EPIGRAPHE
<<J'aime payer des impôts lorsque je paie des
impôts , j'achète la civilisation>>
De Oliver Wendell Holmes
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IN MEMORIUM
A toi mon cher père Laurent KAMONJI KANKAMA que la
terre de nos ancêtres a arraché sitôt, tes souvenirs
innombrables marquants ne m'ont pas laissé indifférent, de
là où vous êtes, sachez que votre semence a porté
des fruits. Je ne saurai t'oublier papa.
Que ton âme repose en paix
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~ 5 ~
DEDICACE
Je dédie ce mémoire à :
Ma très chère mère Vedastine PAKATSHI
OKAYINGA qui a oeuvré pour ma réussite, de par son amour, son
soutien, tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour
toute son assistance et sa présence dans ma vie, reçois à
travers ce travail aussi modeste soit-il, l'expression de mes sentiments et de
mon éternelle gratitude.
Mon grand frère Michel OKAYINGA KAMONJI je lui
témoigne ma reconnaissance pour son soutient permanent pour sa patience
et sa compréhension. Je le remercie d'avoir toujours su être
là et d'avoir été d'un grand appui moral,affectif et
financier.un immense merci pour le bonheur que son amour m'apporter .
Nos sentiments de gratitude s'adressent à vous oncle
paternel et maternelle:KASHIMPAprefKabunda,
AVANT-PROPOS
La réalisation de cette oeuvre n'aura pas
été possible sans le concours de plusieurs personnes et
organismes qui ont contribué techniquement, moralement et
matériellement à l'accomplissement de notre travail dont il ne
m'est pas possible de les citer tous nommément. Je voudrais toutefois
reconnaitre ici les apports et contributions des personnes et structures
ci-après:
Je voudrais exprimer ma reconnaissance au chef de travaux
François MUKENGESHAYI et à l'assistant
Donnatient KATSHIENKA KAMBA, respectivement Directeur et
codirecteur de ce mémoire, pour leur disponibilité, leurs
conseils et orientations qui ont été essentiels à la
conduite du présent travail. Je voudrais les dire merci pour tout le
temps et la patience qu'ils ont pris en lisant les multiples moutures qui ont
été présentées et en m'apportant chaque fois
l'appui méthodologique nécessaire au développement d'un
raisonnement scientifique et critique.
A travers eux nous reconnaissons l'effort combien louable de tout
le corps académique et scientifique de l'ISES/KGA qui a accepté
d'assurer notre formation.
Nous remercions également les responsables de la Direction
Provinciale des impôts du Kasaï Occidental pour avoir mis en notre
disposition tous les éléments nécessaires pour
l'élaboration de ce travail.
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Mujoya,Sasanka, Piscas Kasenga ,Vincent Samuanda, Donatien
Kasenga,Itshieyi, pour vos conseils et encouragements tout au début de
notre cursus académique.
Mes remerciements s'adressent aussi à vous tantes
paternelle et maternelles pour vos conseils et encouragements qu'il s'agit de :
Maponga, Nanganga,Mutamu , Pauline Nayitondo,Nkola,
A vous mes très chers frères et soeurs: Brigitte
Ngadi, Gérard Aspenyi, Laurent KAMONJI,Ivette Ngona, Lucie Nalushimba,
Blandine Mukasa ,Jean sazandji, Espérance KAkubu,Oka buana OKAYINGA,
Donatien Kasenga,Manga ma Ndomba,placide shapa, Isaac Milonga, Jeannette
Nakaji,Nicole Muema, Alphosine Mbuyi,juna Nakaji, Régine Namuema,
Célestin Muamba,blaise Mukangala, Erick nsaka,Noella KABIDI,Adel
KASANGU, Dieudonné Muyanga... sentez-vous aimé par votre soeur
malgré la distance qui nous sazadiépare.
A mes neveux et nièces dont il s'agit de : Fidel Malaku,
Junior Lushimba, Séraphin, Exaucé sakaji, Laurent KAMONJI,Mervedy
Nkola, Natalie luse,Dieumerci Kamusawu, Brigitte, Laurent, Gérard
kesenga , plamedy,Grady,Promody,voici le modèle à suivre.
A mes amis ,connaissance et camarades de lutte qu'il s'agit de :
Marcel kalonji, Francis mulenda, Delphin Kanku, Jean musas,Nestore , Marie
Ornella, Emmany, Clément,Antho, Bénédict, Béatrice
Mbuyi,hotyli, SimonCharlotte,Heveline Mputu ,Gloria ,liste n'est pas
exhaustive, que trouvent courage et dévouement.
En fin à tous ceux qui, de près ou de loin ont
témoigné leur soutien, mais dont les noms ne sont pas repris sur
cette page, trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude.
LISTE DES SIGLES ET ABRAVIATIONS
_ RDC : République démocratique du Congo
_DGI: Direction Général des Impôts
_DGRAD : Direction Général des recettes ,
Administrative , judiciaires, Dominicales et de Participations
_ DGDA : Directions Général de douanes et
Assises
_DGRkAC: Direction Général des recettes du
Kasaï central
_KAOCC : Kasaï occidentale
_DPI: Direction Provinciale des impôts
_IBP: Impôts sûr les bénéfices et
profit
_ TVA: Taxe sur la valeur ajoutée
_IPR: Impôts professionnel sur la renumeration
~ 9 ~
_%: pourcentage
_ DGC: Direction Général des contributions
_FMI : fonds monétaire international
_DGE : Direction générale de grande
entreprise
_ CDI : Centre d'impôts
_ SMO: Siège modélisé et
modernisé
_CIS: centre d'impôts senthetique
_DG : Directeur général
_DGA: Directeur général adjoint
_IGS: Inspection Général des services
_KC: Kasaï central
_DP: Direction Provinciale
_AMR : avis de mise en recouvrement
_CSG: Contributions sociales
généralisées
_PIB: produits intérieur Brute
IDA: Association international de développement
_PVD : pays envoies du développement
" 10 "
_ - : soustraction _?: addition
-? : multiplication - ÷ : division
LISTE Des TABLEAUX ET GRAPHIQUES
LISTE DES TABLEAUX
/ Tableau n° 1 : les recettes fiscales réaliser
(impôts et taxes) à la DPI Kasaï Occidentale
démembré 2017
/ Tableau n°2: les recettes fiscales réaliser
(impôts et taxes) à la DPI Kasaï Occidentale 2018
/ Tableau n° 3 :les recettes fiscales réaliser
(Impôts et taxes) à la DPI Kasaï Occidentale
démembré 2019
/ Tableau n°4 : les recettes fiscales réaliser
(impôts et taxes) à la à DPI Kasaï Occidentale
démembré 2020
/ Tableau n° 5 : de contributions des encaissements fiscaux
de l'IBP pour 2017
/ Tableau n° 6 : contribution des encaissements fiscaux de
l'IBP pour 2018
/ Tableau n°7 :contributions des encaissements fiscaux de
l'IBP pour 2019
/ Tableau n° 8: contributions des encaissements fiscaux de
l'IBP pour 2020
/ Tableau n°9 : comparaison des assignation et de
réalisation dl'IBP pour l'année 2017
" 11 "
/ Tableau n°10 : comparaison des assignation et les
réactions de l'IBP pour l'année 2018
/ Tableau n° 11 : comparaison des assignation et
réalisation de l'IBP pour l'année 2019
/ Tableau n° 12: comparaison des assignation et
réalisation de l'IBP pour l'année 2020
Tableau n° 13 : comparaison entre les assignation et
réalisation de 2017 à 2020
/ Tableau n° 14 : Apport des encaissements fiscaux de
l'IBP dans la réalisation des assignation de la DPI
LISTE DES GRAPhIQUES
/ Graphique n° 1 : Evolution de l'IBP Année
2017
/ Graphique n° 2: Evolution de l'IBP Année 2018
/ Graphique n° 3: Évolution de l'IBP Année
2019
/ Graphique n° 4 : Évolution de l'IBP Année
2020
/ Graphique n° 5: Évolution des assignation et
réalisations de 2017-2020
/ Graphique n°6: Évolution de taux de
réalisation des encaissements fiscaux de l'IBP de 2017 à 2020
/ Graphique n°7 : Évolution des encaissements
fiscaux de l' IBP de 2017-2020
O. INTRODUCTION GÉNÉRALE
La République Démocratique du Congo, notre pays,
traverse depuis plus d'une décennie, une crise remarquable qui amenuise
ses ressources. Son économie s'est effondrée suite aux
différentes guerres qui se sont succédées ; cette
situation a fait que l'État n'ait pas le contrôle des zones
à trouble ; laissant échapper ainsi tous les éventuels
encaissements.
L'Etat congolais devra pour mieux couvrir ses charges et
accroître ses ressources, recourir à une bonne politique de
prélèvement des impôts et taxes ; ce moyen reste le seul
à pouvoir à l'Etat d'une manière gracieuse, les ressources
capables de financer une bonne partie de ses besoins.
Sachant à l'avance ce qu'entraîne l'un ou l'autre
moyen de financement, nous estimons que de ces deux possibilités qui
s'offrent à l'Etat, l'impôt reste la source essentielle,
étant donné que leurs sommes ne sont pas à rembourser, un
intérêt particulier devra être accordé à son
mode de perception.
Eu égard à ce qui précède
l'État à donner aux Mless financières la mission des
collecter ses ressources, c'est le cas de la DGI, la DGRAD, DGDA, et DGR.KA.C
qui est une régie provincial. Nous ne parlerons quant à ce qui
nous concerne que de la DGI et plus précisément de la Direction
Provinciale des Impôts du Kasaï occidental.
Etant donné que le champ d'investigation scientifique
est illimité et évolutif dans son contenu et dans ses formes,
Toutes questions qui se poseraient pour y apporter solution apparaissent comme
une goutte d'eau dans l'immensité d'eau de vérité
scientifique.
L'Etat de la question s'engage dans une démarche
à deux dimensions consistant d'une part, à prendre connaissance
des travaux qui ont été réalisés sur le
thème spécifique qui fait l'objet de sa recherche et d'autre
part, à s'efforcer de mettre la main sur des ouvrages de synthèse
qui font le point sur les grandes questions qui encadrent l'état de la
question retenue.
Ainsi, les travaux de certains auteurs ont retenus notre
attention, tel est le cas de :
BADIBANGA Marcel, dans son travail de fin de cycle
intitulé « Problématique de recouvrement des impôts
aux opérateurs économiques dans la ville de Kananga » avait
comme objectif de savoir quelle a été la tendance
générale des réalisations fiscales au niveau des
opérateurs économiques au Centre des Impôts de Kananga
pendant la période d'étude. Après investigation, il avait
conclu que les réalisations fiscales ont connu d'importantes variations
des baisses durant la période d'étude.(2015,p.6)
NGOIE KASELE, a parlé de « l'impôt comme
moyen de financement du budget de l'Etat » ; il cherchait à
élaborer un modèle prévisionnel de recettes de la
Direction Générale des contributions en fonction des
différents types d'impôt.il a conclu en disant que l'impôt
est un instrument de développement d'une nation est sa part dans le
budget de l'État est d'une grande importance.(2017,p.80)
KABEYA Vital ,dans son travail de fin de cycle
intitulé, nous parle des difficultés qui se posent dans le
recouvrement de l'impôt sur les revenus locatif au Kasaï
Central. il est arrivé à
conclure qu'un bon recouvrement de cet impôt pourrait accroître les
caisses de la province et ça favorisera le développement de cette
dernière.(2016,p.90)
Notre étude se distingue de ces trois
précédents travaux en ce qu'elle cherche à comparer le
niveau de participation des impôts sur le bénéfice et
profit dans l'ensemble de recettes réalisées par la Direction
Provinciale des Impôts du KaOcc. Dans notre travail il est question
d'analyser et de commenter certaines variations et décalages des
réalisations par rapport au prévissions.
0.1 CHOIX DU SUJET
Le sujet d'un travail de fin de cycle revêt une
importance capitale d'où il ne peut pas être choisi au hasard ou
de manière fantaisiste. Il doit compter de l'intérêt qu'il
présente, car à la fin d'un cycle supérieur et
universitaire l'étudiant est obligé de traiter un sujet qui sera
pour lui l'objet de recherche, afin d'obtenir un titre académique.
0.2. INTÉRÊT DU SUJET
Ce travail scientifique suscite un triple intérêt:
l'une scientifique ,social et personnel.
Sur le plan scientifique : ce travail aidera tout chercheur
à traiter un sujet similaire, d'avoir les données qui l'aideront
à bien effectuer ses recherches et d'éveiller la conscience des
futurs chercheurs dans ce domaine.
Sur le plan social : la conclusion et les différentes
analyses des encaissements pourront éclairer les responsables de la
DPI.K.OCC en vue d'améliorer les résultats futurs relatifs
à l'impôt sur le bénéfices et profits.
Sur le plan personnel : par fait qu'il se rapproche du domaine
de notre formation universitaire comme futur gestionnaire des ressources
financières, ceci constitue donc pour nous une ouverture dans le domaine
fiscal qui est un domaine dans lequel notre regard est focalisé.
O.3 PROBLÉMATIQUE
Par définition, la problématique est la question
principale autour de laquelle doit tourner tout le travail, elle désigne
aussi les problèmes que suscite une science ou un sujet d'étude
dans une idéologie donnée, c'est aussi l'ont l'art de poser
clairement les problèmes et de la résoudre.(Rongere Pinto,1996,
p.182)
Elle est encore définie comme un procès
réflexionnel, et l'art d'élaborer et de poser clairement son
problème aussi le résoudre en suivant leur transformation dans la
réflexion scientifique comme une théorie philosophique.( Isango
Idi Wanzila , 1997, p.83)
Selon nous, la problématique constitue une étape
essentielle qui permet de faire démarrer toute recherche scientifique en
ce qu'elle pose les repères (relais) dispensables qui soutiendront les
idées scientifiques du chercheur.
Eu égard à ce qui précède, la
question suivante constitue la problématique de ce travail: Qu'elle sera
l'impact de l'I.B.P dans l'amélioration des encaissements fiscaux a la
DPI/K.OCC? Voilà la question à laquelle notre analyse va essayer
de répondre.
Les hypothèses du travail présentent les tentatives
de réponses aux questions que nous nous sommes
posés.
L'hypothèse est selon Pierre Larousse « une
supposition que l'on fait d'une chose possible ou non et dont on tire une
conséquence. En Mathématique, c'est l'ensemble des données
à partir duquel on essaie de démontrer par la voie logique une
proposition nouvelle ».( Larousse P. ,1971, p.522).
D'après PINTO et GRAWITZ, l'hypothèse est une
proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos
de l'objet de recherche formulée dans les termes tels que l'observation
et l'analyse puissent fournir une réponse aux questions.(1971, p.259)
Quant au BONGELI,l'hypothèse constitue
généralement l'aboutissement de la formation d'une
problématique et une anticipation de la réponse à la
question principale; elle doit être plausible, vérifiable et
précise. Elle est une proposition qui doit être confrontée
à des données recueillies durant l'enquête afin
d'être confirmée ou infirmée.(1977,p.225)
Nous entendons par hypothèse une ou plusieurs
propositions qui ne sont que de simples possibilités en guise des
réponses provisoires réservées aux préoccupations
soulevées par la problématique, sont encore des réponses
provisoires qui seront à la lumière des analyses, validées
ou invalidées,
En reprenant notre sujet qui porte sur l'implication de
l'impôt sur le bénéfices et profits dans
l'amélioration des encaissements fiscaux. Cas de la DPI.K.OCC
En terme donc de la réponse provisoires nous pouvons
dire:
L'implication de l'ibp sur les encaissements perçus a la
DPI.K.OCC permettrait à cette régie financière
d'améliorer ses réalisation par aux assignations.
0.4. Méthode
Une méthode est un ensemble de démarches que
suit l'esprit pour découvrir et démontrer la
vérité. C'est un ensemble des règles, des principes
normatifs sur lesquels reposent l'enseignement et la pratique d'un art. ( Petit
ROBERT,p.250,1997 )
Selon PINTO et GRAWITZ ,une méthode est un ensemble des
opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie.(p.235, 2001)
De notre part, nous définissons la méthode comme
une disposition des matières et des pensées dans l'ordre le plus
conforme à la raison et le plus propre à faciliter l'intelligence
de l'ensemble en parlant des ouvrages de l'esprit.
Nous dans le cadre de ce travail, avons principalement fait
recours à la méthode statistique qui nous sera utile car elle
nous permettra de traiter et de comparer les données afin de dresser les
tableaux et de faire une analyse comparative des résultats.
La technique est définie comme l'ensemble des moyens et
procèdes qui permettent au chercheur de rassembler des données et
des informations sur son sujet de recherche. Elle s'entend comme un ensemble
des procèdes opératoires et rigoureux bien définis
susceptibles d'être appliqué à nouveau dans les mêmes
conditions adaptées au genre des phénomènes en cours.
(GRAWITZ M.1987, p.558).
Vu l'importance et la nécessité en ce qui
concerne l'aspect temporel, la présente étude s'étend sur
l'intervalle de temps allant de 2017 à 2020 soit 4 ans pour des raisons
de disponibilité des données.
" 18 "
En ce qui concerne notre travail, nous avons utilisé les
techniques ci-après:
0.4.1. La technique documentaire
La technique documentaire est celle qui est orienté
vers une fouille systématique de tout ce qui est en rapport avec le
domaine de la recherche c'est-à-dire tout ce qui constitue la source
écrite d'un thème de recherche. Elle consiste en l'utilisation
des documents écrits ayant une liaison avec le sujet choisi. Certains
auteurs appellent la technique documentaire la revue de la littérature
d'un domaine. (GRAWITZ, M., 1990,p.358).
Pendant la recherche, nous avons consulté les ouvrages,
les rapports, les mémoires, les sites internet et autres documents
relatifs à notre sujet.
0.4.2. La technique d'interview
L'interview est selon SELLITZ C., « un
procédé d'investigation scientifique utilisant un processus de
communication verbale pour recueillir les informations en rapport avec les
objet poursuivis.»(2003, p.45)
L'utilisation de l'interview libre dans le cadre de cette
étude se justifie par le fait que les entretiens exploratoires ont
été utilisé avec certains agents et cadres de la DPI.K.OCC
afin de collecter les renseignements auprès d'eux en vue de pouvoir
soutirer davantage d'information notre sujet de recherche..
Tout travail scientifique doit avoir toujours des limites
(spatiales et temporelles), c'est pourquoi, nous avons pris soin de
circonscrire aussi le nôtre dans le temps et dans l'espace.
" 19 "
Dans l'aspect spatial, c'est un travail scientifique
porté sur la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï
occidental.
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
et pour des raisons d'efficacité dans la recherche, nous avons
subdivisé notre travail en quatre grands chapitres:
Le premier traite sur les Considérations
Générales
Le deuxième traite des notions sur les encaissements
fiscaux
Le troisième porte sur les théories sur la
fiscalité
le quatrième porte sur l'impact de l'I.B.P dans
l'amélioration des encaissements fiscaux.
Ce chapitre traite des notions générales en
rapport avec notre étude. Il est subdivisé en deux principales
sections; la première concerne le cadre conceptuel ou la
définition des concepts-clés et le second présente la
Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental.
Dans tout travail, il y a des concepts-clés qui
reviennent très souvent et dont la définition constitue un point
de départ pour la bonne compréhension de ce dernier. Il est donc
important, dans le cas de notre étude, de commencer par expliquer les
concepts-clés qui reviendront tout au long de notre travail,à fin
d'éviter toute confusion pouvant provenir de la part des
différents lecteurs. Ainsi, les concepts à expliquer sont:
I. IMPACT.
La majorité de la littérature définit
l'impact relativement à un programme. « l'impact, c'est la
situation issue de l'ensemble de changements significatifs et durables,
positifs ou négatifs, prévus ou imprévus, dans la vie et
l'environnement des personnes et des groupes et pour lesquels un lien de
causalité direct ou indirect peut être établi avec le
projet ou programme ». L'impact peut donc être défini comme
les effets tangibles et intangibles, directs et indirects, positifs et
négatifs qu'un incident, un accident, un changement, un problème,
un mouvement ou une action a, ou pourrait avoir, sur un
phénomène.(BERNARD, 2010, p.10)
En d'autres termes, l'impact c'est l'effet, l'influence ou le
changement observable opéré par un bien et/ou un
phénomène sur le bénéficiaire.
Selon Petit larousse,Impact du latin « impact us, de
impingere, heurter », nom masculin qui veut dire:
Est l'ensemble de répercussion de quelque chose sur une
autre chose, effet produit par quelque chose, influence qui en résulte,
influence exercée par quelqu'un, par ses idées.(1987,p.869)
Selon petit Larousse illustré, 1999, p.535)l'impact est
défini comme une conséquence ou effet induit d'une
décision ou d'une activité économique sur les agents et
les structures économiques.(1999, p.535)
Pour nous, il est défini comme collision de deux ou
plusieurs corps ou effet produit par quelque chose en
d'autre terme influence.
Dans le cadre de cette étude, l'impact sera
appréhendé comme les conséquences en termes de
l'amélioration des encaissements fiscaux.
L'impôt sur le Bénéfice et Profit est un
impôt qui est assis sur:
le bénéfice de toutes les entreprises
industrielles, commerciales, artisanales, agricoles ou immobilières, y
compris les libéralités et avantages quelconques accordés
aux associés non actifs dans les sociétés autres que par
action, etc.
les profits, quelle que soit leur dénomination, des
professions libérales, charges offices ou de toute autre occupation;
les profits, quelle qu'en soit la nature, (Christian BIGAUT,
1995,p.255).
Ainsi, pour mieux comprendre l'I.B.P,il est utile d'expliquer
les mots qui le composent tels que : Impôt, Bénéfice, et
profit.
Plusieurs définitions marquent le concept impôt;
nous retiendrons toute fois les définitions de quelques auteurs,
notamment:
l'impôt est une contribution exigée des citoyens
en vue de couvrir les charges des pouvoirs publics et conçu dans le
cadre d'une politique économique et sociale déterminée.
(BAUDHUIN 2001 ,p5)
Il est toute contribution aux ressources publiques,
indépendant d'un quelconque service particulier presté par le
pouvoir public.( LORT VAN DER LINDEN ,2003,p.10 )
Jean KAKONGE KAMANGU, le définit quant à lui comme
« une prestation pécuniaire directe ou indirecte
requise des personnes physiques ou morales par voie
d'autorité, à titre définitif et sans contrepartie, en vue
de permettre à l'Etat de couvrir ses charges publiques
».(2000,p21)
Pour Gaston JEZE, l'impôt est une prestation
pécuniaire requise des personnes physiques ou morales par voie
d'autorités, à titre définitif et sans contrepartie, en
vue de la couverture des charges politiques et permettre à l'Etat
d'effectuer certaines interventions dans le domaine économique et
social.(1970,p35)
Par conséquent, nous retiendrons cette
définition dans le cadre de notre rédaction, car elle renferme
tous les aspects liés à la notion de la fiscalité qui en
plus de son aspect financier considère l'impôt comme un instrument
de la politique économique et sociale.
C'est un résultat comptable positif
dégagé par une entreprise sur un exercice de 12 mois lorsque la
différence entre les produits et les charges d'une société
est positive. (
www.wikipedia.org)
Une entreprise constate un bénéfice lorsque le
montant des produits imposables excède celui des charges
déductibles. Dans le cas contraire, on parle de déficit. Cela
signifie que l'activité est pérenne et que l'entreprise sera
imposée sur son résultat.
Nous pouvons conclure que le bénéfice
résulte de la constatation (économique et/ou monétaire)
pour une période donnée:
-soit d'une différence positive entre flux
d'encaissements et flux de décaissements (ou flux de recettes et flux de
dépenses);
-soit, comme dans le cadre comptable (par exemple le compte de
résultat d'une entreprise), d'une différence positive entre d'une
part la somme des recettes réelles (produits comptabilisés) et
produits calculés (factures à émettre, charges
comptabilisées d'avance),d'autre part la somme des dépenses
réelles (charges comptabilisées) et des coûts
calculés (amortissements, provisions, factures à recevoir...).
L'inverse (écart négatif) est appelé
déficit, solde négatif, résultat négatif ou
perte.
Le profit est le gain financier obtenu d'une opération
économique : typiquement, la différence entre le revenu de la
vente d'un produit et le coût de sa production en investissement de
capital et salaires versés; mais l'intérêt obtenu d'un
prêt est rarement inclus dans la notion de profit puisqu'il est partie
intégrante du coût de l'investissement en capital. (BERNARD
,opcit,p124).
Le profit représente historiquement la
rémunération de l'activité de l'entrepreneur dans une
économie de marché. Comptablement le profit se traduit par le
bénéfice, soit le solde positif entre les ventes et les
coûts de revient d'une entreprise. (BOUBACAR, BA., 2008,p.565)
En finance, le profit est présenté comme la
récompense du risque pris par les détenteurs des capitaux
lorsqu'ils les investissent dans des opérations comportant une part plus
ou moins grande d'aléatoire. (DUFUMIER M., 2013, p.215).
En RDC, le profit est présenté comme la
récompense du risque pris par les détenteurs des capitaux
lorsqu'ils les investissent dans des opérations comportant une part plus
ou moins grande d'aléatoire. (GARSUERT P. et PRIAMIS, 1995,p.89).
Selon nous le profit représente la différence
entre les recettes de l'entreprise (quantité multipliée par le
prix) et le coût total de l'entreprise (quantité multipliée
par le coût moyen).
L'amélioration est un changement graduel et
perpétuel, axé sur l'accroissement de l'efficience et/ou des
résultats d'une organisation, afin de lui permettre d'atteindre ses
objectifs. Cela ne se limite pas à des initiatives relatives à la
qualité. L'amélioration de la stratégie de l'entreprise,
des résultats, des relations avec clients, employés et
fournisseurs peuvent faire partie de la politique d'amélioration
continue. Autrement dit, cela signifie « faire mieux, toujours mieux»
(Karen J. Fryer, Jiju Antony et Alex Douglas,Total Quality Management, 2007, p.
497-517)
L'amélioration de la qualité est le rapprochement
de propriété d'une chose d'une référence
fixée.
Elle est pour l'entreprise la conséquence du management
de la qualité. Elle est dédiée à l'accroissement de
la capacité à satisfaire certaines exigences de
l'organisation.
Nous pouvons conclure que l'amélioration est un concept
applicable à tous les niveaux de l'entreprise. Il peut aussi bien
être utilisé pour améliorer un produit, un processus (
supply chain, réclamations clients...), le système de management,
les conditions de travail, réduire les coûts de
non-qualité, etc.
Le concept amélioration par rapport a notre sujet de
recherche est essentiel pour agrandir les encaissements fiscaux de
l'État.
Encaissement est une opération par laquelle le client,
après avoir déposé un chèque ou un effet de
commerce à sa banque, en obtient le recouvrement sur son compte.
L'encaissement d'un chèque est généralement gratuit (sauf
pour ceux provenant de l'étranger) alors que les effets de commerce sont
tarifés.
L'encaissement permet de toucher l'argent d'un effet de
commerce auprès d'une banque après avoir attendu la date
d'échéance inscrite sur la traite. (VAN LIERDE C, 2000,p.135).
L'encaissement est une opération par laquelle un client
demande à sa banque de procéder au recouvrement d'un
chèque ou d'un effet de commerce (lettre de change ou billet à
ordre). L'encaissement d'un chèque est gratuit (en dehors des
chèques étrangers) alors que les effets de commerce font
régulièrement, pour le compte des entreprises, l'objet d'une
tarification bancaire.(
www.mataf.net).
Est une action de toucher de l'argent ou des valeurs;
réception du montant d'une valeur à recouvrer (traite,
chèque, coupon d'intérêt ou de dividende, etc.).
I.1. CADRE GEOGRAPHIQUE
La D.P.I/K.OCC se trouve au chef-lieu de la province du
Kasaï occidental, dans la ville de Kananga, commune de
Les encaissements fiscaux sont généralement la
source de revenus principale pour l'État.ils comprennent les
impôts sur la production et les importations, les impôts courants
sur le revenu, le patrimoine, etc., les cotisations sociales et les
impôts sur le capital. (Jean Yves et Olivier GARNIER,, 2016, p.96).
Les encaissements fiscaux constituent une ressource
nécessaire au développement durable de l'État. Le point
sur leur rôle et leur utilité. (Le Micro Robert,, 2003,p.387).
Selon nous, les encaissements fiscaux désignent toutes
les sommes d'argent versées à l'Etat pour le paiement de
l'impôt.
La Direction Provinciale des Impôts (DPI) est un service
public de l'Etat ayant la mission de collecter les impôts en vue de
maximiser les recettes du trésor public.
Elle représente la Direction Générale des
Impôts au niveau provincial et est l'une des régies
financières importantes comme la DGDA, la DGRAD, etc. placées
sous la tutelle du ministère national des finances de la RDC.
Le siège de l'administration centrale de la DGI se trouve
à Kinshasa.
" 26 "
Kananga au croisement des avenues Kasavubu et Claudel
LubayaN°236, Quartier Malandji au centre ville de Kananga.
Elle est bornée:
Au Nord : Par le bâtiment du complexe scolaire Paulin de
l'Eternel.
Au Sud : Par l'immeuble MUSUBE et le restaurant mon Bic
A L'Est: Par la résidence du grand chef coutumier
MUANANGANA KALAMBA.
A l'Ouest: Par l'Hôtel KAKOMO et la résidence du feu
honorable MUKENGE MASANKA.
I.2. APERCU HISTORIQUE
Avant la création de la D.P.I, l'administration fiscale
n'était pas connue sous sa forme actuelle. Elle était encore dans
un état embryonnaire. La D.G.I a connu deux moments forts de son
histoire sur le plan structuro-administratif et de gestion:
De 1960 à 1988, l'administration fiscale congolaise a
évolué comme une simple direction supervisée par le
secrétaire général de la finance sans autonomie et sous
tutelle du ministère des finances.
Au niveau local, un service qui dépendait de la Division
Provinciale des Finances.
Vu la défaillance constatée dans la mobilisation
et maximisation des recettes du trésor public, elle n'a pas
répondu aux attentes du Gouvernement (exigence budgétaires)
etc.
De 1988 à 2003, sous sa forme première, la D.P.I
fut créé par l'ordonnance N°88/039 du 10/Mars /1988 et
dotée d'une autonomie administrative et financière, placée
sous la tutelle du ministre ayant les finances dans ses attributions.
Partant de 2003 à nos jours, considérant la
nécessité d'adapter la dénomination et les structures de
la Direction Générale des Contributions (D.G.C.) en vue d'une
grande efficacité dans la mobilisation des recettes fiscales, il a
été créé au sien du ministère des finances
un service dénommé « Direction Générale des
impôts » en abrégé «D.G.I » par
décret n° 017/2003 du 02/Mars/2003. Ici, on est passé de
contribution à l'imposition.
" 27 "
Mais la faveur des organismes monétaires internationaux
(FMI et la Banque Mondiale), ont aidé l'administration fiscale à
réaliser des reformes et à atteindre de meilleurs rendements au
sein de la DGI. Cela avait abouti à l'installation des structures
reformées de la DGI telles que:
DGE : Direction Générale de Grandes Entreprises,
CDI : Centre d'Impôts
SMO : Siège Modelisé et Modernisé
CIS : Centre d'Impôts Synthétique, On y retrouve
des entreprises qui ont de petits chiffres d'affaires ainsi qu'à
l'instauration du nouvel impôt appelé « Taxe sur Valeur
Ajouté » en sigle TVA, ce dernier est souvent fixé à
16% en remplacement de l'impôt sur le chiffre d'affaire.
I.3. MISSIONS ET REGIME JURIDIQUE
La base juridique de la création de la Direction
Générale des Impôts est le décret n°017/2003 du
02 mars 2003 complété et modifié par le décret
n° 04/099 du 30 décembre 2004. Ces textes de lois remplacent et
abrogent les ordonnances n° 88/039 du 10 mars 1988 et n° 89/099 du 12
Mai 1989 portant création de la DGI. Toutes les missions
assignées à la Direction Nationale de contribution (DGC) sont
reprises par la Direction Générale des Impôts. Cependant,
l'organisation de type fonctionnelle qui était mise sous la DGC a
changé au profit d'une organisation par type de contribuable. Celle-ci
est fondée sur une stratégie en vertu de laquelle le service de
l'administration centrale se concentre aux missions de pilotage de conception,
d'animation pendant que la gestion des contribuables par importance des enjeux
fiscaux est confié à des services extérieurs
appelés « services opérationnels ».
Son personnel est régi par le décret n°
O18/2003 du 02 mars 2003 qui remplace et abroge l'ordonnance n° 89/099 du
12 Mai 1989 portant sur le règlement d'administration relative du
personnel de la carrière de la DGI.
Outre les dispositions au recrutement, période
probatoire, positions administratives, régime disciplinaire,
cotisations, avancement en grade, cessations définitives du
décret n° 018 du 02 Mars 2003 innove par la mise en place
" 28 "
d'un corps des inspecteurs.
Au terme de l'article 2 du décret n° O17/2003 du
02 Mars 2003, la DGI est l'organe administratif qui a la vocation d'exercer,
dans le cadre des lois et règlements les missions et prérogatives
en matières fiscales, celle-ci comprenant l'assiette, le recouvrement,
le contrôle et le contentieux des impôts, taxes et redevances,
prélèvements à caractère fiscal.
A ce titre, elle est chargée d'étudier et
soumettre à l'autorité compétente le projet de lois, des
décrets, arrêtés et instructions en matière
fiscale.
De ce fait, elle constitue l'instance par excellence, de
consultation pour tout texte ou toute convention à incidence fiscale ou
tout agrément d'un projet d'investissement à un régime
fiscal de dérogation. La DGI exerce ses compétences de
manière exclusive sur toute l'étendue du territoire national.
Son rôle étant de collecter l'impôt en
faveur de l'Etat, la DGI met à la disposition de son personnel une
allocation budgétaire au moins égale à 5% des recettes
assignées, ainsi celles de 50% des pénalités
recouvrées en vue de la motiver, elle bénéficie
également des crédits budgétaires lui alloués
à cet effet d'une quotité de 10% des pénalités
recouvrées pour ses dépenses d'investissements.
I.4.2. Objectifs
Son objectif principal consiste en la maximisation des
recettes pour le compte du trésor public par la fiscalisation des
opérations économiques et autres contribuables, des
réalisations revêtant donc un caractère
socio-économiques très considérables, car les recettes
aussi générées accordent à l'Etat congolais les
moyens de subsistance qui lui permet d'exercer ses prérogatives
régulières en matière financière et
budgétaire.
" 29 "
I.5.1 ORGANISATION STRUCTURO-FONCTIONNELLE DE LA
D.P.I/K.OCC
Avant de dire l'essentiel sur la Direction Provinciale des
impôts, rappelons la structure organique et fonctionnelle de la haute
hiérarchie.
Les structures de la D.G.I sont spécifiées par
l'article 5 du décret n °017/2003 des 02/Mars/2003 portantes
créations de la D.G.I.
La D.G.I est dirigée par un Directeur
Général (DG) assisté de deux Directeurs
Généraux Adjoints(DGA) et le cas échéant
relèves de leur fonction par le président de la République
sur proposition du Ministre National de finances.
Précisons que parmi les Directeurs
Généraux Adjoints, l'un est chargé des questions
administratives et financières et l'autre s'occupe des questions
fiscales et des reformes.
La D.G.I comprend une administration centrale, une Direction
opérationnelle(D.G.E), une Direction urbaine des impôts (D.U.I),
une Direction Provincial des Impôts (D.P.I) dans chaque province, ainsi
que des services extérieures C.D.I (Centre d'impôts), C.I.S
(Centre d'impôts synthétiques) etc.
La Direction générale (haute direction) se
trouve à Kinshasa et est représentée en province par la
Direction provinciale des Impôts (DPI), chapotée par un Directeur
Provincial assisté d'une inspection, d'un secrétariat, et 6
directions des services, chapotées par des Chefs de service
notamment:
Direction des Ressources Humaines;
Direction de la Gestion Budgétaire et des Services
Généraux;
Direction de l'informatique;
Direction des études statistiques et
Communication;
Direction de l'assiette,
Direction du Recouvrement;
Direction de la législation;
Direction des Recherches et Recoupements.
La D.G.I dispose une inspection Générale des
services (I.G.S) dirigée par un inspecteur coordonnateur revêtu du
grade de Directeur.
Il est chargé des missions d'enquêtes et de contre
vérification sur ordre du Directeur Général.
L'inspection Générale des services est
placée sous l'autorité du D.G. Elle est composée
exclusivement des cadres revêtus de la qualité d'inspecteurs des
impôts et fonctionne sous la direction d'un inspecteur coordonnateur
revêtu du grade de Directeur, assisté de Trois chefs de brigade
nommés par le DG et qui supervisent chacun sous l'autorité de
l'inspecteur coordonnateur les brigades ci-après:
La Brigade du suivi et de l'encadrement des services; La Brigade
d'Audit;
La Brigade d'enquête et de contre vérification
fiscal.
La Direction Administrative s'occupe de la gestion des
secrétaires (DG et DGA), de la sélection et transmission
immédiate au DG et au DGA des correspondances revêtant un
caractère urgent, du dispatching du courrier entrant relevant de la
compétence des Directions et le suivi de l'expédition effective
du courrier sortant. Elle est composée de trois bureaux à savoir
le secrétariat du DG, du premier DGA et du deuxième DGA.
La cellule technique est une Division composée de 10
inspecteurs rattachés au DG et aux DGA qui s'occupent du traitement, de
l'émission des avis et du suivi de certains dossiers techniques leur
confiés par le DG et les DGA.
" 31 "
La D.P.I/K.C est dirigée par un Directeur Provincial et
fonctionne à son sein avec un inspecteur provincial des services (ou
pool d'inspection), un secrétariat de Direction, les 8 Divisions ou
services du siège ainsi que des services extérieurs ( ce sont des
services qui ne sont pas organisés à l'intérieur du
siège de la DPI). D'où la structure globale c'est-à-dire
les composantes de la D.P.I/K. OCC.
La D.P.I/K.C est chargée dans son ressort des taches
non dévolues à l'administration centrale et à la Direction
opérationnelle(DGE). Elle exerce la compétence en matières
des ressources humaines, le contrôle fiscal de recouvrement, des
contentieux.
L'inspection et le secrétariat de la Direction sont
rattachés à la Direction Provincial c'est-à-dire au
cabinet du Directeur Provincial tandis que les différents services
extérieurs ou opérationnels font partie de la structure globale
de la D.P.I/K.C
L'effectif du personnel de la D.P./K.C est de 126 agents et
cadre, dont 106 hommes et 20 femmes. Cet effectif correspond à 15% sur
l'effectif total prévu dans le cadre organique de cette structure. Il se
dégage même un déséquilibre entre les agents et
cadre soit 51% des cadres et 49% des agents.
La Direction Générale exerce ses
compétences en matière de ressources humaines, de gestion
budgétaire et services généraux, de gestion des dossiers
uniques des contribuables, de contrôle fiscal, de recouvrement, de
contentieux et de l'informatique.
Il s'appelle Monsieur Roger KALAHALI VALAMBAYE et a pour
attributions:
· coordonner les activités de personnel
placé sous son contrôle et assure le relais entre les cadres et
les agents de sa direction et le directeur général ou son adjoint
devant lequel il est responsable des actes administratifs posés par
ceux-ci,
veuiller du point de vue administratif à l'application
de la législation et l'observation de règlement au maintien de
l'ordre et à la discipline parmi le personnel qu'il dirige,
conçevoir la politique de la gestion administrative,
l'organisation et coordination de sa direction et analyse toutes initiatives et
ses subordonnées et supervises les différentes actions de ce
dernier,
contrôler des instructions reçues du DG et DGA,
décider dans les matières de ses compétences
et données des avis dans toutes celles qui ne le sont pas.
Elle est dirigée par l'Inspecteur Chef de Pool au grade de
Chef de division et qui joue le rôle sur le plan local de :
Contrôler les services sur demande du DP soit un mandat du DG ;
Peut être chargé d'enquête et contre
vérification fiscale;
Veuille à l'application régulière des lois
et règlements en vigueur et au strict respect de l'administration
central;
Propose suite au manquement constaté des mesures
disciplinaires et des réformes de nature à améliorer
l'organisation et fonctionnement des services.
C'est un service attaché au DP et s'occupe de :
La sélection (triage) et la transmission immédiate
de correspondance revêtant un caractère urgent au DP ;
Le dispatching du courrier entrant suivi de l'expédition
effective du courrier sortant,
La mise en conformité des lettres et tous les documents en
la signature du DP ;
La saisie des documents de service;
~ 33 ~
La préparation de journal, d'audience et d'autres
tâches dévolus au secrétariat
La DPI/K.OCC organise les services externes et internes. On
distingue dans les services intérieurs: les services
opérationnels, ceux qui font entrer les recettes et les services non
opérationnels, ceux qui ne font pas entrer les services.
Les services extérieurs sont les centres d'impôts
synthétiques qui sont organisés dans chaque ville et territoire
du Kasaï Occidental.
La D.P.I/K.C comprend 8 divisions au sein du siège et
différents services extérieurs dont la préséance
est désormais comme suit:
1.
Cette Division s'occupe de besoin de formation du personnel,
recrutement, gestion du fichier du personnel ainsi que le contrôle de la
paie des salaires et primes des agents affectés au sein de la
D.P.P/K.C.
Elle fonctionne avec trois bureaux:
: gère l'ensemble du personnel;
: a pour rôle de payer les agents et cadres qui n'ont pas
ouvert les comptes à la Banque;
: s'occupe de l'encadrement des stagiaires venant du secondaire
et de l'université.
Elle a pour tâche:
La Supervision de toutes les manifestations;
Les rencontres et cérémonies organisées par
la D.P.I/K.C ;
~ 34 ~
Programmation et paie des appels de fonds et les
déclarations de créances médicales, supervision des
distributions des vivres, des tenues et autres.
Elle comprend Trois bureaux:
a pour rôle l'établissement de bons des malades pour
tous les cadres, leurs agents et
leurs familles ;
; il s'occupe du voyage de tous les cadres, du logement de
toutes les manifestations ayant trait au défilé ainsi que sport
et loisir;
inopérationnel par manque d'un centre de santé.
3.
Elle a pour tâches:
Élaboration des projets et prévision mensuelles et
dépenses à soumettre à l'autorité provinciale pour
approbation;
La gestion au quotidien des crédits alloués
à la D.P.I/K.C.
Elle comprend 4 bureaux:
; celui-ci s'occupe d'évaluer tous les crédits que
la
DPI a envers des tierces personnes;
; celui-ci s'occupe de la comptabilisation de tous les biens
meubles et de
toutes les maisons appartenant à la DPI ainsi que la
propreté de toutes les toilettes
; s'occupe de la gestion de tous les engins, véhicules,
motos et automobiles de la DPI,
r, celui-ci s'occupe de la réception ainsi que de
l'expédition de tous les
documents de la DPI
~ 35 ~
Elle s'occupe des travaux informatiques (Réseau
informatique, saisie et impression de tous les documents des services) etc.
Elle comprend deux Bureaux:
: son rôle est de faire l'étude de toutes les
maintenances informatiques et développement de toutes les
applications
: son rôle est de gérer quotidiennement les
applications ainsi que la maintenance
Ils sont composés de trois divisions:
Elle s'occupe de l'ensemble des opérations de calcul de
l'impôt et du contrôle fiscal, de l'accueil des nouveau
contribuables, de leur attribution des numéros d'impôt et de la
constitution des répertoires ( général et particulier), du
suivi permanent et régulier de la situation fiscale des contribuables,
de la supervision des activités du contrôle sur pièce et
sur place des déclarations par le contribuable.
Elle comprend 4 Bureaux:
et ; il s'occupe de l'octroi des numéros d'impôts et
de la gestion des
dossiers uniques des contribuables,
; il s'occupe de la sélection des rapports d'entrée
pour les transmettre à la
division d'assiettes
; il gère les comptes des contribuables
l, il programme les missions de contrôle sur
pièce et sur place.
Cette Division s'occupe de toutes les opérations
nécessaires à la perception des montants des impôts et
autres droits dus par le contribuable pour le compte du trésor
public.
Elle comprend trois Bureaux:
; il s'occupe de ventilation (rapports journaliers) rapports
venant des banques;
s'occupe du suivi de toutes les recettes
du jour le jour,
, s'occupe d'immatriculation de tous les engins automobiles
venant de l'extérieur et à l'intérieur de
la province.
Elle s'occupe de la gestion des contentieux fiscaux.
Elle comprend deux Bureaux:
; s'occupe de trancher les litiges qui existent entre les
contribuables et les résultats et les
vérificateurs,
n, s'occupe
~ 37 ~
d'exonération de toutes les personnes ayant atteint 80
ans
L'expression service extérieur dénommé
« centre d'impôt » « CDI » et « centre
d'impôt synthétique » « C.I.S » au sein de la
Direction Provinciale des impôts qui fonctionnent au même titre que
services opérationnels énumérés ci-haut.
La ville et par territoire, le C.I.S est dirigé par un
chef de Division secondé par un chef de Bureau.
Se présente de la manière suivante:
Bureau accueil et vulgarisation; Bureau brigade de recensement;
Bureau du recouvrement;
Bureau appoint et contentieux, ce bureau gère le
personnel de CIS et qui gère le problème entre les contribuables
et les vérificateurs;
Bureau de l'informatique.
Chaque bureau du C.I.S comprend des cellules et des quartiers
fiscaux. Les C.I.S sont spécialisés dans la perception
d'impôts tels que l'IBP (impôt sur le bénéfice et le
profit) des petits commerces et des micro-entreprises dans le seul but de
rapprocher les contribuables de l'administration fiscale pour ce qui est de la
déclaration et payement de l'impôt.
La D.P.I/K.C englobe dans sa structure fonctionnelle les 14 C.I.S
repartis de manière ci-après:
C.I.S Kananga I; C.I.S Kananga II;
C.I.S. Kananga III;
C.I.S Dimbelenge ;
C.I.S Dibaya ; C.I.S Demba ; C.I.S Kazumba ; C.I.S Luiza ; C.I.S
Mweka C.I.S. Ilebo
C.I.S. Kamonia C.I.S. Luebo C.I.S. Tshikapa I C.I.S. Tshikapa
II
Etant donné que la D.P.I/K.C est dépourvue des
C.D.I par manque des potentialités fiscales, elle fonctionne
sous forme du siège modélisé et
modernisé et remplit double objectif:
S'occuper de l'administration du personnel, maintenance des
services;
S'occuper également des perceptions de l'impôt
(guichet et payement des contribuables) ainsi que de la
conception, orientation, pilotage et suivi des services
opérationnels (assiette, recouvrement jusqu'au C.I.S).
~ 39 ~
Du point de vue régime fiscal applicable, on distingue
les moyennes et les petites entreprises compte tenu de leur chiffre d'affaire
évalué au cours d'une période donnée et cela doit
répondre à un régime fiscal au payement de l'impôt.
Il s'agit de :
+400.000.000FC du régime de DGE ;
-400.000.000 à 80.000.000FC du régime de CDI ou
SIMO (siège modélisé) -80.000.000 jusqu'en dessous de
10.000.000 du régime de C.I.S.
Au sens de la loi en vigueur, il faut entendre au plan fiscal
par entreprise de petite taille constituée en micro entreprise ou
petite, toute entreprise qu'elle que soit sa forme juridique qui réalise
un chiffre d'affaire annuel inférieur à 80.000.OOO de francs
congolais.
La micro entreprise est toute entreprise qui réalise un
chiffre d'affaires annuel ne dépassant pas 10.000.000F
ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DU
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~ 41 ~
~ 42 ~
CONCLUSION PARTIELLE
Au terme de ce premier chapitre, basé sur les
considérations générales, nous avons dans sa
première section qui porte sur la définition des concepts
clés ,expliqué les différents concepts clés qui
constituent notre sujet de recherche afin de leur donner une explication claire
pour éviter tout malentendu de la part de certains lecteurs car le
concept a de sens que dans le contexte où il est utilisé, et
d'autre part dans la deuxième section, la Direction Provincial des
Impôts du Kasaï occidental déterminé a
été présentée comme cadre d'étude.
Tels sont les points qui ont composé ce premier
chapitre. A présent, pensons au chapitre II qui a pour thème :
<< NOTIONS SUR LES ENCAISSEMENTS FISCAUX>>.
"J 43 "J
Les encaissements fiscaux désignent toutes les sommes
d'argent versées à l'État pour le payement de
l'impôt. sont inclus des encaissements fiscaux :les amandes,les
pénalités sanctionnant les violations des lois et les transferts
non obligatoires effectuer au profit d'entités du secteur public.
II.1 ROLES DES ENCAISSEMENTS FISCAUX
Les encaissements fiscaux sont issus de divers impôts et
taxes (TVA, impôts sur les véhicules, impôt sur le
patrimoine, impôts sur les biens immobiliers, impôt sur les
salariés, etc.). Ils sont primordials pour le bon développement
d'un pays. En effet, ils aident à lutter contre la pauvreté,
à améliorer ses capacités économiques et à
répondre aux besoins de la population. Il s'agit donc d'une ressource
capitale.
a. LA RÉPARTITION DES ENCAISSEMENTS FISCAUX
L'État bénéficie près de 90 % des
encaissements fiscaux nets. Ces derniers proviennent souvent de l'impôt
sur le revenu, la TVA et l'impôt sur les sociétés. Elles
constituent donc des prélèvements obligatoires.
Toutefois, divers prélèvements ne sont pas
destinés à l'État
comme:
Certaines ressources des collectivités locales (taxes
professionnelles, foncières et d'habitation.);
Certaines ressources des administrations de
sécurité sociale (cotisations sociales, contribution sociale
généralisée et recettes transférées par
l'état). (COSTIER, R. et RIMAUDO, 1964).
b. L'AUGMENTATION DES ENCAISSEMENTS FISCAUX
Pour atteindre les objectifs de développement durable,
il est nécessaire d'accroître les encaissements fiscaux.
Même si cette solution est difficile à réaliser, elle
constitue une aide précieuse pour l'État pour les années
à venir. Voici divers moyens pour y parvenir.
1. Gagner la confiance du public
"J 44 "J
Pour que l'impôt fonctionne, le gouvernement doit gagner la
confiance du public:
Il doit prouver que les encaissements fiscaux dûment
gagnés ont été investis d'une manière
judicieuse;
Il doit assurer la transparence des dépenses publiques;
Il doit s'assurer que l'utilisation des recettes fiscales
réponde aux besoins de la population (construction d'un nouvel
hôpital ou d'une école, amélioration des services publics,
etc.).
À noter que l'accroissement progressif des recettes
fiscales influe sur le taux de pression fiscale.
2. Privilégié la simplicité
Une fiscalité complexe augmente les risques de
corruption. De ce fait, la simplification du code des impôts peut
faciliter grandement la gestion fiscale. Elle peut également favoriser
les investisseurs internationaux avec davantage de rentrées fiscales.
3. Opter pour l'information
Plus le processus d'imposition est simple, plus il est facile
d'informatiser le paiement des impôts et des taxes. De plus en plus de
pays adoptent cette méthode, car ils sont conscients des avantages
qu'elle procure. À titre d'exemple, la conception d'un système de
déclaration en ligne permet de réduire considérablement le
temps de traitement des documents.
4. Trouver d'autres sources de revenus
Pour augmenter les recettes fiscales, il appartient au
gouvernement de trouver d'autres ressources. Dans les pays à faible
revenu, certains impôts constituent une source de revenus
intéressants pour l'État comme les impôts fonciers, la taxe
carbone et les droits d'accise. (DURUEL, F., 1995,p.625).
II.2 LA MISSION DE L'ADMINISTRATION FISCALE EN MATIERE
DE CONTRÔLE
FISCAL
Le système fiscal congolais étant
déclaratif, le législateur accorde l'opportunité d'une
libre déclaration des éléments imposables. Cela
étant, la mission de l'administration fiscale en matière du
contrôle fiscal sera celle de s'assurer de la régularité,
de l'exactitude et de la sincérité des déclarations.
La procédure du contrôle fiscal est
déclenchée par la signature
Notons par ailleurs qu'il est envoyé à chaque
contribuable un Avis de Mise en Recouvrement (AMR), indiquant les bases et les
montants des impôts
"J 45 "J
des ordres de Monsieur le Directeur Provincial des
Impôts ou du Chef de Centre des Impôts. La question que l'on se
pose est celle de savoir en quoi consiste le contrôle fiscal.
D'après notre appréhension, c'est l'ensemble des
opérations qui consistent pour l'administration fiscale à
constater et corriger les insuffisances, les inexactitudes, les omissions ou
les dissimulations dans les éléments servant de base au calcul
des impôts.
1.PHASES DU CONTRÔLE FISCAL
Le contrôle fiscal comporte trois phases à savoir:
Le contrôle formel;
Le contrôle sur pièces;
Le contrôle sur place. (Manuel des procédures
fiscales, Novembre 2004, p.35).
a. Le contrôle formel
Il consiste en l'examen de la qualité des
éléments déclarés et la constatation physique des
annexes qui doivent obligatoirement accompagner la déclaration.
b. Le contrôle surpièces
Il est constitué de l'ensemble de travaux de bureau,
au cours desquels l'administration procède à l'examen critique
global des déclarations à l'aide de tous les renseignements de
documents figurant au dossier du contribuable, mais avec ou sans recherche
extérieure. Il consiste dans la cohérence de l'ensemble du
dossier et peut aboutir sur un redressement à partir du bureau.
c. Le contrôle surplace
Le contrôle sur place ou vérification des
comptabilités consiste en un ensemble d'opérations qui a pour
objet d'examiner la comptabilité d'une entreprise, de la confronter aux
éléments d'exploitation et aux informations détenues par
l'administration fiscale afin de mesurer la sincérité et
l'exhaustivité des déclarations souscrites. Dans les cas
précédents, le contrôle fiscal était effectué
au bureau du fisc, mais il exige par contre le déplacement des agents
vers les installations des contribuables dans le dernier cas.
~ 46 ~
à payer, la date d'exigibilité du paiement et
l'identité du dit contribuable. L'impôt doit être
payé intégralement au plus tard le dernier jour du mois qui suit
celui de l'envoie de l'avis de mise en recouvrement. Tout retard de paiement de
la totalité ou d'une partie des impôts, taxes, redevances ou
sommes quelconques qui devraient être versées aux services de fisc
donne lieu à l'application d'un intérêt moratoire à
10% par mois de retard pour les droits émis, y compris les
pénalités enrôlées. (Manuel des procédures
fiscales, opcit,p.36).
Il s'agit de voir si les politiques fiscales ont
contribué à la croissance économique, à travers une
analyse simple, n'utilisant pas de méthodes sophistiquées. La
contribution dont il s'agit ici, peut être directe ou indirecte. Par
contribution directe, nous entendons la création d'un environnement
favorable à travers l'adaptation de la fiscalité aux affaires, la
simplification des procédures, l'abaissement des taux d'imposition.
En effet, les réformes intervenues depuis les
indépendances en matière fiscale ont concerné tous ces
aspects. En particulier, on a assisté, ces dernières
années, à d'importantes réformes fiscales visant à
permettre aux entreprises délocalisées ou fermées du fait
de la crise, de reprendre leurs activités.
Les impôts sur les bénéfices industriels
et commerciaux réduit l'épargne des entreprises, mais aussi le
revenu des actionnaires, donc leur épargne. L'impôt sur le revenu
des personnes physiques ainsi que l'impôt sur les traitements et salaires
réduit la capacité à épargner des ménages.
Cela réduit du même coup les possibilités de financement de
l'investissement privé.
Cette situation ralentit l'investissement privé qui est
par essence le principal moteur de la croissance économique.
La TVA, qui est un impôt sur la consommation, est une
taxe qui influe positivement sur le niveau des prix des biens et services. Or
des prix de plus élevés entrainent une demande globale de plus en
plus faible, donc une activité économique ralentie.
La contribution indirecte correspond au financement des
dépenses publiques d'investissement qui contribuent significativement
dans certains cas à une croissance élevée. (IKAS KASIAM,
édition Wang Ngom,
"J 47 "J
Kinshasa, Avril 2003).
Les impôts directs sont les impôts
supportés directement par les personnes qui y sont assujetties. Ils sont
souvent recouvrés à l'aide d'un rôle, c'est-à-dire
d'une liste nominative des contribuables. Ces derniers ne peuvent reporter la
charge de l'impôt sur d'autres agents économiques, à la
différence des impôts indirects.
Les impôts indirects sont les impôts sur les
dépenses, qui s'incorporent dans le prix des biens et des services
consommés. Les entreprises les versent à l'État. Il en
existe deux catégories : la taxe sur la valeur ajoutée (TVA),
assise sur la consommation, et les contributions indirectes, impôts
spécifiques relatifs à certains produits ou certaines
activités déterminées.
L'impôt dont le rendement est le plus important est la
TVA (près de la moitié des recettes fiscales).
1. REMBOURSEMENTS ET DÉGRÈVEMENTS
Les encaissements fiscaux sont dites « nets »
lorsque que l'on en a soustrait les remboursements et
dégrèvements. Les dégrèvements correspondent
à la suppression ou à l'atténuation de l'impôt,
prononcée ou accordée par la voie contentieuse (décharge
ou réduction), par la remise ou la modération, ou encore d'office
(si la loi l'a prévu ou pour réparer spontanément une
erreur).
C'est aussi le cas, par exemple lorsque le montant de la
prime pour l'emploi excède l'impôt sur le revenu normalement
dû par le contribuable. Ils peuvent aussi porter sur les impôts
locaux ; auquel cas c'est l'État qui verse l'impôt à la
collectivité locale à la place du contribuable.
2. RÉPARTITION DES ENCAISSEMENTS FISCAUX DE
L'ETAT
Près de 90 % des encaissements fiscaux nets de
l'État proviennent de l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les
sociétés et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). La TVA
compte en particulier à elle seule pour près de la moitié
des encaissements.
3.ENCAISSEMENTS FISCAUX NETS DE L'ETAT
Les ressources de l'État sont ainsi dans leur
très grande majorité des prélèvements obligatoires.
Cependant, certains prélèvements obligatoires ne
bénéficient pas à l'État. C'est le cas en
particulier de certaines ressources des
~ 48 ~
collectivités locales (par exemple la fiscalité
directe locale : les taxes foncières, d'habitation et professionnelle),
ou des administrations de sécurité sociale (contribution sociale
généralisée ou CSG, cotisations sociales et recettes
transférées par l'État).
4.LE CONSENTEMENT DU CITOYEN A L'IMPOT
Ayant parfois le sentiment de supporter une part excessive du
financement de l'action publique, tout citoyen doit pouvoir constater la
légitimer de l'impôt. Le consentement à l'impôt par
le citoyen est en effet un pilier central de la démocratie
représentative. Ainsi, afin de clarifier et d'assainir les rapports
entre les congolais et leur administration fiscale, la Charte du contribuable a
été créée en mai 2005, dans une logique de
simplicité, de respect et d'équité. (Michel Bouvier,
2007,p.168).
Le système fiscal congolais est
caractérisé par la faiblesse de ses performances en termes des
encaissemets. Celle-ci en général, inférieure à 8%
du PIB.(DURUEL, F., opcit,p.435).
Un bon système fiscal doit être administré
avec un souci d'efficacité et d'économie. Des impôts
couteux ou difficiles à administrer détournent les ressources
vers les affectations non productives à la fois à l'impôt
et l'Etat. Mais aussi des gaspillages peuvent aussi être engendrés
par des barèmes d'impôt excessifs, créant des transferts
vers des activités moins productives, mais soumises à des taux
d'imposition moins élevé, des délocalisations vers les
paradis fiscaux, ou encore une hausse significative du recours à
l'économie informelle.
Lorsque l'on observe le type de comportement, on peut en
déduire que le principe de la neutralité fiscale, qui soutient
qu'un impôt ne devrait pas inciter les gens à changer leur
comportement économique, n'a pas été respecté.
Il existe deux formes de système fiscal: Intérieur
et
Le système fiscal extérieur.
Le premier est relatif aux impôts collectés
à l'intérieur du territoire national. (Loi n° 006/2003,
Journal officiel de la RDC, Mars 2003).
"J 49 "J
Selon l'approche keynésienne, l'impôt n'est plus
qu'un mode normal de financement public et de redistribution des revenus, mais
il est l'expression de l'intervention Etatique qui consiste à
intégrer la politique budgétaire dans une vision à court
terme de la régulation de l'activité économique dans la
perspective de stimuler l'offre, réduire le chômage ainsi de
lutter contre l'inflation pour réaliser le plein emploi et la croissance
de l'économie du pays.
La réalisation des encaissements fiscaux concerne en ce
sens qu'ils doivent être réalisées par nature
d'impôts pour obtenir un budget adopté aux missions, pour
améliorer les conditions de travail des agents..., elles doivent
réaliser pour atteindre les objectifs assignés par l'Etat, pour
un bon développement du pays. (VAN LIERDEC, opct, p.71).
L'évaluation des encaissements fiscaux exige que les
actifs acquis du fait d'une opération fiscale soient initialement
évalués à leur valeur de réalisation. Mais les
réalisations à cette proposition d'évaluation de la juste
valeur pour l'évaluation des instruments financiers fait
controversent.
Par ailleurs, un certain nombre de personne estimaient qu'il
n'était pas nécessaire d'exiger la juste valeur dans le cas des
encaissements fiscaux faisant remarquer que les recettes fiscales sont
généralement perçues en trésorerie.
Ainsi selon laffer (Libéral américain) à
un certain niveau, l'impôt est accepté par le contribuable mais
qu'au-delà d'un certain taux d'imposition, la recette fiscale diminue ;
l'évasion fiscale, ce qui détruit l'assiette sur laquelle repose
les prélèvements obligatoires. (Base des conclusions, recettes
fiscales, chap. SP 3510 PSABCCSP ; Mars 2012. Pg 11).
II.3. LEVIERS D'ACCROISSEMENTS DES ENCAISSEMENTS
FISCAUX EN RDC
La réalisation des objectifs de développement
durable nécessite d'augmenter massivement les investissements dans les
dix prochaines années. Pour certains pays en développement, cela
équivaudrait chaque année n'a pas moins de 8,2 % de leur PIB (a).
Déjà considérable pour les pays riches, un tel effort
constituerait un fardeau écrasant pour les pays pauvres.
La situation de la plupart des pays pauvres est
extrêmement tendue : la moitié des pays éligibles aux
ressources de l'Association internationale de développement (IDA) de la
Banque mondiale présentent un
La simplification du code des impôts peut inciter les
petites
risque élevé de surendettement ou sont
déjà surendettés. Un certain nombre d'entre eux ont
réalisé qu'ils n'allaient pas pouvoir continuer longtemps
à emprunter auprès de bailleurs étrangers -- et que la
mobilisation des ressources intérieures, par le biais de l'impôt,
serait décisive pour assurer le progrès économique.
Dans plus d'un tiers (a) des pays emprunteurs de l'IDA -- et
70 % des États fragiles et en conflit -- le recouvrement des
impôts contribue actuellement à moins de 15 % à la richesse
nationale. C'est à peine suffisant pour permettre aux gouvernements
d'assurer les fonctions les plus essentielles de l'État. Et en risquant
d'aggraver la pauvreté et de freiner la croissance, un alourdissement
des taux de prélèvement serait contreproductif. Il existe des
leviers plus judicieux pour augmenter les recettes fiscales de manière
viable.
En voici deux:
1. Installer la confiance et apporter la preuve de
l'efficacité de l'action publique
Pour que l'impôt fonctionne, les citoyens doivent avoir
confiance dans leur gouvernement. Ils doivent avoir la preuve que l'argent
qu'ils ont dûment gagné est investi de manière judicieuse
et qu'à terme, ils bénéficieront des projets
financés par le contribuable.
Pour cela, les dépenses publiques doivent être
transparentes. Cela peut commencer par l'adoption et la publication, par les
autorités, d'une stratégie de revenu à moyen terme qui
montrera aux citoyens à quoi sert leur argent.
Il faut aussi leur prouver qu'ils en ont vraiment pour leur
argent. Là où la défiance est particulièrement
forte, les gouvernements peuvent mobiliser de nouvelles ressources en faveur de
projets procurant des avantages sensibles pour tous: la construction d'un
nouvel hôpital ou d'une nouvelle école peut faire beaucoup pour
restaurer la confiance.
Dès lors que le gouvernement parvient à
démontrer sa capacité à fournir des biens publics de
qualité, il peut renoncer à cibler de nouvelles ressources
fiscales sur des projets spécifiques. L'amélioration des services
publics renforcera la confiance de la population avec, pour corollaires, la
réduction de l'évasion fiscale et l'augmentation des recettes de
l'État. Ce faisant, le niveau de prestations des agents publics sera
maintenu, instituant un cercle vertueux bâti sur la confiance et des
résultats concrets.
B.L'APPORT DES ENCAISSEMENTS FISCAUX DANS LE DEVELOPPEMENT DE
LA
~ 51 ~
entreprises à rejoindre le secteur formel imposable.
Elle peut aussi rendre l'environnement plus prévisible pour les
investisseurs internationaux avec, à la clé, davantage
d'opérations et de rentrées fiscales.
Comme les encaissements fiscaux font parties du budget de
l'Etat, ces dernières donnent à l'Etat des moyens financiers pour
définir sa politique (aspect budgétaire) et dont l'impact se
matérialise à travers les aspects économiques et sociaux
de sa population.
Toute politique économique a des conséquences
sociales, réciproquement la politique sociale à des implications
économiques.
D'une manière globale et brève, voici les
aspects socio-économiques qui résultent l'implication de la
mobilisation des encaissements fiscaux de la DGI en général et en
particulier de la province du Kasaï-central dans l'exécution du
budget de l'Etat et de la province, lesquels aspects ci-dessous et dont la
liste n'est pas exhaustive. Il s'agit notamment de :
Faciliter la tâche au Gouvernement d'atteindre le point
d'achèvement de la dette extérieure afin de dégager les
ressources supplémentaires au financement des activités de
développement;
De la réhabilitation et la réfection des
infrastructures sociales de base telles que les écoles, les
hôpitaux, les ports et aéroports, les routes, l'eau et
l'électricité, etc.;
De la mobilisation des recettes internes donnant à
l'Etat les moyens importants pour sa politique gouvernementale a fin
d'atteindre le développement intégral;
Occasionner l'augmentation tant soi peu du salaire des
fonctionnaires;
Simplifier la promotion de l'agriculture priorité des
priorités par l'octroi des intrants modernes;
Paiement régulier des soldes des policiers et
militaires pour l'établissement de la paix sur toute l'étendue de
la République Démocratique du Congo et plus
particulièrement de la Province du Kasaï-Central.
~ 52 ~ RDC
La RDC comme dans beaucoup des pays en développement
les encaissements fiscaux jouent un rôle important comme nous l'avons
souligné ci-haut dans notre introduction, dans la répartition des
charges publiques et d'interventionnisme étatique. Ces encaissements
sont un moyen pour une intervention dans la vie socio-économique.
La DGI a comme objectif primordial, la maximisation des
encaissements afin d'alimenter la caisse du trésor public, pour que
cette dernière soie à mesure de financer différents
projets de la Nation toute entière, dont le premier
bénéficiaire sera la population.
Voici quelques exemples des réalisations sur le plan
socio-économique dans la province du Kasaï-central:
Dans les travaux publics : l'aménagement des routes
dans la ville de Kananga (route principale qui mène vers
l'aéroport de Lungandu) ;
Dans la santé publique : les campagnes de vaccination
dans certains territoires de la province;
Dans l'éducation: réhabilitation de quelques
écoles de la ville de Kananga;
Dans l'énergie : l'achat des panneaux solaire pour
alimenter la ville de Kananga.
De toutes ces réalisations susmentionnées sur le
plan de réhabilitation et d'entretien d'infrastructure dans les
différents domaines, les recettes fiscales de la DPI/K.OCC ont
contribuée énormément pour que ces actions soient
menées.
Ainsi, l'administration publique constitue la cheville
ouvrière de l'Etat. Elle est la garantie de la continuité de
l'action de l'Etat comme elle est supposée assumer la conception,
l'animation et la réalisation du développement, cependant la
nature et les limites de son action sont au centre des débats, notamment
en ce qui concerne la nature des relations à développer entre la
politique, le social et l'administration publique. Elle est au centre de
l'inaptitude des services publics et de l'Etat à provoquer, orchestrer,
maitriser le progrès socio-économique. (TSHUNGU BAMESA, 1999,
p.70).
Toutefois, l'efficacité, l'innovation et la
rentabilité du service public dépendront des équipements
modernes de gestion dont disposera
l'administration. Ce n'est que de la sorte que l'on saura ou
non mobiliser la nouvelle intelligence collective du pays, un véritable
projet de modernisation de la fonction publique. (TSHUNGU BAMESA,
opcit,p.71).
Façonnée dans cette perspective, nous pensons
que la nouvelle fonction publique contribuera nécessairement à la
mobilisation accrue des ressources financières dont l'Etat a besoin pour
son programme de développement.
Au terme de ce chapitre consacré il a été
abordé les notions des encaissements fiscaux. Sur ce , les rôles,
mission,Typologies, caractéristiques, Réalisation,
Évaluation des encaissements fiscaux ont été
développés, sans oublier leurs importances vis-à-vis de la
croissance économique et aussi son impact au développement
socio-économique.
Tels sont les points qui ont composé ce dernier. Nous
pensons au
chapitre III qui a pour thème : <<APPROCHE
THÉORIQUE SUR LA FISCALITÉ >>.
Dans ce chapitre, il sera question de présenter et
d'analyser la politique fiscale appliquée en RDC depuis les
indépendances. Mais avant de présenter les politiques fiscales
appliquées en RDC, il convient de situer ces
"J 54 "J
politiques dans un cadre plus vaste qui est celui des pays en
voie de développement (PVD), s'inspirant de l'approche
keynésienne.
De nos jours, quelles que soient les appellations
utilisées (impôts, taxes contributions etc....), la
fiscalité s'analyse comme l'ensemble des prélèvements
effectués à titre définitif et par voie de contrainte, par
la puissance publique; Etat ou collectivités locales, ou par des
organismes supranationaux sur des personnes physiques ou morales.
Toutes fois, l'existence de source sur la fiscalité,
c'est-à-dire de traces sur le fait fiscal, est liée à
l'évolution des appareils de l'administration publique, à la
politique du gouvernement, au projet et critique du législateur, aux
commentaires des intellectuels et, parfois souvent même aux
intérêts des partenaires sociaux tant nationaux
qu'étrangers.
Ainsi donc, l'augmentation de charge publique est le premier
aspect quantitatif de l'évolution de la fiscalité. ( Claude et
AUGE., 1958, p.411.).
III.1.1. Définition de la fiscalité
La fiscalité est une affaire des personnes physiques,
administratives et particulières. Elle se définit comme
étant l'ensemble des lois, des moyens permettant à l'Etat
d'alimenter la trésorerie par la perception des impôts.
En d'autre terme, la fiscalité est l'ensemble des lois,
règlements et pratique relatifs à l'impôt.
Et il est donc nécessaire de comprendre que « la
fiscalité est un terme générique regroupant les
impôts, les taxes et les prélèvement parafiscaux. Et la
masse la plus importante de ces ressources provient de la fiscalité.
La fiscalité renseigne à la fois le
système de perception des impôts et l'ensemble des lois qui
régissent les procédés de perception. Le concept
évoque aussi l'ensemble des impôts qui sont en vigueur dans un
pays à une époque déterminée.
Le mot Fiscalité est défini par plusieurs
auteurs selon leur entendement. Selon le dictionnaire encyclopédique la
fiscalité est l'ensemble de la législation sur le fisc et des
modalités administratives de recouvrement des impôts. En d'autre
terme la fiscalité est un ensemble des lois, règlements et
~ 55 ~
pratique relatif à l'impôt.
Ainsi pour nous la fiscalité est comprise comme une
méthode utilisée par le pouvoir public dans l'espoir de mobiliser
les ressources nécessaires, susceptibles de résoudre les
problèmes économiques et sociaux d'ordre pécuniaire qui
lui sont posés.
III.7.7 OBJECTIF DE LA FISCALITÉ
La fiscalité devrait viser à assurer la
neutralité et l'équité entre les différentes formes
d'activités industrielles et commerciales. Un impôt neutre
contribuera à l'efficience du système en garantissant une
allocation optimale des moyens de production.
III.7.7.7. Rôle de la fiscalité
La fiscalité permet à l'État d'entretenir
les avoirs communs de la société et des individus. Elle joue
parfois le rôle de régulateur des activités
économiques pour instaurer une certaine égalité entre les
secteurs et réduire les fraudes.
Le rôle de la fiscalité est capital du faite que par
la fiscalité l'Etat :
Stimule la production, il faut qu'il y ait une allocation des
ressources; Assure la redistribution des revenus aux agents
économiques;
Assure d'une façon particulière l'équilibre
de l'économie.
En fin la fiscalité est considérée comme
étant un instrument d'investigation globale de la puissance publique qui
influence aussi d'une manière directe l'activité
économique de l'ensemble.
III.7.7.2. L'importance de la fiscalité
La fiscalité s'impose comme une préoccupation
majeure de l'Etat et des entreprises tant nationales qu'internationale.La
fiscalité devient ainsi une technique de gestion en liaison avec la
gestion juridique, financière, commerciale. La gestion fiscale est
devenue un art et une science, presque une industrie.
Elle organise la participation des sujets de droit, aussi bien
personnes physiques que morales, à la vie financière de
l'État. La fiscalité constitue aussi pour l'État un outil
important de politique économique et sociale.
Cette importance se résume en ce sens que grâce
à la fiscalité, le pouvoir arrive à se procurer les moyens
financiers susceptibles à couvrir ses
dépenses d'investissement. (BOUVIER M, LGDJ,
opcit,p.325).
III.1.2. La politique fiscale
La politique fiscale se rapporte à l'élaboration
d'un système ou d'un projet de réforme et suppose la
détermination du volume et de la structure du prélèvement
obligatoire, la répartition de leurs charges entre les agents et la
catégorie sociale, la définition de leur mode de calculs et de
perception. C'est donc cette manière disciplinaire et
détaillé de direction à suivre qui constitue la politique
fiscale.
III.1.3. La réforme fiscale
Elle est la mise en oeuvre des modifications ayant pour tout,
d'améliorer l'activité de recherche et des perceptions des
ressources fiscales d'un Etat pour une meilleur rentabilité du
système qui est donc un impératif pour produire des ressources
budgétaire substantielles collectées et apportées à
ces derniers. On peut illustrer cela par la nouvelle procédure fiscale
visée dans l'exposé de la loi n°004/2003 du 13 Mars 2003
portant réforme des procédures fiscales et de la loi
n°OO6/2003 de la même date fixant les modalités de calcul et
des perceptions des acomptes et précomptes de l'impôt sur les
bénéfices.
III.4 LA PRESSION FISCALE
La pression fiscale correspond au montant total des recettes
fiscales recouvrées, exprimé en pourcentage du PIB. Cet
indicateur se rapporte à l'administration dans son ensemble (tous
niveaux d'administration) et est mesuré en millions USD et en
pourcentage du PIB. Selon la Banque centrale du Congo, la pression fiscale a
été de 6,1% en 2020 contre 6,8 en 2019 en RDC.
III.5. EVASION FISCALE
C'est l'action du contribuable dont le but exclusif est de se
placer dans les conditions les plus avantageuses au regard de la loi fiscale.
Cet ensemble de procédure est non réprimé par la loi.
Il y a évasion fiscale au sens propre du terme quand
celui qui devait payer un impôt ne le paie pas, sans que la charge de
celui-ci soit supportée par un tiers. Elle consiste en outre à
échapper à l'impôt en s'appuyant sur les lois. La notion
d'évasion fiscale est plus large que celle de la fraude fiscale car
cette dernière n'est qu'un cas particulier de l'évasion
fiscale.
Ceux qui pratiquent l'évasion fiscale agissent dans un
but de détournement de la législation et comme conséquence
néfaste sur le plan fiscal,
"J 57 "J
elle crée l'injustice sociale entre les contribuables
qui ont l'habitude de payer normalement leurs impôts et rend le pays
pauvre car, il ya & la diminution des recettes fiscales, la soustraction
des capitaux importants à l'économie du pays.
III.5. Fraude fiscale
La fraude fiscale est l'expression d'une insurrection de la
personne physique, ou morale contre l'Etat. C'est le fait d'échapper
à l'impôt en violant les lois.
D'après Lucien et Pierre Bel trame, la fraude fiscale
est une infraction ayant pour but d'échapper à l'impôt ou
d'en réduire les bases. Cette volonté d'éluder
l'impôt est d'autant plus grave que le préjudice au sein de
l'ensemble de la collectivité.
III.6. L'IMP0T ET LA FISCALITE
Compte tenu de l'importance croissante du
prélèvement que la fiscalité opère sur les
contribuables et les redevables, celle-ci occupe une place essentielle dans la
vie économique d'un pays. On ne peut aujourd'hui parler de la politique
économique sans faire allusion à la fiscalité. Elle
constitue la principale ressource publique, celle qui couvre plus de la moitie
des dépenses publiques.
La fiscalité joue un rôle capital dans la vie
d'une société, l'analyse de son impôt porte essentiellement
sur trois points à savoir:
L'allocation des ressources, la répartition des
revenus, la stabilité et la croissance économique.
a) Première caractéristique
Ce système s'appuie premièrement sur le code des
impôts.
b) Deuxième caractéristique
Le système fiscal congolais est déclaratif. Ceci
veut dire tout simplement qu'à chaque nature d'impôts correspond
une déclaration.
La déclaration : c'est un formulaire par lequel le
contribuable informe réglementairement l'administration fiscale du
montant de ses revenus pour l'établissement d'un impôt
correspondant.
c) Troisième caractéristique
Le système fiscal congolais est du point de vue des
revenus cédulaires. Chaque catégorie des revenus est
imposée d'après les règles particuliers d'assiette et un
taux d'imposition propre.
On distingue trois cédules différentes:
Les revenus locatifs;
Les revenus mobiliers; et Les revenus professionnels.
d) Quatrième caractéristique
Le système fiscal congolais fait la distinction entre
l'imposition des personnes physiques et des personnes morales. Cette
distinction réside sur les taux d'imposition:
Les personnes morales sont imposées d'un taux
proportionnel quel que soit leur forme. C'est-à-dire un taux unique.
Pour le moment, ce taux est de 40%.
Les personnes physiques sont régies par trois
catégories:
1) Les personnes physiques soumises à la patente et
qui relèvent des activités des entités administratives
décentralisées (commune, ville, territoire);
2) Les personnes physiques imposées selon le forfait :
il s'agit des petites et moyennes entreprises respectant le chiffre d'affaires
édité par la loi;
3) Les personnes physiques soumises au droit commun : ici on
applique le barème progressif. L'idée du barème progressif
est que celui qui a plus paie plus et celui qui a moins paie moins avec comme
prétexte que cela établit la justice sociale.
e) Cinquième caractéristique
Le système fiscal congolais applique la
territorialité d'impôt ; c'est-à-dire que tous les
impôts congolais sont territoriaux. On impose seulement les revenus des
sources congolaises (les revenus produits au Congo).
III.3.2. Principes fiscaux
La fiscalité à travers ses différents
principes permet de rendre à l'Etat ce qui lui revient réellement
pour une période donnée, c'est pour contourner
~ 59 ~
la tendance à la fraude développée par
les contribuables. Le droit fiscal dispose des normes obligatoires parmi
lesquelles figurent:
Principe de l'annualité de l'impôt
L'impôt est prélevé en vue de couvrir les
charges budgétaires d'un pays. Le budget étant
considéré comme le tableau prévisionnel, est voté
pour une durée d'une année. Il est donc, tout à fait
normal que l'impôt soit établi et perçu pour une
année budgétaire. Aussi l'exercice budgétaire et fiscal
est confondu à l'année civile.
Principe de territorialité
La territorialité de la loi fiscale n'impose que tous
les revenus ayant pour source un Etat donné, soit imposé dans cet
Etat. Ce principe est l'expression de la souveraineté fiscale dont jouit
chaque Etat.
Principe d'imposition
Le principe relève de la justice sociale qui constitue
l'un des piliers de la structure fiscale. La capacité contributive est
déterminée par des éléments objectifs et
subjectifs:
Les éléments objectifs sont le revenu et la
fortune qui donnent un critère équitable de la capacité
fiscale;
Les éléments subjectifs sont les besoins et
estimation de la valeur de bien soumis à l'impôt.
L'impôt constitue un des prélèvements
obligatoires effectué par voie d'autorité par la puissance
publique (l'État et les collectivités territoriales) sur les
ressources des personnes vivant sur son territoire ou y possédant des
intérêts. Sans contrepartie directe pour le contribuable, ce
prélèvement est destiné à être affecté
par l'intermédiaire des budgets publics aux services d'utilité
générale. Dans les États démocratiques, le pouvoir
de fixer, de lever et d'affecter l'impôt est de la compétence
exclusive du pouvoir législatif.
III.2.1 HISTORIQUE
Comme la monnaie, l'histoire de l'impôt est en parfaite
corrélation avec celle de l'Etat. L'on remarquera en effet que le
prélèvement obligatoire des ressources dans les
sociétés est lié à l'apparition au sein de
celles-ci d'une autorité dont le pouvoir de domination a
été pendant des siècles de nature
Ainsi, on passera donc de « l'Etat gendarme » à
« l'Etat providence
militaire ( Robert Gros, 1994, P 79).
C'est donc la fonction militaire qui entrainera la mise en
place progressive de l'impôt bien que celui-ci soit apparu depuis
l'antiquité où l'on se rappellera à titre illustratif le
tribut correspondant à une sorte d'indemnisation de guerre.
Il servira au financement de la guerre des croisées et
celle de cent ans entre la France et l'Angleterre. Ensuite on procèdera
en France à l'instauration d'une fiscalité permanente.
En République Démocratique du Congo et en
Afrique en générale, les impôts perçus de
manière permanente remontent à la période coloniale. Mais
avant l'arrivée du colonisateur, il existait et il existe encore dans
les sociétés traditionnelles un prélèvement
forcé ponctuel généralement en nature et aussi en
numéraires depuis l'introduction de la monnaie dans ces
sociétés.
a. Conception classique
Depuis le 18ème siècle jusqu'avant la
première guerre mondiale, les financiers classiques considéraient
l'Etat comme un « Etat gendarme » pour qui, les finances publiques ne
devraient servir qu'à la couverture des dépenses de
fonctionnement des services de l'Etat et des infrastructures
économiques.
De ce fait, son budget devrait être d'un faible volume,
non interventionniste et non productif. Et les ressources nécessaires ne
devraient provenir que de l'impôt devant lequel ils préconisaient
déjà le principe d'égalité de tous les citoyens.
Bref, l'impôt selon la conception classique,
était perçu pour couvrir les dépenses de fonctionnement
des services de l'Etat et de l'infrastructure économique. Et il devrait
constituer l'unique ressource de l'Etat.
b. Conception moderne
Après la première et surtout la seconde guerre
mondiale, les Etats des nations Européennes étaient amenés
à intervenir dans la vie économique et sociale à la vue de
l'incapacité de l'initiative privée à résoudre les
problèmes de la reconstruction de leurs pays détruits par la
guerre, les problèmes de la pénurie et du chômage
consécutif à la grande crise de 1929( CHEY
MUKANDU,2012-2013,p.19).
~ 61 ~
» comme de l'époque des financiers classiques
à celle des financiers modernes pour qui l'impôt n'est plus
considéré uniquement comme source principale de recettes de
l'Etat mais aussi comme une arme permettant à celui-ci de réguler
la vie économique et de redistribuer des revenus entre les citoyens. Ce
qui souligne les 3 fonctions de l'impôt, en l'occurrence:
1° La fonction financière
De ce point de vue, on reconnait à l'impôt sa
fonction principale d'être la source de financement du trésor
public. En effet, la raison qui a milité à l'établissement
de l'impôt est de fournir à l'Etat les ressources
financières nécessaires à la couverture de ses
dépenses.
2° La fonction économique
Comme déjà expliqué dans la conception
des financiers modernes, l'impôt est un instrument ou mieux une arme
permettant à l'Etat la régulation de l'économie nationale.
Autant est-il vrai que par l'impôt l'Etat peut attirer et orienter les
investissements vers les secteurs de l'économie jugés
prioritaires pour le développement, et décourager d'autres pour
protéger ses intérêts socio-économiques.
3° La fonction sociale
L'impôt est aussi un moyen de redistribution de revenus
et des richesses c'est-à-dire qu'il permet de prendre aux riches au
profit des catégories les plus démunies, à travers une
gamme d'activités sociales telles que l'octroi des bourses
d'étude dans l'enseignement, les subventions à la
sécurité et l'assistance sociale, la construction des
écoles et hôpitaux,...etc.
L'on conviendra alors que c'est avec l'extension des fonctions
de l'Etat en matière économique et sociale qu'est née la
nécessité d'accroître le volume des finances publiques en
recourant à l'emprunt et par création (au début du
20ème siècle) des nouveaux types d'impôts notamment
l'impôt général sur le revenu crée en France en
1914, les impôts cédulaires créés dans ce même
pays en 1917, l'impôt sur le chiffre d'affaire créé en
1920, la taxe unique à la production laquelle se substituera à
l'impôt sur le chiffre d'affaire en 1939, et la taxe sur la valeur
ajoutée qui remplacera en 1954 la taxe à la production.
Et aussi la nécessité d'une mobilisation
efficace de l'impôt qui engendra un droit spécifique, « le
droit fiscal », dont la source essentielle est la législation
fiscale. Entendons par législation fiscale, l'ensemble des textes
législatifs contenant les règles ou les dispositions fiscales
régissant la
mobilisation des recettes publiques par l'impôt dans un
pays. Tous ces textes sont réunis dans deux documents officiels à
savoir le code général des impôts et la législation
douanière ( MBONKO LULA, 1998-1999, P.6).
En RDC par exemple, le ministère des finances, soucieux
de la maximisation des recettes fiscales nécessaires au financement du
premier plan de développement élaboré en 1997 (plan
triennal minimum), a mis sur pied le système de contrat programme qui
définit pour chaque service générateur des recettes les
objectifs chiffrés mensuels et annuels à atteindre.
Cependant, hormis les quelques mois où les taux
d'exécution des recettes prévues étaient supérieurs
à 100, d'une manière générale les
réalisations sont inférieures aux prévisions pour les
raisons suivantes:
La crise économique que traverse le pays ne permet pas
aux entreprises de réaliser des chiffres d'affaires et des
bénéfices important d'une part, à cause de l'accroissement
des charges d'exploitations dû à la hausse des prix des biens et
des services locaux et importés, et à l'insuffisance et
l'impatiemment des salaires qui entrainent la stagnation et la diminution des
consommations d'autre part;
La fraude fiscale que l'Etat ne peut pas combattre;
Les objectifs trop ambitieux fixés sans tenir compte
des difficultés dans lesquelles se trouvent la population et les
entreprises du fait de la crise économique.
III.7. ROLES
L'impôt joue plusieurs rôles parmi lesquels on peut
citer:
Rôle classique: L'objet traditionnel de
l'impôt est l'alimentation du budget. En pratique, les grands Etats
modernes tirent de l'impôt l'essentiel de leurs ressources. C'est ainsi
qu'en France les recettes non fiscales provenant des exploitations
industrielles et commerciales, des intérêts des prêts,
avances et dotation en capital consentis par l'Etat, des recettes du P.M.U.,
loterie nationale et loto, représentent moins de 10% de l'ensemble des
recettes budgétaires brutes.
Rôle moderne de l'impôt : L'impôt
est utilisé non seulement pour la couverture des charges de l'Etat mais
aussi à des interventions publiques. C'est le rôle
économique de l'impôt, volet très important de la politique
économique du gouvernement. L'Etat prend des mesures fiscales
structurelles ou conjoncturelles pour orienter l'activité
économique. Parmi celles-ci on peut citer à titre d'exemple:
Mesures destinées à permettre une meilleure
gestion des entreprises par la tenue de leur comptabilité (extension des
déclarations réelles);
Mesures destinées à inciter le
développement régional (réduction des droits de mutation,
amortissements exceptionnels), l'implantation à l'étranger
(déduction des pertes sous forme de provisions);
Incitation fiscale à l'investissement et aux
économies d'énergie (amortissements dégressifs et
exceptionnels, crédit d'impôt pour dépenses de
recherche).
III.8. OBJECTIFS
Outre l'objectif financier qui est essentiel et primordial,
l'impôt peut viser d'autres objectifs: les objectifs économiques
et les objectifs sociaux.
1. Les objectifs financiers
C'est l'objectif essentiel de l'impôt : assurer la
couverture des dépenses publiques. En effet, l'impôt doit
alimenter les caisses du trésor.
Les objectifs économiques
L'action qu'exerce l'impôt sur l'économie peut
être globale ou
sélective:
L'action économique globale : il en est ainsi de la
lutte contre l'inflation ou de la transformation des structures
économiques. La lutte contre l'inflation peut consister en un
prélèvement conjoncturel ayant pour objectif la ponction du
pouvoir d'achat excédentaire des contribuables. Quant à l'action
sur les structures économiques, des mesures fiscales peuvent être
prises pour favoriser la compétitivité des entreprises nationales
(fusion des sociétés, imposition allégée de groupe
de sociétés);
L'action économique sélective : elle consiste
à agir sur une branche déterminée de l'économie
(agriculture, industrie, artisanat, etc.). Dans ce cas l'etat se propose
d'encourager, de stimuler ou de freiner certaines formes de
l'économie.
3. Les objectifs sociaux
Sur le plan social, l'impôt peut être un moyen de
réaliser une redistribution de richesse entre les particuliers et ainsi
un nivellement des revenus et des fortunes. C'est la théorie de
l'impôt justicier. L'Etat peut également taxer lourdement certains
produits tels que : l'alcool, le tabac pour décourager
~ 64 ~
leur consommation. ( P. LOÏC; 1995 ;P 85).
III.9. LES FONCTIONS DE L'IMPÔT
Classiquement, l'impôt existe car il remplit 3 fonctions
: un fonction financière, une fonction sociale et une fonction
économique.
1. la fonction financière.
C'est une fonction classique et libérale de
l'impôt. Pour les libéraux, l'impôt poursuit exclusivement
une fonction financière ; la couverture des charges publiques.
L'impôt ne peut servir qu'à alimenter les caisses publiques.
L'impôt est perçu comme une technique libérale;
respectueuse des libertés. Car elle permet aux agents économiques
de poursuivre leur activité sans consacrer une part de cette
activité aux fonctions publique.
Ex : la corvée au Moyen Age.
Pour remplir cette fonction financière, l'impôt
doit présenter plusieurs caractéristiques:
Etre productif: être payer par le plus grand nombre de
contribuables et qu'il frappe le plus largement possible la matière
imposable.
Etre stable: ce qui permettra que l'impôt sera
facilement accepté par les contribuables.
Etre suffisamment élastique : il doit pouvoir
être augmenté sans susciter de trop vives réactions.
La fonction financière est essentiellement
assurée aujourd'hui par la TVA qui est la plus importante ressource
fiscale avec à peu près 135 milliards d'euros (un peu moins de la
moitié de l'ensemble des recettes fiscales). L'impôt sur le revenu
ne représente qu'une 50aine de milliards d'euros (1 contribuable sur 2
échappe à ce revenu).
Attacher à l'impôt une seule fonction
financière aboutit à reconnaître une certaine
neutralité fiscale. L'impôt doit être neutre et ne doit pas
permettre une intervention dans l'économie ou dans le domaine social.
L'apparition de l'interventionnisme va faire disparaître cette
neutralité. L'impôt va devenir un moyen d'intervention
privilégié dans l'économie.
2. La fonction économique.
L'impôt est considéré comme un formidable
instrument d'intervention économique. On parle d'interventionnisme ou
politique fiscale du
Gouvernement. L'interventionnisme fiscal est toute politique
d'utilisation de l'impôt dans un but autre que la couverture des charges
publiques.
Dans le domaine économique, l'interventionnisme fiscal
consistera à accorder des avantages fiscaux voire des
éventrations afin d'influencer le comportement économique des
ménages, des épargnants, des entreprises. Ces dispositions
dérogatoires ont été qualifiées de dépenses
fiscales. C'est surtout une renonciation à des recettes en accordant des
exonérations, des avantages fiscaux particuliers.
L'impôt dans le domaine économique
peut-être utilisé pour diverses actions:
la régulation conjoncturelle:
en période d'inflation l'impôt peut permettre une
action anti-inflationniste en épongeant le pouvoir d'achat
excédentaire qui fait augmenter les prix.
L'incitation à l'épargne.
L'incitation à l'investissement. Politique fiscale en
ce qui concerne le revenu des capitaux mobiliers.
L'action structurelle : permet d'agir sur les structures de
l'économie au moyen d'instruments fiscaux.
Ex : des incitations fiscales permettant de favoriser
l'implantation des entreprises dans certaines régions favoriser
certaines structures de production, groupe de sociétés ou statuts
de l'entreprise.
les interventions fiscales sectorielles : actions fiscales
plus ponctuelles. On va avoir un objectif économique qui ciblera des
secteurs particuliers de l'économie. Ex : l'agriculture ou les hautes
technologies.
3. La fonction sociale de l'impôt.
Le système capitaliste (qui peut-être une
dérive du libéralisme) est inégalitaire et le
mécanisme de distribution des ressources engendre des
inégalités qu'il convient de corriger. L'utilisation de
l'impôt dans sa fonction sociale a donné naissance à une
théorie : le réformisme fiscal. Mis en oeuvre d'abord dans les
pays scandinave sous l'influence des partis socio-démocrates. En France,
les modalités de l'interventionnisme fiscal reposent sur 2
techniques:
La progressivité de l'impôt
La personnalisation de l'impôt.
Le taux progressif de l'impôt permet de frapper moins
lourdement les plus démunis. La faiblesse de la progressivité est
qu'à partir d'un certain seuil l'augmentation du taux de l'impôt
peut entrainer des effets économiques néfastes ou engendrer des
phénomènes de fraudes ou d'évasions fiscales assez
importantes. La personnalisation de l'impôt va permettre de tenir compte
de la situation du contribuable notamment de ses charges de famille. Mais
là encore, le système est loin d'être parfait.
En définitive, certains se demandent si la
fiscalité est l'instrument privilégié de réduction
des inégalités. D'autant qu'en proposant de réduire les
inégalités, le système fiscal engendre d'autres
inégalités qui sont moins bien supportées dans la mesure
où l'inégalité fiscale portent les germes d'une fracture
de la société. Ex : c'est essentiellement pour des raisons
fiscales que la Révolution de 1789 a eu lieu. (COZIAN M., 1993.p.3.).
L'impôt était déjà alors un acte de
finances publiques, un prélèvement effectué par voie
d'autorité pour couvrir les charges de l'Etat. Mais au moyen âge,
après la désagrégation de l'empire romain, l'impôt
changera de caractère, il deviendra un prélèvement
privé. La redevance payée par tenancier au propriétaire
foncier, la contrepartie de service rendus par le seigneur à ses
vaisseaux aux sujet (Serfs ou routiers).
Ce n'est qu'avec le développement du pouvoir royal
à partir du 15ème siècle que l'on revient à
l'impôt public. En vertu de la coutume féodale, l'impôt est
désormais contenu par le redevable pour une période
limitée.
A partir du 16ème siècle, les Etats
généraux ne sont plus réunis. L'impôt s'est
prélevé discrétionnairement par le pour royal. La
conception discrétionnaire du pouvoir fiscal du souverain va se
limité jusqu'au 17ème siècle, date à laquelle
triompheront les idées des philosophes.
Pour les théoriciens du 18ème siècle,
l'impôt procédait d'une idée de contrat d'échange
entre les citoyens et l'Etat, il est consenti par le représentant de la
nation en contrepartie des services rendus par l'Etat. La nation du contrat et
d'échange cède alors le pas à celle d'obligation
découlant du principe de la solidarité nationale. L'impôt
est la participation demandée à chacun en vertu de ce principe et
en fonction de ses capacités contributives au financement des
dépenses publiques.
Bien entendu, l'impôt ainsi conçu répond
exclusivement à un but fiscal, sans préoccupation
d'interventionnisme économique ou de réformisme
~ 67 ~
social.
On est en effet à l'époque du capitalisme
libéral et l'impôt, comme la dépense publique ou la monnaie
doit rester neutre. Lorsqu'au lendemain de la première guerre mondiale
et de la grande crise économique de 1929, il apparait que l'initiative
privé et la libre concurrence n'est pas en mesure d'assurer la
croissance régulière de la production et de la juste
répartition de richesse, les doctrines interventionniste et
réformiste l'emportent peu à peu.
Les responsables de finances publiques prennent conscience des
conséquences indirectes de l'impôt et échappent
bientôt comme instrument d'une politique économique et sociale.
L'impôt cesse aussi d'être neutre, il prend l'exclusivité de
son caractère fiscal, la définition que l'on donne de
l'impôt produit dès lors cette évolution. (BAKANDEJA WA
MPUNGU, 2006,p.65).
III.10 LES ÉLÉMENTS
CARACTÉRISTIQUES DE l'IMPOT
En dehors du caractère mouvant et évolutif que
présente la notion de l'impôt, celle-ci s'organise toujours autour
de quelques éléments stables. A savoir:
L'impôt est une prestation pré bancaire comme que
le contribuable est tenue de ne payer l'impôt qu'en argent ou en
miniature, n'ont pas dans une autre forme aussi bien soit elle, cela
n'intéresse pas la fiscalité.
L'impôt est une prestation perçue par voie
d'autorité, l'impôt est établi par la loi, d'où le
rattachement de la fiscalité au de secteur juridique. Tant dans son
essence, dans les principes de son établissement, l'impôt fait
appel à la contrainte, d'où il doit être payé par
tous ceux qui y sont astreints. Le refus d'acquitter l'impôt expose les
contrevenants à des sanctions qui peuvent être soit pénales
(peine d'emprisonnement), soit fiscales (amende)( DUVERGER M,2003, p.8 ).
L'article 174 de la constitution du 18 Février 2006 de
la RDC dispose qu'il ne peut être établi d'impôt que par la
loi. La contribution aux charges publiques constitue un devoir pour toute
personne vivant en RDC. Il ne peut être établi d'exception ou
d'allégation fiscale qu'en vertu de la fiscalité(OL N°
69/OO9 DU 10 FEVRIER 1969 ).
C'est ainsi que pour mettre en exergue le caractère
obligatoire de l'impôt, l'on a procédé en RDC en
2003à la restauration du terme & impôt & et lieu et place
de la constitution, tenue en vigueur depuis la reforme de 1969(JOURNAL OFFICIEL
NOO6 DU 15 MARS 2002 ).
10. 1 titre définitif et sans contrepartie
déterminé
Contrairement à l'opinion populaire, l'impôt
n'est pas à confondre ni avec une liberté faite à
l'état, ni avec un prêt, ni avec une taxe, c'est le sacrifice de
l'individu au profit de tout le monde, il est définitif. Il ne peut
exceptionnellement, être remboursé que dans des conditions
strictement détenues par la loi. L'impôt est payé pour
couvrir les charges budgétaires de l'Etat, sans aucune contrepartie
directe ne soit rendue par l'administration au contribuable. C'est en cela que
réside du reste la différence fondamentale entre impôt et
taxe administratives, laquelle suppose que l'administration rend un service
à celui qui la paie.
10.2 .L'impôt est perçu auprès des
membres de la collectivité nationale.
Par membre de la collectivité, il faut entendre les
personnes publiques ou morales nationales ou immigrant de droit public ou
privé, résident sur un territoire donné. Etant
donné que l'impôt est un reflet de la solidarité nationale,
ce dernier traduit la volonté des membres d'une collectivité
nationale d'améliorer leur milieu ambiant par un effort commun.
Ainsi attendu, l'impôt est l'expression de la
souveraineté nationale. Il est établi par le peuple
lui-même pour favoriser son mieux être à travers le
programme ses représentants.
10.3. L'impôt est perçu en vue de la
couverture des charges publiques.
Les charges publiques sont des services, des activités
ou des travaux qui concernent l'ensemble de la population et qui
nécessitent des sommes d'argents tellement importantes qu'aucun individu
pris isolement surtout dans les pays du tiers monde comme la RDC, ne saurait
faire face.
A titre exemplatif l'on peut citer la construction des
autoroutes, des routes, des aéroports, l'amélioration de la
voirie. Le fonctionnement de l'armée, de la police, de l'administration
et d'une justice indépendante, les subventions à caractère
économiques.( VANESSA BARBE, 2015, p.258 ).
10.4 Principes de l'impôt
Le prélèvement de l'impôt doit respecter
certains principes traditionnels classiques encore par ADAM SMITH.
La justice : la contribution d'un citoyen aux dépenses
publiques doit être proportionnelle à ses facultés
contributives c'est-à-dire qu'elle doit être proportionnelle au
revenu dont il jouit sans prétention de l'Etat.
La certitude: L'impôt doit être certain et non
arbitraire, ce qui veut dire que l'époque, le mode de perception et le
taux doivent être déterminés à l'avance. La
commodité: L'impôt est commode lorsqu'il est prélevé
à l'époque et suivant les modalités les plus favorables
pour le contribuable
L'économie : L'impôt doit être
établi de mesure à retirer des poches des contribuables aussi peu
que possible au-delà de ce qu'ils gagnent.
10.5. La technique de l'impôt
Nous abordons ici la matière de droit fiscal proprement
dit, qui peut se définir comme l'ensemble de règles juridiques se
rapportant aux opérations d'établissement, de liquidation et de
recouvrement des impôts, et à la compétence des organes
administratifs et judiciaire appelé à intervenir dans ces
opérations.
La technique de l'impôt comprend l'ensemble des
opérations par laquelle l'impôt est établi et perçu.
L'établissement et la perception de l'impôt se font à
quatre étapes.
a. LA DÉTERMINATION DE LA MATIÈRE
IMPOSABLE
La première opération à effectuée
est de déterminer la matière imposable, le fait
générateur, la base imposable et l'unité de mesure.
La matière imposable C'est l'élément
économique sur lequel s'établit l'impôt, cet
élément peut être:
un bien : un véhicule; un terrain
un service : opération bancaire, réparation d'une
voiture par un garagiste, transport, lettre expédiée par la
poste;
un revenu: revenu locatif, revenu professionnel; un produit :
vins et alcool importés (droit d'entée); Vins et alcool
fabriqués sur place ou importés
Droit d'accise.
Pour expliquer la détermination de la matière
imposable, on parle souvent en langage technique de & l'assiette de
l'impôt & déterminer l'assiette de l'impôt c'est
préciser sur quoi l'impôt est assis, est basé, se
repose.
Le fait générateur: Est l'acte qui donne
naissance à la datte fiscale. Exemple : pour un terrain ou un
véhicule, le fait générateur de l'impôt est le
fait
~ 70 ~
d'être propriétaire.
La base imposable : est la quantité de matière
qui est prise e considération par le calcul de l'impôt ; exemple :
pour un terrain, la base imposable dépend de la superficie de ce
terrain.
Pour chaque matière imposable, on adopte dans le calcul
de l'impôt une unité de mesure différente.
L'unité de mesure : pour un terrain, l'unité de
mesure sera le maitre quarré ; pour un véhicule, le nombre de
chevaux vapeur ; pour les revenus professionnels, c'est l'unité
monétaire, comme pour le cas de la RDC c'est le franc congolais.
Exemple récapitulatif: impôt foncier sur
les propriétés bâties; Matière imposable:
les propriétés bâties;
Fait générateur : la détention d'un
titre de propriété;
Base imposable: superficie occupée par les
constructions dont il est question dans ce titre de propriété;
b. L'ÉVALUATION DELA MATIÈRE IMPOSABLE
C'est l'opération qui consiste à mesurer pour
chaque contribuable en particulier, la quantité de matière
imposable en sa possession. Cette opération est fort délicate car
les contribuables ont généralement tendance à dissimuler
la matière imposable.
c. LA LIQUIDATION
Elle est le calcul de l'impôt, c'est-à-dire la
détermination de la dette fiscale du contribuable. Le calcul s'est fait
en multipliant la base imposable par le tarif, c'est à dire le taux de
l'impôt.
Exemple: si un terrain a 1.000 m2 et que le taux est de 2fc
le m2, l'impôt sera de 2.000fc.
C'est au moment de la liquidation que l'on fait intervenir
les éléments qui pénalisent l'impôt, tels que
l'abattement à la base, la prise en considération des charges
familiales et la progressivité des taux.
d. LE RECOUVREMENT
~ 71 ~
Le recouvrement est l'opération qui consiste à
faire passer l'impôt des mains du contribuable dans celle de l'Etat. Il y
a plusieurs procédés de recouvrement ou de la perception:
1. au comptant : tel est le cas des impôts indirects. Le
droit de douane, par exemple doivent être régler dès qu'une
matière passe la frontière.
par voie de rôle
par retenu à la source par versement d'acompte
Par voie de rôle : le rôle est la liste des
contribuables comprenant pour chacun d'eux leur nom, la nature et le montant de
l'impôt, ainsi que le délia de paiement. Les rôles sont
établis annuellement par le contrôleur des impôts directs et
rendu exécutoires par le visa du directeur des impôts. Les
rôles alors remis aux percepteurs, qui envoient un extrait de rôle,
appelé avertissement à chaque contribuable.
L'extrait du Rolle est la copie du rôle pour toute la
partie se rapportant à un contribuable déterminé.
Les impôts qui font l'objet de l'enrôlement sont
les impôts directs sur les revenus. Ces impôts sont payables
à posteriori ce qui est logique, car, avant d'imposer ces revenus, il
faut les connaitre, c'est ainsi que les impôts locatifs d'une
année sont payables au cours du premier trimestre de l'année
suivante;
Par retenu à la source : ici c'est une tierce personne,
généralement l'employeur, qui paie à l'administration
fiscale, en la retenant à la source sur les salaires des agents.
Par versement d'acompte : pour les impôts établis
par voie de rôle, le contribuable est tenu de verser l'impôt
anticipativement et spontanément sous forme d'acompte. Ceux-ci sont
calculé sur base des revenus de l'exercice précèdent.
10.6 LES ASPECTS ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE l'IMPOT
a. ASPECT ÉCONOMIQUE
L'influence des impôts sur la vie économique est
considérable;
Il augmente le cout de la vie dans la mesure ou ils sont
incorporés dans les couts de production ou les prix de vente. Ils
peuvent ainsi diminuer le
~ 72 ~
pouvoir compétitif des produits et des entreprises
spécialement touchés.
Ils sont de moyens efficaces de politique économique.
Ils peuvent servir tout autant pour encourager tels investissement, telle
exploitation ou telle activité économique, par des
exonérations ou de réduction d'impôts, que pour
décourager tel autre investissement, telle autre exploitation ou
activité économique, par une imposition plus
sévère;
Lorsqu'elle est trop lourde et aboutit à
prélever de 70 à 80 de bénéfice, la
fiscalité paralyse l'esprit d'entreprise, le chef d'entreprise
préfère, dans ce cas, soit de réduire ses activités
plutôt que de travailler en grande partie pour l'Etat, soit d'effectuer
des dépenses inutiles et somptuaire pour gonfler ses frais
généraux. En outre, une fiscalité exagérée
encourage l'évasion.
b. ASPECT SOCIAL
L'impôt permet la redistribution des revenus. Il est le
moyen, par excellence, pour niveler les différents revenus et
établir ainsi une plus grande égalité entre les
citoyens;
Les revenus élevés : l'Etat les impute par une
imposition très
lourde;
Les revenus modestes: l'Etat les impose faiblement, ou
même leur accorde des exonérations.
Quant à ceux qui n'ont pas de revenus comme les
chômeurs, l'Etat leur accord des subventions ou des allocations.
De plus, certaines considérations d'ordre social
déterminent les modalités de l'impôt : réduction
pour charge de famille, impôt élevé sur les produits de
luxes et exonération d'impôt sur les produits de première
nécessité.
8. L'EVASION FISCALE
Souvent l'impôt est éludé (éviter
avec adresse totalement ou partiellement, par celui qui devrait le payer.
Ainsi, il y a évasion fiscale, quand celui qui devrait
payer l'impôt ne le paie pas, sans que la charge ne soit reportée
sur un tiers. C'est donc l'Etat qui est perdant. On distingue deux sortes
d'évasion.
a. L'évasion non frauduleuse
Évasion fiscale ne viole pas la loi, mais la contourne.
Il utilise les inévitables imperfections, contradictions et
obscurités des lois. Ainsi en va-t-il
"J 73 "J
d'un contribuable qui échappe à l'impôt
sur les bénéfices commerciaux, en donnant à son
activité un caractère non commercial au point de vue juridique,
bien qu'elle soit commercial.
En fait, la lutte contre ce genre d'évasion est
très difficile, car la loi ne peut prévenir la diversité
des cas qui peuvent se présenter.
b. L'évasion frauduleuse
Dans ce cas, il y a violation de la loi. La
variété de fraudes est infinie, toute l'imagination du
contribuable peut être fertile dans ce domaine.
Certains contribuables, tels les salariés,
n'étant pas à mesures de frauder, tandis que d'autre, tels les
sociétés et ceux qui exercent une profession libérale,
ayant toute les facilités pour faire, on peut dire que la plus grande
injustice en matière d'impôts est constituée par
l'inégalité devant la fraude.
9. LES OBLIGATIONS FISCALES DU CONTRIBUABLE
Etant donné que l'existence de tout système
fiscal a pour finalité, l'acquittement correct par le contribuable de
ses obligations fiscales vis-à-vis de l'état, ce dernier a toute
une gamme d'obligations qui pèsent sur lui auxquelles il doit
s'acquitter de cela car de la sphère juridique fiscale il n'ya que le
contribuable et l'administration du fiscal c'est le contribuable qui est
recensé, taxé, contrôlé et la personne auprès
de qui on recouvre.
Ces obligations fiscales sont définies dans le code des
impôts, recueil qui réglemente le contrôle fiscal à
savoir:
1. L'identification du contribuable
2. La tenue de la régularité des documents
comptables;
3. Le payement des contributions et ou des droits dus à
l'Etat
a. La conception de la déclaration
a. L'identification du contribuable : Elle demeure une
nécessité pour le service des impôts. Il est difficile
sinon impossible d'atteindre la matière imposable sans en identifier le
promoteur. En tant que source d'information, l'identification au
répertoire de tous les contribuables personnes physiques ou morales
assujettis à diverse catégories d'impôts reste un passage
obligé.
b. La tenue et la régularité des documents
comptables : La comptabilité est une technique efficace mise à la
disposition des entreprises pour assurer une meilleure gestion et un suivi
efficace jusqu'au résultat à réaliser.
"J 74 "J
Sa tenue régulière est une obligation fiscale
conformément à l'art. 113 et 115 de l'ord-loi le 69-009 du 10
fév. 1969 telle que modifiée et complétée à
ce jour. La comptabilité constitue l'instrument de preuve sur la
véracité des opérations imposables ou non, grâce
à la justification qu'elle apporte sur les opérations
réalisées et les montants encaissés.
Il est à noter que plus les documents sont
présentables, mais le contrôle et le suive des opérations
sont aisés. La non-conformité aux règles classiques expose
le contribuable à la taxation d'office en vertu de l'art. 115 ci-haut
évoqué.
c. Le paiement des droits dus : Cette obligation est
considérée comme la plus stratégique. Le recrutement de
l'impôt entant qu'ensemble d'actes et de formalité devant aboutir
au paiement volontaire ou force de l'impôt comporte la mise en oeuvre
d'un litre exécutoire et obligatoire émis par l'administration
fiscale. Le non-paiement ouvre la voie ou recourt à la procédure
de recouvrement forcé sur les biens meubles et immeubles présent
ou futur. Comme mode de paiement, le contribuable peut recouvrir au versement
d'acompte provisionnel.
d. La souscription de la déclaration : Dans le
système fiscal congolais, la déclaration demeure le meilleur
moyen d'évaluer l'assiette de la contribution par le contrôle
fiscal, l'administration peut établir la preuve de l'inexactitude de
chiffre de revenu déclaré. Ce système présente une
collaboration franche entre le fisc et le contribuable, établit un
climat de confiance et est appelé à conscientiser le contribuable
dans le comportement fiscal a adopté. Mais le plus grand
inconvénient du système est qu'il ouvre au contribuable la
possibilité de recouvrir à la fraude à tout instant
(MAKALA NZENGU, 2012-2013,67).
Deux sortes de déclarations doivent être faites
par tout redevable: il s'agit d'une déclaration d'e xistence et d'une ou
plusieurs déclarations d'opération.
d. Déclaration au début de l'exercice des
activités:
Toute personne physique ou morale, exonérée ou
non redevable d'impôt, droit, taxes, acomptes ou précomptes
perçu l'administration des impôts est tenu de se faire connaitre
dans le 15 jours qui suivent après l'ouverture de ses activités
en formulant une demande de numéro impôt conforme aux
modèle fixé par l'administration.
Un numéro impôt est attribué par
l'administration des impôts
"J 75 "J
après certification de la localisation effective du
contribuable. Toutes les modifications relatives à l'identité,
à la direction, à l'adresse ou affectant un élément
impossible à l `exploitation, ou y mettant un terme, feront l'objet
d'une déclaration auprès de l'administration des impôts,
dans les quinze jours de la survenance de l'événement.
2. Déclaration d'opérations : Les
redevables sont tenus de souscrire, dans les conditions et délais
prévus, de déclaration selon le modèle fourni par
l'administration des impôts, ils déterminent, dans les
déclarations et sans leur responsabilité, les bases d'imposition
et le montant des impôts et autres droit dus, conformément aux
dispositions légales.
Les déclarations dument remplies, datées et
signées par les redevables ou leur représentants, sont
déposées auprès de services compétents de
l'administration des impôts.
En cas de décès des redevables, les
déclarations doivent être souscrites par ses héritiers,
légataire et dinatoires universels ou pour leurs mandataires, les
déclarations doivent être souscrites même si le redevable
est exonéré.
Les personnes exemptées sont dispensés de
l'obligation de souscrire les déclarations, à l'exception de
celle afférentes aux impôts dont elles sont redevables( N.
KABANGE, 1997,253 ).
e. Autres Obligations : Ce sont des obligations qui sont d'une
nature autre que fiscales. Il s'agit des obligations comptables qui sont
annexés aux obligations fiscales et qui concernent le redevable de
l'impôt sur le bénéfice et profits ainsi que ceux
d'impôt sur le chiffre d'affaires.
Ces obligations se rapportent essentiellement à la
facturation, en particulier à la délivrance des factures et
à la tenue de doubles factures.
Elles auraient probablement pour finalité de constituer
des données ou, mieux des éléments sur lesquels pourrait
s'appuyer l'administration en matière de contrôle de l'impôt
sur les bénéfices et profit ou de l'impôt sur le chiffre
d'affaires.
Alors même que les lois ne prévoient pas de
sanctions à l'égard de défaillant, l'on pourrait affirmer
que ceux-ci s'exposent, le cas échéant, à l'imposition
d'office pour compatibilité irrégulière ( KOLA GONZE,
2006,p.35).
~ 76 ~
10.9 LES IMPOTS PERCUS PAR LA DPI KASAI.OCCIDENTAL ET LEURS
FONCTIONNEMENTS
S'agissant des impôts perçus par la DPI/Kasaï
occidental démembré, nous citons:
- IPR &IERE
- IBP
- IMPÔT MOBILIER
- TVA.
3. APPORT DES IMPOTS SUR LE DÉVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE
DE LA L'impôt est un instrument qui est utilisé pour: corriger les
inégalités sociales,
assurer la répartition du revenu national
et permet une certaine égalisation des conditions de
vie ou des conditions sociales à travers le nivellement susceptible des
fortunes et l'imposition forte des revenus élevés.
la réalisation des agrégats
macroéconomiques.
"J 77 "J
Nous pouvons résumer en disant que tout État a
besoin d'une administration organisée pour son bon fonctionnement. En
République Démocratique du Congo, la Direction
Générale des Impôts a une part importante dans
l'équilibre budgétaire de l'État.
En effet, le passage d'une fiscalité qui répond
aux objectifs de développement socio-économique du pays ne doit
non seulement renflouer la caisse de l'État mais la relance devrait
avoir des retombés positifs où significatifs sur la mobilisation
des encaissements fiscaux en instaurant une bonne lecture des textes
fiscaux.
Outre, plusieurs contribuables ne connaissent pas la langue
utilisée par l'administration quand tout le monde essaie de la parler.
Ainsi, la mission d'assurer une large diffusion de règles fiscales et la
compréhension du langage permet également à un meilleur
rapprochement des contribuables de s'acquérir et aussi à
l'acceptation de l'impôt par les contribuables.
C'est pourquoi, nous annonçons notre quatrième
chapitre intitulé :Impact de l'impôt sur le
Bénéfices et profits dans l'amélioration des encaissements
fiscaux à la D.P.I/K.OCC.
~ 78 ~
"J 79 "J
L'IBP, en pratique, englobe quatre types d'impôts, à
savoir:
? L'impôt sur les bénéfices et profits des
grandes et moyennes entreprises non pétrolières de production,
? L'impôt sur les bénéfices et profits des
entreprises de petite taille, ? L'impôt sur les prestations des services
de non-résidents,
? L'impôt sur les revenus des capitaux mobiliers.
L'impôt sur les bénéfices et profits
constitue la principale source des revenus de la DGI. Le paiement s'effectuant
au taux du jour, il y a lieu que le fisc empoche plus qu'il n'avait
prévu. L'IBP représente 42,9 % des recettes escomptées par
le fisc. Les impôts et taxes sur les biens et services, donc la taxe sur
la valeur ajoutée (TVA), englobent 29,3 %. Vient ensuite l'impôt
professionnel sur les rémunérations (IPR), 26,6 %. L'IBP porte,
en effet, sur les bénéfices des entreprises commerciales,
agricoles, artisanales, immobilières mais aussi sur les profits
générés par des personnes qui gèrent des
activités libérales.
Le taux de l'impôt sur les bénéfices et
profits en R.D. Congo est de 35% à 40%. S'agissant toujours de
l'impôt sur les bénéfices et profits, il y a lieu de noter
que le contribuable paye 1% du chiffre d'affaires déclaré lorsque
les résultats sont déficitaires ou bénéficiaires
mais susceptibles de donner lieu à une imposition inférieur
à ce moment.
Les grandes et moyennes entreprises acquittent un impôt
minimum fixé à 1% du chiffre d'affaires en cas de perte ou d'un
résultat déficitaire donnant lieu à un impôt
inférieur à celui-ci.
Les petites entreprises sont imposées sur base du
chiffre
d'affaires et fonction du secteur d'activités.: 1% pour
les activités de vente;
2% pour les activités de prestation de services.
En ce qui concerne les entreprises de taille moyenne, la
procédure est un peu différente parce qu'elles calculent d'abord
le chiffre d'affaires de l'exercice antérieur et paient les 60 % de 1 %
ou 2 %, selon le cas, sur ledit chiffre d'affaires. Et lors de la
déclaration d'avril, elles paient le solde restant par rapport aux
calculs sur le chiffre d'affaires.
Quant aux micros entreprises gérées par les
centres d'impôts synthétiques, il s'agit d'un impôt
synthétique forfaitaire de 50 000 francs, payé une fois lors de
la déclaration d'avril, celles dont le chiffre d'affaires annuel ne
dépasse pas 10.000.000 de francs congolais.
Toutefois l'impôt sur le bénéfice et
profit ne peut-être inférieur à 1/1000 du chiffre
d'affaires déclaré de l'exercice, avec un minimum de 250 USD son
taux est de 40% mais avec l'adhésion de L'OHADA ce taux passe de 40%
à 35%.
~ 81 ~
, . . pp
et statistique des impôts 2017.
: Division De Recouvrement des recettes fiscales, DPI/K.OCC
démembré. Rapport annuel du bureau de recherche et statistique
des impôts 2018.
~ 84 ~
: Division De Recouvrement des recettes fiscales, DPI/K.OCC
démembré. Rapport annuel du bureau de recherche et statistique
des impôts 2019.
: Division De Recouvrement des recettes fiscales, DPI/K.OCC
démembré. Rapport annuel du bureau de recherche et statistique
des impôts 2020.
2017
|
CENTRE
|
IBP/MICRO
|
IBP/PME
|
IBP/G.E.
|
TOTAL GENERAL
|
ASSIGNATIONS GENERALE
|
ECART GENERAL
|
TAUX
|
NATURE
|
SIEGE
|
34 417 149,5
|
45 582 850,50
|
90 124 584,00
|
|
|
|
|
KANAGA I
|
7 095 702,55
|
10 450 860,55
|
19 563 217,89
|
|
|
|
|
KANANGA II
|
4 185 806,66
|
5 128 650,43
|
8 914 114,94
|
|
|
|
|
KANANGA III
|
2 150 980,45
|
3 460 680,18
|
7 269 248,16
|
|
|
|
|
TSHIKAPA
|
8 340 608,34
|
11 645 768,00
|
28.354.232,00
|
|
|
|
|
ILEBO
|
1 640 340,01
|
2 618 588,00
|
5.169.412,00
|
|
|
|
|
KAMONIA
|
3 465 850,00
|
6 612 965,00
|
10.795.167,00
|
|
|
|
|
LUEBO
|
1 680 918,03
|
1 912 945,00
|
2.746.135,00
|
|
|
|
|
LUIZA
|
1 095 680,08
|
2 003 413,00
|
3.029.100,00
|
|
|
|
|
DEMBA
|
384 600,00
|
697 400,07
|
2.100.000,00
|
|
|
|
|
DIBAYA
|
285 818,08
|
318 282,00
|
1.149.390,00
|
|
|
|
|
MWEKA
|
1 230 123,00
|
1 690 570,00
|
2.974.427,00
|
|
|
|
|
KAZUMBA
|
423 600,00
|
788 423,00
|
2.107.027,00
|
|
|
|
|
DIMBELENGE
|
85 602,00
|
230 460,00
|
712.988,00
|
|
|
|
|
TOTAL
|
66 482 778,71
|
93 141 855,74
|
185.009.044,99
|
344.633.679,4
4
|
|
|
|
ASSIGNATION
|
73 850 780,71
|
130 660
230,16
|
148.344.362,16
|
|
352.855.773,03
|
|
|
ECRAT
|
-7 368 002,00
|
-37 518 374,42
|
36.664.482,83
|
|
|
-8.221.893,59
|
|
TAUX
|
90,02%
|
71,28%
|
124,71%
|
|
|
|
97,66%
|
source: DPI/Kasaï Occidental
~ 87 ~
CENTRE
|
IBP/MICRO
|
IBP/PME
|
IBP/G.E.
|
TOTAL GENERAL
|
ASSIGNATIONS GENERALE
|
ECART GENERAL
|
TAUX
|
NATURE
|
SIEGE
|
37.173.159,00
|
49.662.980,00
|
53.279.445,00
|
|
|
|
|
KANAGA I
|
15.104.173,00
|
19.640.690,00
|
38.683.724,00
|
|
|
|
|
KANANGA II
|
3.560.145,00
|
6.354.765,00
|
10.750.118,00
|
|
|
|
|
KANANGA III
|
2.680.195,00
|
4.980.466,00
|
7.819.992,00
|
|
|
|
|
TSHIKAPA
|
20.965.585,00
|
28.665.480,00
|
34.014.285,00
|
|
|
|
|
ILEBO
|
1.658.585,00
|
2.285.687,00
|
3.653.710,00
|
|
|
|
|
KAMONIA
|
4.645.685,00
|
7.645.685,00
|
10.771.747,00
|
|
|
|
|
LUEBO
|
2.125.365,00
|
2.665.124,00
|
2.807.493,00
|
|
|
|
|
LUIZA
|
2.465.605,00
|
3.268.442,00
|
4.254.607,00
|
|
|
|
|
DEMBA
|
285.665,00
|
785.612,00
|
1.357.310,00
|
|
|
|
|
DIBAYA
|
325.685,00
|
688.863,00
|
871.115,00
|
|
|
|
|
MWEKA
|
1.687.465,00
|
2.680.465,00
|
3.317.533,00
|
|
|
|
|
KAZUMBA
|
987.665,00
|
1.101.215,00
|
1.399.805,00
|
|
|
|
|
DIMBELENGE
|
285.485,00
|
463.183,00
|
936.696,00
|
|
|
|
|
TOTAL
|
93.950.462,00
|
130.879.657,00
|
173.926.580,00
|
398.756.699,
00
|
|
|
|
ASSIGNATION
|
102.680.360,00
|
116.650.612,00
|
145.658.656,97
|
|
364.989.628,97
|
|
|
ECRAT
|
-8.729.898,00
|
14.226.045,00
|
28.267.923,03
|
|
|
33.767.070,03
|
|
TAUX
|
91,49%
|
112,19%
|
119,40%
|
|
|
|
109,2
5%
|
source : DPI/Kasaï Occidental
2019
|
CENTRE
|
IBP/MICRO
|
IBP/PME
|
IBP/G.E.
|
TOTAL GENERAL
|
ASSIGNATIONS GENERALE
|
ECART GENERAL
|
TAUX
|
NATURE
|
SIEGE
|
37.123.673,00
|
47.185.170,00
|
61.357.617,00
|
|
|
|
|
KANAGA I
|
12.845.940,00
|
20.643.463,00
|
43.195.917,00
|
|
|
|
|
KANANGA II
|
5.980.645,00
|
8.475.600,00
|
12.009.395,00
|
|
|
|
|
KANANGA III
|
3.997.980,00
|
5.690.787,00
|
10.957.220,00
|
|
|
|
|
TSHIKAPA
|
22.980.470,00
|
25.690.980,00
|
46.808.900,00
|
|
|
|
|
ILEBO
|
1.987.676,00
|
2.667.472,00
|
4.818.164,00
|
|
|
|
|
KAMONIA
|
4.760.680,00
|
7.475.695,00
|
14.226.754,00
|
|
|
|
|
LUEBO
|
2.620.475,00
|
3.126.940,00
|
4.226.205,00
|
|
|
|
|
LUIZA
|
2.480.637,00
|
2.267.340,00
|
6.939.803,00
|
|
|
|
|
DEMBA
|
787.663,00
|
967.840,00
|
3.431.150,00
|
|
|
|
|
DIBAYA
|
3677.470,00
|
980.660,00
|
1.037.513,00
|
|
|
|
|
MWEKA
|
1.645.413,00
|
2.340.445,00
|
5.058.055,00
|
|
|
|
|
KAZUMBA
|
480.380,00
|
930.606,00
|
3.725.171,00
|
|
|
|
|
DIMBELENGE
|
340.650,00
|
940.656,00
|
1.338.849,00
|
|
|
|
|
TOTAL
|
98.199.752,00
|
129.183.654,00
|
219.130.713,00
|
446.514.119,
00
|
|
|
|
ASSIGNATION
|
92.680.580,00
|
115.620.420,00
|
180.464.125,34
|
|
388.765.125,34
|
|
|
ECRAT
|
5.519.172,00
|
13.563.234,00
|
38.666.587.69
|
|
|
57.748.993,69
|
|
TAUX
|
9,10%
|
111,73%
|
121,42%
|
|
|
|
114,8
5%
|
Source: DPI/Kasaï Occidental
2020
|
CENTRE
|
IBP/MICRO
|
IBP/PME
|
IBP/G.E.
|
TOTAL GENERAL
|
ASSIGNATIONS GENERALE
|
ECART GENERAL
|
TAUX
|
NATURE
|
SIEGE
|
36.665.673,00
|
50.355.475,00
|
69 439 472,00
|
|
|
|
|
KANAGA I
|
7.345.675,00
|
12.945.755,00
|
58 939 750,00
|
|
|
|
|
KANANGA II
|
3.475.466,00
|
7.465.650,00
|
11 974 499,00
|
|
|
|
|
KANANGA III
|
2.680.475,00
|
4.465.786,00
|
10 707 419,00
|
|
|
|
|
TSHIKAPA
|
25.660.480,00
|
28 680 470,00
|
44 271 530,00
|
|
|
|
|
ILEBO
|
2.122.380,00
|
3 123 210,00
|
6 235 000,00
|
|
|
|
|
KAMONIA
|
5.680.470,00
|
7 470 270,00
|
15 392 940,00
|
|
|
|
|
LUEBO
|
2.425.125,00
|
4 125 065,00
|
6 136 285,00
|
|
|
|
|
LUIZA
|
3.610.115,00
|
4 125 260,00
|
6 940 038,00
|
|
|
|
|
DEMBA
|
964.614,00
|
4 125 260,00
|
4 730 556,00
|
|
|
|
|
DIBAYA
|
314.123,00
|
2 165 250,00
|
2 957 960,00
|
|
|
|
|
MWEKA
|
1.184.612,00
|
1 113 225,00
|
7 361 578,00
|
|
|
|
|
KAZUMBA
|
980.620,00
|
3 675 470,00
|
5 452 114,00
|
|
|
|
|
DIMBELENGE
|
560.570,00
|
1 695 680,00
|
2 924 170,00
|
|
|
|
|
TOTAL
|
93.970.398,
|
129 992 251,00
|
248 463 311,00
|
472 425
960,00
|
|
|
|
ASSIGNATION
|
98.660.185,00
|
123 660 475,00
|
183 340 280,65
|
|
405 660 940,65
|
|
|
ECRAT
|
-4.689.787,00
|
6 331 776,00
|
65 123 030,35
|
|
|
66 765 091,35
|
|
TAUX
|
95,24%
|
105,12%
|
135,52%
|
|
|
|
116,4
5%
|
Source: DPI/Kasaï Occidental
IV.2.1 ANALYSE DES DONNÉES
TABLEAU N°9 : COMPARAISON DES ASSIGNATIONS ET
RÉALISATION DE L'IBP PAR ANNEE
ANNÉE 2017
|
NATURE D'IMPOT
|
ASSIGNATIONS
|
REALISATIONS
|
ECART
|
I.B.P/MICRO
|
73 850 780,71
|
66 482 778,71
|
7 368 002
|
I.B.P/P.M.E
|
130 660 230,16
|
93 141 855,74
|
37 518 374,42
|
I.B.P/G.E
|
148 344 362,16
|
185 009 044,99
|
36 664 482,83
|
TOTAL
|
352855373,03
|
344633679,44
|
815550859,25
|
Graphique N°1: Évolution de l'IBP Année
2017
~ 91 ~
SoSssshkjhhh
Source: nous même à partir du tableau 9
Commentaires: ici nous constatons que l'IBP à
été bien perçu malgré les difficultés
dû à la guerre KAMUINa NSaPu , l'administration fiscale à
atteind 97,66% Soit l'écart en pourcentage de -2,35 au vu de fisc qui
ont bravé la peur et se sont donnés corps et âme à
récolter ces encaissement afin d'aider le trésor public à
accroître
TABLEAU N°10 : COMPARAISON DES ASSIGNATIONS ET
RÉALISATION DE L'IBP PAR ANNEE
ANNÉE 201
|
NATURE D'IMPOT
|
ASSIGNATIONS
|
REALISATIONS
|
ECART
|
I.B.P/MICRO
|
102 680 360
|
93 950 462
|
8 729 898
|
I.B.P/P.M.E
|
116 650 612
|
130 879 657
|
14 226 045
|
I.B.P/G.E
|
145 658 656,97
|
173 926 580
|
28 267 923,03
|
TOTAL
|
36498628,97
|
398756701
|
51223866,03
|
- 93 -
"J 94 "J
L'IBP PAR ANNEE
Source: Nous mêmes à partir du Tableau 10
Commentaires: Durant l'année 2018 l'IBP à augmenter
de 11,59% que l'année 2017 malgré certaines difficultés
dû au taux de change sur le marché et parfois les entreprises
n'arrivent pas à réaliser des bénéfices faute d'un
faible taux d'acheteurs ,les agents du fisc ont atteint 109,25% des
réalisations sur les assignations soit 9,25% d'écart annuel nous
adressons nos vives félicitations car leur réalisation ont
surpassés les assignations soit un écart Positif durant cette
annuel
TABLEAU N°11 : COMPARAISON DES ASSIGNTIONS ET
RÉALISATION DE
~ 95 ~
ANNÉE 2019
|
NATURE D'IMPOT
|
ASSIGNATIONS
|
REALISATIONS
|
ECART
|
I.B.P/MICRO
|
92 680 580
|
98 199 754
|
5 519 172
|
I.B.P/P.M.E
|
115 620 420
|
129 183 654
|
13 563 234
|
I.B.P/G.E
|
180 464 125,34
|
219 130 713
|
38 666 587,69
|
TOTAL
|
388765125,34
|
446514121
|
57748993,69
|
Graphique N°3: Évolution de l'IBP Année
2019
adressons nos félicitations aux agents du fisc pour ce
digne travail.
"J 97 "J
TABLEAU N°12 : COMPARAISON DES ASSIGNATIONS ET
RÉALISATION DE L'IBP PAR ANNEE
ANNÉE 2020
|
NATURE D'IMPOT
|
ASSIGNATIONS
|
REALISATIONS
|
ECART
|
I.B.P/MICRO
|
98 660 185
|
93 970 398
|
4 689 787
|
I.B.P/P.M.E
|
123 660 475
|
1 485 685
|
6 331 776
|
I.B.P/G.E
|
183 340 280,65
|
248 463 311
|
65 123 030
|
Total
|
405660940,65
|
343919389
|
141267623
|
Graphique N°3: L'ÉVOLUTION DE DE L'IBP ANNÉE
2020
Source: Nous mêmes à partir du tableau 12
Commentaires: durant cette année l'IBP augmenter par
rapport aux années précédentes, soit 18,79% en 2017 ,7,2%
en 2018 en 2019 malgré la pandémie de coronavirus et la
déclaration de l'Etat d'urgence sanitaire par le président de le
République les agents du fisc n'ont pas baisser les bras. nous signalons
aussi que cette augmentation est du à la lutte du chef de l'État
contre la corruption et le détournement des deniers publics à
travers l'instauration de l'inspection générale des finances qui
lutte contre toute évasion fiscale.
~ 99 ~
TABLEAU N°13 : COMPARAISON ENTRE ASSIGNATION ET
RÉALISATION DE 2017 à 2020
ANNÉES
|
ASSIGNATIONS
|
RÉALISATION
|
ECART
|
REALISATION
|
%
|
2017
|
352 855 777,03
|
344 633
|
-8 221 893,59
|
97,66
|
|
|
|
|
679,44
|
|
|
|
|
2018
|
364
|
989
|
628,97
|
398 756
|
33
|
767
|
070,03
|
109,25
|
|
|
|
|
699,00
|
|
|
|
|
2019
|
388
|
765
|
125,34
|
446 514
|
57
|
748
|
993,69
|
114,85
|
|
|
|
|
119,00
|
|
|
|
|
2020
|
405
|
660
|
940,65
|
472 425
|
66
|
765
|
091,35
|
116,45
|
|
|
|
|
960,00
|
|
|
|
|
Source: Nous même sur base des tableaux 9, 10, 11 et 12
GRAPHIQUE N°5 : ÉVOLUTION DES ASSIGNATIONS ET
RÉALISATIONS DE 2017-2020
Source: nous même à partir du tableau 13
Commentaires: Dans ce tableau n° 13 durant les années
2017 à 2020 nous constatons un excedent sur les réalisations
,entre autres en CDC 33767070,03;57748993,66;66765091,35 contrairement à
l'année 2017 qu'on retrouve une deficite de 8221893,59 et qui peuvent
que les agents du fisc redoublé l'efforts .
ANALYSE DES REALISATIONS ANNUELLES DES ENCAISSEMENT FISCAUX DE
L'IBP Le calcul de taux de réalisation
Total Réalisation
x100
Assignation
2017
344 633 679,44
352 855 773,03
2018
398 756 699,00
364 989 628,97
2019
x100= 97,66%
x100= 109,25%
~ 104 ~
446 514 119,00
388 765 125,34
2020
472 425 960,00
425 660 940,65
x100= 114,85%
x100= 116,45%
Graphique n°6 : EVOLUTION DE TAUX DE REALISATION DES
ENCAISSEMENTS
TABLEAU N°14 : TAUX DE REALISATION EN
POURCENTAGE
ANNEES
|
Taux des réalisations
|
2017
|
97,66%
|
2018
|
109,25%
|
209
|
114,85%
|
2020
|
116,45%
|
FISCAUX DE L'IBP DE 2017 à 2020
~ 106 ~
Source: Nous mêmes à partir du tableau 13
Commentaires : ce graphique n° 14 , durant les
années 2018 à 2020 ,il y'a eu un excedent
des réalisations de :9,25% 14,85 %, contrairement à
l'année en 2017 qu'on progression de taux chaque année
APPORT DES ENCAISSEMENTS FISCAUX DE L'IBP DANS LA REALISATION
DES ASSIGNATIONS DE LA
DPI
TABLEAU N°15
Nature
|
2017
|
Taux de
|
2018
|
Taux de
|
2019
|
Taux de
|
2020
|
Taux de
|
d'Impôt
|
|
réalisation
|
|
réalisatio
n
|
|
réalisation
|
|
réalisation
|
~ 107 ~
IBP
|
344 633 679,44
|
97,66%
|
398 756 699,00
|
109,25
|
446 514 119,00
|
114,85
|
472 425 960,00
|
116,45
|
IPR
|
694 360 428
|
84,6
|
703 744 798
|
99%
|
677 218 080
|
151%
|
1 210 621 353
|
112%
|
TVA
|
124 254 696
|
16,56%
|
126 514 646
|
18,46%
|
705 053
|
0,17%
|
1 250 201 015
|
127,76%
|
Imm
|
9 666 055
|
47,37%
|
9 914 614
|
49,47%
|
2 389 296
|
26,76%
|
22 928 956
|
109,37
|
Pénalité
|
22 724 902
|
56,04%
|
30 465 614
|
60,6%
|
97 992 457
|
439,05%
|
51 440 631
|
187,31%
|
Autres
|
231 600
|
1,14%
|
238 463
|
9,14%
|
14 302 363
|
640,81%
|
13 105 208
|
249,79%
|
Dans ce tableau nous constatons que les réalisations de
l'IBP ont été supérieures aux autres impôts durant
l'année 2017 soit 97,66% et 2018 soit 109,25%. Durant l'années
2019 les autres impôts et les pénalités ont
dépassées l'IBP avec 640% et 439, 05% soit un écart de
525,15% et 324,2%. Dans l'année 2020, les autres impôts ont
dépassées l'IBP avec 249,79% et 187,31% soit un écart de
133,34% et 70,86%, malgré cela l'IBP contribue avec succès aux
encaissements fiscaux réalisés par la DPI/K. Occ.
GRAPHIQUE N°7 Évolution des encaissements fiscaux de
l'IBP de 2017_2020
IV.2 APPROCHE CRITIQUE ET SUGESSION
Tout travail scientifique digne de ce nom devra normalement
débouchés quelques recommandations pouvant tant soi peu
éclairer l'opinion des chercheurs, des décideurs et des
dirigeants puisque nous parlons d'un cas spécifique, qu'est la Direction
Provinciale des Impôts du Kasaï Occ nous estimons que nos critiques
et suggestion seront les bienvenues.
? La Direction Générale des Impôts du
Kasaï Occidental démembré ne tient pas des réunions
ni de séminaire de renforcement de capacité en faveur de ces
dirigeants.
? Le taux d'assignation de l'IBP doit être revu à
la hausse dans les prochaines années vu les derniers résultats de
4 années sous étude.
? Pour ce faire, nous suggérons ce qui suit aux
responsables tant locaux que nationaux de l'administration fiscale;
? Vu les résultats de ces 4 années sous
études, nous demandons au Directeur Provincial de la D.P.I /K.OCC de
motiver les agen
? La lutte contre l'impunité face à tous les
redevables défaillants, la lutte contre l'injustice et le
clientélisme;
? Le respect de la déontologie professionnelle;
? Les dirigeants de l'administration fiscale doivent mettre
l'agent du fisc à l'abri de toutes sollicitations susceptibles de le
rendre corruptible, notamment par l'application d'une bonne politique
salariale;
~ 110 ~
Le choix du thème, l'impact de l'impôt sur le
bénéfice et profit dans l'amélioration des encaissements
fiscaux n'a pas été un fait du hasard, il cadre par contre avec
l'enseignement reçu à l'Institut Supérieur des Etudes
Sociales de Kananga et présente un intérêt à la fois
individuel, scientifique, social et pratique.
En effet, notre étude s'est penchée autour de la
question
suivante:
? Qu'elle sera l'impact de l'I.B. P dans l'amélioration
des encaissements fiscaux à la D.P.I/K. Occ ?
Nous rappelons que notre hypothèse était:
? L'impact de l'I.B.P sur les encaissement perçus
à la DPI/K. Occ permettrait à cette régie
financière d'améliorer ses réalisations par rapport aux
assignations.
Nous pouvons affirmer que durant les 4 années sous
études a été bien perçu car ses réalisations
des années 2018,2019 et 2020 nous montrent noir sur blanc que les agents
du fisc ont surpasser même les assignations ce qui prouve que cet
impôt à un impact positif sur l'ensemble des Impôts
perçus par la direction provinciale des Impôts du Kasaï
Occidental.
Nous avons utilisé la méthode statistique, et
les techniques d'interview et documentaire.
Outre l'introduction et la conclusion générale,
ce mémoire comprend deux parties scinder en quatre chapitres, le premier
est consacré aux considérations générales, le
deuxième chapitre s'attèle sur des notions sur les encaissements
fiscaux,
La deuxième partie pratique comprend 2 chapitres
entre
autres:
- Les théories sur la fiscalité et
- L'impôt de l'IBP dans l'amélioration des
encaissements fiscaux.
Après examen des différents tableaux des
assignations et
~ 111 ~
réalisations, nous constatons que les encaissements
fiscaux de l'IBP n'ont pas atteints les assignations élaborées
durant l'année 2017 suite aux différentes et multiples
contraintes environnementales, contrairement aux années 2018, 2019 et
2020
En effet, les assignations de l'IBP durant les 4 années
sous études sont respectivement de : 352 855 573,03 ; 364 989 628,97 ;
388 765 125,34 et 405 660 940,65 enfin par contre les encaissement ou
réalisation ont été respectivement de : 344 633 679,44 ;
398 756 699,00 ; 446 514 119,00 et 472 425 960,00 CDF.
Il se dégage donc les écarts ci-après:
- Année 2017 : - 8 221 893,59fc, soit -2,34% -
Année 2018 : 33 767 070,03fc, soit + 9,25% - Année 2019 : 57 748
993,69fc, soit + 14,85% - Année 2020 : 66 765 019,35fc soit + 16,45%
L'écart négatif constaté à
l'année 2017 s'explique par le fait que le ministre des finances avait
augmenté les assignations dans l'intention de réaliser beaucoup
d'encaissement qui permettront de réhabiliter certains bureaux dans le
futur.
Notons par ailleurs que les réalisations de l'IBP en
pourcentage étaient de : 97,66%, 109,25%, 114,85%, 116,45%.
Respectivement entre les années 2017,2018,2019 et 2020.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé tous les
aspects de cette étude, nous osons croire que nous avons pu apporter
notre modeste contribution; en rapport avec cette thématique d'autres
chercheurs peuvent nous emboiter le pas en essayant d'aborder ou d'approfondir
d'autres aspects de cette étude.
~ 112 ~
PINTO.R., , édition, Dolloz, Paris, 1971
2. PINTO.R. Et GRAWITZ M., , 4ème édition,
Dolloz, Paris, 1971,
3. PINTO.R. Et GRAWITZ M., , 4ème édition,
Dolloz, Paris, 2001,
4. GRAWITZ M., , édition, Dolloz, Paris, 1990,
5. GRAWITZ M., , opcit, 1990,
6. GRAWITZ M., , idem, 1990,
7. SELLITZ.C, , ,Montréal, HRW, 2003
8. BIGAUT.C, ,Elipses,paris,1995
9. BIGAUT.C cité par IKAS KASIAM, éd.WANG NGOM,KIN
2001
10. LORT VAN DER LINDEN Côté par IKAS KASIAM
11. KAKONGE KAMANGU Jean, éd.KADIS NEW
PRESSE, LIKASI,2000
12. GASTON JEZE, éd.Thémis, Paris. P.U.F,1970
13. DUFUMIER. M, AMIRA,Paris, 2003
14. GARSUERT P. et PRIAMUS, Economics, Paris ,1995
15. Christian VAN LIERDE, 2000
16. Christian VAN LIERDE, opcit, 2000
17. DURIEL François, 10ème
édition, DALLOZ,Paris,1995
18. DURIEL François, 10ème
édition, DALLOZ,Paris,opicit
19.Michel BOUVIER, L.G.D.J,10ème
édition,Paris, 2007
20. Michel BOUVIER, L.G.D.J,10ème
édition,Paris,2004
21. TSHUNGU BAMESA ,
.éd.Africa,LUBUMBASHI, 1999
~ 113 ~
22. TSHUNGU BAMESA ,
. éd.Africa,LUBUMBASHI, opcit
23. Robert GROS, éd.Cujas,Paris,1994
24. BAKANDEJA WA MPUNGU ,
éd.KIN,édition. noraf, 2006
25. Maurice DUVERGER , 2ème
édition,Dalloz,Paris, 2003
26.BARBE Vanessa, 3ème édition, Paris
Gualino,lextenso,2015
1. Pierre Larrousse, édition, Larousse, Paris, 1971
2. Dictionnaire la petit laRousse, Paris, 1993,
3. Dictionnaire Petit Larousse illustré, Paris, 2009
4. Dictionnaire la Rousse illustré, Paris, 1999,
5. Le micro Robert, dictionnaire, 2003 6.Bernard ,lexique
d'économie, 2010
7. Bernard ,opcit
8. Claude et AUGE.,Direction encyclopédique Larousse,
Paris, 1958
9.
Philippe LOÏC,Dictionnaire encyclopédique, finances
publiques... de la région du haut zaïre, un zaïre Afrique
février 1995.
,
1.BADIBANGA Marcel,
, TFC, ISC-KANANGA, 2014 à 2015.
2.NGOIE KABASELE ,
mémoire,UKA, 2017
3.KABEYA Vital,
Mémoire, UNIKAN, inédit,2016
4. MAKALA NZENGU, , TFC,
cas de la SNCC, 2009.
~ 114 ~
ISANGO IDI WANZILA,
as de la SNCC in zaïre Afrique, N°222,Février
1997
BOUBACAR BORIS Diop, , paris,2008
3. KAREN J,Fryer jiju Antony et Alex Douglas, , vol.19,
n°5,2007
Jean-Yves et olivier GARNIER, , vol.19, n°5, Paris, le
clerf,cool.<<
Actualité>>, mai 2016
COSTIER.R et RIMAUDO,TomeI, première édition,
Fernand Nathan, Paris, 1964 Manuel des procédures fiscales, novembre
2004
Manuel des procédures fiscales,opcit
IKAS KASIAM, ,2003
KAS Loi n°006/2003 journal officiel de la RDC,mars,2003
Base de conclusion recette fiscales champ.5.p.3510,2012
Ol n°69/009 du 10 février 1969 Journal officiel 15
mars 2002
COZIAN,M, ,R.F.C,N°229,1993 fic Décret-loi
N°081 portant organisation territoriale et Administrative, Avril 1997
1.
w.w.w.wikipedia.org
2.
W.W.W.Mataf.Net
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