III.1.2. TECHNIQUE DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES
La technique désigne les outils mis à la
disposition de la recherche et organisée par les méthodes pour
recueillir les informations. Quant à nous, les techniques de recherche
sont des outils que le chercheur utilise pour récolter les
informations.
L'outil de traitement des données est un
élément d'une activité utilisé comme moyen, comme
instrument de dépouillement ou traitement des données
récoltées jugées utiles et susceptibles à
l'accomplissement d'un travail scientifique (Becker et Murphy 1988).
Ces techniques sont les suivantes :
A. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
Chaumier Jacques (1994) pour lui la technique documentaire est
celle qui permet de traiter d'une façon permanente et
systématique les informations ou données, incluant la collecte,
le signalement, l'analyse et le stockage, la recherche, et la diffusion des
informations pour les usagers.
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Cette technique est motivée par l'objectif de chercher
à mieux comprendre l'importance des amortissements sur l'autofinancement
de maintien d'une entreprise industrielle (GECAMINES), nous avons
consulté des documents à la bibliothèque et même sur
l'internet.
B. L'INTERVIEW
Mark Rutte (1990) est une technique de question/réponse
à sens unique entre deux personnes, l'intervieweur qui pose les
questions afin d'obtenir des informations de l'interviewé qui
répond.
Il s'agit d'un entretien, d'une concentration, de demande des
renseignements pour éclaircir certains aspects de l'étude.
Effectué avec le responsable des services.
III.2. PRESENTATION DU CHAMPS EMPIRIQUE
III.2.1 APERCU HISTORIQUE
Vu l'abondance des étapes historiques de cette
société minière depuis sa fondation jusqu'à nos
jours, nous ferons qu'un survol de son histoire dans le cadre de notre
travail.
Au XVIe siècle déjà, l'industrie du
cuivre était très active et florissante. Le cuivre du Katanga
avait même fait l'objet d'un échange international et
intercontinental car d'importantes quantités de ce métal
provenant du Katanga se retrouvaient à l'Ouest de la côte
Atlantique, en Angola, au Nord en route vers la côte d'Ivoire et le
Ghana, à la cote de l'Océan Indien à l'Est ; et de
là, il était exporté en Europe.
C'est avec les accords de la conférence de Berlin qui
octroyèrent au Roi Léopold II de Belgique l'Etat
Indépendant du Congo que ce dernier devait être mis en valeur.
Ainsi, beaucoup d'investisseurs étrangers se sont
intéressés et y ont participé par l'apport des capitaux
privés. D'où la création le 15 avril 1891 de la compagnie
du Katanga par l'exploitation du sol et du sous - sol du Katanga.
Après une seule expédition en 1892, Jules CORNET
eut le génie de concevoir les grands traits géologiques du
Katanga. Il signala plusieurs gisements importants de cuivre.
Pour résoudre certains problèmes fonciers,
l'Etat indépendant du Congo avec la compagnie du Katanga
signèrent des accords pour la concession d'un territoire en vue de
l'exploitation minière. Un comité de gestion vit le jour le 19
juin 1900 : il était nommé comité spécial du
Katanga. Celui
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- ci confia à la Tanganyika Concession Limited (TCL)
créée le 20 janvier 1899, la mission de faire des investigations
en vue de l'exploration minière du Katanga. Ses travaux aboutirent, le
18 novembre 1901 à la découverte de nombreux gisement de cuivre
à Musonoi et Kolwezi. Ce qui a permis la création, par le
décret numéro 1473 signé par Léopold II, le
dimanche 28 octobre 1906, d'une société dénommée
UNION MINIER DU HAUT - KATANGA. Les actionnaires pour cette oeuvre furent
l'E.I.C, le C.S.K et la T.C.L.
Cette nouvelle entreprise avait l'exercice des droits miniers
et des autres droits accessoires c'est-à-dire l'U.M.H. K pouvait
créer des établissements de commerce et d'industries et effectuer
toutes les opérations utiles à but social. Le siège social
de l'U.M.H. K se trouvait au Congo tandis que son siège administratif
était en Belgique.
Après son indépendance, le Congo détenu
Zaïre signa deux ordonnances - loi le 07 janvier 1966 : la première
exigeait le transfert au Zaïre des sièges sociaux et administratifs
des sociétés ayant leur siège d'exploitation au
Zaïre. La seconde baptisée « Loi Nakajima »
résiliait toutes les concessions et cessions accordées
antérieurement à l'accession du pays à
l'indépendance le 30 juin 1960, aux entreprises minières
privées.
Suite au refus de l'U.M.H. K de se plier aux exigences de ces
deux ordonnances - lois, le Zaïre repris ses droits et, par une ordonnance
présidentielle signée le premier janvier 1967, l'Etat retira
l'autorisation de constitution de l'U.M.H. K et s'attribua tous les biens
meubles et immeubles appartenant à cette société et
à ses filiales. Ce fut la fin de l'U.M.H.K.
L'ordonnance - loi n° 67-01 signée le 02 janvier
1967, créa la Générale Congolaise des minerais (GECOMIN)
qui est devenue depuis le 14 septembre 1972 la Générale des
Carrières et des Mines, en abrégée GECAMINES.
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