SUMMARY
This study focuses on "Deforestation and its impact on
biodiversity in the village of lowa / numbi high plateau of kalehe". This work
is intended as a contribution to reduce pressure on biodiversity and promote
the spirit of conservation among the NUMBI population.
To find the data, our survey was conducted among 106 people of
which 81 people represent the general population and 25 people represent
environmental authorities and agents.
After investigation and counting, the following results were
obtained:
At the end of the survey, we confirmed our first hypothesis,
especially since 60.4% say that deforestation would impact biodiversity through
the reduction of natural habitat and the weakening of the living environment of
human beings, 39 , 5% say that deforestation would impact biodiversity through
the threat of the disappearance of living beings.
For the second hypothesis, out of a total of 81 respondents who
represent 100% of our sample 56.7% affirmed that the reason for the persistence
of deforestation in the village of Numbi is linked to a high demand for wood
and carbonization resources. , 26.6% speak of overgrazing, 18.5% speak of the
search for arable land.
By questioning respondents on the effects of deforestation on
biodiversity, 50.6% or 41 respondents affirm that the absence of plant
pollination and the disappearance of certain species are the effects of
deforestation on the biodiversity of Lowa / Numbi, 18.5% speak of water
pollution and water erosion, 17.2% speak of dysfunction of terrestrial
ecosystems, 13.5% speak of climate disturbance.
By questioning the authorities on the strategies to be adopted to
protect biodiversity and fight against deforestation, 36% or 9 respondents
suggest that the consumption of non-renewable energy should be limited, 28% or
7 respondents believe that there is respecting the rhythm of nature, 20% or 5
respondents propose reforestation and creation of artificial forests and 16% or
4 respondents propose the practice of agroecology.
0. INTRODUCTION
GÉNÉRALE
0.0. INTRODUCTION
Du fait de son extraordinaire richesse
génétique, spécifique et ses conséquences
variées, la RDC est considérée comme l'un de deux pays
d'Afrique le plus important en termes de diversité biologique. Elle
abrite une gamme exceptionnellement large de biomes, d'écosystème
et d'habitants : Forêt danse, humide, savanes inondées
à certaines saisons, terres sèches boisées, voilà
pourquoi nous allons consacrer notre étude sur les causes de la
disparition de ces foretset leurs conséquences sur les êtres
vivants.
1.1. ÉTAT DE LA QUESTION
Nous allons retracer dans cette rubrique certaines
idées sur les travaux de nos prédécesseurs.Cette partie
nous permettra de passer par des lectures soutenues, de faire un bilan des
connaissances antérieurement acquise ainsi que tous les documents
écrits que nous avons dû consulter pour l'élaboration de ce
mémoire.
Parmi ces travaux déjà parcouru, nous pouvons
citer certains qui ont attirés notre attention :
1) KAYITESI BAVUGE N. (2017) met l'attention
sur les conséquences de déboisement sur les êtres vivants,
notamment l'homme, les animaux et les végétaux.
La problématique de son mémoire était
accès aux interrogations suivantes :
- Quelles sont les causes de la destruction sans mesure des
écosystèmes forestiers dans le village NYAMITABA ?
- Quelles sont les retombées à la longue de
cette destruction sur la biodiversité du village de NYAMITABA ?
- Que faire pour mettre à terme l'exploitation abusive
du couvert forestier dans cette entité ?
D'une manière provisoire, KAYITESI BAVUGE N. a
pensé que :
- La recherche du bois de chauffage, des énergies
nouvellement renouvelables et la construction, l'aménagement des
pâturages, l'absence de la politique de protection de l'environnement,
l'explosion démographique seraient les causes liées à la
destruction de l'écosystème forestier.
- La dégradation du sol, l'érosion hydrique,
l'aggravation de certaines maladies, la perte de certaines espèces
animales sauvages seraient les conséquences de la destruction des
écosystèmes forestiers.
- Un programme de l'environnement visant le reboisement, la
pratique de l'agroforesterie et l'utilisation des foyers
améliorés seraient envisageable pour réduire la
destruction des écosystèmes forestiers.
A l'issue de ses enquêtes, les résultats suivants
ont été trouvés :
43% de ses enquêtés ont confirmé que la
recherche des bois de construction et bois de chauffage est la principale cause
de la destruction des écosystèmes forestiers, 29% ont fait
allusion à l'aménagement des pâturageset la recherche des
terres fertiles pour les travaux agricoles.
S'agissant des conséquences, 34% des
enquêtés parlent de l'érosion hydrique et 27% ont
soulevé l'aggravation de certaines maladies.
Quand aux stratégies, 71% proposent le reboisement
pendant 21,5% ont pensé à l'utilisation des foyers
améliorés et la pratique de l'agroforesterie. En sommes toute,
toutes les hypothèses de KAYITESI N. ont été
confirmées ce qui a découché à un programme de
lutte contre la déforestation à NYAMITABA.
2) PATAULE KIMBUNDA s'est
intéressé des causes et conséquences de la
déforestation qui déstabilisent la vie de l'homme, des animaux,
des oiseaux. Il est parti de la question de savoir :
- Quelles sont les causes de la déforestation de
certaines essences forestières (oléanaafricana, ndobo, ngenge,
mushengeshe, musave) dans le secteur du sud du PNVi en groupement de
Gisigari ?
- Quelles sont les conséquences dans le temps futur
pour cette vulnérabilité ?
- Que faut-il faire pour diminuer la pression anthropique sur
les essences forestières ?
Son objectif était de réduire le degré de
vulnérabilité de l'oléanaafricana, ndobo, ngenge,
mushengeshe, musave via les stratégies proposées.
Les résultats trouvés ont relevé qu'en ce
qui concerne les causes de la vulnérabilité des essences
forestières dans le secteur Sud du PNVi, 61,3% des enquêtés
ont confirmé que c'est dû à la forte demande en braise par
la population riveraine et ceux d'autres milieux et une démographie
galopante soit 60%.
Comme conséquences, 57% des enquêtés ont
relevé la diminution des essences forestières, 35%
relèvent le bouleversement du paysage, 15% parlent de la
dégradation du sol, 10% déclarent la perturbation climatique.
Comme stratégies, 58,8% ont proposé associer la
population riveraine, 55% l'éducation environnementale et l'approche de
conservation communautaire.
3) Le rapport duministère de l'environnement
(2016), stipule que pour une réduction significative du rythme
d'appauvrissement de la biodiversité au niveau mondial, régional
et national, afin de contribuer à l'intervention de la pauvreté
au profit de toutes les formes sur la terre, les stratégies
ci-après pourraient être envisagées :
- La conservation de la biodiversité
- L'utilisation durable des ressources biologiques
- Le partage juste et équitable des avantages
résultats de l'exploitation des ressources génétiques.
4) Le rapport du Ministère de l'environnement
et Développement durable (2019) relate le profil sur la
conservation de la nature et montre comment ce forum a fait intervenir des
expertises les plus diversifiées sur les thématiques en rapport
avec la conservation de la nature : les différents sujets
développés ont été articulés autours de
trois thématiques dont :
- Le cadre institutionnel de la conservation de la nature dans
et ben dehors des aires protégées,
- Les initiatives communautaires pour la conservation de la
nature dans le Sud-Kivu,
- Les contributions de la recherche scientifique dans la
conservation de la nature dans le Sud-Kivu.
Plusieurs défis et perspectives en ce qui concerne la
conservation de la nature ontété soulevés
notamment :
- Des enjeux écologiques liés aux menaces
d'extinctions de certaines espèces animales avec un impact directsur
les écosystèmes ;
- Des enjeux sociétaux en rapport avec la
sécurité alimentaire ;
- Des enjeux de la santé publique concernant
l'utilisation des produits animaux et l'émergence des maladies
zoonotiques ;
- Des enjeux de la gouvernance impactant la prise de
décision.
Il y est observé des problèmes environnementaux
dont : la déforestation, la dégradation du sol, la carence
en bois d'énergie et en bois d'oeuvre, la pollution des eaux, de l'air,
des mers et celle des denrées alimentaires, le braconnage, la
pêche avec engins prohibés, etc. Ces problèmes sont
amplifiés par la croissance démographique,
l'insécurité et la pauvreté poussant les paysans à
se rebattre sur la forêt en dehors et dans les aires
protégées notamment le PNKB, réserve d'Itoubwe,
réserve de Nganja et domaine de chasse de Luama Kivu, ..., occasionnant
ainsi la disparition de l'habitat et de la biodiversité.
5) MUSIYA SIVANZI G. (2016) s'est basé
essentiellement sur la contribution de l'approche communautaire dans le PNVI
Sud et les obstacles qu'elle éprouve dans la conservation de la
biodiversité.
Dans son introduction, il fait remarquer que tous
lesêtres vivants dépendent de la forêt comme source
d'énergie. Son travail visait à améliorer les conditions
de vie de la population riveraine tout en conservant la biodiversité
à travers les stratégies proposées dont certains unes
sont :
- Élaborer une stratégie d'éducation
environnementale et une stratégie de communication au niveau national et
local s'adaptant à la multiplicité des acteurs en
présence ;
- Une communication traditionnelle utilisant les
réseaux traditionnels ou villageois de communication ;
- Une communication institutionnelle favorisant les flux
d'information entre les acteurs et une meilleure coordination des approches et
programmes d'activités ;
- Collaborer avec le ministère de l'éducation
nationale afin d'intégrer la conservation de la nature dans le programme
scolaire à tous les niveaux (primaire, secondaire et
universitaire) ;
- S'assurer de la participation de la population à la
gestion des ressources naturelles à travers un programme soutenu
d'éducation environnementale.
Par rapport à la contribution de l'approche
communautaire dans la conservation de la biodiversité, 95,3% des
enquêtés disent avoir étendu parler de cette approche, 43%
pensent que la conservation communautaire, c'est initier le projet du
développement autour du parc pour arrêter la pression sur la
biodiversité, étant donné que 94,7% des
enquêtés pensent que la conservation communautaire contribue
à la conservation de la biodiversité.
6) MUSAFIRI NDEZE (2016)a mené une
étude dont l'objectif était de contribuer à la gestion
rationnelle de la biodiversité et aux respects des conventions entre
l'ICCN et la chefferie de BUKUMU.
A travers sa problématique, il a voulu savoir pourquoi
la délimitation du PNVi pose problème, il veut en suite
dénicher les effets de cette délimitation sur la
biodiversité du PNVi Sud et les solutions envisagées pour pallier
à ce problème.
Après avoir abordé sa problématique et
proposer les hypothèses, ses résultats se sont
présentés de la manière suivante :
Les causes de la détérioration du PNVi Sud sont
liées à l'ignorance des limites entre la chefferie et le parc et
la recherche des ressources telles que confirmés par 78%
d'enquêtés. Par conséquent, 33,3% proposent qu'il y ait une
conservation communautaire pour éviter les conflits entre l'ICCN et la
population ainsi que l'éducation environnementale.
7) BWIRA FABRICE (2016)part des causes,
conséquences de la dégradation de l'environnement pour chuter aux
stratégies à adopter pour protégerl'environnement de
Kamuronza. Son objectif était d'inciter les communautés du
groupement KAMURONZA à la prise de conscience de l'incidence de la
dégradation de l'environnement.
Au regard de la question de savoir les causes de la
dégradation de l'environnement physique, 100% d'enquêtés
ont soutenu la pauvreté de la population, l'explosion
démographique et autres activités anthropiques.
93% confirment les conséquences relatives à la
mort et une série des maladies fréquentes ...
8) KURHENGAMUZIMU BALAGIZI L. (2017) fait un
constat de la perte de la biodiversité selon laquelle les pratiques non
durables dans lasylviculture et le secteur du bois sont à l'origine du
niveau important de dégradation environnementale et appauvrissement de
la biodiversité.
Autant, le gouvernement Congolais est contraint/obligé
de trouver des moyens de répondre à la demande croissante du bois
et des produits dérivés de façon à réduire
ou éviter plusieurs impacts négatifs sur l'environnement.
Selon lui, les forêts purifient l'air et contribuent
à la séquestration du carbone ainsi qu'à la
régulation du climat. Il constate que les impacts sont indirects et
visible à BUKAVU et dans les huit territoires de la Province du Sud-Kivu
comme :
- Changement d'affectation des terres
- Les émissions de gaz à effet de serre
- La pollution de l'eau et du sol
- La perte des services écosystémiques
Il propose :
- Conserver la diversité biologique
- Mener les actions pour restaurer la biodiversité des
forêts, renforcer la planification à l'échelle du paysage,
réduire les impacts sur la biodiversité et les
écosystèmes.
9) Célestin MUNGANGA M. (2008) dit
qu'il était difficile de trouver les arbres dans presque toutes les
localités de BUZI. La quasi-totalité des collines étaient
misent à nue. Les boisements laissés par les exploitants
(coopérateurs belges) étaient entièrement
dévastés.
Depuis les décennies la forêt a
complètement disparu à BUZI lacustre (bord du lac). Dans le haut
plateau de NUMBI et SHANJE, les forêts de montagnes ont été
transformées en pâturages, en champs de culture et en
carrière minière. Cela a occasionné la disparition de
plusieurs espèces végétales et animales.
10) Geolsight corporation traite dans une
perspective nationale et régionale de la prédisposition actuelle
de la biodiversité terrestre au changement. Il propose une
méthode pour évaluer le risque pour la biodiversité
terrestre et définit las bases pour l'élaboration d'indicateurs
devant servir à mesurer et à suivre dans le temps, les
changements dans la biodiversité.
Quand à ce qui nous concerne, notre étude sera
basée sur la Problématique de la déforestation
et son impact sur la biodiversité dans le village de LOWA/NUMBI, Haut
plateau de KALEHE, plus précisément nous aborderons
les effets de cette déforestation sur la disparition de certaines
essences forestières, végétaux et les animaux sauvages.
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