B.3.2. Présentation du modèle empirique de la
recherche
Estimation des paramètres par la méthode de
Moindre Carré Ordinaire et le modèle se présente de la
manière suivante:
LTCEt = -10,957 +17,217LPTNt +1,800LPIBht
+0,0485LTXINFt -1,804LMMt B.3.3. Validation statistique
? Test individuel de Student
Nous testons l'impact des prédicteurs sur les taux de
change d'équilibre au seuil de 5% pour si les variables
hypothétiques influencent la détermination du taux de change
d'équilibre de CDF et les USD. Les indicateurs dont nous avons
ciblés dans notre étude sont significatifs car leurs
probabilités sont inférieures à 5%.
? Test global de Fisher
Ce test nous est bénéfique pour voir si le
modèle est significatif globalement au seuil de 5%. Ainsi, les
indicateurs sont: F. calculé 29.41 est supérieur à F.
théorique (4,20) est 2,87. Ceci implique que le modèle est
significatif au seuil de 5% car on adopte l'hypothèse alternative selon
laquelle le modèle est significatif et sa probabilité est de 0,00
suffisamment inférieure à 0,05.
b.3.4. Diagnostiques économétriques sur les
tests de résidus
? Test de White
Le test de White nous donne la probabilité est de
0.3071 qui est supérieur à 0,05, nous rejetons l'hypothèse
alternative et nous concluons l'absence
d'hétéroscedasticité. D'où les erreurs sont
homoscedastiques.
? Test de normalité
Le test de Jarque-bera nous aide à tester si la
distribution est normale. Pour se faire, cette série statistique est
distribuée selon la loi de khi-deux à 2 degré de
liberté nous donne la valeur de de 5,99 à 5% d'erreurs. La valeur
de JB est de 1.7060 qui est inférieur à X2 =5,99 au
seuil de 5% ce qui montre que les erreurs sont normales et la
probabilité est 0 ,4261 supérieure à 0,05.
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? Test de CUSUM
La statistique de CUSUM évolue à
l'intérieur de l'intervalle de l'intervalle de confiance au seuil de 5%.
Ainsi, nous concluons l'absence de changement structurel car le modèle
est stable à long terme.
NB : Les tests ont réussi favorablement de dans leur
ensemble et nous procédons à l'interprétation
économique de notre modèle.
? Interprétation économique des
résultats et validation des hypothèses
Les résultats trouvés révèlent
qu'en RDC l'évolution, la maitrise et la détermination du taux de
change d'équilibre sont expliquées par les variables de la
sphère réelle et monétaire. Le taux de change
d'équilibre souligne la nécessité de la gestion
appropriée des fondamentaux indicateurs pour la stabilité
à court et à long terme compte tenu de la fragilité de
l'économie congolaise face aux chocs extérieurs.
Le modèle linéaire trouvé se présente
de la manière suivante:
LTCEt = -10,957 +17,217LPTNt +1,800LPIBht
+0,0485LTXINFt -1,804LMMt
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Nous remarquons que le taux de croissance, le revenu par
habitant, le taux d'inflation évoluent dans le même sens que la
variation du taux de change à l'exception de de la masse
monétaire qui contient un sens inverse.
Le progrès technique s'explique par le taux de
croissance est un déterminant du taux de change en RD Congo car il est
significatif et contient un coefficient positif (17,21), c'est-à-dire
que lorsque le taux de change se déprécie de 1% et le taux de
croissance varie de 17,17% et cela justifie une théorie
économique qui consiste à déprécier la monnaie
locale pour augmenter le niveau des exportations (voir courbe de J),
l'amélioration de la santé économique de la balance
commerciale et de la balance de paiement parce que la
dépréciation encourage les exportations. C'est mécanisme
est justifié que lorsque cette opération est suivi d'une hausse
de la production canalisée vers le secteur productif avec
l'amélioration de la productivité. Ainsi nous avons eu le signe
attendu et cela valide la théorie économique.
Le PIB/Habitant est significatif et a une corrélation
positive avec le taux de change d'équilibre parce que le coefficient est
de 1.8 qui justifie une variation de même sens. Donc si le taux de change
se déprécie de 1% et le revenu par habitant augmente
carrément de 1,8%. C'est une contradiction avec le signe attendu car la
théorie veut que cet indicateur soit négatif. Selon Edwards
(1989), le développement économique s'accompagne de
l'appréciation du taux de change d'équilibre chose qui n'est
vérifié en RDC au travers de notre étude empirique.
Le taux d'inflation est un déterminant du taux de
change d'équilibre car il est significatif et il évolue dans le
sens positif avec le taux de change d'équilibre car son coefficient est
de 0,04, c'est-à-dire lorsque le taux de change augmente de 1% et le
taux d'inflation varie à la hausse de 0,04%. Nous avons eu le signe
attendu, l'inflation justifie la théorie économique car
l'augmentation du taux d'inflation entraine la dépréciation de la
monnaie locale face aux devises étrangères (Dollars
américain).
La masse monétaire a un coefficient négatif et
significatif, ce qui traduit une relation négative de -1,8 avec le taux
de change d'équilibre. Cependant, une diminution de la masse
monétaire de -1,8% explique une augmentation du taux de change
d'équilibre en terme d'appréciation 1% et cela valide nos
hypothèses car la
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théorie économique stipule que lorsque les
encaisses monétaires détenues diminuent, la valeur
monétaire augmente parce que la monnaie s'apprécie
c'est-à-dire le prix du CDF baisse par rapport aux dollars
américains. La théorie en question se justifie en RDC partant de
résultats empiriques qu'on a essayé de trouver.
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