WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Importance des amortissements sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise publique. Cas de la Gecamines de 2015 à  2017.


par Peter Samweli Buleli
institut supérieur de commerce Lubumbashi  - Graduat en comptabilité 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III.1.2. TECHNIQUE DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES

La technique désigne les outils mis à la disposition de la recherche et organisée par les méthodes pour recueillir les informations. Quant à nous, les techniques de recherche sont des outils que le chercheur utilise pour récolter les informations.

L'outil de traitement des données est un élément d'une activité utilisé comme moyen, comme instrument de dépouillement ou traitement des données récoltées jugées utiles et susceptibles à l'accomplissement d'un travail scientifique (Becker et Murphy 1988).

Ces techniques sont les suivantes :

A. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE

Chaumier Jacques (1994) pour lui la technique documentaire est celle qui permet de traiter d'une façon permanente et systématique les informations ou données, incluant la collecte, le signalement, l'analyse et le stockage, la recherche, et la diffusion des informations pour les usagers.

36

Cette technique est motivée par l'objectif de chercher à mieux comprendre l'importance des amortissements sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise industrielle (GECAMINES), nous avons consulté des documents à la bibliothèque et même sur l'internet.

B. L'INTERVIEW

Mark Rutte (1990) est une technique de question/réponse à sens unique entre deux personnes, l'intervieweur qui pose les questions afin d'obtenir des informations de l'interviewé qui répond.

Il s'agit d'un entretien, d'une concentration, de demande des renseignements pour éclaircir certains aspects de l'étude. Effectué avec le responsable des services.

III.2. PRESENTATION DU CHAMPS EMPIRIQUE

III.2.1 APERCU HISTORIQUE

Vu l'abondance des étapes historiques de cette société minière depuis sa fondation jusqu'à nos jours, nous ferons qu'un survol de son histoire dans le cadre de notre travail.

Au XVIe siècle déjà, l'industrie du cuivre était très active et florissante. Le cuivre du Katanga avait même fait l'objet d'un échange international et intercontinental car d'importantes quantités de ce métal provenant du Katanga se retrouvaient à l'Ouest de la côte Atlantique, en Angola, au Nord en route vers la côte d'Ivoire et le Ghana, à la cote de l'Océan Indien à l'Est ; et de là, il était exporté en Europe.

C'est avec les accords de la conférence de Berlin qui octroyèrent au Roi Léopold II de Belgique l'Etat Indépendant du Congo que ce dernier devait être mis en valeur. Ainsi, beaucoup d'investisseurs étrangers se sont intéressés et y ont participé par l'apport des capitaux privés. D'où la création le 15 avril 1891 de la compagnie du Katanga par l'exploitation du sol et du sous - sol du Katanga.

Après une seule expédition en 1892, Jules CORNET eut le génie de concevoir les grands traits géologiques du Katanga. Il signala plusieurs gisements importants de cuivre.

Pour résoudre certains problèmes fonciers, l'Etat indépendant du Congo avec la compagnie du Katanga signèrent des accords pour la concession d'un territoire en vue de l'exploitation minière. Un comité de gestion vit le jour le 19 juin 1900 : il était nommé comité spécial du Katanga. Celui

37

- ci confia à la Tanganyika Concession Limited (TCL) créée le 20 janvier 1899, la mission de faire des investigations en vue de l'exploration minière du Katanga. Ses travaux aboutirent, le 18 novembre 1901 à la découverte de nombreux gisement de cuivre à Musonoi et Kolwezi. Ce qui a permis la création, par le décret numéro 1473 signé par Léopold II, le dimanche 28 octobre 1906, d'une société dénommée UNION MINIER DU HAUT - KATANGA. Les actionnaires pour cette oeuvre furent l'E.I.C, le C.S.K et la T.C.L.

Cette nouvelle entreprise avait l'exercice des droits miniers et des autres droits accessoires c'est-à-dire l'U.M.H. K pouvait créer des établissements de commerce et d'industries et effectuer toutes les opérations utiles à but social. Le siège social de l'U.M.H. K se trouvait au Congo tandis que son siège administratif était en Belgique.

Après son indépendance, le Congo détenu Zaïre signa deux ordonnances - loi le 07 janvier 1966 : la première exigeait le transfert au Zaïre des sièges sociaux et administratifs des sociétés ayant leur siège d'exploitation au Zaïre. La seconde baptisée « Loi Nakajima » résiliait toutes les concessions et cessions accordées antérieurement à l'accession du pays à l'indépendance le 30 juin 1960, aux entreprises minières privées.

Suite au refus de l'U.M.H. K de se plier aux exigences de ces deux ordonnances - lois, le Zaïre repris ses droits et, par une ordonnance présidentielle signée le premier janvier 1967, l'Etat retira l'autorisation de constitution de l'U.M.H. K et s'attribua tous les biens meubles et immeubles appartenant à cette société et à ses filiales. Ce fut la fin de l'U.M.H.K.

L'ordonnance - loi n° 67-01 signée le 02 janvier 1967, créa la Générale Congolaise des minerais (GECOMIN) qui est devenue depuis le 14 septembre 1972 la Générale des Carrières et des Mines, en abrégée GECAMINES.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein