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Importance des amortissements sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise publique. Cas de la Gecamines de 2015 à  2017.


par Peter Samweli Buleli
institut supérieur de commerce Lubumbashi  - Graduat en comptabilité 2019
  

Disponible en mode multipage

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I

EPIGRAPHE

« La solution de vos difficultés c'est
l'intérieur de vous-même, à vous d'exploiter
les forces qui sommeillent en vous ».

Aminata SOW FULL

II

IN MEMORIAM

A mon Oncle Paternel IKASO BUKAKULWEZI Alfred. Toi qui n'as cessé de nous aider et nous encourager pour ces études dont malheureusement tu ne goutteras pas le gain. Ta disparition brutale nous a profondément touchés, mais Dieu aidant, nous avons pu achever cette oeuvre. Ce triste évènement hâte à jamais nos mémoires. Nous te disons grand merci.

III

DEDICACE

Au seigneur Jésus Christ notre sauveur, nous reconnaissons la force, la surveillance l'amour et la patience dont vous nous avez comblés pour aboutir à notre mission.

A vous mes parents ; KYALIMBA RAMAZANI Benoit et MULASI KYALIMBA Séraphine, source de notre vie qui m'aiment et m'ont donné tout, Grâce à vous, notre réussite a été évidente ; vous vous étés sacrifié pour que nous soyons ce que nous sommes aujourd'hui ; vous pouvez être fier de nous. Que DIEU vous accorde une longue vie ; plein de succès et des bénédictions.

A la famille KYALIMBA : BYALUNGWA Marie, MPALA Charlotte, IKASO Alfred et Anna KYALIMBA, ce travail est pour vous. Merci pour vos inlassables souhaits de réussite. A vous, mes Grands Pères : Raymond IKASSO, MALIATABU TSHAMUSOKE et à mes tantes : Anna BITONDO IKASSO, LUCIA pour votre soutien tant sur le plan financier que moral durant notre cursus du premier cycle. Trouvez ce travail comme le fruit de la graine que vous avez semée.

A vous mes oncles, Faustin KIMBILIKITI, Antoine KALONGOMBELA, Paulin TCHANKOMA, Toussaint SELEMANI pour votre encadrement et votre soutien, tant financier que moral. Trouvez ici notre gratitude.

A mes neveux et nièces : Faustin WITANENE, Séraphine KYALIMBA, OKITO Kanyonga, Justine KALUKANGISI et Yannick KYALIMBA. Je vous dédie ce travail couronnement de mes peines et joies académiques.

.

IV

AVANT-PROPOS

Ce travail qui marque la fin du premier cycle de graduat, est un but spécifique de nos études supérieures et universitaires et grâce à l'éternel notre Dieu que nous sommes arrivés à cette étape, c'est pourquoi nous lui rendons multiples actions de grâce. Personne ne pourrait se demander, pourquoi rédigeons-nous ce présent travail.

Sans doute nous marchions matin et soir pour l'édification de cette oeuvre, notre souffle était au bout mais, moins que la joie immense double, d'abord d'obtenir un titre académique, mais ainsi de réaliser l'un de nos rêves. Par ailleurs, quand nous pensons aux peines et difficultés que ce travail nous a coûté, nous aurions dû parler du chagrin et de l'amertume que de l'allégresse.

Ce travail a été élaboré avec beaucoup de sacrifices et a bénéficié du concours non seulement de nous-même, mais d'un bon nombre de gens. Ainsi longtemps que nous serons sur cette terre seul le sacrifice joyeux et volontiers pourra nous aider à atteindre nos objectifs.

Nous tenons à exprimer une mention spéciale de remerciement à vous Chef de Travaux BANDJENGA YOKA Claude pour avoir agréé le sujet de notre travail et nous faire honneur d'en accepter la direction, malgré vos multiples occupations, vos précieuses remarques ont revêtue de leur robe scientifique notre travail.

Un vibrant remerciement s'adresse à toutes les autorités académiques et tout le corps professoral de l'institut supérieur de commerce/Lubumbashi (ISC) et particulièrement au département des sciences commerciales et financières « SCOFI » en sigle, option comptabilité pour avoir assuré notre formation

Nos remerciements vont généralement à nos frères et soeurs : Raphael MASANDI, MUTUZA TCHANKOMA, Patrick TCHANKOMA, Michel TCHENGI, Stanislas BUKUBALELO, KALEBA Yves, KAFUSHA Landry, Lucie IKASSO, Marie IKASSO, Brandy IKASSO, Amson AMURI, KABUKA Marie, Eustache IKASO, Jeanne MUBINDUKILA, Pierre BULELI, TCHENGI MUBI, Charles MASUDI, Isabelle SOKI, Cicéron AMANI, Christophe BWATO, merci pour vos prières et pour nous avoir témoigné une grande fraternité. A vous mes amis (es), camarades et connaissances : Guellord, John, Serge, Pet@del, Patrick, Delon, Erick, Michael, Joseph, Cramer, Thérèse, Sophie, Felly, Gaël, Diane, Prince TWITE, KALALA Ilunga, Rebecca, Deborah, Sarah, Yvs Caleb, Anny, Rams, Gaspard, Vanessa, Joe, ALAN, Laurent, Chancelle, pour votre attachement et pour avoir remonté ou plus haut point notre morale chaque fois que cela était nécessaire.

V

LISTE DE TABLEAUX

Tableau 1. Les coefficients de l'amortissement

....11

Tableau 2. Durées des actifs admises en fiscalité

12

Tableau 3. Tracé de la fiche d'amortissement

.13

Tableau 4. Opérationnalisation des variables

....24

Tableau 5. Matrice SWOT

31

Tableau 6. Actifs du bilan

35

Tableau 7. Passifs du bilan

36

Tableau 8. Compte de résultat restructuré

.37

Tableau 9. Bilans simplifiés

38

Tableau 10. bilans synthétiques

..38

Tableau 11. Bilans cristallisés

.38

Tableau 12. Présentation des actifs immobilisés et leur amortissement

39

Tableau 13. Présentation de l'amortissement et provision

39

Tableau 14. Détermination des chiffres d'affaires

40

Tableau 15. Détermination de l'autofinancement de maintien

.40

Tableau 16. Déterm de la part des amortissements sur l'autofinancement de maintien

41

Tableau 17. Détermination de l'autofinancement global

42

Tableau 18. Détermination de l'autofinancement d'expansion

.42

Tableau 19. Détermination de la valeur ajoutée

43

Tableau 20. Détermination de la capacité d'autofinancement

43

Tableau 21. Impact des amortissements sur le flux net de la trésorerie

44

Tableau 22. Détermination d'indépendance financière

44

Tableau 23. Détermination de la dépendance financière

44

Tableau 24. Détermination de la solvabilité

45

VI

LISTE DE GRAPHIQUES

Graphique 1 La part des amortissements sur l'autofinancement de maintien 41

Graphique 2 La part des amortissements sur l'autofinancement de maintien en % 41

Graphique 3 La part de l'autofinancement de maintien sur l'autofinancement Global 42

VII

LISTE DES ABREVIATIONS

Acronymes

SIGNIFICATION

r

Taux

CAF

Capacité d'autofinancement

CAFG

Capacité d'autofinancement global

SWOT

Strenght-Weakness-Opportunity-Threat

EBE

Excèdent brut d'exploitation

MBA

Marge brute d'autofinancement

N

Temps

TVA

Taxe sur la valeur ajoutée

OHADA

Organisation pour harmonisation de Droit des affaires en Afriques

VA

Valeur ajoutée

CA

Chiffre d'affaire

UMHK

Union minière du Haut-Katanga

GECAMINES

Générales des carrières des mines

GECOMINES

Générale congolaise des mines

VO

Valeur d'origine

VNC

Valeur nette comptable

PHESTEL

Politique, historique, Economique, socio-culturel, technologique

RHAO

Résultat hors activité ordinaire

RAO

Résultat de l'activité ordinaire

TCL

Tanganyika Concession Limited

1

INTRODUCTION GENERALE

L'objectif de tout entrepreneur qui possède son entreprise est de réaliser le bénéfice à tout prix et cela se passe par la mise en commun des différents facteurs de production : travail, capital, nature ainsi que la technologie. Nous nous intéressons plus au capital qui sera investi afin d'acquérir les matériels de production entre autres machines, mobiliers, matériels roulants, immeubles que ces soit dans une entreprise à connotation industrielle, commerciale ou encore de service.

Afin de permettre la continuité de l'exploitation de l'entreprise, celle-ci doit prendre en soin de son capital le principe le principe de maintien du capital sur toutes ses formes que possible :

Maintien du capital financier qui se fait par le bénéfice ;

Maintien du capital intellectuel par des bonnes rémunérations, par les formations, par des bons soins médicaux ;

Maintien du capital social par un salaire régulier, par des apprentissages, des sanctions, etc.

Maintien du capital physique qui se fait par des réparations, par entretien mais aussi par le renouvellement des outils de production.

Le renouvellement des outils de production dans une entreprise peut se faire via plusieurs sources de financement c'est-à-dire des sources internes et externes mais selon Pierre Lassegue (1962), l'amortissement fait partie des moyens pouvant permettre à l'entreprise à l'autofinancement interne sans recourir aux ressources externes.

David C (2002), les amortissements doivent être justifiés par l'usage commercial. En ce qui concerne les personnes physiques les conditions indépendantes, ils ne peuvent être faits que sur le patrimoine. Les amortissements doivent être prouvés par une comptabilité régulière, il n'est admis de procéder à des amortissements au-delà du prix de revient d'un bien.

Pour un chercheur, le choix d'un sujet suscite toujours un intérêt. L'intérêt est donc l'attention particulière à nous qui avions accordés à ce sujet d'analyse et le choix au contraire suppose la sélection d'une réponse particulière parmi plusieurs possibilités Roland (2007)

2

1. PHENOMENE OBSERVE

Dans le cadre de la présente oeuvre une observation de fait a été faite dans le domaine de la finance. C'est ainsi que nous avons observé une situation réelle phénoménale de l'autofinancement de maintien de la Générale des carrières des mines qui les amortissements constituent la pierre angulaire de son autofinancement de maintien qui s'explique par le respect de l'applicabilité des amortissements sur ses immobilisations.

L'essentiel des amortissements est de constituer le potentiel de l'entreprise qui se déprécie avec le temps ou pour des raisons d'obsolescence. La vocation des bénéfices conservés est de permettre la croissance de l'entreprise en concourant notamment au financement des nouvelles immobilisations.

Question de départ

Selon SEM la question de départ est un fil conducteur de la recherche, il s'agit d'une interrogation qui va orienter les restes de la recherche. Dans le cadre de notre travail, on a comme question de départ de connaître « Qu'est-ce qui influence la supériorité de l'autofinancement de maintien à l'autofinancement d'expansion de la GECAMINES ? »

2. OBJECTIFS POURSUIVIS

Tout chercheur pour bien mener son étude, il doit fixer les objectifs. L'objectif principal de notre étude est de comprendre et expliquer l'importance des amortissements sur l'autofinancement de la Générale des Carrières des Mines. A cet effet notre étude servira à la documentation pour premièrement à cette entreprise, à l'intention de tous les chercheurs, les jeunes scientifiques qui chercheront à se cultiver dans le domaine des amortissements et plus ceux qui embrassent le métier de la comptabilité.

L'atteinte de cet objectif est assurée à travers les objectifs spécifiques :

Décrire l'organisation administrative de la GECAMINES ;

Evaluer la pertinence des activités de la fonction financière de la GECAMINES ; Faire des recommandations pour une amélioration des activités.

3

3. CONTEXTE DE LA RECHERCHE Le contexte a deux dimensions

La première dimension est interne (les éléments organisationnels, structurels, culturelles, stratégique, mode de management, ...) cet environnement pour être analysé par le modèle SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces).

Analyse SWOT (strengths - weakness - opportunity - threats): connue sous le nom français d'AFOM (atouts, faiblesses, menaces et opportunités) est un outil d'analyse stratégique. Elle combine d'une part l'étude des forces et faiblesses d'organisations et celle menaces et opportunités de son environnement d'autre part afin d'aider à la definition d'une stratégie de développement bien qu'avant tout destine à planification.

L'analyse SWOT sert aussi à verifier que la stratégie mise en place constitue une réponse satisfaisante, dans ce cas, elle est utilisée comme outil d'évolution. Pascal SEM et CORNET (2017).

Cette analyse permet de connaître les forces, faiblesses, opportunités, menaces d'une organisation.

La deuxième dimension est externe (les éléments économique, socio-culturel, politique, légal, écologique, technologique). Cet environnement peut être analysé par le modèle PESTEL.

3.1.Analyse PESTEL

Sem Pascal (2016) pour comprendre et déterminer le contexte de l'application des différentes méthodes d'amortissements sur des matériels déjà obsolètes dans les entreprises industrielles de Lubumbashi, nous nous concentrerons sur l'analyse PESTEL, qui nous permettra d'appréhender les facteurs de l'environnement intra ou extra capable d'influer positivement ou négativement sur la gestion des amortissements.

Le modèle PESTEL fait référence à six influences environnementales entre autres : l'environnement Politique, Economique, socio-culturel, Technologique ainsi que Légal développées comme suit :

4

a. Environnement politique

Cet environnement implique les décisions prises par le gouvernement tant national que provincial qui fixent les règles de fonctionnement, l'environnement politique exerce une grande influence pour le climat des affaires en générale et c'est avec des conséquences directes sur la prise des certaines décisions, à cela nous pouvons ajouter l'état critique de vie politique dans notre pays, qui influence le développement des entreprises sur le plan national et qui empêche les investisseurs d'apporter leurs capitaux au pays.

b. Environnement Economique

L'environnement économique influe positivement soit négativement sur la réalisation de la rentabilité, le coût élevé de la déclaration en douane des immobilisations renouvellement acquis, le faible rendement de la main d'oeuvre, les variations du cours de change, des métaux sur le marché international, pour ne citer que cela, ne favorisent pas à la Gécamines d'oeuvrer dans toute tranquillité.

c. Environnement Socio-culturel

Cet environnement implique l'évolution de la population celle-ci caractérisée par une pauvreté presque totale à l'exception de certaines personnes bien positionnées soit dans les entreprises privées soit dans la politique, une jeunesse de chaumer abandonnée à son triste sort et ceci couronné par la vie merdique que nos frères mènent dans les périphéries de nos villes.

d. Environnement technologique

Depuis des années, la technologie a toujours été un outil incontournable dans tous les domaines de la vie de l'homme, avec l'arrivée de l'informatique cela a révolutionné les entreprises, la Gécamines doit se mettre à jour avec la technologie : nouvelles machines de haute production, des nouvelles techniques de production, etc., afin d'offrir toujours des produits de qualité.

e. Environnement Ecologique

L'environnement écologique implique les règlementations et contraintes écologiques, les nouvelles normes édictées par les positions prises en matière de développement durable. La Gécamines doit savoir bien gérer les rebuts ou autres matières qui peuvent influencer le changement climatique.

5

f. Environnement légal

Cet environnement implique l'évolution du cadre règlementaire et législatif (droit du travail, droit du commerce). Avec des impacts de tout ordre pouvant créer des charges supplémentaires, des lourdeurs administratives, des accès restreint à certains marchés. La Gécamines est une entreprise publique et respecte toutes lois imposées.

4. JUSTIFICATION DE LA RECHERCHE

Etant étudiant en sciences commerciales et financières, par notre curiosité scientifique, nous sommes parvenus au choix du sujet qui portera non seulement d'une analyse de l'importance qu'a les amortissements sur l'autofinancement de maintien de la GECAMINES.

Mikael VEN GAL (1996) pour lui la justification de la recherche est une partie dont le rôle est de convaincre le lecteur de l'utilité ou de l'intérêt de réaliser une recherche pour résoudre un problème.

La justification de la recherche consiste à présenter les différentes motivations qui vous poussent à faire le choix du sujet pourquoi pas autre sujet à l'intérêt que vous avez à réaliser cette recherche qui se décompose en trois grands points :

a. Sur le plan scientifique

Ce sujet permettra aux jeunes scientifiques qui viennent après nous de connaître l'importance qu'a les amortissements sur l'autofinancement de maintien de la Générale des carrières des Mines.

b. Sur le plan managérial

Cette recherche va contribuer à éveiller toutes les entreprises industrielles à accorder l'importance des amortissements.

c. Sur le plan personnel

Le choix de ce sujet relève de la passion que nous avons envers notre métier de comptabilité et plus particulièrement à l'importance que nous accordions aux amortissements sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise industrielle.

6

5. DELIMITATION DE LA RECHERCHE

Il est souvent conseillé par la méthodologie scientifique bien entendue que toute étude dans les limites d'espace géographique et de temps bien déterminé afin d'éviter toute spéculation de sens.

C'est important que nous puissions délimiter notre recherche dans les limites d'espace et de temps bien définies pour ne pas l'aborder d'une manière rationnelle.

Tout travail scientifique exige une délimitation spatio-temporelle car la science commence où l'on délimite avec soin.

a. Dans l'espace

Il convient cependant de limiter dans l'espace sur laquelle nous allons mener nos investigations, pour ce faire notre recherche sera traitée dans une entreprise industrielle « la Générale des Carrières des Mines en sigle GECAMINES/LUBUMBASHI »

b. Dans le temps

Pour ce qui est de la délimitation temporelle, notre recherche couvrira une période allant de 2015 à 2017 et traitera de l'importance des amortissements sur l'autofinancement de maintien de la GECAMINES.

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Pour plus de cohésion, concision, de logique et autre Hormis l'introduction et la conclusion, ce présent travail sera subdivisé en 4 chapitres :

Le premier chapitre porte sur la revue de littérature

Le deuxième chapitre porte sur la problématique et hypothèse ;

Le troisième chapitre parle de la démarche méthodologique et la présentation du champ empirique ; Le dernier chapitre parle de l'analyse des résultats ;

7

CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE

Selon SEM MBIMBI Pascal et Cornet Annie 2017 dans l'ouvrage « méthode de recherche scientifique en sciences Economique et de gestion » disent que la revue de littérature comme son nom l'indique reporte ce qui a été déjà dit.

Elle présente les différents concepts qui aident à la compréhension du sujet d'une manière plus approfondie, elle n'est pas une énumération des différents résultats obtenus, des théories empiriques les plus significatives concernant le sujet.

Quant à nous, nous définissons la revue de la littérature comme une identification qui a été déjà faite et ce qui est besoin d'être étudier.

1. ETUDES THEORIQUES

Cette partie de travail est une construction qui permet de dégager d'une part les termes majeurs identifiés chez les auteurs et d'autre part elle permet de relier ces thèmes aux différentes dimensions de la question de la recherche et son contenu global.

Pour arriver à visualiser notre objet d'étude, nous allons présenter les auteurs, les ouvrages et les idées clés afin d'en faire une perception personnelle.

GRATAK (2012) dans son ouvrage « comptabilité générale des travaux fin d'exercice », l'auteur s'intéresse plus les méthodes d'amortissement ainsi que le rôle lié à l'amortissement. Ce pendant cet auteur met accent particulier sur l'amortissement et pour lui l'amortissement peut constituer un très bon financement dans l'entreprise sans faire appel aux ressources étrangères.

ANDRE FOKO TOMENA (2e Ed 2013) dans son ouvrage « système comptable congolais et système comptable OHADA, l'auteur dit que les dotations aux amortissements de l'entreprise ; l'entreprise peut constituer des ressources de financement important pour pouvoir financer les investissements et renforcer la productivité.

PIERRE VER NIMMEN ETALI (4e Ed 2013) dans l'ouvrage « finance de l'entreprise », l'auteur dit que les amortissements permettent à l'entreprise de maintenir intact son capital, c'est-à-dire le fond ainsi retenu sur le résultat à titre des charges non distribuées, permettra à renouveler les immobilisations lorsque celles-ci sont devenues obsolètes, inutilisables pour les remplacer par les matériels les plus modernes.

8

ALPHONSE VERHULST (2e Ed 2010) dans son ouvrage « comptabilité approfondie tome II », l'auteur explique que les montants des amortissements pratiqués chaque année constituent pour l'entreprise une ressource interne noyée dans l'actif. Cette ressource devrait normalement suffire pour renouveler les immobilisations usagées.

JACQUES FORGET (2005) dans son ouvrage « dynamique de l'amortissement » l'auteur définit l'amortissement comme une technique comptable obligatoire légalement établi et strictement encadré par le droit fiscal permettant de valoriser en fonction de temps le patrimoine mobilisé de l'entreprise. Il termine en disant que le renouvellement de l'outil de production par l'amortissement est fonction de la politique de gestion mise en place fiscale par l'entreprise.

2. ETUDES EMPIRIQUES

MARTINE MASIMANGO DORCAS (2018) dans son travail intitulé « la capacité d'autofinancement et la politique d'investissement dans une entreprise industrielle, elle était préoccupée de savoir « pourquoi la GECAMINES n'arrive pas à s'autofinancer elle-même sur base de ses ressources propres ?'

Après l'analyse, elle est arrivée à une conclusion que l'entreprise doit développer ses activités afin de constituer des épargnes en termes de réserves et reports qui lui permettront le réinvestissement et la diversification de ses activités.

MBUYA KUZANGA OLIVIER (2017), dans son travail intitulé « l'amortissement et son incidence sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise industrielle » il cherchait de savoir quel est le niveau d'impact des amortissements sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise publique

Au-delà de ses analyses, il conclut en disant que les amortissements ont un impact positif sur l'autofinancement de maintien de la SNCC

3. APPROCHES THEORIQUES

3.1.THEORIES DES COUTS DE TRANSACTIONS

La notion des coûts de transactions est apparue en 1975 et propose de traiter les relations existant entre le marché et l'organisation, comme intégration verticale, le processus de l'internationalisation ou la structure financière de l'entreprise.

9

Cette théorie nous a aidés à comprendre l'arrangement institutionnel de l'entreprise qui est caractérisée par un principe hiérarchique et qui permet à la direction de l'entreprise de prendre des décisions en cas d'investissement non prévu.

3.2.APPROCHE DU CONTEXTUALISME

Le contextualiste est une branche de la philosophie qui rassemble toute une série des théories mettant au centre de la compréhension d'un environnement (un objet, un comportement, un mot ou un énoncé), l'étude de son contexte d'expansion.

Le contextualisme défend l'idée que l'étude de contexte est le seul moyen de comprendre un comportement. Un contexte est donc un ensemble des circonstances et des conditions qui entourent et déterminent tout comportement. Ces circonstances et conditions peuvent être spatiales, temporelles, situationnelles, sociales, culturelles, historiques, etc.

Selon HAYES (1999), le contextualisme se caractérise par trois éléments fondamentaux : L'importance de prendre en compte l'ensemble de l'évènement et non des unités séparées ;

Une sensibilité au contexte dans la compréhension de la nature et de la fonction d'un évènement ;

Un critère de vérité pragmatique où est considéré comme vrai ce qui permet de réaliser un objectif précis

Selon la perspective contextualiste, rien n'est bon ou mauvais. En soi seul compte l'aspect pragmatique qu'on analyse. Cette théorie nous a permis de comprendre l'analyse SWOT ou AFOM.

4. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

4.1. AMORTISSEMENT

A. INTRODUCTION

La notion d'amortissement constitue un sujet très important dans les études de structures soumises à des excitations dynamiques. Mais elle a besoin d'être maîtrisée pour être incorporée efficacement dans une étude. Il existe relativement peu de littérature traitant le sujet dans la profondeur qu'il mérite.

10

L'amortissement est un paramètre important dans une étude des structures sous chargement dynamique. Un ensemble de valeurs de coefficients d'amortissement issu d'une base expérimentale est proposé pour mener une analyse structurelle selon le type de matériaux.

B. DEFINITION

Toute modification significative des conditions d'utilisation du bien justifie la révision du plan d'amortissement en cours d'exécution ;

Il ne faut pas confondre l'amortissement des immobilisations avec l'amortissement du capital ni avec l'amortissement d'un emprunt lequel signifie remboursement

Jack FORGET (2005), pour lui La politique d'amortissement a des incidences décisives sur les équilibres financiers de l'entreprise. Elle représente un paramètre crucial à prendre en compte dans les décisions d'investissement. L'amortissement constitue la partie la plus importante de l'autofinancement de l'entreprise, avec la part non distribuée du bénéfice après impôt. Il constitue la part du capital immobilisé fiscalement déductible et destinée à compenser sa destruction consécutive à l'activité productive de l'entreprise.

Selon LAROUSSE l'amortissement est une diminution d'amplitude d'un mouvement ondulatoire (prélèvement annuel sur les bénéfices d'une entreprise pour compenser la diminution de valeur subie par les immobilisations du fait de leur vétusté.)

C. ROLES DES AMORTISSEMENTS

L'amortissement a plusieurs rôles entre autre le rôle économique, comptable, fiscal et financier : ? Rôle comptable

L'amortissement permet de constater la perte de valeur due à la consommation d'avantages économiques attendus, subie par un élément de l'actif immobilisé, en outre il permet de répondre aux principes généraux d'image fidèle, de sincérité et de régularité définis dans le plan comptable général. En fin il permet de faire apparaître la valeur résiduelle d'un bien à chaque fin d'exercice et à la date de cession du bien en vue du calcul d'une plus ou moins réelle.

11

? Rôle économique

L'amortissement constitue une charge normale d'exploitation qui doit être enregistrée, et ce bien qu'elle ne corresponde pas à une sortie de fonds. Le caractère imprécis de l'amortissement ne peut justifier l'abstention de l'entreprise en cette matière : en ne pratiquant pas les amortissements normaux, on aboutit à la présentation d'un bilan inexact à l'actif surestimé et à un résultat faussé car trop favorable (bénéfice fictif).

La pratique de l'amortissement permet de maintenir intact le capital. Les fonds retenus sur le résultat à titre de charges, donc non distribués, permettent le renouvellement des immobilisations amorties, sans avoir recours aux capitaux propres ou à l'endettement. L'amortissement est donc une source d'autofinancement.

? I.3.3 Rôle financier

Le montant global des amortissements pratiqués chaque année constitue une « ressource interne » qui contribue au financement des nouvelles immobilisations. Ajouté au bénéfice, ce montant détermine la capacité d'autofinancement (cash-flow) de l'entreprise.

? I.3.4 Rôle fiscal

Les dotations aux amortissements constituent des charges fiscalement déductibles, ils permettent donc de réaliser des économies d'impôt s'ils ont été réellement comptabilisés.

D. BASE DE CALCUL D'AMORTISSEMENT

L'amortissement est défini comme une répartition systématique du montant amortissable d'un actif sur la durée de vie. La base de calcul de l'amortissement est la valeur d'origine, c'est-à-dire le coût d'achat de l'immobilisation, trouvé par la formule, Prix d'achat + frais accessoires d'achat.

Dans la pratique, la valeur résiduelle d'un bien est souvent insignifiante et en conséquence sans importance pour le calcul du montant amortissable. S'il apparaît que la valeur résiduelle n'est pas négligeable, elle est estimée à la date d'acquisition du bien ou à la date de toute réévaluation ultérieure du bien, sur la base de la valeur de réalisation qui prévaut à cette date pour les immobilisations similaires ayant atteint le terme de leur utilisation et ayant été utilisées dans des conditions semblables à celles dans lesquelles l'immobilisation sera utilisée.

12

L'annuité d'amortissement est le montant de l'amortissement en fin d'exercice.

VNC (valeur nette comptable) : c'est la différence entre la valeur d'acquisition et le total des amortissements déjà pratiqués.

VNC1= valeur d'acquisition - Annuité

VN= VNC1 - Annuité

Avec : - VNC1 : valeur nette comptable à la fin de la première année

VN : valeur nette comptable à la fin de la deuxième année

E. LES METHODES D'AMORTISSEMENT

Il existe différentes méthodes d'amortissement utilisées en SYSCOHAHDA. Parmi elles, il convient de signaler les quatre méthodes ci-après :

> L'amortissement linéaire ou constant

Techniquement, l'amortissement linéaire ou constant est la plus facile à comprendre et à calculer, il suppose que l'usure de l'actif immobilisé s'étend plus ou moins régulièrement sur la durée normale de son utilisation. L'unique problème qui pose est de déterminer cette durée normale d'utilisation

valeur d'acquisition

Annuité=

durée d'amortissement

> Amortissement dégressif ou décroissant

L'amortissement dégressif est autorisé par le code minier et des investissements en RDC et pratiqué non seulement par les entreprises minières mais aussi par les entreprises agricoles, industrielles et commerciales.

Cet amortissement est justifié sur la base de principe que l'actif à amortir produit plus de revenus à cause de l'usure et de pannes, en conséquence il faut l'amortir plus quand il est encore nouveau, et moins quand il est devenu vétuste.

? Pour la première annuité, à compter de la date de mise en service ou de création, en appliquant un taux de 60% au prix de revient de l'élément considéré

13

Somme des années : fréquemment utilisé d'autres ceux, on commence par déterminer la somme des nombres des années et la durée normale de l'actif à amortir.

Cette méthode présente des petites difficultés de calcul quand la date de la mise en service de l'actif immobilisé à amortir ne correspond pas avec le début de l'année et qu'il faudrait calculer la première annuité en prorata temporis.

Taux dégressif=

durée d'amortissement

coefficient fiscal

Lorsque la législation fiscale d'un pays autorise l'amortissement dégressif, elle permet aux entreprises d'augmenter le montant des dotations, et donc des charges, au cours des premiers exercices. L'entreprise payant de ce fait moins d'impôt sur le bénéfice, elle pourra récupérer plus rapidement son investissement.

Tableau N° 1 : Les coefficients de l'amortissement

Coefficient

Durée

1.75

3 à 4 ans

2.25

5 à 6 ans

2.75

7 ans ou plus

Source : nous-mêmes

? L'Amortissement Exponentiel, exceptionnel ou accéléré

L'amortissement accéléré est purement fiscal. Il est réglé par les dispositions propres à chaque Etat-Partie de l'espace OHADA. Le montant de l'annuité d'amortissement afférente aux éléments amortissables au taux exceptionnel et admissible en tant que charge professionnelle, est déterminé:

14

ü Pour chacune des périodes imposables suivantes, en appliquant le système d'amortissement dégressif à la valeur résiduelle desdits éléments, c'est-à-dire à leur prix de revient diminué des amortissements effectués et admis pendant la période imposable antérieure ;

ü Lorsque l'annuité d'amortissement calculée pour un exercice devient inférieure à l'annuité correspondant au quotient de la valeur résiduelle comptable de l'immobilisation par le nombre d'années d'utilisation restant à courir à compter de l'ouverture dudit exercice, l'entreprise doit faire état d'un amortissement égal à cette dernière annuité.

En RDC, cet amortissement est autorisé comme option pour l'amortissement des équipements neufs acquis à partir du 18 Février 1989, par les entreprises qui fabriquent des produits semi-ouvrés dont le prorata du chiffre d'affaire à l'exploitation est égal ou supérieur à 20%. Il est autorisé aussi à toutes les entreprises minières et des hydrocarbures dans le cadre du code minier à l'exception des toutes les immobilisations incorporelles et tous les éléments amortissables dont la durée de vie est inférieure à 4 ans ou supérieure à 20 ans.

> L'amortissement progressif

La pratique offre rarement l'occasion d'appliquer ce type d'amortissement. Pour ce cas aussi, le montant d'annuités diffère d'année en année mais allant de la plus petite annuité à la plus grande. On emploi la formule ci-après :

V

Ai= 2o

n(n+1)

 

> L'amortissement proportionnel ou capacitaire

Rarement appliqué également, cet amortissement est proportionnel à l'activité effectuée par le bien immobilisé. Ainsi on amortir par quantité ou pièces produites.

valeur dforigine x km parcourus Vo x bonnes pièces produites

Annuité= OU

km prévus bonnes pièces prévues

15

Il est à signaler que la qualité des amortissements résultera ici de la précision dans les estimations qui ne peuvent être exactes que dans la mesure où elles sont faites par des spécialistes et dans un mode économique bien articulé et transpirant.

? L'amortissement dérogatoire

Les amortissements dérogatoires ne correspondent pas à l'objet normal d'un amortissement comptable (économiquement justifié). Leur but est de faire bénéficier temporairement l'entreprise d'une réduction d'impôt en argumentant l'amortissement fiscalement déductible.

Les amortissements dérogatoires représentent le surplus d'amortissements comptabilisé en application d'un texte fiscal.

Outre les méthodes décortiquées, il existe d'autre méthodes d'amortissements comme l'amortissement à taux d'intérêt, les amortissements des biens de location se développent de plus en plus afin de refléter la valeur économique du bien à amortir acquis suite à un contrat de bail ou de location.

Il est à signaler que la GECAMINES applique l'amortissement linéaire ou constant suite à leurs valeurs intrinsèques des immobilisations.

F. LA COMPTABILISATION DES AMORTISSEMENTS

La comptabilisation des amortissements et provisions se font toujours en débitant les comptes 68, 69 par le crédit des comptes 28, 29.

Tableau N°2 : Durées des actifs admis en fiscalité

Immobilisations amortissables

Durée

d'amortissement

Taux

d'amortissement

Maisons et immeubles bâtis

20 à 50 ans

5 à 2%

Matériel de transport, roulant, informatique

3 à 5 ans

33 à 20%

Machines et autres biens d'équipement

6 à 10 ans

17 à 10%

 

5 à 10 ans

20 à 10%

16

Boeufs et immobilisations animales, matériel du bureau, brevets, outillage

10 ans

10%

Agencements, installations, immobilisations

incorporelles

 
 

Il est à noter que ces taux sont donnés à titre indicatif et peuvent varier selon la nature d'activité. Tableau N° 3 : Tracé de la fiche d'amortissement

Désignation du bien :

Valeur d'entrée brute : Amortissement :

Valeur résiduelle : Durée : ans

Base amortissable : Taux linéaire : %

Date d'acquisition : Prorata : Jours

Date de mise en service : Début d'amortissement :

Exercices

Valeur

d'origine (Vo)

Amortissement antérieur

Annuités (A)

Cumul des annuités

Valeurs nettes

comptables nettes

(VNC)

N

 
 
 
 
 

n+1

 
 
 
 
 

n+2

 
 
 
 
 

n+3

 
 
 
 
 

n+4

 
 
 
 
 

Source : Gécamines

17

4.2. AUTOFINANCEMENT

A. INTRODUCTION

Il est vrai que l'heure actuelle, comme son nom indique, est un financement que l'entreprise se crée elle-même par son activité propre. Il est le pivot fondamental qui supporte le financement de l'entreprise. Dans une petite et moyenne entreprise, il s'entend même aux avantages que les dirigeants laissent l'organisation WITERWULGHE (1998).

C'est ainsi que Pierre CONSO renchérit en disant que l'intérêt de l'autofinancement s'explique par son importance fondamentale pour la survie et croissance des entreprises. Une entreprise procède très rarement à la distribution ou reprise intégrale des bénéfices réalisés.

B. DEFINITION

Le concept « Autofinancement » a été défini des diverses manières par les auteurs. L'autofinancement correspond aux ressources secrétées par l'entreprise et que celle-ci conserve pour assurer son financement interne. Cet autofinancement se réalise régulièrement*nt dans l'entreprise mais il suppose et nécessite la mise en place d'une variable politique de financement.

Quant à M EMONO (2003), l'autofinancement est un ensemble des moyens de financement puisés dans l'entreprise elle-même. Il ressort de cette définition que l'autofinancement sert d'abord à maintenir le patrimoine de l'entreprise par la constitution du fond d'amortissements et de diverses provisions qui sont même composantes de l'autofinancement.

Pour P VERNIMMEN, l'autofinancement représente le potentiel de capitaux que l'entreprise peut investir dans son activité à partir des excédents dégagés par son exploitation et ses calculs. Donc en déduisant de la marge brute d'autofinancement les bénéficiaires mis en distribution.

Il y a plusieurs définitions de l'autofinancement comme :

L'autofinancement est un surplus bénéficiaire ou monétaire conservé par l'entreprise après distribution des dividendes ;

Il préserve l'indépendance financière et la gestion de l'entreprise dans la mesure om l'entreprise n'a pas à solliciter des ressources externes

18

L'autofinancement est un financement créé par l'activité d'une entreprise à partir de ses propres ressources qui sont les réserves, le résultat, les amortissements, les provisions indépendamment de tout concours de ses associés ou capitaux d'emprunt ;

L'autofinancement est un procédé de gestion financière grâce auquel l'entreprise assure toute une partie des besoins en capitaux par une rétention totale ou partielle, temporelle ou définitive des bénéfices réalisés par l'exploitation.

De toutes ces définitions, nous constatons que l'autofinancement n'est pas pris du point de vue juridique ni comptable, plutôt considéré comme un angle économique où l'on doit tenter d'en cerner le contenu. Toute fois signale que cet autofinancement ne se confond pas avec les réserves ou provisions que reconnaît le droit commercial.

D'une manière générale, l'autofinancement est défini également comme la part non distribuée des profits réalisés par une entreprise au cours d'une période donnée.

C. BUT, AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE L'AUTOFINANCEMENT

> BUT

L'autofinancement a pour but de garder les bénéfices à l'intérieur de l'entreprise, pour le réutiliser sans devoir faire appel aux nouveaux fonds nécessaires pour son bon fonctionnement. Les entreprises ne devront pas faire appel ni aux actionnaires, ni aux capitaux empruntés.

> AVANTAGES

L'autofinancement permet de pallier l'insuffisance des modes de financement extérieur ;

L'autofinancement est gratuit : il ne comporte pas de charges (dividendes et intérêts), mais il convient de noter que les fonds rendus disponibles par l'autofinancement coûtent en réalité l'intérêt que leur placement sur le marché aurait pu rapporter.

L'autofinancement assure d'avantage une liberté d'action de l'entreprise par rapport aux financements extérieurs qui comportent des garanties et contrôles.

19

? INCONVENIENTS

Cependant, malgré ces avantages, l'autofinancement comporte quelques inconvénients : Tout d'abord il ne peut pas être suffisant, d'où le risque de retarder l'essor de l'entreprise ;

L'autofinancement peut nuire à la rentabilité du faite qu'une partie des bénéfices n'est pas distribuée. Et on pourrait rencontrer des difficultés pour réussir des recours aux financements extérieurs ;

L'autofinancement peut être pour l'entrepreneur une tentation de procéder à des investissements non rentables, comme par exemple achats des machines qui dépassent les besoins réels ;

L'autofinancement nuire :

Aux consommateurs : les entreprises ont tendance à augmenter leur prix afin de dégager des ressources de financement suffisantes ; en outre pour rendre plus grand résultat, l'entreprise peut majorer le prix de vente, ce dernier permettra à l'entreprise d'augmenter son chiffre d'affaires mais elle hasarde de perdre sa clientèle care elle sera lésée par la hausse de prix

Aux salariés : si les salaires sont freinés en vue d'autofinancement ; l'autofinancement porte préjudice aux salariés dans la mesure où l'entreprise se préoccupe de maximiser son profit, peut ralentir certains avantages aux salariés d'une manière ou d'une autre ;

Aux actionnaires : si une trop grande part des bénéfices est réinvestie au lieu d'être distribuée ; ou lorsqu'il aboutit à la constitution de réserves exagérées, est contraire à la nature même du contrat de la société. Celui-ci n'oubliera pas un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes se conviennent de mettre quelque chose ensemble en vue de réaliser un bénéfice et le partager.

Aux ordres publics : l'autofinancement présente également des inconvénients pour la collectivité, ils sont d'ordre économique, financier et juridique.

D. LES MOYENS D'AUTOFINANCEMENT

Les moyens de l'autofinancement sont :

? Les bénéfices non distribués, le report à nouveau et le résultat net du bilan ;

20

y' Les réserves réelles, prélevées sur les bénéfices (compte réserve bilan) ;

y' Les réserves occultes. Ces réserves proviennent d'une insuffisance d'évaluation des postes de l'actif, ou d'une surestimation des postes passifs. Ces réserves occultes se traduisent par une réduction du bénéfice, n'apparaissant pas au bilan, elles ne sont pas distribuables et son donc des moyens d'autofinancement ;

y' Les provisions qui constituent des réserves pour les objectifs bien précis, les provisions règlementées et les provisions pour risque financier, pertes et charges ;

y' Les amortissements qui sont comme des réserves ou des provisions destinées à l'achat des immobilisations afin de remplacer celles qui sont usées.

y' Les amortissements constituent un autofinancement aussi longtemps qu'ils ne sont pas utilisés à l'achat des immobilisations qui remplacent celles qui sont amorties

E. FORMES D'AUTOFINANCEMENT

On retient deux formes que revêt l'autofinancement : l'autofinancement brut et net

F. SORTES D'AUTOFINANCEMENT

On distingue deux sortes d'autofinancement dont nous pouvons énumérer, l'autofinancement de maintien et l'autofinancement d'expansion ou de croissance. Mais notre travail se focalise sur l'autofinancement de maintien.

> Autofinancement de maintien

C'est la partie de l'autofinancement nécessaire pour maintenir ou conserver le patrimoine de l'entreprise au niveau des biens déjà acquis ou au niveau de son activité, la diminution de bénéfice qui en résulte réduit d'autant les possibilités de distribution de ces bénéfices, peuvent être considérées comme autofinancement de maintien, il s'avère d'un élément ou paramètre indispensable et nécessaire à la bonne continuité de l'exploitation de l'entreprise et de son existence même.

L'Autofinancement de maintien constitue annuellement par des dotations aux amortissements et dotations aux provisions 68 ; 69

21

Provisions financières pour risques et charges (19) + Amortissements (28)

+ Provisions pour dépréciation sur les actifs immobilisés (29)

+ Provisions pour dépréciation des stocks (39) + Dépréciations et risques provisionnés (49) +Dépréciation et risques provisionnés (59)

= autofinancement de maintien

Les dotations aux provisions

Pour la dépréciation d'éléments de l'actif, certaines dotations aux provisions pour risque et charges constitués pour faire face à des charges prévisibles mais d'un montant à une échéance indéterminée et sans qu'elles affectent t un élément déterminé de l'actif (garanties données aux clients, litiges...).

? Autofinancement d'expansion ou de croissance

C'est la partie de l'autofinancement qui augmente le patrimoine de l`entreprise, il constitue de réserve qui report à nouveaux, du résultat à conserver, ainsi que de tout autres éléments du bénéfice ou plus-value apparent ou non laissé à la disposition de l'entreprise.

C'est ainsi que certains auteurs reprennent dans l'autofinancement d'expansion l'élément régulateur ou de repositionnement des valeurs immobilisées corporelles en l'occurrence la plus-value de réévaluation.

22

Toutes les réserves (11)

+ Report à nouveau (12)

+ Résultat non distribué (13)

+ Provision non règlementée (15)

= Autofinancement d'expansion

? Autofinancement global

C'est la fusion de l'autofinancement d'expansion et celui du maintien

Autofinancement de maintien

+ Autofinancement

d'expansion

= Autofinancement Global

Autofinancement

+ Dividendes payés

= Autofinancement Global

G. NOTION SUR LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT OU LA MARGE BRUTE

D'AUTOFINANCEMENT

MANZAMBI (2001), La marge brute d'autofinancement n'est autre que l'argent n'est autre l'argent que, en fin d'exercice est susceptible de rester dans l'entreprise, une fois déduites les charges, toutes les dépenses d'exploitation, y compris les provisions exigibles et non exigibles à caractère de réserves, les impôts sur les sociétés, les amortissements de l'exercice et le résultat net de l'exercice après l'impôt mais avant distribution ( si l'exercice s'est traduit par des pertes, elles viendront en déduction des autres éléments retenus pour la MBA.

Il est intéressant de mesurer la capacité d'une entreprise à produire de la marge brute d'autofinancement, en d'autres termes, de mesurer la rentabilité. Pour ce faire, il s'agit de faire le rapport entre le montant de la MBA et chiffre d'affaires hors taxes.

Marge brute d'autofinancement

Chiffre d'affaireshors taxes

La MBA en % du CA ou rentabilité donnée par la formule suivante :

23

La marge brute d'autofinancement est une grandeur importante pour la structure et le développement d'une entreprise. Elle permet :

La distribution des dividendes dans les limites des bénéfices disponibles ;

Le renforcement de la structure financière en faisant avancer le fonds de roulement ; Le financement des investissements de remplacement

En tout état de cause, pour un prêteur à moyen ou à long terme, c'est la MBA qui indique les possibilités de remboursement de l'entreprise et permet la capacité d'emprunt, c'est pour on calcule le ratio :

Marge brute d'autofinancement

Dette à terme

L'analyse examine avec attention comment a évolué et comment peut évoluer la MBA compte tenu notamment des projets d'investissements en cours d'étude.

LA MBA et l'autofinancement

La notion de la marge brute d'autofinancement ne doit pas être confondue avec celle d'autofinancement, elles se diffèrent principalement sur deux points :

La MBA prend en compte les résultats avant distribution c'est-à-dire elle intègre de résulta de cession d'actifs qui ne relèvent pas réellement de l'activité de l'entreprise faisant ainsi le résultat seul performance d'exploitation mais l'autofinancement ne tient compte que des sommes restant dans l'entreprise c'est-à-dire qu'il n'incorpore pas le résultat sur cession des actifs immobilisés ;

Si la MBA mesure l'argent sécrété par la seule exploitation, l'autofinancement prend en considération toutes les ressources que l'entreprise trouve en elle-même, qu'elles proviennent de l'exploitation.

H. CALCUL DE LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (MARGE BRUTE D'AUTOFINANCEMENT)

Selon le nouveau plan comptable (OHADA révisé), la capacité d'autofinancement est calculée par la formule suivante :

résultat net.

24

Résultat net de la période

+ Dotation aux amortissements, dépréciations et provisions -Reprises aux amortissements, dépréciations et provisions - Quote-part des subventions d'investissements transférée au résulta #177; Résultat sur cession

= Capacité d'autofinancement/ Marge brute d'autofinancement

John LWANDU (2018), l'entreprise peut toujours dégager une capacité d'autofinancement positive. Une capacité d'autofinancement négative reflète une situation critique ou début de malaise.

I. NOTION SUR LE CASH-FLOW

Généralement, il existe une confusion entre la notion de cash-flow et la notion d'autofinancement.

Pour BRADSTREET (2001), le cash-flow signifie « flux de la trésorerie » donc la différence entre toutes les entrées en trésorerie qu'on qualifie de « cash-flow in » et toutes les sorties de trésorerie qu'on qualifie « cash-flow out » pendant une période donnée. Le cash-flow est le surplus monétaire sécrété par l'activité déterminé par la sommation du résultat brut d'exploitation et du résultat hors exploitation diminué de l'impôt sur les revenus professionnels et locatif.

Cash = trésorerie Flow = flux

? Importance

L'étude et détermination du cash-flow permet :

D'identifier les ressources internes générées par toutes les activités de l'entreprise ;

Ça représente le potentiel d'autofinancement de l'entreprise avant toute décision d'affectation du

25

L'autofinancement a comme base les bénéfices réalisés par l'entreprise, on va prendre une quote-part pour maintenir les avoirs et le patrimoine de l'entreprise par le mécanisme d'amortissement et de provision et une autre quote-part mise en réserve donc non distribué pas pour acquérir ou entendre les avoirs ou patrimoines de l'entreprise. L'ensemble de ceux deux prélèvements constituent l'autofinancement total ou brut de l'entreprise, quant au solde, il est généralement distribué aux actionnaires.

En réalité, le cash-flow donne ou exprime la variation de liquidité réelle d'une entreprise au cours d'une période donnée ; pour bien comprendre cette notion on peut faire la comparaison de la manière suivante :

Résultat comptable de l'exercice = Total des produits - Total des charges

Tandis que le : Cash-flow de l'exercice = Total des produits encaissés - Total des charges décaissées.

On peut comprendre le cash-flow de la manière suivante :

Résultat net de

l'exercice

+ Charges non

décaissées

-Produits non encaissés

= Cash-flow

Or : - charges non décaissables = dotation aux amortissements Produits non encaissables = reprise d'amortissement

Le cash-flow de l'exercice est égal la différence entre ce dont l'entreprise peut disposer, quasiment sans délai, comme liquidités à la fin de l'exercice et tout ce dont, dans les mêmes conditions, elle pouvait disposer au début de l'exercice (disponibilités, titres de placement).

26

J. DIFFERENCE ENTRE MARGE D'AUTOFINANCEMENT (MBA), CAPACITE

D'AUTOFINANCEMENT (CAF) ET CASH-FLOW (FLUX DE TRESORERIE).

A l'inverse de la CAF, la MBA intègre de résultat de cession d'actifs qui ne relèvent pas réellement de l'activité de l'entreprise faisant ainsi le résultat de la seule performance d'exploitation. La CAF est un terme qui désigne la somme du bénéfice net et de ce qu'on appelle les « charges non-décaissées » (dotation aux amortissements et provisions pour risques et charges).

La CAF est utilisée pour investir, rembourser des emprunts, épargner ou encore verser des dividendes aux actionnaires. La CAF est différente du cash-flow ou flux de trésorerie pour des raisons de temporalité c'est-à-dire lorsqu'il y a un retard de payement des clients, par exemple la CAF n'est pas affecté au contraire de la trésorerie.

La CAF ne tient pas compte des encaissements et décaissements effectivement réalisés au cours de la période. La confusion entre CAF et le flux de trésorerie est fréquente, pour obtenir le flux de trésorerie issu de l'activité d'exploitation, il faut retrancher à la CAF la variation de besoin en fonds de roulement de la période.

En retranchant de la CAF le montant des dividendes versé au cours de la période, on obtient l'autofinancement.

4.3. ENTREPRISE

4.3.1. DEFINITION

Selon LAROUSSE, L'entreprise peut être définie comme une entité économique organisée qui par la combinaison des facteurs de productions, produit des biens et des services pour un marché déterminé en poursuivant les objectifs signés.

4.3.2. ROLES D'UNE ENTREPRISE L'entreprise possède plusieurs rôles dont :

L'entreprise doit de manière permanente suivre la technologie et s'y adapter de manière de produire des biens et services qui soient compétitifs et les plus performant possibles.

27

1° Rôle économique

Les biens et services produits sont destinés à la consommation. L'entreprise veille aux exigences du marché om les facteurs de qualité et de prix jouent un rôle déterminent dans l'écoulement des produits. Rare sont les entreprises dont la production est destinée à l'autoconsommation.

2° Rôle social

L'entreprise permet aux travailleurs de tirer profit du revenu de l'entreprise en contrepartie de leur prestation au sein de celle-ci en vue de satisfaire les besoins de la communauté.

4.3.3. TYPOLOGIE

Du point de vue économique, les entreprises peuvent être classées selon la taille, la nature de leur activité ou le secteur dans lequel elles évoluent :

A. TAILLE DE L'ENTREPRISE

Selon le critère, on distingue les entreprises de grande taille, les petites et moyennes entreprises. Chaque environnement utilise des critères qui lui sont propres. C'est ainsi qu'une PME dans un pays donné peut être considérée comme une grande entreprise à un autre pays. Quelle qui soit la classification adoptée, on fait souvent référence au critère de l'effectif (nombre de personnes occupées) pour définir une taille de l'entreprise :

Les petites et moyennes entreprises (PME) : sont celles qui sont exploitées par les patrons qui risquent dans leurs capitaux propres, qui exercent sur ces affaires une direction administrative et technique effective, et qui ont des contacts directs et permanents avec leur personnel ;

Les grandes entreprises : grande entreprise est synonyme d'effectif nombreux, donc c'est une entreprise qui a beaucoup de personnels

B. FORME JURIDIQUE

Une première entreprise peut être faite entre les entreprises privées, contrôlées par des personnes privées (physique ou morales) et les entreprises contrôlées par l'Etat ou une collectivité locale :

Les entreprises privées

Elles peuvent adopter plusieurs formes juridiques ;

28

Les entreprises individuelles propriété exclusive d'une seule personne, l'exploitant qui la dirige ;

Les sociétés civiles ont le caractère civil, toutes les sociétés auxquelles loi n'attribue pas un autre caractère en raison de leur forme, de leur nature, ou de leur objet.

C. LA NATURE D'ACTIVITE

On distingue généralement quatre formes d'entreprises selon l'activité économique : entreprise agricole, entreprise commerciale, entreprise industrielle et entreprise de service.

? Les entreprises agricoles

Présente la particularité d'avoir une activité soumise aux aléas climatiques (gel, grêle, ouragan, sécheresse, ...) ;

? Les entreprises industrielles

Ces entreprises transforment la matière première en produits finis lesquels sont destinés à la vente. Il peut s'agir d'une activité artisanale (boulangerie, menuiserie, savonnerie) ou d'une entreprise géante à l'instar des concentrations et de conglomérats. Ces entreprises exigent beaucoup de moyens d'investissement en équipement qui sont obligés d'être renouvelés et beaucoup de moyens en fonds de roulement ;

? Les entreprises commerciales

La fonction essentielle des entreprises commerciales est d'acheter pour vendre. C'est l'exemple des magasins, des grandes surfaces, des boutiques de mode, etc. ; le patrimoine de ces entreprises n'exige pas un investissement énorme en équipement, comparativement à ce que l'on peut observer dans une entreprise industrielle ; On trouve : la société en nom collectif (SNC), la société en commandité simple (SCN), la société à responsabilité limitée (SARL), la société privée à responsabilité limitée (SPRL),

? Les entreprises de service

Se distinguent par le caractère immatériel de leur production, ce qui n'exclut pas une activité de transformation ou une présentation physique des produits (restauration, production de film, publicité, transport). Donc ces entreprises rendent ses services aux personnes mais le service rendu n'est pas stockable.

29

D. SECTEUR D'ACTIVITE ? Les secteurs primaires

Ils exploitent un élément naturel, agriculture, pêche, extraction d'hydrocarbure, carrière, etc. Ces entreprises livrent des biens à consommations sans pour cela s'appuyer sur des matières premières.

? Les secteurs secondaires

Entreprise qui est au départ des matières, grâce à un processus de transport, livre un produit à la clientèle

? Les secteurs tertiaires

Celle qui est purement administrative ou qui produit de service (administration publique, banque, cabinets d'experts, cabinets médicaux, cabinets d'avocats, etc.)

E. ENTREPRISE PUBLIQUE

1. Définition

NDONDOBONI (2003), Une entreprise publique est un établissement public à caractère industriel et commercial dans lequel le capital appartient entièrement à l'Etat. Cette cherche le profit qui sera investi. Mais les résultats de l'exploitation servent le but d'intérêt général et contribue grandement au portefeuille de l'Etat.

2. Statut d'une entreprise publique

Pour des multiples raisons, l'Etat est amené à intervenir dans l'activité de productivité, se constituant un vaste secteur public caractérisé par la diversité des statuts et des règles spécifiques de gestion.

3. Avantages des entreprises publiques

Avoir l'Etat ou une collectivité pour seul et principal actionnaire présente des avantages :

Bénéficier d'un monopole légal ;

Bénéficier des subventions pour équilibrer les comptes ;

Faire garantir ses emprunts de l'Etat, ce qui permet d'obtenir des taux d'intérêts avantageux

30

4. Inconvénients des entreprises publiques

La gestion de l'entreprise est soumise aux aléas de la politique gouvernementale notamment en matière de prix et de salaires ou politique industrielle ;

Il est difficile d'obtenir de l'Etat une dotation en capital (équivalent à une augmentation du capital dans une entreprise privée) pour financer la croissance de l'entreprise.

31

CHAPITRE DEUXIEME : PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE

II.1. PROBLEMATIQUE

Pour bien mener mes investigations scientifiques, les chercheurs doivent premièrement identifier le problème à résoudre sur base des moyens disponibles et la démarche scientifique lui permettra d'affronter les défis soulevés.

LAKI MBAYO, définit la problématique comme la question qui donne au travail la structure, les concepts fondamentaux et les idées générales qui inspirent l'analyse, donc elle est ensemble de questions ou problèmes liés à un sujet d'étude dans un contexte donné.

Le problème de notre travail réside au niveau de la gestion financière de la GECAMINES et plus particulièrement à sa capacité d'autofinancement suite à ses amortissements appliqués au courant des exercices comptables.

Question de recherche

Sem et Cornet (2015), la question de recherche est l'expression précise et opératoire de l'objet de recherche, la question de recherche permet de modifier le problème sur tous les angles ou aspects pour l'expliciter et l'appréhender. Sans question il n'y a pas de recherche car c'est cette question qui va servir plus tard de soubassement à la formation de l'hypothèse.

C'est ainsi que dans le cadre de la présente oeuvre, nous préoccupons de la question suivante « quelle est l'importance des amortissements sur l'autofinancement de maintien de la Générale de Carrières des Mines ? »

II.2. HYPOTHESE

SEM (2017) pour lui l'hypothèse est au départ une idée provisoire dont issue après une investigation et expérimentation ou soit une affirmation même une négation.

De ce qui cadre avec notre recherche, l'hypothèse que nous avons retenue est la suivante « les amortissements jouent un rôle primordial de la dynamique de l'autofinancement de maintien la Générale des Carrières des Mines, »

32

A. OPERATIONALISATION DES VARIABLES

L'opérationnalisation des variables est une étape où le chercheur analyse les variables explicatives

et expliquées qui peut avoir l'influence sur la problématique de recherche

B. LES VARIABLES EXPLICATIVES

Facteurs endogènes :

La considération qu'a l'applicabilité des amortissements dans une entreprise industrielle

Un suivi au quotidien de tous les matériels

Les chargés du service des immobilisations font leur maximum pour connaître l'obsolescence de

leurs immobilisations

Facteurs exogènes :

Monopole dans le domaine des mines ;

Exigences des agents de fisc

La situation économique actuelle de pays

La transformation actuelle des outils de production

C. LA VARIABLE EXPLIQUEE

L'application des différentes méthodes d'amortissements sur les actifs immobilisés de l'entreprise.

C. OPERATIONALISATION DES VARIABLES Tableau N°4 Opérationnalisation des variables

PROBLEMATIQUE

VARIABLES

INDICATEURS

 
 

Un suivi quotidien des outils de production ;

A la considération des

amortissements dans ladite
entreprise ;

33

Le rôle primordial des

amortissements sur

l'autofinancement de

maintien serait dû

Facteurs endogènes

Au suivi des chargés de service des immobilisations sur l'obsolescence de leurs immobilisations

Facteurs exogènes

Monopole dans le domaine des mines ;

Exigences des agents de fisc

Transformation actuelle des outils de production

Source : nous-mêmes

MODELISATION DES VARIABLES Figure N°1 : Modélisation des variables

 

Variable expliquée

Variables explicatives

Facteurs endogènes :

- Facteurs financiers

- Facteurs managériaux

 

Le rôle primordial des
amortissements sur
l'autofinancement de
maintien de la
GECAMINES

Facteurs exogènes :

- Facteurs économiques - Facteurs environnementaux - Facteurs culturels - Facteurs politiques

 

34

CHAPITRE TROISIEME : DEMARCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION
DU CHAMP EMPIRIQUE

III. 1. DEMARCHE METHODOLOGIQUE

Toute recherche à caractère scientifique dans toutes les sciences en général et dans les sciences commerciales et financières en particulier, doit comporter des méthodes susceptibles d'être appliquées à nouveau dans les mêmes conditions adaptées aux genres des phénomènes et des problèmes en cause, nous citons les méthodes et techniques car une analyse ou une étude sans ces éléments est purement dépourvue de toute rigueur scientifique.

III.1.1. METHODE DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES

Par méthode, on voit l'ensemble des démarches ordonnées et raisonnées par lesquelles le chercheur réunit, classifie et exprime les faits en vue de découverte d'une activité ou la constitution d'un savoir scientifique.

La méthode est une démarche logique d'une science c'est-à-dire l'ensemble des pratiques particulières qu'elle met en oeuvre pour que le cheminement de ses démonstrations et ses théorisations soit claire, évident et inévitable (RONGEREP 1979).

C'est un ainsi que nous avons utilisé les méthodes ci- après :

A. METHODE QUALITATIVE

Selon PAILE 2006, pour lui la méthode qualitative s'efforce d'analyser les activités aux gens comme ils agissent, elle est appuyée sur les discours, les intentions (le pourquoi), les modalités de leur action et interaction (le comment action) parfois en faisant des erreurs.

Elle gère des idées et hypothèses pouvant nous permettre à comprendre comment une question est perçue par la population ciblée et permet de définir les opinions liées à cette question.

B. METHODE QUANTITATIVE

MULUMBATI (1997), pour lui cette méthode conduit à l'explication des faits dans la mesure où elle permet de déceler les miens de causalité ou des facteurs générateurs de différences et de ressemblances constatées entre les choses comparées.

35

Elle nous permettra de faire le constat de contrôle afin de les comparer aux contrôles réalisés durant cette période d'étude. Cette comparaison nous aidera à émettre notre opinion de l'importance des amortissements sur l'autofinancement de la Générale des Carrières des Mines.

Nous allons nous appuyer sur les instruments et les techniques de recherche quantitative de collecte des données en s'appuyant sur des données chiffrées qui nous permettront de faire des analyses descriptives, des tableaux et des graphiques, des analyses statistiques de recherche de lien entre les variables ou facteurs.

C. LA METHODE COMPARATIVE

La méthode comparative conduit à l'application des faits dans la mesure où elle permet de déceler les liens de causalités entre les facteurs générateurs de différence et de ressemblance constatées entre les choses comparées.

Cette méthode nous a permis en premier lieu de confronter nos résultats avec ceux d'autres chercheurs.

III.1.2. TECHNIQUE DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES

La technique désigne les outils mis à la disposition de la recherche et organisée par les méthodes pour recueillir les informations. Quant à nous, les techniques de recherche sont des outils que le chercheur utilise pour récolter les informations.

L'outil de traitement des données est un élément d'une activité utilisé comme moyen, comme instrument de dépouillement ou traitement des données récoltées jugées utiles et susceptibles à l'accomplissement d'un travail scientifique (Becker et Murphy 1988).

Ces techniques sont les suivantes :

A. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE

Chaumier Jacques (1994) pour lui la technique documentaire est celle qui permet de traiter d'une façon permanente et systématique les informations ou données, incluant la collecte, le signalement, l'analyse et le stockage, la recherche, et la diffusion des informations pour les usagers.

36

Cette technique est motivée par l'objectif de chercher à mieux comprendre l'importance des amortissements sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise industrielle (GECAMINES), nous avons consulté des documents à la bibliothèque et même sur l'internet.

B. L'INTERVIEW

Mark Rutte (1990) est une technique de question/réponse à sens unique entre deux personnes, l'intervieweur qui pose les questions afin d'obtenir des informations de l'interviewé qui répond.

Il s'agit d'un entretien, d'une concentration, de demande des renseignements pour éclaircir certains aspects de l'étude. Effectué avec le responsable des services.

III.2. PRESENTATION DU CHAMPS EMPIRIQUE

III.2.1 APERCU HISTORIQUE

Vu l'abondance des étapes historiques de cette société minière depuis sa fondation jusqu'à nos jours, nous ferons qu'un survol de son histoire dans le cadre de notre travail.

Au XVIe siècle déjà, l'industrie du cuivre était très active et florissante. Le cuivre du Katanga avait même fait l'objet d'un échange international et intercontinental car d'importantes quantités de ce métal provenant du Katanga se retrouvaient à l'Ouest de la côte Atlantique, en Angola, au Nord en route vers la côte d'Ivoire et le Ghana, à la cote de l'Océan Indien à l'Est ; et de là, il était exporté en Europe.

C'est avec les accords de la conférence de Berlin qui octroyèrent au Roi Léopold II de Belgique l'Etat Indépendant du Congo que ce dernier devait être mis en valeur. Ainsi, beaucoup d'investisseurs étrangers se sont intéressés et y ont participé par l'apport des capitaux privés. D'où la création le 15 avril 1891 de la compagnie du Katanga par l'exploitation du sol et du sous - sol du Katanga.

Après une seule expédition en 1892, Jules CORNET eut le génie de concevoir les grands traits géologiques du Katanga. Il signala plusieurs gisements importants de cuivre.

Pour résoudre certains problèmes fonciers, l'Etat indépendant du Congo avec la compagnie du Katanga signèrent des accords pour la concession d'un territoire en vue de l'exploitation minière. Un comité de gestion vit le jour le 19 juin 1900 : il était nommé comité spécial du Katanga. Celui

37

- ci confia à la Tanganyika Concession Limited (TCL) créée le 20 janvier 1899, la mission de faire des investigations en vue de l'exploration minière du Katanga. Ses travaux aboutirent, le 18 novembre 1901 à la découverte de nombreux gisement de cuivre à Musonoi et Kolwezi. Ce qui a permis la création, par le décret numéro 1473 signé par Léopold II, le dimanche 28 octobre 1906, d'une société dénommée UNION MINIER DU HAUT - KATANGA. Les actionnaires pour cette oeuvre furent l'E.I.C, le C.S.K et la T.C.L.

Cette nouvelle entreprise avait l'exercice des droits miniers et des autres droits accessoires c'est-à-dire l'U.M.H. K pouvait créer des établissements de commerce et d'industries et effectuer toutes les opérations utiles à but social. Le siège social de l'U.M.H. K se trouvait au Congo tandis que son siège administratif était en Belgique.

Après son indépendance, le Congo détenu Zaïre signa deux ordonnances - loi le 07 janvier 1966 : la première exigeait le transfert au Zaïre des sièges sociaux et administratifs des sociétés ayant leur siège d'exploitation au Zaïre. La seconde baptisée « Loi Nakajima » résiliait toutes les concessions et cessions accordées antérieurement à l'accession du pays à l'indépendance le 30 juin 1960, aux entreprises minières privées.

Suite au refus de l'U.M.H. K de se plier aux exigences de ces deux ordonnances - lois, le Zaïre repris ses droits et, par une ordonnance présidentielle signée le premier janvier 1967, l'Etat retira l'autorisation de constitution de l'U.M.H. K et s'attribua tous les biens meubles et immeubles appartenant à cette société et à ses filiales. Ce fut la fin de l'U.M.H.K.

L'ordonnance - loi n° 67-01 signée le 02 janvier 1967, créa la Générale Congolaise des minerais (GECOMIN) qui est devenue depuis le 14 septembre 1972 la Générale des Carrières et des Mines, en abrégée GECAMINES.

III.2.2 SIEGE SOCIAL ET SITUATION GEOGRAPHIQUE

La GECAMINES est une entreprise publique à caractère industriel et commercial. Elle jouit d'une personnalité juridique et est soumise à la tutelle du ministère des mines. Son siège social est basé à Lubumbashi, sise Boulevard Karmayoga numéro 419 dans la province du Haut-Katanga, il sied de préciser qu'elle forme la partie Sud-Est de la République Démocratique du Congo comprise entre 5° et 14°de latitude Sud et 24° et 30° de longitude.

38

Il est à signaler que les villes de Kolwezi, Likasi, Lubumbashi et celle de Kipushi sont des centres importants des activités minières de la GECAMINES.

Elle possède des représentations tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays notamment à Likasi, Kolwezi, Kinshasa, Bruxelles, Johannesburg, Ndola, etc. Toutes ces représentations sont à sa disposition pour avoir des informations en rapport avec la production, les conditions du marché et même en rapport avec la politique économique en général.

Outre ces représentations, la GECAMINES s'étend sur une superficie d'environ 34 Kilomètres carrés dans le Haut-Katanga. Dans son organisation actuelle, elle est composée de trois grandes unités de production à savoir :

V' Le Groupe Sud dont les gisements se concentrent autour des usines de Lubumbashi. Celles - ci traitent les minerais de cuivre provenant des usines de Kipushi.

V' Le Groupe Centre : le centre des activités de ce groupe se trouve à Likasi. On y trouve les usines métallurgiques les plus importantes de la société.

V' Elles traitent les minerais en provenance de Kambove et de Kakanda.

V' Le Groupe Ouest. Il se situe à Kolwezi et ses environs. Le Groupe Ouest comporte plusieurs gisements dont ceux de Kamoto, Luilu, Luena, ...

Du point de vue géologique, la GECAMINES est constituée de trois types géologiques ; à savoir le Lualaba-Lubilashi, le Kundelungu et le Kibara.

III.2.3 OBJECTIFS DE LA GECAMINES

Les objectifs de la GECAMINES se retrouvent à travers ses activités qui peuvent se résumer en trois points essentiels à savoir :

1) La recherche et l'exploitation des gisements miniers

2) Le traitement des substances minérales provenant de ces gisements

3) La commercialisation des produits qu'après traitement des minerais

Il importe d'abord de retenir que la Gécamines est une entreprise minière publique de la République Démocratique du Congo, elle a été créée le 2 Janvier 1967 ; en effet la Gécamines a repris à cette date les activités de l'ex-Union Minière du Haut-Katanga dont les biens avaient été

39

transférées à l'Etat congolais. La Gécamines est gérée par un administrateur délégué général adjoint, elle exploita les gisements de cuivre, cobalt et de zinc et d'autres produits qui accompagner ces principaux produits de la province du Haut-Katanga. Avant l'application du nouveau code minier, ces gisements étaient étendus sur la concession de 177 ; 18.900km2 de cuivre et de 14.000km2 d'étain et tous les produits qui accompagnent les trois grands produits. Actuellement l'exploitation des mines à ciel ouvert et des mines souterraines reste toujours organisée au tour de trois groupes de la société

Compte tenu de la grandeur de l'entreprise, son organisation fonctionnelle est subdivisée en directions, les directions en départements, les départements en divisions, les divisions en services et les services en bureaux.

III.2.4. GESTION DES IMMOBILISATIONS

La Gécamines comme toute autre grande entreprise possède une direction de comptabilité qui s'organise en plusieurs départements où nous trouvons le département de comptabilité d'immobilisations où sont gérés tous les actifs immobilisés de la société, ce département est subdivisé en services notamment celui de désaffectation, de mouvement d'inventaire et celui de comptabilité des immobilisations.

40

Tableau n°5 : SWOT de la Gécamines

Forces

Faiblesses

Monopole de la majorité des Mines dans les provinces du Haut-Katanga et de Lualaba ;

Partenariat avec plusieurs entreprises

La politique de formation et qualification des travailleurs est assez bonne et a une priorité au sein de l'entreprise ;

Compétence des RH.

Vétusté des outils de production et du pouvoir d'achat de ses agents

Approvisionnement en pièces de rechange et de consommation très aléatoire ;

Cessions de certaines de ses mines à des minning

La politique de renouvellement de la main d'oeuvre est actuellement moyenne et a une priorité moyenne au sein de l'entreprise (alors qu'elle devait s'activer)

Insuffisance de fonds propres pour faire face aux besoins de financement de cycle d'exploitation ;

Opportunités

Menaces

La disponibilité des candidats potentiels qualifiés est très forte et intéresse beaucoup d'entreprise ;

La GECAMINES a cédé beaucoup d'agents dans les partenariats qu'elle a signé récemment et a fait en retraite un bon nombre des travailleurs) ;

Possibilité d'investir dans plusieurs autres

domaines ;

Revoir le contrat avec ses partenaires en cas du non-respect des clauses

La concurrence en main d'oeuvre qualifié dans le secteur minier est très forte et inquiète beaucoup l'entreprise ;

L'adaptation des politiques RH aux nouvelles technologies est très faible et n'inquiète pas l'entreprise ;

La baisse de cours de métaux ; Instabilité monétaire

Le climat politique de notre pays

Source : nous-même.

41

CHAPITRE QUATRIEME : ETUDE DE CAS ET PRESENTATION DES RESULTATS
DE RECHERCHE

L'objectif spécifique de ce chapitre est celui de démontrer l'importance des amortissements sur l'autofinancement de maintien de la GECAMINES allant de l'exercice 2015 à 2017. Pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, nous procéderons de la manière suivante :

Présentation des états financiers,

Calcul et appréciation des amortissements sur l'autofinancement de maintien ; Calcul et appréciation de l'autofinancement, MBA et CAF

IV.1. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS

Pour porter un jugement sur les amortissements et l'autofinancement de la GECAMINES, nous avons utilisé les documents de synthèse suivants : le bilan et le tableau de formation de résultat :

IV.2. RECLASSEMENT DU BILAN (RETRAITEMENT)

Avant l'analyse financière, une préparation des documents s'impose. Cette préparation est tout d'abord nécessaire parce que le bilan est établi dans une optique comptable qui ne converge pas totalement avec la perspective analytique du diagnostic financier. Il nous appartient de corriger les effets de certains décalages que le formalisme comptable peut introduire entre la réalité économique du patrimoine et sa présentation bilancielle.

Pour les bilans de 2015, 2016, et 2017 l'actif nous avons constaté les retraitements des charges immobilisées qui seront déduites dans les capitaux propres pour une raison parce qu'elles constituent des charges qui affectent directement le résultat de l'entreprise, le compte d'écart de conversion actif est diminué aux capitaux propres.

Du côté passif, les provisions pour risque financiers et l'écart de conversion passif sont rattachés aux capitaux propres

42

a. Présentation des bilans pluriannuels en milliers de francs congolais courants Tableau N° 6 : Actif du bilan de 2015 à 2017 (francs congolais)

ACTIF

2015

2016

2017

Frais d'établissement

49 174 254

35 379 338

23 776 969

Charges à repartir

37 564 336

34 603 443

11 764 472

Brevets, licences et logiciel

2 329

2 329

2 329

Autres immobilisations incorporelles

93 652 724

93 652 724

88 013 456

Terrains

421 172 970

424 933 976

423 588 216

Bâtiments

508 625 709

458 097 760

413 313 080

Installations et agencements

37 396 728

42 131 903

57 081 837

Matériel

100 275 477

71 211 819

69 520 630

Matériel de transport

29 164 974

19 393 277

13 427 993

Avances et acomptes versés sur immo

 
 
 
 

8 610 142

14 837 657

12 873 426

Titres de participation

1 811 564 908

1 808 339 308

1 806 280 062

Autres immobilisations financières

47 748 967

58 664 360

44 645 988

TOTAL ACTIF IMMOBILISE

3 135 953 618

3 061 247 894

2 964 288 458

Actif circulant HAO

423 116

42 671 132

441 068

Matières premières et autres approvis

47 284 957

47 257 638

32 496 007

En-cours

30 076 669

34 952 846

33 711 256

Produits fabriqués

21 643 864

31 321 463

28 688 485

Fournisseurs, avances versés

607 658

2 407 433

2 003 200

Clients

110 303 616

125 721 055

136 638 809

43

Autres créances

338 872 267

408 746 653

581 664 833

TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)

549 212 147

693 078 220

815 643 658

Banques, chèques postaux, caisse

3 391 073

 

1

670

413

 

45 753 710

TOTAL TRESORERIE - ACTIF (III)

3 391 073

 

1

670

413

 

45 753 710

Ecarts de conversion-Actif (IV) (perte probable de change)

22 781

 

2

719

551

 

2 247 056

TOTAL GENERAL (I+II+III+IV)

3 688 579

619

3

758

716

078

3 828 156 882

Source : direction de comptabilité

Tableau N°7 : Passif du bilan de 2015 à 2017 (francs congolais)

PASSIF

2015

2016

2017

Capital

2 905 389 378

2 905 389 378

2 905 389 378

Primes et Réserves

 
 
 

Ecarts de réévaluation

308 009 489

308 009 489

484 591 194

Report à nouveau + ou -

-908 100 131

-1 082 157 035

-1 099 289 773

Résultat net de l'exercice (bénéfice ou perte)

-142 385 318

-19 456 976

-288 572 720

Autres capitaux propres

1 659 590

1 659 590

1 659 590

Provisions règlementées et fonds assimilés

1 659 590

1 659 590

1 659 590

TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)

2 164 573 008

2 113 444 446

2 003 777 669

44

Emprunts

Dettes financières diverses

Provisions financières pour risques et charges

89 862 789

244 480 678

164 037 236

97 316 967

285 290 294

114 123 407

104 148 391

479 681 081

118 608 745

TOTAL DETTES FINANCIERES (II)

498 380 703

496 730 668

702 438 217

TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II)

2 662 953 711

2 610 175 114

2 706 215 886

Dettes circulantes et ressources HAO

71 903 858

61 490 222

59 901 830

Clients, avances reçues

86 074 885

97 482 851

102 984 705

Fournisseurs d'exploitation

484 287 311

480 646 405

471 366 725

Dettes fiscales

105 237 700

162 405 431

186 527 020

Dettes sociales

195 444 139

253 104 166

247 341 277

Autres dettes

4 745 650

3 911 817

3 184 507

Risques provisionnés

22 781

252 821

2 471 056

TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)

947 716 324

1 059 293 713

1 073 777 120

Banques, découverts

68 985 246

66 225 069

36 961 718

TOTAL TRESORERIE - PASSIVE (IV)

68 985 246

66 225 069

36 961 718

Ecarts de conversion-Passif (V) (gain

probable de change

8 924 338

23 022 182

11 202 158

TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V)

3 688 579 619

3 758 716 078

3 828 156 882

Source : Direction de comptabilité

45

Tableau N° 8 Compte de résultat restructuré des années 2015, 2016, 2017

COMPTE DE RESULTAT

2015

2016

2017

Ventes des produits fabriqués

213 447 440

90 253 493

144 757 078

Travaux, services vendus

30 064 102

21 935 307

21 413 258

Produits accessoires

88 406 449

69 469 916

204 696 775

CHIFFRES D'AFFAIRES

331 917 991

181 658 716

370 867 111

Production stockée

-66 417 386

14 553 775

-3 677 790

Production immobilisée

9 183 009

8 461 667

7 306 361

Subvention d'exploitation

 
 
 

Autres produits

47 985 920

45 493 438

48 605 311

Transfert des charges

41 829 853

8 294 188

3 592 711

Achat des matières premières

14 111 199

18 837 113

34 392 201

Autres achats

28 367 508

25 558 688

21 604 836

Variation de stocks des autres achats

33 275 135

20 146 555

17 899 227

Transports

17 381 682

4 206 909

13 810 580

Services extérieurs

96 780 207

39 174 067

91 412 661

Impôts et taxes

48 113 288

90 881 707

131 216 003

Autres charges

24 882 166

16 944 157

54 774 251

VALEUR AJOUTEE

59 758 349

34 418 400

58 001 234

Charge de personnel

101 686 521

157 087 279

119 342 904

EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION

-41 928 172

-122 668 879

-61 341 670

Reprise d'amortissement aux provisions

15 393 943

91 746 223

20 475 569

46

Dotations aux amortissements et aux

provisions

161 414 536

132 824 959

126 466 879

RESULTAT FINANCIER

-30 961 745

-24 484 386

-39 374 569

RESULTAT ACTIVITE ORDINAIRE

-177 080 657

-179 937 813

-203 114 838

Produits des cessions d'immobilisation

29 000 392

170 000 000

14 000 000

Produits HAO

10 000 000

1 996 000

100 250 000

Reprises HAO

5 506 161

308 119

192 160

Valeur comptable des cessions

768 233

4 675 654

182 240 369

Charges HAO

41 717

1 077 843

311 276

Dotations HAO

1 967 708

192 161

236 470

RESULTAT HAO

41 728 895

-68 345 955

166 358 461

Impôt sur le résultat

7 033 556

5 877 624

17 111 927

RESULTAT NET

-142 385 318

-19 456 976

-288 572 720

Source : nous-mêmes à partir des états financiers

Tableau N°9 Bilan simplifié en francs congolais des années 2015, 2016, 2017

ACTIF

2015

2016

2017

Actif immobilisé

3 049 214 928

2 991 265 113

2 928 747 017

Actif circulant HAO

423 116

42 671 132

441 068

Stocks

99 006 490

113 531 947

94 895 748

Créances

449 783 541

536 875 141

720 306 842

Trésorerie

3 391 073

1 670 413

45 753 710

TOTAL ACTIF

3 601 818 148

3 686 013 746

3 790 144 385

47

PASSIF

2015

2016

2017

Capitaux propres

2 250 773 111

2 177 887 703

2 095 576 075

Dettes financières

334 343 467

382 607 261

583 829 472

D à CT

947 716 324

1 059 293 713

1 073 777 120

Trésorerie

68 985 246

66 225 069

36 961 718

TOTAL PASSIF

3 601 818 148

3 686 013 746

3 686 013 746

Source : nous-mêmes à partir des états financiers

Tableau N°10 Bilan synthétique en francs congolais des années 2015, 2016, 2017

ACTIF

2015

2016

2017

Actif immobilisé Actif circulant

3 049 214 928

552 603 220

2 991 265 113

947 784 633

2 928 747 017

861 667 368

TOTAL ACTIF

3 601 818 148

3 686 013 746

3 790 144 385

PASSIF

2015

2016

2017

Capitaux permanent D à CT

2 585 116 578

1 016 701 570

2 560 494 964

1 125 518 782

2 679 405 547

1 110 738 838

TOTAL PASSIF

3 601 818 148

3 686 013 746

3 790 144 385

Source : nous-mêmes à partir des états financiers

48

Tableau N°11 Bilan cristallisé en francs congolais des années 2015, 2016, 2017

ACTIF

2015

2016

2017

Actif immobilisé

84.66%

81.15%

77.27%

Actif circulant

15.34%

19.85%

23.73%

TOTAL ACTIF

100%

100%

100%

PASSIF

2015

2016

2017

Capitaux permanents

71.77%

69.47%

70.69%

D à CT

28.23%

30.53%

29.31%

TOTAL PASSIF

100%

100%

100%

Source : nous-mêmes à partir des états financiers Détermination de l'amortissement

Tableau N°12 Présentation de l'amortissement et provisions

DESIGNATION

2015

 
 

2016

 
 

2017

 
 

Amortissement/Provision

1 203

210

632

1 255

369

896

1 315

288

390

Source : nous même

Analyse de l'amortissement et des différents soldes intermédiaires de gestion

49

Tableau N°13 Présentation des actifs immobilisés et leur amortissement

Années/Intitulés

2016

2017

Terrain

517 567 096

529 166 834

Amortissement

92 633 120

105 578 618

Valeur terrain net

424 933 976

423 588 216

Bâtiment

877 094 075

869 807 817

Amortissement

418 996 315

456 494 737

Valeur bâtiment net

458 097 760

413 313 080

Installation et agencement

46 777 897

62 228 943

Amortissement

4 645 994

5 147 106

Valeur installation et agencement net

42 131 903

57 081 837

Matériel

531 632 341

536 772 481

Amortissement

460 420 422

467 251 851

Valeur matériel net

71 211 819

69 520 630

Matériel de transport

117 155 027

116 592 076

Amortissement

97 761 750

103 164 083

Valeur matériel de transport net

19 393 277

13 427 993

Avances et acomptes versés sur immobilisation

17 497 971

15 101 441

Amortissement

2 660 314

2 228 015

Valeur Avances et acomptes versés/immob

14 837 675

12 873 426

Source : nous-mêmes à partir des bilans 2016, 2017

50

Explication

Nous remarquons que la Générale des Carrières et des Mines respecte le principe de maintien de son capital physique en y appliquant les amortissements ainsi presque tous les actifs immobilisés corporelles de la Générale des Carrières des Mines ont subi l'amortissement excepté ceux incorporelles.

Tableau N°14 Détermination du chiffre d'affaires

Intitulé

2015

2016

2017

Ventes des produits finis

213 447 440

90 253 493

144 757 078

+Travaux, services vendus

30 064 102

21 935 307

21 413 258

+Produits accessoires

88 406 449

69 469 916

204 696 775

CHIFFRES D'AFFAIRES

331 917 991

181 658 716

370 867 111

Source : nous même sur base du compte de résultat

Explication

Nous observons que le chiffre d'affaires de la Générale des Carrières et des Mines était de 331 971 991fc en 2015 puis a baissé de 181 658 716fc en 2014 suite à une baisse de vente de ses produits fabriqués. Mais ça augmente en 2017 de 370 867 111fc cela est dû aux ventes des produits accessoires qui ne sont pas les activités principales de la société.

51

? DETERMINATION DE L'AUTOFINANCEMENT

Tableau N°15 L'autofinancement de maintien

DESIGNATION/ANNEES

2015

2016

2017

Provisions financières pour risque

164 037 236

114 123 407

118 608 745

+ Amortissements

1 018 852 918

1 095 927 018

1 158 673 513

+ Provision pour dépréciation/Immo

93 397 494

78 881 536

75 686 302

+ Dépréciation et risques provisionnés

22 781

252 821

247 156

+ Provisions règlementées

1 659 590

1 659 590

1 659 590

Autofinancement de maintien

1 277 970 019

1 290 844 372

1 357 099 206

Source : nous même à partir des états financiers

Explication :

L'autofinancement de maintien permet la conservation des biens, des patrimoines et du niveau d'activité d'une part en observant ce tableau ci-haut, nous réalisons que la GECAMINES dispose d'un autofinancement de maintien important à la hauteur de 1 277 970 019fc en 2015, 1 290 844 372fc en 2016 et 1 357 099 206fc en 2017.

Tableau N°16 Détermination de la part des amortissements sur l'autofinancement de

Amortissements

maintien= x100

Autofinancement de maintien

DESIGNATION/ANNEES

2015

 
 

2016

 
 

2017

 
 

Amortissement

 

1 018

852

918

1 095

927

018

1 158

673

513

Autofinancement maintien

de

1 277

970

019

1 290

844

372

1 357

099

206

Total

 

80%

 
 

85%

 
 

85%

 
 

Source : A partir du tableau N°15

52

Graphique N°1 la part des amortissements sur autofinancement de maintien

400000000

200000000

600000000

800000000

1,6E+09

1,4E+09

1,2E+09

1E+09

0

2015 2016 2017

Amortissement Autofinancement de maintien

Titre du graphique

Explication de la part des amortissements sur l'autofinancement de maintien en Franc

Après une étude, nous avons constaté que les amortissements ont une grande partie de l'autofinancement de maintien dont en 2015 présente de 1 018 852 918fc sur 1 277 970 019fc, en 2016 donne 1 095 927 018fc sur 1 290 844 372fc et en 2017 ça présente 1 158 673 513fc sur 1 357 099 206fc.

Titre du graphique

120 100 80 60 40 20

0

 
 

2015 2016 2017

Amortissement autofinancement de maintien

Graphique N°2 Le part des amortissements sur l'autofinancement de maintien en %

53

Explication de la part des amortissements sur l'autofinancement de maintien en %

Après une étude, nous avons constaté que les amortissements à une grande partie de l'autofinancement de maintien dont en 2015 présente 80%, en 2016 donne 85% et en 2017 ça représente 85%.

Tableau N°17 L'autofinancement d'expansion

DESIGNATION/ANNEES

2015

2016

2017

Reserve

0

0

0

+ Report à nouveau

-908 100 131

-1 082 157 035

-1 099 289 773

+ Résultat Net

-142 385 318

-19 456 976

-288 572 720

+ Provision non règlementée

0

0

0

Autofinancement d'expansion

-1 050 485 449

-1 101 614 011

-1 387 862 493

Source : nous même à partir des états financiers

Explication :

En disposant d'un niveau important de l'autofinancement d'expansion, l'entreprise augmente le niveau de ses activités et de sa production. Dans le cadre de notre travail, cet indicateur clignote en rouge, l'entreprise tend difficilement à la croissance si elle compte sur les ressources de ses activités.

Tableau N°18 L'autofinancement global

DESIGNATION/ANNEES

2015

2016

2017

Autofinancement de maintien

1 277 970 019

1 290 844 372

118 608 745

+Autofinancement d'expansion

-1 050 485 449

-1 101 614 011

-1 387 862 493

Autofinancement Global

227 484 570

189 230 361

-30 763 287

Source : nous même à partir des états financiers

54

Graphique N°3 : La part de l'autofinancement de maintien sur l'autofinancement global

Titre du graphique

1,5E+09

1E+09

500000000

0

2015 2016 2017

-5E+08

-1E+09

-1,5E+09

-2E+09

Autofinancement de maintien autofinancement d'expansion autofinancement global

Explication

L'autofinancement global est la résultante de l'autofinancement de maintien et d'expansion. Au regard de ce tableau, l'entreprise possède un autofinancement positif dans les deux premières années suite à une hausse de l'autofinancement de maintien de 227 484 570fc en 2015, de 189 230 361fc en 2016 et de -30 763 287fc en 2017 qui a chuté suite à une baisse de l'autofinancement de maintien.

Tableau N°19 Détermination de la valeur ajoutée

DESIGNATION/ANNEES

2015

 

2016

 

2017

 

Valeur Ajoutée

59 758

349

34 418

400

58 001

234

Source : nous même à partir du compte de résultat

Explication

Nous remarquons que la Générale des carrières des mines a créé des richesses qui l'avaient permis de rémunérer ses personnels et même rembourser ses dettes dans les années de notre étude notamment 2015, 2016, 2017 avec les montants respectivement 59 758 349fc, 34 418 400fc, 58 001 234fc.

55

DETERMINATION DE LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT

Tableau N°20 Capacité d'autofinancement

DESIGNATION/ANNEES

2015

2016

2017

Résultat Net de la période

-142 385 318

-19 456 976

-288 572 720

+ Dotation aux amorts, prov, déprec

161 414 536

132 824 959

126 466 879

-Reprise aux amorts, prov, deprec

-15 393 943

-91 746 223

-20 475 569

-Quotte part des subventions

0

0

0

#177;Résultat sur cession

+29 000 392

+170 000 000

+14 000 000

= Capacité d'autofinancement

32 635 667

191 621 760

-168 581 410

Source : nous même à partir des états financiers

Explication

Ce tableau nous montre l'évolution de la capacité d'autofinancement pour la période de 2015 à 2017. Il représente le surplus monétaire net global, ce net est calculé après impôt, cet indicateur nous permet de dire que la Gécamines a dégagé des ressources internes de financement de sa propre activité en mesurant la possibilité qu'a cette entreprise à payer ses dettes. L'entreprise a dégagé des ressources internes positives dans les années 2015, 2016 de 32 635 667fc, 191 621 760fc et une ressource interne négative en 2017 de -168 581 410fc.

Tableau N° 21 Impact des amortissements sur le flux Net de trésorerie

DESIGNATION/ANNEES

2015

2016

2017

Résultat net

-142 385 318

-19 456 976

-288 572 720

+ Dotations aux amortissements

161 414 536

132 824 959

126 466 879

-Reprises sur dot aux amortissements

-15 393 943

-91 746 223

20 475 569

Flux net de trésorerie (Cash-Flow)

3 635 275

21 632 760

-182 581 410

Source : nous même à partir des états financiers

56

Explication

Nous remarquons que le cash-flow de la Gécamines est toujours positif dans les années 2015et 2016 respectivement de 3 635 275fc et de 21 632 760fc, mais un résultat négatif de - 182 581 410fc en 2017. Cela nous pousse à dire que l'entreprise disposait de flux de trésorerie nécessaire dans les années 2015 et 2016 pouvant lui permettre de financer certains investissements pendant ces deux années où le flux net de trésorerie est positif.

Tableau N°22 Détermination de l'indépendance financière = capitaux propres x 100

total bilan

DESIGNATION/ANNEES

2015

 
 

2016

 
 

2017

 
 

Capitaux propres

2 250

773

111

2 177

887

703

2 095

576

975

Total bilan

3 688

579

619

3 758

716

078

3 828

156

882

Indépendance financière

62%

 
 

60%

 
 

56%

 
 

Source : nous même à partir des états financiers

Tableau N°23 Détermination de la dépendance financière=

dettes totales x 100 total bilan

DESIGNATION/ANNEES

2015

 
 

2016

 
 

2017

 
 

Dettes totales

1 351

045

037

1 508

126

043

1 694

568

310

Total bilan

3 688

579

619

3 758

716

078

3 828

156

882

Dépendance financière

38%

 
 

40%

 
 

44%

 
 

Source : nous même à partir des états financiers

Explication de l'indépendance et de la dépendance financière

L'entreprise tend à l'indépendance financière grâce à ses capitaux propres, néant moins cette indépendance ne doit pas être une cause de garder des ressources hoasives dans l'entreprise. Nous avons constaté que la Générale des Carrières des Mines est indépendante financièrement pour ces années de notre étude de 62% en 2015, de 60% en 2016 et de 56% en 2017. Ladite entreprise est dépendante financièrement de 38% en 2015, de 40% en 2016 et 44% en 2017.

Les résultats obtenus après le traitement et analyse des données montrent que l'entreprise dispose un niveau important de l'autofinancement de maintien suite à ses amortissements réguliers.

57

?????????? ??????????

Tableau N°24 Détermination de la solvabilité=

???????????? ??????????????

DESIGNATION/ANNEES

2015

 
 

2016

 
 

2017

 
 

Total bilan

3 688

579

619

3 758

716

078

3 828

156

882

Dettes totales

1 351

045

037

1 508

126

043

1 694

568

310

Solvabilité

2.73

 
 

2.49

 
 

2.26

 
 

Source : nous même à partir des états financiers

Explication

Le standard étant de 1, la solvabilité de la Gécamines est largement supérieure à la moyenne exigée. Ce qui est bon pour l'entreprise qui est à mesurer de rembourser ses dettes 2.73 fois en 2015, 2.49 fois en 2016 et 2.26 fois en 2017.

INTERPRETATION DES RESULTATS

L'autofinancement de maintien est la partie de l'autofinancement global nécessaire pour maintenir ou conserver le patrimoine de l'entreprise au niveau des biens déjà acquis ou au niveau de son activité, la diminution de bénéfice qui en résulte réduit d'autant les possibilités de distribution de ces bénéfices, peuvent être considérées comme autofinancement de maintien, il s'avère d'un élément ou paramètre indispensable et nécessaire à la bonne continuité de l'exploitation de l'entreprise et de son existence même.

Nous avons observé que le chiffre d'affaires de la Générale des Carrières et des Mines était de 331 971 991fc en 2015 puis a baissé de 181 658 716fc en 2014 suite à une baisse de vente de ses produits fabriqués. Mais ça augmente en 2017 de 370 867 111fc cela est dû aux ventes des produits aussi accessoires qui ne sont pas les activités principales de la société.

En outre nous avons remarqué que la Générale des carrières des mines a créé des richesses qui l'avaient permis de rémunérer ses personnels et même rembourser ses dettes dans les années de notre étude notamment 2015, 2016, 2017 avec les montants respectivement 59 758 349fc, 34 418 400fc, 58 001 234fc.

58

Dans les trois années d'étude dont 2015, 2016, 2017 nous trouvons que les amortissements couvrent une grande partie de l'autofinancement de maintien de la Générale des carrières des mines respectivement de 80%, 85% et 85%.

DISCUSSIONS

MBUYA KUZANGA OLIVIER (2017), dans son travail intitulé « l'amortissement et son incidence sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise industrielle » il cherchait de savoir quel est le niveau d'impact des amortissements sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise publique

Au-delà de ses analyses, il conclut en disant que les amortissements ont un impact positif sur l'autofinancement de maintien de la SNCC.

En effet, au regard de notre revue de littérature et des théories mobilisées en amont, l'autofinancement de maintien est la partie de l'autofinancement global nécessaire pour maintenir ou conserver le patrimoine de l'entreprise au niveau des biens déjà acquis ou au niveau de son activité, la diminution de bénéfice qui en résulte réduit d'autant les possibilités de distribution de ces bénéfices, peuvent être considérées comme autofinancement de maintien, il s'avère d'un élément ou paramètre indispensable et nécessaire à la bonne continuité de l'exploitation de l'entreprise et de son existence même.

Quant à nous, selon le contexte de notre étude, nous disons que l'autofinancement de maintien doit être en partie assuré par les amortissements. Bien que ceci soit admis scientifiquement, nous ajoutons aussi que l'entreprise doit beaucoup viser sur l'autofinancement de maintien dans le maintien de ses outils de production ou d'exploitation. En visant sur cet autofinancement, l'entreprise développera ses activités de production en terme fidélisation de la clientèle afin d'accroitre son rendement.

Ces dernières accrues, permettront de couvrir les dépenses fiscales et dégager ainsi une marge sécurité appelée « bénéfice », de cette marge ou bénéfice, l'entreprise doit se constituer des épargnes ou réserves et report qui lui permettront de les réinvestir à nouveau de ses activités.

59

CRITIQUES ET SUGGESTIONS

A ma fin d'un travail scientifique, comme de coutume, il est recommandé de faire les critiques objectives de son constat et proposer des suggestions pour pallier cette situation.

A. CRITIQUES

Après avoir mené toute notre analyse nous pouvons dire que :

L'entreprise ne constitue pas de réserves ;

Elle recourt excessivement aux crédits bancaires à court terme (CT)

Le paiement irrégulier des dettes sociales, fiscales et d'exploitation (fournisseur d'exploitation) ;

B. SUGGESTIONS

Comme tout problème a besoin d'une solution, ainsi nos critiques observées pourront avoir un certain remède afin de voir cette entreprise devenue performante sur tous les plans.

Au regard de ces faiblesses, nous suggérons aux autorités chargées de gestion de cette entreprise ce qui suit :

D'opérer une politique de constitution de réserve ;

D'éviter le recours excessivement aux emprunts bancaires car ces emprunts ont toujours des intérêts à payer ;

D'améliorer la gestion financière en mettant en disposition des travailleurs tous les instruments nécessaires à faire des bons résultats.

60

CONCLUSION GENERALE

Au bout de notre travail scientifique, il importe de faire la revue des grandes lignes qui le composent et de présenter brièvement les résultats auxquels il a abouti.

Notre travail a porté sur l'importance des amortissements sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise publique. Un tel sujet a été justifié sur les trois dimensions notamment la dimension personnelle, scientifique et managériale.

Pour mieux aborder ce thème, nous sommes partis d'un phénomène réel observé sur terrain qui était une situation réelle phénoménale de l'autofinancement de maintien de la Générale des carrières des mines qui les amortissements constituent la pierre angulaire de son autofinancement de maintien qui s'explique par le respect de l'applicabilité des amortissements sur ses immobilisations.

En se référant sur la revue de littérature et les approches théoriques, il s'est dégagé la question de recherche « quelle est l'importance des amortissements sur l'autofinancement de maintien de la Générale de Carrières des Mines ? »

Au regard de cette question, nous avons tenté de répondre à répondre que « les amortissements jouent un rôle primordial de l'autofinancement de maintien la Générale des Carrières des Mines, » en donnant les facteurs endogènes et exogènes de ce rôle primordiale comme :

A. FACTEURS ENDOGENES

La considération qu'a l'applicabilité des amortissements dans une entreprise industrielle Un suivi au quotidien de tous les matériels

Les chargés du service des immobilisations font leur maximum pour connaître l'obsolescence de leurs immobilisations

B. FACTEURS EXOGENES : Monopole dans le domaine des mines ; Exigences des agents de fisc

La situation économique actuelle de pays

61

La transformation actuelle des outils de production

En effet, dans ce travail nous nous sommes focalisés sur l'appréciation des amortissements sur l'autofinancement de maintien de la GECAMINES principalement les bilans et les comptes de résultat des années que nous avons ciblé, c'est-à-dire 2015, 2016, 2017. Ceci nous a permis d'apprécier la situation des amortissements sur l'autofinancement de maintien de ladite entreprise.

Notre constat est que la GECAMINES applique les amortissements sur ses actifs immobilisés. La Gécamines détenait des actifs immobilisés d'une valeur qui environnait de 3 049 214 928fc en 2015, de 2 991 265fc 113 en 2016 et de 2 928 747 017fc en 2017. Ainsi la dotation aux amortissements de ses actifs était trop élevée des années en années dont de 1 018 852 918fc en 2015, de 1 095 927 018fc en 2016 et de 1 158 673 513fc en 2017.

L'autofinancement de maintien permet la conservation des biens, des patrimoines et du niveau d'activité d'une part en observant ce tableau ci-haut, nous réalisons que la GECAMINES dispose d'un autofinancement de maintien important par rapport à l'autofinancement d'expansion à la hauteur de 1 277 970 019fc pour l'autofinancement de maintien contre -1 050 485 449fc de l'autofinancement d'expansion en 2015, 1 290 844 372fc de l'autofinancement de maintien contre -1 101 614 011fc de l'autofinancement d'expansion en 2016 et 1 357 099 206fc de l'autofinancement de maintien contre -1 387 862 493fc de l'autofinancement d'expansion en 2017.

Il est à noter aussi que l'autofinancement global était de 227 484 570fc en 2015, de 189 230 361fc en 2016 et de -30 763 287fc en 2017. Cette baisse d'autofinancement global en 2017 est due à la chute d'autofinancement de maintien de 118 608 745fc.

On a remarqué qu'à la Gécamines, l'autofinancement de maintien était toujours supérieur à l'autofinancement d'expansion et ça influençait l'autofinancement global pendant les trois années choisies d'études (2015, 2016, 2017).

Nous disons que l'application régulière des amortissements sur les actifs immobilisés est toujours bénéfique sur l'autofinancement de maintien de la GECAMINES.

62

BIBLIOGRAPHIES

OUVRAGES

André FOKO TOMENA (2e Edition, 2013) : système comptable congolais de système comptable OHADA

Alphonse VERHULST (2e Edition, 2010) : comptabilité approfondie Tome 2

Christian et ZAMBOTO (5e Edition) : gestion financière

GRATAK (2012) : comptabilité générale

Jacques FORGET (2005) : dynamique de l'amortissement

Jonathan BERK et Peter DE MARZO (3e Edition 2010) : finance d'entreprise

MICHAEL SALVA (2e Edition 2009) : comprendre l'analyse financière

Pierre VERNIMEN ETAL : (4e Edition 2013) : finance d'entreprise

MAPAPA et ROBERT (2013) : comptabilité générale OHADA, Edition droit Afrique et Bruxelles

Isabelle CHAMBOST et Thierry CUYMBERE (Ed dunod, Paris 2013) : gestion financière

SITE WEB

www.memoireonline.com

www.cairn.info

www.scholar.com

MEMOIRES

MARTINE MASIMANGO DORCAS (2018) son travail intitulé « la capacité d'autofinancement de maintien et la politique d'investissement dans une entreprise industrielle

MBUYA KUZANGA OLIVIER (2017), travail intitulé « l'amortissement et son incidence sur l'autofinancement de maintien d'une entreprise industrielle

63

TABLE DES MATIERES.

EPIGRAPHE I

In memoriam II

Dédicace III

Avant-propos IV

LISTE DE TABLEAUX V

LISTE DE GRAPHIQUES VI

LISTE DES ABREVIATIONS VII

INTRODUCTION GENERALE 1

1. PHENOMENE OBSERVE 2

2. OBJECTIFS POURSUIVIS 2

3. CONTEXTE DE LA RECHERCHE 3

4. JUSTIFICATION DE LA RECHERCHE 5

5. DELIMITATION DE LA RECHERCHE 6

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 6

CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE 7

1. ETUDES THEORIQUES 7

2. ETUDES EMPIRIQUES 8

3. APPROCHES THEORIQUES 8

3.1. THEORIES DES COUTS DE TRANSACTIONS 8

3.2. APPROCHE DU CONTEXTUALISME 9

4. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 9

4.1. AMORTISSEMENT 9

a. INTRODUCTION 9

b. DEFINITION 10

c. ROLES DES AMORTISSEMENTS 10

d. BASE DE CALCUL D'AMORTISSEMENT 11

e. LES METHODES D'AMORTISSEMENT 12

f. LA COMPTABILISATION DES AMORTISSEMENTS 15

4.2. AUTOFINANCEMENT 17

64

a. INTRODUCTION 17

b. DEFINITION 17

c. BUT, AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE L'AUTOFINANCEMENT 18

d. LES MOYENS D'AUTOFINANCEMENT 19

e. FORMES D'AUTOFINANCEMENT 20

f. SORTES D'AUTOFINANCEMENT 20

g. NOTION SUR LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT OU LA MARGE BRUTE

D'AUTOFINANCEMENT 22

h. CALCUL DE LA CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (Marge brute d'autofinancement)

23

I. NOTION SUR LE CASH-FLOW 24

j. DIFFERENCE ENTRE MARGE D'AUTOFINANCEMENT (MBA), CAPACITE

D'AUTOFINANCEMENT (CAF) ET CASH-FLOW (flux de trésorerie). 26

4.3. ENTREPRISE 26

4.3.1. DEFINITION 26

4.3.2. ROLES D'UNE ENTREPRISE 26

4.3.3. TYPOLOGIE 27

a. TAILLE DE L'ENTREPRISE 27

b. FORME JURIDIQUE 27

c. LA NATURE D'ACTIVITE 28

d. SECTEUR D'ACTIVITE 29

e. ENTREPRISE PUBLIQUE 29

CHAPITRE DEUXIEME : PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE 31

II.1. PROBLEMATIQUE 31

II.2. HYPOTHESE 31

A. OPERATIONALISATION DES VARIABLES 32

B. LES VARIABLES EXPLICATIVES 32

C. LA VARIABLE EXPLIQUEE 32

D. OPERATIONALISATION DES VARIABLES 32

CHAPITRE TROISIEME : DEMARCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DU

CHAMP EMPIRIQUE 34

III. 1. DEMARCHE METHODOLOGIQUE 34

III.1.1. METHODE DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES 34

65

A. Méthode qualitative 34

B. Méthode quantitative 34

C. La méthode comparative 35

III.1.2. TECHNIQUE DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES 35

A. Technique documentaire 35

B. L'interview 36

III.2. PRESENTATION DU CHAMPS EMPIRIQUE 36

III.2.1 APERCU HISTORIQUE 36

III.2.2 SIEGE SOCIAL ET SITUATION GEOGRAPHIQUE 37

III.2.3 OBJECTIFS DE LA GECAMINES 38

III.2.4. Gestion des immobilisations 39

CHAPITRE QUATRIEME : ETUDE DE CAS ET PRESENTATION DES RESULTATS DE

RECHERCHE 41

IV.1. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS 41

IV.2. RECLASSEMENT DU BILAN (Retraitement) 41

INTERPRETATION DES RESULTATS 57

DISCUSSIONS 58

CRITIQUES ET SUGGESTIONS 59

A. CRITIQUES 59

B. SUGGESTIONS 59

CONCLUSION GENERALE 60

A. Facteurs Endogènes 60

B. Facteurs exogènes : 60

BIBLIOGRAPHIES 62

TABLE DES MATIERES 63






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe