I
EPIGRAPHE
« La solution de vos difficultés
c'est l'intérieur de vous-même, à vous
d'exploiter les forces qui sommeillent en vous ».
Aminata SOW FULL
II
IN MEMORIAM
A mon Oncle Paternel IKASO BUKAKULWEZI Alfred. Toi qui n'as
cessé de nous aider et nous encourager pour ces études dont
malheureusement tu ne goutteras pas le gain. Ta disparition brutale nous a
profondément touchés, mais Dieu aidant, nous avons pu achever
cette oeuvre. Ce triste évènement hâte à jamais nos
mémoires. Nous te disons grand merci.
III
DEDICACE
Au seigneur Jésus Christ notre sauveur, nous
reconnaissons la force, la surveillance l'amour et la patience dont vous nous
avez comblés pour aboutir à notre mission.
A vous mes parents ; KYALIMBA RAMAZANI Benoit et MULASI
KYALIMBA Séraphine, source de notre vie qui m'aiment et m'ont
donné tout, Grâce à vous, notre réussite a
été évidente ; vous vous étés
sacrifié pour que nous soyons ce que nous sommes aujourd'hui ; vous
pouvez être fier de nous. Que DIEU vous accorde une longue vie ; plein de
succès et des bénédictions.
A la famille KYALIMBA : BYALUNGWA Marie, MPALA Charlotte,
IKASO Alfred et Anna KYALIMBA, ce travail est pour vous. Merci pour vos
inlassables souhaits de réussite. A vous, mes Grands Pères :
Raymond IKASSO, MALIATABU TSHAMUSOKE et à mes tantes : Anna BITONDO
IKASSO, LUCIA pour votre soutien tant sur le plan financier que moral durant
notre cursus du premier cycle. Trouvez ce travail comme le fruit de la graine
que vous avez semée.
A vous mes oncles, Faustin KIMBILIKITI, Antoine KALONGOMBELA,
Paulin TCHANKOMA, Toussaint SELEMANI pour votre encadrement et votre soutien,
tant financier que moral. Trouvez ici notre gratitude.
A mes neveux et nièces : Faustin WITANENE,
Séraphine KYALIMBA, OKITO Kanyonga, Justine KALUKANGISI et Yannick
KYALIMBA. Je vous dédie ce travail couronnement de mes peines et joies
académiques.
.
IV
AVANT-PROPOS
Ce travail qui marque la fin du premier cycle de graduat, est
un but spécifique de nos études supérieures et
universitaires et grâce à l'éternel notre Dieu que nous
sommes arrivés à cette étape, c'est pourquoi nous lui
rendons multiples actions de grâce. Personne ne pourrait se demander,
pourquoi rédigeons-nous ce présent travail.
Sans doute nous marchions matin et soir pour
l'édification de cette oeuvre, notre souffle était au bout mais,
moins que la joie immense double, d'abord d'obtenir un titre académique,
mais ainsi de réaliser l'un de nos rêves. Par ailleurs, quand nous
pensons aux peines et difficultés que ce travail nous a
coûté, nous aurions dû parler du chagrin et de l'amertume
que de l'allégresse.
Ce travail a été élaboré avec
beaucoup de sacrifices et a bénéficié du concours non
seulement de nous-même, mais d'un bon nombre de gens. Ainsi longtemps que
nous serons sur cette terre seul le sacrifice joyeux et volontiers pourra nous
aider à atteindre nos objectifs.
Nous tenons à exprimer une mention spéciale de
remerciement à vous Chef de Travaux BANDJENGA YOKA Claude pour avoir
agréé le sujet de notre travail et nous faire honneur d'en
accepter la direction, malgré vos multiples occupations, vos
précieuses remarques ont revêtue de leur robe scientifique notre
travail.
Un vibrant remerciement s'adresse à toutes les
autorités académiques et tout le corps professoral de l'institut
supérieur de commerce/Lubumbashi (ISC) et particulièrement au
département des sciences commerciales et financières « SCOFI
» en sigle, option comptabilité pour avoir assuré notre
formation
Nos remerciements vont généralement à nos
frères et soeurs : Raphael MASANDI, MUTUZA TCHANKOMA, Patrick TCHANKOMA,
Michel TCHENGI, Stanislas BUKUBALELO, KALEBA Yves, KAFUSHA Landry, Lucie
IKASSO, Marie IKASSO, Brandy IKASSO, Amson AMURI, KABUKA Marie, Eustache IKASO,
Jeanne MUBINDUKILA, Pierre BULELI, TCHENGI MUBI, Charles MASUDI, Isabelle SOKI,
Cicéron AMANI, Christophe BWATO, merci pour vos prières et pour
nous avoir témoigné une grande fraternité. A vous mes amis
(es), camarades et connaissances : Guellord, John, Serge, Pet@del, Patrick,
Delon, Erick, Michael, Joseph, Cramer, Thérèse, Sophie, Felly,
Gaël, Diane, Prince TWITE, KALALA Ilunga, Rebecca, Deborah, Sarah, Yvs
Caleb, Anny, Rams, Gaspard, Vanessa, Joe, ALAN, Laurent, Chancelle, pour votre
attachement et pour avoir remonté ou plus haut point notre morale chaque
fois que cela était nécessaire.
V
LISTE DE TABLEAUX
Tableau 1. Les coefficients de l'amortissement
|
....11
|
Tableau 2. Durées des actifs admises en fiscalité
|
12
|
Tableau 3. Tracé de la fiche d'amortissement
|
.13
|
Tableau 4. Opérationnalisation des variables
|
....24
|
Tableau 5. Matrice SWOT
|
31
|
Tableau 6. Actifs du bilan
|
35
|
Tableau 7. Passifs du bilan
|
36
|
Tableau 8. Compte de résultat restructuré
|
.37
|
Tableau 9. Bilans simplifiés
|
38
|
Tableau 10. bilans synthétiques
|
..38
|
Tableau 11. Bilans cristallisés
|
.38
|
Tableau 12. Présentation des actifs immobilisés et
leur amortissement
|
39
|
Tableau 13. Présentation de l'amortissement et provision
|
39
|
Tableau 14. Détermination des chiffres d'affaires
|
40
|
Tableau 15. Détermination de l'autofinancement de maintien
|
.40
|
Tableau 16. Déterm de la part des amortissements sur
l'autofinancement de maintien
|
41
|
Tableau 17. Détermination de l'autofinancement global
|
42
|
Tableau 18. Détermination de l'autofinancement d'expansion
|
.42
|
Tableau 19. Détermination de la valeur ajoutée
|
43
|
Tableau 20. Détermination de la capacité
d'autofinancement
|
43
|
Tableau 21. Impact des amortissements sur le flux net de la
trésorerie
|
44
|
Tableau 22. Détermination d'indépendance
financière
|
44
|
Tableau 23. Détermination de la dépendance
financière
|
44
|
Tableau 24. Détermination de la solvabilité
|
45
|
VI
LISTE DE GRAPHIQUES
Graphique 1 La part des amortissements sur l'autofinancement
de maintien 41
Graphique 2 La part des amortissements sur l'autofinancement
de maintien en % 41
Graphique 3 La part de l'autofinancement de maintien sur
l'autofinancement Global 42
VII
LISTE DES ABREVIATIONS
Acronymes
|
SIGNIFICATION
|
r
|
Taux
|
CAF
|
Capacité d'autofinancement
|
CAFG
|
Capacité d'autofinancement global
|
SWOT
|
Strenght-Weakness-Opportunity-Threat
|
EBE
|
Excèdent brut d'exploitation
|
MBA
|
Marge brute d'autofinancement
|
N
|
Temps
|
TVA
|
Taxe sur la valeur ajoutée
|
OHADA
|
Organisation pour harmonisation de Droit des affaires en
Afriques
|
VA
|
Valeur ajoutée
|
CA
|
Chiffre d'affaire
|
UMHK
|
Union minière du Haut-Katanga
|
GECAMINES
|
Générales des carrières des mines
|
GECOMINES
|
Générale congolaise des mines
|
VO
|
Valeur d'origine
|
VNC
|
Valeur nette comptable
|
PHESTEL
|
Politique, historique, Economique, socio-culturel,
technologique
|
RHAO
|
Résultat hors activité ordinaire
|
RAO
|
Résultat de l'activité ordinaire
|
TCL
|
Tanganyika Concession Limited
|
1
INTRODUCTION GENERALE
L'objectif de tout entrepreneur qui possède son
entreprise est de réaliser le bénéfice à tout prix
et cela se passe par la mise en commun des différents facteurs de
production : travail, capital, nature ainsi que la technologie. Nous nous
intéressons plus au capital qui sera investi afin d'acquérir les
matériels de production entre autres machines, mobiliers,
matériels roulants, immeubles que ces soit dans une entreprise à
connotation industrielle, commerciale ou encore de service.
Afin de permettre la continuité de l'exploitation de
l'entreprise, celle-ci doit prendre en soin de son capital le principe le
principe de maintien du capital sur toutes ses formes que possible :
Maintien du capital financier qui se fait par le
bénéfice ;
Maintien du capital intellectuel par des bonnes
rémunérations, par les formations, par des bons soins
médicaux ;
Maintien du capital social par un salaire régulier, par
des apprentissages, des sanctions, etc.
Maintien du capital physique qui se fait par des
réparations, par entretien mais aussi par le renouvellement des outils
de production.
Le renouvellement des outils de production dans une entreprise
peut se faire via plusieurs sources de financement c'est-à-dire des
sources internes et externes mais selon Pierre Lassegue (1962), l'amortissement
fait partie des moyens pouvant permettre à l'entreprise à
l'autofinancement interne sans recourir aux ressources externes.
David C (2002), les amortissements doivent être
justifiés par l'usage commercial. En ce qui concerne les personnes
physiques les conditions indépendantes, ils ne peuvent être faits
que sur le patrimoine. Les amortissements doivent être prouvés par
une comptabilité régulière, il n'est admis de
procéder à des amortissements au-delà du prix de revient
d'un bien.
Pour un chercheur, le choix d'un sujet suscite toujours un
intérêt. L'intérêt est donc l'attention
particulière à nous qui avions accordés à ce sujet
d'analyse et le choix au contraire suppose la sélection d'une
réponse particulière parmi plusieurs possibilités Roland
(2007)
2
1. PHENOMENE OBSERVE
Dans le cadre de la présente oeuvre une observation de
fait a été faite dans le domaine de la finance. C'est ainsi que
nous avons observé une situation réelle phénoménale
de l'autofinancement de maintien de la Générale des
carrières des mines qui les amortissements constituent la pierre
angulaire de son autofinancement de maintien qui s'explique par le respect de
l'applicabilité des amortissements sur ses immobilisations.
L'essentiel des amortissements est de constituer le potentiel
de l'entreprise qui se déprécie avec le temps ou pour des raisons
d'obsolescence. La vocation des bénéfices conservés est de
permettre la croissance de l'entreprise en concourant notamment au financement
des nouvelles immobilisations.
Question de départ
Selon SEM la question de départ est un fil conducteur
de la recherche, il s'agit d'une interrogation qui va orienter les restes de la
recherche. Dans le cadre de notre travail, on a comme question de départ
de connaître « Qu'est-ce qui influence la supériorité
de l'autofinancement de maintien à l'autofinancement d'expansion de la
GECAMINES ? »
2. OBJECTIFS POURSUIVIS
Tout chercheur pour bien mener son étude, il doit fixer
les objectifs. L'objectif principal de notre étude est de comprendre et
expliquer l'importance des amortissements sur l'autofinancement de la
Générale des Carrières des Mines. A cet effet notre
étude servira à la documentation pour premièrement
à cette entreprise, à l'intention de tous les chercheurs, les
jeunes scientifiques qui chercheront à se cultiver dans le domaine des
amortissements et plus ceux qui embrassent le métier de la
comptabilité.
L'atteinte de cet objectif est assurée à travers
les objectifs spécifiques :
Décrire l'organisation administrative de la GECAMINES ;
Evaluer la pertinence des activités de la fonction
financière de la GECAMINES ; Faire des recommandations pour une
amélioration des activités.
3
3. CONTEXTE DE LA RECHERCHE Le contexte a deux
dimensions
La première dimension est interne (les
éléments organisationnels, structurels, culturelles,
stratégique, mode de management, ...) cet environnement pour être
analysé par le modèle SWOT (forces, faiblesses,
opportunités, menaces).
Analyse SWOT (strengths - weakness - opportunity - threats):
connue sous le nom français d'AFOM (atouts, faiblesses, menaces et
opportunités) est un outil d'analyse stratégique. Elle combine
d'une part l'étude des forces et faiblesses d'organisations et celle
menaces et opportunités de son environnement d'autre part afin d'aider
à la definition d'une stratégie de développement bien
qu'avant tout destine à planification.
L'analyse SWOT sert aussi à verifier que la
stratégie mise en place constitue une réponse satisfaisante, dans
ce cas, elle est utilisée comme outil d'évolution. Pascal SEM et
CORNET (2017).
Cette analyse permet de connaître les forces,
faiblesses, opportunités, menaces d'une organisation.
La deuxième dimension est externe (les
éléments économique, socio-culturel, politique,
légal, écologique, technologique). Cet environnement peut
être analysé par le modèle PESTEL.
3.1.Analyse PESTEL
Sem Pascal (2016) pour comprendre et déterminer le
contexte de l'application des différentes méthodes
d'amortissements sur des matériels déjà obsolètes
dans les entreprises industrielles de Lubumbashi, nous nous concentrerons sur
l'analyse PESTEL, qui nous permettra d'appréhender les facteurs de
l'environnement intra ou extra capable d'influer positivement ou
négativement sur la gestion des amortissements.
Le modèle PESTEL fait référence à
six influences environnementales entre autres : l'environnement Politique,
Economique, socio-culturel, Technologique ainsi que Légal
développées comme suit :
4
a. Environnement politique
Cet environnement implique les décisions prises par le
gouvernement tant national que provincial qui fixent les règles de
fonctionnement, l'environnement politique exerce une grande influence pour le
climat des affaires en générale et c'est avec des
conséquences directes sur la prise des certaines décisions,
à cela nous pouvons ajouter l'état critique de vie politique dans
notre pays, qui influence le développement des entreprises sur le plan
national et qui empêche les investisseurs d'apporter leurs capitaux au
pays.
b. Environnement Economique
L'environnement économique influe positivement soit
négativement sur la réalisation de la rentabilité, le
coût élevé de la déclaration en douane des
immobilisations renouvellement acquis, le faible rendement de la main d'oeuvre,
les variations du cours de change, des métaux sur le marché
international, pour ne citer que cela, ne favorisent pas à la
Gécamines d'oeuvrer dans toute tranquillité.
c. Environnement Socio-culturel
Cet environnement implique l'évolution de la
population celle-ci caractérisée par une pauvreté presque
totale à l'exception de certaines personnes bien positionnées
soit dans les entreprises privées soit dans la politique, une jeunesse
de chaumer abandonnée à son triste sort et ceci couronné
par la vie merdique que nos frères mènent dans les
périphéries de nos villes.
d. Environnement technologique
Depuis des années, la technologie a toujours
été un outil incontournable dans tous les domaines de la vie de
l'homme, avec l'arrivée de l'informatique cela a
révolutionné les entreprises, la Gécamines doit se mettre
à jour avec la technologie : nouvelles machines de haute production, des
nouvelles techniques de production, etc., afin d'offrir toujours des produits
de qualité.
e. Environnement Ecologique
L'environnement écologique implique les
règlementations et contraintes écologiques, les nouvelles normes
édictées par les positions prises en matière de
développement durable. La Gécamines doit savoir bien gérer
les rebuts ou autres matières qui peuvent influencer le changement
climatique.
5
f. Environnement légal
Cet environnement implique l'évolution du cadre
règlementaire et législatif (droit du travail, droit du
commerce). Avec des impacts de tout ordre pouvant créer des charges
supplémentaires, des lourdeurs administratives, des accès
restreint à certains marchés. La Gécamines est une
entreprise publique et respecte toutes lois imposées.
4. JUSTIFICATION DE LA RECHERCHE
Etant étudiant en sciences commerciales et
financières, par notre curiosité scientifique, nous sommes
parvenus au choix du sujet qui portera non seulement d'une analyse de
l'importance qu'a les amortissements sur l'autofinancement de maintien de la
GECAMINES.
Mikael VEN GAL (1996) pour lui la justification de la
recherche est une partie dont le rôle est de convaincre le lecteur de
l'utilité ou de l'intérêt de réaliser une recherche
pour résoudre un problème.
La justification de la recherche consiste à
présenter les différentes motivations qui vous poussent à
faire le choix du sujet pourquoi pas autre sujet à
l'intérêt que vous avez à réaliser cette recherche
qui se décompose en trois grands points :
a. Sur le plan scientifique
Ce sujet permettra aux jeunes scientifiques qui viennent
après nous de connaître l'importance qu'a les amortissements sur
l'autofinancement de maintien de la Générale des carrières
des Mines.
b. Sur le plan managérial
Cette recherche va contribuer à éveiller toutes
les entreprises industrielles à accorder l'importance des
amortissements.
c. Sur le plan personnel
Le choix de ce sujet relève de la passion que nous
avons envers notre métier de comptabilité et plus
particulièrement à l'importance que nous accordions aux
amortissements sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise
industrielle.
6
5. DELIMITATION DE LA RECHERCHE
Il est souvent conseillé par la méthodologie
scientifique bien entendue que toute étude dans les limites d'espace
géographique et de temps bien déterminé afin
d'éviter toute spéculation de sens.
C'est important que nous puissions délimiter notre
recherche dans les limites d'espace et de temps bien définies pour ne
pas l'aborder d'une manière rationnelle.
Tout travail scientifique exige une délimitation
spatio-temporelle car la science commence où l'on délimite avec
soin.
a. Dans l'espace
Il convient cependant de limiter dans l'espace sur laquelle nous
allons mener nos investigations, pour ce faire notre recherche sera
traitée dans une entreprise industrielle « la
Générale des Carrières des Mines en sigle
GECAMINES/LUBUMBASHI »
b. Dans le temps
Pour ce qui est de la délimitation temporelle, notre
recherche couvrira une période allant de 2015 à 2017 et traitera
de l'importance des amortissements sur l'autofinancement de maintien de la
GECAMINES.
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Pour plus de cohésion, concision, de logique et autre
Hormis l'introduction et la conclusion, ce présent travail sera
subdivisé en 4 chapitres :
Le premier chapitre porte sur la revue de littérature
Le deuxième chapitre porte sur la problématique et
hypothèse ;
Le troisième chapitre parle de la démarche
méthodologique et la présentation du champ empirique ; Le dernier
chapitre parle de l'analyse des résultats ;
7
CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE
Selon SEM MBIMBI Pascal et Cornet Annie 2017 dans l'ouvrage
« méthode de recherche scientifique en sciences Economique et de
gestion » disent que la revue de littérature comme son nom
l'indique reporte ce qui a été déjà dit.
Elle présente les différents concepts qui aident
à la compréhension du sujet d'une manière plus
approfondie, elle n'est pas une énumération des différents
résultats obtenus, des théories empiriques les plus
significatives concernant le sujet.
Quant à nous, nous définissons la revue de la
littérature comme une identification qui a été
déjà faite et ce qui est besoin d'être étudier.
1. ETUDES THEORIQUES
Cette partie de travail est une construction qui permet de
dégager d'une part les termes majeurs identifiés chez les auteurs
et d'autre part elle permet de relier ces thèmes aux différentes
dimensions de la question de la recherche et son contenu global.
Pour arriver à visualiser notre objet d'étude,
nous allons présenter les auteurs, les ouvrages et les idées
clés afin d'en faire une perception personnelle.
GRATAK (2012) dans son ouvrage « comptabilité
générale des travaux fin d'exercice », l'auteur
s'intéresse plus les méthodes d'amortissement ainsi que le
rôle lié à l'amortissement. Ce pendant cet auteur met
accent particulier sur l'amortissement et pour lui l'amortissement peut
constituer un très bon financement dans l'entreprise sans faire appel
aux ressources étrangères.
ANDRE FOKO TOMENA (2e Ed 2013) dans son ouvrage «
système comptable congolais et système comptable OHADA, l'auteur
dit que les dotations aux amortissements de l'entreprise ; l'entreprise peut
constituer des ressources de financement important pour pouvoir financer les
investissements et renforcer la productivité.
PIERRE VER NIMMEN ETALI (4e Ed 2013) dans l'ouvrage «
finance de l'entreprise », l'auteur dit que les amortissements permettent
à l'entreprise de maintenir intact son capital, c'est-à-dire le
fond ainsi retenu sur le résultat à titre des charges non
distribuées, permettra à renouveler les immobilisations lorsque
celles-ci sont devenues obsolètes, inutilisables pour les remplacer par
les matériels les plus modernes.
8
ALPHONSE VERHULST (2e Ed 2010) dans son ouvrage «
comptabilité approfondie tome II », l'auteur explique que les
montants des amortissements pratiqués chaque année constituent
pour l'entreprise une ressource interne noyée dans l'actif. Cette
ressource devrait normalement suffire pour renouveler les immobilisations
usagées.
JACQUES FORGET (2005) dans son ouvrage « dynamique de
l'amortissement » l'auteur définit l'amortissement comme une
technique comptable obligatoire légalement établi et strictement
encadré par le droit fiscal permettant de valoriser en fonction de temps
le patrimoine mobilisé de l'entreprise. Il termine en disant que le
renouvellement de l'outil de production par l'amortissement est fonction de la
politique de gestion mise en place fiscale par l'entreprise.
2. ETUDES EMPIRIQUES
MARTINE MASIMANGO DORCAS (2018) dans son travail
intitulé « la capacité d'autofinancement et la politique
d'investissement dans une entreprise industrielle, elle était
préoccupée de savoir « pourquoi la GECAMINES n'arrive pas
à s'autofinancer elle-même sur base de ses ressources propres
?'
Après l'analyse, elle est arrivée à une
conclusion que l'entreprise doit développer ses activités afin de
constituer des épargnes en termes de réserves et reports qui lui
permettront le réinvestissement et la diversification de ses
activités.
MBUYA KUZANGA OLIVIER (2017), dans son travail intitulé
« l'amortissement et son incidence sur l'autofinancement de maintien d'une
entreprise industrielle » il cherchait de savoir quel est le niveau
d'impact des amortissements sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise
publique
Au-delà de ses analyses, il conclut en disant que les
amortissements ont un impact positif sur l'autofinancement de maintien de la
SNCC
3. APPROCHES THEORIQUES
3.1.THEORIES DES COUTS DE TRANSACTIONS
La notion des coûts de transactions est apparue en 1975
et propose de traiter les relations existant entre le marché et
l'organisation, comme intégration verticale, le processus de
l'internationalisation ou la structure financière de l'entreprise.
9
Cette théorie nous a aidés à comprendre
l'arrangement institutionnel de l'entreprise qui est caractérisée
par un principe hiérarchique et qui permet à la direction de
l'entreprise de prendre des décisions en cas d'investissement non
prévu.
3.2.APPROCHE DU CONTEXTUALISME
Le contextualiste est une branche de la philosophie qui
rassemble toute une série des théories mettant au centre de la
compréhension d'un environnement (un objet, un comportement, un mot ou
un énoncé), l'étude de son contexte d'expansion.
Le contextualisme défend l'idée que
l'étude de contexte est le seul moyen de comprendre un comportement. Un
contexte est donc un ensemble des circonstances et des conditions qui entourent
et déterminent tout comportement. Ces circonstances et conditions
peuvent être spatiales, temporelles, situationnelles, sociales,
culturelles, historiques, etc.
Selon HAYES (1999), le contextualisme se caractérise par
trois éléments fondamentaux : L'importance de prendre en compte
l'ensemble de l'évènement et non des unités
séparées ;
Une sensibilité au contexte dans la
compréhension de la nature et de la fonction d'un
évènement ;
Un critère de vérité pragmatique
où est considéré comme vrai ce qui permet de
réaliser un objectif précis
Selon la perspective contextualiste, rien n'est bon ou
mauvais. En soi seul compte l'aspect pragmatique qu'on analyse. Cette
théorie nous a permis de comprendre l'analyse SWOT ou AFOM.
4. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
4.1. AMORTISSEMENT
A. INTRODUCTION
La notion d'amortissement constitue un sujet très
important dans les études de structures soumises à des
excitations dynamiques. Mais elle a besoin d'être maîtrisée
pour être incorporée efficacement dans une étude. Il existe
relativement peu de littérature traitant le sujet dans la profondeur
qu'il mérite.
10
L'amortissement est un paramètre important dans une
étude des structures sous chargement dynamique. Un ensemble de valeurs
de coefficients d'amortissement issu d'une base expérimentale est
proposé pour mener une analyse structurelle selon le type de
matériaux.
B. DEFINITION
Toute modification significative des conditions d'utilisation
du bien justifie la révision du plan d'amortissement en cours
d'exécution ;
Il ne faut pas confondre l'amortissement des immobilisations
avec l'amortissement du capital ni avec l'amortissement d'un emprunt lequel
signifie remboursement
Jack FORGET (2005), pour lui La politique d'amortissement a
des incidences décisives sur les équilibres financiers de
l'entreprise. Elle représente un paramètre crucial à
prendre en compte dans les décisions d'investissement. L'amortissement
constitue la partie la plus importante de l'autofinancement de l'entreprise,
avec la part non distribuée du bénéfice après
impôt. Il constitue la part du capital immobilisé fiscalement
déductible et destinée à compenser sa destruction
consécutive à l'activité productive de l'entreprise.
Selon LAROUSSE l'amortissement est une diminution d'amplitude
d'un mouvement ondulatoire (prélèvement annuel sur les
bénéfices d'une entreprise pour compenser la diminution de valeur
subie par les immobilisations du fait de leur vétusté.)
C. ROLES DES AMORTISSEMENTS
L'amortissement a plusieurs rôles entre autre le rôle
économique, comptable, fiscal et financier : ? Rôle
comptable
L'amortissement permet de constater la perte de valeur due
à la consommation d'avantages économiques attendus, subie par un
élément de l'actif immobilisé, en outre il permet de
répondre aux principes généraux d'image fidèle, de
sincérité et de régularité définis dans le
plan comptable général. En fin il permet de faire
apparaître la valeur résiduelle d'un bien à chaque fin
d'exercice et à la date de cession du bien en vue du calcul d'une plus
ou moins réelle.
11
? Rôle économique
L'amortissement constitue une charge normale d'exploitation
qui doit être enregistrée, et ce bien qu'elle ne corresponde pas
à une sortie de fonds. Le caractère imprécis de
l'amortissement ne peut justifier l'abstention de l'entreprise en cette
matière : en ne pratiquant pas les amortissements normaux, on aboutit
à la présentation d'un bilan inexact à l'actif
surestimé et à un résultat faussé car trop
favorable (bénéfice fictif).
La pratique de l'amortissement permet de maintenir intact le
capital. Les fonds retenus sur le résultat à titre de charges,
donc non distribués, permettent le renouvellement des immobilisations
amorties, sans avoir recours aux capitaux propres ou à l'endettement.
L'amortissement est donc une source d'autofinancement.
? I.3.3 Rôle financier
Le montant global des amortissements pratiqués chaque
année constitue une « ressource interne » qui contribue au
financement des nouvelles immobilisations. Ajouté au
bénéfice, ce montant détermine la capacité
d'autofinancement (cash-flow) de l'entreprise.
? I.3.4 Rôle fiscal
Les dotations aux amortissements constituent des charges
fiscalement déductibles, ils permettent donc de réaliser des
économies d'impôt s'ils ont été réellement
comptabilisés.
D. BASE DE CALCUL D'AMORTISSEMENT
L'amortissement est défini comme une répartition
systématique du montant amortissable d'un actif sur la durée de
vie. La base de calcul de l'amortissement est la valeur d'origine,
c'est-à-dire le coût d'achat de l'immobilisation, trouvé
par la formule, Prix d'achat + frais accessoires d'achat.
Dans la pratique, la valeur résiduelle d'un bien est
souvent insignifiante et en conséquence sans importance pour le calcul
du montant amortissable. S'il apparaît que la valeur résiduelle
n'est pas négligeable, elle est estimée à la date
d'acquisition du bien ou à la date de toute réévaluation
ultérieure du bien, sur la base de la valeur de réalisation qui
prévaut à cette date pour les immobilisations similaires ayant
atteint le terme de leur utilisation et ayant été
utilisées dans des conditions semblables à celles dans lesquelles
l'immobilisation sera utilisée.
12
L'annuité d'amortissement est le montant de
l'amortissement en fin d'exercice.
VNC (valeur nette comptable) : c'est la différence
entre la valeur d'acquisition et le total des amortissements déjà
pratiqués.
VNC1= valeur d'acquisition - Annuité
VN= VNC1 - Annuité
Avec : - VNC1 : valeur nette comptable à la fin de la
première année
VN : valeur nette comptable à la fin de la deuxième
année
E. LES METHODES D'AMORTISSEMENT
Il existe différentes méthodes d'amortissement
utilisées en SYSCOHAHDA. Parmi elles, il convient de signaler les quatre
méthodes ci-après :
> L'amortissement linéaire ou
constant
Techniquement, l'amortissement linéaire ou constant est
la plus facile à comprendre et à calculer, il suppose que l'usure
de l'actif immobilisé s'étend plus ou moins
régulièrement sur la durée normale de son utilisation.
L'unique problème qui pose est de déterminer cette durée
normale d'utilisation
valeur d'acquisition
Annuité=
durée d'amortissement
|
> Amortissement dégressif ou
décroissant
L'amortissement dégressif est autorisé par le
code minier et des investissements en RDC et pratiqué non seulement par
les entreprises minières mais aussi par les entreprises agricoles,
industrielles et commerciales.
Cet amortissement est justifié sur la base de principe
que l'actif à amortir produit plus de revenus à cause de l'usure
et de pannes, en conséquence il faut l'amortir plus quand il est encore
nouveau, et moins quand il est devenu vétuste.
? Pour la première annuité, à compter de la
date de mise en service ou de création, en appliquant un taux de 60% au
prix de revient de l'élément considéré
13
Somme des années : fréquemment utilisé
d'autres ceux, on commence par déterminer la somme des nombres des
années et la durée normale de l'actif à amortir.
Cette méthode présente des petites
difficultés de calcul quand la date de la mise en service de l'actif
immobilisé à amortir ne correspond pas avec le début de
l'année et qu'il faudrait calculer la première annuité en
prorata temporis.
Taux dégressif=
durée d'amortissement
coefficient fiscal
Lorsque la législation fiscale d'un pays autorise
l'amortissement dégressif, elle permet aux entreprises d'augmenter le
montant des dotations, et donc des charges, au cours des premiers exercices.
L'entreprise payant de ce fait moins d'impôt sur le
bénéfice, elle pourra récupérer plus rapidement son
investissement.
Tableau N° 1 : Les coefficients de
l'amortissement
Coefficient
|
Durée
|
1.75
|
3 à 4 ans
|
2.25
|
5 à 6 ans
|
2.75
|
7 ans ou plus
|
Source : nous-mêmes
? L'Amortissement Exponentiel, exceptionnel ou
accéléré
L'amortissement accéléré est purement
fiscal. Il est réglé par les dispositions propres à chaque
Etat-Partie de l'espace OHADA. Le montant de l'annuité d'amortissement
afférente aux éléments amortissables au taux exceptionnel
et admissible en tant que charge professionnelle, est
déterminé:
14
ü Pour chacune des périodes imposables suivantes,
en appliquant le système d'amortissement dégressif à la
valeur résiduelle desdits éléments, c'est-à-dire
à leur prix de revient diminué des amortissements
effectués et admis pendant la période imposable antérieure
;
ü Lorsque l'annuité d'amortissement
calculée pour un exercice devient inférieure à
l'annuité correspondant au quotient de la valeur résiduelle
comptable de l'immobilisation par le nombre d'années d'utilisation
restant à courir à compter de l'ouverture dudit exercice,
l'entreprise doit faire état d'un amortissement égal à
cette dernière annuité.
En RDC, cet amortissement est autorisé comme option
pour l'amortissement des équipements neufs acquis à partir du 18
Février 1989, par les entreprises qui fabriquent des produits
semi-ouvrés dont le prorata du chiffre d'affaire à l'exploitation
est égal ou supérieur à 20%. Il est autorisé aussi
à toutes les entreprises minières et des hydrocarbures dans le
cadre du code minier à l'exception des toutes les immobilisations
incorporelles et tous les éléments amortissables dont la
durée de vie est inférieure à 4 ans ou supérieure
à 20 ans.
> L'amortissement progressif
La pratique offre rarement l'occasion d'appliquer ce type
d'amortissement. Pour ce cas aussi, le montant d'annuités diffère
d'année en année mais allant de la plus petite annuité
à la plus grande. On emploi la formule ci-après :
> L'amortissement proportionnel ou
capacitaire
Rarement appliqué également, cet amortissement
est proportionnel à l'activité effectuée par le bien
immobilisé. Ainsi on amortir par quantité ou pièces
produites.
valeur dforigine x km parcourus Vo x
bonnes pièces produites
Annuité= OU
km prévus bonnes pièces
prévues
|
15
Il est à signaler que la qualité des
amortissements résultera ici de la précision dans les estimations
qui ne peuvent être exactes que dans la mesure où elles sont
faites par des spécialistes et dans un mode économique bien
articulé et transpirant.
? L'amortissement dérogatoire
Les amortissements dérogatoires ne correspondent pas
à l'objet normal d'un amortissement comptable (économiquement
justifié). Leur but est de faire bénéficier temporairement
l'entreprise d'une réduction d'impôt en argumentant
l'amortissement fiscalement déductible.
Les amortissements dérogatoires représentent le
surplus d'amortissements comptabilisé en application d'un texte
fiscal.
Outre les méthodes décortiquées, il
existe d'autre méthodes d'amortissements comme l'amortissement à
taux d'intérêt, les amortissements des biens de location se
développent de plus en plus afin de refléter la valeur
économique du bien à amortir acquis suite à un contrat de
bail ou de location.
Il est à signaler que la GECAMINES applique
l'amortissement linéaire ou constant suite à leurs valeurs
intrinsèques des immobilisations.
F. LA COMPTABILISATION DES AMORTISSEMENTS
La comptabilisation des amortissements et provisions se font
toujours en débitant les comptes 68, 69 par le crédit des comptes
28, 29.
Tableau N°2 : Durées des actifs admis en
fiscalité
Immobilisations amortissables
|
Durée
d'amortissement
|
Taux
d'amortissement
|
Maisons et immeubles bâtis
|
20 à 50 ans
|
5 à 2%
|
Matériel de transport, roulant, informatique
|
3 à 5 ans
|
33 à 20%
|
Machines et autres biens d'équipement
|
6 à 10 ans
|
17 à 10%
|
|
5 à 10 ans
|
20 à 10%
|
16
Boeufs et immobilisations animales, matériel du bureau,
brevets, outillage
|
10 ans
|
10%
|
Agencements, installations, immobilisations
incorporelles
|
|
|
Il est à noter que ces taux sont donnés à
titre indicatif et peuvent varier selon la nature d'activité. Tableau
N° 3 : Tracé de la fiche d'amortissement
Désignation du bien :
Valeur d'entrée brute : Amortissement :
Valeur résiduelle : Durée : ans
Base amortissable : Taux linéaire : %
Date d'acquisition : Prorata : Jours
Date de mise en service : Début d'amortissement :
|
Exercices
|
Valeur
d'origine (Vo)
|
Amortissement antérieur
|
Annuités (A)
|
Cumul des annuités
|
Valeurs nettes
comptables nettes
(VNC)
|
N
|
|
|
|
|
|
n+1
|
|
|
|
|
|
n+2
|
|
|
|
|
|
n+3
|
|
|
|
|
|
n+4
|
|
|
|
|
|
Source : Gécamines
17
4.2. AUTOFINANCEMENT
A. INTRODUCTION
Il est vrai que l'heure actuelle, comme son nom indique, est
un financement que l'entreprise se crée elle-même par son
activité propre. Il est le pivot fondamental qui supporte le financement
de l'entreprise. Dans une petite et moyenne entreprise, il s'entend même
aux avantages que les dirigeants laissent l'organisation WITERWULGHE (1998).
C'est ainsi que Pierre CONSO renchérit en disant que
l'intérêt de l'autofinancement s'explique par son importance
fondamentale pour la survie et croissance des entreprises. Une entreprise
procède très rarement à la distribution ou reprise
intégrale des bénéfices réalisés.
B. DEFINITION
Le concept « Autofinancement » a été
défini des diverses manières par les auteurs. L'autofinancement
correspond aux ressources secrétées par l'entreprise et que
celle-ci conserve pour assurer son financement interne. Cet autofinancement se
réalise régulièrement*nt dans l'entreprise mais il suppose
et nécessite la mise en place d'une variable politique de
financement.
Quant à M EMONO (2003), l'autofinancement est un
ensemble des moyens de financement puisés dans l'entreprise
elle-même. Il ressort de cette définition que l'autofinancement
sert d'abord à maintenir le patrimoine de l'entreprise par la
constitution du fond d'amortissements et de diverses provisions qui sont
même composantes de l'autofinancement.
Pour P VERNIMMEN, l'autofinancement représente le
potentiel de capitaux que l'entreprise peut investir dans son activité
à partir des excédents dégagés par son exploitation
et ses calculs. Donc en déduisant de la marge brute d'autofinancement
les bénéficiaires mis en distribution.
Il y a plusieurs définitions de l'autofinancement comme
:
L'autofinancement est un surplus bénéficiaire ou
monétaire conservé par l'entreprise après distribution des
dividendes ;
Il préserve l'indépendance financière et
la gestion de l'entreprise dans la mesure om l'entreprise n'a pas à
solliciter des ressources externes
18
L'autofinancement est un financement créé par
l'activité d'une entreprise à partir de ses propres ressources
qui sont les réserves, le résultat, les amortissements, les
provisions indépendamment de tout concours de ses associés ou
capitaux d'emprunt ;
L'autofinancement est un procédé de gestion
financière grâce auquel l'entreprise assure toute une partie des
besoins en capitaux par une rétention totale ou partielle, temporelle ou
définitive des bénéfices réalisés par
l'exploitation.
De toutes ces définitions, nous constatons que
l'autofinancement n'est pas pris du point de vue juridique ni comptable,
plutôt considéré comme un angle économique où
l'on doit tenter d'en cerner le contenu. Toute fois signale que cet
autofinancement ne se confond pas avec les réserves ou provisions que
reconnaît le droit commercial.
D'une manière générale, l'autofinancement
est défini également comme la part non distribuée des
profits réalisés par une entreprise au cours d'une période
donnée.
C. BUT, AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE
L'AUTOFINANCEMENT
> BUT
L'autofinancement a pour but de garder les
bénéfices à l'intérieur de l'entreprise, pour le
réutiliser sans devoir faire appel aux nouveaux fonds nécessaires
pour son bon fonctionnement. Les entreprises ne devront pas faire appel ni aux
actionnaires, ni aux capitaux empruntés.
> AVANTAGES
L'autofinancement permet de pallier l'insuffisance des modes de
financement extérieur ;
L'autofinancement est gratuit : il ne comporte pas de charges
(dividendes et intérêts), mais il convient de noter que les fonds
rendus disponibles par l'autofinancement coûtent en réalité
l'intérêt que leur placement sur le marché aurait pu
rapporter.
L'autofinancement assure d'avantage une liberté
d'action de l'entreprise par rapport aux financements extérieurs qui
comportent des garanties et contrôles.
19
? INCONVENIENTS
Cependant, malgré ces avantages, l'autofinancement
comporte quelques inconvénients : Tout d'abord il ne peut pas être
suffisant, d'où le risque de retarder l'essor de l'entreprise ;
L'autofinancement peut nuire à la rentabilité du
faite qu'une partie des bénéfices n'est pas distribuée. Et
on pourrait rencontrer des difficultés pour réussir des recours
aux financements extérieurs ;
L'autofinancement peut être pour l'entrepreneur une
tentation de procéder à des investissements non rentables, comme
par exemple achats des machines qui dépassent les besoins réels
;
L'autofinancement nuire :
Aux consommateurs : les entreprises ont tendance à
augmenter leur prix afin de dégager des ressources de financement
suffisantes ; en outre pour rendre plus grand résultat, l'entreprise
peut majorer le prix de vente, ce dernier permettra à l'entreprise
d'augmenter son chiffre d'affaires mais elle hasarde de perdre sa
clientèle care elle sera lésée par la hausse de prix
Aux salariés : si les salaires sont freinés en
vue d'autofinancement ; l'autofinancement porte préjudice aux
salariés dans la mesure où l'entreprise se préoccupe de
maximiser son profit, peut ralentir certains avantages aux salariés
d'une manière ou d'une autre ;
Aux actionnaires : si une trop grande part des
bénéfices est réinvestie au lieu d'être
distribuée ; ou lorsqu'il aboutit à la constitution de
réserves exagérées, est contraire à la nature
même du contrat de la société. Celui-ci n'oubliera pas un
contrat par lequel deux ou plusieurs personnes se conviennent de mettre quelque
chose ensemble en vue de réaliser un bénéfice et le
partager.
Aux ordres publics : l'autofinancement présente
également des inconvénients pour la collectivité, ils sont
d'ordre économique, financier et juridique.
D. LES MOYENS D'AUTOFINANCEMENT
Les moyens de l'autofinancement sont :
? Les bénéfices non distribués, le report
à nouveau et le résultat net du bilan ;
20
y' Les réserves réelles, prélevées
sur les bénéfices (compte réserve bilan) ;
y' Les réserves occultes. Ces réserves
proviennent d'une insuffisance d'évaluation des postes de l'actif, ou
d'une surestimation des postes passifs. Ces réserves occultes se
traduisent par une réduction du bénéfice, n'apparaissant
pas au bilan, elles ne sont pas distribuables et son donc des moyens
d'autofinancement ;
y' Les provisions qui constituent des réserves pour les
objectifs bien précis, les provisions règlementées et les
provisions pour risque financier, pertes et charges ;
y' Les amortissements qui sont comme des réserves ou
des provisions destinées à l'achat des immobilisations afin de
remplacer celles qui sont usées.
y' Les amortissements constituent un autofinancement aussi
longtemps qu'ils ne sont pas utilisés à l'achat des
immobilisations qui remplacent celles qui sont amorties
E. FORMES D'AUTOFINANCEMENT
On retient deux formes que revêt l'autofinancement :
l'autofinancement brut et net
F. SORTES D'AUTOFINANCEMENT
On distingue deux sortes d'autofinancement dont nous pouvons
énumérer, l'autofinancement de maintien et l'autofinancement
d'expansion ou de croissance. Mais notre travail se focalise sur
l'autofinancement de maintien.
> Autofinancement de maintien
C'est la partie de l'autofinancement nécessaire pour
maintenir ou conserver le patrimoine de l'entreprise au niveau des biens
déjà acquis ou au niveau de son activité, la diminution de
bénéfice qui en résulte réduit d'autant les
possibilités de distribution de ces bénéfices, peuvent
être considérées comme autofinancement de maintien, il
s'avère d'un élément ou paramètre indispensable et
nécessaire à la bonne continuité de l'exploitation de
l'entreprise et de son existence même.
L'Autofinancement de maintien constitue annuellement par des
dotations aux amortissements et dotations aux provisions 68 ; 69
21
Provisions financières pour risques et charges (19) +
Amortissements (28)
+ Provisions pour dépréciation sur les actifs
immobilisés (29)
+ Provisions pour dépréciation des stocks (39) +
Dépréciations et risques provisionnés (49)
+Dépréciation et risques provisionnés (59)
|
= autofinancement de maintien
Les dotations aux provisions
Pour la dépréciation d'éléments de
l'actif, certaines dotations aux provisions pour risque et charges
constitués pour faire face à des charges prévisibles mais
d'un montant à une échéance indéterminée et
sans qu'elles affectent t un élément déterminé de
l'actif (garanties données aux clients, litiges...).
? Autofinancement d'expansion ou de
croissance
C'est la partie de l'autofinancement qui augmente le
patrimoine de l`entreprise, il constitue de réserve qui report à
nouveaux, du résultat à conserver, ainsi que de tout autres
éléments du bénéfice ou plus-value apparent ou non
laissé à la disposition de l'entreprise.
C'est ainsi que certains auteurs reprennent dans
l'autofinancement d'expansion l'élément régulateur ou de
repositionnement des valeurs immobilisées corporelles en l'occurrence la
plus-value de réévaluation.
22
Toutes les réserves (11)
+ Report à nouveau (12)
+ Résultat non distribué (13)
+ Provision non règlementée (15)
= Autofinancement d'expansion
? Autofinancement global
C'est la fusion de l'autofinancement d'expansion et celui du
maintien
Autofinancement de maintien
+ Autofinancement
d'expansion
= Autofinancement Global
Autofinancement
+ Dividendes payés
|
= Autofinancement Global
G. NOTION SUR LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT OU LA MARGE
BRUTE
D'AUTOFINANCEMENT
MANZAMBI (2001), La marge brute d'autofinancement n'est autre
que l'argent n'est autre l'argent que, en fin d'exercice est susceptible de
rester dans l'entreprise, une fois déduites les charges, toutes les
dépenses d'exploitation, y compris les provisions exigibles et non
exigibles à caractère de réserves, les impôts sur
les sociétés, les amortissements de l'exercice et le
résultat net de l'exercice après l'impôt mais avant
distribution ( si l'exercice s'est traduit par des pertes, elles viendront en
déduction des autres éléments retenus pour la MBA.
Il est intéressant de mesurer la capacité d'une
entreprise à produire de la marge brute d'autofinancement, en d'autres
termes, de mesurer la rentabilité. Pour ce faire, il s'agit de faire le
rapport entre le montant de la MBA et chiffre d'affaires hors taxes.
Marge brute d'autofinancement
Chiffre d'affaireshors
taxes
La MBA en % du CA ou rentabilité donnée par la
formule suivante :
23
La marge brute d'autofinancement est une grandeur importante pour
la structure et le développement d'une entreprise. Elle permet :
La distribution des dividendes dans les limites des
bénéfices disponibles ;
Le renforcement de la structure financière en faisant
avancer le fonds de roulement ; Le financement des investissements de
remplacement
En tout état de cause, pour un prêteur à
moyen ou à long terme, c'est la MBA qui indique les possibilités
de remboursement de l'entreprise et permet la capacité d'emprunt, c'est
pour on calcule le ratio :
Marge brute d'autofinancement
Dette à terme
L'analyse examine avec attention comment a
évolué et comment peut évoluer la MBA compte tenu
notamment des projets d'investissements en cours d'étude.
LA MBA et l'autofinancement
La notion de la marge brute d'autofinancement ne doit pas
être confondue avec celle d'autofinancement, elles se diffèrent
principalement sur deux points :
La MBA prend en compte les résultats avant distribution
c'est-à-dire elle intègre de résulta de cession d'actifs
qui ne relèvent pas réellement de l'activité de
l'entreprise faisant ainsi le résultat seul performance d'exploitation
mais l'autofinancement ne tient compte que des sommes restant dans l'entreprise
c'est-à-dire qu'il n'incorpore pas le résultat sur cession des
actifs immobilisés ;
Si la MBA mesure l'argent sécrété par la
seule exploitation, l'autofinancement prend en considération toutes les
ressources que l'entreprise trouve en elle-même, qu'elles proviennent de
l'exploitation.
H. CALCUL DE LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (MARGE BRUTE
D'AUTOFINANCEMENT)
Selon le nouveau plan comptable (OHADA révisé),
la capacité d'autofinancement est calculée par la formule
suivante :
résultat net.
24
Résultat net de la période
+ Dotation aux amortissements, dépréciations et
provisions -Reprises aux amortissements, dépréciations et
provisions - Quote-part des subventions d'investissements
transférée au résulta #177; Résultat sur cession
|
= Capacité d'autofinancement/ Marge brute
d'autofinancement
John LWANDU (2018), l'entreprise peut toujours dégager
une capacité d'autofinancement positive. Une capacité
d'autofinancement négative reflète une situation critique ou
début de malaise.
I. NOTION SUR LE CASH-FLOW
Généralement, il existe une confusion entre la
notion de cash-flow et la notion d'autofinancement.
Pour BRADSTREET (2001), le cash-flow signifie « flux de
la trésorerie » donc la différence entre toutes les
entrées en trésorerie qu'on qualifie de « cash-flow in
» et toutes les sorties de trésorerie qu'on qualifie «
cash-flow out » pendant une période donnée. Le cash-flow est
le surplus monétaire sécrété par l'activité
déterminé par la sommation du résultat brut d'exploitation
et du résultat hors exploitation diminué de l'impôt sur les
revenus professionnels et locatif.
Cash = trésorerie Flow = flux
? Importance
L'étude et détermination du cash-flow permet :
D'identifier les ressources internes
générées par toutes les activités de l'entreprise
;
Ça représente le potentiel d'autofinancement de
l'entreprise avant toute décision d'affectation du
25
L'autofinancement a comme base les bénéfices
réalisés par l'entreprise, on va prendre une quote-part pour
maintenir les avoirs et le patrimoine de l'entreprise par le mécanisme
d'amortissement et de provision et une autre quote-part mise en réserve
donc non distribué pas pour acquérir ou entendre les avoirs ou
patrimoines de l'entreprise. L'ensemble de ceux deux prélèvements
constituent l'autofinancement total ou brut de l'entreprise, quant au solde, il
est généralement distribué aux actionnaires.
En réalité, le cash-flow donne ou exprime la
variation de liquidité réelle d'une entreprise au cours d'une
période donnée ; pour bien comprendre cette notion on peut faire
la comparaison de la manière suivante :
Résultat comptable de l'exercice = Total des produits -
Total des charges
Tandis que le : Cash-flow de l'exercice = Total des produits
encaissés - Total des charges décaissées.
On peut comprendre le cash-flow de la manière suivante
:
Résultat net de
l'exercice
+ Charges non
décaissées
-Produits non encaissés
= Cash-flow
Or : - charges non décaissables = dotation aux
amortissements Produits non encaissables = reprise d'amortissement
Le cash-flow de l'exercice est égal la
différence entre ce dont l'entreprise peut disposer, quasiment sans
délai, comme liquidités à la fin de l'exercice et tout ce
dont, dans les mêmes conditions, elle pouvait disposer au début de
l'exercice (disponibilités, titres de placement).
26
J. DIFFERENCE ENTRE MARGE D'AUTOFINANCEMENT (MBA),
CAPACITE
D'AUTOFINANCEMENT (CAF) ET CASH-FLOW (FLUX DE
TRESORERIE).
A l'inverse de la CAF, la MBA intègre de
résultat de cession d'actifs qui ne relèvent pas
réellement de l'activité de l'entreprise faisant ainsi le
résultat de la seule performance d'exploitation. La CAF est un terme qui
désigne la somme du bénéfice net et de ce qu'on appelle
les « charges non-décaissées » (dotation aux
amortissements et provisions pour risques et charges).
La CAF est utilisée pour investir, rembourser des
emprunts, épargner ou encore verser des dividendes aux actionnaires. La
CAF est différente du cash-flow ou flux de trésorerie pour des
raisons de temporalité c'est-à-dire lorsqu'il y a un retard de
payement des clients, par exemple la CAF n'est pas affecté au contraire
de la trésorerie.
La CAF ne tient pas compte des encaissements et
décaissements effectivement réalisés au cours de la
période. La confusion entre CAF et le flux de trésorerie est
fréquente, pour obtenir le flux de trésorerie issu de
l'activité d'exploitation, il faut retrancher à la CAF la
variation de besoin en fonds de roulement de la période.
En retranchant de la CAF le montant des dividendes
versé au cours de la période, on obtient l'autofinancement.
4.3. ENTREPRISE
4.3.1. DEFINITION
Selon LAROUSSE, L'entreprise peut être définie
comme une entité économique organisée qui par la
combinaison des facteurs de productions, produit des biens et des services pour
un marché déterminé en poursuivant les objectifs
signés.
4.3.2. ROLES D'UNE ENTREPRISE L'entreprise
possède plusieurs rôles dont :
L'entreprise doit de manière permanente suivre la
technologie et s'y adapter de manière de produire des biens et services
qui soient compétitifs et les plus performant possibles.
27
1° Rôle économique
Les biens et services produits sont destinés à
la consommation. L'entreprise veille aux exigences du marché om les
facteurs de qualité et de prix jouent un rôle déterminent
dans l'écoulement des produits. Rare sont les entreprises dont la
production est destinée à l'autoconsommation.
2° Rôle social
L'entreprise permet aux travailleurs de tirer profit du revenu
de l'entreprise en contrepartie de leur prestation au sein de celle-ci en vue
de satisfaire les besoins de la communauté.
4.3.3. TYPOLOGIE
Du point de vue économique, les entreprises peuvent
être classées selon la taille, la nature de leur activité
ou le secteur dans lequel elles évoluent :
A. TAILLE DE L'ENTREPRISE
Selon le critère, on distingue les entreprises de
grande taille, les petites et moyennes entreprises. Chaque environnement
utilise des critères qui lui sont propres. C'est ainsi qu'une PME dans
un pays donné peut être considérée comme une grande
entreprise à un autre pays. Quelle qui soit la classification
adoptée, on fait souvent référence au critère de
l'effectif (nombre de personnes occupées) pour définir une taille
de l'entreprise :
Les petites et moyennes entreprises (PME) : sont celles qui
sont exploitées par les patrons qui risquent dans leurs capitaux
propres, qui exercent sur ces affaires une direction administrative et
technique effective, et qui ont des contacts directs et permanents avec leur
personnel ;
Les grandes entreprises : grande entreprise est synonyme
d'effectif nombreux, donc c'est une entreprise qui a beaucoup de personnels
B. FORME JURIDIQUE
Une première entreprise peut être faite entre les
entreprises privées, contrôlées par des personnes
privées (physique ou morales) et les entreprises contrôlées
par l'Etat ou une collectivité locale :
Les entreprises privées
Elles peuvent adopter plusieurs formes juridiques ;
28
Les entreprises individuelles propriété exclusive
d'une seule personne, l'exploitant qui la dirige ;
Les sociétés civiles ont le caractère
civil, toutes les sociétés auxquelles loi n'attribue pas un autre
caractère en raison de leur forme, de leur nature, ou de leur objet.
C. LA NATURE D'ACTIVITE
On distingue généralement quatre formes
d'entreprises selon l'activité économique : entreprise agricole,
entreprise commerciale, entreprise industrielle et entreprise de service.
? Les entreprises agricoles
Présente la particularité d'avoir une
activité soumise aux aléas climatiques (gel, grêle,
ouragan, sécheresse, ...) ;
? Les entreprises industrielles
Ces entreprises transforment la matière première
en produits finis lesquels sont destinés à la vente. Il peut
s'agir d'une activité artisanale (boulangerie, menuiserie, savonnerie)
ou d'une entreprise géante à l'instar des concentrations et de
conglomérats. Ces entreprises exigent beaucoup de moyens
d'investissement en équipement qui sont obligés d'être
renouvelés et beaucoup de moyens en fonds de roulement ;
? Les entreprises commerciales
La fonction essentielle des entreprises commerciales est
d'acheter pour vendre. C'est l'exemple des magasins, des grandes surfaces, des
boutiques de mode, etc. ; le patrimoine de ces entreprises n'exige pas un
investissement énorme en équipement, comparativement à ce
que l'on peut observer dans une entreprise industrielle ; On trouve : la
société en nom collectif (SNC), la société en
commandité simple (SCN), la société à
responsabilité limitée (SARL), la société
privée à responsabilité limitée (SPRL),
? Les entreprises de service
Se distinguent par le caractère immatériel de
leur production, ce qui n'exclut pas une activité de transformation ou
une présentation physique des produits (restauration, production de
film, publicité, transport). Donc ces entreprises rendent ses services
aux personnes mais le service rendu n'est pas stockable.
29
D. SECTEUR D'ACTIVITE ? Les secteurs
primaires
Ils exploitent un élément naturel, agriculture,
pêche, extraction d'hydrocarbure, carrière, etc. Ces entreprises
livrent des biens à consommations sans pour cela s'appuyer sur des
matières premières.
? Les secteurs secondaires
Entreprise qui est au départ des matières,
grâce à un processus de transport, livre un produit à la
clientèle
? Les secteurs tertiaires
Celle qui est purement administrative ou qui produit de
service (administration publique, banque, cabinets d'experts, cabinets
médicaux, cabinets d'avocats, etc.)
E. ENTREPRISE PUBLIQUE
1. Définition
NDONDOBONI (2003), Une entreprise publique est un
établissement public à caractère industriel et commercial
dans lequel le capital appartient entièrement à l'Etat. Cette
cherche le profit qui sera investi. Mais les résultats de l'exploitation
servent le but d'intérêt général et contribue
grandement au portefeuille de l'Etat.
2. Statut d'une entreprise publique
Pour des multiples raisons, l'Etat est amené à
intervenir dans l'activité de productivité, se constituant un
vaste secteur public caractérisé par la diversité des
statuts et des règles spécifiques de gestion.
3. Avantages des entreprises publiques
Avoir l'Etat ou une collectivité pour seul et principal
actionnaire présente des avantages :
Bénéficier d'un monopole légal ;
Bénéficier des subventions pour équilibrer
les comptes ;
Faire garantir ses emprunts de l'Etat, ce qui permet d'obtenir
des taux d'intérêts avantageux
30
4. Inconvénients des entreprises
publiques
La gestion de l'entreprise est soumise aux aléas de la
politique gouvernementale notamment en matière de prix et de salaires ou
politique industrielle ;
Il est difficile d'obtenir de l'Etat une dotation en capital
(équivalent à une augmentation du capital dans une entreprise
privée) pour financer la croissance de l'entreprise.
31
CHAPITRE DEUXIEME : PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
II.1. PROBLEMATIQUE
Pour bien mener mes investigations scientifiques, les chercheurs
doivent premièrement identifier le problème à
résoudre sur base des moyens disponibles et la démarche
scientifique lui permettra d'affronter les défis soulevés.
LAKI MBAYO, définit la problématique comme la
question qui donne au travail la structure, les concepts fondamentaux et les
idées générales qui inspirent l'analyse, donc elle est
ensemble de questions ou problèmes liés à un sujet
d'étude dans un contexte donné.
Le problème de notre travail réside au niveau de la
gestion financière de la GECAMINES et plus particulièrement
à sa capacité d'autofinancement suite à ses amortissements
appliqués au courant des exercices comptables.
Question de recherche
Sem et Cornet (2015), la question de recherche est
l'expression précise et opératoire de l'objet de recherche, la
question de recherche permet de modifier le problème sur tous les angles
ou aspects pour l'expliciter et l'appréhender. Sans question il n'y a
pas de recherche car c'est cette question qui va servir plus tard de
soubassement à la formation de l'hypothèse.
C'est ainsi que dans le cadre de la présente oeuvre,
nous préoccupons de la question suivante « quelle est l'importance
des amortissements sur l'autofinancement de maintien de la
Générale de Carrières des Mines ? »
II.2. HYPOTHESE
SEM (2017) pour lui l'hypothèse est au départ
une idée provisoire dont issue après une investigation et
expérimentation ou soit une affirmation même une
négation.
De ce qui cadre avec notre recherche, l'hypothèse que
nous avons retenue est la suivante « les amortissements jouent un
rôle primordial de la dynamique de l'autofinancement de maintien la
Générale des Carrières des Mines, »
32
A. OPERATIONALISATION DES VARIABLES
L'opérationnalisation des variables est une étape
où le chercheur analyse les variables explicatives
et expliquées qui peut avoir l'influence sur la
problématique de recherche
B. LES VARIABLES EXPLICATIVES
Facteurs endogènes :
La considération qu'a l'applicabilité des
amortissements dans une entreprise industrielle
Un suivi au quotidien de tous les matériels
Les chargés du service des immobilisations font leur
maximum pour connaître l'obsolescence de
leurs immobilisations
Facteurs exogènes :
Monopole dans le domaine des mines ;
Exigences des agents de fisc
La situation économique actuelle de pays
La transformation actuelle des outils de production
C. LA VARIABLE EXPLIQUEE
L'application des différentes méthodes
d'amortissements sur les actifs immobilisés de l'entreprise.
C. OPERATIONALISATION DES VARIABLES Tableau
N°4 Opérationnalisation des variables
PROBLEMATIQUE
|
VARIABLES
|
INDICATEURS
|
|
|
Un suivi quotidien des outils de production ;
A la considération des
amortissements dans ladite entreprise ;
|
33
Le rôle primordial des
amortissements sur
l'autofinancement de
maintien serait dû
|
Facteurs endogènes
|
Au suivi des chargés de service des immobilisations sur
l'obsolescence de leurs immobilisations
|
Facteurs exogènes
|
Monopole dans le domaine des mines ;
Exigences des agents de fisc
Transformation actuelle des outils de production
|
Source : nous-mêmes
MODELISATION DES VARIABLES Figure N°1 : Modélisation
des variables
|
Variable expliquée
|
Variables explicatives
|
Facteurs endogènes :
- Facteurs financiers
- Facteurs managériaux
|
|
Le rôle primordial des amortissements
sur l'autofinancement de maintien de la GECAMINES
|
Facteurs exogènes :
- Facteurs économiques - Facteurs environnementaux -
Facteurs culturels - Facteurs politiques
|
|
34
CHAPITRE TROISIEME : DEMARCHE METHODOLOGIQUE ET
PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE
III. 1. DEMARCHE METHODOLOGIQUE
Toute recherche à caractère scientifique dans
toutes les sciences en général et dans les sciences commerciales
et financières en particulier, doit comporter des méthodes
susceptibles d'être appliquées à nouveau dans les
mêmes conditions adaptées aux genres des phénomènes
et des problèmes en cause, nous citons les méthodes et techniques
car une analyse ou une étude sans ces éléments est
purement dépourvue de toute rigueur scientifique.
III.1.1. METHODE DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES
Par méthode, on voit l'ensemble des démarches
ordonnées et raisonnées par lesquelles le chercheur
réunit, classifie et exprime les faits en vue de découverte d'une
activité ou la constitution d'un savoir scientifique.
La méthode est une démarche logique d'une
science c'est-à-dire l'ensemble des pratiques particulières
qu'elle met en oeuvre pour que le cheminement de ses démonstrations et
ses théorisations soit claire, évident et inévitable
(RONGEREP 1979).
C'est un ainsi que nous avons utilisé les méthodes
ci- après :
A. METHODE QUALITATIVE
Selon PAILE 2006, pour lui la méthode qualitative
s'efforce d'analyser les activités aux gens comme ils agissent, elle est
appuyée sur les discours, les intentions (le pourquoi), les
modalités de leur action et interaction (le comment action) parfois en
faisant des erreurs.
Elle gère des idées et hypothèses
pouvant nous permettre à comprendre comment une question est
perçue par la population ciblée et permet de définir les
opinions liées à cette question.
B. METHODE QUANTITATIVE
MULUMBATI (1997), pour lui cette méthode conduit
à l'explication des faits dans la mesure où elle permet de
déceler les miens de causalité ou des facteurs
générateurs de différences et de ressemblances
constatées entre les choses comparées.
35
Elle nous permettra de faire le constat de contrôle afin
de les comparer aux contrôles réalisés durant cette
période d'étude. Cette comparaison nous aidera à
émettre notre opinion de l'importance des amortissements sur
l'autofinancement de la Générale des Carrières des
Mines.
Nous allons nous appuyer sur les instruments et les techniques
de recherche quantitative de collecte des données en s'appuyant sur des
données chiffrées qui nous permettront de faire des analyses
descriptives, des tableaux et des graphiques, des analyses statistiques de
recherche de lien entre les variables ou facteurs.
C. LA METHODE COMPARATIVE
La méthode comparative conduit à l'application
des faits dans la mesure où elle permet de déceler les liens de
causalités entre les facteurs générateurs de
différence et de ressemblance constatées entre les choses
comparées.
Cette méthode nous a permis en premier lieu de
confronter nos résultats avec ceux d'autres chercheurs.
III.1.2. TECHNIQUE DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES
La technique désigne les outils mis à la
disposition de la recherche et organisée par les méthodes pour
recueillir les informations. Quant à nous, les techniques de recherche
sont des outils que le chercheur utilise pour récolter les
informations.
L'outil de traitement des données est un
élément d'une activité utilisé comme moyen, comme
instrument de dépouillement ou traitement des données
récoltées jugées utiles et susceptibles à
l'accomplissement d'un travail scientifique (Becker et Murphy 1988).
Ces techniques sont les suivantes :
A. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
Chaumier Jacques (1994) pour lui la technique documentaire est
celle qui permet de traiter d'une façon permanente et
systématique les informations ou données, incluant la collecte,
le signalement, l'analyse et le stockage, la recherche, et la diffusion des
informations pour les usagers.
36
Cette technique est motivée par l'objectif de chercher
à mieux comprendre l'importance des amortissements sur l'autofinancement
de maintien d'une entreprise industrielle (GECAMINES), nous avons
consulté des documents à la bibliothèque et même sur
l'internet.
B. L'INTERVIEW
Mark Rutte (1990) est une technique de question/réponse
à sens unique entre deux personnes, l'intervieweur qui pose les
questions afin d'obtenir des informations de l'interviewé qui
répond.
Il s'agit d'un entretien, d'une concentration, de demande des
renseignements pour éclaircir certains aspects de l'étude.
Effectué avec le responsable des services.
III.2. PRESENTATION DU CHAMPS EMPIRIQUE
III.2.1 APERCU HISTORIQUE
Vu l'abondance des étapes historiques de cette
société minière depuis sa fondation jusqu'à nos
jours, nous ferons qu'un survol de son histoire dans le cadre de notre
travail.
Au XVIe siècle déjà, l'industrie du
cuivre était très active et florissante. Le cuivre du Katanga
avait même fait l'objet d'un échange international et
intercontinental car d'importantes quantités de ce métal
provenant du Katanga se retrouvaient à l'Ouest de la côte
Atlantique, en Angola, au Nord en route vers la côte d'Ivoire et le
Ghana, à la cote de l'Océan Indien à l'Est ; et de
là, il était exporté en Europe.
C'est avec les accords de la conférence de Berlin qui
octroyèrent au Roi Léopold II de Belgique l'Etat
Indépendant du Congo que ce dernier devait être mis en valeur.
Ainsi, beaucoup d'investisseurs étrangers se sont
intéressés et y ont participé par l'apport des capitaux
privés. D'où la création le 15 avril 1891 de la compagnie
du Katanga par l'exploitation du sol et du sous - sol du Katanga.
Après une seule expédition en 1892, Jules CORNET
eut le génie de concevoir les grands traits géologiques du
Katanga. Il signala plusieurs gisements importants de cuivre.
Pour résoudre certains problèmes fonciers,
l'Etat indépendant du Congo avec la compagnie du Katanga
signèrent des accords pour la concession d'un territoire en vue de
l'exploitation minière. Un comité de gestion vit le jour le 19
juin 1900 : il était nommé comité spécial du
Katanga. Celui
37
- ci confia à la Tanganyika Concession Limited (TCL)
créée le 20 janvier 1899, la mission de faire des investigations
en vue de l'exploration minière du Katanga. Ses travaux aboutirent, le
18 novembre 1901 à la découverte de nombreux gisement de cuivre
à Musonoi et Kolwezi. Ce qui a permis la création, par le
décret numéro 1473 signé par Léopold II, le
dimanche 28 octobre 1906, d'une société dénommée
UNION MINIER DU HAUT - KATANGA. Les actionnaires pour cette oeuvre furent
l'E.I.C, le C.S.K et la T.C.L.
Cette nouvelle entreprise avait l'exercice des droits miniers
et des autres droits accessoires c'est-à-dire l'U.M.H. K pouvait
créer des établissements de commerce et d'industries et effectuer
toutes les opérations utiles à but social. Le siège social
de l'U.M.H. K se trouvait au Congo tandis que son siège administratif
était en Belgique.
Après son indépendance, le Congo détenu
Zaïre signa deux ordonnances - loi le 07 janvier 1966 : la première
exigeait le transfert au Zaïre des sièges sociaux et administratifs
des sociétés ayant leur siège d'exploitation au
Zaïre. La seconde baptisée « Loi Nakajima »
résiliait toutes les concessions et cessions accordées
antérieurement à l'accession du pays à
l'indépendance le 30 juin 1960, aux entreprises minières
privées.
Suite au refus de l'U.M.H. K de se plier aux exigences de ces
deux ordonnances - lois, le Zaïre repris ses droits et, par une ordonnance
présidentielle signée le premier janvier 1967, l'Etat retira
l'autorisation de constitution de l'U.M.H. K et s'attribua tous les biens
meubles et immeubles appartenant à cette société et
à ses filiales. Ce fut la fin de l'U.M.H.K.
L'ordonnance - loi n° 67-01 signée le 02 janvier
1967, créa la Générale Congolaise des minerais (GECOMIN)
qui est devenue depuis le 14 septembre 1972 la Générale des
Carrières et des Mines, en abrégée GECAMINES.
III.2.2 SIEGE SOCIAL ET SITUATION GEOGRAPHIQUE
La GECAMINES est une entreprise publique à
caractère industriel et commercial. Elle jouit d'une personnalité
juridique et est soumise à la tutelle du ministère des mines. Son
siège social est basé à Lubumbashi, sise Boulevard
Karmayoga numéro 419 dans la province du Haut-Katanga, il sied de
préciser qu'elle forme la partie Sud-Est de la République
Démocratique du Congo comprise entre 5° et 14°de latitude Sud
et 24° et 30° de longitude.
38
Il est à signaler que les villes de Kolwezi, Likasi,
Lubumbashi et celle de Kipushi sont des centres importants des activités
minières de la GECAMINES.
Elle possède des représentations tant à
l'intérieur qu'à l'extérieur du pays notamment à
Likasi, Kolwezi, Kinshasa, Bruxelles, Johannesburg, Ndola, etc. Toutes ces
représentations sont à sa disposition pour avoir des informations
en rapport avec la production, les conditions du marché et même en
rapport avec la politique économique en général.
Outre ces représentations, la GECAMINES s'étend
sur une superficie d'environ 34 Kilomètres carrés dans le
Haut-Katanga. Dans son organisation actuelle, elle est composée de trois
grandes unités de production à savoir :
V' Le Groupe Sud dont les gisements se concentrent
autour des usines de Lubumbashi. Celles - ci traitent les minerais de cuivre
provenant des usines de Kipushi.
V' Le Groupe Centre : le centre des activités
de ce groupe se trouve à Likasi. On y trouve les usines
métallurgiques les plus importantes de la société.
V' Elles traitent les minerais en provenance de Kambove
et de Kakanda.
V' Le Groupe Ouest. Il se situe à Kolwezi et
ses environs. Le Groupe Ouest comporte plusieurs gisements dont ceux de Kamoto,
Luilu, Luena, ...
Du point de vue géologique, la GECAMINES est
constituée de trois types géologiques ; à savoir le
Lualaba-Lubilashi, le Kundelungu et le Kibara.
III.2.3 OBJECTIFS DE LA GECAMINES
Les objectifs de la GECAMINES se retrouvent à travers
ses activités qui peuvent se résumer en trois points essentiels
à savoir :
1) La recherche et l'exploitation des gisements miniers
2) Le traitement des substances minérales provenant de
ces gisements
3) La commercialisation des produits qu'après traitement
des minerais
Il importe d'abord de retenir que la Gécamines est une
entreprise minière publique de la République Démocratique
du Congo, elle a été créée le 2 Janvier 1967 ; en
effet la Gécamines a repris à cette date les activités de
l'ex-Union Minière du Haut-Katanga dont les biens avaient
été
39
transférées à l'Etat congolais. La
Gécamines est gérée par un administrateur
délégué général adjoint, elle exploita les
gisements de cuivre, cobalt et de zinc et d'autres produits qui accompagner ces
principaux produits de la province du Haut-Katanga. Avant l'application du
nouveau code minier, ces gisements étaient étendus sur la
concession de 177 ; 18.900km2 de cuivre et de 14.000km2
d'étain et tous les produits qui accompagnent les trois grands produits.
Actuellement l'exploitation des mines à ciel ouvert et des mines
souterraines reste toujours organisée au tour de trois groupes de la
société
Compte tenu de la grandeur de l'entreprise, son organisation
fonctionnelle est subdivisée en directions, les directions en
départements, les départements en divisions, les divisions en
services et les services en bureaux.
III.2.4. GESTION DES IMMOBILISATIONS
La Gécamines comme toute autre grande entreprise
possède une direction de comptabilité qui s'organise en plusieurs
départements où nous trouvons le département de
comptabilité d'immobilisations où sont gérés tous
les actifs immobilisés de la société, ce
département est subdivisé en services notamment celui de
désaffectation, de mouvement d'inventaire et celui de
comptabilité des immobilisations.
40
Tableau n°5 : SWOT de la
Gécamines
Forces
|
Faiblesses
|
Monopole de la majorité des Mines dans les provinces du
Haut-Katanga et de Lualaba ;
Partenariat avec plusieurs entreprises
La politique de formation et qualification des travailleurs est
assez bonne et a une priorité au sein de l'entreprise ;
Compétence des RH.
|
Vétusté des outils de production et du pouvoir
d'achat de ses agents
Approvisionnement en pièces de rechange et de
consommation très aléatoire ;
Cessions de certaines de ses mines à des minning
La politique de renouvellement de la main d'oeuvre est
actuellement moyenne et a une priorité moyenne au sein de l'entreprise
(alors qu'elle devait s'activer)
Insuffisance de fonds propres pour faire face aux besoins de
financement de cycle d'exploitation ;
|
Opportunités
|
Menaces
|
La disponibilité des candidats potentiels
qualifiés est très forte et intéresse beaucoup
d'entreprise ;
La GECAMINES a cédé beaucoup d'agents dans les
partenariats qu'elle a signé récemment et a fait en retraite un
bon nombre des travailleurs) ;
Possibilité d'investir dans plusieurs autres
domaines ;
Revoir le contrat avec ses partenaires en cas du non-respect
des clauses
|
La concurrence en main d'oeuvre qualifié dans le
secteur minier est très forte et inquiète beaucoup l'entreprise
;
L'adaptation des politiques RH aux nouvelles technologies est
très faible et n'inquiète pas l'entreprise ;
La baisse de cours de métaux ; Instabilité
monétaire
Le climat politique de notre pays
|
Source : nous-même.
41
CHAPITRE QUATRIEME : ETUDE DE CAS ET PRESENTATION DES
RESULTATS DE RECHERCHE
L'objectif spécifique de ce chapitre est celui de
démontrer l'importance des amortissements sur l'autofinancement de
maintien de la GECAMINES allant de l'exercice 2015 à 2017. Pour
atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, nous
procéderons de la manière suivante :
Présentation des états financiers,
Calcul et appréciation des amortissements sur
l'autofinancement de maintien ; Calcul et appréciation de
l'autofinancement, MBA et CAF
IV.1. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS
Pour porter un jugement sur les amortissements et
l'autofinancement de la GECAMINES, nous avons utilisé les documents de
synthèse suivants : le bilan et le tableau de formation de
résultat :
IV.2. RECLASSEMENT DU BILAN (RETRAITEMENT)
Avant l'analyse financière, une préparation des
documents s'impose. Cette préparation est tout d'abord nécessaire
parce que le bilan est établi dans une optique comptable qui ne converge
pas totalement avec la perspective analytique du diagnostic financier. Il nous
appartient de corriger les effets de certains décalages que le
formalisme comptable peut introduire entre la réalité
économique du patrimoine et sa présentation bilancielle.
Pour les bilans de 2015, 2016, et 2017 l'actif nous avons
constaté les retraitements des charges immobilisées qui seront
déduites dans les capitaux propres pour une raison parce qu'elles
constituent des charges qui affectent directement le résultat de
l'entreprise, le compte d'écart de conversion actif est diminué
aux capitaux propres.
Du côté passif, les provisions pour risque
financiers et l'écart de conversion passif sont rattachés aux
capitaux propres
42
a. Présentation des bilans pluriannuels en
milliers de francs congolais courants Tableau N° 6 : Actif du bilan de
2015 à 2017 (francs congolais)
ACTIF
|
2015
|
2016
|
2017
|
Frais d'établissement
|
49 174 254
|
35 379 338
|
23 776 969
|
Charges à repartir
|
37 564 336
|
34 603 443
|
11 764 472
|
Brevets, licences et logiciel
|
2 329
|
2 329
|
2 329
|
Autres immobilisations incorporelles
|
93 652 724
|
93 652 724
|
88 013 456
|
Terrains
|
421 172 970
|
424 933 976
|
423 588 216
|
Bâtiments
|
508 625 709
|
458 097 760
|
413 313 080
|
Installations et agencements
|
37 396 728
|
42 131 903
|
57 081 837
|
Matériel
|
100 275 477
|
71 211 819
|
69 520 630
|
Matériel de transport
|
29 164 974
|
19 393 277
|
13 427 993
|
Avances et acomptes versés sur immo
|
|
|
|
|
8 610 142
|
14 837 657
|
12 873 426
|
Titres de participation
|
1 811 564 908
|
1 808 339 308
|
1 806 280 062
|
Autres immobilisations financières
|
47 748 967
|
58 664 360
|
44 645 988
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE
|
3 135 953 618
|
3 061 247 894
|
2 964 288 458
|
Actif circulant HAO
|
423 116
|
42 671 132
|
441 068
|
Matières premières et autres approvis
|
47 284 957
|
47 257 638
|
32 496 007
|
En-cours
|
30 076 669
|
34 952 846
|
33 711 256
|
Produits fabriqués
|
21 643 864
|
31 321 463
|
28 688 485
|
Fournisseurs, avances versés
|
607 658
|
2 407 433
|
2 003 200
|
Clients
|
110 303 616
|
125 721 055
|
136 638 809
|
43
Autres créances
|
338 872 267
|
408 746 653
|
581 664 833
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)
|
549 212 147
|
693 078 220
|
815 643 658
|
Banques, chèques postaux, caisse
|
3 391 073
|
|
1
|
670
|
413
|
|
45 753 710
|
TOTAL TRESORERIE - ACTIF (III)
|
3 391 073
|
|
1
|
670
|
413
|
|
45 753 710
|
Ecarts de conversion-Actif (IV) (perte probable de change)
|
22 781
|
|
2
|
719
|
551
|
|
2 247 056
|
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV)
|
3 688 579
|
619
|
3
|
758
|
716
|
078
|
3 828 156 882
|
Source : direction de comptabilité
Tableau N°7 : Passif du bilan de 2015 à 2017 (francs
congolais)
PASSIF
|
2015
|
2016
|
2017
|
Capital
|
2 905 389 378
|
2 905 389 378
|
2 905 389 378
|
Primes et Réserves
|
|
|
|
Ecarts de réévaluation
|
308 009 489
|
308 009 489
|
484 591 194
|
Report à nouveau + ou -
|
-908 100 131
|
-1 082 157 035
|
-1 099 289 773
|
Résultat net de l'exercice (bénéfice ou
perte)
|
-142 385 318
|
-19 456 976
|
-288 572 720
|
Autres capitaux propres
|
1 659 590
|
1 659 590
|
1 659 590
|
Provisions règlementées et fonds
assimilés
|
1 659 590
|
1 659 590
|
1 659 590
|
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
|
2 164 573 008
|
2 113 444 446
|
2 003 777 669
|
44
Emprunts
Dettes financières diverses
Provisions financières pour risques et
charges
|
89 862 789
244 480 678
164 037 236
|
97 316 967
285 290 294
114 123 407
|
104 148 391
479 681 081
118 608 745
|
TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
|
498 380 703
|
496 730 668
|
702 438 217
|
TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II)
|
2 662 953 711
|
2 610 175 114
|
2 706 215 886
|
Dettes circulantes et ressources HAO
|
71 903 858
|
61 490 222
|
59 901 830
|
Clients, avances reçues
|
86 074 885
|
97 482 851
|
102 984 705
|
Fournisseurs d'exploitation
|
484 287 311
|
480 646 405
|
471 366 725
|
Dettes fiscales
|
105 237 700
|
162 405 431
|
186 527 020
|
Dettes sociales
|
195 444 139
|
253 104 166
|
247 341 277
|
Autres dettes
|
4 745 650
|
3 911 817
|
3 184 507
|
Risques provisionnés
|
22 781
|
252 821
|
2 471 056
|
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
|
947 716 324
|
1 059 293 713
|
1 073 777 120
|
Banques, découverts
|
68 985 246
|
66 225 069
|
36 961 718
|
TOTAL TRESORERIE - PASSIVE (IV)
|
68 985 246
|
66 225 069
|
36 961 718
|
Ecarts de conversion-Passif (V) (gain
probable de change
|
8 924 338
|
23 022 182
|
11 202 158
|
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V)
|
3 688 579 619
|
3 758 716 078
|
3 828 156 882
|
Source : Direction de comptabilité
45
Tableau N° 8 Compte de résultat
restructuré des années 2015, 2016, 2017
COMPTE DE RESULTAT
|
2015
|
2016
|
2017
|
Ventes des produits fabriqués
|
213 447 440
|
90 253 493
|
144 757 078
|
Travaux, services vendus
|
30 064 102
|
21 935 307
|
21 413 258
|
Produits accessoires
|
88 406 449
|
69 469 916
|
204 696 775
|
CHIFFRES D'AFFAIRES
|
331 917 991
|
181 658 716
|
370 867 111
|
Production stockée
|
-66 417 386
|
14 553 775
|
-3 677 790
|
Production immobilisée
|
9 183 009
|
8 461 667
|
7 306 361
|
Subvention d'exploitation
|
|
|
|
Autres produits
|
47 985 920
|
45 493 438
|
48 605 311
|
Transfert des charges
|
41 829 853
|
8 294 188
|
3 592 711
|
Achat des matières premières
|
14 111 199
|
18 837 113
|
34 392 201
|
Autres achats
|
28 367 508
|
25 558 688
|
21 604 836
|
Variation de stocks des autres achats
|
33 275 135
|
20 146 555
|
17 899 227
|
Transports
|
17 381 682
|
4 206 909
|
13 810 580
|
Services extérieurs
|
96 780 207
|
39 174 067
|
91 412 661
|
Impôts et taxes
|
48 113 288
|
90 881 707
|
131 216 003
|
Autres charges
|
24 882 166
|
16 944 157
|
54 774 251
|
VALEUR AJOUTEE
|
59 758 349
|
34 418 400
|
58 001 234
|
Charge de personnel
|
101 686 521
|
157 087 279
|
119 342 904
|
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
|
-41 928 172
|
-122 668 879
|
-61 341 670
|
Reprise d'amortissement aux provisions
|
15 393 943
|
91 746 223
|
20 475 569
|
46
Dotations aux amortissements et aux
provisions
|
161 414 536
|
132 824 959
|
126 466 879
|
RESULTAT FINANCIER
|
-30 961 745
|
-24 484 386
|
-39 374 569
|
RESULTAT ACTIVITE ORDINAIRE
|
-177 080 657
|
-179 937 813
|
-203 114 838
|
Produits des cessions d'immobilisation
|
29 000 392
|
170 000 000
|
14 000 000
|
Produits HAO
|
10 000 000
|
1 996 000
|
100 250 000
|
Reprises HAO
|
5 506 161
|
308 119
|
192 160
|
Valeur comptable des cessions
|
768 233
|
4 675 654
|
182 240 369
|
Charges HAO
|
41 717
|
1 077 843
|
311 276
|
Dotations HAO
|
1 967 708
|
192 161
|
236 470
|
RESULTAT HAO
|
41 728 895
|
-68 345 955
|
166 358 461
|
Impôt sur le résultat
|
7 033 556
|
5 877 624
|
17 111 927
|
RESULTAT NET
|
-142 385 318
|
-19 456 976
|
-288 572 720
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers
Tableau N°9 Bilan simplifié en francs
congolais des années 2015, 2016, 2017
ACTIF
|
2015
|
2016
|
2017
|
Actif immobilisé
|
3 049 214 928
|
2 991 265 113
|
2 928 747 017
|
Actif circulant HAO
|
423 116
|
42 671 132
|
441 068
|
Stocks
|
99 006 490
|
113 531 947
|
94 895 748
|
Créances
|
449 783 541
|
536 875 141
|
720 306 842
|
Trésorerie
|
3 391 073
|
1 670 413
|
45 753 710
|
TOTAL ACTIF
|
3 601 818 148
|
3 686 013 746
|
3 790 144 385
|
47
PASSIF
|
2015
|
2016
|
2017
|
Capitaux propres
|
2 250 773 111
|
2 177 887 703
|
2 095 576 075
|
Dettes financières
|
334 343 467
|
382 607 261
|
583 829 472
|
D à CT
|
947 716 324
|
1 059 293 713
|
1 073 777 120
|
Trésorerie
|
68 985 246
|
66 225 069
|
36 961 718
|
TOTAL PASSIF
|
3 601 818 148
|
3 686 013 746
|
3 686 013 746
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers
Tableau N°10 Bilan synthétique en francs
congolais des années 2015, 2016, 2017
ACTIF
|
2015
|
2016
|
2017
|
Actif immobilisé Actif circulant
|
3 049 214 928
552 603 220
|
2 991 265 113
947 784 633
|
2 928 747 017
861 667 368
|
TOTAL ACTIF
|
3 601 818 148
|
3 686 013 746
|
3 790 144 385
|
PASSIF
|
2015
|
2016
|
2017
|
Capitaux permanent D à CT
|
2 585 116 578
1 016 701 570
|
2 560 494 964
1 125 518 782
|
2 679 405 547
1 110 738 838
|
TOTAL PASSIF
|
3 601 818 148
|
3 686 013 746
|
3 790 144 385
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers
48
Tableau N°11 Bilan cristallisé en francs
congolais des années 2015, 2016, 2017
ACTIF
|
2015
|
2016
|
2017
|
Actif immobilisé
|
84.66%
|
81.15%
|
77.27%
|
Actif circulant
|
15.34%
|
19.85%
|
23.73%
|
TOTAL ACTIF
|
100%
|
100%
|
100%
|
PASSIF
|
2015
|
2016
|
2017
|
Capitaux permanents
|
71.77%
|
69.47%
|
70.69%
|
D à CT
|
28.23%
|
30.53%
|
29.31%
|
TOTAL PASSIF
|
100%
|
100%
|
100%
|
Source : nous-mêmes à partir des états
financiers Détermination de l'amortissement
Tableau N°12 Présentation de l'amortissement et
provisions
DESIGNATION
|
2015
|
|
|
2016
|
|
|
2017
|
|
|
Amortissement/Provision
|
1 203
|
210
|
632
|
1 255
|
369
|
896
|
1 315
|
288
|
390
|
Source : nous même
Analyse de l'amortissement et des différents soldes
intermédiaires de gestion
49
Tableau N°13 Présentation des actifs
immobilisés et leur amortissement
Années/Intitulés
|
2016
|
2017
|
Terrain
|
517 567 096
|
529 166 834
|
Amortissement
|
92 633 120
|
105 578 618
|
Valeur terrain net
|
424 933 976
|
423 588 216
|
Bâtiment
|
877 094 075
|
869 807 817
|
Amortissement
|
418 996 315
|
456 494 737
|
Valeur bâtiment net
|
458 097 760
|
413 313 080
|
Installation et agencement
|
46 777 897
|
62 228 943
|
Amortissement
|
4 645 994
|
5 147 106
|
Valeur installation et agencement net
|
42 131 903
|
57 081 837
|
Matériel
|
531 632 341
|
536 772 481
|
Amortissement
|
460 420 422
|
467 251 851
|
Valeur matériel net
|
71 211 819
|
69 520 630
|
Matériel de transport
|
117 155 027
|
116 592 076
|
Amortissement
|
97 761 750
|
103 164 083
|
Valeur matériel de transport net
|
19 393 277
|
13 427 993
|
Avances et acomptes versés sur immobilisation
|
17 497 971
|
15 101 441
|
Amortissement
|
2 660 314
|
2 228 015
|
Valeur Avances et acomptes versés/immob
|
14 837 675
|
12 873 426
|
Source : nous-mêmes à partir des bilans 2016,
2017
50
Explication
Nous remarquons que la Générale des
Carrières et des Mines respecte le principe de maintien de son capital
physique en y appliquant les amortissements ainsi presque tous les actifs
immobilisés corporelles de la Générale des
Carrières des Mines ont subi l'amortissement excepté ceux
incorporelles.
Tableau N°14 Détermination du chiffre
d'affaires
Intitulé
|
2015
|
2016
|
2017
|
Ventes des produits finis
|
213 447 440
|
90 253 493
|
144 757 078
|
+Travaux, services vendus
|
30 064 102
|
21 935 307
|
21 413 258
|
+Produits accessoires
|
88 406 449
|
69 469 916
|
204 696 775
|
CHIFFRES D'AFFAIRES
|
331 917 991
|
181 658 716
|
370 867 111
|
Source : nous même sur base du compte de résultat
Explication
Nous observons que le chiffre d'affaires de la
Générale des Carrières et des Mines était de 331
971 991fc en 2015 puis a baissé de 181 658 716fc en 2014 suite à
une baisse de vente de ses produits fabriqués. Mais ça augmente
en 2017 de 370 867 111fc cela est dû aux ventes des produits accessoires
qui ne sont pas les activités principales de la
société.
51
? DETERMINATION DE L'AUTOFINANCEMENT
Tableau N°15 L'autofinancement de
maintien
DESIGNATION/ANNEES
|
2015
|
2016
|
2017
|
Provisions financières pour risque
|
164 037 236
|
114 123 407
|
118 608 745
|
+ Amortissements
|
1 018 852 918
|
1 095 927 018
|
1 158 673 513
|
+ Provision pour dépréciation/Immo
|
93 397 494
|
78 881 536
|
75 686 302
|
+ Dépréciation et risques provisionnés
|
22 781
|
252 821
|
247 156
|
+ Provisions règlementées
|
1 659 590
|
1 659 590
|
1 659 590
|
Autofinancement de maintien
|
1 277 970 019
|
1 290 844 372
|
1 357 099 206
|
Source : nous même à partir des états
financiers
Explication :
L'autofinancement de maintien permet la conservation des
biens, des patrimoines et du niveau d'activité d'une part en observant
ce tableau ci-haut, nous réalisons que la GECAMINES dispose d'un
autofinancement de maintien important à la hauteur de 1 277 970 019fc en
2015, 1 290 844 372fc en 2016 et 1 357 099 206fc en 2017.
Tableau N°16 Détermination de la part des
amortissements sur l'autofinancement de
Amortissements
maintien= x100
Autofinancement de maintien
DESIGNATION/ANNEES
|
2015
|
|
|
2016
|
|
|
2017
|
|
|
Amortissement
|
|
1 018
|
852
|
918
|
1 095
|
927
|
018
|
1 158
|
673
|
513
|
Autofinancement maintien
|
de
|
1 277
|
970
|
019
|
1 290
|
844
|
372
|
1 357
|
099
|
206
|
Total
|
|
80%
|
|
|
85%
|
|
|
85%
|
|
|
Source : A partir du tableau N°15
52
Graphique N°1 la part des amortissements sur
autofinancement de maintien
400000000
200000000
600000000
800000000
1,6E+09
1,4E+09
1,2E+09
1E+09
0
2015 2016 2017
Amortissement Autofinancement de maintien
Titre du graphique
Explication de la part des amortissements sur l'autofinancement
de maintien en Franc
Après une étude, nous avons constaté que
les amortissements ont une grande partie de l'autofinancement de maintien dont
en 2015 présente de 1 018 852 918fc sur 1 277 970 019fc, en 2016 donne 1
095 927 018fc sur 1 290 844 372fc et en 2017 ça présente 1 158
673 513fc sur 1 357 099 206fc.
Titre du graphique
120 100 80 60 40 20
0
|
|
|
2015 2016 2017
Amortissement autofinancement de maintien
|
Graphique N°2 Le part des amortissements sur
l'autofinancement de maintien en %
53
Explication de la part des amortissements sur
l'autofinancement de maintien en %
Après une étude, nous avons constaté que
les amortissements à une grande partie de l'autofinancement de maintien
dont en 2015 présente 80%, en 2016 donne 85% et en 2017 ça
représente 85%.
Tableau N°17 L'autofinancement
d'expansion
DESIGNATION/ANNEES
|
2015
|
2016
|
2017
|
Reserve
|
0
|
0
|
0
|
+ Report à nouveau
|
-908 100 131
|
-1 082 157 035
|
-1 099 289 773
|
+ Résultat Net
|
-142 385 318
|
-19 456 976
|
-288 572 720
|
+ Provision non règlementée
|
0
|
0
|
0
|
Autofinancement d'expansion
|
-1 050 485 449
|
-1 101 614 011
|
-1 387 862 493
|
Source : nous même à partir des états
financiers
Explication :
En disposant d'un niveau important de l'autofinancement
d'expansion, l'entreprise augmente le niveau de ses activités et de sa
production. Dans le cadre de notre travail, cet indicateur clignote en rouge,
l'entreprise tend difficilement à la croissance si elle compte sur les
ressources de ses activités.
Tableau N°18 L'autofinancement global
DESIGNATION/ANNEES
|
2015
|
2016
|
2017
|
Autofinancement de maintien
|
1 277 970 019
|
1 290 844 372
|
118 608 745
|
+Autofinancement d'expansion
|
-1 050 485 449
|
-1 101 614 011
|
-1 387 862 493
|
Autofinancement Global
|
227 484 570
|
189 230 361
|
-30 763 287
|
Source : nous même à partir des états
financiers
54
Graphique N°3 : La part de l'autofinancement de
maintien sur l'autofinancement global
Titre du graphique
1,5E+09
1E+09
500000000
0
2015 2016 2017
-5E+08
-1E+09
-1,5E+09
-2E+09
Autofinancement de maintien autofinancement d'expansion
autofinancement global
Explication
L'autofinancement global est la résultante de
l'autofinancement de maintien et d'expansion. Au regard de ce tableau,
l'entreprise possède un autofinancement positif dans les deux
premières années suite à une hausse de l'autofinancement
de maintien de 227 484 570fc en 2015, de 189 230 361fc en 2016 et de -30 763
287fc en 2017 qui a chuté suite à une baisse de l'autofinancement
de maintien.
Tableau N°19 Détermination de la valeur
ajoutée
DESIGNATION/ANNEES
|
2015
|
|
2016
|
|
2017
|
|
Valeur Ajoutée
|
59 758
|
349
|
34 418
|
400
|
58 001
|
234
|
Source : nous même à partir du compte de
résultat
Explication
Nous remarquons que la Générale des
carrières des mines a créé des richesses qui l'avaient
permis de rémunérer ses personnels et même rembourser ses
dettes dans les années de notre étude notamment 2015, 2016, 2017
avec les montants respectivement 59 758 349fc, 34 418 400fc, 58 001 234fc.
55
DETERMINATION DE LA CAPACITE
D'AUTOFINANCEMENT
Tableau N°20 Capacité
d'autofinancement
DESIGNATION/ANNEES
|
2015
|
2016
|
2017
|
Résultat Net de la période
|
-142 385 318
|
-19 456 976
|
-288 572 720
|
+ Dotation aux amorts, prov, déprec
|
161 414 536
|
132 824 959
|
126 466 879
|
-Reprise aux amorts, prov, deprec
|
-15 393 943
|
-91 746 223
|
-20 475 569
|
-Quotte part des subventions
|
0
|
0
|
0
|
#177;Résultat sur cession
|
+29 000 392
|
+170 000 000
|
+14 000 000
|
= Capacité d'autofinancement
|
32 635 667
|
191 621 760
|
-168 581 410
|
Source : nous même à partir des états
financiers
Explication
Ce tableau nous montre l'évolution de la
capacité d'autofinancement pour la période de 2015 à 2017.
Il représente le surplus monétaire net global, ce net est
calculé après impôt, cet indicateur nous permet de dire que
la Gécamines a dégagé des ressources internes de
financement de sa propre activité en mesurant la possibilité qu'a
cette entreprise à payer ses dettes. L'entreprise a dégagé
des ressources internes positives dans les années 2015, 2016 de 32 635
667fc, 191 621 760fc et une ressource interne négative en 2017 de -168
581 410fc.
Tableau N° 21 Impact des amortissements sur le flux
Net de trésorerie
DESIGNATION/ANNEES
|
2015
|
2016
|
2017
|
Résultat net
|
-142 385 318
|
-19 456 976
|
-288 572 720
|
+ Dotations aux amortissements
|
161 414 536
|
132 824 959
|
126 466 879
|
-Reprises sur dot aux amortissements
|
-15 393 943
|
-91 746 223
|
20 475 569
|
Flux net de trésorerie (Cash-Flow)
|
3 635 275
|
21 632 760
|
-182 581 410
|
Source : nous même à partir des états
financiers
56
Explication
Nous remarquons que le cash-flow de la Gécamines est
toujours positif dans les années 2015et 2016 respectivement de 3 635
275fc et de 21 632 760fc, mais un résultat négatif de - 182 581
410fc en 2017. Cela nous pousse à dire que l'entreprise disposait de
flux de trésorerie nécessaire dans les années 2015 et 2016
pouvant lui permettre de financer certains investissements pendant ces deux
années où le flux net de trésorerie est positif.
Tableau N°22 Détermination de
l'indépendance financière = capitaux propres x
100
total bilan
DESIGNATION/ANNEES
|
2015
|
|
|
2016
|
|
|
2017
|
|
|
Capitaux propres
|
2 250
|
773
|
111
|
2 177
|
887
|
703
|
2 095
|
576
|
975
|
Total bilan
|
3 688
|
579
|
619
|
3 758
|
716
|
078
|
3 828
|
156
|
882
|
Indépendance financière
|
62%
|
|
|
60%
|
|
|
56%
|
|
|
Source : nous même à partir des états
financiers
Tableau N°23 Détermination de la
dépendance financière=
dettes totales x 100 total
bilan
DESIGNATION/ANNEES
|
2015
|
|
|
2016
|
|
|
2017
|
|
|
Dettes totales
|
1 351
|
045
|
037
|
1 508
|
126
|
043
|
1 694
|
568
|
310
|
Total bilan
|
3 688
|
579
|
619
|
3 758
|
716
|
078
|
3 828
|
156
|
882
|
Dépendance financière
|
38%
|
|
|
40%
|
|
|
44%
|
|
|
Source : nous même à partir des états
financiers
Explication de l'indépendance et de la
dépendance financière
L'entreprise tend à l'indépendance
financière grâce à ses capitaux propres, néant moins
cette indépendance ne doit pas être une cause de garder des
ressources hoasives dans l'entreprise. Nous avons constaté que la
Générale des Carrières des Mines est indépendante
financièrement pour ces années de notre étude de 62% en
2015, de 60% en 2016 et de 56% en 2017. Ladite entreprise est dépendante
financièrement de 38% en 2015, de 40% en 2016 et 44% en 2017.
Les résultats obtenus après le traitement et
analyse des données montrent que l'entreprise dispose un niveau
important de l'autofinancement de maintien suite à ses amortissements
réguliers.
57
?????????? ??????????
Tableau N°24 Détermination de la
solvabilité=
???????????? ??????????????
DESIGNATION/ANNEES
|
2015
|
|
|
2016
|
|
|
2017
|
|
|
Total bilan
|
3 688
|
579
|
619
|
3 758
|
716
|
078
|
3 828
|
156
|
882
|
Dettes totales
|
1 351
|
045
|
037
|
1 508
|
126
|
043
|
1 694
|
568
|
310
|
Solvabilité
|
2.73
|
|
|
2.49
|
|
|
2.26
|
|
|
Source : nous même à partir des états
financiers
Explication
Le standard étant de 1, la solvabilité de la
Gécamines est largement supérieure à la moyenne
exigée. Ce qui est bon pour l'entreprise qui est à mesurer de
rembourser ses dettes 2.73 fois en 2015, 2.49 fois en 2016 et 2.26 fois en
2017.
INTERPRETATION DES RESULTATS
L'autofinancement de maintien est la partie de
l'autofinancement global nécessaire pour maintenir ou conserver le
patrimoine de l'entreprise au niveau des biens déjà acquis ou au
niveau de son activité, la diminution de bénéfice qui en
résulte réduit d'autant les possibilités de distribution
de ces bénéfices, peuvent être considérées
comme autofinancement de maintien, il s'avère d'un élément
ou paramètre indispensable et nécessaire à la bonne
continuité de l'exploitation de l'entreprise et de son existence
même.
Nous avons observé que le chiffre d'affaires de la
Générale des Carrières et des Mines était de 331
971 991fc en 2015 puis a baissé de 181 658 716fc en 2014 suite à
une baisse de vente de ses produits fabriqués. Mais ça augmente
en 2017 de 370 867 111fc cela est dû aux ventes des produits aussi
accessoires qui ne sont pas les activités principales de la
société.
En outre nous avons remarqué que la
Générale des carrières des mines a créé des
richesses qui l'avaient permis de rémunérer ses personnels et
même rembourser ses dettes dans les années de notre étude
notamment 2015, 2016, 2017 avec les montants respectivement 59 758 349fc, 34
418 400fc, 58 001 234fc.
58
Dans les trois années d'étude dont 2015, 2016,
2017 nous trouvons que les amortissements couvrent une grande partie de
l'autofinancement de maintien de la Générale des carrières
des mines respectivement de 80%, 85% et 85%.
DISCUSSIONS
MBUYA KUZANGA OLIVIER (2017), dans son travail intitulé
« l'amortissement et son incidence sur l'autofinancement de maintien d'une
entreprise industrielle » il cherchait de savoir quel est le niveau
d'impact des amortissements sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise
publique
Au-delà de ses analyses, il conclut en disant que les
amortissements ont un impact positif sur l'autofinancement de maintien de la
SNCC.
En effet, au regard de notre revue de littérature et
des théories mobilisées en amont, l'autofinancement de maintien
est la partie de l'autofinancement global nécessaire pour maintenir ou
conserver le patrimoine de l'entreprise au niveau des biens déjà
acquis ou au niveau de son activité, la diminution de
bénéfice qui en résulte réduit d'autant les
possibilités de distribution de ces bénéfices, peuvent
être considérées comme autofinancement de maintien, il
s'avère d'un élément ou paramètre indispensable et
nécessaire à la bonne continuité de l'exploitation de
l'entreprise et de son existence même.
Quant à nous, selon le contexte de notre étude,
nous disons que l'autofinancement de maintien doit être en partie
assuré par les amortissements. Bien que ceci soit admis
scientifiquement, nous ajoutons aussi que l'entreprise doit beaucoup viser sur
l'autofinancement de maintien dans le maintien de ses outils de production ou
d'exploitation. En visant sur cet autofinancement, l'entreprise
développera ses activités de production en terme
fidélisation de la clientèle afin d'accroitre son rendement.
Ces dernières accrues, permettront de couvrir les
dépenses fiscales et dégager ainsi une marge
sécurité appelée « bénéfice », de
cette marge ou bénéfice, l'entreprise doit se constituer des
épargnes ou réserves et report qui lui permettront de les
réinvestir à nouveau de ses activités.
59
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
A ma fin d'un travail scientifique, comme de coutume, il est
recommandé de faire les critiques objectives de son constat et proposer
des suggestions pour pallier cette situation.
A. CRITIQUES
Après avoir mené toute notre analyse nous pouvons
dire que :
L'entreprise ne constitue pas de réserves ;
Elle recourt excessivement aux crédits bancaires à
court terme (CT)
Le paiement irrégulier des dettes sociales, fiscales et
d'exploitation (fournisseur d'exploitation) ;
B. SUGGESTIONS
Comme tout problème a besoin d'une solution, ainsi nos
critiques observées pourront avoir un certain remède afin de voir
cette entreprise devenue performante sur tous les plans.
Au regard de ces faiblesses, nous suggérons aux
autorités chargées de gestion de cette entreprise ce qui suit
:
D'opérer une politique de constitution de réserve
;
D'éviter le recours excessivement aux emprunts bancaires
car ces emprunts ont toujours des intérêts à payer ;
D'améliorer la gestion financière en mettant en
disposition des travailleurs tous les instruments nécessaires à
faire des bons résultats.
60
CONCLUSION GENERALE
Au bout de notre travail scientifique, il importe de faire la
revue des grandes lignes qui le composent et de présenter
brièvement les résultats auxquels il a abouti.
Notre travail a porté sur l'importance des
amortissements sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise publique. Un
tel sujet a été justifié sur les trois dimensions
notamment la dimension personnelle, scientifique et managériale.
Pour mieux aborder ce thème, nous sommes partis d'un
phénomène réel observé sur terrain qui était
une situation réelle phénoménale de l'autofinancement de
maintien de la Générale des carrières des mines qui les
amortissements constituent la pierre angulaire de son autofinancement de
maintien qui s'explique par le respect de l'applicabilité des
amortissements sur ses immobilisations.
En se référant sur la revue de
littérature et les approches théoriques, il s'est
dégagé la question de recherche « quelle est l'importance
des amortissements sur l'autofinancement de maintien de la
Générale de Carrières des Mines ? »
Au regard de cette question, nous avons tenté de
répondre à répondre que « les amortissements jouent
un rôle primordial de l'autofinancement de maintien la
Générale des Carrières des Mines, » en donnant les
facteurs endogènes et exogènes de ce rôle primordiale comme
:
A. FACTEURS ENDOGENES
La considération qu'a l'applicabilité des
amortissements dans une entreprise industrielle Un suivi au quotidien de tous
les matériels
Les chargés du service des immobilisations font leur
maximum pour connaître l'obsolescence de leurs immobilisations
B. FACTEURS EXOGENES : Monopole dans le domaine des
mines ; Exigences des agents de fisc
La situation économique actuelle de pays
61
La transformation actuelle des outils de production
En effet, dans ce travail nous nous sommes focalisés
sur l'appréciation des amortissements sur l'autofinancement de maintien
de la GECAMINES principalement les bilans et les comptes de résultat des
années que nous avons ciblé, c'est-à-dire 2015, 2016,
2017. Ceci nous a permis d'apprécier la situation des amortissements sur
l'autofinancement de maintien de ladite entreprise.
Notre constat est que la GECAMINES applique les amortissements
sur ses actifs immobilisés. La Gécamines détenait des
actifs immobilisés d'une valeur qui environnait de 3 049 214 928fc en
2015, de 2 991 265fc 113 en 2016 et de 2 928 747 017fc en 2017. Ainsi la
dotation aux amortissements de ses actifs était trop
élevée des années en années dont de 1 018 852 918fc
en 2015, de 1 095 927 018fc en 2016 et de 1 158 673 513fc en 2017.
L'autofinancement de maintien permet la conservation des
biens, des patrimoines et du niveau d'activité d'une part en observant
ce tableau ci-haut, nous réalisons que la GECAMINES dispose d'un
autofinancement de maintien important par rapport à l'autofinancement
d'expansion à la hauteur de 1 277 970 019fc pour l'autofinancement de
maintien contre -1 050 485 449fc de l'autofinancement d'expansion en 2015, 1
290 844 372fc de l'autofinancement de maintien contre -1 101 614 011fc de
l'autofinancement d'expansion en 2016 et 1 357 099 206fc de l'autofinancement
de maintien contre -1 387 862 493fc de l'autofinancement d'expansion en
2017.
Il est à noter aussi que l'autofinancement global
était de 227 484 570fc en 2015, de 189 230 361fc en 2016 et de -30 763
287fc en 2017. Cette baisse d'autofinancement global en 2017 est due à
la chute d'autofinancement de maintien de 118 608 745fc.
On a remarqué qu'à la Gécamines,
l'autofinancement de maintien était toujours supérieur à
l'autofinancement d'expansion et ça influençait l'autofinancement
global pendant les trois années choisies d'études (2015, 2016,
2017).
Nous disons que l'application régulière des
amortissements sur les actifs immobilisés est toujours
bénéfique sur l'autofinancement de maintien de la GECAMINES.
62
BIBLIOGRAPHIES
OUVRAGES
André FOKO TOMENA (2e Edition, 2013) : système
comptable congolais de système comptable OHADA
Alphonse VERHULST (2e Edition, 2010) : comptabilité
approfondie Tome 2
Christian et ZAMBOTO (5e Edition) : gestion financière
GRATAK (2012) : comptabilité générale
Jacques FORGET (2005) : dynamique de l'amortissement
Jonathan BERK et Peter DE MARZO (3e Edition 2010) : finance
d'entreprise
MICHAEL SALVA (2e Edition 2009) : comprendre l'analyse
financière
Pierre VERNIMEN ETAL : (4e Edition 2013) : finance
d'entreprise
MAPAPA et ROBERT (2013) : comptabilité
générale OHADA, Edition droit Afrique et Bruxelles
Isabelle CHAMBOST et Thierry CUYMBERE (Ed dunod, Paris 2013) :
gestion financière
SITE WEB
www.memoireonline.com
www.cairn.info
www.scholar.com
MEMOIRES
MARTINE MASIMANGO DORCAS (2018) son travail intitulé
« la capacité d'autofinancement de maintien et la politique
d'investissement dans une entreprise industrielle
MBUYA KUZANGA OLIVIER (2017), travail intitulé «
l'amortissement et son incidence sur l'autofinancement de maintien d'une
entreprise industrielle
63
TABLE DES MATIERES.
EPIGRAPHE I
In memoriam II
Dédicace III
Avant-propos IV
LISTE DE TABLEAUX V
LISTE DE GRAPHIQUES VI
LISTE DES ABREVIATIONS VII
INTRODUCTION GENERALE 1
1. PHENOMENE OBSERVE 2
2. OBJECTIFS POURSUIVIS 2
3. CONTEXTE DE LA RECHERCHE 3
4. JUSTIFICATION DE LA RECHERCHE 5
5. DELIMITATION DE LA RECHERCHE 6
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 6
CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE 7
1. ETUDES THEORIQUES 7
2. ETUDES EMPIRIQUES 8
3. APPROCHES THEORIQUES 8
3.1. THEORIES DES COUTS DE TRANSACTIONS 8
3.2. APPROCHE DU CONTEXTUALISME 9
4. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 9
4.1. AMORTISSEMENT 9
a. INTRODUCTION 9
b. DEFINITION 10
c. ROLES DES AMORTISSEMENTS 10
d. BASE DE CALCUL D'AMORTISSEMENT 11
e. LES METHODES D'AMORTISSEMENT 12
f. LA COMPTABILISATION DES AMORTISSEMENTS 15
4.2. AUTOFINANCEMENT 17
64
a. INTRODUCTION 17
b. DEFINITION 17
c. BUT, AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE L'AUTOFINANCEMENT 18
d. LES MOYENS D'AUTOFINANCEMENT 19
e. FORMES D'AUTOFINANCEMENT 20
f. SORTES D'AUTOFINANCEMENT 20
g. NOTION SUR LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT OU LA MARGE BRUTE
D'AUTOFINANCEMENT 22
h. CALCUL DE LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (Marge brute
d'autofinancement)
23
I. NOTION SUR LE CASH-FLOW 24
j. DIFFERENCE ENTRE MARGE D'AUTOFINANCEMENT (MBA), CAPACITE
D'AUTOFINANCEMENT (CAF) ET CASH-FLOW (flux de trésorerie).
26
4.3. ENTREPRISE 26
4.3.1. DEFINITION 26
4.3.2. ROLES D'UNE ENTREPRISE 26
4.3.3. TYPOLOGIE 27
a. TAILLE DE L'ENTREPRISE 27
b. FORME JURIDIQUE 27
c. LA NATURE D'ACTIVITE 28
d. SECTEUR D'ACTIVITE 29
e. ENTREPRISE PUBLIQUE 29
CHAPITRE DEUXIEME : PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE 31
II.1. PROBLEMATIQUE 31
II.2. HYPOTHESE 31
A. OPERATIONALISATION DES VARIABLES 32
B. LES VARIABLES EXPLICATIVES 32
C. LA VARIABLE EXPLIQUEE 32
D. OPERATIONALISATION DES VARIABLES 32
CHAPITRE TROISIEME : DEMARCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION
DU
CHAMP EMPIRIQUE 34
III. 1. DEMARCHE METHODOLOGIQUE 34
III.1.1. METHODE DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES 34
65
A. Méthode qualitative 34
B. Méthode quantitative 34
C. La méthode comparative 35
III.1.2. TECHNIQUE DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES 35
A. Technique documentaire 35
B. L'interview 36
III.2. PRESENTATION DU CHAMPS EMPIRIQUE 36
III.2.1 APERCU HISTORIQUE 36
III.2.2 SIEGE SOCIAL ET SITUATION GEOGRAPHIQUE 37
III.2.3 OBJECTIFS DE LA GECAMINES 38
III.2.4. Gestion des immobilisations 39
CHAPITRE QUATRIEME : ETUDE DE CAS ET PRESENTATION DES
RESULTATS DE
RECHERCHE 41
IV.1. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS 41
IV.2. RECLASSEMENT DU BILAN (Retraitement) 41
INTERPRETATION DES RESULTATS 57
DISCUSSIONS 58
CRITIQUES ET SUGGESTIONS 59
A. CRITIQUES 59
B. SUGGESTIONS 59
CONCLUSION GENERALE 60
A. Facteurs Endogènes 60
B. Facteurs exogènes : 60
BIBLIOGRAPHIES 62
TABLE DES MATIERES 63
|