Titre 2 : Enquête de terrain
Dans son travail, le chercheur doit avoir connaissance de la
population visée par son étude, des informateurs adéquats,
et devra disposer de techniques de collecte appropriées. Ainsi dans ce
titre, nous ferons la lumière sur la population cible, le paysage des
enquêtés et l'échantillonnage, les outils de collecte et
leurs supports, le déroulement de l'enquête et les
difficultés rencontrées.
2.1. Population cible
D'après Giroux et Tremblay (2002), la population cible
est l'ensemble des éléments auxquels le chercheur veut appliquer
les conclusions de son étude. Elle est l'ensemble des individus sur
lesquels porte notre recherche. Dans le cadre de cette étude, les
ménages résidant dans la ville de Tsévié
constituent notre cible. Ils sont les plus concernés par les
difficultés d'accès à l'eau potable et ressentent plus les
effets d'un tel phénomène.
Ces ménages nous ont renseigné sur les
différentes questions que nous leur avions posées et se sont
arrangés à nous répondre comme ils le peuvent. Rappelons
cependant que ce n'est pas l'ensemble des ménages qu'il a fallu
enquêter. Une taille représentative a été choisie
à cet effet.
2.2. Paysage des enquêtés et
échantillonnage
Sur le site de recherche, nous nous sommes renseignés
chez des enquêtés dont le paysage est présenté
ci-dessous.
2.2.1. Paysage des enquêtés
Les personnes qui nous ont renseignés se
répartissent en deux catégories principales :
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-la cible : elle désigne les chefs de ménage
(hommes ou femmes), ou leurs représentants, âgés de 20 ans
et plus, et qui ont su répondre aux interrogations du questionnaire. Les
chefs de ménages ont été privilégiés pour
prendre en compte la maturité dans les réponses aux questions
(degré de précision, de cohérence, et de justesse).
-les personnes ressources : il s'agit des informateurs qui
nous ont renseignés sur les aspects du sujet de recherche et qui ont non
seulement une influence dans la zone d'étude, mais aussi une parfaite
connaissance de notre objet de recherche. Il s'agit du chef canton de
Tsévié, trois(03) personnes travaillant à la polyclinique
de Tsévié, et le président du Comité de
Développement de la ville de Tsévié.
2.2.2. Echantillonnage
Pour Mugenda (2003), « la population de la recherche
doit être réduite à l'échantillon qui
représente le reste ». Dans cette optique, nous avions
réduit la population d'étude à un certain nombre de
personnes selon une technique appropriée.
L'effectif de la population cible de notre recherche est 14
453 ménages pour l'ensemble de la commune (RGPH4, 2010). Le taux de
sondage (t) choisi est de 5 %o. La taille de
l'échantillon (n) a donc été
calculée selon la formule suivante : n=Nt.
n= 14 453 x 5 %o
n= 72,265 soit 72 personnes à enquêter.
Les quartiers s'élevant au nombre de 28 dans la
commune, ils ont été regroupés en de "gros quartiers" pour
prendre en compte la réalité de chaque milieu. Les
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quartiers pères dans lesquels nous avons
associés les autres quartiers sont ceux de Hétsiavi,
Dalavémondji, Daviémondji, Assiama et Boloumondji.
Les 72 enquêtés se répartissent selon les
quartiers suivants :
- Daviémondji: 22 (dans lequel nous avons regroupé
6 autres quartiers) -Boloumondji : 10 (dans lequel nous avons regroupé 4
autres quartiers) -Dalavémondji : 19 (dans lequel nous avons
regroupé 5 autres quartiers) -Assiama : 11 (dans lequel nous avons
regroupé 4 autres quartiers) -Hétsiavi : 10 (dans lequel nous
avons regroupé 4 autres quartiers) 2.3. Outils de collecte et
leurs supports
Mugenda (2003), affirme que « le chercheur doit
préparer les instruments à utiliser dans la collecte des
données et les techniques d'analyse de ces données ».
Pour répondre à cette recommandation, nous avions eu recours
à des outils(ou techniques) qualitatifs et quantitatifs pour collecter
les informations dont nous avons besoin pour réaliser nos objectifs. La
recherche documentaire a également été une technique qui
nous a permis de collecter les informations.
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