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Etude expérimentale et simulation du comportement de profil d'aile NACA 24012


par Deogracias Mapeto
Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA) - Licence 2021
  

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CHAPITRE TROISIEME : APPROCHE NUMERIQUE DES PROFILS D'AILE

III.1. INTRODUCTION

Bien que les avions à grande vitesse modernes fassent généralement utilisation de section de voilure supercritique avancées de la NASA, il Ya toujours une demande d'information sur la NACA, série de sections de profil aérodynamique qui ont été développées il y a 50 ans.

Les équations de conceptions analytiques pour les profils aérodynamiques symétriques et cambrés dans le NACA série à 4 chiffres, 5 chiffres et 6 chiffres ont été mises en place.

Les désignations traditionnelles de profil aérodynamique NACA sont des codes abrégés représentant les éléments essentiels (tels que le rapport épaisseur-corde, le coefficient de portance de conception de carrossage) contrôlant la forme du profil généré dans un type de profil aérodynamique donné. Ainsi, par exemple : la voilure de la série NACA 4 chiffres est spécifiée par un code à 4 chiffres de la forme pmxx, ou p et n représentent les positions réservées à la spécification de la cambrure et xx permet la spécification du rapport épaisseur-corde en pourcentage. C'est-à-

dire `'pm12» désigne un profil à 4 chiffres de 12% d'épaisseur (?? = 0.12).

??

III.2. OBJECTIF DE L'EXPERIMENTATION

Parmi les quelques domaines d'application où les ordinateurs peuvent apporter un réel progrès pédagogique, les simulations d'expériences nous semblent depuis toujours constituer l'une des démarches les plus profitables.

Il existe de nombreuses manières de simuler une expérimentation scientifique, et le risque est grand de présenter, dans une simulation mal conçue, une image de la réalité trop simpliste, déformée, ou même carrément fausse. Il faudra donc choisir méticuleusement les données et les modèles intervenant dans la simulation.

61 NASA Technical Memorandum 4741 : cumputer program to obtain ordinates for NACA Airfoils

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62 Mémoire MAPETO

De notre point de vue, un bon programme de simulation expérimentale à but pédagogique doit réunir les caractéristiques suivantes :

? En premier lieu, il ne doit pas remplacer l'expérimentation concrète, si celle-ci est réalisable. Le contact avec l'être vivant, l'utilisation d'instruments et de techniques, la prise de conscience de la complexité naturelle qu'apportent les manipulations expérimentales réelles, sont irremplaçables. On simulera donc plutôt des expériences qui sont trop longues, trop coûteuses, trop délicates, trop dangereuses, etc. pour pouvoir être menées concrètement en classe. La simulation d'une expérience concrètement réalisable peut cependant trouver sa place en complément de travaux pratiques réels, si cette simulation permet d'éviter la répétition d'opérations de routine fastidieuses.

? Le programme de simulation doit être simple à utiliser, mais son objet doit être relativement complexe : il faut que le système soumis à expérimentation résiste suffisamment à une analyse superficielle, pour que l'utilisateur soit véritablement forcé de mener une recherche, qu'il soit poussé à se poser des questions, à effectuer des essais. L'étudiant doit comprendre d'emblée que l'on attend de lui un travail d'une certaine importance.

? Il doit placer l'utilisateur dans une situation de travail aussi proche que possible des conditions expérimentales réelles, exploitant à cet effet les possibilités graphiques étendues que présentent les ordinateurs modernes. Le rôle de l'image est primordial. L'utilisateur doit pouvoir poser des actes semblables à ceux qu'il accomplirait dans un véritable laboratoire. Il doit voir les instruments scientifiques ainsi que l'objet d'expérience. Il doit pouvoir manipuler. Les résultats d'une expérience doivent lui être montrés, et non décrits.

C'est l'expérimentateur qui doit observer et interpréter des résultats.

? L'expérience simulée doit l'être avec suffisamment de détails et de réalisme, pour ne pas masquer la complexité du réel, dont on n'explore en fait qu'un modèle. L'utilisateur doit pouvoir garder à l'esprit qu'une expérience scientifique consiste toujours à faire

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abstraction d'une multitude de paramètres pour étudier le rôle d'un seul ou de quelques-uns d'entre eux seulement. Même dans une simulation, il faut que l'expérimentateur soit confronté au problème du repérage des paramètres significatifs. Cela suppose donc qu'un nombre suffisant de ces paramètres soient accessibles, laissant à l'utilisateur la liberté de choisir une stratégie expérimentale, de faire des erreurs, et de réfléchir.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon