de conduite

Figure 21 : Le certificat de conduite généré par le système

Figure 22 : Formulaire d'affichage d'antécédent d'un citoyen

Figure 23 : Rapport d'antécédent judiciaire

Figure 24 : Formulaire d'identification des citoyens

Figure 25 : Interface utilisateur du tribunal

Figure 26 : Formulaire d'enregistrement de dossier d'un individu

Figure 27 : Affichage du registre de rôle pénal

~ VII ~

Figure 28 : Formulaire d'enregistrement de mise en détention préventive

Figure 29 : Interface utilisateur du Parquet

Figure 30 : Enregistrement de l'emprisonnement

Figure 31: Espace utilisateur de la police

Figure 32: Attestation d'extrait de casier judiciaire généré par le système.

Figure 33: Affichage de la conduite d'un individu

Figure 34: Message donné par le système

Figure 35: Interface Administrateur

Figure 36: Formulaire d'ajout d'un utilisateur

~ VIII ~

RESUME

Nul n'ignore qu'aujourd'hui les nouvelles technologies d'information et de communication sont entrain de désenclaver petit à petit le monde, c'est ainsi que pour mieux aider les gestionnaires des affaires publiques de notre pays en général, et ceux de la ville de Bukavu, en particulier, à bien gérer leurs affaires, nous avons trouvé nécessaire d'apporter notre soutien par le biais de ce travail en essayant de concevoir un système de suivi en ligne des casiers judiciaires en vue d'éradiquer toutes délivrances illégales des certificats de bonne conduite vie et moeurs et des attestations d'extrait des casiers judiciaires dans la ville de Bukavu.

En effet, notre constat est que la plupart des certificats de bonne conduite, vie et moeurs et attestations d'extraits des casiers judiciaires délivrés à Bukavu sont donnés aux demandeurs sans aucun contrôle ni loyauté.

Dans la logique des choses, les bureaux communaux devront se renseigner auprès de la police judiciaire avant toute délivrance de certificat de conduite, mais faute des circonstances, les services de l'Etat civil de la ville de Bukavu ont du mal à se procurer ces informations car même la police judiciaire, le service auprès duquel on devrait se renseigner, n'a pas toutes les informations et, faute des moyens utilisés, ce service a même du mal à exploiter les informations qu'il possède.

Ce travail s'est donc penché sur la faisabilité d'un système de partage des informations en temps réel entre différents services de l'Etat, en vue d'assurer une gestion efficace de délivrance des certificats de bonne conduite vie et moeurs et attestations d'identification tenant lieu d'extrait de casier judiciaire.

~ IX ~

SUMMARY

No one ignores that today the new information technology and communication are gradually making the world more accessible, thus to help administrators of the public business of our country in general and those of the city of Bukavu in particular to better manage their businesses , we found necessary to bring our support mainly through the work while trying conceive an online system of criminal record follow up in order alleviate all illegal delivery of certificates of good conduct and criminal record police extracts in the city of Bukavu .

Indeed, our study showed that most certificates of good conduct and criminal record extract issued in Bukavu to applicants are neither with control nor loyalty.

In the logic of things, local office should get applicant relevant information from the judicial police before issuing good conduct certificate but, due to certain circumstances, civil services department of the Bukavu city has difficulty of having access to the Information given that the judicial police from which one is to get all the appropriates information, itself does not have it due to the means in its possession has difficulty to effectively explore the Information it does have.

This Work is therefore focused on the feasibility of a system of information sharing anytime it is needed between different state departmental services for efficient management of good conduct certificates delivery and criminal record identification extracts.

- 1 -

0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

Le casier judiciaire permet de retracer l'histoire judiciaire d'une personne, les jugements et amendes dont elle a été objet ; ce document apparait donc comme une source de renseignements officiels très complète sur la moralité des individus, d'où la nécessité de la présence de ces informations dans le processus de délivrance d'attestation tenant lieu d'extrait de casiers judiciaires et des certificats de bonne conduite vie et moeurs car ces documents très sollicités aux services de l'Etat concerné, reprennent les informations sur la moralité d'un citoyen.

La délivrance des certificats de bonne conduite vie et moeurs et d'attestation tenant lieu d'extraits des casiers judiciaires ne doit pas être réalisée sans que la précision des informations des casiers judiciaires ne soit établie, l'importance d'avoir les informations sûres sur le passé juridique d'un individu est donc prépondérante pour tous les bureaux communaux et la police judiciaire de la ville de Bukavu afin d'assurer une gestion légale et efficace des affaires.

Nos investigations montrent que, chaque année plus de 2000 personnes sollicitent les certificats de bonne conduite, vie et moeurs et plus de 450 pour les extraits des casiers judiciaires à travers la ville de Bukavu et que ces derniers leur sont accordés, pour la plupart des cas sans contrôle préalable, d'où la nécessité de doter la ville d'un système informatique capable de faire un suivi en ligne des casiers judiciaires, car on remarque même que beaucoup de personnes qui ont peut-être des casiers judiciaires chargés se font octroyer facilement des certificats et attestations qui ne mentionnent pas leur passé judiciaire. On remarque alors qu'il y a risque que ces documents de grande importance soient accordés aux inciviques et personnes dangereuses qui porteront alors d'autres casquettes qui cachent leurs réalités et commettront peut être des délits dans l'avenir.

Sans aller plus loin, nous nous efforcerons donc à répondre à la question suivante :

o Serait-il possible de mettre en ligne les informations nécessaires relatives aux casiers judiciaires des citoyens de la ville de Bukavu ?

--' 2 --'

0.2. HYPOTHESE

L'hypothèse est une proposition des réponses aux questions que l'on se pose. Tout en observant la question que nous nous sommes posée, notre hypothèse s'est donc formulée de la manière suivante :

o Sauf par manque de volonté des agents du tribunal de grande instance de Bukavu et de la police judiciaire, et des services communaux, nous sommes persuadés qu'une application informatique est capable de mettre à la disposition des services concernés les informations dont ils ont besoin l'établissement des certificats de bonne conduite et attestations d'identification tenant lieu d'extrait de casier judiciaire.

0.3. OBJECTIF DU TRAVAIL

Le présent travail vise à développer un système d'information capable de mettre en liaison les services de l'Etat civil de la ville de Bukavu, les bureaux de la police judiciaire, le parquet et le tribunal de paix afin de fournir des informations en temps réel sur les comportements des citoyens et de promouvoir une gestion efficace dans la délivrance d'attestations d'extraits des casiers judiciaires et certificats de bonne conduite, vie et moeurs.

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Ayant le souci de participer à l'amélioration des conditions de travails des services publics en République démocratique du Congo, dans la province du Sud Kivu et plus particulièrement dans la ville de Bukavu, nous avons jugé nécessaire d'opter pour ce sujet pour essayer d'établir notre piste de solution aux problèmes de megestion qui ronge jusqu'à ce temps l'administration publique congolaise.

Dans cet angle, nous allons donc nous efforcer de concevoir une application qui sera capable de mettre à la disposition des services de l'état les informations relatives aux casiers judiciaires des individus pour afin assurer une bonne gestion des affaires publiques.

~ 3 ~

0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

0.5.1. METHODES

a. La méthode fonctionnelle

Cette méthode nous a permis de comprendre le fonctionnement du service de gestion des certificats de bonne conduite des bureaux communaux et le service de gestion des affaires judiciaires afin de dégager le parallélisme entre les tâches effectuées aux communes et ceux effectuées à la justice.

b. La méthode comparative

Cette méthode nous a servi à élargir notre champ de recherche en faisant recourt aux informations disponibles sur les différents services qui vont interagir dans notre système.

c. Le langage UML et le processus unifié (UP)

UML fournit un moyen visuel standard pour spécifier, concevoir et documenter les applications orientées objets, en collectant ce qui se faisait de mieux dans les démarches méthodologiques préexistantes. En fin de compte, l'intérêt de la normalisation d'un langage de modélisation tel que UML réside dans sa stabilité et son indépendance vis-à-vis de tout fournisseur d'outil logiciel.1 Ce langage nous a donc permis de modéliser notre système d'information.

Le processus Unifié est une méthode générique de développement de logiciel développée par les concepteurs d'UML.

d. La méthode systémique

Cette méthode est une analyse qui envisage les faits, non pas isolement mais globalement en tant que partie intégrante d'un ensemble dont les différents composants sont dans une relation de dépendance.

Cette méthode nous a permis d'analyser le système d'information utilisé dans les services des maisons communales et celui utilisé à la police judiciaire et au palais de la justice.

1 Olivier Sigaud, Introduction à la modélisation orientée objet avec UML.

~ 4 ~

0.5.2. TECHNIQUES

a. Technique documentaire

Cette technique nous a permis de consulter et d'analyser différents documents utilisés par les services qui gèrent les affaires en justice dans la ville de Bukavu, mais aussi elle nous a permis de consulter différents documents qui peuvent servir de base à notre recherche.

b. Technique d'interview

Grâce à des conversations avec les agents des services de gestion des informations juridiques, cette technique nous a permis d'avoir une vue d'ensemble sur le fonctionnement des différents services coopératifs de l'Etat.

c. Technique de navigation sur le web

Cette technique nous a permis de consulter différentes ressources sur internet.

0.6. ETAT DE LA QUESTION

Après avoir consulté les différents ouvrages de ceux qui nous ont précédé, nous avons rencontré les travaux de :

? TOMBO MULONDANYI Charles, dans son mémoire de fin de cycle de licence en informatique de gestion, portant sur la « Conception et réalisation d'un site web de gestion des tâches du bureau de l'Etat civil de la commune de Kadutu », Mémoire inédit L2 IG/ISP BUKAVU 2014-2015, l'auteur s'est consacré seulement à l'automatisation des travaux du bureau de l'Etat civil de la commune de Kadutu sans toucher le cas des autres communes, contrairement à ce qu'il a fait, nous, nous allons automatiser la gestion des certificats de bonne conduite, vie et moeurs dans tous les bureaux communaux de la ville de Bukavu, tout en créant un système de liaison entre la justice et les bureaux communaux afin de bien contrôler les conduites des citoyens lors de la délivrance de ce certificat.

? SOPHIA BINET dans son mémoire de Master en droit processuel, portant sur « L'utilisation des nouvelles technologies dans le procès civil vers une procédure civile intégralement informatisée », Université Lumière Lion 2, Mémoire online 2005, l'auteur a montré l'importance de l'utilisation des outils dans les affaires judiciaires, et est arrivé ensuite à une conclusion selon laquelle la machine constitue un outil d'aide et de simplification des démarches procédurales. Ayant tout simplement fait une étude sur

~ 5 ~

l'importance de l'utilisation des outils informatiques dans les affaires judiciaires, contrairement à elle, notre travail sera consacré à la mise en place d'un système qui sera capable d'enregistrer les affaires judiciaires et de les mettre en ligne afin de faciliter une exploitation en temps réel des informations par les services concernés de la ville de Bukavu.

0.7. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail est constitué de quatre chapitres à savoir : ? Le premier chapitre portera sur les « Notions générales sur les sites web ». Dans ce chapitre nous présentons les généralités sur les sites web.

? Le deuxième chapitre concerne les «Notions générales sur le casier judiciaire, le certificat de bonne conduite vie et moeurs et analyse de l'existant» ; dans ce chapitre nous présentons l'essentiel sur le casier judiciaire, mais aussi nous expliquons le rôle du certificat de bonne conduite, vie et moeurs et le système de gestion d'information utilisé.

? Le troisième chapitre est consacré à l'analyse et la conception du système d'information ; dans ce chapitre nous procédons à la modélisation de notre système d'information.

? Le quatrième porte sur le déploiement du système d'information ; dans ce chapitre il est question de présenter notre système d'information.

-' 6 -'

CHAPITRE I. NOTIONS GENERALES SUR LES SITES WEB2

I.1. DEFINITION

Un site web (aussi appelé site internet) est un ensemble de fichiers HTML, liés par des liens hypertextes, stockés sur un serveur web, c'est-à-dire un ordinateur connecté en permanence à internet, hébergeant les pages web.

I.2. Intérêts d'un site web

La mise en place d'un site web peut être motivée par plusieurs raisons :

? Le besoin de visibilité : un site web, dans la mesure où il fait l'objet d'une bonne campagne de promotion, peut être un moyen pour une enseigne ou une organisation d'augmenter sa visibilité ;

? L'amélioration de la notoriété : grâce à un site web institutionnel ou un mini site web événementiel, une enseigne peut développer sa popularité auprès du public ;

? La collecte de données : internet représente pour les entreprises une formidable opportunité de recueillir des données sur les clients ou bien de démarcher de nouveaux prospects ;

? La vente en ligne : frileux aux débuts d'internet, les internautes ont vite compris l'intérêt d'internet pour l'achat de certains produits de consommation. Un site internet peut représenter pour certaines entreprises une opportunité en terme de commercialisation ;

? La mise en place d'un support aux utilisateurs : de plus en plus de sociétés utilisent internet comme support privilégié pour le service avant-vente ou après-vente. En effet, avec un site web, il est possible de mettre à disposition des internautes un maximum d'informations commerciales ou techniques, à moindre coût.

2 Comment ça marche, Version 2.0.6

~ 7 ~

I.3. CATEGORIES DE SITES WEBS

On distingue habituellement plusieurs catégories de sites web, selon le but poursuivi :

· Les sites vitrine (appelés également sites plaquette ou site identité) sont des sites dont l'objectif est de mettre en avant l'image de marque de la société, en présentant par exemple ses produits ou ses services ;

· Les sites catalogue sont des sites visant à présenter l'offre de l'entreprise ;

· Les sites d'information sont des sites fournissant une information particulière à un type d'internautes ;

· Les sites marchands sont des sites vendant directement des produits aux internautes et permettant éventuellement de payer en ligne ;

· Les sites institutionnels sont des sites présentant l'organisation et ses valeurs. Ce type de site décrit généralement l'activité de l'organisation, des chiffres clés et donne les informations nécessaires aux clients ou aux bénéficiaires ;

· Les sites personnels (parfois pages perso) sont des sites réalisés par des particuliers à titre de loisir, le plus souvent par passion pour un sujet ou une discipline ;

· Les sites communautaires sont des sites réunissant des internautes autour d'un intérêt commun.

· Les sites intranet sont des sites accessibles de l'intérieur d'une entreprise ou d'une direction, ayant pour objet la mise à disposition et le partage d'informations professionnelles.

I.4. TYPE DE SITES WEBS3

On distingue deux types de sites : les sites statiques et les sites dynamiques.

? Les Sites statiques

Ces sites ont le mécanisme de fonctionnement le plus simple : les URL correspondent à un
fichier renvoyé par le serveur web. Le contenu des pages d'un site statique ne dépend donc

3 https://fr.wikipedia.org/wiki/Site web#Organisation d.27un projet web Consulté le 22/01/2016

La vie d'un site web possède deux principales facettes, chacune décomposable en phases spécifiques :

-' 8 -'

pas de variables telles que la date ou de bases de données. Pour changer le contenu d'une page, il est nécessaire de changer le contenu du fichier.

En outre, les visiteurs peuvent seulement voir le contenu du site mais ne pas y participer. Pour les réaliser, seuls les langages dits de d'interface utilisateur (frontend) sont nécessaires, c'est-à-dire HTML, CSS et JavaScript (en théorie, il est toutefois possible d'utiliser uniquement le HTML).

? Le HTML permet d'écrire le contenu de sa page ;

? Le CSS permet de la décorer ;

? JavaScript permet d'ajouter du dynamisme, mais uniquement du côté du navigateur (par exemple des animations graphiques).

? Les Sites dynamiques

Au contraire ces sites offrent un contenu qui peut évoluer dans le temps. Des programmes tournent du côté des serveurs, à l'arrière-plan, (back end) pour générer les pages du site. Ces programmes peuvent se servir de bases de données ou autres sources de données pour composer les pages qui seront affichées dans le navigateur.

Ce dynamisme apporte des fonctionnalités que ne peuvent offrir les sites dits statiques. Par exemple les visiteurs peuvent y participer (commentaires sur un blog, changement du contenu des pages d'un wiki...). Pour les réaliser, on a également besoin de HTML, de CSS et de JavaScript, mais les programmes qui tournent du côté serveur utilisent d'autres langages qui peuvent créer dynamiquement les pages. Il existe plusieurs langages pour créer ces pages (Java, C#, PHP, Ruby, Python, etc.). Leurs rôles est d'analyser les requêtes des visiteurs pour ensuite fabriquer une réponse adaptée.

I.5. LE WEBMASTERING

Le terme webmastering désigne l'ensemble des tâches nécessaires à l'exploitation d'un site web. On appelle webmaster (en français webmestre) une personne en charge d'un site web, c'est-à-dire généralement la personne qui conçoit un site web et le met à jour.

~ 9 ~

· La création, correspondant à la concrétisation d'une idée en un site en ligne, référencé et visité ;

· L'exploitation, correspondant à la gestion quotidienne du site, son évolution et sa mise à jour.


·

A. LA CREATION

La création d'un site web est un projet à part entière comprenant un grand nombre de phases :

· Conception, représentant la formalisation de l'idée ;

· Réalisation, correspondant au développement du site web ;

· Hébergement, se rapportant à la mise en ligne du site, de manière permanente.

1. La conception

La conception du site web est ainsi une phase essentielle du projet, dans laquelle une réflexion globale est menée dans un premier temps, sur les objectifs du site et la cible potentielle et, dans un second temps, sur la structure, l'ergonomie et la navigation. C'est une démarche participative, orientée utilisateurs, c'est-à-dire qu'elle doit se faire, autant que possible, en concertation avec un ensemble de représentants de l'entreprise ou de l'organisation, et de ses bénéficiaires, en vue d'obtenir une satisfaction maximale des utilisateurs.

- 10 -

L'ensemble de la conception doit ainsi principalement être centrée sur l'utilisateur et réalisée en concertation étroite avec un panel représentatif d'usagers, par exemple lors de réunion de « brainstorming » (remue-méninges).

L'objet principal de la phase de conception est d'analyser l'ensemble des besoins, puis d'imaginer des contextes d'utilisation. L'analyse des besoins comporte ainsi deux volets :

? Les besoins de l'organisation, correspondant à une stratégie d'objectifs ; ? Les besoins des utilisateurs, correspondant à une stratégie de cible.

2. La réalisation

La réalisation du site concerne la création des pages web et des éléments graphiques. La création des pages web consiste à créer des fichiers HTML. Il existe deux façons de créer ce type de fichier :

? En éditant les fichiers HTML « à la main », c'est-à-dire en saisissant le code HTML dans un fichier texte à l'aide d'un simple éditeur de texte. Cette solution est la plus fastidieuse (malgré la relative simplicité du langage HTML), mais reste toutefois la meilleure façon d'apprendre à réaliser un site, de comprendre comment celui-ci fonctionne, et d'être ainsi en mesure de créer un code optimisé et propre.

? En utilisant un éditeur HTML WYSIWYG (What You See Is What You Get, traduisez Ce que vous voyez est ce que vous obtenez). Il s'agit d'un logiciel permettant de créer des pages web visuellement en plaçant des objets et des contrôles. Le logiciel se charge de générer le code HTML automatiquement. Il s'agit d'une solution très pratique pour créer des pages web, car la complexité est en grande partie masquée. Cette méthode peut s'avèrer très ennuyeuse si l'éditeur ne permet pas de réaliser ce que

~ 11 ~

l'utilisateur souhaite. Une connaissance du langage HTML est néanmoins souhaitable afin de pouvoir maîtriser les options d'édition avancées du logiciel, permettant notamment de modifier manuellement des attributs de style. D'autre part, un site internet convivial doit contenir des images. Un logiciel de dessin sera nécessaire afin d'égayer le site avec des images.

3. L'hébergement

Une société mettant à disposition un serveur web connecté en permanence à internet est appelée hébergeur et offre un service appelé hébergement. On distingue deux principales catégories d'hébergeurs:

? les hébergeurs gratuits. Ils prêtent gratuitement un espace disque sur un serveur pour créer vos pages web. Ce type de service est généralement totalement gratuit. Ils gagnent de l'argent soit avec un espace publicitaire sur votre site (ce procédé se fait de plus en plus rare), soit uniquement grâce au trafic sur leur propre site.

? les hébergeurs professionnels. Ce type d'hébergement garantit un service de qualité (bande passante) et de sécurité (sécurité des données et assurance d'un nombre de pannes réduit). Il s'avère assez indispensable dans le cas d'un site à trafic important (plus de 1000 visiteurs par jour) et permet l'achat d'un nom de domaine (un nom du type www.commentcamarche.net).

B. L'EXPLOITATION

L'exploitation du site englobe notamment les activités suivantes :

? Veille, afin d'assurer un suivi des technologies, du positionnement du site et de celui des concurrents ;

? Promotion et référencement, permettant de développer son audience ;

? Maintenance et mise à jour, représentant l'animation quotidienne du site et le maintien de son bon fonctionnement.

--' 12 --'

La mise en place d'un site web est donc une activité multi-disciplinaire faisant appel à un grand nombre de compétences. Selon l'organisation, la fonction de webmaster pourra relever d'une fonction de chef de projet à celle de l'« homme-orchestre », chargé de toutes les activités, de la conception au référencement.

I.5. MAINTENANCE D'UN SITE WEB4

La maintenance d'un site web consiste en général à s'assurer de son bon fonctionnement ; on peut distinguer quatre types de maintenances :

a. La Maintenance Corrective

Elle consiste à corriger les problèmes et les défauts de fonctionnement ayant survenu d'une manière inattendue

b. La maintenance Préventive

Consiste à prévenir le dysfonctionnement d'un site web, on va corriger le bug à l'avance.

c. La Maintenance Evolutive

La maintenance évolutive consiste à améliorer les services d'un site web et d'ajouter de nouvelles fonctionnalités pour qu'il soit adapté aux nouvelles exigences des utilisateurs.

d. La Maintenance Adaptative

La maintenance adaptative consiste à améliorer le contenu d'un site web pour qu'il soit compatible avec les nouvelles contraintes technologiques (navigateurs, taille des écrans...).

4 https://fr.wikipedia.org/wiki/Site web#Organisation d.27un projet web

--' 13 --'

CHAPITRE II. NOTIONS GENERALES SUR LE CASIER JUDICIAIRE, LE CERTIFICAT DE BONNE CONDUITE VIE ET MOEURS ET ANALYSE DU SYSTEME EXISTANT

II.1. LE CASIER JUDICIARE

Le casier judiciaire est un dossier juridique permettant de retracer l'histoire judiciaire d'une personne, les jugements et amendes dont elle a été objet.

Le casier judiciaire renferme seulement les condamnations criminelles et pénales commises par un citoyen. Cela signifie que lorsque vous contrevenez au Code routier par exemple, aucune trace ne sera inscrite dans votre casier judiciaire.

II.1.1. ÉTAT DE LA SITUATION SUR LE CASIER JUDICIAIRE5

La première forme de casier judiciaire a vu le jour en France en 1808 lorsque le Code d'instruction criminelle instaura les sommiers judiciaires destinés à regrouper en un seul lieu les antécédents de tous les criminels, puis à diffuser ces informations pour permettre à la police et à la justice de connaître le passé de ceux qu'elle recherche et qu'elle juge (Elek, 1988, p. 12). Si au départ le casier judiciaire est instauré pour connaître l'état de récidive (Clerc, 1979, p.11), il est vite devenu un moyen de s'informer du passé judiciaire d'un individu, accessible et utile non plus seulement aux agents du système pénal, mais aussi à la communauté. La revue de la littérature sur le casier judiciaire nous permet de cerner trois principaux problèmes qui peuvent être résumés ainsi : Que constitue le casier judiciaire ? Quelles informations peuvent être transmises ? À qui et pour quelles raisons ces informations peuvent-elles être transmises ?

C'est justement le caractère public du casier judiciaire qui entraîne ses conséquences négatives. Pour comprendre son effet de stigmatisation, c'est-à-dire l'effet de blâme public qui lui est accolé, il faut comprendre sa nature même et l'association historique qui s'est établie entre le stigmate physique du déshonneur de l'ancien droit et le stigmate juridique que représente le casier judiciaire aujourd'hui.

5 Jean Claude Bernheim, impact du casier judiciaire, Québec 2010.

--' 14 --'

II.1.2. PREHISTOIRE DU CASIER JUDICIAIRE

On peut considérer que le casier judiciaire est le prolongement d'une manière de punir. Les châtiments corporels sont imposés jusqu'au 19e siècle malgré l'évolution des moeurs. Ils sont plus ou moins cruels. Parmi ces peines, nous retrouvons l'exposition publique qui comprenait le carcan, le pilori, le cheval de bois, la promenade dans les rues et tout autre moyen de honte publique. Ce type de peine a été appliqué dès 1633 à Québec (Boyer, 1966, p. 177). Un des objectifs visés par ces sanctions est de montrer au peuple les conséquences éventuelles de la commission de crimes, mais aussi d'informer ce même peuple de qui a été condamné et pourquoi, et ainsi mettre au ban de la société ces condamnés.

Une autre manière de faire connaître la condamnation est la flétrissure ou la marque au fer. À titre de peine accessoire, elle est afflictive et infamante. Elle a pour objectif de désigner à vie ceux que l'on a condamnés et que l'on considère comme des délinquants. Ainsi, elle devient une mesure de sécurité sociale et un moyen d'identifier les récidivistes. Thomas More (1516), homme politique et humaniste anglais, suggère pour sa part que l'on mutile les criminels à l'oreille pour pouvoir les identifier en cas d'évasion ou de récidive. Jusqu'au 17e siècle, la flétrissure est apposée sur le front ou la joue; par la suite, on l'infligera sur l'épaule. En effet, en 1670 le roi de France ordonne que les marques de fleurs de lys soient inscrites sur l'épaule. Quant au Pape, il use des deux clés de Saint-Pierre en sautoir pour marquer les criminels.

La flétrissure est imposée en Nouvelle-France pour des crimes graves seulement. Boyer (1966) a recensé vingt et une personnes condamnées à cette peine dont la première a été « fleurdelisée » en 1665. Le dernier criminel à être marqué d'une fleur de lys le fut en 1758. Le gouvernement du Haut-Canada a aboli la flétrissure par un acte législatif en 1802, sauf pour les homicides involontaires. Au Bas Canada, il a fallu attendre 1835 pour que cesse la pratique de brûler la paume de la main. Les Britanniques ont eu recours également aux mutilations et aux flétrissures.

Par un acte statutaire, le roi Henri VIII (1509 À 1547) ordonnait la perte du poing droit pour celui qui levait la main sur qui que ce soit dans la maison du roi. Le 18e siècle est l'époque où l'on instaure la coutume d'imposer la marque dans la paume de la main. Ainsi, il était possible de vérifier la récidive en demandant aux criminels de lever la main. La flétrissure a été abolie en Grande-Bretagne en 1829. En Belgique, la flétrissure a été maintenue dans les textes jusqu'en 1867, mais elle n'a plus été appliquée après 1849 (Kellens, 1991, p. 79). Au cours du 18e siècle, l'individualisation de la peine prenant de l'importance, on a voulu mieux identifier la nature du crime en inscrivant une lettre ou des lettres appropriées. Lorsque l'épaule

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droite ne suffit plus, on utilise l'épaule gauche. Comme le dit Boyer (1966), les mutilations et les flétrissures sont des peines qui, sans s'attaquer à la vie, affectaient le corps et l'honneur... parce qu'elles étaient un obstacle invincible à l'amendement ultérieur du coupable (p.164), même si la marque sur l'épaule rend possible une certaine confidentialité relative à la condamnation.

Le paradoxe entre la prévention par la flétrissure et l'obstacle qu'elle représente pour une réhabilitation ou une réinsertion sociale n'a pas échappé aux révolutionnaires français qui ont supprimé la marque au fer1 dans le cadre du Code pénal de 1791, quoiqu'elle ait été rétablie pour les forçats dans celui de 1810. Il a fallu attendre 1832 pour qu'elle soit définitivement abolie.

Le sommier judiciaire instauré en France est l'ancêtre du casier judiciaire. La lourdeur de son organisation rend difficile l'accès et la diffusion de l'information. Ce n'est qu'en 1833 qu'est instaurée la mise sur fiches amovibles des condamnations des criminels classées par ordre alphabétique selon la méthode des naturalistes, des bibliothécaires, des négociants et des gens d'affaires (Bonneville (1844) dans Foucault (1975), p. 286). Dès 1841, Arnould Bonneville de Marsangy (1802-1894), magistrat français, s'intéresse au sommier judiciaire, mais il faut attendre jusqu'au 5 novembre 1848, dans son discours à l'audience de la rentrée judiciaire du tribunal civil de Versailles, pour entendre son exposé relatif à l'organisation qu'il préconise du casier judiciaire2 (Dupuis, 1957 et Elek, 1988). Son projet vise à ce que les fiches concernant chaque condamné soient remplies par la juridiction de condamnation puis envoyées au tribunal du lieu de naissance, pour une vérification d'identité. L'information recueillie contiendra également les mandats d'amener et d'arrêt, les décisions par contumace et toutes celles entraînant une incapacité civique. Ainsi, les autorités administratives, tout comme les instances judiciaires et policières, pourront avoir accès à une information utile et nécessaire pour juger de la moralité d'une personne ou de son état de récidive criminelle.

Dès 1850, le projet d'Arnould Bonneville de Marsangy trouve preneur en la personne du garde des Sceaux Rouher qui, le 6 novembre, signe une circulaire officialisant la création au greffe de chaque tribunal un casier destiné aux renseignements judiciaires... ce casier sera destiné à recevoir et à classer par ordre alphabétique des bulletins constatant à l'égard de tout individu né dans l'arrondissement : tout jugement ou arrêt devenu définitif, rendu contre lui en matière correctionnelle ;tout arrêt criminel rendu contre lui par la cour d'assises ou par les tribunaux militaires ; toute mesure disciplinaire dont il aurait pu être l'objet ; tout jugement déclarant sa faillite s'il est négociant ; toute réhabilitation qu'il aurait obtenue, soit comme condamné, soit comme failli... (Elek, 1988, p. 17).

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Il faut souligner que, pendant près d'un demi-siècle, ce casier judiciaire n'eut qu'une existence administrative résultant de simples circulaires. Il ne fut légalement réglementé que par la loi du 5 août 1899 (Soyer, 1972/1987, p. 161). Après ce premier précédent, d'autres pays vont suivre l'exemple, dont la Belgique en 1853.

On affichait également les condamnations criminelles dans les lieux publics, ce qui avait pour conséquence de stigmatiser les condamnés. Le Code pénal français en faisait à l'origine une peine accessoire de toutes les peines criminelles. L'ordonnance du 23 décembre 1958 en a fait une peine complémentaire facultative (Schmelck et Picca, 1967, p. 116). Le nouveau Code pénal français confirme le maintien de cette peine complémentaire, ainsi la juridiction peut ordonner l'affichage ou la diffusion de l'intégralité ou d'une partie de la décision, ou d'un communiqué informant le public... (art. 131-35).

II.1.3. LES IMPACTS DU CASIER JUDICIAIRE ET SES RÉPERCUSSIONS SUR DES

PERSONNES

Ici on montre les impacts négatifs qu'engendre le casier judiciaire dans la vie d'une proportion importante des personnes.

a. Les impacts du casier judiciaire sur l'employabilité d'une personne

Les études de Buikhuisen et Dijsterhuis (1971) en Hollande, et de Boshier et Johnson (1974) en Nouvelle-Zélande, ont conclu que le casier judiciaire avait une incidence réelle sur l'employabilité.

Plus récemment, dans une étude réalisée en Grande-Bretagne des chercheurs (Metcalf et al, 2001) ont interviewé 1000 employeurs sur leurs pratiques de recrutement de personnes ayant des antécédents judiciaires.

On remarqua que de façon générale, deux employeurs sur trois demandent ou vérifient l'existence du casier judiciaire et que dans la moitié des cas, la question est demandée dans le formulaire d'embauche, ce qui n'était pas une pratique courante antérieurement.

Lorsque la présence d'antécédents judiciaires est connue, quelle que soit la nature des antécédents; dans près de la moitié des cas (47%), l'intensité de la réponse négative ou au désavantage du candidat, dépendra de la nature des antécédents; pour seulement 37 % des cas, la présence d'un casier judiciaire ne semblait pas avoir un impact négatif sur le recrutement.

La corrélation entre le nombre d'employeurs qui vérifient l'existence d'un casier judiciaire et le pourcentage d'individus affectés par cette vérification démontre que l'usage que l'on fait du casier judiciaire dans le processus de recrutement est largement discriminatoire et sans évaluation réaliste de l'influence des antécédents judiciaires par rapport aux habiletés pour occuper l'emploi y compris les risques de récidive au travail. On semble vérifier la présence du

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casier judiciaire bien plus pour identifier et rejeter les candidatures de ces personnes que pour les analyser dans une perspective d'embauche. Les chercheurs concluent également que la seule présence d'un casier judiciaire diminue d'au moins de moitié les chances d'obtenir un emploi; dans certains domaines d'emploi, ce pourcentage augmente jusqu'à 80 %.

b. Voyage à l'extérieur du pays

Le fait d'avoir un casier judiciaire peut vous empêcher de voyager ou d'obtenir un visa dans certains pays. Par exemple, les États-Unis vous interdiront l'accès, que vous soyez touriste ou immigrant, si vous avez un casier judiciaire concernant des infractions de vol, prostitution, trafic de stupéfiants, etc.

c. Sur les opérateurs économiques

Avant de lancer dans la procédure de création d'entreprise, il faut avant tout vérifier ou obtenir un extrait de casier de casier judiciaire, la personne condamné par l'interdiction de gérer n'a plus le droit de direction, de gestion, d'administration ou de création d'une entreprise pendant une durée de 20ans en République démocratique du Congo.

II.1.4. DU MINISTERE DE TUTELLE6

Selon certaines informations, dans bon nombre d'Etat du monde, la direction du Casier judiciaire bénéficie d'une autonomie juridique et fonctionnelle dès lors qu'elle sensée détenir des informations confidentielles concernant les plus hautes personnalités du pays, des éléments permettant aux services de la police d'effectuer des investigations scientifiques pour traquer les crimes de sang, des viols, des faux et usages de faux, etc.

A ce jour, la direction du casier judiciaire se trouve dans les locaux de police judiciaire sur l'avenue Kalemie à GOMBE, donc cette direction est gérée par le ministère de la justice et des droits humains et fonctionne sous l'autorité du procureur Général de la république

II.1.5. DE L'OBTENTION D'EXTRAIT DE CASIER JUDICIAIRE

Pour obtenir un extrait de casier judiciaire, vous devez présenter votre demande en personne à l'inspection de la police judiciaire dans la province, qui se chargera les envoyer à la direction générale de la police judiciaire et vous livre une attestation d'extrait de casier judiciaire en attendant l'extrait de casiers judiciaires qui sera traité par le ministère de tutelle dans les 3 mois suivants

6 www.lephareonline.net/de-quel-ministere-va-dependre-la-direction-du-casier-judiciaire/ Consulté Dimanche le 29/05/2016 à 06h : 17min

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II.2. LE CERTIFICAT DE BONNE CONDUITE, VIE ET MOEURS

II.2.1. Notion

Le certificat de bonne conduite, vie et moeurs est un document délivré par une autorité administrative certifiant que la moralité de la personne désignée est socialement acceptable.

La délivrance du certificat de bonne conduite à une personne justifie qu'aucune condamnation ne figure sur le bulletin de son casier judiciaire.

La conduite : Désigne le comportement adopté par un individu dans une société.

Les moeurs : Désigne l'ensemble des habitudes innées ou acquises d'un individu ou d'une société au regard de la morale, du bien et du mal.

II.2.2. DE L'OBTENTION DU CERTIFICAT DE BONNE CONDUITE, VIE ET MOEURS

L'obtention du certificat de bonne conduite vie et moeurs est accessible aux bureaux de l'Etat civil ; chaque citoyen désireux d'en avoir doit présenter sa carte d'électeur et récupère l'attestation dans les trois jours qui suivent. Aucun citoyen n'a le droit d'accès à ce certificat s'il possède des antécédents judiciaires récents.

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II.3. ANALYSE DU SYSTEME EXISTANT

II.3.1. DESCRIPTION DES DOCUMENTS UTILISES

Pour arriver à la constitution de l'information totale sur un individu, plusieurs documents délivrés par plusieurs services sont utilisés entre autres :

1. L'Ordonnance de mise en détention préventive

Ce document atteste la détention préventive d'une personne, il montre que la personne est placée sous le garde du tribunal avant un jugement définitif.

TRIBUNAL DE PAIX DE BUKAVU

ORDONNANCE DE MISE EN DETENTION PREVENTIVE

L'an le Jour du mois de A la requête de l'officier du ministère

public près la cour d'appel de Bukavu.

Nous, juge du tribunal de paix de Bukavu

Vu les pièces de procédure à charge de Prévenu de

Infraction prévue et punie par les articles

Vu les articles . Spécialement du décret
Ordonnons que le susdit soit mis à la maison de détention préventive, en conséquence, mandons à tout agent de l'ordre de l'arrêter et de le conduire à la maison de détention annexé à la prison centrale de Bukavu où il sera interné jusqu'à ce qu'il sera autrement ordonné (décidé)

A l'effet de quoi, avons signé la présente :

LE GREFFIER LE PRESIDENT DU TRIBUNAL

Figure 1 : Note d'ordonnance de mise en détention préventive.

2. Le registre de rôle pénal

Ce document enregistre toutes les informations relatives aux dossiers des différents citoyens au tribunal :

N° RP

Date

d'enrôlement

Noms et post
noms des
parties

Prévention

Date
audience

Date et
diapositive
jugement

observation

 

Civile

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Figure 2: Le registre de rôle pénal.

Figure 3: Certificat de bonne conduite vie et moeurs.

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3. Le Certificat de bonne conduite, vie, moeurs et de civisme

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
PROVINCE DU SUD KIVU
MAIRIE DE BUKAVU
COMMUNE D'IBANDA

OFFICE DE L'ETAT CIVIL

CERTIFICAT DE BONNE CONDUITE, VIE, MOEURS ET DE CIVISME

Je Soussigné :

Officier de l'Etat civil et bourgmestre de la commune d'ibanda, ville de Bukavu, Certifie

par la présente que Monsieur, Madame, Mademoiselle :

Né(e) à . Le

Fils (Fille) de et de .

Etat civil Profession

Nationalité Résidence
Est de bonne conduite et que son attitude civique n'a donné lieu à aucun reproche.

Condamnation à plus de cinq ans de servitude pénale encourue au Congo pendant les 20

années précédentes:

Condamnation à plus de trois ans de servitude pénale encourue au Congo pendant les 10 années précédentes :

Condamnation à plus de quinze jours de servitude pénale ou à une amande supérieure à

un Franc congolais encourue au Congo pendant l'année précédente: .

MENTION EVENTUELLE D"UNE MESURE D"EXPULSION: NEANT

Fait à Bukavu le / /20

L'OFFICIER DE L'ETAT CIVIL

BOURGOUMESTRE DE LA COMMUNE D'IBANDA

Le certificat de bonne conduite, vie et moeurs est un document délivré par une autorité administrative qui certifie que la moralité de la personne désignée est socialement acceptable.

Figure 4: Attestation d'identification tenant lieu d'extrait de casier judiciaire.

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4. Attestation d'identification tenant lieu d'extrait de casier judiciaire

Cette attestation est délivrée à la police judiciaire aux personnes n'ayant aucune condamnation dans les 15 ans précédents, en attendant l'envoi de leur extrait de casier judiciaire par le ministère de tutelle.

REPUBLIQE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'INTERIEUR, SECURITE, DECENTRALISATION ET
AFFAIRES COUTUMIERES
COMMISARIAT PROVINCIALE DU SUD KIVU
POLICE JUDICIAIRE

ATTESTATION D'IDENTIFICATION TENANT LIEU D'EXTRAIT DE
CASIER JUDICIAIRE N°...../Pol Jud/CPr PN SK

Je Soussigné :

Commissaire supérieur principal, commissaire provincial Adjoint en charge de la police

Administrative au Sud Kivu, à Bukavu .

Atteste par la présente que le (la) nommé(e)

.de nationalité .

Né(e) à . Le

Fils (Fille) de et de .

Originaire de la localité de

Collectivité de . Territoire de .

District de Province de Etat civil

Profession Résident sur .

Nationalité Résidence

A été identifié à la police judiciaire de Bukavu pour la constitution de son dossier. La fiche décadactylaire ainsi que la quittance afférente seront transmises au service central de casier judiciaire à Kinshasa.

En foi de quoi nous lui délivrons la présente attestation pour servir de renseignements à qui de droit.

«PAS D'ANTECEDENTS JUDICIAIRES CONNUS»

Fait à Bukavu le / /20

Le commissaire provincial adjoint en charge de la police

 

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II.3.2. CRITIQUE DES MOYENS UTILISES

a) Le mode de fonctionnement

Les services de l'Etat qui devront travailler en interdépendance travaillent en indépendance quasi-totale. Les informations des citoyens ne sont vérifiées que pour les personnes bien connues ayant des antécédents très graves, et pour les autres, c'est une cacophonie qui règne, il suffit de payer le montant demandé et le document est délivré.

b) Le moyen humain

Carence d'agents permanents chargés de suivi des dossiers à travers les différents services chargés de la gestion de la moralité des individus.

c) Les outils de la NTIC

Les services ne disposent pas d'outils nécessaires à la nouvelle technologie de l'information et de la communication pour bien exécuter certains de leurs travaux quotidiens.

II.3.3. SOLUTION PROPOSEE

Au vu des différents problèmes ci haut soulignés, et avec la technologie actuelle, nous proposons aux services de l'Etat d'utiliser un système web qui sera chargé de vérifier les informations des citoyens et ainsi donner des informations sûres, précises et en temps réel.

Ces services doivent donc s'équiper d'outils informatiques nécessaires afin de bien exploiter ce système.

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CHAPITRE III. CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION

III.1. NOTIONS

Le développement de l'organisation « informationnelle » met aujourd'hui au premier plan des facteurs clés de succès : la collecte, le traitement et l'utilisation de l'information pertinente. Dans cette optique, ce sont à la fois les concepteurs et les utilisateurs des systèmes d'information qui contribuent au succès de l'organisation. Du « côté » des gestionnaires du système d'information, il s'agit de construire un système d'information qui réponde aux attentes de ses utilisateurs. Du « côté » des utilisateurs, il s'agit de formuler leurs besoins d'information et de tirer profit du système d'information pour conduire des actions créatrices de valeur. La fonction contrôle de gestion joue un rôle important dans la conception et l'utilisation du système d'information. En effet, elle participe avec les gestionnaires du système d'information à la conception d'informations cohérentes qui ont un sens. Mais elle exploite aussi ces informations pour éclairer au mieux à la fois les décisions stratégiques et les décisions opérationnelles et faire évoluer si nécessaire le système d'information. Le système d'information constitue donc un enjeu majeur dans l'organisation efficace de la fonction contrôle de gestion au sein de l'entreprise. Le système d'information (S.I.) se définit comme un « Système utilisateur machine intégré qui produit de l'information pour assister les êtres humains dans les fonctions d'exécution, de gestion et de prise de décision ». (Alter et al., 1985). Pour Peaucelle (1997), « un système d'information se définit par l'information qu'il véhicule et par la manière dont il l'exprime sur ses différents supports. C'est un langage de communication d'une organisation, adapté à la nature plus ou moins répétitive de l'information que l'on veut y échanger ». 7

7 Christine Marshal, Denis Travaillé, le système d'information de pilotage, les tableaux de bord, Centre de recherche en Finance, Architecture et gouvernance des organisations, Cahier du FARGO, Septembre 2006

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III.2. LE LANGUAGE UML

III.2.1. Présentation

Le génie logiciel et la méthodologie s'efforcent de couvrir tous les aspects de la vie du logiciel. Issus de l'expérience des développeurs, concepteurs et chefs de projets, ils sont en constante évolution, parallèlement à l'évolution des techniques informatiques et du savoir-faire des équipes. Comme toutes les tentatives de mise à plat d'une expérience et d'un savoir-faire, les méthodologies ont parfois souffert d'une formalisation excessive, imposant aux développeurs des contraintes parfois contre-productives sur leur façon de travailler. Avec la mise en commun de l'expérience et la maturation des savoir-faire, on voit se développer à présent des méthodes de travail à la fois plus proches de la pratique réelle des experts et moins contraignantes. UML, qui se veut un instrument de capitalisation des savoir-faire puisqu'il propose un langage qui soit commun à tous les experts du logiciel, va dans le sens de cet assouplissement des contraintes méthodologiques.8

UML (Unified Modeling Language, que l'on peut traduire par "langage de modélisation unifié) est une notation permettant de modéliser un problème de façon standard. Ce langage est né de la fusion de plusieurs méthodes existant auparavant, et est devenu désormais la référence en terme de modélisation objet, à un tel point que sa connaissance est souvent nécessaire pour obtenir un poste de développeur objet.

III.2.2. LES MODELES UML

La modélisation consiste à créer une représentation simplifiée d'un problème : le modèle, Grâce au modèle il est possible de représenter simplement un problème, un concept et le simuler.

UML définit trois types des modèles de base : Les éléments, les relations et les diagrammes.

III.2.2.1. Les éléments

Les éléments représentent les vocabulaires d'UML. Ex : classe, acteur, objet,...

III.2.2.2. Les relations

Afin d'optimiser la formalisation des besoins en ayant recours notamment à la réutilisation de cas d'utilisation, quatre relations peuvent être décrites entre cas d'utilisation : une relation d'inclusion (« include »), une relation d'extension (« extend »), une relation de généralisation et une relation structurelle ou association.

8Olivier Sigaud, Op.cit.

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Relation d'inclusion

Une relation d'inclusion d'un cas d'utilisation A par rapport à un cas d'utilisation B signifie qu'une instance de A contient le comportement décrit dans B.

Relation d'extension

Une relation d'extension d'un cas d'utilisation A par un cas d'utilisation B signifie qu'une instance de A peut être étendue par le comportement décrit dans B. Deux caractéristiques sont à noter :

· le caractère optionnel de l'extension dans le déroulement du cas d'utilisation standard (A) ;

· la mention explicite du point d'extension dans le cas d'utilisation standard. Relation de généralisation

Une relation de généralisation d'un cas d'utilisation peut être définie conformément au principe de la spécialisation-généralisation déjà présentée pour les classes.

Relation structurelle ou association

Une relation structurelle décrit un ensemble des liens, cette relation est représentée par un trait plein pouvant être orienté. Elle spécifie le nombre d'instance pouvant être liées avec une seule instance source de la relation.

III .2.2.3. Les diagrammes

UML dans sa version 2 propose treize diagrammes qui peuvent être utilisés dans la description d'un système. Ces diagrammes sont regroupés dans deux grands ensembles. Les diagrammes structurels :

Ces diagrammes, au nombre de six, ont vocation à représenter l'aspect statique d'un système (classes, objets, composants...).

À Diagramme de classe : Ce diagramme représente la description statique du système en intégrant dans chaque classe la partie dédiée aux données et celle consacrée aux traitements. C'est le diagramme pivot de l'ensemble de la modélisation d'un système.

À Diagramme d'objet : Le diagramme d'objet permet la représentation d'instances des classes et des liens entre instances.

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À Diagramme de composant (modifié dans UML 2) : Ce diagramme représente les différents constituants du logiciel au niveau de l'implémentation d'un système.

À Diagramme de déploiement (modifié dans UML 2) : Ce diagramme décrit l'architecture technique d'un système avec une vue centrée sur la répartition des composants dans la configuration d'exploitation.

À Diagramme de paquetage (nouveau dans UML 2) : Ce diagramme donne une vue d'ensemble du système structuré en paquetage. Chaque paquetage représente un ensemble homogène d'éléments du système (classes, composants...).

À Diagramme de structure composite (nouveau dans UML 2) À Ce diagramme permet de décrire la structure interne d'un ensemble complexe composé par exemple de classes ou d'objets et de composants techniques. Ce diagramme met aussi l'accent sur les liens entre les sous-ensembles qui collaborent.

? Les diagrammes de comportement

Ces diagrammes représentent la partie dynamique d'un système réagissant aux événements et permettant de produire les résultats attendus par les utilisateurs. Sept diagrammes sont proposés par UML :

À Diagramme des cas d'utilisationÀ Ce diagramme est destiné à représenter les besoins des utilisateurs par rapport au système. Il constitue un des diagrammes les plus structurants dans l'analyse d'un système.

À Diagramme d'état-transition (machine d'état) : Ce diagramme montre les différents états des objets en réaction aux événements.

À Diagramme d'activités (modifié dans UML 2) : Ce diagramme donne une vision des enchaînements des activités propres à une opération ou à un cas d'utilisation. Il permet aussi de représenter les flots de contrôle et les flots de données.

À Diagramme de séquence (modifié dans UML 2) : Ce diagramme permet de décrire les scénarios de chaque cas d'utilisation en mettant l'accent sur la chronologie des opérations en interaction avec les objets.

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III.2.3. Les Scénarios en UML

La description d'un cas d'utilisation se fait par des scénarios qui définissent la suite logique des interactions qui constituent ce cas. On peut définir des scénarios simples ou des scénarios plus détaillés faisant intervenir les variantes, les cas d'erreurs, etc.

Cette description se fait de manière simple, par un texte compréhensible par les personnes du domaine de l'application. Elle précise ce que fait l'acteur et ce que fait le système. La description détaillée pourra préciser les contraintes de l'acteur et celles du système.

III.3. LE PROCESSUS UNIFIE (UP)

Le Processus Unifié ou UP (Unified Process) est une méthode générique de développement de logiciel développée par les concepteurs d'UML.

? Générique signifie qu'il est nécessaire d'adapter UP au contexte du projet, de l'équipe, du domaine et/ou de l'organisation.

? Il existe donc un certain nombre de méthodes issues de UP comme par exemple RUP (Rational Unified Process), 2TUP (Two Track Unified Process)

UML n'est qu'un langage de modélisation. Nous n'avons pas aujourd'hui dans la norme, de démarche unifiée pour construire les modèles et conduire un projet mettant en oeuvre UML. Cependant les auteurs d'UML ont décrit le processus unifié (UP, Unified Process) qui doit être associé à UML. Nous compléterons ensuite cette présentation générale en décrivant l'architecture à deux dimensions d'UP et ses principaux concepts, nous passerons aussi en revue les différentes phases d'UP, et pour finir nous détaillerons les activités d'UP9.

III.3.1. LES PRINCIPES D'UP

Le processus de développement UP, associé à UML, met en oeuvre les principes suivants :

processus guidé par les cas d'utilisation,

processus itératif et incrémental,

processus centré sur l'architecture,

processus orienté par la réduction des risques.

Ces principes sont à la base du processus unifié décrit par les auteurs d'UML.

5. Processus guidé par les cas d'utilisation

L'orientation forte donnée ici par UP est démontré que le système à construire se définit d'abord avec les utilisateurs. Les cas d'utilisation permettent d'exprimer les interactions du système avec les utilisateurs, donc de capturer les besoins.

9 Joseph GABAY, David GABAY, UML 2, Analyse et conception, Dunod, Paris 2008

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Une seconde orientation est de montrer comment les cas d'utilisation constituent un vecteur structurant pour le développement et les tests du système. Ainsi le développement peut se décomposer par cas d'utilisation et la réception du logiciel sera elle aussi articulée par cas d'utilisation.

6. Processus itératif et incrémental

Ce type de démarche étant relativement connu dans l'approche objet, il paraît naturel qu'UP préconise l'utilisation du principe de développement par itérations successives. Concrètement, la réalisation de maquette et prototype constitue la réponse pratique à ce principe. Le développement progressif, par incrément, est aussi recommandé en s'appuyant sur la décomposition du système en cas d'utilisation.

Les avantages du développement itératif se caractérisent comme suit :

· les risques sont évalués et traités au fur et à mesure des itérations,

· les premières itérations permettent d'avoir un feed-back des utilisateurs,

· les tests et l'intégration se font de manière continue,

· les avancées sont évaluées au fur et à mesure de l'implémentation.

7. Processus centré sur l'architecture

Les auteurs d'UP mettent en avant la préoccupation de l'architecture du système dès le début des travaux d'analyse et de conception. Il est important de définir le plus tôt possible, même à grandes mailles, l'architecture type qui sera retenue pour le développement, l'implémentation et ensuite le déploiement du système. Le vecteur des cas d'utilisation peut aussi être utilisé pour la description de l'architecture.

8. Processus orienté par la réduction des risques

L'analyse des risques doit être présente à tous les stades de développement d'un système. Il est important de bien évaluer les risques des développements afin d'aider à la bonne prise de décision. Du fait de l'application du processus itératif, UP contribue à la diminution des risques au fur et à mesure du déroulement des itérations successives.

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III.3.2. DEMARCHE DE DEVELOPPEMENT UP

Il existe plusieurs processus de développement qui implémente l'UP dont le plus intéressant le 2UP (2 Tracs Unified Process). Pour un modèle 2TUP, tout développement peut être décomposé et traité en parallèle selon un axe fonctionnel et un axe technique. Nous pouvons ainsi suivre les évolutions liées aux changements des besoins fonctionnels et aux changements des besoins techniques.

La schématisation du processus de développement correspond alors à un Y. Les deux perspectives se rejoignant lors de la phase de conception préliminaire.

Figure 5: Schématisation 2 TUP

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III.3.3. LES PHASES UP

Le processus unifié, organisé en fonction du temps, est divisé en quatre phases successives :

· Inception (Lancement).

· Élaboration.

· Construction.

· Transition.

Figure 6: Schéma d'ensemble d'UP

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Inception (Lancement)

Cette phase correspond à l'initialisation du projet où l'on mène une étude d'opportunité et de faisabilité du système à construire. Une évaluation des risques est aussi réalisée dès cette phase. En outre, une identification des principaux cas d'utilisation accompagnée d'une description générale est modélisée dans un diagramme de cas d'utilisation afin de définir le périmètre du projet. Il est possible, à ce stade, de faire réaliser des maquettes sur un sous-ensemble des cas d'utilisation identifiés. Ce n'est qu'à l'issue de cette première phase que l'on peut considérer le projet véritablement lancé.

Élaboration

Cette phase reprend les résultats de la phase d'Inception et élargit l'appréciation de la faisabilité sur la quasi-totalité des cas d'utilisation. Ces cas d'utilisation se retrouvent dans le diagramme des cas d'utilisation qui est ainsi complété.

Cette phase a aussi pour but d'analyser le domaine technique du système à développer afin d'aboutir à une architecture stable. Ainsi, toutes les exigences non recensées dans les cas d'utilisation, comme par exemple les exigences de performances du système, seront prises en compte dans la conception et l'élaboration de l'architecture. L'évaluation des risques et l'étude de la rentabilité du projet sont aussi précisées. Un planning est réalisé pour les phases suivantes du projet en indiquant le nombre d'itérations à réaliser pour les phases de construction.

Construction

Cette phase correspond à la production d'une première version du produit. Elle est donc fortement centrée sur les activités de conception, d'implémentation et de test.

En effet, les composants et fonctionnalités non implémentés dans la phase précédente le sont ici. Au cours de cette phase, la gestion et le contrôle des ressources ainsi que l'optimisation des coûts représentent les activités essentielles pour aboutir à la réalisation du produit. En parallèle est rédigé le manuel utilisateur de l'application.

--' 32 --'

Transition

Après les opérations de test menées dans la phase précédente, il s'agit dans cette phase de livrer le produit pour une exploitation réelle. C'est ainsi que toutes les actions liées au déploiement sont traitées dans cette phase. De plus, des « bêta tests » sont effectués pour valider le nouveau système auprès des utilisateurs.

Itérations

Une phase peut-être divisée en itérations. Une itération est un circuit complet de développement aboutissant à une livraison (interne ou externe) d'un produit exécutable. Ce produit est un sous-ensemble du produit final en cours de développement, qui croît incrémentallement d'itération en itération pour devenir le système final. Chaque itération au sein d'une phase aboutit à une livraison exécutable du système.

III.3.4. ANALYSE DES BESOINS

L'analyse permet une formalisation du système à développer en réponse à l'expression des besoins formulée par les utilisateurs. L'analyse se concrétise par l'élaboration de tous les diagrammes donnant une représentation du système tant statique (diagramme de classe principalement), que dynamique (diagramme des cas d'utilisation, de séquence, d'activité, d'état-transition...). Ainsi, UP distingue deux types des besoins :

Les besoins fonctionnelles : Qui conduisent à la modélisation du système, et

Les besoins non fonctionnelle (Techniques) qui aboutissent à la rédaction d'une matrice des exigences, ces besoins sont centrés sur l'architecture du système.

III.3.4.1. CAPTURE DES BESOINS FONCTIONNELS

La branche fonctionnelle correspond à la tâche traditionnelle de modélisation du

domaine du problème à résoudre, et des besoins des utilisateurs.

1. IDENTIFICATION DES ACTEURS

Un acteur est un utilisateur type qui a toujours le même comportement vis-à-vis d'un cas d'utilisation. Ainsi les utilisateurs d'un système appartiennent à une ou plusieurs classes d'acteurs selon les rôles qu'ils tiennent par rapport au système.

Une même personne physique peut se comporter en autant d'acteurs différents que le nombre de rôles qu'elle joue vis-à-vis du système. Ainsi l'administrateur d'un système peut être aussi utilisateur de ce même système. Il sera considéré, en tant qu'acteur du système dans le rôle

-' 33 -'

d'administrateur d'une part et dans celui d'utilisateur d'autre part. Un acteur peut aussi être un système externe avec lequel le cas d'utilisation va interagir.

A ce que nous concerne, les acteurs devant interagir dans notre système sont les suivants :

Administrateur : C'est la personne responsable de la gestion du système d'information, il contrôle, surveille et gère les autres utilisateurs. Il a le monopole d'ajouter ou de supprimer un utilisateur.

Les greffiers du tribunal : Ils peuvent enregistrer les dossiers relatifs à un citoyen, le modifier ou le supprimer.

Le divisionnaire du parquet : Il gère les affaires relatives à l'emprisonnement d'un

individu, entre autre l'établissement des réquisitions en fin d'emprisonnement.

Les communes : Elles peuvent accéder aux informations relatives aux passés juridiques des individus et établissent les certificats de bonne conduite vie et moeurs. L'inspection de police judiciaire : Utilisée comme administrateur, en tant qu'acteur simple, elle accède aux informations des individus pour ensuite délivrer les attestations tenant lieu d'extrait des casiers judicaires.

2. LE DIAGRAMME DE CAS D'UTILISATION

Les cas d'utilisation constituent un moyen de recueillir et de décrire les besoins des acteurs du système. Ils peuvent être aussi utilisés ensuite comme moyen d'organisation du développement du logiciel, notamment pour la structuration et le déroulement des tests du logiciel. Un cas d'utilisation permet de décrire l'interaction entre les acteurs (utilisateurs du cas) et le système. La description de l'interaction est réalisée suivant le point de vue de l'utilisateur.

La représentation d'un cas d'utilisation met en jeu trois concepts : l'acteur, le cas d'utilisation et l'interaction entre l'acteur et le cas d'utilisation.

? Un cas d'utilisation correspond à un certain nombre d'actions que le système devra exécuter en réponse à un besoin d'un acteur.

? Une interaction permet de décrire les échanges entre un acteur et un cas d'utilisation.

-' 34 -'

Pour le cas de notre système, le diagramme de cas d'utilisation est le suivant :

Figure 7: Diagramme de cas d'utilisation

-' 35 -'

Scénarios du cas d'utilisation

Cas d'utilisation : Ajouter un utilisateur Acteur : Administrateur

1. Authentification de l'administrateur pour accéder à l'interface (S1);

2. L'administrateur saisie les informations de l'utilisateur, le login et le mot de passe (S2)

3. Le système contrôle si les informations saisies ne correspondent aux informations d'un
autre utilisateur (S3) ;

4. Enregistrement du login et du mot de passe de l'utilisateur par le système(S4)

5. Le système renvoie à l'administrateur les informations saisies concernant un utilisateur
(S5).

Scénario alternatif

S1 : L'administrateur ne peut pas accéder à l'interface si le login et le mot de passe ne sont pas valides.

S2 : Si les deux mots de passe saisie ne sont pas conformes, l'administrateur retape les mots de passe.

S3 : Si les informations saisies correspondent aux informations d'un autre utilisateur,
l'administrateur est contraint de modifier certaines informations.

S4 : Si erreur, le login et le mot de passe ne sont pas enregistrés.

S5 : Si l'enregistrement n'a pas tenu, le système affiche le message d'erreur.

Cas d'utilisation : Enregistrer une condamnation Acteur : Tribunal de paix

1. Le greffier de tribunal s'authentifie (S1);

2. Enregistrement du dossier du prévenu dans le registre de rôle pénal (S2)

3. Etablissement de la note de mise en détention préventive si le prévenu est coupable
(S3) ;

4. Envoi de la note de mise en détention au parquet (S4)

Scénario alternatif

S1 : Le greffier ne peut pas accéder à l'interface si le login et le mot de passe ne sont pas valides.

S2 : Si le prévenu n'est pas reconnu dans le système, le greffier fait d'abord l'identification du prévenu.

S3 : Si le prévenu n'est pas coupable, il n'est pas condamnable.

S4 : Si le prévenu n'est pas condamnable, il rentre chez lui.

Scénario alternatif

-' 36 -'

Cas d'utilisation : Etablir un extrait de casier judiciaire Acteur : Inspection de la police judiciaire

1. Authentification de l'utilisateur (S1);

2. Vérification du passé juridique du demandeur d'attestation d'extrait du casier judiciaire

(S2)

3. Elaboration d'attestation d'extrait de casier judiciaire (S3) ;

4. Le système imprime l'attestation d'extrait de casiers judiciaire (S4)

Scénario alternatif

S1 : Si le login ou le mot entré par l'utilisateur ne sont correctes, il n'y a pas d'accès à l'interface utilisateur.

S2 : Si le demandeur possède d'antécédents judiciaires, l'attestation ne sera pas élaborée. S4 : Comme (S3) n'a pas tenu, le système affiche les antécédents judiciaires du demandeur.

Cas d'utilisation : Enregistrer une condamnation Acteur : Tribunal de paix

1. Le greffier de tribunal s'authentifie (S1);

2. Enregistrement du dossier de prévenu dans le registre de rôle pénal (S2)

3. Etablissement de la note de mise en détention préventive si le prévenu est coupable

(S3) ;

4. Envoi de la note de mise en détention au parquet (S4)

Scénario alternatif

S1 : Le greffier ne peut pas accéder à l'interface si le login et le mot de passe ne sont pas valides.

S2 : Si le prévenu n'est pas reconnu dans le système, le greffier fait d'abord l'identification du prévenu.

S3 : Si le prévenu n'est pas coupable, il n'est pas condamnable.

S4 : Si le prévenu n'est pas condamnable, il rentre chez lui.

Cas d'utilisation : Identifier un citoyen Acteur : Tous

1. L'utilisateur entre son login et son mot de passe (S1);

2. Vérification du login et du mot de passe (S2)

3. Enregistrement de l'identité du citoyen (S3) ;

-' 37 -'

S1 : Si l'utilisateur ne fournit son login et son mot de passe, il ne peut pas travailler.

S2 : Si le login et mot de passe sont invalides, le système renvoi un message d'erreur.

S3 : Si la personne existe déjà dans le système, le système renvoi un message d'information sur l'individu

Cas d'utilisation : Authentification Acteur : Tous

1. L'utilisateur entre son login et son mot de passe (S1);

2. Vérification du login et du mot de passe (S2)

3. Accès à l'interface utilisateur (S3) ;

Scénario alternatif

S1 : Si l'utilisateur a déjà oublié son login ou son mot de passe, il contacte l'administrateur.

S2 : Si le mot de passe et/ou login ne sont pas corrects, l'utilisateur est appelé à retaper les informations, sinon il n'y a pas d'accès.

S3 : Si le mot de pas n'est toujours pas vrai, l'utilisateur n'accèdera pas à son interface de travail.

Cas d'utilisation : Consultation des informations du casier judiciaire Acteur : Tous

1. L'utilisateur entre son login et son mot de passe (S1);

2. Vérification du login et du mot de passe (S2)

3. L'utilisateur accède à la page d'information des casiers judiciaires des individus (S3) ;

Scénario alternatif

S1 : Si l'utilisateur ne fournit pas son login et son mot de passe, il ne peut pas travailler.

S2 : Si le login et le mot de passe sont invalides, le système renvoit un message d'erreur.

S3 : Si la personne existe déjà dans le système, le système renvoit un message d'information sur l'individu

-' 38 -'

Cas d'utilisation : Etablir le certificat de bonne conduite Acteur : Les communes

1. L'utilisateur entre son login et son mot de passe (S1);

2. Vérification du login et du mot de passe (S2)

3. Le système vérifie les interdictions et condamnations du demandeur de certificat de
bonne conduite.

4. Etablissement du certificat de conduite (S3) ;

5. Enregistrement du certificat (S4)

6. Impression du certificat (S5)

Scénario alternatif

S1 : Si l'utilisateur ne fournit son login et mot de passe, il ne peut pas travailler.

S2 : Si le login et mot de passe sont invalides, le système renvoi un message d'erreur.

S3 : Si la personne possède des antécédents judiciaires, le processus est interrompu,

S4 : Le système interdit la délivrance du document à cette personne,

S5 : Pas d'enregistrement, le système affiche les condamnations du demandeur de certificat de bonne conduite

S6 : Impressions des informations relatives aux antécédents judiciaires, si nécessaire.

Cas d'utilisation : Etablir une restriction Acteur : Parquet.

1. L'utilisateur s'authentifie sur le système (S1);

2. Contrôle des informations saisies par l'utilisateur (S2)

3. Enregistrement des restrictions dans le dossier du citoyen (S3) ;

Scénario alternatif

S1 : Si l'utilisateur ne s'authentifie pas, il n'y a pas d'accès.

S2 : Il y a un message d'erreur si les données entrées ne sont pas correctes.

S3 : Si la personne n'a pas commis de délit, il n'y a aucune restriction à mentionner dans son dossier.

Figure 8: Scénarios du cas d'utilisation

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3. LE DIAGRAMME DE SEQUENCE

L'objectif du diagramme de séquence est de représenter les interactions entre objets en indiquant la chronologie des échanges. Cette représentation peut se réaliser par cas d'utilisation en considérant les différents scénarios associés.

En général, un diagramme de séquence utilise les objets suivants :

Figure 9: Diagramme de séquence

4. LE DIAGRAMME D'ACTIVITES

Le diagramme d'activité donne une vision des enchainements des activités propres à une opération ou à un cas d'utilisateur.

Figure 10: Diagramme d'activités

~ 40 ~

Ce diagramme nous décrit la façon dont l'internaute se connecte au système d'information, les scénarios se présentent alors comme suit :

y' L'internaute accède directement à la page d'accueil,

y' Pour ouvrir un espace de travail, il doit fournir un mot de passe,

y' Le système d'information inspecte les informations de login et du mot de passe entré

en faisant un test,

y' Si les informations sont correctes, le système donne accès à l'espace voulu, et

l'utilisateur peut effectuer n'importe quelle action.

y' Lorsque l'utilisateur termine soin travail, il se déconnecte de l'interface.

5. LE DIAGRAMME DE CLASSE10

Le diagramme de classe constitue l'un des pivots essentiels de la modélisation avec UML. En effet, ce diagramme permet de donner la représentation statique du système à développer. Cette représentation est centrée sur les concepts de classe et d'association. Chaque classe se décrit par les données et les traitements dont elle est responsable pour elle-même et vis-à-vis des autres classes. Les traitements sont matérialisés par des opérations. Le détail des traitements n'est pas représenté directement dans le diagramme de classe ; seul l'algorithme général et le pseudo-code correspondant peuvent être associés à la modélisation.

La description du diagramme de classe est fondée sur :

Le concept d'objet :

Un objet est un concept, une abstraction ou une chose qui a un sens dans le contexte du système à modéliser. Chaque objet a une identité et peut être distingué des autres sans considérer a priori les valeurs de ses propriétés.

Le concept de classe comprenant les attributs et les opérations :

Une classe décrit un groupe d'objets ayant les mêmes propriétés (attributs), un même comportement (opérations), et une sémantique commune (domaine de définition).

Les différents types d'association entre classes.

Une association entre classes représente les liens qui existent entre les instances de ces classes.

10 Joseph GABAY, David GABAY, Op Cit.

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Figure 11: Diagramme de clase

Schéma du diagramme de classe

--' 42 --'

6. LE DIAGRAMME DE PACKETAGE

Un paquetage regroupe des éléments de la modélisation appelés aussi membres, portant sur un sous ensemble du système. Le découpage en paquetage doit traduire un découpage logique du système à construire qui corresponde à des espaces de nommage homogènes.

Un paquetage peut importer des éléments d'un autre paquetage. Un paquetage peut être fusionné avec un autre paquetage.

Figure 12: Diagramme de package

Figure 13: Schéma de l'architecture Client/serveur

-' 43 -'

III.2.5.2. CAPTURES DES BESOINS TECHNIQUES

La branche technique permet la capture des besoins non fonctionnels. Il s'agit

essentiellement des contraintes que l'application doit prendre en compte comme par exemple les contraintes d'intégrations, les contraintes de développement et les contraintes de performance. Ces besoins définissent aussi l'architecture du logiciel.

A. CHOIX DE L'ARCHITECTURE

L'architecture du logiciel décrit d'une façon symbolique les différents éléments d'un ou plusieurs systèmes informatiques, leurs interrelations et leurs interactions.

Pour le cas de notre application, nous avons choisi l'architecture Client/serveur, aussi appelé Architecture 2-tiers, car avec cette architecture le système est plus sécurisé de manière que toutes les ressources sont centralisées sur le serveur et que c'est très facile de gérer les ressources communes aux utilisateurs comme la base de données.

--' 44 --'

B. LES CONTRAINES ERGONOMIQUES

L'ergonomie est l'étude des conditions de travail entre l'homme et la machine ; les contraintes ergonomiques doivent donc s'articuler sur les interfaces de l'application, la fonctionnalité et l'adaptation des utilisateurs à utiliser aisément le système d'information.

Les interfaces doivent donc être faciles à manipuler et présentables, les couleurs doivent donc être bien gérées de façon qu'elles ne puissent pas gêner les utilisateurs. Le système doit donc répondre aux besoins des usagers de manière à afficher toutes les requêtes dont ils ont besoin.

C. LES CONTRAINES MATERIELLES

En ce qui concerne les contraintes matérielles, l'application doit être hébergée dans un serveur de base de données, et chaque bureau d'un utilisateur doit être équipé d'au moins un ordinateur avec connexion internet, navigateur et imprimante.

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CHAPITRE IV. DEPLOIEMENT DU SYSTEME D'INFORMATION

IV.1. LE DIAGRAMME DE DEPLOIEMENT

Le diagramme de déploiement permet de représenter l'architecture physique supportant l'exploitation du système. Cette architecture comprend des noeuds correspondant aux supports physiques (serveurs, routeurs...) ainsi que la répartition des artefacts logiciels (bibliothèques, exécutables...) sur ces noeuds. C'est un véritable réseau constitué de noeuds et de connexions entre ces noeuds qui modélise cette architecture.

Figure 14 : Diagramme de déploiement

IV.2. OUTILS & LANGUAGES DE DEVELOPPEMENT WEB UTILISES

1. LE WAMP SERVER11

WampServer est une plateforme de développement Web permettant de faire fonctionner localement des scripts PHP. WampServer n'est pas en soi un logiciel, mais un environnement comprenant deux serveurs (Apache et MySQL), un interpréteur de script (PHP), ainsi que phpMyAdmin pour l'administration Web des bases MySQL.

La grande nouveauté de WampServer 2 réside dans la possibilité d'y installer et d'utiliser n'importe quelle version de PHP, Apache ou MySQL en un clic. Ainsi, chaque développeur peut reproduire fidèlement son serveur de production sur sa machine locale.

11 https://fr.wikipedia.org/wiki/WampServer Consulté le 07/07/2016

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Figure 15: Interface WAMP SERVER

2. LE JAVASCRIPT12

JavaScript est un langage de programmation de scripts principalement employé dans les pages web interactives mais aussi pour les serveurs. C'est un langage orienté objet à prototype, c'est-à-dire que les bases du langage et ses principales interfaces sont fournies par des objets qui ne sont pas des instances de classes, mais qui sont chacun équipés de constructeurs permettant de créer leurs propriétés, et notamment une propriété de prototypage qui permet d'en créer des objets héritiers personnalisés. En outre, les fonctions sont des objets de première classe.

3. LES FEUILLES DE STYLE (CSS)13

Le principe des feuilles de style consiste à regrouper dans un même document des caractéristiques de mise en forme associées à des groupes d'éléments. Il suffit de définir par un nom un ensemble de définitions et de caractéristiques de mise en forme, et de l'appeler pour l'appliquer à un texte. Il est ainsi possible de créer un groupe de titres en police Arial, de couleur verte et en italique.

12 https://fr.wikipedia.org/wiki/JavaScript Consulté le 07/07/2016

13 Application comment ça marche

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Les feuilles de style ont été mises au point afin de compenser les manques du langage HTML en ce qui concerne la mise en page et la présentation. En effet, le HTML offre un certain nombre de balises permettant de mettre en page et de définir le style d'un texte, toutefois chaque élément possède son propre style, indépendamment des éléments qui l'entourent. Grâce aux feuilles de style, lorsque la charte graphique d'un site composé de plusieurs centaines de pages web doit être changée, il suffit de modifier la définition des feuilles de style en un seul endroit pour changer l'apparence du site tout entier !

Elles sont appelées « feuilles de style en cascade » (en anglais « Cascading Style Sheets ») car il est possible d'en définir plusieurs et que les styles peuvent être hérités en cascade.

Les feuilles de style permettent notamment :

· d'obtenir une présentation homogène sur tout un site en faisant appel sur toutes les pages à une même définition de style ;

· de permettre le changement de l'aspect d'un site complet entier par la seule modification de quelques lignes ;

· une plus grande lisibilité du HTML, car les styles sont définis à part ;

· des chargements de page plus rapides, pour les mêmes raisons que précédemment ;

· un positionnement plus rigoureux des éléments.

4. LE PHP

PHP est un langage interprété (un langage de script) exécuté du côté serveur (comme les scripts CGI, ASP, ...) et non du côté client (un script écrit en Javascript ou une applet Java s'exécute sur votre ordinateur...).

Ses principaux atouts sont :

· Une grande communauté de développeurs partageant des centaines de milliers d'exemples de script PHP ;

· La gratuité et la disponibilité du code source (PHP est distribué sous licence GNU GPL) ;

· La simplicité d'écriture de scripts ;

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? La possibilité d'inclure le script PHP au sein d'une page HTML (contrairement aux scripts CGi, pour lesquels il faut écrire des lignes de code pour afficher chaque ligne en langage HTML) ;

? La simplicité d'interfaçage avec des bases de données (de nombreux SGBD sont supportés, mais le plus utilisé avec ce langage est MySQL, un SGBD gratuit disponible sur de nombreuses plateformes : Unix, Linux, Windows, MacOs X, Solaris, etc...) ;

? L'intégration au sein de nombreux serveurs web (Apache, Microsoft IIS, etc.).

5. LE NOTEPAD ++14

Notepad++ est un éditeur de texte générique codé en C++, qui

intègre la coloration syntaxique de code source pour les langages et
fichiers C, C++, Java, C#, XML, HTML, PHP, JavaScript, makefile, art

ASCII, doxygen, .bat, MS fichier ini, ASP, Visual Basic/VBScript, SQL, Objective-C, CSS, Pascal, Perl, Python, R, MATLAB, Lua, TCL, Assembleur, Ruby, Lisp, Scheme, Properties, Diff, Smalltalk, PostScript et VHDL ainsi que pour tout autre langage informatique, car ce logiciel propose la possibilité de créer ses propres colorations syntaxiques pour un langage quelconque.

Ce logiciel a pour but de fournir un éditeur léger et efficace. Il est également une alternative au bloc-notes de Windows (d'où le nom).

IV.3. CREATION DE LA BASE DE DONNEES SQL AVEC NOTE PAD ++

drop database if exists casierjudiciaire;

create database casierjudiciaire;

use casierjudiciaire;

drop table if exists utilisateurs;

create table utilisateurs(id_utilisateur int primary key auto_increment, nomutilisateur varchar(25) NOT NULL,

motdepasse varchar(16) NOT NULL, fonction varchar(25) NOT NULL, service varchar(25) NOT NULL, chefservice varchar(25) NOT NULL

)charset=utf8;

describe utilisateurs;

14 https://fr.wikipedia.org/wiki/Notepad%2B%2B

Consulté le 07/07/2016

describe extraitcasier;

-' 49 -'

drop table if exists Citoyens;

create table citoyens (id_citoyen int primary key auto_increment, id_utilisateur int NOT NULL,

nom varchar(50) NOT NULL, postnom varchar(50) NOT NULL, prenom varchar(25) NOT NULL, image varchar(50) NOT NULL, sexe varchar(10) NOT NULL, lieunais varchar(50) NOT NULL, datenais date,

nompere varchar(25) NOT NULL, nommere varchar(25) NOT NULL, localite varchar(25) NOT NULL, collectivite varchar(25) NOT NULL, territoire varchar(25) NOT NULL, district varchar(25) NOT NULL, province varchar(25) NOT NULL, etatcivil varchar(15) NOT NULL, profession varchar(25) NOT NULL, residence varchar(50) NOT NULL, nationalite varchar(25) NOT NULL, dateenreg date

)charset=utf8;

describe citoyens;

drop table if exists extraitcasier;

create table extraitcasier(num int primary key auto_increment,

citoyen int NOT NULL,

commissaire varchar(25) NOT NULL,

antecedent varchar(25) NOT NULL,

datejour date,

utilisateur int NOT NULL

)charset=utf8;

-' 50 -'

drop table if exists certificatconduite;

create table certificatconduite( id_certificat int primary key auto_increment,

citoyen int NOT NULL,

condamnationP5ans varchar(10) NOT NULL,

condamnationP3ans varchar(10) NOT NULL,

condamnation15jours varchar(10) NOT NULL,

datejour date,

officier varchar(50) NOT NULL,

utilisateur int NOT NULL

)charset=utf8;

describe certificatconduite;

drop table if exists rolepenal;

create table rolepenal( Numdossier int primary key auto_increment,

citoyen int NOT NULL,

partiecivil varchar(15) NOT NULL, dateenrol date,

prevention varchar(255) NOT NULL, dateaudiance date,

datejugement date,

dispositvejug varchar(255) NOT NULL, observation varchar(255) NOT NULL, greffier varchar(25) NOT NULL, utilisateur int NOT NULL

)charset=utf8;

describe rolepenal;

drop table if exists Detentionpreventive;

create table detentionpreventive( id_detention int primary key auto_increment,

numparquet varchar(20) NOT NULL, datejour date,

datearrestation date,

juges varchar(50) NOT NULL,

articles varchar(255) NOT NULL,

presidenttribunal varchar(25) NOT NULL, utilisateur int NOT NULL,

-' 51 -'

ndossier int NOT NULL

)charset=utf8;

describe detentionpreventive;

drop table if exists requisition;

create table requisition(id_requisition int primary key auto_increment, procureur varchar(50) NOT NULL,

domage varchar(50) NOT NULL, datecondamnation date,

duree varchar(10) NOT NULL,

mesureexpulsion varchar(50) NOT NULL,

numdetention int NOT NULL, utilisateur int NOT NULL

)charset=utf8;

describe requisition;

ALTER TABLE citoyens ADD FOREIGN KEY(id_Utilisateur) REFERENCES utilisateurs(id_utilisateur); ALTER TABLE extraitcasier ADD FOREIGN KEY(citoyen) REFERENCES citoyens(id_citoyen); ALTER TABLE extraitcasier ADD FOREIGN KEY(utilisateur) REFERENCES utilisateurs(id_utilisateur); ALTER TABLE certificatconduite ADD FOREIGN KEY(utilisateur) REFERENCES utilisateurs(id_utilisateur); ALTER TABLE certificatconduite ADD FOREIGN KEY(citoyen) REFERENCES citoyens(id_citoyen);

ALTER TABLE rolepenal ADD FOREIGN KEY(citoyen) REFERENCES citoyens(id_citoyen); ALTER TABLE rolepenal ADD FOREIGN KEY(utilisateur) REFERENCES utilisateurs(id_utilisateur); ALTER TABLE detentionpreventive ADD FOREIGN KEY(ndossier) REFERENCES rolepenal(numdossier); ALTER TABLE detentionpreventive ADD FOREIGN KEY(utilisateur) REFERENCES utilisateurs(id_utilisateur); ALTER TABLE requisition ADD FOREIGN KEY(numdetention) REFERENCES detentionpreventive(id_detention);

ALTER TABLE requisition ADD FOREIGN KEY(utilisateur) REFERENCES utilisateurs(id_utilisateur);

--' 52 --'

IV.4. PRESENTATION DU SYSTEME D'INFORMATION

? LA PAGE D'ACCUEIL

Pour accéder à notre système d'information, lancer le navigateur et entrer l'adresse suivante : http://localhost/CASIERS_JUDICIAIRES/index.php, ainsi, notre page d'accueil se présentera comme suit :

Figure16 : Page d'accueil du système d'information

Pour pouvoir utiliser notre système d'information, chaque utilisateur doit se connecter en cliquant sur connexion.

? PAGE DE CONNEXION

Figure 17 : La page de connexion à l'interface du travail

Chaque service doit s'authentifier ici avant d'être redirigé à son interface de travail.

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? ESPACE COMMUNE (BAGIRA, KADUTU, IBANDA)

Figure 18 : Interface d'accueil de l'utilisateur

Ici c'est la page de bienvenu à votre espace de travail, pour continuer, cliquez sur poursuivre.

Figure 19 : Interface de travail de la commune

Ici, on est à l'interface des bureaux communaux, et chaque bureau communal peut enregistrer un nouveau citoyen dans le système, voir les certificats déjà délivrés ou délivrer un nouveau certificat en cliquant sur Etablir un certificat de conduite en déroulant la commande Actions.

-' 54 -'

? DELIVRANCE D'UN CERTIFICAT CONDUITE

Pour délivrer un certificat de conduite, cliquez sur Options, puis sur Etablir un certificat de conduite :

Figure 20 : Illustration de l'action de délivrance de certificat de conduite

N.B : Sur chaque ligne du tableau, nous avons la commande action qui nous permet de pointer uniquement les informations de l'individu voulu.

Si le citoyen selectionné ne possède pas d'antécédents judiciaires, directement un certificat de conduite en format pdf sera dressé par le système.

Figure 21 : Le certificat de conduite généré par le système.

-' 55 -'

Par contre, si le citoyen possède un antécédent judiciaire, le système va renvoyer automatiquement la synthèse de conduite du citoyen.

Figure 22 : Formulaire d'affichage d'antécédent d'un citoyen. On peut afficher ce rapport en pdf en cliquant sur rapport, et on aura ce qui suit :

Figure 23 : Rapport d'antécédent judiciaire

-' 56 -'

? DE L'IDENTIFICATON D'UN NOUVEAU CITOYEN DANS LE SYSTEME

Figure 24 : Formulaire d'identification des citoyens

Ce formulaire enregistre l'identité sur le système d'information. ? ESPACE TRIBUNAL

Le greffier du tribunal gère les informations relatives aux dossiers judiciaires des individus, son espace de travail se présente comme suit :

Figure 25 : Interface utilisateur du tribunal

Ici, c'est le début de toute action en justice, Cet utilisateur a la possibilité d'établir un registre de rôle pénal, une note de mise en détention préventive, mais aussi il a aussi la possibilité d'ajouter un nouveau citoyen sur le système.

-' 57 -'

? ENREGISTREMENT DU DOSSIER DANS LE REGISTRE DE ROLE PENAL

Pour enregistrer un dossier dans le registre du rôle pénal, cliquez sur Actions sur la liste d'affichage des informations des citoyens, puis cliquez sur Registre de rôle pénal.

Figure 26 : Formulaire d'enregistrement de dossier d'un individu

Ce formulaire nous permet d'enregistrer tous les dossiers des citoyens au tribunal de paix de Bukavu.

? ETABLIR UNE DETENTION PREVENTIVE

Pour établir une détention préventive, cliquer sur registre de rôle pénal tout au début de l'espace de travail du tribunal, afin d'afficher d'abord tous les dossiers enregistrés au RP car toutes les détentions en dépendent.

Afin d'établir une détention préventive, Cliquez sur Actions, puis sur Etablir une notre de mise en détention.

Figure 27 : Affichage du registre de rôle pénal

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La détention préventive correspond une arrestation de 15 jours avant la décision finale du parquet, cependant si le parquet ne donne pas sa décision sur la condamnation d'un individu, le citoyen est donc déclaré libre.

Le formulaire d'enregistrement des détentions se présente ainsi :

Figure 28 : Formulaire d'enregistrement de mise en détention préventive

? ESPACE PARQUET

Lorsque le parquet a déjà établi la note de détention préventive, il convient maintenant au magistrat du parquet de donner son avis sur le dossier de l'individu. L'avis du parquet doit partir de la loi en vigueur en matière de l'infraction commise par l'individu.

Figure 29 : Interface utilisateur du Parquet

Si l'individu est coupable, le parquet établit une réquisition en fin d'emprisonnement pour que l'individu soit placé dans une maison d'incarcération, dont la prison centrale.

Pour le faire, on doit cliquer sur Actions puis sur réquisition en fin d'emprisonnement sur le formulaire ci-haut.

-' 59 -'

La note d'emprisonnement se présente comme suit :

Figure 30 : Enregistrement de l'emprisonnement

? ESPACE POLICE JUDICIAIRE

La police judiciaire a le privilège d'ajouter un utilisateur sur le système, mais aussi établir une attestation d'extrait de casier judiciaire.

Lorsqu'on clique sur attestation d'extrait de casier judiciaire, une attestation sera directement lancée en format pdf.

Figure 31: Espace utilisateur de la police

Pour délivrer une attestation d'extrait de casier judiciaire, on clique ici sur Actions, puis sur Attestation d'extrait de casier judiciaire.

Figure 34: Message donné par le système

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Figure 32: Attestation d'extrait de casier judiciaire généré par le système.

Lorsque le citoyen selectionné possède un antécédent judiciaire, le formulaire de contrôle de conduite va s'afficher comme suit :

Figure 33: Affichage de la conduite d'un individu

En cliquant sur Accorder, si le citoyen a déjà fait au moins 20 ans après sa dernière condamnation, l'attestation d'extrait de casier judiciaire lui sera accordé, dans le cas contraire la machine va renvoyer un message qui montre que le citoyen n'est pas éligible.

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? ESPACE ADMINISTRATEUR

L'administrateur de notre système d'information, ayant la gestion des utilisateurs dans ses attributions, son interface se présente ainsi :

Figure 35: Interface Administrateur

Ici, il a la possibilité de faire toute action relative à la gestion des utilisateurs, il peut ajouter un utilisateur, modifier les informations d'un utilisateur, ou ajouter un nouveau utilisateur.

? FORMULAIRE D'AJOUT D'UN UTILISATEUR

Lorsqu'on veut ajouter un nouvel utilisateur, on clique sur ADD USER, le formulaire ci-après se présentera :

Figure 36: Formulaire d'ajout d'un utilisateur

Le dernier chapitre intitulé « déploiement du système d'information », ici on s'est consacré à la présentation du nouveau système d'information.

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CONCLUSION

Nous voici au terme de notre labeur qui a porté sur la mise en place d'un système de suivi en ligne des casiers judiciaires dans la ville de Bukavu, cas des processus de délivrance des certificats de bonne conduite vie et moeurs et attestations d'extrait de casier judiciaire, dont l'objectif assigné était celui d'établir un système d'information capable de mettre en liaison les services de l'Etat civil de la ville de Bukavu, les bureaux de la police judiciaire, le parquet et le tribunal de paix afin de fournir des informations en temps réel sur les comportements des citoyens pour promouvoir une gestion efficace des délivrances d'attestations d'extraits des casiers judiciaires et certificats de bonne conduite, vie et moeurs.

Pour ce faire, la question suivante a été soulevée dans notre problématique :

o Serait-il possible de mettre en ligne les informations nécessaires relatives aux casiers judiciaires de citoyens de la ville de Bukavu ?

En termes de réponse provisoire, nous avons répondu à cette question comme suit :

o Sauf par manque de volonté des agents du tribunal de grande instance de Bukavu, de la police judiciaire, et des services communaux, nous sommes persuadés qu'une application informatique est capable de mettre à la disposition des services concernés les informations dont ils ont besoin pour leur bon fonctionnement.

Notre travail a été subdivisé en 4 chapitres dont :

Le premier chapitre a porté sur les notions générales sur les sites web ; dans ce chapitre nous avons présenté les généralités sur les sites web.

Le second chapitre a porté sur les notions générales sur le casier judiciaire, le certificat de bonnes conduites vie et moeurs et l'analyse de l'existant ; dans ce chapitre on a présenté l'essentiel sur le casier judiciaire, le certificat de bonne conduite, vie et moeurs et une analyse de l'existant s'est faite dans ce chapitre.

Le troisième chapitre intitulé « l'analyse et conception du système d'information », s'est axé sur la modélisation et la réalisation du système d'information qui sera utilisé afin la d'assurer gestion légale des affaires.

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Ainsi, après un long temps de travail et des recherches, nous sommes arrivés à créer un système de suivi en ligne des casiers judiciaires dans la ville Bukavu, qui confirme notre hypothèse car vu son fonctionnement, nous sommes persuadés qu'il jouera un rôle très capital dans le processus de délivrance des certificats de bonne conduite, vie et moeurs et dans la gestion des attestations tenant lieu d'extrait de casier judiciaire dans la ville de Bukavu.

Loin de toutes prétentions d'avoir fourni une solution parfaite aux différents problèmes que peut rencontrer la gestion des certificats de bonne conduite vie et moeurs et des attestations d'extrait de casier judiciaires, nous nous laissons très ouverts aux différents remarques et suggestions qui peuvent nous être données, et encourageons tous les autres chercheurs qui peuvent vouloir orienter leurs recherches dans ce domaine afin d'aider les fonctionnaires des services publics de notre beau pays en général, et ceux de la ville de Bukavu en particulier, à mieux gérer certaines tâches très importantes et nécessitant beaucoup de contrôles.

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BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGES

Philipe Bousquet, Créer une application web avec php/Mysql, GNU Free documentation

licence 2003-2008.

Joseph GABAY, David GABAY, UML 2, Analyse et conception, Dunod, Paris 2008

Jean Claude Bernheim, Impact du casier judiciaire, un fardeau à supporter collectivement,

bibliothèque nationale du canada, Mars 2010.

Jean Luc Batiste, MERISE guide pratique, modélisation des données et des traitements,

Langage SQL, ENI Editions.

Christian Soutou, UML 2 pour les bases de données, Eyrolles 2002.

Olivier Sigaud, Introduction à la modélisation orientée objet avec UML.

Christine Marshal, Denis Travaillé, le système d'information de pilotage, les tableaux de bord, Centre de recherche en Finance, Architecture et gouvernance des organisations, Cahier du FARGO, Septembre 2006.

2. COURS & TRAVAUX SCIENTIFIQUES

Jérémie Guiochet, le processus unifié, une démarche orientée modèle, UIP NTIE 2009. MUSANGU LUKA, notes du cours de conception, Méthodes agiles, Cours inédit L1 IG ISP BUKAVU 2014-2015.

TOMBO MULONDANYI Charles, Conception et réalisation d'un site web de gestion des tâches du bureau de l'Etat civil de la commune de Kadutu, Mémoire inédit L2 IG/ISP BUKAVU 2014-2015.

SOPHIA BINET, L'utilisation des nouvelles technologies dans le procès civil vers une procédure civile intégralement informatisé, Université Lumière Lion 2, Master en droit processuel, Mémoire online 2005.

3. AUTRES DOCUMENTATIONS

Loi organique n°13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l'ordre judiciaire.

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4. WEBOGRAPHIE

https://fr.wikipedia.org/wiki/Site web#Organisation d.27un projet web Consulté le 22/01/2016

www.lephareonline.net/de-quel-ministere-va-dependre-la-direction-du-casier-judiciaire/ Consulté le 29/05/2016

https://fr.wikipedia.org/wiki/WampServer

Consulté le 07/07/2016

https://fr.wikipedia.org/wiki/JavaScript

Consulté le 07/07/2016

https://fr.wikipedia.org/wiki/Notepad%2B%2B

Consulté le 07/07/2016

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TABLE DE MATIERES

IN MEMORIUM I

EPIGRAPHE II

DEDICACE III

REMERCIEMENTS IV

SIGLES, ABREVIATIONS ET ACCRONYMES V

LISTE DES FIGURES VI

RESUME VIII

SUMMARY IX

0. INTRODUCTION 1

0.1. PROBLEMATIQUE 1

0.2. HYPOTHESE 2

0.3. OBJECTIF DU TRAVAIL 2

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2

0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 3

0.5.1. METHODES 3

0.5.2. TECHNIQUES 4

0.6. ETAT DE LA QUESTION 4

0.7. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL 5

CHAPITRE I. NOTIONS GENERALES SUR LES SITES WEB 6

I.1. DEFINITION 6

I.2. Intérêts d'un site web 6

I.3. CATEGORIES DE SITES WEBS 7

I.4. TYPE DE SITES WEBS 7

I.5. LE WEBMASTERING 8

I.5. MAINTENANCE D'UN SITE WEB 12

CHAPITRE II. NOTIONS GENERALES SUR LE CASIER JUDICIAIRE, LE

CERTIFICAT DE BONNE CONDUITE VIE ET MOEURS ET ANALYSE DU SYSTEME

EXISTANT 13

II.1. LE CASIER JUDICIARE 13

II.1.1. ÉTAT DE LA SITUATION SUR LE CASIER JUDICIAIRE 13

II.1.2. PREHISTOIRE DU CASIER JUDICIAIRE 14

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II.1.3. LES IMPACTS DU CASIER JUDICIAIRE ET SES RÉPERCUSSIONS SUR DES

PERSONNES 16

II.1.2. DU MINISTERE DE TUTELLE 17

II.2. LE CERTIFICAT DE BONNE CONDUITE, VIE ET MOEURS 18

II.2.1. Notion 18

II.2.2. DE L'OBTENTION DU CERTIFICAT DE BONNE CONDUITE, VIE ET MOEURS

18

II.3. ANALYSE DU SYSTEME EXISTANT 19

II.3.1. DESCRIPTION DES DOCUMENTS UTILISES 19

II.3.2. CRITIQUE DES MOYENS UTILISES 22

II.3.3. SOLUTION PROPOSEE 22

CHAPITRE III. CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION 23

III.1. NOTIONS 23

III.2. LE LANGUAGE UML 24

III.2.1. Présentation 24

III.2.2. LES MODELES UML 24

III.2.2.1. Les éléments 24

III.2.2.2. Les relations 24

III.2.3. Les Scénarios en UML 27

III.2. LE PROCESSUS UNIFIE (UP) 27

II.2.1. LES PRINCIPES D'UP 27

III.2.3. DEMARCHE DE DEVELOPPEMENT UP 29

II.2.4. LES PHASES UP 30

II.2.5. ANALYSE DES BESOINS 32

III.2.5.1. CAPTURE DES BESOINS FONCTIONNELS 32

1. IDENTIFICATION DES ACTEURS 32

2. LE DIAGRAMME DE CAS D'UTILISATION 33

Scénarios du cas d'utilisation 35

3. LE DIAGRAMME DE SEQUENCE 39

4. LE DIAGRAMME D'ACTIVITES 39

5. LE DIAGRAMME DE CLASSE 40

6. LE DIAGRAMME DE PACKETAGE 42

III.2.5.2. CAPTURES DES BESOINS TECHNIQUES 43

A. CHOIX DE L'ARCHITECTURE 43

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B. LES CONTRAINES ERGONOMIQUES 44

C. LES CONTRAINES MATERIELLES 44

CHAPITRE IV. DEPLOIEMENT DU SYSTEME D'INFORMATION 45

IV.1. LE DIAGRAMME DE DEPLOIEMENT 45

IV.2. OUTILS & LANGUAGES DE DEVELOPPEMENT WEB UTILISES 45

IV.3. CREATION DE LA BASE DE DONNEES SQL AVEC NOTE PAD ++ 48

IV.4. PRESENTATION DU SYSTEME D'INFORMATION 52

+ LA PAGE D'ACCUEIL 52

+ PAGE DE CONNEXION 52

+ ESPACE COMMUNE (BAGIRA, KADUTU, IBANDA) 53

+ DELIVRANCE D'UN CERTIFICAT CONDUITE 54

+ DE L'IDENTIFICATON D'UN NOUVEAU CITOYEN DANS LE SYSTEME 56

+ ESPACE TRIBUNAL 56

+ ENREGISTREMENT DU DOSSIER DANS LE REGISTRE DE ROLE PENAL 57

+ ETABLIR UNE DETENTION PREVENTIVE 57

+ ESPACE PARQUET 58

+ ESPACE POLICE JUDICIAIRE 59

+ ESPACE ADMINISTRATEUR 61

+ FORMULAIRE D'AJOUT D'UN UTILISATEUR 61

CONCLUSION 62

BIBLIOGRAPHIE 64

1. OUVRAGES 64

2. COURS & TRAVAUX SCIENTIFIQUES 64

3. AUTRES DOCUMENTATIONS 64

4. WEBOGRAPHIE 65

TABLE DE MATIERES 66






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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway