CONCLUSION
Ainsi, nous allons additionner le débit du bassin et celui
des installations pour trouver le débit total du complexe :
Qtotal = 87 + 9,45 = 96,45 l/s ? 97 l/s est le débit
total du site.
11 Cfr Plomberie sanitaire, adduction...
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3.5. Etude du choix de captage d'alimentation et de
l'implantation du point de captage du site
3.5.1. Ressources en eau disponible
La république démocratique du Congo, dans son
ensemble, contient des immenses ressources en eau.
Selon les recherches de la banque mondiale, les eaux de surface
de la RDC représentent environ 52 pour cent des réserves en eau
de l'Afrique, tandis que les réserves du pays représentent 23
pour cent des ressources hydriques renouvelables du continent.
La RDC est de fait le pays disposant des ressources hydriques les
plus abondantes en Afrique.
Notre site d'étude dispose de deux ressources en eau, qui
sont : - l'eau du fleuve Congo, et
- l'eau souterraine.
3.5.2. Choix de la ressource en eau
L'identification des ressources en eau disponibles permet
d'effectuer un choix. Dans le choix d'une ressource en eau, On recherche
toujours une eau en quantité suffisante et de meilleure qualité
disponible.
Pour pouvoir effectuer le choix de cette ressource en eau au sein
de notre site, nous partirons d'une approche comparative entre l'eau de surface
et l'eau souterraine en termes de quantité et de qualité.
En générale, la qualité de l'eau de surface
est moindre que celle des eaux souterraines.
Ce qui nécessite un traitement préalable avant leur
consommation.
En effet, les eaux de surfaces sont soumises à la
possibilité d'une dégradation naturelle causée
par :
- Le transport solide
- Les minéraux dissous
- La matière organique naturelle
En rivière, la qualité est en général
meilleure à l'amont qu'à l'aval. À l'amont, l'eau peut
être plus turbide ce qui est facile à contrôler en raison de
l'origine minérale de cette turbidité. En aval, le contact avec
des zones habitées et exploitées favorise les risques de
pollution. C'est le cas de la rivière kalamu.
Par contre, les eaux souterraines sont généralement
d'excellente qualité. Elles ne nécessitent normalement pas de
traitement.
Elle est toujours protégée de la pollution
anthropique par les couches rocheuses qui la recouvrent. Cela est dû aux
processus d'autoépuration naturelle dans la zone non saturée
(au-
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dessus de la surface de la nappe phréatique) qui permet de
réduire ou d'éliminer la contamination de l'eau souterraine.
Pour ce qui est de la quantité, les eaux de surface ont
une quantité qui est variable selon le cycle hydrologique.
En effet, les aquifères constituent des réservoirs
naturels souterrains capables de fournir de grandes quantités d'eau
potable pendant la période durant laquelle les rivières peuvent
être taries.
Le choix de la ressource en eau doit tenir compte à la
fois de critères techniques (hydrogéologiques) et de
critères socio-économiques (coût de l'investissement).
Au regard de ces considérations, nous décidons de
puiser ou de capter quand même l'eau dans le fleuve Congo malgré
le coût de l'investissement pour alimenter le complexe, ce qui permet
l'alimentation en eau potable avec traitements supplémentaire.
Les raisons :
? Notre site se trouve dans le lit majeur du fleuve Congo ;
? Le débit du fleuve Congo s'élèvent
à 41000 m3 /s pendant la période moyenne et 31 086
m3/s pendant la période minimum d'étiage12
ce qui est suffisant pour le besoin en eau de notre site pendant les deux
périodes;
? Le besoin en eau du site est abondant ;
? La distance à l'eau réduite ;
? Une augmentation de la quantité d'eau disponible
(grâce au stockage ou drainage de source diffuse non collectée par
les communautés).
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