EPIGRAPHE
la solvabilité d'une entité.
»
« Une trésorerie aisée
garantit
Olivier WENDEL HOLMES
II
IN MEMORIAM
Il m'est difficile de cocher ses quelques lignes en terme du
travail sans faire une dédicace particulière à titre
posthume a mon très cher Père Clément TSHIBUABUA
BILEMA, arrachée très tôt à la vie, tu n'as
pas eu l'opportunité de me voir accomplir cette oeuvre. Votre
éducation sera toujours valorisée et guidera mes
réalisations.
III
DEDICACE
A ma très chère mère Élisée
MASONJI qui, après avoir gouverné mes premiers pas, m'a appris en
toute chose à ne pas mettre la charrue devant le boeuf ; que ce travail
soit pour vous maman, l'accomplissement et le fruit des atouts
légués par votre amour.
Je dédie ce travail
IV
AVANT-PROPOS
La réalisation de cette oeuvre n'aura pas
été possible sans le concours de plusieurs personnes et
organismes qui ont contribué techniquement, moralement et
matériellement à l'accomplissement de notre travail social dont
il ne m'est pas possible de les citer tous nommément. Je voudrais
toutefois reconnaitre ici les apports et contributions des personnes et
structures ci-après :
Je voudrais exprimer ma reconnaissance au chef de travaux
Léonard MUAMBA KABASELE et à l'assistant
Norbert MANDE KABASUBABO, respectivement Directeur et
codirecteur de ce mémoire, pour leur disponibilité, leurs
conseils et orientations qui ont été essentiels à la
conduite du présent travail. Je voudrais les dire merci pour tout le
temps et la patience qu'ils ont pris en lisant les multiples moutures qui ont
été présentées et en m'apportant chaque fois
l'appui méthodologique nécessaire au développement d'un
raisonnement scientifique et critique.
A travers eux nous reconnaissons l'effort combien louable de
tout le corps académique et scientifique de l'ISES/KGA qui a
accepté d'assurer notre formation.
Nous remercions également les responsables de la
Société Nationales d'électricité du Kasaï
Centrale pour avoir mis en notre disposition tous les éléments
nécessaires pour l'élaboration de ce travail.
Nos sentiments de gratitude s'adressent à toi
chère oncle maternelle Matthieu MBAYANDJAMBE BURUNDJOKO pour tes
conseils et encouragements tout au début de notre cursus
académique.
Mes remerciements s'adressent aussi à vous tantes
paternelle et maternelles pour vos conseils et encouragements qu'il s'agit de
:
A vous mes très chers frères et soeurs : ...
sentez-vous aimé par votre Frère malgré la distance qui
nous sépare.
A mes neveux et nièces dont il s'agit de : , voici le
modèle à suivre. A mes amis et compagnons de lutte qu'il s'agit
de Michel TSHIBUYI, la liste n'est pas exhaustive, que trouvent courage et
dévouement.
En fin à tous ceux qui, de près ou de loin ont
témoigné leur soutien, mais dont les noms ne sont pas repris sur
cette page, trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude.
V
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
> SNEL/KA.C: société
Nationale d'Electricité du Kasaï Central.
> COVID-19 :Maladie à Coronavirus
2019.
> SNCC : Société Nationale de Chemin
de fer au Congo.
> RDC : République
Démocratique du Congo.
> ISES-KGA : Institut Supérieur
d'Etudes Sociales de Kananga.
> TPE: Travaux Publics de
l'État.
> CNSS: Caisse Nationale de
Sécurité Sociale.
> INPP : Institut National de la
Préparation Professionnelle.
> PUF : presse Universitaire de France.
> RLG : Ratio de Liquidité
Générale.
> RLR : Ratio de Liquidité
Réduite.
> RLI: Ratio de Liquidité
Immédiate.
> %: Pourcentage.
> ?: Moins.
> ?: Plus.
> ÷: Division.
> ?: Multiplication.
VI
LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUES
LISTE DES TABLEAUX
TABLAU N°1: Bilan Condensé de la SNEL/KA.C en valeurs
Absolues TABLEAU N°2: Bilan Condensé de la SNEL/KA.C en valeurs
Relatives TABLEAU N°3: Bilan Synthétique en valeurs Absolues.
TABLEAU N°4: Bilan Synthétique en valeurs
relatives.
TABLEAU N°5: Bilan Fonctionnel.
TABLEAU N°6: La détermination du Fond de Roulement
Net .
TABLEAU N°7: La détermination du Fond de Roulement
Propre. TABLEAU N°8: La détermination du Fond de Roulement
Étranger.
TABLEAU N°9: La détermination du Ratio de Fond de
Roulement Minimum Nécessaire.
TABLEAU N°10: La détermination du Besoin en Fonds de
Roulement.
TABLEAU N°11: La détermination de la
Trésorerie Nette. TABLEAU N°12: La détermination des Ratios
de Liquidités.
TABLEAU N°13: La détermination des Ratios de
Solvabilité, d'Indépendance Financière et
d'Endettement.
TABLEAU N°14: La détermination des Ratios de
Rentabilité et le Levier d'Endettement.
VII
LISTE DES FIGURES
FIGURE N°1: Représentation du Fond de Roulement
Positif. FIGURE N°2: Représentation du Fond de Roulement
Négatif. FIGURE N°3: Représentation du Fond de Roulement
Nul.
LISTE DES GRAPHIQUES
GRAPHIQUE N°1: L'évolution du Fond de Roulement Net.
GRAPHIQUE N°2: L'évolution du Besoin en Fond de Roulement.
GRAPHIQUE N°3: L'évolution de la Trésorerie Nette.
1
0. INTRODUCTION GENERALE
La trésorerie d'une entité est la somme de son
encaisse monétaire et de ses comptes en banque, Établissements
financiers et non bancaires, ses titres et effets immédiatement
négociables.
C'est ainsi que les comptes que l'entité SNEL/KA.C
possède auprès des banques, établissements financiers et
assimilés, chèques postaux, caisse, etc... Ces comptes
enregistrent toutes les disponibilités ou liquidité de
l'entité telles que : billet, pièce, chèques, traite,
effet de commerce à l'escompte et les documents bancaires
utilisés.
Cependant, on peut admettre que les bénéfices
dégagés progressivement au cours de l'exercice ainsi que les
amortissements (ces deux éléments constituant des "ressources"
propres) ont pour résultat d'augmenter régulièrement le
fond de roulement jusqu'au moment où les premiers sont distribués
et les seconds réinvestis. Il est alors possible de représenter
les variations du fond de roulement.
2
1. ETAT DE LA QUESTION
? MABANGA KAPENA André dans son mémoire
intitulé : Diagnostic financier d'une entité publique et son
impact sur la gestion de la trésorerie. Dans celui-ci l'accent a
été mis sur la façon dont l'entité propose des
solutions aux problèmes financiers. Et il a abouti à la
conclusion telle que l'entité pour améliorer sa santé
financière, elle doit maitriser l'application de l'équilibre
financier, degré de solvabilité, degré de liquidité
et la rentabilité. Qui sont les quatre axes de la santé
financière. (2018-2019,65)
? Bruno SONIK traite dans son livre intitulé " Gestion
Financière" des concepts et méthodes qui s'inspirent des
théories financières les plus récentes et de leurs
applications web aux problèmes de gestion telles qu'elles sont
réalisées par de nombreuses entités, mais en faisant
abstraction des modèles et formulations mathématiques. (2005)
Selon lui, traditionnellement, le trésorier de
l'entité est considéré comme un technicien à
l'opposé du directeur financier qui est associé aux
décisions à caractères stratégique et
détermine la politique financière de l'entité. Toutefois,
la période de crise et de ralentissement que nous avons traversé
a montré combien un bon trésorier pouvait contribuer à la
rentabilité de l'entité.
Pierre CONSO et Farouk HEMECI abordent la gestion
financière en rappelant la place privilégiée qu'elle a
toujours occupée dans la conduite de l'entité.
L'originalité de leur ouvrage réside dans le fait qu'il situe la
vie financière des entités dans un environnement complexe et
turbulent, concurrentiel et conflictuel, à la fois économique et
social. Ainsi, l'étude de la fonction d'entité
précède et éclaire l'analyse des mécanismes
financières et le fonctionnement des marchés financiers.
(1999)
Dans le cadre de notre sujet intitulé : Étude de
la trésorerie dans une entité publique. Dans celui-ci nous
voudrions savoir comment gère la trésorerie dans une
entité publique et nous procéderons au calcul de cette
dernière.
2. PROBLÉMATIQUE
Etudier la structure financière d'une entité
permet aux gestionnaires ou analyste financier de comparer l'origine de
l'utilisation de fonds afin de suivre l'orientation des activités
exploitées pour dégager le résultat, tout en permettant
aux gestionnaires la bonne prise de décisions.
Le sujet de notre travail s'intitule `'Etude de la
trésorerie dans une entité publique" cas de `'SNEL/KA.C" et
cependant une période de 4 ans, allant de 2017 à 2020.
. La SNEL/KA.C serait en mesure d'assurer son autonomie
financière, ce qui revient à dire qu'elle disposerait d'une
trésorerie aisée.
3
En ce qui concerne notre étude, notre
préoccupation majeure est d'examiner la structure financière de
la SNEL/KA.C en vue de tirer des conclusions conséquentes sur son
fonctionnement.
Etant donné qu'une analyse financière stable
permet à l'entité de sauvegarder son équilibre financier
et de l'assurer ainsi de la chance de survie et de viabilité à
long terme.
Sur ce, l'entité convient de bien veiller sur
l'évolution de leurs bilans et comptes des résultats, car ces
derniers influent sur l'équilibre financier et du chiffre d'affaires de
l'entité.
En effet, pour mieux appréhender notre sujet, il est
impérieux de nous poser les questions ci-après :
? Comment se présente la structure financière de la
SNEL/KA.C au cours de notre période sous étude ?
? La SNEL/KA.C dispose-t-elle d'une trésorerie
aisée ?
3. HYPOTHESE
Plusieurs définitions ont proposées autour du
concept hypothèse à ce titre nous citons quelques auteurs qui ont
défini ce concept.
Selon MULUMBATI, « la grande interrogation que le
chercheur se pose et à laquelle il s'engage de répondre par un
certain nombre d'investigation ». (1998, p91).
Pour que l'observation de la nature soit rentable, il convient
que le chercheur pose des questions adéquates. Ces questions appellent
une réponse supposée, c'est-à-dire provisoire dont la
recherche vérifie le bien fondé. Cette réponde est bien
l'hypothèse. (KAYUNGA. B et SHOMBA, K., 1995, p52).
Ainsi définir, l'hypothèse, il importe
maintenant de donner des réponses à notre
problématique.
. La SNEL/KA.C disposerait d'un fonds de roulement positif qui
lui permettrait d'assurer totalement une marge de sécurité dans
le financement de son exploitation. Elle serait cependant capable de
régler ses dettes à court terme et aux échéances
convenues.
4
4. CHOIX ET INTERNET DU SUJET
4.1. CHOIX DU SUJET
Le choix de notre cas pratique est porté sur la
SNEL/KA.C ; une entité évoluant dans le secteur de
l'énergie.
Cependant nous avons porté notre choix sur le sujet qui
a pour thème : " Etude de la trésorerie dans une entité
public " dans le souci de l'enrichissement intellectuel et surtout de mieux
comprendre comment elle peut réussir ou échouer au cas où
sa trésorerie n'est pas bien gérée.
4.2. INTERET DU SUJET
Le présent travail a quatre centres
d'intérêt, à savoir : intérêt personnel,
intérêt académique et scientifique ainsi que
l'intérêt social, pratique.
1. Intérêt personnel
C'est pour nous un réel plaisir de traiter un sujet du
domaine de la gestion financière conforme à notre
département d'études ; car nous estimons que les recherches sur
le sujet contribueront à améliorer notre expérience non
seulement professionnelle mais aussi scientifique.
2. Intérêt académique et
scientifique
Le travail scientifique est une activité obligatoire
à la fin du cycle de licence pour tout étudiant à la
recherche du grade de licence.
Ce travail sera pour nous l'occasion d'approfondir les
théories acquises sur la gestion de la trésorerie et pourra aider
d'autres chercheurs qui traiteront ce sujet sous d'autres dimensions et vont
s'en inspirer, et éventuellement nous compléter pour une
meilleure évolution scientifique. En tout état de cause, ce
travail restera, nous osons l'espérer, une référence
académique pour les générations futures.
3. Intérêt social
Cette étude pourra être bénéfique
à la SNEL/KA.C étant donné qu'elle va dégager sa
santé financière. Elle pourra aussi intéresser les
responsables qui suivent de près sa gestion. Enfin,
l'intérêt de cette étude parait plus grand pour la SNL sa
dans la mesure où elle mettra en exergue toutes les anomalies
liées à la trésorerie.
5
4.Intérêt pratique
Ce travail sera un outil qui sera comme un guide pour nos
entités et visionnaires de bien tenir compte des certains
éléments de l'environnement économique pour une bonne
gestion de la trésorerie.
5. MÉTHODOLOGIE SCIENTIFIQUE
Toute recherche scientifique nécessite l'application de
méthodes et techniques pour aboutir au résultat exact et efficace
conforme à la recherche. Celles-ci aident le chercheur dans l'analyse et
le traitement des données pour les besoins de son étude. C'est
dans ce cadre que nous avons fait recours aux techniques et méthodes
différentes pour arriver au résultat approprié.
5.1. METHODES ET TECHNIQUES
En vue de collecter et d'analyser les données de notre
recherche, nous nous sommes servi des différentes techniques et
méthode de recherche.
Les techniques et méthode suivantes nous ont
aidés pour le déroulement de notre travail :
5.1.1 MÉTHODE
Le dictionnaire petit Robert la définit comme
l'ensemble des démarches que suit l'esprit pour découvrir et
démontrer la vérité. (1972, p.158)
Selon nous, elle est une opération intellectuelle par
laquelle une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elles poursuivent, les démontre et les vérifie.
Nous nous baserons sur la méthode statistique qui nous
permettra de quantifier et de faciliter la compréhension des
résultats de la recherche en les présentant sous forme des
tableaux et graphiques.
5.1.2. Techniques
Pour ce qui est de notre travail, nous avons recouru aux
techniques
ci-après :
1) Technique documentaire ou non vivante :
Celle-ci nous a mis en présence de documents
écrits supposés contenir les informations recherchées.
Nous avons constitué, analyser, et interpréter les documents qui
intéressent le sujet de notre étude tels que : les archives, les
rapports, les états financiers, les TFC et mémoires, les ouvrages
et notes des cours.
6
2) Technique d'interview libre
Par cette technique nous avons eu les données en
entrant en contact avec quelques responsables de la SNEL/KA.C en particulier
ceux du service de comptabilité et ce, d'une manière orale.
3) Technique d'observations directe
Elle nous a permis d'être en contact avec certaines
personnes concernées en particulier les agents de la SNEL/KA.C.
6. DELIMITATION SPATIO-TEMPOREL
Notre étude est délimitée aussi bien dans le
temps que dans
l'espace.
Dans le temps, elle porte sur la période allant de 2017
à 2020.
Et dans l'espace, elle n'évoque que le cas de la
SNEL/KA.C en République Démocratique du Congo.
Du point de vue monétaire, il est question des francs
congolais.
7. CANEVAS
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
cette étude comporte deux parties subdivisées chacune en deux
chapitres.
Première partie : porte sur le cadre théorique
d'étude.
? Le premier chapitre porte sur les
généralités sur les notions fondamentales ;
? Le deuxième chapitre porte sur les notions de l'analyse
financière. Deuxième partie porte sur le cadre pratique
d'étude
? Le premier chapitre porte sur la présentation de la
Société Nationale d'Electricité du Kasaï Central ;
? Le deuxième chapitre porte sur l'analyse
financière à la Société Nationale
d'Electricité du Kasaï Central.
Avant d'entrer dans le vif de notre étude, il est plus
impeccable de pouvoir distinguer les expressions, afin de ne pas nous
confronter contre quelconque difficulté et être dans un même
esprit avec nos lecteurs. Ceci nous amène à présent
à parler de la conceptualisation.
7
8. DIFFICULTES RENCONTREES
Nous avons eu tout au long de notre recherche une
multiplicité des difficultés, « aucun bien sans peines
» dit-on. Les différents obstacles rencontrés se
résument de la manière ci-après :
? En général les difficultés liées
à la proclamation de l'Etat d'urgence sanitaire suite à la
pandémie de la COVID-19 ne nous a pas permis à l'avancement
harmonieux de notre travail sur tout le plan.
? Accès difficile à la documentation
appropriée à notre sujet de recherche par la fermeture des
quelques bibliothèques ;
? Insuffisance des moyens financiers, matériels et
temporels nécessaires exigés pour la réussite totale de
cet édifice scientifique.
? Les rencontrées ont constitué des contraintes
et des limites à la réalisation de ce travail, qu'à cela
ne tienne, nous avons fait l'essentiel pour parachever notre oeuvre
scientifique.
8
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
9
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
Cette première partie de notre travail s'étale
sur le cadre théorique en parlant des généralités
sur les notions fondamentales de notre étude, en se focalisant sur la
définition des concepts de base de notre travail ainsi que les notions
théoriques sur l'analyse financière de la SNEL/KA.C. Cette partie
comporte 2 chapitres
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES NOTIONS FONDAMENTALES
D'ETUDES
Ce chapitre traite des notions générales en
rapport avec notre étude. Il est subdivisé en deux principales
sections ; la première concerne le cadre conceptuel ou la
définition des concepts-clés et la seconde traite des notions
générales de l'entité
SECTION.1. DEFINITION DES CONCEPTS
Dans tout travail, il y a des concepts-clés qui
reviennent très souvent et dont la définition constitue un point
de départ pour la bonne compréhension de ce dernier. Il est donc
important, dans le cas de notre étude, de commencer par définir
les concepts-clés qui reviendront tout au long de notre travail. Nous
allons donc définir successivement les concepts ci-après :
? Étude,
? Trésorerie
? Et enfin l'entité.
I.1.1 ETUDE
C'est un effort intellectuel orienté vers l'observation
et la compréhension des êtres, des choses, des
événements. etc...
Les études constituent un facteur essentiel dans un
marché de l'emploi très concurrentiel et de plus en plus
globalisé. Elle aide chaque personne à devenir autonome et
construire une carrière intéressante.
Étymologiquement une étude est une science qui a
pour objet la recherche de l'origine des mots en suivant leur évolution
à partir de l'état le plus anciennement attesté. (
W.W.W. WIKIPEDIA. ORG)
Pour nous, une étude est une activité
d'apprentissage, de recherche où de réflexion théorique
pouvant s'appliquer à toutes les sciences et domaines de la vie.
10
I.1.2 TRÉSORERIE
La gestion de la trésorerie est l'ensemble des
mécanismes qui permettent à une entité de prévoir
et de gérer les flux, d'anticiper et de prévenir les risques
financiers, de négocier et de contrôler les opérations
bancaires, de placer les excédents et, surtout, d'assurer sa
liquidité et sa solvabilité. Elle peut aussi être
définie comme l'ensemble des mécanismes qui consistent à
assurer la solvabilité de l'entité au moindre coût.
Selon NSIMBA LUZOLO Pierre ; la trésorerie est le solde
de tous les flux liés à l'exploitation de l'entité. En
d'autres termes, elle est également à tout moment à la
différence entre le fonds de roulement et les besoins en fonds de
roulement. Cette définition est beaucoup plus concise que celle de
l'Ecart du court terme, car elle met en relief les flux des ressources dont
dispose l'entité et les besoins exprimés par cette
dernière. (2003, p.19)
Le concept de la trésorerie est, comme le souligne M.
Levasseur l'un de plus difficiles à définir dans le domaine
financier. Il apparaît pourtant important d'essayer de cerner cette
notion car la trésorerie joue un rôle fondamental dans la gestion
financière d'un organisme qu'il s'agisse du secteur privé ou du
secteur public et que les considérations dans la pratique puissent
varier d'un secteur à l'autre. (1979, p.7)
La trésorerie d'une firme est la somme de son encaisse
monétaire et de ses comptes en banques, titres et effets
immédiatement négociables. La trésorerie d'une
entité peut s'évaluer de deux manières différentes
: tout d'abord, la trésorerie d'une entité correspond à la
différence entre ses besoins et ses ressources de financement. Les
besoins de l'entité peuvent être évaluées à
l'aide du besoin en fonds de roulement alors que les ressources de
l'entité disponibles pour financer ces besoins s'appellent le fonds de
roulement.
La trésorerie nette de l'entité correspond alors
au solde net entre ces besoins et ces ressources. Si les besoins
excédent les ressources, alors la trésorerie de l'entreprise sera
négative (au passif du bilan), alors que si les ressources sont
supérieures aux besoins, la trésorerie sera positive (à
l'actif du bilan).
D'une manière générale, nous pouvons
retenir que la trésorerie est l'ensemble des moyens de financement
liquides ou à très court terme dont dispose une organisation
économique pour faire face à ses dépenses.
L'entité n'a qu'une seule trésorerie, solde
final de l'ensemble de ses flux de recettes et de dépenses. Les
excédents ou déficits de trésorerie résultent donc
de la conjonction de facteurs nombreux pouvant se traduire
11
soit par un excédent des recettes sur les
dépenses (trésorerie positive) soit par un déficit de
recettes sur les dépenses (trésorerie négative). Ce solde
peut être observé dans les comptes de la comptabilité
générale, notamment dans le bilan, image de l'ensemble des
mouvements de comptes au cours d'un exercice.
Selon nous la trésorerie est égale à la
différence entre ses emplois de trésorerie (placements financiers
et disponibles) et son endettement bancaire et financier à court terme.
C'est le cash dont elle dispose quoiqu'il arrive (même si la banque
décidait de cesser ses prêts à court terme) et quasi
immédiatement (le temps seulement de débloquer ses placements
à court terme). Autrement dit, la trésorerie est égale
à la différence entre le fonds de roulement fonctionnel de
l'entité et son besoin en fonds de roulements.
I.1.3 ENTITE
Il est difficile d'imaginer une définition universelle
et inanimée de l'entité. Ainsi ;
D'après Gérard LELARGE, l'entité est une
organisation qui met en oeuvre différents moyens appelés facteurs
de production, de façon si optimale pour atteindre les objectifs qu'elle
s'est fixée pour la production ou la commercialisation des biens ou des
services. (1989, p.9)
Pour MARTINET A.C. et SILEM A., l'entité est une
unité économique autonome combinant divers facteurs de
production, produisant pour la vente des biens et des services, et distribuant
des revenus en contrepartie de l'utilisation. (2003, p.10)
Selon Elie COHEN, l'entité est surtout
considérée comme une organisation relativement autonome,
dotée des ressources humaines, matérielles et financières
en vue d'exercer une activité économique de façon stable
et structurée. (1997, p.131)
Dans ce livre, Elie COHEN continue en disant que cette
conception « moderne » caractérise d'abord l'entité par
objet qu'elle poursuit. A cet égard, l'entité est souvent
définie comme une organisation menant des activités
orientées vers la recherche du profit ;
Le dictionnaire hachette encyclopédique de poche
définit l'entité comme une unité économique de
production à but industriel ou commercial (biens et services).
Parmi toutes ces définitions, pour notre étude,
nous avons préféré adopter celle de LELARGE car elle nous
décrit une entité comme une organisation qui doit mettre sur
place des moyens en vue d'atteindre ses objectifs aux moindres coûts.
Elle est donc la définition la plus complète.
12
SECTION 2 : NOTIONS DE L'ENTITE
Pour satisfaire ses besoins, l'homme consomme des biens et des
services, qu'il se procure généralement en échange de
monnaie. Le rôle de l'entité est de produire ces biens et services
pour les vendre aux consommateurs. Nous développerons dans les parties
suivantes cette notion.
I.2.1 RÔLES DE L'ENTITE
L'entité dispose plusieurs rôles dont nous pouvons
citer : 1° Rôle social :
Lequel vise essentiellement la répartition
équitable du produit social. Ceci permet aux travailleurs de tirer
profit du revenu de l'entité en contrepartie de leur prestation au sein
de celle-ci en vue de satisfaire les besoins de la communauté.
2° Rôle technique :
L'entité doit de manière permanente, suivre
l'évolution technologique et s'y adapter de manière à
produire des biens et services qui soient compétitifs et les plus
performants possibles.
3° Rôle économique :
Les biens et services produits sont destinés à
la consommation. L'entité veille aux exigences du marché
où les facteurs de qualité et de prix jouent un rôle
déterminant dans l'écoulement des produits.
I.2.2 BUTS DE L'ENTITE
Les entités en général ont 3 buts à
poursuivre :
? Financièrement
L'entité est toujours à la recherche de la
rentabilité ; ? Socialement
L'entité doit par la volonté de pouvoir,
grâce au produit de son travail, permettre aux travailleurs de vivre dans
un état d'indépendance.
· Economiquement
Elle doit produire des richesses et que celles-ci
répondent à un besoin esthétique de l'existence afin de
rendre service à la nation, à la collectivité. (Peter
DRUCKER, cité par NKONDO EVELINE 2013)
13
I.2.3 LES FONCTIONS RECONNUES A UNE ENTITE
Henry FAYOL a inventé la notion de fonction qu'il a
définie comme un ensemble d'activité où opération
centrée sur le service d'une ou plusieurs techniques en vue de la
réalisation d'une partie des objectifs de l'entité.
Selon FAYOL, les fonctions sont hiérarchisées.
La fonction administrative est la plus importante. C'est elle que dépend
réellement de toutes les autres et qui conditionne la marche de
l'entité d'une manière générale. (1916,650)
s Fonction sécurité
Celle qui s'occupe de la protection des biens et des personnes
au sein de l'entité et est aussi chargée de faire appliquer les
règles d'hygiènes dans celle-ci.
s Fonction comptable
Elle a pour rôle de prévoir, classer,
synthétiser, prendre des décisions puis enregistrer les
informations relatives à l'activité normale de
l'entité.
s Fonction commerciale
Cette fonction s'occupe essentiellement de l'écoulement
de la production en cas d'une entité industrielle et de la vente des
biens et des services en cas d'une entité commerciale.
s Fonction technique
Cette fonction s'occupe de la production des biens et des
services, de la transformation des matières premières en produits
finis et en même temps de la prévision, de la programmation et du
contrôle. Elle s'occupe aussi de l'acquisition et de la maintenance des
équipements de production et de tout autre matériel. Bref,
produire, transformer et fabriquer.
s Fonction administrative
Elle est chargée de superviser, prévenir,
organiser, contrôler et coordonner l'exécution de toutes les
activités des autres fonctions ; aucune action de l'entité ne
peut lui échapper. Ainsi, elle est considérée comme le
cerveau de l'entité.
14
? Fonction financière
Cette fonction s'occupe de la recherche des capitaux, du
contrôle pour la bonne utilisation de ceux-ci, de l'élaboration du
budget de l'entité ; de la présentation des états
financiers et la définition de la politique financière de cette
dernière.
? Fonction des ressources humaines
Cette fonction humaine et sociale incombe en partie à
tous ceux qui dans l'entité sont chargés du commandement,
recrutement et la formation des salariés.
? Fonction informatique
Elle est nouvelle, mais très importante actuellement
dans tous les secteurs et surtout dans la vie économique, elle joue un
rôle de traitement automatique de l'information par l'outil informatique
qui est l'ordinateur. Elle est dispensable dans toutes les entités quel
que soit sa taille ou nature d'activité.
I.2.4 LES CYCLES D'UNE ENTITE
L'entité a trois cycles, à savoir :
1. Le cycle d'investissement
2. Le cycle d'exploitation
3. Le cycle de financement
a. Le cycle d'investissement
Il est constitué de plusieurs phases : la
sélection des investissements, leur utilisation, leur
dépréciation et leur revente éventuelle.
b. Le cycle d'exploitation
Correspond à l'activité productrice de
l'entité, c'est-à-dire la transformation de matières
premières achetées en produits finis vendus aux clients ou
à la production de services. Cette exploitation nécessité
la mise en oeuvre de l'outil de production et des ressources humaines. Le cycle
d'exploitation correspond à la consommation de matière, de
travail et de capital de production (la dépréciation des
investissements durant la production).
15
c. Le cycle de financement
Le cycle de financement correspond à l'ensemble des
opérations financières de l'entité liées au
financement des investissements, des diverses phases du cycle d'exploitation,
de la répartition des bénéfices et des opérations
d'encaissement et de règlement. etc.
I.2.5 TYPOLOGIE ET STATUTS JURIDIQUES
Les entités peuvent être classées selon
plusieurs critères :
? Classification par secteur économique ;
? Classification par taille et impact économique ;
? Classification par branche et secteur d'activité
(classification) ? Classification par statut juridique.
1. CLASSIFICATIONS PAR SECTEUR ÉCONOMIQUE
(Déterminé par leur activité principale)
1. Secteur primaire (agriculture, sylviculture,
pêche, parfois mines),
2. Secteur secondaire (industrie,
bâtiment et travaux publics),
3. Secteur tertiaire (services),
4. Par-delà cette classification classique, des
auteurs distinguent un secteur quaternaire (recherche,
développement et information). (Verhulst Alphonse, 2014, p.8)
2 CLASSIFICATION PAR TAILLE ET IMPACT
ÉCONOMIQUE
Selon la définition de la Commission européenne
dans sa recommandation 3002/361/CE du 6 mai 2003, les entités sont
classées comme
:
? MICROS ENTITÉS : Sous-catégorie des TPE
définie en RDC par un chiffre d'affaires inférieur à 76
300fc pour celles réalisant des opérations d'achat-vente et
à 27 000fc pour les autres (selon l'article 35 de la loi du 1er
août 2003 pour l'initiative économique).
? TRES PETITE ENTITE (TPE) : moins de 10 salariés avec
soit un chiffre d'affaires inférieur à 2.000.000 FC par an, soit
un total bilan inférieur à 2.000.000fc.
? PETITE ENTITE (PE) : entre 10 salariés et 49
salariés avec soit un chiffre d'affaires inférieur à
10.OOO.OOOfc par an, soit un total bilan inférieur à
10.000.000fc
? MOYENNE ENTITÉ (ME) : entre 50 salariés et 249
salariés avec soit un chiffre d'affaires inférieur à
50.OOO.OOOfc par an, soit un total bilan inférieur à
43.OOO.OOOfc
Cela n'exclut pas l'existence d'un nom commercial mais, d'un
point de vue juridique, seule la personne physique qu'est l'entrepreneur
s'engage
16
? GRANDE ENTITÉ : 250 salariés et plus ou
à la fois un chiffre d'affaires supérieur ou égal à
5O.OOO.OOOfc par an et un total bilan supérieur ou égal à
43.OOO.OOOfc
? GROUPE D'ENTITES : comporte une société
mère et des filiales.
? GROUPE ETENDU (ou en réseau, ou matricielle, ou
virtuelle) : comprend une entité pilote travaillant avec de nombreuses
entités partenaires.
3.CLASSIFICATION PAR STATUT JURIDIQUE
? Les Établissements commerciaux ou industriels.
? Les administrations centrales correspondant à chacun
des ministères ; avec leurs subdivisions lorsque celles-ci ont une
personnalité morale autonome (régiments, lycées, etc.)
1. Les collectivités territoriales, régions,
départements, communes, (communes, départements et régions
d'outre-mer) ;
2. Les sociétés civiles immobilières et
les copropriétés ;
3. Les entités publiques, gérées par
l'État ;
4. Les ordres professionnels et les Sociétés
civiles professionnelles ;
5. Les sociétés coopératives, dans
lesquelles les associés dirigent (salariés, consommateurs,
habitants, bénéficiaires du service...) ;
6. Les associations, entités privées dont les
bénéfices doivent être intégralement
réinvestis ;
7. Les sociétés mutuelles
4. Autre classification transversale
Une autre forme de classement distingue trois grands types
d'entités existante dans tous les pays :
1. Les entités privées à but lucratif (ex :
TPE, Grands Groupes) ;
2. Les entités privées à but non lucratif
(relevant de l'économie sociale) ;
3. Les entités publiques (ex : La Poste en RDC,
SNCC.). A. L'entité individuelle
Dans le contexte d'une économie capitaliste, il est
possible d'avoir une entité à titre personnel : il s'agit alors
d'une entité individuelle, c'est-à-dire que l'entrepreneur exerce
directement et en son propre nom l'activité économique. La
distinction entre entité et établissement est importante :
Un établissement est une unité de production qui
dépend d'une
entité.
17
(signature des contrats, naissance des droits et obligations
découlant de l'activité directement dans le patrimoine de
l'individu).
L'exercice d'une activité sous forme d'entité
individuelle concerne en général les micro-entités.
Par exemple, en RDC, 96.6 % des 3 millions d'entités
sont des très petites entités de 0 à 3 collaborateurs.
Aucun capital minimum n'est imposé par la loi.
B. Les entités personnes morales
Il est aussi possible de constituer une personne morale sous
forme de société. Celle-ci peut grouper plusieurs participants
à son capital et est apte à faire des actes de gestion. Les
diverses formes de sociétés varient selon les pays. Il convient
alors de distinguer la propriété effective de l'entreprise et le
pouvoir d'accomplir des actes de gestion au nom de la société.
Selon la forme sociale, le responsable de la marche courante de l'entité
sera appelé un gérant, Président-directeur
général ou Directeur général. Le titulaire de cette
fonction peut être détenteur de parts sociales ou d'actions ou
être mandaté pour cela par l'Assemblée
Générale des associés.
Le droit des sociétés congolais distingue
notamment les statuts de société anonyme (SA),
société à responsabilité limitée(SARL),
société par actions simplifiée (SAS),
société civile (SC) et société en nom collectif
(SNC).
Le fait qu'une entité utilise une forme de
société par actions n'implique pas nécessairement que ces
titres soient cotés en bourse (ou même qu'elle soit
considérée comme faisant un appel public à
l'épargne). Si c'est le cas, des achats en bourse ou des offres
publiques peuvent faire changer la majorité de contrôle de
l'entreprise, et aboutir aussi au changement de sa direction. (Joseph NKASHAMA,
2007)
I.2.6 OBJECTIFS GENERAUX
Il est vrai que la fonction première d'une
entité varie selon cette dernière ou même selon les points
de vue au sein d'une même entité (par exemple, point de vue de
l'actionnaire, de l'employé, du syndicat, de la direction...).
Parmi les différentes fonctions opérationnelles
habituellement observées, on trouve :
a) Servir le marché : en produisant et
distribuant des biens et services correspondant à une demande solvable.
C'est sa seule justification économique, aucune entité ne pouvant
survivre sans en faire sa priorité,
Divers points de vue politiques sur l'utilité
fonctionnelle de l'entité privée ont été
formalisés au cours de l'histoire et de l'élaboration de la
pensée économique :
18
à moins d'être protégée et en
dehors du champ de la concurrence (ex. : cas de certains services publics), ce
qui, d'un point de vue purement économique, peut la conduire à
consommer plus de ressources qu'elle ne présente d'utilité ;
b) Gagner de l'argent : c'est-à-dire
extraire des bénéfices financiers en « récoltant plus
d'argent que d'argent investi », notamment pour attirer les investisseurs
institutionnels et les petits actionnaires ;
c) Produire un excédent de trésorerie
: qui sera investi avec un plus grand profit dans le
développement des activités ou une autre entité (dans le
cadre d'un « groupe »).
d) Maximiser : selon le statut,
l'utilité sociale (améliorer la situation de la
société) ou le profit (différence entre le prix de vente
et le coût des ressources consommées).
e) Atteindre un but technique :
réalisation d'un ouvrage (tunnel, pont, route ...), fabrication d'un
produit manufacturé, la conception et réalisation d'un service
donnant satisfaction à un client. Ce but technique peut lui-même
être extrêmement varié, on citera notamment :
Les activités qui ne sont pas, pour l'entrepreneur,
l'enjeu principal, mais un moyen au service d'une autre activité :
Par exemple la possession d'un groupe de presse, de production
de ressources stratégiques ou d'entités vecteurs d'images
(à l'exemple de la présence des cigaretter dans l'industrie du
prêt-à-porter) ;
? Les coopératives agricoles qui sont des entreprises
qui visent à dégager un bénéfice non pour
elles-mêmes, mais pour les coopérateurs adhérents ;
? Les « entités d'insertion » visent à
rendre aptes leurs employés à occuper un travail « normal
», sans chercher dans certains cas (atelier chantier d'insertion) à
générer du bénéfice.
Certaines sociétés peuvent détourner les
fonctions premières de l'entité, notamment pour :
Camoufler des activités légales ou
illégales (ex. : certaines activités comme le jeu, le change, le
lavage de voitures, l'immobilier ... sont connues pour permettre le «
recyclage » ou le « blanchiment » de l'argent issu
d'activités illégales).
19
De son inutilité totale, aboutissant à sa
suppression et/ou sa collectivisation, sa complète utilité
(notamment en termes de création d'emplois), aboutissant à son
encouragement et au développement des PME, des TPE, des
sociétés artisanales études professions libérales.
(Article. 4,1997)
I.2.7. ORGANISATION
Les entités sont généralement
organisées avec :
? Des entités opérationnelles, qui sont
généralement axées sur les métiers (par exemple, en
2008, le groupe Danone est organisé en trois pôles : produits
laitiers frais, biscuits et produits céréaliers, boissons). Les
grandes entités mono métiers peuvent être organisées
en entités régionales (par exemple, Amériques, Europe
Moyen Orient Afrique (ou Emea, regroupement courant dans les entreprises au
début du XXIème siècle, Asie).
? Des fonctions transversales, fonctions "de siège"
communes au groupe, ou parfois décentralisées par pôle ou
région du monde.
Classiquement, on trouve là les fonctions :
1. De Direction Générale ;
2. De Direction financière (dont la gestion, la
comptabilité, le contrôle de gestion) ;
3. De Ressources Humaines ;
4. De Marketing et communication ;
5. De Recherche Et Développement ;
6. D'informatique, etc.
Les fonctions transversales peuvent être :
1. Exercées en interne par des salariés de
l'entité.
2. Sous-traitées à des entreprises
extérieures prestataires de service (ex : communication externe,
prestations de recherche et développement).
3. Voire exercées par une personne travaillant seule, en
général intervenant comme consultant externe (ex : expert
qualité).
20
I.2.8 LA GESTION
Une entité doit être managée dans sa
globalité. Il convient donc d'appliquer l'ensemble des méthodes
de Management dédiées aux diverses composantes de l'entité
:
? Les ressources humaines ; ? Les finances ;
? Les services comptables ; ? Les services commerciaux ; ? Les
services techniques, etc. 1. Informatique de gestion
Il existe deux types d'outils pour la gestion des entreprises
:
a) Des outils généralistes, telles que les
suites bureautiques qui permettent de produire des documents, des tableaux, des
présentations commerciales ;
2. Des outils de gestion.
Ces derniers permettent de gérer chacune des fonctions
de l'entité. Aujourd'hui, la plupart d'entre elles optent pour un
Progiciel de gestion intégré ou PGI qui a l'avantage de
centraliser les données de gestion au sein d'une base de données
unique. Autrefois réservés aux grandes sociétés,
ces outils sont de plus en plus répandus dans les PME. (BUSHABU,2006)
I.2.9 LA VIE DE L'ENTITE
L'entité comme tout autre organisme vivant, a un cycle
de vie, c'est-à-dire, elle naît, grandit et disparaît.
Certaines entités vivent longtemps que d'autres parce
qu'elles savent s'adapter à l'environnement et à la
concurrence.
1. La création de l'entité
Elle est une matérialisation d'une idée en
conjuguant toutes les ressources possibles et les opportunités qui sont
offertes
2. Le projet de la création de
l'entité
Il se présente sous forme de documents, tous les
éléments concernant la future entreprise y figurent. Il permet au
créateur d'appuyer ses demandes d'aide publiques ou privées,
d'entrer en contact avec les institutions financières, les
associés, les employés.
21
3. Étude de faisabilité
Elle permet de vérifier si le projet est
réalisable en s'appuyant sur tous les paramètres qui sont sur le
terrain. Celle-ci peut être divisons en trois :
? Etude technique c'est-à-dire adéquation, produit
et technologie ; ? Etude financière.
.4. Le Développement de
l'entité
La croissance de l'entité ne peut s'effectuer que si
l'idée qui a favoriser son démarrage s'est traduite par un
succès. L'entité doit ensuite développer son idée
en élargissant sa clientèle.
Cette croissance se traduit par :
A. -Une adaptation continue aux besoins des clients actuels et
potentiels ;
B. Une réponse aux opportunités fournies par son
environnement ;
C. Une modification de son organisation pour répondre
à son changement de taille (évolution de son statut juridique, de
son effectif et donc de sa structure) ;
D. Une organisation des moyens de production grâce
à l'investissement.
I.2.8 Déclin de l'entité
Il y a plusieurs raisons qui peuvent amener une entreprise
à disparaître :
? Reprise par une autre entité ; ? Et Faillite totale.
Hormis ces raisons, il y en a d'autres telles que :
a) Les problèmes financiers ;
b) La détérioration de l'image de la marque ;
c) La mauvaise adaptation à l'environnement, etc.
I.2.10. EXPLOITATION ET RESULTAT DE L'ENTITE
L'exploitation désigne la conséquence de
l'activité d'une organisation. Elle peut aussi être définie
comme la mise en valeur ou la mise au profit d'une unité de production
quelconque.
Les activités créatrices de valeur dans
l'entité sont regroupées en deux catégories : les
activités principales et les activités auxiliaires.
Dans les activités principales nous trouvons :
L'environnement de l'entité est constitué de
l'ensemble des forces extérieures à l'entité qui agissent
et réagissent au profit ou à l'encontre de cette
dernière.
22
1. La logistique interne qui porte sur la commande, la
réception, le stock et l'affectation des matières
premières nécessaires à la production ;
2. La logistique externe qui porte sur la collecte, le stock et
la distribution physique des produits finis ;
3. La commercialisation qui porte sur la vulgarisation des
moyens et des informations aux clients.
Dans les activités auxiliaires nous trouvons :
a. Les infrastructures de l'entité ;
b. La gestion des ressources humaines ;
c. Les approvisionnements ;
d. Et le développement technologique.
Le résultat est en effet comme une sanction, une
réalisation effective ou tout ce qui commence à exister à
la suite et comme en effet de quelque chose. (KANGODI.E,2012)
I.2.11 L'ENTITE ET SON ENVIRONNEMENT
L'entité existe dans un environnement dont elle fait
partie intégrante. Elle n'est donc pas indépendante et ne suffit
pas à elle-même. Par ailleurs, les activités de
l'entité se développent en interdépendance étroite
avec l'environnement qui lui impose des contraintes. Les structures internes de
l'entité, en vue de faire face aux incertitudes, s'adaptent aux types et
aux conditions de l'environnement, qui n'est ni statique, ni
homogène.
L'environnement de l'entité c'est l'ensemble des
facteurs extérieurs à l'entité et qui ont une influence
direct ou indirecte sur elle. On distingue généralement trois
types :
Le Macro-Environnement : environnement
général de l'entité qui intègre les aspects
sociologiques, économiques, juridiques, techniques ... tant nationaux
qu'internationaux.
Le Microenvironnement : environnement
spécifique de l'entité constitué de ses clients, de ses
fournisseurs, de ses sous-traitants, de ses concurrents...
Le Méso-Environnement :
représente les caractéristiques du jeu concurrentiel dans le
secteur. Un secteur d'activité ne se trouve pas dans le même
état selon les pays où l'on peut observer des différences
au niveau de l'intensité de la demande.
23
Un environnement Politique : Les
décisions politiques sur les thèmes de la fiscalité ou du
social par exemple vont se répercuter sur le comportement des acteurs de
l'entité.
Un environnement Economique : On retrouve ici
les grandes tendances liées à la conjoncture économique
comme la croissance, l'inflation, le chômage ou encore la politique
monétaire qui vont se répercutées sur l'activité de
l'entité.
Un environnement Socioculturel : Les facteurs
démographiques, culturels, morales ou l'évolution des modes de
vie peuvent en partie expliquer le comportement de l'entité et de son
marché.
Un environnement Technologique : Il comprend
les nouvelles avancées technologiques, les dépenses de recherche
et développement publics ou privées qui augmenteront la
productivité des entités.
Un environnement Ecologique : Il
reflète à la fois l'évolution des règlementations
liées à la protection de l'environnement et celle des nouvelles
attentes des clients sur la dimension éthique des entités. On
peut aussi y intégrer les ressources naturelles que va utiliser
l'entité.
Un environnement Légal : Toutes les
sociétés devront respecter les lois, règlement et autres
décrets qui vont régir l'exercice de l'activité
économique. (VERHULST Alphonse, opcit)
CONCLUSION PARTIELLE
Pour clôturer ce chapitre nous rappelons d'abord que
notre travail est intitulé « Etude de la Trésorerie dans une
Entité publique>>
Dans ce premier chapitre, nous avons premièrement
défini les concepts clés afin de faciliter la bonne
compréhension du message véhiculé par le texte. Nous avons
ensuite présenté les théories sur l'entité.
Dans le même optique Nous y avons relevé les
différentes entités en les différenciant les uns des
autres selon leur nature, leur capitaux, leur dimension. En fin de donner un
sens aux chapitres suivant.
24
CHAPITRE II : NOTIONS SUR L'ANALYSE FINANCIERE SECTION
1 : NOTIONS SUR L'ANALYSE FINANCIERE
I I.1.1. HISTORIQUE DE L'ANALYSE FINANCIERE
L'analyse financière apparait au moyen âge avec
la naissance de la comptabilité. Il se confond toute fois avec cette
dernière et il est difficile de parler d'une technique de gestion
spécifique que l'on ne peut dénommer ainsi le début de
XXème siècle.
Dans les années vingt, les besoins en capitaux des
entités s'accroissent. Les problèmes de financement dominent,
d'où un certain désintérêt pour la gestion
interne.
A la veille de la crise de 1929, qui devrait introduire une
profonde mutation des habitudes, le métier des banquiers consistait
essentiellement à assurer les mouvements des comptes et à
octroyer des facilités des caisses occasionnelles. Le problème
était d'assurer le financement des industries naissantes (charbon,
textile, construction, ...) des crédits d'exploitation était
consentis moyennant des solides garanties permettant en effet aux banquiers de
s'assurer du remboursement de l'entité débitrice. De telles
garanties reposaient sur des biens faisant partie du patrimoine de
l'entité, mais non directement affecté par son exploitation ou
tout simplement sur le patrimoine personnel des propriétaires de
l'entité.
Le patrimoine était constitué par des biens
fonciers et immobiliers. Le risque de crédit bancaire était alors
lié aux modalités juridiques de la prise de garanties.
Vérifier que le bien donné en garantie avait une valeur
indépendante de l'évaluation de l'entité, et en suite
évaluer ce bien ainsi que les risques des moins-values liés.
L'incertitude quant à la valeur réelle de l'actif net, en cas de
liquidation, joint à la difficulté d'évaluer les biens
donnés en garantie et à déterminer l'indépendance
à l'égard de l'exploitation de l'entité, montreront aux
banquiers que la simple optique de la recherche de la solvabilité
était insuffisante pour déterminer la décision d'octroi
d'un crédit.
Au milieu des années cinquante-deux tendances
apparaissent. D'une part, les études évoluent dans la direction
de la théorie financière et les problèmes de choix des
investissements. D'autre part, l'évaluation de l'économie et la
concurrence accrue se traduisent par un accroissement des besoins d'une gestion
de qualité, de ce fait, par le développement d'une analyse
financière interne à l'entité.
25
A l'heure actuelle, cette technique a conquis droit de citer
dans les entités et les cabinets d'experts comptables eux-mêmes se
reconvertissent progressivement dans l'analyse de l'information qu'ils se
contentaient dans le passé, de collecter. (PLANCHONA, 1999,
p8).
II.1.2. DEFINITION DE L'ANALYSE FINANCIERE
On peut définir l'analyse financière comme
étant une méthode de compréhension de l'entreprise
à travers ses états comptables, méthode qui a pour objet
de porter un jugement global sur sa situation financière actuelle et
future. (MARION Alam, 2004, p12).
L'analyse financière constitue un ensemble de
méthode et d'instruments qui permettent de formuler une
appréciation relative à la situation financière d'une
entité, aux risques qui l'affectent au niveau et à la
qualité de ses performances de façon à faciliter la prise
de décision ; ces décisions sont variées et ne concernent
pas les mêmes acteurs.
Selon Elie COHEN, l'analyse financière est un ensemble
d'instrument et de méthodes de diagnostic qui visent à
énoncer une appréciation concernant la situation
financière et les performances des leurs opérations
économiques de financières. (COHEN Elie, 1997, p7).
II.1.3. LE ROLE DE L'ANALYSE FINANCIERE
L'analyse financière joue un double rôle dans le
processus de communication interne et externe de l'entité, d'une part
elle constitue une source d'indicateur élaboré à partir de
l'information comptable et établie par l'entité, d'autre part,
elle permet aux destinataires de l'information d'en assurer
l'interprétation.
En effet, l'analyse financière vise essentiellement
à :
· Améliorer la gestion de l'entité à
partir d'un diagnostic précis
· Etudier les concurrents, clients ou fournisseurs, sur
le plan de sa gestion et de sa solvabilité ;
· Détermination par opération de calcul de
la situation présente et les précisions d'une situation
future,
· Prise de décision, elle doit être
confirmée à l'Etat actuel de l'entité et tend à
réaliser des objectifs en temps voulu ;
· Aider une étude de contrôle dans le but
de vérifier si la gestion de l'entité est satisfaisante ou non
;
· Elle veille à garder un équilibre
financier entre les emplois et les ressources de l'entité ;
26
? La recherche de nouvelles ressources pour assurer un fin
financement continue.
II.1.4.LES OBJECTIFS DE L'ANALYSE FINANCIERE
Les objectifs de l'analyse financière sont
différent suivant qu'elle menée par l'entité
elle-même, par l'intermédiaire de services financiers, ou bien par
des tiers tels que les banquiers, les organismes des crédits,
fournisseurs actionnaires ou épargnants. On peut distinguer, les
objectifs internes et externes de l'analyse financière :
1. Les objectifs internes
? Mesurer la capacité de l'entité à
créer de la valeur, à secréter de la
richesse
? Dégager les points forts et les points faibles de
l'entité
? Analyser l'évolution du chiffre d'affaires, la
structure financière, et la
trésorerie ;
? Mesurer la solvabilité et la liquidité de
l'entité
? Déterminer les besoins en termes de crédits
à court terme ;
? Apprécier les risques pour l'entité qu'implique
la mise en place de ces
crédits ;
? [valuer l'indépendance financière de
l'entité et sa capacité
d'endettement dans l'optique des besoins futurs ;
? Mesurer la rentabilité de l'entité.
2. Les objectifs externes
a) Aboutir à une décision argumentée, et
en cohérence avec la stratégie commerciale de l'entité
b) Compréhension détaillée de
l'économie de l'entité, c'est- à-dire son positionnement
sur le marché.
II.1.5. LES ETAPES DE L'ANALYSE FINANCIERE
Pour être en mesure de porter un jugement sur la
situation financière d'une entité, l'analyse doit tenir compte de
l'ensemble d'information disponibles surtout celles publiées par la
comptabilité ou par d'autres sources. Généralement
plusieurs étapes doivent être suivies à savoir :
o Procéder à l'examen global des états
financiers, cet examen porte généralement sur les emplois
(actifs), les ressources (passif), les ventes et les bénéfices
o [tudier l'environnement de l'entité (son secteur
d'activité, la convention collective à laquelle elle doit se
référer, la concurrence, la répartition de son
capital...)
o Analyser le rapport du vérificateur,
l'énoncé des principes comptables, les notes aux états
financiers et d'autres informations pertinentes ;
27
o Appliquer les techniques d'analyse comme les ratios,
l'étude du bilan en grandes masses et autres,
o Analyser le compte de résultat et calculer « les
soldes significatifs de gestion » pour expliquer la formation du
résultat.
Enfin, porter son jugement sur la situation financière,
formuler des recommandations et prendre des décisions.
II.1.6.LES METHODES DE L'ANALYSE FINANCIERE
Les travaux d'analyse financière sont
réalisés à partir de deux
méthodes ;
1. La méthode statique
Elle permet d'examiner et de corriger les documents relatifs
à un seul exercice comptable (une période
déterminée).
2. La méthode dynamique
Elle permet de faire la comparaison entre les
différents bilans successifs, pour construire une politique
financière et une stratégie future de l'entreprise. (ASCOUDJ
Nedjima & GOUTAL WAHIBA, 2016-2017).
II.1.7.LES INDICATEURS DE L'EQUILIBRE FINANCIER
L'évolution, la comparaison et la combinaison des
masses et des rubriques du bilan financier, permettant d'apprécier
l'équilibre financier de l'entité à un moment
donné.
L'équilibre financier est analysé à
partir de trois indicateurs de gestion fondamentaux, le fonds de roulement net
global, les besoins en fonds de roulement et la trésorerie nette, mis en
relation.
Chaque indicateur est calculé par différence
entre un montant de ressources et un montant d'emplois correspondant au
même cycle.
Le fonds de roulement
1. Définition de fonds de
roulement
Parmi les multiples définitions concernant le fonds de
roulement (FR), on peut retenir : « le fonds de roulement c'est la
capacité de couverture des immobilisations par les capitaux permanents
». (AMELON Jean Louis, 2000, p67).
Le fonds de roulement net global ou fond de roulement
fonctionnel est égal à la différence entre les ressources
et les emplois stables ou cycliques. (EVRAERT Serge, 1992, p106).
Ce mode de calcul permet de déterminer la part de
l'actif circulant qui n'est pas financier de passif circulant.
28
Selon Pierre RAMA le fonds de roulement net global est la
partie des ressources durables qui concourt au financement de l'actif
circulant. (PIERRE RAMA, 2001, p71).
Il est défini comme le montant des ressources
permanentes restant à la disposition de l'entité après le
financement de ces emplois stables. Ce montant dont le degré
d'exigibilité est faible, sert à financer les
éléments d'actif dont le degré de liquidité est
assez élevé. En d'autre terme, c'est la part des capitaux
permanents qui est affecté au financement du cycle d'exploitation.
Le fonds de roulement est' donc un indicateur de
l'équilibre financier de l'entité, son intérêt est
d'avoir une signification non à l'égard de la solvabilité
au moment de la mesure, mais surtout à l'égard de la
solvabilité future.
2. Calcul de fonds de roulement
La notion de fonds de roulement à donner lieu à
des multiples formulations qui traduisent respectivement une approche qui se
calcul « par le haut du bilan )) et une autre approche qui se calcul
« par le bas du bilan )) et qui sont représentés d'une
manière suivante :
1. Par le haut du bilan
Le fonds de roulement est égal à la
différence généralement positive entre les ressources
stables et l'actif immobilisé.
FR = Ressources stables - actif immobilisé
Les emplois stables (actifs immobilisé) doit
être financés par les ressources stables (capitaux permanents).
2. Par le bas du bilan
Ici est la différence entre le total de l'actif
circulant et la trésorerie-actif d'une part, et des dettes à
court terme (passif circulant et la trésorerie-actifs) d'autre part.
FR = Actif circulant +T.A - Passif circulant +T.P
29
3. L'interprétation de la situation du fond de
roulement 3. Si FR > 0
Signifie que les capitaux permanents sont supérieurs
à l'actif immobilisé constitué, c'est- à-dire que
les capitaux permanents couvrent les besoins à long terme de
l'entité.
L'équilibre financier est donc respecté et
l'entité dispose grâce au fonds de roulement d'un excédent
des ressources qui lui permettront de financer les autres besoins à
court terme.
Figure N°01 : Représentation du fonds de
roulement positif Dans ce cas : Les capitaux permanents > Actifs
immobilisés.
FRN positif
A.I
4. Si le FR<0
Signifie que les ressources stables de l'entité sont
inférieures à l'actif immobilisé, c'est- à-dire que
les ressources stables ne couvrent pas les besoins à long terme de
l'entité. La règle prudentielle de l'équilibre financier
n'est donc pas respectée.
Elle doit donc financer une partie de ses emplois à
long terme a l'aide des ressources à court terme ce qui lui fait couvrir
un risque important d'insolvabilité. C'est la situation saine de
l'entité car elle dépasse le niveau de l'équilibre.
30
Figure N°02 : Représentation du fond
de roulement négatif Dans ce cas : les ressources stables
< actifs immobilier
|
|
AI
|
RS
|
FRN Négatif
|
|
DCT
|
|
A.C
|
5. Si le FR = 0
Signifie que les ressources stables de l'entité sont
égales à l'actif immobilisé, c'est- à-dire que les
ressources stables couvrent en totalité les besoins à long terme
de l'entité.
Mais, même si l'équilibre de l'entité
semble atteint, celle-ci ne dispose d'aucun excédent des ressources
à long terme pour financer son cycle d'exploitation ce qui rend son
équilibre financier précaire. Car en payant toute les dettes
à court termes l'entité n'a pas des liquidités.
Figure N°03 : Représentation du fonds de
roulement nul
Dans ce cas : les ressources stables = Actif immobilisé
31
4. TYPES DE FONDS DE ROULEMENT
Le fonds de roulement peut être décomposé en
trois types qui
sont :
1. Fonds de roulement propre (FRP)
Le fonds de roulement propre mesure l'excédent des
capitaux propres sur les immobilisations, il permet d'apprécier
l'autonomie financière dans l'entité, fait preuve en
matière de financement de ces investissements.
Son existence signifie que toutes les immobilisations sont
financières par les capitaux propres.
FRP= FRN- DLMT
2. Fonds de roulement étranger
(FRE)
Ce type de fonds de roulement regroupé les dettes
à long, moyens terme et les dettes à court terme, il permet
d'apprécier l'autonomie de l'entité ou sa dépendance
extérieure.
FRE = FRN-FRP
3. Fonds de roulement total (FRT)
C'est la somme des valeurs d'exploitation, des valeurs
réelles et des valeurs disponibles qui serve à la constitution et
la formation de l'actif circulant.
FRT= FRP+FRE
LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
1. Définition du besoin en fonds de
roulement
Le besoin en fonds de roulement représente la
différence entre les actifs d'exploitation (stocks et créances
clients) et les dettes d'exploitation. Il s'exprime alors par la
différence entre les besoins nés du cycle d'exploitation
(financement des stocks et des créances) et les ressources
d'exploitation (dettes à court terme). (TSHIBIBIERGE Christophe,
2005, p46).
Le BFR est défini comme l'actif circulant, il est la
partie de l'actif dont l'essentiel assure le cycle d'exploitation de
l'entité et qui passe à chaque renouvellement de cycle de la
forme d'actif physique tel que les stocks à la
32
forme de disponibilités lesquelles se transforment en
actif physique pour recommencer un nouveau cycle. (Y. EGLEM, J., PHILIPPE.
A., RAULET.C, 2000, p59.)
Le besoin en fond de roulement d'exploitation correspond en
fait au décalage temporel qui existe entre les encaissements liés
à la vente des produits et des services et les décaissements
nécessités par la production de ces mêmes produits et
services.
Les opérations du cycle d'exploitation (achat,
production, ventes) ainsi que les opérations hors exploitation, donnent
naissance à des flux réels (de marchandises, de matières,
de produits finis) ayant pour contrepartie des flux monétaires. Les
décalages dans le temps qui existent entre ces deux catégories de
flux expliquent l'existence de créances et des dettes.
2 Calcul du besoin en fonds de
roulement
Le besoin en fonds de roulement se calcul de la manière
suivante :
BFR=Actif circulant- passif circulant
3. Interprétation du Besoin en fonds de
roulement
Il existe trois cas pour interpréter le besoin en fonds de
roulement.
6. Si BFR>0
Dans ce cas le besoin en fonds de roulement est positif,
là on dit que l'entité a un besoin de financement d'exploitation,
donc les emplois cycliques sont supérieurs aux ressources cycliques.
7. Si le BFR <0
Dans ce cas le besoin en fonds de roulement est
négatif, qui signifie qu'il y a un excédent des ressources
d'exploitations, dans ce cas les ressources cycliques (PASSIF
CIRCULANT) sont supérieurs aux emplois cycliques (STOCK +
CREANCES).
8. Si le BFR =0
Dans ce cas les besoins en fonds de roulement est nul, cette
situation signifie que les dettes à court terme arrivent juste à
financer les emplois cycliques.
33
1. Types du besoin en fonds de
roulement
Il existe deux types du besoin en fonds de roulement qui sont
:
1. Le besoin en fonds de roulement d'exploitation
(BFRE)
Il correspond à la partie de besoin du financement
d'exploitation ou cyclique qui n'est pas financée par des ressources
nettes du cycle d'exploitation ou ressources cycliques. Il se calcule par la
formule mathématique suivante :
Besoin net d'exploitation = Actif Circulant - Passif
Circulant
2. Le besoin en fonds de roulement hors exploitation
(BFRHE)
On parle du besoin net hors exploitation si les besoins hors
exploitations sont supérieurs aux ressources hors exploitations. Il se
calcule comme suit :
Besoins net hors exploitation = Emploi nets hors exploitation
- Ressources hors exploitation
Donc le besoin en fonds de roulement global (BFRG) pourra
être défini comme la somme du BFRE et BFRHE.
Il se calcule de la manière suivante :
Besoin en fonds de roulement net global = Besoins du fonds de
roulement d'exploitation + besoin en fonds de roulement hors exploitation
LA TRESORERIE NETTE
La trésorerie nette est une mesure comptable de la
position de trésorerie et correspond à l'excédent
algébrique des ressources sur les emplois à l'exclusion des
comptes du bilan (trésorerie actif et passif) ? (EUVRAERT,
op-cit).
La trésorerie de l'entreprise se définit comme
étant l'ensemble des actifs rapidement transformable en
liquidités pour le règlement des dettes à court terme.
(EGLEMETY, PHILIPS, RAULETC, 2000, p102).
La trésorerie a un rôle primordial dans le
fonctionnement de l'entité. Toutes les opérations de
l'entité se matérialisent par des flux d'entrée ou des
flux de sortie de la trésorerie. Elle permet d'établir
l'équilibre financier entre le fond de roulement net global et les
besoins en fonds de roulement.
Dans ce cas la trésorerie est nulle, cette situation
montre l'égalité arithmétique stricte entre le FRN et le
BFR, une telle hypothèse ne peut pas être
34
1. Le rôle de la
trésorerie
La trésorerie nette dans une entité permet de :
a) Contrôler les entrées et les sorties de fonds
b) Optimiser la gestion de trésorerie dans un sens de
sécurité et des rentabilités
c) S'assurer de la bonne application des conditions
bancaires.
2. Le calcul de la trésorerie
nette
La trésorerie se calcule dans deux méthodes qui
sont : Première méthode
Dans cette méthode de la trésorerie est la
différence entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de
roulement.
TR= Fonds de roulement - Besoin en fonds de roulement
Deuxième méthode
Dans cette méthode, la trésorerie est la
différence entre la trésorerie -Actif et la
trésorerie-Passif. (COLASSE Bernard, 1993, p75).
TR= trésorerie Actif - trésorerie Passif
3. L'interprétation de la situation de la
trésorerie
Il existe trois cas pour interpréter la trésorerie
nette d'une entité. 1er cas : FRN>BFR
Dans ce cas la trésorerie est positive, correspond
à la situation dans laquelle le fonds de roulement net est suffisamment
élevé pour assurer non seulement le financement stable du cycle
d'exploitation mais également une aisance de trésorerie
(liquidité) qui permet de déterminer des valeurs disponibles ou
d'effectuer des placements auprès de partenaires financiers. C'est-
à-dire l'entité a une bonne trésorerie (trésorerie
saine).
Deuxième Cas FRN = BFR
35
mentionnée. En effet cette situation ne peut être
que passagère. En revanche, le maintien d'une trésorerie voisine
à zéro, même si elle subit les fluctuations à la
hausse ou à la basse.
Une telle pratique de la « trésorerie zéro
» prémunit en effet l'entité contre les risques
symétriques que constituent d'une part la stérilisation de
surliquidité et d'autre par la dépendance financière
à l'égard des bailleurs de fonds à court terme.
Troisième cas FRN <BFR
Dans ce cas la trésorerie est négative, qui
signifie que le besoin en fonds de roulement ne peut être
entièrement financé par des ressources à long et moyen
terme. L'entité est donc dépendante des ressources
financières à court terme. (BOUKHELIF Ahmed, Analyse
financière, édition H).
Cette situation de dépendance ou de tensions sur la
trésorerie traduit un ajustement dans lequel la liquidité ou
quasi-liquidité s'avèrent insuffisantes pour permettre le
remboursement des dettes financières à courts terme, même
si l'entité le souhaite. Le maintien des ressources apparait alors comme
une contrainte qui s'impose à l'entité et limite son autonomie
financière à court terme.
36
SECTION 2 : L'ANALYSE FINANCIERE PAR LA METHODE DES
RATIOS
1. Définition d'un ratio
Le ratio est le rapport expressif entre deux grandeurs
caractéristiques (significatives) de la situation du potentiel de
l'activité ou le rendement de l'entreprise. (BRUNO, S,
opcit).
Un ratio est un rapport de deux grandeur, celles-ci peuvent
recouvrer des données brutes telles que les stocks ou un poste de bilan,
ainsi que les données plus élaborés telles que le de
roulement, la valeur ajoutée, et l'excédent brute d'exploitation.
(VIZZAKANA, p, t 1991, p51).
Selon les éléments qui sont comparés les
ratios donneront une information susceptible d'informer l'analyse
financière sur un des nombreux aspects de l'entité qu'il souhaite
mettre en valeurs : rentabilité, indépendance financière,
la solvabilité.... etc.
2. L'objectif et intérêt de l'analyse
financière par la méthode des ratios.
L'analyse financière par ratios permet au responsable
de suivre le progrès de son entité et de situer l'image qu'elle
offre aux tiers intéressés tels que les actionnaires, les
banquiers, les clients, les fournisseurs et les personnels. Rappelons qu'il
s'agit là d'une vision a posteriori. En effet pour une entité, le
fait d'avoir de « bous » rations à la clôture de
l'exercice, n'implique pas un immédiat favorable.
? La méthode des ratios doit être utilisée
avec prudence pour un grand nombre d'actes économiques, les ratios ne
sont qu'une première étape. Ils ne donnent au gestionnaire qu'un
fragment de l'information dont il a besoin pour décider et choisir ;
? La réussite d'une décision financière
repose essentiellement sur l'aptitude qu'ont les responsables à
prévoir les événements. La prévision est la
clé du succès de l'analyse financière. Quant au plan
financier, il peut prendre de nombreuses formes qui doivent tenir compte afin
de les exploiter correctement, ainsi que ses faiblesses pour mieux y
remédier
? L'objectif fondamental de la méthode des ratios
consistes à mieux connaitre l'entité à évaluer
précisément l'importance de ses qualités et de ses
défauts ;
? Chaque type d'analyse a un but ou une fonction qui lui est
propre, ce qui permet de déterminer les ratios auxquels on donnera le
plus d'importance dans l'analyse.
37
3. Limite de l'analyse financière par la
méthode des ratios
Si certains ratios peuvent être utilisés
directement pour apprécier la santé financière d'une
entité, ils comportent un certain nombre d'inconvénients parmi
lesquels nous pouvons citer :
- La méthode des ratios consiste à
étudier et analyser l'évolution de l'entité sur la base de
plusieurs bilans successifs ;
- Le calcul des ratios ne permet pas de prédire
l'avenir, c'est pourquoi doivent-ils être renforcés par d'autres
outils permettant de convertir le passé au futur.
- L'absence des données statistiques de comparaison est
indispensable à l'utilisation des ratios lorsqu'on veut situer
l'entreprise par rapport à ses concurrents.
4. L'utilisation des ratios
Les ratios peuvent être utilisés pour mieux
suivre l'évolution économique de l'entité, le responsable
financier établie à la clôture des comptes de chaque
exercice un ensemble des ratios qui seront comparés à ceux des
exercices précédents. L'utilisation des ratios permet de comparer
d'une façon interne, les ratios de l'entité avec les ratios
standards qu'elle s'est fixée, des comparaisons soit sur plusieurs
périodes, soit entre entité.
5. Les différents types de ratios
L'analyse financière du bilan par la méthode des
ratios utilise essentiellement 4 quatre types de ratios. Leur reclassement
s'appuie sur la nature des informations utilisées pour leur calcul, et
sur leurs caractéristiques financières.
Seuls les plus significatifs ont été retenus :
? Ratios de la structure financière
? Ratios de liquidité ; ? Ratios de rentabilité
; ? Ratios de rotation.
II.2.1. LES RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE
Ces ratios permettent de porter un jugement sur la structure
financière de l'entité à un moment donné, et
d'apprécier la solvabilité et les équilibres financiers de
l'entité. Ces ratios ses composent en quatre ratios :
38
1. Le ratio de fonds de roulement
Il exprime le taux de couverture des emplois stables par les
ressources stables, il exprime également le niveau de fond de
roulement.
Il se calcule par la formule suivante :
ressources stables
ratio de FR =
|
|
emplois stables
|
Ce ratio s'interprète de la manière ci-après
:
I. Si le ratio>1, les ressources
stables financent non seulement les immobilisations nettes mais aussi, une
partie de l'actif circulant. C'est-à-dire que l'entité dispose un
fonds de roulement positif ;
II. Si le ratio<1, le fonds de
roulement net est négatif, c'est-à-dire l'entité n'arrive
pas à couvrir l'actif immobilisé par les fonds permanents ;
III. Si le ratio =1, dans ce cas,
le fonds de roulement net est nul, c'est une situation d'équilibre
financier minimum.
2. Le ratio de solvabilité
Ils permettent d'apprécier le degré du risque
financière est servent également de base à l'analyse
financière pour estimes le financement qui sera nécessaire et les
conditions dont il faudra l'assortir.
Le plus utilisé de ces ratios est sans doute le
rapport des fonds propres aux dettes totales de l'entité. (NECIB,
Redjem, 2005, p93).
ratio de solvabilité =
dettes totales
capitaux propres
Ce ratio se calcul par la formule suivante :
Il exprime l'attitude de l'entité à rembourser ses
dettes. On interprète ce ratio de la manière-ci-après :
IV. Si le ratio est élevé, c'est-à-dire
supérieur à 1 l'entité possède une
solvabilité rassurante
V. Si le ratio est faible c'est-à-dire
inférieur à 1 dans ce cas l'entité ne dispose pas d'une
bonne capacité d'emprunt (capacité d'emprunt saturé).
39
3. Le ratio d'autonomie ou d'indépendance
financière
Il mesure la capacité de l'entité à
s'endetter. Et aussi il indique le degré de l'indépendance de
l'entité vis-à-vis des créanciers. Ce ratio doit
être supérieur ou égale à 1.
Ce ratio se calcul par la formule suivante.
4.
ratio d'autonomef inanciere =
dettes financières
capitaux propres
Le ratio d'endettement
Le ratio d'endettement est un indicateur qui permet d'analyser
de façon précise la structure des capitaux permanents,
grâce à la comparaison entre le montant des capitaux permanent et
celui des capitaux empruntés.
Le ratio d'endettement se calcule de la manière
suivante :
total des dettes
ratio d'endetteme = total actif
|
2.8.5.2. LES RATIOS DE LIQUIDITE
Les ratios de liquidité évaluent la
capacité de l'entité à faire face à des engagements
à brève échéance par la mise en oeuvre du fond de
roulement et la liquidation progressive des éléments de l'actif
circulant. On distique trois ratios de liquidité suivants :
- Le ratio de liquidité générale
(RLG)
Ce ratio traduit la capacité de remboursement global
à court terme de l'entité. En effet, il confronte l'ensemble des
liquidités potentielles (actifs transformables en monnaie à court
terme) à l'ensemble des exigibilités potentielles (dettes
remboursables à court terme). Ce ratio doit être supérieur
à 1 :
Il se calcul à partir de la formule suivante :
RLG =
passif circulant
actif circulant
- Le ratio de liquidité réduite
(RLR)
Ce ratio traduit également la capacité de
remboursement à court terme de l'entité en comparant les
éléments les plus liquides de l'actif circulant aux dettes
à court terme. Ce ratio doit être compris entre 0,2 et 0,3.
40
Ce ratio se calcul à partir de la formule suivante :
RLR =
|
créances + trésorerie - Actif
|
passif circulant
|
- Le ratio de liquidité immédiate
(RLI)
Il permet d'apprécier la part des dettes à court
terme qui peut être remboursé dans l'immédiat. Ce ratio
doit être compris entre 0,2 et 0,3. Ce ratio peut être
calculé de la manière suivante :
RLI =
passif circulant
tresorerie - Actif
II.2.2. LES RATIOS DE RENTABILITE
Les ratios de rentabilité mesurent l'efficacité
générale de la gestion d'après les revenus des ventes et
des investissements ; en effet à l'aide de ces ratios, l'analyse pourra
porter un jugement sur les résultats obtenus par l'entité qui
sont le fruit d'une politique de gestion.
Il existe trois sortes des ratios de rentabilité qui
sont :
> Le ratio de rentabilité économique ;
> Le ratio de rentabilité commerciale
> Le ratio de rentabilité financière.
1. Le ratio de rentabilité économique
Le ratio de rentabilité économique mesure la
rentabilité économique permettant de juger de la capacité
de l'entité à dégager des résultats
(bénéficiaire) en mobilisant juste les capitaux
nécessaires à l'exercice de son activité.
Il découle de l'aptitude de l'entité à
vendre et à générer les marges et des résultats qui
permettent au capital de l'entité, son renouvellement et sa
rémunération. Il se calcule de la manière suivante :
resultat net
ratio de Rentabilité écque =
|
|
actif net
|
L'objectif de la rentabilité économique devient,
sous cet angle, l'instrument de réalisation du développement
économique au sens large. Cet objectif global peut être
éclaté en quatre sous objectifs dont l'entité est le lieu
de réalisation privilégié :
v Objectif de génération du surplus
économique
v Objectif d'intégration économique
v Objectif d'accumulation des devises
v Objectif d'équilibre régional.
41
2. Ratio de rentabilité commerciale
Le ratio de rentabilité commerciale mesure les
résultats après prises en compte d'éléments qui ne
dépendent pas directement de l'application. On peut dire que la
rentabilité commerciale a trait à la politique de prix de
l'entité et la marge commerciale qu'elle prélève sur le
prix de revient des produits
vendus.se calcul de la manière
suivante :
3.
resultat net
??????i?? ???? R????????bi??i??é
??????????????i?????? =
ventes
Le ratio de rentabilité
financière
Le ratio de rentabilité financière mesure
l'aptitude de l'entité à sécréter des fonds pour
assure le renouvellement de l'outil de production (autofinancement de maintien)
et reproduire le développement sur une base élargie
(autofinancement d'enrichissement).le capitale investi est financé en
partie par des fonds propres, et pour le reste par la dette. Ce ratio se calcul
de la manière suivante :
??????i?? ???? R????????bi??i??é
fi????????iè???? =
|
resultat net
|
capitaux propres
|
II.2.4. LES RATIOS DE ROTATION
Ces ratios sont très importants, ils mesurent le
degré des échéances obtenus des fournisseurs
comparativement au délai de paiement accordé aux clients. Ces
ratios mesurent la vitesse de transformation des actifs circulant en
liquidité et celles renouvellement des dettes. Ils fournissent des
informations d'ordres dynamique en introduisant la variable temps dans
l'analyse du bilan et la mise en évidence du rythme de renouvellement
des certaines composantes du bilan. Ces ratios s'appliquent aussi bien aux
éléments cycliques qu'aux autres éléments de
l'actif.
Pour des besoins d'analyse, trois types de ratios de rotation
sont à envisager :
1. Le délai de rotation de stock
2. La durée de crédit clients
3. La durée de crédit fournisseurs
1. Le délai de rotation de stock
Ce ratio a pour objectif de déterminer la vitesse de
rotation des stocks. Il se calcule de la manière suivante :
??é????i ???? ??????????i???? ???? ??????????
=
|
stock vendu
|
stock moyen
|
42
2. La durée de crédit clients
Ce ratio mesure la hauteur des crédits clients et leur
durée. Au niveau d'un client donné, la durée de
crédit dépend généralement et en premier lieu de sa
solvabilité, de sa taille, de son importance et de la fréquence
des commandes. Il se calcule de la manière suivante :
3.
??????é?? ???? ????é?????? ????????????
=
x360
chiffres d'affaires
client + effet à recevoir + effet escompté
et non échus
La durée de crédit fournisseurs
Ce ratio mesure la hauteur de crédit fournisseur et
leur durée. Ils s'expriment par le rapport entre les comptes
fournisseurs et les comptes rattachés et les comptes d'achats et les
autres charges externes. Les délais des dettes fournisseurs doivent
être longs que les délais clients afin de ne pas souffrir des
problèmes de trésorerie dus au décalage entre les dettes
et les créances commerciales. Il se calcul de la manière suivante
:
??????é?? ???? ????é??????
?????????????????????? =
fournisseur + effet à payer
x360
achats
CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre nous a permis de comprendre les différents
outils servant à porter un jugement sur la situation financière
de l'entité. L'analyse financière s'appuie sur l'examen des
équilibres financiers.
Ces outils permettent aux responsables financiers de suivre
les progrès de l'entité et de situer l'image qu'elle offre aux
tiers, mais le plus important est d'aider ces responsables à prendre les
décisions adéquates pour atteindre les objectifs fixés.
43
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE D'ETUDE
44
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE D'ETUDE
Cette deuxième partie de notre travail
s'attèlera sur des cas pratiques en présentant notre cadre
d'étude qui est la SNEL/KA.C et la présentation de ses
données chiffrées afin de les analyser, les interpréter
pour tirer des conclusions. Cette partie compte deux (2) chapitres.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOCIÉTÉ
NATIONALE D'ELECTRICITE
Il est impérieux, dans ce chapitre que nous passions en
revue le fonctionnement, l'historique, le cadre géographique, le cadre
structuro-fonctionnel et l'impact sous-économique de la SNEL dans notre
province du Kasaï-central.
Le siège social de la Société Nationale
d'Electricité est situé au numéro 2381 de l'avenue de la
Justice à Kinshasa/Gombe.
SECTION 1 : PRÉSENTATION DE LA SNEL
KINSHASA.
I.1.1. HISTORIQUE
La Société Nationale d'Electricité,
« SNEL » en sigle, est un consortium de droit public à
caractères industriel et commercial créé par l'ordonnance
n° 73/033 du 16 mai 1970. A l'origine, l'entreprise avait reçu de
l'Etat, en tant que maître d'ouvrage, le mandat de maître d'oeuvre
pour les travaux de première étape de l'aménagement du
site hydroélectrique d'Inga.
En effet, dans le souci de répondre aux besoins
énergétiques du pays, les pouvoirs publics, par ordonnance
présidentielle n°67-391 du 23 septembre 1967, instituaient le
Comité de contrôle Technique et Financier pour les travaux d'Inga
qui sera remplacé, en 1970 par la SNEL.
A la suite de la mise en service de la centrale d'Inga I le 24
novembre 1972, la SNEL devenait el'organigrKiv teur, transporteur et
distributeur d'énergie électrique à l'instar d'une autre
société d'Etat, la Régie de Distribution d'Eau, REGIDESO,
et des six sociétés commerciales privées existantes, ayant
le même objet social. Il s'agit de :
1. COMECTRICK ;
2. FORCES DE L'EST ;
3. FORCES DU BAS-CONGO ;
4. SOGEFOR ;
5. SOGELEC ;
6. COGELIN.
45
Au cours de la même année, le Gouvernement mit en
marche le processus d'absorption progressive de ces sociétés
privées par la SNEL. L'issue de ce processus se traduira par
l'instauration d'une situation de monopole au profit de la SNEL soutenue par la
suite par la loi n° 74/012 du 14 juillet 1974 portant reprise, par la
SNEL, des droits, obligations et activités des anciennes
sociétés privées d'électricité.
Toutefois, la reprise totale, par la SNEL, des
activités électriques de la REGIDESO ainsi que ses centrales
n'interviendra qu'en 1979. A travers cette loi, l'Etat avait traduit sa
volonté de s'assurer le contrôle direct de la production, du
transport et de la distribution de l'énergie électrique,
ressource stratégique en matière de développement
économique et social du pays.
Dès lors, la SNEL contrôle en
réalité toutes les grandes centrales hydroélectriques et
thermiques du pays. Seuls quelques micros et minis centraux
hydroélectriques du secteur minier et de petites centrales thermiques
intégrées aux installations d'entreprises isolées
continuent à relever du secteur privé.
En 1994, le sous-secteur de l'électricité a
été ouvert aux privés pour la construction et
l'exploitation des centrales hydroélectriques et des réseaux
associés à des fins commerciales. L'année 2003 est
marquée par le début du processus de réforme
institutionnelle dans touts les secteurs d'activités publiques dont
celui de l'énergie.
A ce jour, le service public de l'électricité
est confié à la SNEL érigée sous forme de la
société d'Etat, régie par la loi-cadre sur les entreprises
publiques et l'ordonnance n° 78/196 du 5 mai 1978 approuvant ses statuts,
sous la tutelle technique du Ministère ayant l'énergie dans ses
attributions : la tutelle administrative et financière étant
assurée par le Ministère du Portefeuille.
I.1.2. OBJET SOCIAL.
Après sa création au plan administratif et la
définition de ses statuts par les pouvoirs publics, il incombait
à la nouvelle société de s'assumer en matérialisant
ses structures fonctionnelles et ses activités sur le terrain. Pour ce
faire, partant des anciennes sociétés productrices et
distributrices d'énergie électrique ayant des structures et des
cultures différentes, il a fallu :
o Traduire dans les faits une véritable
société d'électrice à l'échelon national et
international ;
o Définir son développement à court,
moyen et long termes en rapport avec les objectifs généraux lui
assignés par l'Etat : produire, transporter et distribuer
l'électricité au moindre coût.
46
I.1.3. PLAN DIRECTEUR
En 1980, la SNEL a amorcé une étude de
développement de la société. Dans l'entre-temps, la
nécessité de mener parallèlement des actions de sauvegarde
a conduit à la mise en place du programme intérimaire 19811983,
suivi aussitôt après du programme 1984-1986.
A l'issue du second programme intérimaire,
parallèlement aux actions, se poursuivit l'élaboration de
l'étude d'un plan de développement qui devait prendre en compte
tous les problèmes de l'entreprise et ceux des acquits qui concourent
aux mêmes objectifs. Ainsi est né le « Plan Directeur
national de développement du secteur de l'électricité
à l'horizon 2005 » dont la publication date de 1988. Aujourd'hui,
ce plan est actualisé jusqu'à l'horizon 2025.
Le plan Directeur s'articulait autour des objectifs
stratégiques suivants :
1. Rentabilisation des infrastructures de production et de
transport existantes ;
2. Satisfaction de la demande au moindre coût ;
3. Amélioration de la productivité ;
4. Recherche de l'équilibre financier.
Ce plan a permis d'arrêter deux programmes
d'investissements prioritaires (PIP 1988-1990 et 1991-1993), premières
tranches d'exécution du Plan Directeur.
L'embargo financier décrété sur la RDC en
1990, les pillages de 1991 et de 1993 et les deux guerres survenues au pays
(guerre de libération de 1996 à 1997 et guerre d'agression de
1998 à ce jour) ont lourdement hypothéqué
l'exécution des deux programmes d'investissements prioritaires.
Le Plan Directeur à l'horizon 2025 met, quant à
lui, l'accent sur la nécessité de mettre l'énergie
électrique à la portée de tous les congolais pour leur
épanouissement, singulièrement ceux habitant les milieux
ruraux.
47
SECTION 2 : PRÉSENTATION DE LA SNEL KANANGA.
La Société National d'électricité
de Kananga est une société publique à double
caractères :
? Industriel ;
? Commercial.
Elle est dotée de la personnalité juridique
soumise sans tutelle du ministère du portefeuille de l'État.
· Caractère industriel : assure la production du
courant électrique, le transport et la distribution de l'énergie
électrique, qui est produite par le centre thermique ou hydraulique.
· Caractère commercial : elle assure la
commercialisation (vente) de l'énergie électrique produite pour
le public où à des abonnés.
I.2.1. CADRE GÉOGRAPHIQUE DE LA SNEL/KANANGA.
La société nationale d'électricité
du Kasaï central siège central de la province est situé au
coeur de la ville de Kananga, commune de Kananga, quartier Malandji, avenue
Kambala n°615.
Elle est limitée :
a) ·Au NORD : Par l'UNICEF et le bureau central de
l'Assemblée provinciale du Kasaï Central ;
b) ·Au SUD : Par le complexe Scolaire NSABUA TSHIMPANGA
(TSHIM'S) et la rivière NGANZA ;
c) ·A L'EST : Par le complexe scolaire DIABENA et le
mini marché ;
d) ·A L'OUEST : Par l'établissement
ASOVI;l'église Orthodoxe et ONG MAD.
La SNEL à d'autres sièges administratifs ou
centre autonome de Kananga, nous pouvons cités : le centre de MWEKA.
À l'intérieur de notre pays, d'autres provinces sont
alimentées en énergie électrique du barrage Inga et
appelées régions interconnectées. C'est parce qu'elles
sont desservies par le barrage Inga. Et parmi lesquelles nous citons :
a. KINSHASA ;
b. HAUT-KATANGA ;
c. La Province du KONGO-CENTRAL ; Etc.
48
En décembre 1992, l'ancienne province de BANDUNDU a
été alimentée en reliant sur la ligne de MALUKU. Dans
cette perspective, toutes les provinces non desservies par le barrage Inga,
sont appelées centre autonome dans le sens qu'elles produisent du
courant électrique au moyen des groupes électrogènes. Ici,
nous parlerons de l'ancienne province orientale tels que :
1. Maniema ;
2. Équateur ;
3. Kasaï Central.
4. Kasaï Oriental et une partie du Katanga plus
précisément à BANDERA.
I.2.2. STATUT JURIDIQUE
La SNEL /Kananga est un établissement de droit public
créé en 1970 par l'ordonnance loi n° 033/70 du 16 Mai
1970.
I.2.3. OBJECTIFS ET MISSION DE LA SNEL
La Société Nationale d'Electricité joue
un rôle très important et capital dans la vie
socio-économique dans notre pays.
Parlant de l'objectif de la SNEL et l'importance de
l'électricité dans la vie actuelle, le courant électrique
est en première place dans le monde industriel et dans la vie technique.
L'usage de l'énergie électrique se trouve actuellement d'une
utilité capitale pour les besoins sociaux de l'être humain.
Son Objectif est donc de tenir à sa promesse de
garantir à la population un bon service.
En effet la SNEL a pour mission :
? L'électrification de l'ensemble du territoire
Congolais,
? La distribution de l'énergie électrique de par sa
production, elle doit transporter et commercialiser sans tenir compte des
partis pris.
I.2.4. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
La Direction Provinciale du Kasaï central dépend
de la Direction Générale de Kinshasa, qui est le siège
où le conseil d'administration prend des grandes décisions et
définit la politique générale de l'entreprise. Ce conseil
est doté d'un organe appelé « Comité de Gestion
» chargé d'assurer la gestion courante de la société
en se conformant scrupuleusement à la ligne de conduite définie
par le conseil d'administration. Outre ces deux organes, la SNEL est
gérée par l'Administrateur Délégué
Général (ADG) qui traite des problèmes internes et
externes de la société avec le concours de ses
49
principaux collaborateurs dont l'Administrateur Directeur
Financier (DAF), le Secrétaire Général et le
Président de la Délégation Syndicale(PDS).
La direction générale compte en son sein six
départements ayant chacun à sa tête un directeur :
o Département de production et de transport,
o Département des ressources humaines,
o Département de distribution,
o Département de l'organisation et de contrôle,
o Département de finance,
o Département technique.
I.2.5. FONCTIONNEMENT DE LA SNEL KANANGA.
Ce point est abordé en nous penchant à
l'organigramme de l'entité pour mieux démontrer les
différents services de l'institution et les attributions de chacun de
ces services.
1. LA DIRECTION
Le Directeur reste à la tête de la SNEL/K.C, il
coordonne toutes les activités de la Direction Provinciale et chapeaute
tous les services organisés au sein de cette Direction.
Il a à son sein d'autres services qui lui permettent de
fonctionner entre
autres :
1. Le conseiller juridique
2. Le traitement informatique
3. L'inspection commerciale
4. Le secrétariat de direction
5. La Gestion de Réseau
6. La Production et transport
7. La Gestion de la clientèle
8. L'Antenne d'Approvisionnement
9. Le Secrétariat Administratif
10. La Finance
11. Et le Service Médical
50
2. LE SECRETARIAT ADMINISTRATIF (SAD)
C'est une sous branche du Service Administratif qui s'occupe
de l'administration et regorge les services suivants :
Le service du personnel :
Il s'occupe des listes des présences des travailleurs,
de la paie du personnel, gère les dossiers du personnel, élabore
le rapport administratif mensuel et calcule les congés des agents, les
déclarations des impôts, les cotisations mensuelles à la
CNSS ou à l'INPP. Il est aussi celui qui garde le document
d'instructions de la gestion du personnel et s'occupe de l'encadrement des
stagiaires pendant leur période de stage.
Le service de secrétariat :
Il est chargé de la saisie des correspondances, le
classement de ces dernières ainsi que leur expédition et aussi il
oriente les visiteurs.
Le service de comptabilité :
Il gère les documents comptables et fait aussi la
situation financière, il classe toutes les pièces justificatives
et les livres comptables, il passe les écritures comptables relatives
à la situation de la société.
Le service de Magasin ou Antenne d'Approvisionnement
:
Il s'occupe des achats des équipements de
fonctionnements et des matériels de travail.
3. LE SERVICE MEDICAL
Ce service est chargé des soins médicaux des
agents ainsi que de leurs femmes et enfants.
Il englobe les sous services suivants : La
réception :
Ce service se charge de l'accueil des malades. Il tient
à jour toutes les fiches et les différents documents
médicaux y relatifs et aussi établit les demandes du paiement des
dépenses.
Il s'agit d'un service d'appui très important pour
l'élaboration du rapport mensuel.
51
Le responsable Médical :
Il ordonne toutes les activités
médico-administratives et paramédicales, élabore et
transmet le rapport médical de la région contenant les situations
y relatives (épidémie, accident de travail, etc.)
Infirmier(e) de soins :
Il (elle) est chargé(e) de soins des malades ainsi que
les suivies de ceux qui sont internés, nettoie et stérilise les
matériels médicaux, consulte le malade sur ordre du chef ou du
responsable de ce service.
Le laborantin :
Dans ce service on prélève et examine les
malades (prélèvement de sang et autre) et remet le
résultat à son responsable. Il réquisitionne les produits
de laboratoire et le présente à son chef.
Le pharmacien :
Il prépare la réquisition des
médicaments, le stock, fait les moyennes des entrées et des
sorties de ces produits pharmaceutiques.
Chargé d'entretien :
Il s'occupe de l'entretien du dispensaire, sa propreté
sur tous les meubles et des blouses médicales, transporte les documents
aussi à la direction pour approbation.
4. LA GESTION DE LA CLIENTELE (GCL)
Elle est responsable de la politique commerciale et donne les
lignes directives de travail aux autres services comme :
a) Le recouvrement
Ce service s'occupe de la politique d'amener le client
à payer le montant de la facture.
b) La gestion des Abonnés
Elle prend en charge les abonnés et le
dégagement des crédits et recettes réalisés durant
le mois.
52
5. LA GESTION DU RESEAU (G.R)
Elle se charge de la supervision de toutes les
activités liées à la technique de l'énergie et elle
est subdivisée par :
a) La maintenance : s'occupe de
l'entretien des cabines lorsque celles-ci sont endommagées. Elle
s'occupe de la réparation de l'éclairage publique.
b) L'exploitation : s'occupe de la
conduite du réseau, suit le mouvement de l'énergie et fait la
relève des Moyennes Tensions.
c) Etude et Visa Technique :
s'occupe des études de réseaux, des modifications du
réseau si nécessaire, exécute les rapports techniques
mensuels et fait des nouveaux raccordements.
I.2.6. IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE
Sur le plan économique, l'énergie que la SNEL
distribue est commercialisée également par les particuliers dans
le but de lucre ; elle paie à l'État les impôts et taxes,
les
I.2.7. PERSPECTIVES D'AVENIR
L'électrification rurale, le plan de sauvetage, le plan
directeur à l'horizon 2025, l'autoroute de l'énergie
électrique au départ du site Inga. Ces quatre projets constituent
les perspectives d'avenir de la SNEL/KA.C.
I.2.8. ORGANIGRAMME DE LA SNEL/KASAI CENTRAL
53
54
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons commencé par une
étude de l'existant, les objectifs fonctionnels de l'entité, ses
besoins, contraintes par rapport à notre solution, identification
d'applications, tressages d'un cahier des charges, ce qui nous amené
à aborder le dernier chapitre accès sur l'analyse
financière à la société nationale
d'électricité.
55
CHAPITRE DEUXIEME : ANALYSE FINANCIERE DE LA
SOCIÉTÉ NATIONALE D'ELECTRICITE
Ce chapitre constitue la clé de voûte de la
présente étude. Il s'agira ici de présenter les
états financiers de la SNEL/KA.C pour un diagnostic financier afin de
faire l'analyse financière de cette entité.
56
IV.1. PRESENTATION DU BILAN CONDENSE
TABLEAU N°1 BILAN CONDENSE DE LA SNEL/KA.C EN
VALEURS ABSOLUES
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
ACTIF IMMOBILISE
|
269.421.496.592,7
|
222.275.648.082,9
|
232.926.941.561,37
|
277.495.919.527,7
|
STOCKS
|
143.969.503,25
|
138.640.881,22
|
125.831.277,45
|
154.244.430,27
|
CREANCES
|
559.192.205.720,57
|
604.881.851.062,57
|
612.380.487.792,51
|
614.250.357.736,57
|
TRESORERIE-ACTIF
|
109.176.714,08
|
70.022.201,08
|
86.091.612,57
|
134.030.832,08
|
TOTAL ACTIF
|
828.866.848.145,08
|
827.366.162.227,77
|
845.519.352.243,9
|
892.034.552.526,62
|
CAPITAUX PROPRES
|
395.087.813.425,25
|
395.636.893.432,42
|
398.715.054.767,99
|
403.705.465.517,36
|
DETTES FINANCIERES
|
123.523.790,27
|
120.217.494,27
|
126.211.358,13
|
131.896.243,26
|
PASSIF CIRCULANT
|
433.541.466.170
|
431.524.859.751,00
|
446.587.104.382,62
|
488.077.100.326
|
TRESORERIE PASSIF
|
114.045.145,08
|
84.191.550,08
|
90.981.735,16
|
120.090.440,00
|
TOTAL PASSIF
|
828.866.848.530,6
|
827.366.162.227,77
|
845.519.352.243,9
|
892.034.552.526,62
|
Sources : nous même à partir des données des
bilans de la SNEL/KA.C.
57
TABLEAU N° 2 BILAN CONDENSE EN VALEURS
RELATIVES
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
ACTIF IMMOBILISE
|
32,5%
|
26,9%
|
27,5%
|
31,1%
|
STOCKS
|
0,02%
|
0,02%
|
0,01%
|
0,02%
|
CREANCES
|
67,5%
|
73,1%
|
72,4%
|
68,9%
|
TRESORERIE-ACTIF
|
0,01%
|
0,01%
|
0,01%
|
0,02%
|
TOTAL ACTIF
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
CAPITAUX PROPRES
|
47,6%
|
47,8%
|
47,2%
|
45,3%
|
DETTES
FINANCIERES
|
0,01%
|
0,01%
|
0,01%
|
0,01%
|
PASSIF
CIRCULANT
|
52,3%
|
52,2%
|
52,8%
|
54,7%
|
TRESORERIE PASSIF
|
0,01%
|
0,01%
|
0,01%
|
0,01%
|
TOTAL PASSIF
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
Sources : nous même à partir des données des
bilans précédents.
COMMENTAIRE : Dans ce tableau nous montrons
le montant de masse bilantaire et sous-masses bilantaires en valeurs relatives
c'est-à-dire les montants exprimés en pourcentages
58
TABLEAU N°3 BILAN SYNTHETIQUE EN VALEURS
ABSOLUES
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
ACTIF IMMOBILISE
|
269.421.496.592,7
|
222.275.648.082,9
|
232.926.941.561,37
|
277.495.919.527,7
|
ACTIF CIRC
|
559.336.175.223,82
|
605.020.491.943,79
|
612.506.319.069,96
|
614.404.602.166,84
|
TRESORERIE-ACTIF
|
109.176.714,08
|
70.022.201,09
|
86.091.612,57
|
134.030.832,08
|
TOTAL ACTIF
|
828.866.848.530,6
|
827.366.162.227,77
|
845.519.352.243,9
|
892.034.552.526,62
|
RESSOURCE STABLES
|
395.211.337.215,52
|
395.757.110.926,69
|
398.841.266.126,12
|
403.837.361.760,62
|
PASSIF CIRCULANT
|
433.541.466.170
|
431.524.859.751,00
|
446.587.104.382,62
|
448.077.100.326
|
TRESORERIE PASSIF
|
114.045.145,08
|
84.191.550,08
|
90.981.735,16
|
120.090.440,00
|
TOTAL PASSIF
|
828.866.848.530,6
|
827.366.162.227,77
|
845.519.352.243,9
|
892.034.552.526,62
|
Sources : nous même à partir des données du
tableau N°1
59
TABLEAU N°4 BILAN SYNTHETIQUE EN VALEURS
RELATIVES
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
ACTIF
IMMOBILISE
|
32,5%
|
26,9%
|
27,5%
|
31,1%
|
ACTIF CIRC
|
67,5%
|
73,1%
|
72,4%
|
68,9%
|
TRESORERIE- ACTIF
|
0,01%
|
0,01%
|
0,01%
|
0,02%
|
TOTAL ACTIF
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
RESSOURCES STABLES
|
47,7%
|
47,8%
|
47,2%
|
45,3%
|
PASSIF
CIRCULANT
|
52,3%
|
52,2%
|
52,8
|
54,7%
|
TRÉSORERIE PASSIF
|
0,01%
|
0,01%
|
0,01%
|
0,02%
|
TOTAL PASSIF
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
Sources : nous même à partir des données du
tableau N°3
COMMENAIRE : Dans ces tableaux, on a
constaté que le bilan synthétique présente les montants en
grandes masses bilantaires en valeurs absolues dans le tableau n°3 ainsi
qu'en valeurs relatives dans le tableau n°4.
60
TABLEAU N°5 BILAN FONCTIONNEL
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
ACTIF IMMOBILISE
|
269.421.496.592,7
|
222.275.648.082,9
|
232.926.941.561,37
|
277.495.919.527,7
|
ACTIF CIRC+
TRESORERIE-ACTIF
|
559.445.351.937,9
|
605.090.514.144,87
|
612.592.410.682,53
|
614.538.632.998,92
|
TOTAL BILAN ACTIF
|
828.866.848.530,6
|
827.366.162.227,77
|
845.519.352.243,9
|
892.034.552.526,62
|
TOTAL ACTIF
|
828.866.848.530,6
|
827.366.162.227,77
|
845.519.352.243,9
|
892.034.552.526,62
|
RESSOURCES DURABLES
|
395.211.337.215,52
|
395.757.110.926,69
|
398.841.266.126,12
|
403.837.361.760,62
|
PASSIF CIRCULANT+
TRESORERIE PASSIF
|
433.655.511.315,08
|
431.609.051.301,08
|
446.678.086.117,78
|
488.197.190.766
|
TOTAL PASSIF
|
828.866.848.530,6
|
827.366.162.227,77
|
845.519.352.243,9
|
892.034.552.526,62
|
Sources : nous même à partir des données du
tableau N°3
COMMENTAIRE : Dans le tableau N°5, nous
montrons le bilan fonctionnel qui regroupe des grandes masses bilantaires pour
nous aider à faire une analyse financière.
61
II.2 LES INDICATEURS DE L'EQUILIBRE FINANCIER
Les indicateurs de l'équilibre financier sont :
? Le fonds de roulement ;
? Le besoin en fonds de roulement ; ? La trésorerie
nette.
62
TABLEAU N°6 LA DETERMINITION DU FOND DE ROULEMENT
NET(FRN)
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
RESSOURCES DURABLES(1)
|
395.211.337.215,52
|
395.757.110.926,69
|
398.841.266.126,12
|
403.837.361.760,62
|
ACTIF IMMOBILISE(2)
|
269.421.496.592,7
|
222.275.648.082,9
|
232.926.941.561,37
|
277.495.919.527,7
|
ACTIF CIRC+ TRESORERIE- ACTIF(3)
|
559.445.351.937,9
|
605.090.514.144,87
|
612.592.410.682,53
|
614.538.632.998,92
|
PASSIF CIRCULANT+
TRESORERIE PASSIF(4)
|
433.655.511.315,08
|
431.609.051.301,08
|
446.678.086.117,78
|
488.197.190.766
|
FRN1=(1)-(2)
|
125.789.840.622,82
|
173.481.462.843,79
|
165.914.324.564,75
|
126.341.442.232,92
|
FRN2=(3)-(4)
|
125.789.840.622,82
|
173.481.462.843,79
|
165.914.324.564,75
|
126.341.442.232,92
|
Sources : nous même à partir des données du
tableau N°5
COMMENTAIRE : Dans le tableau N°6, nous
constatons que le fonds de roulement est positif durant les 4 années
sous études. C'est-à-dire les ressources durables arrivent
à financer les actifs immobilisés et il y a un excédant
qui se dégage pour financer une partie de l'actif circulant.
63
GRAPHIQUE N°1 : L'EVOLUTION DU FONDS DE
ROULEMENT
180 000 000 000,00
160 000 000 000,00
140 000 000 000,00
120 000 000 000,00
100 000 000 000,00
40 000 000 000,00
80 000 000 000,00
60 000 000 000,00
20 000 000 000,00
0,00
125 789 840 622,82
2017 2018 2019 2020
2,42
173 481 462 843,79 165 914 324 564,75
4,42
1,83
126 341 442 232,92
2,85
Source : nous même à partir des données du
tableau N°6
COMMENTAIRE : Dans ce graphique N°1, on
constate que le fonds de roulement a été très
élevé pour l'année 2018, soit un montant de CDF
173.481.462.843,79 suivi de l'année 2019, 2020 et 2017 respectivement de
CDF 165.914.324.564,75 CDF 126.341.442.232,92 et CDF 125.789.840.622,82.
C'est-à-dire la SNEL/KA.C présentent une bonne situation durant
les 4 années d'études.
64
TABLEAU N° 7 LA DETERMINATION DE FONDS DE
ROULEMENT PROPRE(FRP)
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
FRN(1)
|
125.789.840.622,82
|
173.481.462.843,79
|
165.914.324.564,75
|
126.341.442.232,92
|
DLMT(2)
|
433.664.989.960,27
|
431.645.077.245,27
|
446.713.315.740,75
|
488.208.996.568,34
|
FRP=(1)-(2)
|
- 307.875.149.337,45
|
-258.163.614.401,48
|
- 280.798.991.176
|
-361.867 554.335,42
|
Source : nous même à partir des données du
tableau N°1
COMMENTAIRE : Dans le tableau N°7, nous
constatons que le fonds de roulement propre est négatif pendant toutes
les années sous étude, cela signifie que les fonds de roulement
net ne sont pas en mesure de payer les dettes à long et moyen terme.
65
TABLEAU N° 8 LA DETERMINATION DU FONDS DE ROULEMENT
ETRANGER (FRE)
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
FRN (1)
|
125.789.840.622,82
|
173.481.462.843,79
|
165.914.324.564,75
|
126.341.442.232,92
|
FRP(2)
|
-307.875.149.337,45
|
-258.163.614.401,48
|
-280.798.991.176
|
-361.867.554.335,42
|
FRE=(1)-(2)
|
-182.085.308.714,63
|
-84.682.151.557,69
|
-114.884.666.611,25
|
-235.526.112.102,5
|
Source : nous même à partir des données des
tableaux N°1 et N°7.
COMMENTAIRE : Dans ce tableau N°8, nous
constatons que le fonds de roulement étranger est Négatif pendant
toutes les années sous études. Les capitaux étrangers sont
inférieurs au fond de roulement net
66
TABLEAU N°9 LA DETERMINATION DU RATIO DE FONDS DE
ROULEMENT MINIMUM NECESSAIRE
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
RESSOURCES STABLES(1)
|
395.211.337.215,52
|
395.757.110.926,9
|
398.841.266.126,12
|
403.837.361.760,62
|
ACTIF IMMOBILISE (2)
|
269.421.496.592,7
|
222.275.648.082,9
|
232.926.941.561,37
|
277.495.919.527,7
|
STOCK(3)
|
143.969.503,25
|
138.640.881,22
|
125.831.277,45
|
154.244.430,27
|
ACTIF IMMOBILISE +STOCK(4)
|
269.565.466.095,95
|
222.414.288.964,12
|
233.052.772.838,82
|
277.650.163.957,97
|
FRN(5)
|
125.789.840.622,82
|
173.481.462,843,79
|
165.914.324.564,75
|
126.341.442.232,92
|
RATIO DE FR
MIN.NEC(6)= (1)/(4)
|
0,550%
|
1,8180%
|
1,7170%
|
1,5150%
|
Source : nous-même à partir des données des
tableaux N°1 et N°6.
COMMENTAIRE : Dans ce tableau N°9, nous
constatons que pendant toute la période sous étude, le ratio de
fonds de roulement minimum nécessaire est insuffisant car il est
inférieur à 1 en 2017 ce qui signifie que l'entité
mauvaise situation de gestion de ses ressources contrairement aux années
2018,2019 et 2020 il est supérieur à 1 c'est-à-dire que la
SNEL/KA.C se trouvent dans une bonne situation de gestion des ressources.
67
TABLEAU N° 10 LA DETERMINATION DU BESOIN EN FONDS
DE ROULEMENT(BFR)
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
STOC K (1)
|
143.969.503,25
|
138.640.881,22
|
125.831.277,45
|
154.244.430,27
|
CREANCES (2)
|
559.192.205.720,25
|
604.881.851.062,57
|
612.380.487.792,51
|
614.250.357.736,57
|
ACTIF CIRCULANT(3)=(1)+(2)
|
559.336.175.223,08
|
605.020.491.943,79
|
612.506.319.069,96
|
614.404.602.166,84
|
PASSIF CIRCULANT4)
|
433.541.466.170
|
431.524.859.751,00
|
446.587.104.382,62
|
488.077.100.326
|
BFR(5)=(3)-(4)
|
125.794.709.053,82
|
173.495.632.192,79
|
165.919.214.687,34
|
126.327.501.840,84
|
Source : nous même à partir des données du
tableau N°1.
COMMENTAIRE : Dans ce tableau N°10, nous
constatons que durant toutes les 4 années d'études le besoin en
fonds de roulement est positif ce qui signifie que l'actif circulant est
supérieur au passif circulant. Dans ce cas la SNEL/KA.C ne peut pas
payer les dettes à court terme à partir de l'actif circulant.
68
GRAPHIQUE N°2 L'EVOLUTION DU BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT(BFR)
180 000 000 000,00
160 000 000 000,00
140 000 000 000,00
120 000 000 000,00
100 000 000 000,00
40 000 000 000,00
80 000 000 000,00
60 000 000 000,00
20 000 000 000,00
0,00
125 794 709 053,82
2017 2018 2019 2020
2,42
173 495 632 192,79 165 919 214 687,34
4,42
1,83
126 327 501 840,84
2,85
Source : nous même à partir des données du
tableau N°10
COMMENTAIRE : Dans ce graphique N°2,
nous constatons que le besoin en fonds de roulement est largement positif en
2018 avec CDF 173.495.632.192,79 suivi par l'année 2019 avec CDF
165.919.214.687,34 pour les années 2020 et 2017 les BFR sont
respectivement de CDF 126.327.501.840,84 et CDF 125.794.709.053,82.
69
TABLEAU N°11 LA DETERMINATION DE LA TRESORERIE
NETTE
ANNEES RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
FRN(1)
|
125.789.840.622,82
|
173.481.462.843,79
|
165.914.324.564,75
|
126.341.442.232, 92
|
BFR(2)
|
125.794.709.053,82
|
173.495.632.192,79
|
165.919.214.687,34
|
126.327.501.840,84
|
Trésorerie actif (3)
|
109.176.714,08
|
70.022.201,08
|
86.091.612,57
|
134.030.832,08
|
Trésorerie passif(4)
|
114.045.145,08
|
84.191.550,08
|
90.981.735,16
|
120.090.440,00
|
TN(5)=(1)-(2)
|
-4.868.431
|
-14.169.349
|
-4.890.122,59
|
13.940.392,08
|
TN(6)=(3)-(4)
|
-4.868.431
|
-14.169.349
|
-4.890.122,59
|
13.940.392,08
|
Source : nous même à partir des données des
tableaux N°6 et N°10.
COMMENTAIRE : Dans ce tableau 11, nous
constatons que la trésorerie nette de la SNEL/KA.C est négative
pour l'année 2017,2018,2019 ce qui veut dire que sa trésorerie
est malsaine c'est-à-dire la trésorerie-actif est
inférieure à la trésorerie-passif (manque d'autonomie
financière pour ces 3 ans) et pour l'année 2020 la
trésorerie nette est positive ou saine, donc par ricochet la SNEL/KA.C
disposent la liquidité suffisante.
70
GRAPHIQUE N°3 : L'EVOLUTION DE LA TRESORERIE
NETTE
16 000 000
14 000 000
12 000 000
10 000 000
4 000 000
8 000 000
6 000 000
2 000 000
0
2017 2018 2019 2020
Source : nous même à partir des données du
tableau N°11.
COMMENTAIRE : Dans ce graphique N°3,
nous constatons que la trésorerie nette pour l'année 2020 est
très élevée, soit CDF 13.940.392,08 et pour les
années 2017,2018 et 2019 la trésorerie nette est
négative.
71
TABLEAU N°12 LA DETERMINATION DES RATIOS DE
LIQUIDITE
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
ACTIF CIRCULANT (1)
|
269.421.496.592,7
|
222.275.648.082,9
|
232.926.941.561,37
|
277.495.519.527,7
|
CRÉANCES+T.ACTIF (2)
|
559.301.382.434,65
|
604.951.873.263,65
|
612.466.579.405,08
|
614.384.388.568,65
|
TRESORERIE-ACTIF(3)
|
109.176.714,08
|
70.022.201,08
|
86.091.612,57
|
134.030.832,08
|
PASSIF CIRCULANT(4)
|
433.541.466.170
|
431.524.859.751,00
|
446.587.104.382,62
|
488.077.100.326
|
RLG =(1)
|
1,3=130%
|
1,4=140%
|
1,4=140%
|
1,3=130%
|
(4)
|
RLR=(2)
|
1,3=130%
|
1,4=140%
|
1,4=140%
|
1,3=130%
|
(4)
|
RLI(3)
|
0,03=3%
|
0,02=2%
|
0,02=2%
|
0,03=3%
|
(4)
|
Source : nous même à partir des données du
tableau n° 1.
Commentaire : Dans le tableau 12
nous constatons que durant toutes les 4 années d'études le ratio
de liquidité général est supérieur à 1, ce
qui veut dire qu'à partir de l'actif circulant et la trésorerie
actif la SNEL/KA.C est capable d'honorer les dettes à court terme. Par
contre pour le ratio de liquidité réduite pour toutes les
années sous études est supérieur à 1ce qui veut
dire que l'entité est capable de payer ses dettes à court terme
tandis que le ratio de liquidité immédiate pour toutes les
années sous études, est inférieur à 1 ; c'est-
à-dire l'entité est incapable de payer les dettes à court
terme.
72
TABLEAU N°13 LA DETERMINATION DES RATIOS DE
SOLVABILITE, D'INDEPENDANCE FINANCIERE ET D'ENDETTEMENT
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
Total Actif (1)
|
828.866.848.530,6
|
827.366.162.227,77
|
845.519.352.243,9
|
892.034.552.526,62
|
Dettes total (L,M,CT) (2)
|
433.779.035.105,35
|
431.729.268.795,35
|
446.804.297.475,91
|
488.329.087.009,26
|
Capitaux propres (3)
|
395.087.813.425,25
|
395.636.893.432,42
|
398.715.054.767,99
|
403.705.465.517,36
|
Total passif (4)
|
828.866.848.530,6
|
827.366.162.227,77
|
845.519.352.243,9
|
892.034.552.526,62
|
=(1)
Ratio de
solvabilité
|
1,9=190%
|
1,9=190%
|
1,9=190%
|
1,8=180%
|
(2)
|
Ratio fin =(3)
|
0,5=50%
|
0,5=50%
|
0,5=50%
|
0,5=50%
|
(4)
|
Ratio d'endettement=(2)
|
0,01=1%
|
0,01=1%
|
0,01=1%
|
0,01=1%
|
(1)
|
Source : Nous-même à partir des données du
tableau n° 1.
73
TABLEAU N°14 LA DETERMINATION DES RATIOS DE
RENTABILITE ET LE LEVIER D'ENDETTEMENT
ANNEES
RUBRIQUES
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
Résultat net (1)
|
-9.189.360.645,65
|
-8.635.038.658,48
|
-5.569.266.814,09
|
-584.549.253,54
|
Capitaux propres (2)
|
395.087.813.425,25
|
395.636.893.432,42
|
398.715.054.767,99
|
403.705.465.517,36
|
Ventes (3)
|
324.420.315.300,05
|
318.610.915.600,00
|
320.650.313.600,05
|
330.660.413.900,09
|
Total Actif (4)
|
828.866.848.530,6
|
827.366.162.227,77
|
845.519.352.243,9
|
892.034.552.526,62
|
Rentabilité financière =(1)
|
-0,02=-2%
|
-0,02=-2%
|
-0,1=-1%
|
-0,01=-1%
|
(2)
|
=(1)
Rentabilité
commerciale
|
-0,03=-3%
|
-0,03=-3%
|
-0,02=-2%
|
-0,02=-2%
|
(3)
|
Rentabilité Economique (1)
|
-0,01=-1%
|
-0,01=-1%
|
-0,07=-7%
|
-0,07=-7%
|
(4)
|
Levier d'endettement=(4)
|
2%=200%
|
2=200%
|
2,1=210%
|
2,2=220%
|
(2)
|
Source : Nous même à partir des données
des bilans et comptes de résultat 2017, 2018 ,2019 et 2020
Commentaire : Dans ce tableau 14, nous
constatons que pendant toutes les années sous étude, les ratios
de rentabilité financière, commerciale et économique sont
inférieurs à 25%, ce qui veut dire que la n'est pas dans une
situation saine de rentabilisation des activités d'exploitation.
[74]
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
A. CRITIQUES
Apres analyse et traitement des données de la SNEL/KA.C
nous formulons des critiques ci-après :
> La SNEL/KA.C élaborent seulement deux états
financiers notamment le bilan et le compte de résultat et pourtant se
trouvent dans le système normal de la tenue des états financiers
;
> Durant toutes les années sous étude, la
société présente un besoin en fonds de roulement positif
;
> La liquidité immédiate n'est pas
aisée dans la mesure où elle présente des valeurs
faiblement capables de faire face aux dépenses immédiates dans la
société ;
> Les rentabilités commerciale, financière et
économique sont inférieures à 25%, ce qui veut dire qu'il
n'y a pas des meilleures activités commerciales, financières et
économiques ;
> Le manque d'autonomie financière dans le sens que
le ratio d'indépendance financière est inférieur à
1 ou 100% durant toutes les années sous étude ;
> Manque de formation continue des agents de services de la
comptabilité sur le nouveau référentiel du syscohada ;
> La SNEL/KA.C ne font pas la promotion de leurs produits
sur le marché.
B. SUGGESTIONS
Dans le souci de voir la SNEL/KA.C aboutir à
l'amélioration de leur fonctionnement, nous suggérons ce qui suit
:
+ De bien élaborer tous les états financiers
prévus dans l'acte uniforme du système comptable OHADA instamment
le bilan, le compte de résultat, le tableau de flux de trésorerie
ainsi que les notes annexes ;
+ D'augmenter son cycle d'exploitation capable de couvrir
toutes les dettes à court terme et dégager un surplus pour
financer le réinvestissement ;
+ D'avoir une liquidité aisée afin de faire une
durée de rotation créances-clients adéquate avec des
ventes au comptant pour trouver une liquidité solde afin d'avoir une
autonomie financière ;
+ Doit organiser la formation sur la comptabilité selon
le nouveau référentiel OHADA pour mettre à niveau son
personnel de service de la comptabilité
+ De faire le marketing et publicités à des
chaines de radio et télévision de tous les produits afin
d'augmenter son chiffre d'affaires.
[75]
CONCLUSION GENERALE
L'analyse financière est une pièce maitresse
pour l'évolution et la prise de décision des dirigeants des
entités mais le choix reste toujours subjectif, de même l'analyse
financière doit être toujours dynamique pour répondre aux
changements des différents indicateurs de l'équilibre financier
minimum et les différents ratios à l'aide d'un outil très
important qui est la comptabilité.
Notre préoccupation majeure a gravité au tour de
deux questions
à savoir :
? Comment se présente la structure financière de
la SNEL/KA.C au cours de notre période sous étude ?
? La SNEL/KA.C dispose-t-elle d'une trésorerie
aisée ?
Pour répondre à ces questions, nous avons
émis des hypothèses
telles que :
? la SNEL/KA.C disposerait d'un fonds de roulement positif qui
lui permettrait d'assurer totalement une marge de sécurité dans
le financement de son exploitation. Elle serait cependant capable de
régler ses dettes à court terme et aux échéances
convenues.
? La SNEL/KA.C serait en mesure d'assurer son autonomie
financière, ce qui revient à dire qu'elle disposerait d'une
trésorerie aisée.
Pour vérifier nos hypothèses, nous avons recouru
à la méthode : méthode statistique et soutenue par les
techniques documentaire et d'interview.
Pour mener notre investigation, notre travail était
regroupé en deux parties notamment la partie théorique et la
partie pratique et chaque partie compte deux chapitres hormis l'introduction et
la conclusion.
9. La première partie du cadre théorique comprend
deux chapitres :
VI. Le premier chapitre expose les
généralités sur les notions fondamentales dans lesquelles
on a parlé sur la définition des concepts de base et les notions
théoriques de l'entité.
VII. Le deuxième chapitre porte sur les notions de
l'analyse financière et les états financiers dans lequel on a
parlé de toutes les notions théoriques de l'analyse
financière et les états financiers.
10. La deuxième partie du cadre pratique comprend deux
chapitres :
VIII. Le premier chapitre porte sur la présentation de
la SNEL/KA.C, et nous avons donné l'historique, le cadre
géographique et les autres informations sur cette
société.
[76]
IX. Le deuxième chapitre porte sur l'analyse
financière a la SNEL/KA.C dans lequel nous avons présenté
toutes les données et leur traitement afin de trouver les
résultats nécessaires au diagnostic financier.
Après analyse et traitement des données
recueillie nous sommes parvenus aux conclusions suivantes : la structure
financière de cette entité est bonne et lui permet de garder un
équilibre financier malgré qu'il existe encore certains points
qui nécessitent d'être modifiés tels que le besoin en fonds
de roulement, l'autonomie financière, la liquidité
immédiate, la rentabilité commerciale, financière et
économique. D'une manière générale, la SNEL/KA.C
présente une bonne structure financière qui la permet d'atteindre
son équilibre financier minimum.
La SNEL/KA.C n'a pas atteint le niveau de son activité
car il y a plus de la dépendance financière suivant l'analyse des
ratios de la structure financière.
Mais, il y a une trésorerie aisée durant
l'année 2020 à l'exception des années 2017,2018 et
2019.
Ces résultats nous ont permis de nuancer nos
hypothèses de recherche malgré quelques amendements
vis-à-vis des indicateurs comme le besoin en fonds de roulement et la
rentabilité durant toutes les années sous étude.
Ne prétendant pas avoir tout dit sur le thème
aussi vaste comme l'univers, les critiques et remarques de nos lecteurs nous
permettront de parfaire nos recherches dans l'avenir.
[77]
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGE
1. BRUNO S., Gestion
financière,5ème éd Dunod 2005,
2. BRUNO S., Nouvelle trésorerie
d'entité,5ème éd Dunod 1977,
3. Pierre CONSO et Farouk HEMECI, Gestion
financière d'entité, 9ème, édition,
Dunod,Paris, 1999.
4.MULUMBATI NGASHA, Sociologie
politique, édition Africa, Lubumbashi, 1998,
5.KAYUNGA B et SHOMBA K. Initiation aux
Méthodes de recherche en science sociale, PUZ,
Kinshasa, 1995,
6. M.LEVASSEUR, Gestion de trésorerie,
, éd. Economica, Paris,1979, 7.Peter DRUCKER, cité
par NKONDO Eveline 2019
8. Henri FAYOL, Administration industrielle et
générale, 1916
9.Alphonse VERHULST, Économie de
l'entité, éd. CRP, Kinshasa, 2014.
10. Alphonse VERHULST, comptabilité
élémentaire, éd. CRP, Kinshasa,
2010
11. PLANGHONA, Introduction à l'analyse
financière, 2ème édition. Foucher,
Paris, 1999,
12. MARION Alam, Analyse
financière, 5ème édition, DUNOD,
Paris, 2004,
13. COHEN Elie, analyse
financière, 5ème éd. ECONOMICA, Paris,
1997
14. AMELON Jean louis, Gestion
financière, 2ème éd. maxima, Paris, 2000,
15. EVRAERT Serge, Analyse
financière, 2ème éd., Paris,1992,
16. RAMA Pierre, Analyse et diagnostic
financier, S.e, Paris, 2001,
17. TSHIBIBIERGE Christophe, Analyse
financière, S.e, Paris, 2005,
18. Y.EGLEM,J,PHILIPPE A.RAULET.C, Diagnostic
financier, 2000,
19. COLASSE Bernard, Gestion financière de
l'entité, 3ème éd., Paris, 1993,
20. BOUKHELIF Ahmed, analyse
financière, éd.H, S.L, S.D
21. VIZZAKANA. P., Gestion
financière, tome 1ère édition, paris
1991,
22. NECIB. Redjem, Méthodes d'analyse
financière, Annaba, Algérie, 2005,
[78]
B. DICTIONNAIRES, LEXIQUES ET ACTE UNIFORME
1. Petit Robert, dictionnaire, Nathan,
Paris, 1972
2.Gérard LELARGE, Dictionnaire économique et
financier, 1989.
3. MARTINET A.C et SILEM. A, Lexique de gestion,es.Dalloz
4. COHEN, Dictionnaire de gestion, Paris, Ed. LA DECOUVERTE,
1997
5. Article. 4 de l'acte uniforme relatif au droit des
sociétés commerciales ,2018
C.TFC, MEMOIRES ET MASTER
1. MABANGA KAPENA André, l'analyse
financière comme indicateur de la vitalité et de la
pérennité d'une entreprise, Mémoire,
GRF, ISES-KANANGA,2016
2. ASLOUDJ. Vedjima & GOUTAL Wahiba, Analyse
financière d'une entreprise, cas de la STH-DRS de
Bejaia, Master II, Sciences économiques, Université A mura de
Bejaia, 2016-2017
D. COURS INEDITS
1. NSIMBA LUZOLO Pierre Notes de cours de gestion
financière à court terme , G2 SEG, UNIKAN-KANANGA,
ISC-GOMBE,2003, inédit
2. Joseph NKASHAMA KAYOMBO. Notes de cours de
Séminaire comptable , G2 GRF, ISES-KANANGA, 2016-2017,
inédit
3. BUSHABU, Notes de cours de l'organisation des
entités commerciales , école Nationale de finances,
Kinshasa, 2006,
4. KANGODI,E, Initiation à la pratique
comptable (séminaire comptable ), Kin, éd.2012
E. WEBOGRAPHIE
1.www.wikipedia.org
[79]
LES ANNEXES
1.PRESENTATION DES BILANS ET DES COMPTES DE RESULTAT
2017, 2018,2019 et 2020.
BILAN 2017 (valeurs exprimées en CDF)
ACTIF
|
PASSIF
|
COMPTES
|
INTITULE DES COMPTES
|
MONTANT BRUT
|
AMORT. &
|
MONTANT NET
|
COMPTES
|
INTITULE DES
|
MONTANT NET
|
|
|
|
PROV.
|
|
|
COMPTES
|
|
|
1. ACTIF IMMOBILISÉ
|
|
|
|
|
5. RESSOURCES
|
|
|
*IMM INCORPORELLE
|
|
|
|
|
STABLE
|
|
21.1
|
Frais de développement
|
-
|
-
|
-
|
|
*Capitaux propres
|
|
21.2
|
Brevets, licence,
|
253.425.500
|
-
|
253.425.500
|
10
|
Capital
|
404.108.500.000
|
|
logiciels
|
|
|
|
11
|
Réserves
|
17.413.190,40
|
|
* IMM. CORPORELLE
|
|
|
|
12
|
Report à nouveaux
|
20.135.700,30
|
|
Terrains
|
|
|
|
13
|
Résultat net de
|
-9.189.360.645,65
|
22
|
Bâtiments.
|
138.526.600.300
|
-
|
138.526.600.300
|
|
l'exercice
|
|
23
|
Matériel et Mobilier
|
130.350.535.150
|
33.720.150
|
102.316.815.000
|
14
|
Subvention
|
131.125.180,20
|
24.4
|
Matériel de transport
|
93.943.156,00
|
14.700.140
|
79.243.016
|
|
d'investissement
|
|
24.5
|
*IMM.FINANCIÈRE
|
288.720.536,00
|
63.453.240
|
225.267.296
|
|
|
|
|
Titre de participation
|
|
|
|
|
|
|
26
|
Autres Imm.financière
|
2.144.800,70
|
612.320,00
|
1.532.480,7
|
|
|
|
27
|
|
18.613.000,00
|
-
|
18.613.000,00
|
|
|
|
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE
|
269.533.982.442,7
|
112.485.850
|
269.421.496.592,7
|
|
Total capitaux propres
|
395.087.813.425,25
|
|
|
2. ACTIF CIRCULANT
|
|
|
|
|
*Dettes financières
|
|
|
? Stock
|
|
|
|
|
Emprunt.
|
|
32
|
Mat.premier et fourni.liés
|
15.513.643,18
|
-
|
15.513.643,17
|
16
|
Dettes de location,
|
84.105.632,15
|
38.7
|
Stock en consignation
|
128.455.860,08
|
-
|
128.455.860,08
|
17.3
|
Acquisition Crédit- bail
|
39.418.158,12
|
|
Total stock
|
143.969.503,25
|
-
|
143.969.503,25
|
|
Total dettes financières
|
123.523.790,27
|
|
? Créances
|
|
|
|
|
TOTAL RESSOURCES
|
395.211.337.215,52
|
40.91
|
Fss.avances et acompte
|
213.312.650.100
|
28.213.313,00
|
213.284.436.787
|
|
STABLES
|
|
[80]
41.1
41.4
42.2
|
Clients
Créance sur cession d'im. Pers.avance et acompte
|
519.120.312.404
83.423.313,27
107.213.216,30
|
173.403.180.000 -
-
|
345.717.132.404
83.423.313,27
107.213.216,30
|
40.1
41.1
43
44
47.12
|
6. PASSIF CIRCULANT Fournisseurs
Clients avances et acompt.
Organismes sociaux État et collectivités publi.
Créditeurs divers
|
300.151.218.675,70
133.318.006.120,06
26.113.421,11
35.114.813,13
11.013.140,00
|
|
Total créances
|
732.623.599.033,57
|
173.431.393.313
|
559.192.205.720,57
|
|
TOTAL PASIF
|
433.541.466.170
|
|
|
|
|
|
|
CIRCULANT
|
|
|
TOTAL ACTIF
|
732.767.568.536,82
|
173.431.393.313
|
559.336.175.223,82
|
|
7. TRESORERIE-PASSIF
|
|
|
CIRCULANT
|
|
|
|
56
|
Banques Crédit de trésorerie et
|
114.045.145,08
|
|
3. TRESORERIE-ACTIF
|
|
|
|
50
|
Titre des placements
|
-
|
-
|
-
|
|
d'acompte
|
|
51
|
Valeurs à encaisser
|
24.313.713,38
|
-
|
24.313.713,38
|
|
|
|
52
|
Banque
|
48.412.600,30
|
-
|
48.412.600,30
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
36.450.400,40
|
-
|
36.450.400,40
|
|
|
|
|
TOTAL TRESORERIE-
|
109.176.714,08
|
-
|
109.176.714,08
|
|
TOTAL TRESORERIE-
|
114.045.145,08
|
|
ACTIF
|
|
|
|
|
PASSIF
|
|
|
4. ECART DE
|
- -
|
-
|
-
|
|
8. ECART DE
|
-
|
|
CONVERSION-ACTIF
|
|
|
|
|
CONVERSION-PASSIF
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
1.002.410.727.693,6
|
173.543.879.163
|
828.866.848.530,6
|
|
TOTAL GENERAL
|
828.866.848.530,6
|
|
(1+2+3+4)
|
|
|
|
|
(5+6+7+8)
|
|
Source : service de comptabilité de la SNEL /KA.C
[81]
BILAN 2018 (valeurs exprimées en CDF)
ACTIF
|
PASSIF
|
COMPTES
|
INTITULE DES
|
MONTANT BRUT
|
AMORT. &
|
MONTANT NET
|
COMPTES
|
INTITULE DES COMPTES
|
MONTANT NET
|
|
COMPTES
|
|
PROV.
|
|
|
|
|
|
1. ACTIF IMMOBILISÉ
|
|
|
|
|
5. RESSOURCES STABLE
|
|
|
*IMM INCORPORELLE
|
|
|
|
|
*Capitaux propres
|
|
21.1
|
Frais de développement
|
-
|
-
|
-
|
10
|
Capital
|
404.108.500.000
|
21.2
|
Brevets, licence,
|
238.420.000
|
-
|
238.420.000
|
11
|
Réserves
|
14.880.590,40
|
|
logiciels
|
|
|
|
12
|
Report à nouveaux
|
18.545.900,30
|
|
* IMM. CORPORELLE
|
|
|
|
13
|
Résultat net de
|
-8.635.038.658,48
|
22
|
Terrains
|
126.424.500.200
|
-
|
126.424.500.200
|
14
|
l'exercice
|
|
23
|
Bâtiments.
|
95.340.645.250
|
24.240.250
|
95.316.405.000
|
|
Subvention
|
130.005.600,20
|
24.4
|
Matériel et Mobilier
|
85.930.256,00
|
11.690.340
|
74.239.916
|
|
d'investisseme
|
|
24.5
|
Matériel de transport
|
245.930.526,00
|
41.690.340
|
204.240.186
|
|
|
|
|
*IMM.FINANCIÈRE
|
|
|
|
|
|
|
26
|
Titre de participation
|
2.344.500,90
|
411.720,00
|
1.932.780,90
|
|
|
|
27
|
Autres Imm.financière
|
15.910.000,00
|
-
|
15.910.000,00
|
|
|
|
|
TOTAL ACTIF
|
222.353.680.732,9
|
78.032.650
|
222.275.648.082,9
|
|
Total capitaux propres
|
395.636.893.432,42
|
|
IMMOBILISE
|
|
|
|
|
|
|
|
2. ACTIF CIRCULANT
|
|
|
|
|
? Dettes
|
|
|
? Stock
|
|
|
|
16
|
financières
|
82.605.352,15
|
32
|
Mat.premier et fourni.liés
|
12.720.431,15
|
-
|
12.720.431,15
|
17.3
|
Emprunt et dettes
|
37.612.142,12
|
38.7
|
Stock en consignation
|
125.920.450,07
|
-
|
125.920.450,07
|
|
assim.
Dettes de location, Acquisition Crédit-bail
|
|
|
Total stock
|
138.640.881,22
|
-
|
138.640.881,22
|
|
Total dettes financières
|
120.217.494,27
|
|
? Créances
|
|
|
|
|
TOTAL RESSOURCES
|
395.757.110.926,69
|
|
|
|
|
|
|
STABLES
|
|
Source : service de comptabilité de la SNEL/KA.C
[82]
40.91
41.1
41.4
42.2
|
Fss.avances et acompte
Clients
Créance sur cession d'im.
Pers.avance et acompte
|
201.410.520.300
504.130.500.204
75.625.408,27
97.720.350,30
|
20.315.200,00
100.812.220.000 -
-
|
201.390.205.100,9
403.318.300.204
75.625.408,27
97.720.350,30
|
40.1
41.1
43
44
|
6. PASSIF CIRCULANT Fournisseurs
Clients avances et acompt.
Organismes sociaux État et collectivités publi.
|
130.491.000.020,06
297.951.300.565,70
25.613.812,11
37.714.913,13
|
|
|
|
|
|
47.12
|
Créditeurs divers
|
19.230.440,00
|
|
Total créances
|
604.881.851.062,57
|
100.832.515.200
|
604.881.851.062,52
|
|
TOTAL PASIF CIRCULANT
|
431.524.859.751,00
|
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT
|
705.853.007.143,79
|
100.832.515.200
|
605.020.491.943,79
|
|
7. TRESORERIE-PASSIF
|
|
|
3. TRESORERIE-ACTIF
|
|
|
|
56
|
Banques Crédit de trésorerie et d'acompte
|
84.191.550,08
|
50
|
Titre des placements
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
51
|
Valeurs à encaisser
|
11.620.900,38
|
-
|
11.620.900,38
|
|
|
|
52
|
Banque
|
35.720.860,30
|
-
|
35.720.860,30
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
22.680.500,40
|
-
|
22.680.500,40
|
|
|
|
|
TOTAL TRESORERIE-ACTIF
|
70.022.201,08
|
-
|
70.022.201,08
|
|
TOTAL TRESORERIE-PASSIF
|
84.191.550,08
|
|
4. ECART DE
|
- -
|
-
|
-
|
|
8. ECART DE
|
-
|
|
CONVERSION-ACTIF
|
|
|
|
|
CONVERSION-PASSIF
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
928.276.710.077,77
|
100.910.547.850
|
827.366.162.227,77
|
|
TOTAL GENERAL
|
827.366.162.227,77
|
|
(1+2+3+4)
|
|
|
|
|
(5+6+7+8)
|
|
[83]
BILAN 2019 (valeurs exprimées en CDF)
ACTIF
|
PASSIF
|
COMPTES
|
INTITULE DES
|
MONTANT BRUT
|
AMORT. & PROV.
|
MONTANT NET
|
COMPTES
|
INTITULE DES
|
MONTANT NET
|
|
COMPTES
|
|
|
|
|
COMPTES
|
|
|
1. ACTIF IMMOBILISÉ
|
|
|
|
|
5. RESSOURCES
|
|
|
*IMM INCORPORELLE
|
|
|
|
|
STABLE
|
|
21.1
|
Frais de
|
-
|
-
|
-
|
|
*Capitaux propres
|
|
21.2
|
développement
|
261.322.410
|
-
|
261.322.410
|
10
|
Capital
|
404.108.500.000
|
|
Brevets, licence,
|
|
|
|
11
|
Réserves
|
18.340.720,82
|
|
logiciels
|
|
|
|
12
|
Report à nouveaux
|
15.920.460,55
|
|
* IMM. CORPORELLE
|
|
|
|
13
|
Résultat net de
|
-5.569.266.814,09
|
22
|
Terrains
|
132.940.390.000
|
-
|
132.940.390.000
|
|
l'exercice
|
|
23
|
Bâtiments.
|
99.410.500.600
|
28.190.500
|
99.382.310.100
|
14
|
Subvention
|
141.560.400,71
|
24.4
|
Matériel et Mobilier
|
94.750.000,50
|
12.050.650
|
82.699.350,5
|
|
d'investisseme
|
|
24.5
|
Matériel de transport
|
281.370.500,00
|
38.820.700
|
242.549.800
|
|
|
|
|
*IMM.FINANCIÈRE
|
|
|
|
|
|
|
26
|
Titre de participation
|
3.440.720,80
|
641.810,00
|
2.798.910,8
|
|
|
|
27
|
Autres Imm.financière
|
14.870.990,07
|
-
|
14.870.990,07
|
|
|
|
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE
|
233.006.645.221,37
|
79.703.660
|
232.926.941.561,37
|
|
Total capitaux propres
|
398.715.054.767,99
|
|
|
2. ACTIF CIRCULANT
|
|
|
|
|
Dettes financières
|
|
|
· Stock
|
|
|
|
|
Emprunt.
|
|
32
38.7
|
Mat.premier et fourni.liés
Stock en consignation
|
16.140.927,27
109.690.350,18
|
-
-
|
16.140.927,27
109.690.350,18
|
16
17.3
|
Dettes de location, Acquisition Crédit- bail
|
85.600.427,18
40.610.930,95
|
|
Total stock
|
125.831.277,45
|
-
|
125.831.277,45
|
|
Total dettes financières
|
126.211.358,13
|
|
· Créances
|
|
|
|
|
TOTAL RESSOURCES
|
398.841.266.126,12
|
|
40.91
|
|
200.520.400.000
|
25.311.500,08
|
200.495.088.499,92
|
|
STABLES
|
|
[84]
|
Fss.avances et
|
|
|
|
|
6. PASSIF CIRCULANT
|
|
41.1
|
acompte
|
521.828.950.500
|
110.120.300.500
|
411.708.650.000
|
40.1
|
Fournisseurs
|
307110.400.670,03
|
41.4
|
Clients
|
81.378.741,29
|
-
|
81.378.741,29
|
41.1
|
Clients avances et
|
139.397.500.620,87
|
42.2
|
Créance sur cession d'im.
|
95.370.551,30
|
-
|
95.370.551,30
|
|
acompt.
|
|
|
Pers.avance et
|
|
|
|
43
|
Organismes sociaux
|
24.613.721,00
|
|
acompte
|
|
|
|
44
|
État et collectivités
|
|
|
|
|
|
|
|
publi.
|
40.343.820,17
|
|
|
|
|
|
47.12
|
Créditeurs divers
|
14.245.550,55
|
|
Total créances
|
612.380.487.792,51
|
-
|
612.380.487.792,51
|
|
TOTAL PASIF
|
446.587.104.382,62
|
|
|
|
|
|
|
CIRCULANT
|
|
|
TOTAL ACTIF
|
722.651.931.070,04
|
110.145.612.000,08
|
612.506.319.069,96
|
|
7. TRESORERIE-PASSIF
|
|
|
CIRCULANT
|
|
|
|
56
|
Banques Crédit de trésorerie et
|
90.981.735,16
|
|
3. TRESORERIE-ACTIF
|
|
|
|
50
|
Titre des placements
|
-
|
-
|
-
|
|
d'acompte
|
|
51
|
Valeurs à encaisser
|
15.485.561,83
|
-
|
15.485.561,83
|
|
|
|
52
|
Banque
|
45.500.240,03
|
-
|
45.500.240,03
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
25.025.810,71
|
-
|
25.025.810,71
|
|
|
|
|
TOTAL TRESORERIE-
|
86.091.612,57
|
-
|
86.091.612,57
|
|
TOTAL TRESORERIE-
|
90.981.735,16
|
|
ACTIF
|
|
|
|
|
PASSIF
|
|
|
4. ECART DE
|
- -
|
-
|
-
|
|
8. ECART DE
|
-
|
|
CONVERSION-ACTIF
|
|
|
|
|
CONVERSION-PASSIF
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
955.744.667.903,98
|
110.225.315.660.08
|
845.519.352.243,9
|
|
TOTAL GENERAL
|
845.519.352.243,9
|
|
(1+2+3+4)
|
|
|
|
|
(5+6+7+8)
|
|
Source : service de comptabilité de la SNEL/KA.C
[85]
BILAN 2020 (valeurs exprimées en CDF)
ACTIF
|
PASSIF
|
COMPTES
|
INTITULE DES
|
MONTANT BRUT
|
AMORT. &
|
MONTANT NET
|
COMPTES
|
INTITULE DES COMPTES
|
MONTANT NET
|
|
COMPTES
|
|
PROV.
|
|
|
|
|
|
1. ACTIF IMMOBILISÉ
|
|
|
|
|
5. RESSOURCES STABLE
|
|
|
*IMM INCORPORELLE
|
|
|
|
|
*Capitaux propres
|
|
21.1
|
Frais de
|
-
|
-
|
-
|
10
|
Capital
|
404.108.500.000
|
|
développement
|
|
|
|
11
|
Réserves
|
19.613.190,40
|
21.2
|
Brevets, licence,
|
257.222.613
|
-
|
257.222.613
|
12
|
Report à nouveaux
|
26.435.900,30
|
|
logiciels
* IMM. CORPORELLE
|
|
|
|
13
|
Résultat net de l'exercice
|
-584.549.253,53
|
22
|
Terrains
|
143.636.700.400
|
-
|
143.636.700.400
|
14
|
Subvention
|
135.465.680,20
|
23
|
Bâtiments.
|
133.250.525.250
|
35.823.250
|
133.214.702.000
|
|
d'investisseme
|
|
24.4
|
Matériel et Mobilier
|
98.732.153,00
|
18.400.960
|
80.331.193
|
|
|
|
24.5
|
Matériel de transport
|
338.651.063,00
|
53.953.246
|
284.697.817
|
|
|
|
|
*IMM.FINANCIÈRE
|
|
|
|
|
|
|
26
|
Titre de participation
|
3.444.900,70
|
793.360,00
|
2.651.540,7
|
|
|
|
27
|
Autres
|
19.613.964,00
|
-
|
19.613.964,00
|
|
|
|
|
Imm.financière
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL ACTIF IMMOBILISE
|
277.604.890.343,7
|
108.970.816
|
277.495.919.527,7
|
|
Total capitaux propres
|
403.705.465.517,36
|
|
|
2. ACTIF CIRCULANT
|
|
|
|
|
Dettes financières
|
|
|
? Stock
|
|
|
|
|
Emprunt.
|
|
32
|
Mat.premier et
|
18.623.560,18
|
-
|
18.623.560,18
|
16
|
Dettes de location,
|
88.418.613,13
|
|
fourni.liés
|
|
|
|
17.3
|
Acquisition Crédit-bail
|
43.477.630,13
|
38.7
|
Stock en consignation
|
135.620.870,09
|
-
|
135.620.870,09
|
|
|
|
|
Total stock
|
154.244.490,27
|
-
|
154.244.490,27
|
|
Total dettes financières
|
131.896.243,26
|
|
? Créances
|
|
|
|
|
TOTAL RESSOURCES
|
403.837.361.760,62
|
|
?
|
|
|
|
|
STABLES
|
|
[86]
40.91
|
Fss.avances et
|
221.360.125.412
|
30.913.818,00
|
221.329.211.598
|
|
6. PASSIF CIRCULANT
|
|
|
acompte
|
|
|
|
40.1
|
Fournisseurs
|
306.353.281.930,70
|
41.1
|
Clients
|
573.128.612.560
|
180.413.190.600
|
392.715.421.960
|
41.1
|
Clients avances et
|
181.630.136.416,06
|
41.4
|
Créance sur cession
|
|
|
|
|
acompt.
|
|
|
d'im.
|
90.463.618,27
|
-
|
90.463.618,27
|
43
|
Organismes sociaux
|
34.413.721,11
|
42.2
|
Pers.avance et
|
|
|
|
44
|
État et collectivités
|
42.154.918,13
|
|
acompte
|
115.260.520,30
|
-
|
115.260.520,30
|
|
publi.
|
|
|
|
|
|
|
47.12
|
Créditeurs divers
|
17.113.340,00
|
|
Total créances
|
614.250.357.736,57
|
|
614.250.357.736,57
|
|
TOTAL PASIF
|
488.077.100.362
|
|
|
|
|
|
|
CIRCULANT
|
|
|
TOTAL ACTIF
|
794.848.706.584,84
|
180.444.104.418
|
614.404.602.166,84
|
|
7. TRESORERIE-PASSIF
|
|
|
CIRCULANT
|
|
|
|
56
|
Banques Crédit de trésorerie et
|
120.090.440,92
|
|
3. TRESORERIE-ACTIF
|
|
|
|
50
|
Titre des placements
|
-
|
-
|
-
|
|
d'acompte
|
|
51
|
Valeurs à encaisser
|
32.873.618,38
|
-
|
32.873.618,38
|
|
|
|
52
|
Banque
|
56.666.713,30
|
-
|
56.666.713,30
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
34.490.500,40
|
-
|
34.490.500,40
|
|
|
|
|
TOTAL TRESORERIE-
|
134.030.832,08
|
-
|
134.030.832,08
|
|
TOTAL TRESORERIE-
|
120.090.440,92
|
|
ACTIF
|
|
|
|
|
PASSIF
|
|
|
4. ECART DE
|
- -
|
-
|
-
|
|
8. ECART DE
|
-
|
|
CONVERSION-ACTIF
|
|
|
|
|
CONVERSION-PASSIF
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
1.072.587.627.760,62
|
180.553.075.234
|
892.034.552.526,62
|
|
TOTAL GENERAL
|
892.034.552.526,62
|
|
(1+2+3+4)
|
|
|
|
|
(5+6+7+8)
|
|
Source : service de comptabilité de la SNEL/KA.C
[87]
COMPTE DE RESULTAT 2017 (Valeurs exprimées en
CDF)
|
COMPTES
|
INTITULES DES COMPTES
|
PRODUITS
|
CHARGES
|
SOLDES
SIGNIFICATIFS
|
70.2
|
Vente de produit finis
|
324.420.315.300,05
|
|
|
60.2
|
Achat mat.première et
fourn.
|
|
299.540.710.000,95
|
|
60.32
|
Variation de stock de
mat.première et fourniture
|
|
1.320.800.500,07
|
|
13.21
|
Marge commerciale
|
324.420.315.300,05
|
298.219.909.500,88
|
26.200.405.799,17
|
13.21
|
Marge commerciale
|
26.200.405.799,17
|
|
|
70.7
|
Produit accessoires
|
6.820.390.650,06
|
|
|
60.5
|
Autres achats
|
|
424.820.550,00
|
|
60.33
|
Variation des stocks autres approvisionnement
|
|
4.120.000.540,05
|
|
61
|
Transport
|
|
3.000.500.400,12
|
|
62
|
Services extérieurs
|
|
2.980.450.600,50
|
|
63
|
Autres Services extérieurs
|
|
2.850.500.950,55
|
|
64
|
Impôt & taxes
|
|
3.400.240.000,00
|
|
65
|
Autres charges
|
|
845.140.500,02
|
|
13.3
|
Valeur ajouté
|
33.020.796.449,23
|
17.621.653.541,24
|
15.399.142.907,99
|
13.3
|
Valeur ajouté
|
15.399.142.907,99
|
|
|
66
|
Charge du personnel
|
|
7.724.820.400,50
|
|
13.4
|
Excédent brut
d'exploitation
|
15.399.142.907,99
|
7.724.820.400,50
|
7.974.322.507,49
|
13.4
|
Excédent brut
d'exploitation
|
7.974.322.507,49
|
|
|
78.1
|
Transfert charge
d'exploitation
|
9.345.550.300,82
|
|
|
68.1
|
Dotation aux
amortissements
|
|
6.377.640.500,44
|
|
13.5
|
Résultat d'exploitation
|
17.319.872.808,31
|
6.377.640.500,44
|
10.942.232.307,87
|
77
|
Revenus financiers
|
8.365.250.000,00
|
|
|
77.6
|
Gains de change
|
1.420.348.560,09
|
|
|
67
|
Frais financiers et charge
|
|
3.434.550.906,05
|
|
67.6
|
ass
|
|
1.400.560.000,00
|
|
|
Pertes de charge
financières
|
|
|
|
13.6
|
Résultat financier
|
9.785.598.560,09
|
4.835.110.906,05
|
4.950.487.654,04
|
13.5
|
Résultat d'exploitation
|
10.942.232.307,87
|
|
|
13.6
|
Résultat Financier
|
4.950.487.654,04
|
|
|
13.7
|
Résultat des activités
ordinaire
|
15.892.719.961,91
|
-
|
15.892.719.961,91
|
13.8
|
Résultat des activités
ordinaire
|
0
|
0
|
0
|
[88]
13.7
|
Résultat des activités
ordinaires
|
15.892.719.961,91
|
|
|
13.8
|
Résultat hors activités
ordinaires
|
0
|
|
|
87
|
Participation des
travailleurs
|
|
11.942.360.320,30
|
|
89
|
Impôt sur le bénéfice
|
|
13.139.720.287,26
|
|
13.9
|
RESULTAT NET
|
15.892.719.961,91
|
25.082.080.607,56
|
-9.189.360.645,65
|
Source : service de comptabilité de la SNEL/KA.C
COMPTE DE RÉSULTAT 2018(Valeurs exprimées
en CDF
COMPTE
S
|
INTITULES DES COMPTES
|
PRODUITS
|
CHARGES
|
SOLDES
SIGNIFICATIFS
|
70.2
|
Vente de produit finis
|
318.610.915.600,00
|
|
|
60.2
|
Achat mat.première et fourn.
|
|
299.640.911.000,15
|
|
60.32
|
Variation de stock de mat.première et fourniture
|
|
1.416.910.900,08
|
|
13.21
|
Marge commerciale
|
318.610.915.600,00
|
301.057.821.900,23
|
17.553.093.699,77
|
13.21
|
Marge commerciale
|
17.553.093.699, 77
|
|
|
70.7
|
Produit accessoires
|
7.310.121.450,06
|
|
|
60.5
|
Autres achats
|
|
543.940.618,00
|
|
60.33
|
Variation des stocks autres
approvisionnement
|
|
5.120.000.012,05
|
|
61
|
Transport
|
|
3.050.611.420,12
|
|
62
|
Services extérieurs
|
|
2.918.760.650,50
|
|
63
|
Autres Services extérieurs
|
|
4.112.475.900,13
|
|
64
|
Impôt & taxes
|
|
3.420.440.000,00
|
|
65
|
Autres charges
|
|
945.440.500,02
|
|
13.3
|
Valeur ajouté
|
24.863.215.149,83
|
20.111.669.000,82
|
4.751.546.148,54
|
13.3
|
Valeur ajouté
|
4.751.546.148,54
|
|
|
66
|
Charge du personnel
|
|
2.940.900.800,60
|
|
13.4
|
Excédent brut d'exploitation
|
4.751.546.148,54
|
2.940.900.800,60
|
1.810.645.348,34
|
13.4
|
Excédent brut d'exploitation
|
1.810.645.348,34
|
|
|
78.1
|
Transfert charge d'exploitation
|
12.950.650.350, 90
|
|
|
68.1
|
Dotation aux amortissements
|
|
3.370.945.900,70
|
|
[89]
13.5
|
Résultat d'exploitation
|
14.761.295.699, 24
|
3.370.945.900,70
|
11.390.345.798,54
|
77
|
Revenus financiers
|
9.640.245.000,00
|
|
|
77.6
|
Gains de change
|
1.120.249.470,08
|
|
|
67
|
Frais financiers et charge ass
|
|
2.640.760.948,05
|
|
67.6
|
Pertes de charge financières
|
|
1.550.615.050,07
|
|
13.6
|
Résultat financier
|
10.760.494.470,08
|
4.191.375.998,12
|
6.569.118.471,96
|
13.5
|
Résultat d'exploitation
|
11.125.350.608,87
|
|
|
13.6
|
Résultat Financier
|
5.960.582.764,004
|
|
|
13.7
|
Résultat des activités ordinaire
|
17.085.933.372,91
|
-
|
17.085.933.372,91
|
13.8
|
Résultat des activités
ordinaire
|
0
|
0
|
0
|
13.7
|
Résultat des activités ordinaires
|
17.085.933.372,91
|
|
|
13.8
|
Résultat hors activités ordinaires
|
0
|
|
|
87
|
Participation des travailleurs
|
|
10.845.612.710,30
|
|
89
|
Impôt sur le bénéfice
|
|
14.875.356.321,09
|
|
13.1
|
RESULTAT NET
|
17.085.933.372,91
|
25.720.972.031,39
|
-8.635.039.658,48
|
Source : service de comptabilité de la SNEL/KA.C
[90]
COMPTE DE RÉSULTAT 2019(Valeurs exprimées
en CDF)
COM PTES
|
INTITULES DES COMPTES
|
PRODUITS
|
CHARGES
|
SOLDES
SIGNIFICATIFS
|
70.2
|
Vente de produit finis
|
320.650.313.600,05
|
|
|
60.2
|
Achat mat.première et fourn.
|
|
306.160.130.000,80
|
|
60.32
|
Variation de stock des matières première et
fourniture
|
|
1.400.350.600,95
|
|
13.21
|
Marge commerciale
|
320.650.313.600,05
|
307.560.480.601,75
|
13.089.832.998,3
|
13.21
|
Marge commerciale
|
13.089.832.998,3
|
|
|
70.7
|
Produits accessoires
|
8.620.315.980,50
|
|
|
60.5
|
Autres achats
|
|
326.940.645,00
|
|
60.33
|
Variation.stock d'autres appro.
|
|
1.120.500.120,80
|
|
61
|
Transports
|
|
1.000.600.380,95
|
|
62
|
Services extérieurs
|
|
2.480.300.120,40
|
|
63
|
Autres services extérieurs
|
|
2.130.660.540,05
|
|
64
|
Impôts et taxes
|
|
1.200.680.300.06
|
|
65
|
Autres charges
|
|
760.145.900,02
|
|
13.3
|
Valeur ajouté
|
21.710.148.978,8
|
9.019.828.007,28
|
12.190.320.971,59
|
13.3
|
Valeur ajouté
|
12.690.320.971,52
|
|
|
66
|
Charge du personnel
|
|
6.245.160.385,76
|
|
13.4
|
Excédent brut d'exploitation
|
12.690.320.971,52
|
6.245.160.385,76
|
6.445.160.585,76
|
13.4
|
Excédent brut d'exploitation
|
6.445.160.585,76
|
|
|
78.1
|
Transfert charge d'exploitation
|
10.350.660.200,31
|
|
|
68.1
|
Dotation aux amortissements
|
|
5.388.740.600,04
|
|
13.5
|
Résultat d'exploitation
|
16.795.820.786,07
|
5.388.740.600,04
|
11.407.080.186,03
|
77
|
Revenus financiers
|
10.330.620.470,30
|
|
|
77.6
|
Gains de change
|
1.420.790.640,05
|
|
|
67
|
Frais financiers et charge ass
|
|
3.550.420.125,50
|
|
67.6
|
Pertes de charge financières
|
|
1.880.500.000,00
|
|
13.6
|
Résultat financier
|
11.751.411.110,35
|
5.430.920.125,5
|
6.320.490.984,85
|
13.5
|
Résultat d'exploitation
|
12.450.680.400,30
|
|
|
13.6
|
Résultat Financier
|
6.600.790.600,00
|
|
|
13.7
|
Résultat des activités ordinaire
|
19.051.471.000,3
|
-
|
19.051.471.000,3
|
|
|
|
|
|
13.8
|
Résultat des activités
ordinaire
|
0
|
0
|
0
|
13.7
|
Rés. des activités ordinaires
|
19.051.471.000,3
|
|
|
13.8
|
Rés.hors activités ordinaires
|
0
|
|
|
87
|
Participation des travailleurs
|
|
11.410.368.907,2
|
|
89
|
Impôt sur le bénéfice
|
|
13.210.368.907,19
|
|
13.1
|
RESULTAT NET
|
119.051.471.000,3
|
24.620.737.814,39
|
-5.569.266.814,09
|
Source : service de comptabilité de la SNEL/KA.C
[91]
COMPTE DE RÉSULTAT 2020(Valeurs exprimées
en CDF)
COM PTES
|
INTITULES DES COMPTES
|
PRODUITS
|
CHARGES
|
SOLDES
SIGNIFICATIFS
|
70.2
|
Vente de produit finis
|
330.660.413.900
|
|
|
60.2
|
Achat mat.première et fourn.
|
|
308.180.145.000,90
|
|
60.32
|
Variation de stock des matières première et
fourniture
|
|
1.600.163.460,40
|
|
13.21
|
Marge commerciale
|
330.660.413.900
|
309.780.308.460,9
|
20.880.105.439,19
|
13.21
|
Marge commerciale
|
20.880.105.439,19
|
|
|
70.7
|
Produits accessoires
|
12.629.112.000,00
|
|
|
60.5
|
Autres achats
|
|
330.942.743,30
|
|
60.33
|
Variation.stock d'autres appro.
|
|
2.220.600.400,90
|
|
61
|
Transports
|
|
1.400.620.412,95
|
|
62
|
Services extérieurs
|
|
3.120.112.315,10
|
|
63
|
Autres services extérieurs
|
|
2.230.760.640,05
|
|
64
|
Impôts et taxes
|
|
1.300.780.400.06
|
|
65
|
Autres charges
|
|
770.245.900,08
|
|
13.3
|
Valeur ajouté
|
33.500.217.439,19
|
11.374.062.811,53
|
22.126.154.627,66
|
13.3
|
Valeur ajouté
|
22.126.154.627,66
|
|
|
66
|
Charge du personnel
|
|
8.345.260.485,76
|
|
13.4
|
Excédent brut d'exploitation
|
22.126.154.627,66
|
8.345.260.485,76
|
13.780.894.141,9
|
13.4
|
Excédent brut d'exploitation
|
13.780.894.141,9
|
|
|
78.1
|
Transfert charge d'exploitation
|
15.120.112.000,00
|
|
|
68.1
|
Dotation aux amortissements
|
|
7.990.860.718,80
|
|
13.5
|
Résultat d'exploitation
|
28.901.006.141,9
|
7.990.860.718,80
|
20.910.145.423,1
|
77
|
Revenus financiers
|
19.125.640.300,60
|
|
|
77.6
|
Gains de change
|
1.600.200.140,12
|
|
|
67
|
Frais financiers et charge ass
|
|
5.880.570.600,50
|
|
67.6
|
Pertes de charge financières
|
|
1.780.620.460,00
|
|
13.6
|
Résultat financier
|
20.725.840.440,72
|
7.661.191.060,5
|
13.064.649.380,22
|
13.5
|
Résultat d'exploitation
|
26.120.600.300,40
|
|
|
13.6
|
Résultat Financier
|
8.820.380.400,12
|
|
|
13.7
|
Résultat des activités ordinaire
|
34.740.980.700,52
|
-
|
34.740.980.700,52
|
[92]
13.8
|
Résultat des activités
ordinaire
|
0
|
0
|
0
|
13.7
|
Rés. des activités ordinaires
|
34.740.980.700,52
|
|
|
13.8
|
Rés.hors activités ordinaires
|
0
|
|
|
87
|
Participation des travailleurs
|
|
14.808.902.290,42
|
|
89
|
Impôt sur le bénéfice
|
|
20.516.627.663,64
|
|
13.1
|
RESULTAT NET
|
34.740.980.700,52
|
35.325.529.954,06
|
-584.549.253,54
|
Source : service de comptabilité de la SNEL/KA.C
COMMENTAIRES : Dans les bilans de 2017,2018,
2019 et 2020 de la SNEL/KA.C , nous constatons que durant toutes les
années sous études, on a respecté le principe
d'équilibre bilantaire, le principe de la fixité du capital est
respecté à l'ordre de CDF 404.108.500.000 En respectant la
formule de bilan pour trouver le résultat, nous avons trouvé un
résultat négatif pour toutes les années sous étude
en prenant l'actif-passif.
Concernant les comptes de résultat de la SNEL/KA.C des
exercices 2017, 2018,2019 et 2020 nous constatons que les comptes de
résultat sont bien structurés durant la période sous
études en suivant par palier tous les soldes significatifs de gestion
notamment la Marge Commerciale, la Valeur Ajoutée, l'Excédent
Brute d'Exploitation, le Résultat d'Exploitation, le Résultat
Financier, le Résultat d'Exploitation, le Résultat des
Activités Ordinaires, le Résultat Hors Activité Ordinaire
et en fin le Résultat Net de l'Exercice. Et on a trouvé le
même résultat des bilans pendant toutes les années sous
examen.
[93]
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE I
IN MEMORIAM II
DEDICACE III
AVANT-PRPOS IV
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS V
LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUES VI
1. INTRODUCTION GENERALE 1
1.1. ETAT DE LA QUESTION 2
O.2 PROBLÉMATIQUE 2
3. HYPOTHESE 3
O.4 CHOIX ET INTERNET DU SUJET 4
O.5 MÉTHODOLOGIE SCIENTIFIQUE 5
5.1. METHODES ET TECHNIQUES 5
O.6 DELIMITATION SPATIO-TEMPOREL 6
O.7 CANEVAS 6
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES 7
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE 8
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE 9
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES NOTIONS FONDAMENTALES D'ETUDES
9
SECTIION.1. DEFINITION DES CONCEPTS 9
SECTION 2 : NOTIONS DE L'ENTITE 12
I.2.1 RÔLES DE L'ENTITE 12
I.2.2 BUTS DE L'ENTITE 12
I.2.3 LES FONCTIONS RECONNUES A UNE ENTITE 13
I.2.4 LES CYCLES D'UNE ENTITE 14
I.2.5 TYPOLOGIE ET STATUTS JURIDIQUES 15
I.2.6 OBJECTIFS GENERAUX 17
I.2.7. ORGANISATION 19
I.2.8 LA GESTION 20
I.2.9 LA VIE DE L'ENTITE 20
I.2.10. EXPLOITATION ET RESULTAT DE L'ENTITE 21
I.2.11 L'ENTITE ET SON ENVIRONNEMENT 22
[94]
CONCLUSION PARTIELLE 23
CHAPITRE I I : NOTIONS SUR L'ANALYSE FINANCIERE 24
SECTION 1 : NOTIONS SUR L'ANALYSE FINANCIERE 24
I I.1.1. HISTORIQUE DE L'ANALYSE FINANCIERE 24
II.1.2. DEFINITION DE L'ANALYSE FINANCIERE 25
II.1.3. LE ROLE DE L'ANALYSE FINANCIERE 25
II.1.4.LES OBJECTIFS DE L'ANALYSE FINANCIERE 26
II.1.5. LES ETAPES DE L'ANALYSE FINANCIERE 26
II.1.6.LES METHODES DE L'ANALYSE FINANCIERE 27
II.1.7.LES INDICATEURS DE L'EQUILIBRE FINANCIER 27
Le fonds de roulement 27
4. TYPES DE FONDS DE ROULEMENT 31
LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 31
LA TRESORERIE NETTE 33
SECTION 2 : L'ANALYSE FINANCIERE PAR LA METHODE DES RATIOS
36
1. Définition d'un ratio 36
2. L'objectif et intérêt de l'analyse
financière par la méthode des ratios. 36
3. Limite de l'analyse financière par la
méthode des ratios 37
4. L'utilisation des ratios 37
5. Les différents types de ratios 37
II.2.1. LES RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE 37
2.8.5.2. LES RATIOS DE LIQUIDITE 39
II.2.2. LES RATIOS DE RENTABILITE 40
II.2.4. LES RATIOS DE ROTATION 41
CONCLUSION PARTIELLE 42
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE D'ETUDE 43
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE D'ETUDE 44
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOCIÉTÉ
NATIONALE D'ELECTRICITE 44
SECTION 1 : PRÉSENTATION DE LA SNEL KINSHASA. 44
I.1.1. HISTORIQUE 44
I.1.2. OBJET SOCIAL. 45
I.1.3. PLAN DIRECTEUR 46
SECTION 2 : PRÉSENTATION DE LA SNEL KANANGA. 47
[95]
I.2.2. STATUT JURIDIQUE 48
I.2.3. OBJECTIFS ET MISSION DE LA SNEL 48
I.2.4. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE 48
I.2.5. FONCTIONNEMENT DE LA SNEL KANANGA. 49
III.2.3.4 LA GESTION DE LA CLIENTELE (GCL) 51
I.2.6. IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE 52
I.2.7. PERSPECTIVES D'AVENIR 52
I.2.8. ORGANIGRAMME DE LA SNEL/KASAI CENTRAL 53
CONCLUSION PARTIELLE 54
CHAPITRE DEUXIEME : ANALYSE FINANCIERE DE LA
SOCIÉTÉ NATIONALE D'ELECTRICITE
55
IV.1. PRESENTATION DU BILAN CONDENSE 56
TABLEAU N°1 BILAN CONDENSE DE LA SNEL/KA.C EN VALEURS
ABSOLUES 56
TABLEAU N° 2 BILAN CONDENSE EN VALEURS RELATIVES 57
TABLEAU N°3 BILAN SYNTHETIQUE EN VALEURS ABSOLUES 58
TABLEAU N°5 BILAN FONCTIONNEL 60
IV.2 LES INDICATEURS DE L'EQUILIBRE FINANCIER 61
TABLEAU N°6 LA DETERMINITION DU FOND DE ROULEMENT
NET(FRN) 62
GRAPHIQUE N°1 : L'EVOLUTION DU FONDS DE ROULEMENT 63
TABLEAU N° 8 LA DETERMINATION DU FONDS DE ROULEMENT
ETRANGER (FRE) 65
TABLEAU N°9 LA DETERMINATION DU RATIO DE FONDS DE
ROULEMENT MINIMUM
NECESSAIRE 66
TABLEAU N° 10 LA DETERMINATION DU BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT(BFR) 67
TABLEAU N°11 LA DETERMINATION DE LA TRESORERIE NETTE
69
GRAPHIQUE N°3 : L'EVOLUTION DE LA TRESORERIE NETTE 70
TABLEAU N°13 LA DETERMINATION DES RATIOS DE SOLVABILITE,
D'INDEPENDANCE
FINANCIERE ET D'ENDETTEMENT 72
TABLEAU N°14 LA DETERMINATION DES RATIOS DE RENTABILITE ET
LE LEVIER
D'ENDETTEMENT 73
CRITIQUES ET SUGGESTIONS 74
A. CRITIQUES 74
B. SUGGESTIONS 74
CONCLUSION GENERALE 75
BIBLIOGRAPHIE 77
A. OUVRAGE 77
[96]
B. DICTIONNAIRES, LEXIQUES ET ACTE UNIFORME 78
C.TFC, MEMOIRES ET MASTER 78
D. COURS INEDITS 78
LES ANNEXES 79
BILAN 2017 (valeurs exprimées en CDF) 79
BILAN 2018 (valeurs exprimées en CDF) 81
BILAN 2019 (valeurs exprimées en CDF) 83
BILAN 2020 (valeurs exprimées en CDF) 85
TABLE DES MATIERES 93
TABLE DES MATIERES 93
|