Etude expérimentale et simulation du comportement de profil d'aile NACA 24012par Deogracias Mapeto Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA) - Licence 2021 |
16 Etude expérimentale des profils aérodynamiques dans une soufflerie de laboratoire. Mr.Bellifa 2016 17 Etude expérimentale des profils aérodynamiques dans une soufflerie de laboratoire. Mr.Bellifa 2016 Hougton, E.L ; carputer, P.W. aerodynamics for engineering students, butter worth Heinmann , 2003, 5e ed (ISBN.0-7506-5111-3) section 1.4.2 10 (Concorde M = 2 ? a = 30°) Ce qui permet en soufflerie de calculer le nombre de Mach d'un mobile supersonique par cet angle visualisé : - Soit par strioscopie (méthode des ombres) ; - Soit par interférométrie (méthode des franges). Figure 1.4 : Ecoulement est supersonique Cette enveloppe conique s'appelle cône de Mach et l'anglea, angle de Mach, du nom du physicien autrichien qui le premier en 1887 photographia ces phénomènes par strioscopie. L'avion est à l'extérieur des ondes sonores (schéma à l'instant t3). ? Hypersonique En aérodynamique, les vitesses hypersoniques sont des vitesses qui sont hautement supersoniques. En général, on considère que ce régime d'écoulement est atteint à partir d'un Mach de 5 environ. M> 5 Les écoulements hypersoniques sont intéressants principalement pour l'étude des écoulements rencontrés lors des rentrées atmosphériques : 18 Aérodynamique appliquée, professeur CIABEMBI ISTA 2019 Mécanique du vol application au DR 400-120 11 '9Aérodynamique appliquée, professeur CIABEMBI ISTA 2019 Musée OTTO-LILIENTHAL `'chronique de l'aviation» ? Auteur des têtes de rentrée de missiles balistiques ; ? Autour des navettes ou capsules spatiales. I.4. MODELE MATHEMATIQUEL'aérodynamique est une science qui fait partie de la mécanique des fluides, appliquées au cas particulier de l'air, à ce titre, les modèles mathématiques qui s'appliqueront sont : ? Les équations de Navier-stokes : lorsque les effets visqueux ne sont pas négligeables. Le paramètre principal quantifiant ces effets est le nombre de Reynolds ; ? Les équations d'Euler ou des fluides parfait : lorsque les effets visqueux sont négligeables ? L'équation d'état du gaz (modèle du gaz parfait pour l'air) I.5. EFFORTS AERODYNAMIQUESL'aérodynamique étudie de très nombreux aspects des interactions entre structure et les écoulements d'air, mais pour beaucoup d'applications, la donnée la plus caractéristiques de ces interactions est la résultante R des forces aérodynamique appliquée à la structure. La trainée Rx est la composante de R parallèle à la direction générale V de l'écoulement, tandis que la portance Rz est la composante de R perpendiculaire à V. ce sont en effet ces deux résultantes qui interviennent en premier dans le domaine de l'aérodynamique. Indépendamment de phénomène plus fins étudier par ailleurs (surpression, dépression, couche limite, turbulence...) I.5.1. FORCESLe champ de pression s'exerçant sur un obstacle induit globalement un torseur d'effort ou l'on considère généralement : ? une force de trainée Fx: parallèle à la direction moyenne de l'écoulement ;
12
I.5.2. SURFACE DE REFERENCE
I.5.3. COEFFICIENT
I.5.4. LA TRAINE
I.5.5. LA PORTANCE
La puissance de vol est le produit de la trainée par la vitesse
P = RxV (1.16)
|
|
|
|
· La première expérience met en évidence la capacité de l'air à pousser un obstacle qu'il rencontre par sur une des faces de celui-ci.
· La deuxième expérience met en évidence un effet d'aspiration. Lorsque l'air est mis en mouvement sur la surface supérieure de la
29 Aérodynamique LADJEDEL Omar
Louis rivest aérodynamique et contrôle, Aérodynamique et mécanique du vol
feuille, il voit sa (accélération de l'écoulement d'air). La pression de l'autre face étant supérieure, la feuille est alors aspirée vers le haut.
· La troisième expérience confirme l'analyse de la seconde : l'air soufflé entre les feuilles étant à une pression plus faible que celui à l'extérieur, les feuilles se rapprochent.
Comme nous le savons, en aérodynamique les actions de l'air se décompose par deux forces :
· La trainée Rx qui est
· La portance Rz
La somme vectorielle de ces deux forces constitue des forces aérodynamiques R??
· Bord avant de l'aile
· Bord arrière de l'aile
· Extrémité de l'aile reliée au fuselage : L'écoulement de l'air à cet endroit peut être optimisé par un carénage appelé : le karman.
· Extrémité libre de l'aile
· Surface supérieure de l'aile, comprise entre le bord d'attaque et le bord de fuite
· Surface inférieure de l'aile, comprise entre le bord d'attaque et le bord de fuite
Figure 2.1 différentes parties d'une aile
30 Aérodynamique LADJEDEL Omar Louis rivest aérodynamique et contrôle fr.wikipedia.org.profil aérodynamique Aérodynamique et mécanique du vol
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On désigne par profil d'aile la section de l'aile par un plan P parallèle au plan de symétrie de l'avion.
Figure 2.2 : Profil d'aile
Dans un profil :
- Le point le plus avant s'appelle bord
d'attaque (A),
- Le point le plus arrière s'appelle
bord de fuite (F),
- La courbure supérieure (AEF)
s'appelle l'extrados,
- La courbure inférieure (AIF) s'appelle
l'intrados.
Pour une aile, l'ensemble des points A lorsqu'on déplace le plan P
précèdent parallèlement à lui-même donne le bord d'attaque de l'aile.
Figure 2.3 : bord d'attaque de l'aile
31fr.wikipedia.org. Profil aérodynamique
Aérodynamique LADJEDEL Omar, Aérodynamique et mécanique du vol
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V = vitesse relative, opposée à la vitesse de déplacement.
Figure 2.4 : Reference d'un profil
Corde de profil : c'est la droite AF, sa longueur L encore appelée profondeur de l'aile
Ligne moyenne : lieu des points milieu (M) des segments El perpendiculaires en chaque point de la corde AF. Cette ligne est l'ossature. Si le profil est symétrique la ligne moyenne et la corde de profil sont évidemment confondues.
Figure 2.5 : Représentation de différents angles et vitesses du profil d'aile
Angle d'incidence : c'est l'angle formé par la corde de profil et la vectrice vitesse relative. Sur le profil ci-dessus, ?? > 0.
Angle d'attaque : l'écoulement général de l'air sur l'aile, donc sur le profil, peut générer une vitesse, dite induite, qui en se composant avec la vitesse relative (opposée à celle du déplacement) donne ce que l'on
32 fr.wikipedia.org. Profil aérodynamique, Aérodynamique LADJEDEL Omar
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appelle le vent relatif (ou vitesse effective de l'écoulement), attaquant le profil sous un angle a' différent de l'angle d'incidence a :
Sauf cas particuliers, en mécanique du vol, on ne considère que l'angle d'incidencea. La notion d'angle d'attaque est intéressante dans l'étude de la traînée induite.
Angle de portance nulle : c'est l'angle d'incidence correspondant à une portance nulle du profil (a0).
- Pour un profil biconvexe symétrique, a0= 0;
- Pour un profil biconvexe dissymétrique (voir schéma) il est généralement négatif et de l'ordre de - 1°.
Angle de calage : c'est l'angle formé par la corde du profil de référence et l'axe longitudinal de l'avion. Sa valeur est généralement de l'ordre de 1 à 2°.
Figure 2.6 : Angle de calage d'un avion
Il peut être variable tout le long de l'aile si l'aile est vrillée (à la construction). D correspond à l'incidence de croisière ; ce qui permet au fuselage d'être parallèle au vent relatif dans cette phase de vol (traînée moindre).
Epaisseur maximale : c'est le segment El (perpendiculaire à AF) maximal. On la désigne par la lettre h, son abscisse est comptée en
% de la corde(100 ?? ??).
33 fr.wikipedia.org. Profil aérodynamique Aérodynamique LADJEDEL Omar
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Epaisseur relative :
Figure 2.7 : l'épaisseur relative
C'est le rapport de l'épaisseur maximale à la corde de profil : ??%=100h l. Ce rapport,
repéré e, est compté en % de la corde, il permet de classer les profils
· Si e < 6 % le profil est dit mince
· Si 6 % < e < 12 % le profil est dit semi épais
· Si e > 12 % le profil est dit épais
· Flèche maximale : c'est la distance maximale entre la ligne moyenne et la corde de profil. On la désigne par la lettre f.
· Courbure relative : c'est le rapport de la flèche maximale à la corde de profil, exprimé en pourcentage ; est désigné par la lettre c.
c%=100?? (2.1)
l
A) Profil biconvexe symétrique : l'intrados et l'extrados convexes sont
symétriques par rapport à la corde AF ;
· La ligne moyenne et la corde de référence sont confondues, la flèche est nulle ainsi que la courbure relative ;
· Ces profils sont utilisés pour les empennages verticaux et horizontaux
· portance nulle obtenue pour a0= 0
· C % est nulle.
34 fr.wikipedia.org. Profil aérodynamique, Aérodynamique LADJEDEL Omar
35 fr.wikipedia.org. Profil aérodynamique Aérodynamique LADJEDEL Omar
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Figure 2.8 : profil biconvexe symétrique
B) Profil biconvexe dissymétrique :
· La courbure de l'extrados est plus accentuée que celle de l'intrados ;
· Ces profils sont les plus employés pour les ailes d'avion ;
· ??0= 0 (=-1°)
Figure 2.9 : profil biconvexe dissymétrique
C) Plan convexe :
Figure 2.10 : plan convexe
· L'extrados est convexe et l'intrados plan ;
· ??0= 0 ;
· Plus guère utilisé.
D) Profil creux :
Figure 2.11 : profil creux
· L'extrados est convexe et l'intrados concave ;
· Plus guère utilisé, sauf :
· Aubes de turbine,
· Dispositifs de bord d'attaque.
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E) Profil à double courbure :
Figure 2.12 : profil à double courbure
· La ligne, moyenne coupe la corde de profil ;
· Contrairement aux autres profils qui sont instables et nécessitent un empennage horizontal pour la stabilité longitudinale de l'avion, ces profils sont auto stables ;
· Aile volante ;
· ??0= 0.
F) Profil laminaire :
Figure 2.13 : profil laminaire
· Profil mince, biconvexe symétrique, bord d'attaque à lame de couteau ;
· Profil utilisé en grande vitesse ;
· ??0= 0.
Les principaux pays constructeurs d'avions disposent de toute une gamme de profils.
Par exempte :
- En Allemagne les profils GOTTINGEN (GOT)
- En France les profils EIFFEL
- En Grande Bretagne les profils RAF - Aux USA les profils CLARK et NACA
36 fr.wikipedia.org. Profil aérodynamique Aérodynamique LADJEDEL Omar
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Les profils les plus étudiés et les plus utilisés sont les profils NACA (National Advisory Commitee for Aeronautics - Organisme américain de recherches aéronautiques dont l'équivalent en France est l'ONERA).
Les profils NACA sont désignés par quatre ou cinq chiffres dont la composition permet de déduire les principales caractéristiques géométriques.
Exemple : NACA 2412 et NACA 23012
1er chiffre : courbure relative : c =100 ?? l =2%
2e chiffre (si 4 chiffres) : nombre de dizaine de l'abscisse d de la flèche maximale : 100?? l= 40 %
2e et 3e chiffres (si 5 chiffres) : double de l'abscisse d de la flèche maxi : 100?? l= 15 %
Derniers chiffres : épaisseur relative : e =100h l =12%
a) Surface de référence (S)
Par convention, la surface de référence d'un avion est la surface projetée sur un plan horizontal des deux ailes et de la partie du fuselage comprise entre ces deux ailes (partie hachurée).
Figure 2.14 : Surface de référence d'un avion
37 fr.wikipedia.org. Profil aérodynamique , Aérodynamique LADJEDEL Omar
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a) Profil de référence
Sur les avions, It profil diffère au fur et à mesure que l'on. S'éloigne du fuselage. On dit que l'aile est vrillée. Il faut distinguer le vrillage géométrique elle vrillage aérodynamique. Il y a vrillage géométrique quand le profil reste semblable à lui-même le long de l'aile, seul l'angle du calage varie. Il y a vrillage aérodynamique quand La courbure du profil varie le long de l'aile.
Généralement les profils de référence, en ce domaine (différent de celui du « centrage »), sont choisis au niveau de l'encadrement de l'aile dans le fuselage. Le calage diminue de l'emplanture à l'extrémité de l'aile
b) Envergure d'une aile (B)
C'est est la longueur B d'une extrémité de la voilure à l'autre comptée perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'avion.
c) Corde moyenne ou profondeur moyenne (€m)
La profondeur étant plus grande à l'emplanture qu'aux extrémités, on définit une profondeur moyenne Pm par le rapport :
S Pm = B |
Surface de référence = Envergure |
? MAC |
MAC (Mean Aerodynamic Cord) est positionné par rapport à un point de référence (le nez de l'avion par exemple), pour un type d'avion donné, par le constructeur. Nous verrons plus loin que la position du centre de gravité G de l'avion est exprimée en pourcentage de la MAC.
Figure 2.15 : de la corde moyenne
38 , Aérodynamique et mécanique du vol
d)
31
32
Effilement
Effilement=l1 (2.2)
l2
En général, corde et épaisseur relative varie de l'emplanture à l'extrémité de l'aile.
e) Allongement (A)
L'allongement d'une voilure est défini par le rapport :
B A = ???? |
B2 = (2.3) s |
Cette Grandeur, sans dimension, joue un rôle important dans l'étude de la traînée induite
Ordre de grandeur : Avions de chasse : 4 à 5.
Tableau 2.2 : Allongement des voilures
CONCORDE |
AIRBUS |
NIMBUS |
|
6(m) |
25.6 |
45 ,0 |
24,5 |
S (m2) |
420 |
260 |
16,7 |
X |
1,6 |
7,8 |
35,9 |
C'est l'angle que fait le plan des cordes de chaque aile (plan de l'aile) avec le plan horizontal perpendiculaire au plan de symétrie de l'avion. Le dièdre géométrique peut être :
? Positif, 8 > 0
? Négatif, 8 <0
? Nul, 5 = 0
Le dièdre d'une voilure s'exprime en degrés, parfois en mètres, mesurés en bout d'aile (h). Le dièdre a une influence sur la stabilité latérale d'un avion. Nous étudierons plus loin l'effet de dièdre.
39 Aérodynamique et mécanique du vol
40 Fr.m.wikipedia.org » wiki » dièdre
Figure 2.16 : Dièdre d'une voilure
? Flèche d'une voilure (??)
C'est l'angle formé entre une ligne de référence longitudinale de la voilure (par exemple le bord d'attaque) et la perpendiculaire au plan de symétrie de l'avion, La flèche, exprimée en degrés, peut être > 0 ou < 0, ou nulle.
Dans le cas de la figure, la flèche est > 0.
La flèche à une influence sur la stabilité de route d'un avion. De plus, on verra que la flèche sur les avions avoisinant la vitesse du son, permet de retarder l'apparition des phénomènes de compressibilité.
Figure 2.17 : l'illustration de la flèche d'une voilure
AIRBUS : flèche au B.A. = 25° pour 100 h l = 10 %
? Elancement E
S'applique aux ailes delta et gothiques
Figure 2.18 : l'élancement
41Aérodynamique et mécanique du vol, Fr.m.wikipedia.org » wiki » dièdre
33
E= l0 Où,
B
l0: C'est la corde à l'emplanture
Pendant le vol, c'est l'avion qui se déplace dans l'air mais si l'on regarde l'aile d'un avion de l'intérieur de celui-ci : on peut considérer que l'on voit l'aile immobile et que c'est l'air qui se déplace. Il existe 3 types d'écoulement de l'air classés selon le comportement des filets d'air :
y' L'écoulement laminaire : les filets d'air suivent tous des trajectoires rectilignes parallèles entre eux. On peut imaginer que l'air est constitué de lames superposées, glissant parfaitement les Unes sur les autres.
Figure 2.19 : De l'écoulement laminaire
y' L'écoulement turbulent : les filets d'air suivent tous des trajectoires quasiment parallèles entre eux. Les filets d'air ne sont plus rectilignes, tout en se déplaçant dans une même direction avec une même vitesse.
Figure 2.20 : De l'écoulement turbulent
y' L'écoulement tourbillonnaire : l'ensemble de l'écoulement des filets d'air est très désordonné. Les filets d'air se déplacent globalement dans la même direction, malgré que certains filets d'air
puissent remonter l'écoulement et former ainsi des tourbillons.
42 Aérodynamique appliquée, professeur CIABEMBI ISTA 2019, Aérodynamique LADJEDEL Omar, www.lavionnaire.fr »aérodynEcoulair
34
Figure 2.21 : De l'écoulement tourbillonnaire
Les filets d'air arrivent au voisinage d'une surface solide, la vitesse d'écoulement ralentit progressivement au fur et à mesure. Cette couche d'air freinée s'appelle la couche limite. L'épaisseur d'une couche limite est variable suivant entre autre, la vitesse (plus la vitesse est élevée, plus la couche est mince) et l'état de la surface (plus la surface est lisse, plus la couche est mince).
Figure 2.22 : De la couche limite
Lorsque l'on étudie le comportement d'une aile, on considère qu'une aile se déplaçant dans une masse d'air (avion en vol) est équivalent à une masse d'air se déplaçant autour de l'aile fixe. Ce qui importe est donc le mouvement relatif du corps par rapport à l'air.
Si une surface plane est placée perpendiculairement à l'écoulement elle subit des forces dues à la pression exercée par l'air coté "au vent" et une aspiration (plus exactement une dépression), se traduisant elle aussi une force, cotée "sous le vent".
44 www.lavionnaire.fr »aerodyndifprofils, www.lavionnaire.fr »aérodynEcoulair
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L'écoulement de l'air par rapport à la plaque génère ce que l'on appelle un "vent relatif".
Si nous inclinons cette plaque par rapport à l'écoulement, donc par rapport au vent relatif, la surpression et la dépression subsistent mais l'ensemble de forces générées change d'orientation...
Figure 2.23 : l'illustration de l'air
Dans l'illustration proposée la plaque est poussée vers le haut et vers l'arrière Comme son nom l'indique, la résultante aérodynamique (Ra), rassembles-en un seul vecteur l'ensemble des actions de l'air sur le profil en mouvement.
Pour un objet volant (avion) cette force permet la sustentation dans l'air...
Ces effets peuvent facilement être mis en oeuvre dans une voiture en mouvement simplement en sortant la main et en changeant son inclinaison.
L'origine de la résultante aérodynamique est due à :
· Surpression d'intrados ;
· Dépression d'extrados ;
· Frottement sur le profil, dû à la viscosité de l'air
· Point d'application : centre de poussée E situé sur la corde de profil.
· Direction : oblique, vers l'arrière.
· Sens : oblique, vers l'arrière, du centre de poussée E vers l'extrados.
· Intensité : Ra = 2 1 ñ v2 S CR obtenue en soufflerie pour différents
36
37
Ra est proportionnelle à :
· 2 1 ñ V2
· La surface de référence S ;
· Un coefficient aérodynamique CR qui dépend, entre autres paramètres, de :
· La forme du profil,
· L'état du profil,
· L'incidence??,
· La compressibilité.
Figure 2.24 : Les caractéristiques de la résultante aérodynamique
Pour aider à la compréhension, le vecteur force (R?) représentant la résultante aérodynamique peut être décomposée en deux parties... une partie utile pour un objet volant : la portance (Rz) perpendiculaire à l'écoulement et un mal nécessaire la trainée (Rx) parallèle à l'écoulement.
R?= Rz?+ Rx? (2.4)
La Portance et La trainée sont respectivement positionnées perpendiculairement et parallèlement au vent relatif (schéma).
Ces forces, qui sont en réalité réparties sur toute la surface, peuvent se ramener vers un point d'application unique appelé le centre de poussée (CP).
Pour une aile d'avion, la position du centre de poussée (CP) dépend du profil et de son orientation par rapport au vent relatif.
En outre, ce point se déplace en fonction de l'angle d'incidence.
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Figure 2.25 :la variation de la résultante aérodynamique en fonction de la trainée et la
portance
Comment la portance est-elle créée ?
La façon dont un objet génère la portance est très complexe et ne se prête pas à la simplification.
L'aile produit une circulation d'air en fonction de son angle d'attaque (et sa vitesse). Cette circulation de l'air en dessus de l'aile en conformité avec le principe de Bernoulli. Cette faible pression tirée vers le haut sur l'aile et tirée vers le bas le flux d'air, conformément à toutes les lois de Newton.
Il n'y a donc une déflexion vers le haut à l'avant de l'aile et une déflexion vers le bas en arrière de l'aile.
A partir de la valeur de la portance Rz obtenue en soufflerie, le coefficient de portance Cz est donc expérimentalement déterminé, pour un profil donné, en faisant varier a. D'où
CZ= 2RZ
ñSV2 (2.5)
Ce coefficient dépend, entre autres paramètres, de :
· L'incidence a (essentiellement en incompressible) ;
· La forme du profil : courbure et épaisseur relatives ;
· L'état de la surface du profil ;
· La forme de l'aile : allongement, flèche et géométrie ;
· Nombre de Reynolds ;
· La compressibilité.
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a)
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Influence de l'incidence
Des paramètres ci-dessus énoncés, d'incidence est le plus variable au cours des différentes phases du vol. En soufflerie la valeur de Cz est déterminée pour chaque valeur de a. La courbe obtenue pour les incidences usuelles est de la forme :
Cz = ?? + ba (2.6)
Pour un profil biconvexe dissymétrique la courbe Cz = f (a) peut être tracée.
Figure 2.26 : Influence de l'incidence
Ordre de grandeur : Cz varie d'environ 0,075 par degré d'incidence pour un profil usuel. Pour un profil biconvexe symétrique, la courbe passe par l'origine et a0= 0. Nota 2 : Pour des profils différents, nous obtiendrions des courbes d'allure semblable.
Les valeurs mentionnées de Cz maxi, a, a de Cz maxi sont des ordres de grandeur ; ces valeurs varient d'un profil à l'autre.
b) Influence de la forme du profil
Deux grandeurs essentielles caractérisent la forme du profil :
? la courbure relative c = 100 ??
l
? l'épaisseur relative e = 100 h l
La courbure relative, lorsqu'elle augmente :
? diminue a0 de quelques degrés ;
? ne change guère le gradient de portance ?????
???
Louis rivest aérodynamique et contrôle,
39
L'épaisseur relative, lorsqu'elle augmente :
· a0 ne change (ou peu) a0 ;
· Diminue le gradient de portance ????? ???
· Augmente le Cz maxi qui passe par un maximum pour e = 15 %.
c) Influence de l'état de la surface
Pour une surface de profil présentant des aspérités :
· a0 Ne change pas ;
· Le gradient de portance diminue ;
· Le Cz, maxi diminue
Figure 2.27 : L'influence de l'état de surface
d) Influence de l'allongement A,
Les variations d'allongement ne modifient pas :
· a0
· le Cz maxi (on constate cependant expérimentalement une légère augmentation du Cz maxi avec A qui 7).
Les variations d'allongement modifient :
· le gradient de portance b = ?CZ
?á qui augmente lorsque X augmente ;
· l'incidence de Cz maxi qui ? si A 7
· à á donné, si A7 ? Cz 7
49 Louis rivest aérodynamique et contrôle,
e)
40
41
Influence de la flèche p La flèche de la voilure ne change pas :
? a0;
? Le Cz maxi (on constate cependant expérimentalement une légère diminution de Cz maxi aux fortes flèches). La flèche, lorsqu'elle augmente :
? Dégrade le gradient de portance ;
? Augmente l'incidence de Cz maxi (avion très cabré à l'atterrissage).
f) Influence du nombre de Reynolds JZe
Nous avons vu l'importance du nombre de Reynolds dans l'étude de la couche limite. Plus JZe est important, plus la couche limite turbulente est importante.
Or, nous savons que la C.L. turbulente renferme plus d'énergie que la C.L. laminaire ; c'est-à-dire que la C.L. turbulente retarde le décollement. (JZe augmente : T avance, D recule). L'influence du nombre de Reynolds sur les caractéristiques aérodynamiques d'un profil réside dans ce fait. D'où :
JZe 7 --* Cz Maximum 7
L'influence de la compressibilité sera traitée dans l'étude des écoulements transsoniques et supersoniques.
Comme on l'a vu en Mécanique des fluides, l'écoulement de l'air autour d'un profil peut être assimilé à l'écoulement de l'air dans une tuyère.
50 Louis rivest aérodynamique et contrôle,, fr.m.wikipedia.org »wiki »Ecoulement
51 Louis rivest aérodynamique et contrôle, fr.m.wikipedia.org »wiki »Ecoulement
En effet, prenons par exemple, pour simplifier, un profil plan convexe à simple courbure comme sur le schéma ci -dessous, placé à incidence nulle dans un écoulement d'air.
A une certaine distance ; du profil (B pour l'extrados, C pour l'intrados), les filets d'air ne sont plus perturbés par ce dernier
Figure 2.28 : Répartition des vitesses et pression autour d'un profil
Pour représenter l'évolution des surpressions et des dépressions autour du profil, on va porter sur sa périphérie des vecteurs normaux à la surface, dirigés vers le profil s'il s'agit d'une surpression, et vers l'extérieur du profil en cas de dépression. La longueur des vecteurs étant bien entendu proportionnelle à la valeur de la surpression ou de la dépression.
Figure 2.29 : répartition de la surpression et dépression
Il s'ensuit que l'écoulement d'air se fait :
52 Louis rivest aérodynamique et contrôle, fr.m.wikipedia.org »wiki »Ecoulement
42
À l'extrados :
? De A à E dans un convergent ; ? De E à F' dans un divergent ; À l'intrados
? Pratiquement dans un divergent seulement.
Les variations de pression et de vitesse seront alors régies, en incompressible, par :
? D'une part, la loi de conservation du débit : SV = constante ;
? D'autre part, la loi de conservation de l'énergie (équation de Bernoulli pour les basses vitesses).
Ce qui donne :
À l'extrados :
· de A à E S \ V > Vo (conservation du débit) V 7 P < Po
(conservation de l'énergie)· de E à F S 7 V \ et tend vers Vo au-delà du bord de fuite V\ P 7 et tend vers Po au-delà du bord de fuite
Résultat : cette accélération des filets d'air à l'extrados de l'aile crée donc une zone de dépression qui sera maximale en E.
- à l'intrados :
· de A à F S 7 V < Vo (conservation du débit) V \ P > Po
(conservation de l'énergie).
Résultat : cette décélération des filets d'air à l'intrados de l'aile crée donc une zone de pression.
Les filets d'air sont défléchis bien en amont du bord d'attaque. Les uns sont déviés vers l'extrados, les autres vers l'intrados.
53 Louis rivest aérodynamique et contrôle, fr.m.wikipedia.org »wiki »Ecoulement
43
Figure 2.30 : Décélération des filets d'air
Le point de séparation des filets d'air est le point d'arrêt A. En ce point nous retrouverons les conditions génératrices : Pi, ??i, Ti et Vi = 0.
La position du point d'arrêt est fonction, de toute évidence, de l'incidence. De même, bien en aval du bord de fuite l'écoulement est encore perturbé. En dehors de la zone perturbée, les paramètres retrouvent leur valeur infini amont Pô To et Vo.
Figure 2.31 : Le point de séparation de filets
La pression Po (infini amont) a été transformée localement en pression P.
Si :
? P > Po, apparaît une -force à pousser ; ? P < Po, apparaît une force à aspirer.
54
Louis rivest aérodynamique et contrôle, fr.m.wikipedia.org »wiki »Ecoulement
44
En un point quelconque du profil, n par exemple, Po est devenue Pn et Vo, Vn. Nous avons donc avec Bernoulli :
??0 + 2 1 ????????2 = ???????????? 2 = ???? (???? = ??????) (2.7)
La force à pousser ou à aspirer étant proportionnelle à la variation de pression, pour représenter un diagramme du champ des pressions, définissons un coefficient de pression Kp au droit de chaque point du profil.
2
Kp= Pn-P0 2 ou Kp=1(Vn (2.8)
1 Vo)2ñ0V0
En incompressible
??0 + 2 1 ????????2 = ????+ 2 1 ????????2 (2.9)
12-1
???? - ??0 = 2 ???????? 2 ????????2 (2.10)
En divisant membre à membre par 21 ????????2 , nous obtenons :
= ???? =
1 2???????? 2-12????????2
2????????
1 2
2
= 1 - (Vn
Vo) (2.11)
????-??0
2????????
1 2
En écoulement incompressible Kp ne peut jamais être supérieur à 1. En introduisant le nombre de Mach Mo :
1 2
2 ???????? 2=1 2 ?????????? (2.12)
Pn-P0
2
Kp= 1??? ??????2?
56 Louis rivest aérodynamique et contrôle, fr.m.wikipedia.org »wiki »Ecoulement
45
En écoulement compressible Kp peut être supérieur à 1.
En résumé :
Kp > 0 -* surpression locale.
Kp < 0 -* dépression locale
Kp = 0 -*localement, conditions de l'infini amont retrouvées
Aux incidences d'exploitation : l'extrados d'une voilure sera « aspiré » et l'intrados sera « poussé ».
a) Incidences courantes d'utilisation
Les incidences courantes d'utilisation sont faibles. En portant, au droit de chaque point du revêtement, des flèches proportionnelles les aux Kp calculés, nous obtenons une représentation des forces de pression.
Il est évident que les variations de P et de V dépendent de :
? La forme du profil ; ? L'incidence.
Figure 2.32 : Le diagramme des pressions
Le diagramme du champ des pressions montre que l'extrados participe pour les 2/3 environ à la force de sustentation de la voilure. Les revêtements d'extrados seront donc plus résistants que les revêtements d'intrados.
57 Etude expérimentale des profils aérodynamiques dans une soufflerie de laboratoire. Mr.Bellifa 2016
46
b) Champ des vitesses
Il est possible de tracer autour d'un profil les lignes d'iso vitesses et d'iso pressions ; le résultat obtenu est cohérent avec ce que nous venons d'écrire sur le champ des pressions. En effet, à incidence faiblement positive, en incompressible, lorsque nous nous éloignons le long de la normale à l'extrados d'un profil en un point n, par exemple, nous pouvons remarquer que :
? La vitesse Vn diminue et tend vers Vo ;
? La pression Pn augmente et tend vers Po.
En s'éloignant le long de la normale à l'intrados, du même profil, nous obtiendrions le résultat inverse, la :
- vitesse augmente ? Vo ; - pression diminue ? Po.
Représentons les courbes d'iso ????? ? :
- sur l'extrados : ?? ???? |
> 1 ???? ?? ???? |
< 1 |
- sur l'intrados : ?? < 1 ???? ?? > 1
???? ????
- en zone non perturbée par le profil : ????? ? 1 ???? ?? ???? = 1
Figure 2.33 : Le champ des pressions
58 Aérodynamique LADJEDEL Omar
.Louis rivest aérodynamique et contrôle
47
??
Nous pourrions représenter de la même façon les courbes d'iso
????
Intrados
Extrados |
|
?? = ??,?? ??,??... . ??,???? ???? |
1,5 1,4 1,3 ... 1,05 |
c) Incidence de portance nulle ????
Si le profil est biconvexe symétrique la portance s'annulera pour l'incidence : ??0 =, Les iso ????? ? et ????? ? sont semblables sur l'extrados et sur l'intrados pour cette incidence nulle.
59 E.N.Jacobs, K.E. Ward et R.M.Pinkerton.NACA report n°460, `'the characteristics of 78 related airfoil section from tests in the variable-density wind tunnel `'NACA, 1933
Figure 2.34 : L'incidence de portance nulle
Soit un profil usuel, biconvexe dissymétrique, la portance
s'annulera pour l'incidence correspondant à ????? + ????? '- 0. La résultante aérodynamique étant égale à la traînée de profil :
Note : L'incidence de portance nulle ???? donne naissance à un moment piqueur :
|????| = |???? ' |
Figure 2.35 : profil à simple courbure
48
d) Fortes incidences
Rappelons qu'il s'agit d'un profil à simple courbure.
Lorsque, l'incidence augmente, la dépression maxi se déplace sur l'extrados vers le bord d'attaque ainsi que le point de rebroussement. Le point d'arrêt recule sur l'intrados. A partir d'une certaine incidence ( 15°), le champ des dépressions n'arrivent pas au bord de fuite ; la couche limite décolle.
Figure 2.36: La forte incidence
Lorsque l'incidence a augmente, le champ des pressions se déplace vers l'avant et corrélativement le centre de poussée E (profil simple courbure).
Avec :
a3 > a2 > a1
A partir de cts la couche limite décollée envahit l'extrados du bord de faite vers le bord d'attaque. Au-delà d'un certain angle d'attaque 0= 18° pour une aile droite), c'est le décrochage !
Dans cette partie nous avons illustré les sortes des profils qu'on peut rencontrer et comment les filet d'air se suivent pendant l'écoulement de l'air, ainsi comprendre comment se crée la portance pendant l'écoulement d'air autour d'un profil.
60 Louis rivest aérodynamique et contrôle Mémoire Mapeto
49
Bien que les avions à grande vitesse modernes fassent généralement utilisation de section de voilure supercritique avancées de la NASA, il Ya toujours une demande d'information sur la NACA, série de sections de profil aérodynamique qui ont été développées il y a 50 ans.
Les équations de conceptions analytiques pour les profils aérodynamiques symétriques et cambrés dans le NACA série à 4 chiffres, 5 chiffres et 6 chiffres ont été mises en place.
Les désignations traditionnelles de profil aérodynamique NACA sont des codes abrégés représentant les éléments essentiels (tels que le rapport épaisseur-corde, le coefficient de portance de conception de carrossage) contrôlant la forme du profil généré dans un type de profil aérodynamique donné. Ainsi, par exemple : la voilure de la série NACA 4 chiffres est spécifiée par un code à 4 chiffres de la forme pmxx, ou p et n représentent les positions réservées à la spécification de la cambrure et xx permet la spécification du rapport épaisseur-corde en pourcentage. C'est-à-
dire `'pm12» désigne un profil à 4 chiffres de 12% d'épaisseur (?? = 0.12).
??
Parmi les quelques domaines d'application où les ordinateurs peuvent apporter un réel progrès pédagogique, les simulations d'expériences nous semblent depuis toujours constituer l'une des démarches les plus profitables.
Il existe de nombreuses manières de simuler une expérimentation scientifique, et le risque est grand de présenter, dans une simulation mal conçue, une image de la réalité trop simpliste, déformée, ou même carrément fausse. Il faudra donc choisir méticuleusement les données et les modèles intervenant dans la simulation.
61 NASA Technical Memorandum 4741 : cumputer program to obtain ordinates for NACA Airfoils
50
62 Mémoire MAPETO
De notre point de vue, un bon programme de simulation expérimentale à but pédagogique doit réunir les caractéristiques suivantes :
? En premier lieu, il ne doit pas remplacer l'expérimentation concrète, si celle-ci est réalisable. Le contact avec l'être vivant, l'utilisation d'instruments et de techniques, la prise de conscience de la complexité naturelle qu'apportent les manipulations expérimentales réelles, sont irremplaçables. On simulera donc plutôt des expériences qui sont trop longues, trop coûteuses, trop délicates, trop dangereuses, etc. pour pouvoir être menées concrètement en classe. La simulation d'une expérience concrètement réalisable peut cependant trouver sa place en complément de travaux pratiques réels, si cette simulation permet d'éviter la répétition d'opérations de routine fastidieuses.
? Le programme de simulation doit être simple à utiliser, mais son objet doit être relativement complexe : il faut que le système soumis à expérimentation résiste suffisamment à une analyse superficielle, pour que l'utilisateur soit véritablement forcé de mener une recherche, qu'il soit poussé à se poser des questions, à effectuer des essais. L'étudiant doit comprendre d'emblée que l'on attend de lui un travail d'une certaine importance.
? Il doit placer l'utilisateur dans une situation de travail aussi proche que possible des conditions expérimentales réelles, exploitant à cet effet les possibilités graphiques étendues que présentent les ordinateurs modernes. Le rôle de l'image est primordial. L'utilisateur doit pouvoir poser des actes semblables à ceux qu'il accomplirait dans un véritable laboratoire. Il doit voir les instruments scientifiques ainsi que l'objet d'expérience. Il doit pouvoir manipuler. Les résultats d'une expérience doivent lui être montrés, et non décrits.
C'est l'expérimentateur qui doit observer et interpréter des résultats.
? L'expérience simulée doit l'être avec suffisamment de détails et de réalisme, pour ne pas masquer la complexité du réel, dont on n'explore en fait qu'un modèle. L'utilisateur doit pouvoir garder à l'esprit qu'une expérience scientifique consiste toujours à faire
51
abstraction d'une multitude de paramètres pour étudier le rôle d'un seul ou de quelques-uns d'entre eux seulement. Même dans une simulation, il faut que l'expérimentateur soit confronté au problème du repérage des paramètres significatifs. Cela suppose donc qu'un nombre suffisant de ces paramètres soient accessibles, laissant à l'utilisateur la liberté de choisir une stratégie expérimentale, de faire des erreurs, et de réfléchir.
Le logiciel utilisé pour l'importation et simulation de notre profil est le SolidWorks, Il a été créé en 1993 et a été acheté en 1997 par la société Dassault Systèmes.
Ce logiciel est différent de logiciel de 3D comme Maya, Blender, 3DS Max, et j'en oublie, car il ne s'agit pas de créer un maillage, un ensemble de points, faces... mais de directement créer des volumes à partir d'esquisses.
Ce logiciel sert à des ingénieurs, des concepteurs pour l'élaboration de plans de pièces mécaniques, de prévisualisation 3D, ...
Ce logiciel est donc utilisé par des entreprises ayant comme secteurs d'activité l'industrie, la médecine, les transports, la grande consommation, les sciences, etc.
Il génère trois types de fichiers relatifs à trois concepts de base : la pièce, l'assemblage et la mise en plan.
63 fr.wikipedia.org.solidworks
52
Figure 3.1 : Interface du logiciel SolidWorks
Comme évoqué au deuxième chapitre, les profils NACA sont désignés par quatre ou cinq chiffres dont la composition permet de déduire les principales caractéristiques géométriques.
Figure 3.2 : profil NACA 24012
Exemple : NACA 2412 et NACA 24012
1er chiffre : courbure relative : c =100 ?? l =2%
2e chiffre (si 4 chiffres) : nombre de dizaine de l'abscisse d de la flèche maximale : 100?? l= 40 %
2e et 3e chiffres (si 5 chiffres) : double de l'abscisse d de la flèche maxi : 100?? l= 20 %
NASA Technical Memorandum 4741
53
Derniers chiffres : épaisseur relative : e =100h l =12% Notre profil est déterminé comme suit :
? 2 : le premier chiffre définit le coefficient de portance optimal I, multiplié par 0.15(L=0,15. I) ;
? 4 : le deuxième chiffre définit le point de cambrure maximale par rapport au bord d'attaque en pourcentage de la corde ;
? 0 : Il indique si le profil est à cambrure simple (0) ou double (1) ;
? 12 : les deux derniers chiffres définissant l'épaisseur maximale du profil en pourcentage de la corde.
Ces coordonnées sont issues de la base de données des profils d'aile en ligne « airfoil tools » que vous retrouverez dans l'annexe de ce travail.
Comme nous l'avons dit dans le problématique que, Le développement de l'aérodynamique est fortement lié à la compréhension du mécanisme de la portance par une aile, phénomène physique permettant la sustentation d'un objet en mouvement dans l'air. Cependant, nous avons pu tracer les contours d'aile grâce à la simulation de notre profil.
L'angle d'incidence étant de 0° ici, le comportement de notre profil sera parfaitement orienté grâce à la pression de l'air.
La base des données des profils d'aile disponible en ligne « airfoil tools », nous a permis d'y trouver notre profil NACA sous étude ainsi que ces coordonnées caractéristiques.
La démarche suivante était à observer sans faille :
- Enregistrement des coordonnées sous fichier texte, - Ouvrir le logiciel SolidWorks,
- Importer ces coordonnées sous option de traçage d'une courbe,
- Puis générer la matière pour obtenir un profil 3 D
65 NASA Technical Memorandum 4741
54
Le profil étant, nous l'avons simulé à une vitesse d'écoulement du fluide de 25 m/s selon l'axe de X à une température de 242.6 K et à une pression de 41061 Pa.
Figure 3.3 : Profil d'aile après importation sous SolidWorks
Après la configuration de données initial dans le logiciel de simulation, les lignes suivantes vont décrire les différents résultats des paramètres caractéristiques des fluides en mouvement.
Dans cette section, l'objectif poursuivi vise à analyser les caractéristiques du fluide en mouvement afin de déterminer le comportement du profil NACA sous étude.
Sur la figure ci-dessous nous constatons qu'à cette incidence, la répartition de pression n'est pas identique sur toute la surface. Cependant, vers le bord d'attaque nous avons une forte pression, puis à l'extrados vers le bord d'attaque nous constatons une dépression importante liée à la vitesse du fluide et au profil sous étude.
66 Mémoire MAPETO ,
67 SOLIDWORKS : Simulation du profil
55
69 SOLIDWORKS : Simulation du profil
70
Figure 3.4 a) : Pression (simulation de la pression surfacique)
Figure 3.4 b) : Pression (simulation de la pression surfacique)
Figure 3.5 : Visualisation de la vitesse sur un profil d'aile
56
La visualisation de la vitesse du fluide sur notre profil ayant les caractéristiques déjà connues, indique une variation de la vitesse du fluide de la paroi jusqu'à l'extérieur, ceci résulte du phénomène de la couche limite qui s'adhère à la paroi dans un écoulement visqueux.
Nous constatons donc ce qui suit :
- La vitesse du fluide diminue sensiblement sur l'intrados et l'extrados en allant vers le bord d'attaque.
- Au sein de cette couche limite, la vitesse à la paroi est nulle à partir d'une certaine distance par rapport à la corde de profil aérodynamique.
- Plus on s'éloigne de la paroi, la vitesse du fluide augmente jusqu'à dépasser la vitesse de référence.
Figure 3.6 : Visualisation de la température sur un profil
La figure 3.6, indique qu'à la paroi la température est importante, et diminue lorsqu'on s'éloigne de cette dernière.
Cette augmentation de la température est à la base de l'échauffement cinétique du matériau, d'où il est nécessaire de connaitre la conductivité thermique du matériau afin de limiter l'échange avec le milieu interne de la paroi.
71 SOLIDWORKS : Simulation du profil
0,00012
Viscosité dynamique[Pa*s]
0,0001
0,00008
0,00006
0,00004
0,00002
0
57
0 1000 2000 3000 4000
Température[K]
Figure 3.7 : Visualisation de la viscosité
La viscosité dynamique étant une des caractéristiques du fluide, cette courbe indique l'évolution de cette dernière par rapport à la température. Le graphe ci-dessus indique donc que la viscosité dynamique augmente avec la température.
Conductivité thermique[W/(m*K)]
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 Température[K]
Figure 3.8 : Conductivité thermique
Sur le graphe ci-haut, nous constatons une variation de la conductivité thermique. Cette grandeur physique augmente avec la température, la maitrise de cette grandeur nous permettra d'aboutir à un bon choix de matériaux pouvant faire face à cette évolution par rapport à la température.
Epaisseur de la couche limite [m] |
0,00018 0,00016 0,00014 0,00012 0,0001 0,00008 0,00006 0,00004 0,00002 0 |
Arête<1> |
0 0,0005 0,001 0,0015 0,002 0,0025
Longueur [m]
58
Figure 3.9 : Evolution de l'épaisseur de la couche limite par rapport à la longueur
La figure 3.9 indique l'évolution de l'épaisseur de la couche limite par rapport à la longueur du profil d'aile sous étude, ce graphe nous indique que l'épaisseur est importante au bord d'attaque et diminue avec la longueur jusqu'à la moitié de la corde de profil, puis augmente encore avec la longueur jusqu'au bord de fuite.
Température (Fluide) [K] |
242,86 242,85 242,84 242,83 242,82 242,81 242,8 242,79 |
Arête<2> |
0 0,0005 0,001 0,0015 0,002 0,0025
Longueur [m]
Figure 3.10 : Evolution de la température d'un profil par rapport à la distance
72Narayanaswamy, O.S. Wolfbeis «Optical Sensors: industrial, environmental and diagnostic application», analytical and bioanalytical chemistry, vol 381, New York (2005).
73 LANDOLSI F, partie I, surveillance des machines par analyse vibratoire cours de techniques de surveillance. SOLIDWORKS : Simulation du profil
59
Figure 3.12 : Evolution de la pression d'air sur un profil par rapport à la distance
Sur la figure ci-haut on constate que la température varie en suivant la distance que peu parcourir le profil. On voit qu'à une distance de 0.001m, notre profil a atteint sa plus haute température. Et elle peut diminuer en une petite dégradation de la température lorsque, la distance est supérieure ou inférieure à 0.001m.
Flux de chaleur surfacique [W/m^2] |
1 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 |
Arête<2> |
0 0,0005 0,001 0,0015 0,002 0,0025
Longueur [m]
Figure 3.11 : Flux de chaleur surfacique
Pression [Pa] |
41200 41180 41160 41140 41120 41100 41080 41060 41040 41020 41000 |
Arête<2> |
0 0,0005 0,001 0,0015 0,002 0,0025
Longueur [m]
Dans notre figure ci-dessus, le flux de chaleur surfacique de notre profil est nul, il ne varie pas peu importe la distance du profil.
60
Le graphe de l'évolution de la pression sur le profil, stipule que la pression atteint sa valeur maximale de 41174 Pa à la moitié de la valeur de la corde de profil aérodynamique ; puis celle-ci diminue du bord d'attaque et du bord de fuite vers le milieu créant une dépression sur le profil d'aile jusqu'à 41011 Pa par rapport à la pression de référence.
Densité (Fluide) [kg/m^3] |
0,591 0,5905 0,59 0,5895 0,589 0,5885 0,588 |
Arête<2> |
0 0,0005 0,001 0,0015 0,002 0,0025
Longueur [m]
Figure 3.13 : Evolution de la densité de l'air d'un profil par rapport à la distance
Cette figure stipule que le fluide est beaucoup plus dense à la moitié de la corde du profil d'aile. Du bord d'attaque et du bord de fuite vers le milieu de la corde, nous constatons que la densité d'air diminue jusqu'à atteindre la valeur de 0.5884 kg/m3 comparativement à la densité de référence fixé à 0.5895.
Dans ce chapitre il a été question de démontrer quelques valeurs des grandeurs caractérisant un profil d'aile par rapport à la corde de profil, parmi les grandeurs observées pendant la simulation, nous avons constatés que le pic de nos grandeurs sont atteints vers le milieu de notre corde de référence à l'exception de l'épaisseur de la couche limite ainsi que le flux de chaleur surfacique de notre profil qui sont nul.
74 SOLIDWORKS : Simulation du profil
75 LANDOLSI F, partie I, surveillance des machines par analyse vibratoire cours de techniques de
surveillance. SOLIDWORKS : Simulation du profil
61
76 Mémoire MAPETO
Au regard de tout ce qui précèdent, ce travail de fin d'étude consistait à étudier la possibilité de pouvoir comprendre l'évolution des paramètres aérodynamiques d'un profil NACA 24012 tout en le modélisant à partir de ces coordonnées caractéristiques afin de l'importer sous SolidWorks, générer un volume puis le simuler.
Néanmoins ce travail consistait à appliquer les notions acquises pendant les études en mécanique et de pouvoir être en mesure d'expliqué les comportements que peuvent avoir les profils pendant l'écoulement de l'air.
Pour atteindre nos objectifs, nous avons subdivisés ce travail en trois chapitres à savoir :
Le premier chapitre a évoqué les généralités et caractéristiques de l'aérodynamiques ;
Le deuxième chapitre s'est articulé sur l'action de l'air sur un profil d'ail.
Enfin le troisième et dernier chapitre de notre étude a fait l'objet d'une approche numérique des profils d'aile.
Nous avons dans ce travail mis en évidence la quantification des efforts par la méthode numérique en utilisant le logiciel SolidWorks, afin d'observer le comportement du profil d'aile NACA 24012 face à un écoulement du fluide.
Il sied de rappeler ici que les résultats suivants sont issus des caractéristiques du profil existant dans la base de données en ligne puis importés dans SolidWorks pour la simulation avec les conditions atmosphériques représentant 7 km d'altitude :
? La pression est supérieure à l'intrados qu'a l'extrados, ce qui traduit que ce profil est porteur à 0° d'incidence.
? La vitesse du fluide sur la paroi est nulle dans la couche limite, puis augmente linéairement lorsqu'on s'éloigne de la paroi.
? La température du fluide est importante à l'interaction du fluide et de la paroi du profil, ce phénomène traduit donc le déplacement soit du profil dans l'air ou de l'air autour du profil.
62
Dans les contours de graphes du présent travail, nous avons eu les résultats par rapport à la corde de profil et observer ce qui suit :
y' Les grandeurs retenues DES PROFILS D'AILE à observées sont maximales à la moitié de notre corde de profil.
y' L'épaisseur de la couche limite étant plutôt maximal vers le bord d'attaque et le bord de fuite, le milieu de notre corde référence est donc minimale.
y' Quant au flux de chaleur, nous avons pu démontrer qu'au conditions de simulation retenues ce dernier est nul.
Nous serons très reconnaissants à tout lecteur de ce travail qui nous informera sur les éventuelles erreurs s'y trouvant et restons ouverts à toutes formes de critiques pouvant l'améliorer.
77 Mémoire MAPETO
63
Coordonnées géométriques du profil d'aile NACA 24012
1.000034 |
0.00126 |
0.0 |
0.998499 |
0.001517 |
0.0 |
0.993901 |
0.002286 |
0.0 |
0.986271 |
0.003554 |
0.0 |
0.975654 |
0.005302 |
0.0 |
0.962115 |
0.007503 |
0.0 |
0.945737 |
0.010126 |
0.0 |
0.926621 |
0.013135 |
0.0 |
0.904884 |
0.016488 |
0.0 |
0.88066 |
0.020143 |
0.0 |
0.854096 |
0.024054 |
0.0 |
0.825357 |
0.028176 |
0.0 |
0.794619 |
0.032461 |
0.0 |
0.76207 |
0.036859 |
0.0 |
0.727912 |
0.041322 |
0.0 |
0.692353 |
0.045797 |
0.0 |
0.655613 |
0.050232 |
0.0 |
0.617917 |
0.05457 |
0.0 |
0.579496 |
0.058755 |
0.0 |
0.540587 |
0.062726 |
0.0 |
0.501429 |
0.066422 |
0.0 |
0.462262 |
0.069781 |
0.0 |
0.423325 |
0.072741 |
0.0 |
0.384859 |
0.075241 |
0.0 |
0.3471 |
0.077226 |
0.0 |
0.310278 |
0.078646 |
0.0 |
0.274563 |
0.079453 |
0.0 |
0.239831 |
0.079489 |
0.0 |
0.206317 |
0.078497 |
0.0 |
0.174345 |
0.076299 |
0.0 |
0.144248 |
0.072811 |
0.0 |
0.116354 |
0.068044 |
0.0 |
0.09097 |
0.062103 |
0.0 |
0.068368 |
0.055171 |
0.0 |
0.048771 |
0.047489 |
0.0 |
0.032351 |
0.039329 |
0.0 |
0.019219 |
0.030969 |
0.0 |
0.009432 |
0.022669 |
0.0 |
0.002997 |
0.014646 |
0.0 |
78 NASA :NACA Airfoils
64
-0.000123
0.007059 |
0.0 |
|
0.0 |
0.0 |
0.0 |
0.003205 |
-0.006286 |
0.0 |
0.009315 |
-0.011612 |
0.0 |
0.018198 |
-0.016059 |
0.0 |
0.029725 |
-0.01974 |
0.0 |
0.04377 |
-0.02279 |
0.0 |
0.060222 |
-0.025349 |
0.0 |
0.078992 |
-0.02756 |
0.0 |
0.100013 |
-0.02955 |
0.0 |
0.12324 |
-0.031426 |
0.0 |
0.148645 |
-0.033265 |
0.0 |
0.176207 |
-0.035103 |
0.0 |
0.205898 |
-0.03693 |
0.0 |
0.237671 |
-0.038675 |
0.0 |
0.271447 |
-0.040202 |
0.0 |
0.307039 |
-0.04131 |
0.0 |
0.343883 |
-0.04188 |
0.0 |
0.381695 |
-0.041935 |
0.0 |
0.42024 |
-0.041514 |
0.0 |
0.459279 |
-0.04066 |
0.0 |
0.498571 |
-0.03942 |
0.0 |
0.537872 |
-0.037842 |
0.0 |
0.576938 |
-0.035976 |
0.0 |
0.615529 |
-0.033871 |
0.0 |
0.653404 |
-0.031573 |
0.0 |
0.69033 |
-0.029128 |
0.0 |
0.726079 |
-0.026578 |
0.0 |
0.760428 |
-0.023965 |
0.0 |
0.793166 |
-0.02133 |
0.0 |
0.824091 |
-0.01871 |
0.0 |
0.853011 |
-0.016145 |
0.0 |
0.879746 |
-0.013673 |
0.0 |
0.904133 |
-0.011331 |
0.0 |
0.926019 |
-0.009155 |
0.0 |
0.945270 |
-0.007183 |
0.0 |
0.961765 |
-0.005448 |
0.0 |
0.975403 |
-0.00398 |
0.0 |
0.986099 |
-0.002808 |
0.0 |
0.993787 |
-0.001953 |
0.0 |
0.998419 |
-0.001434 |
0.0 |
0.999966 |
-0.001260 |
0.0 |
79 NASA :NACA Airfoils
65
1. ILAN KROO, « History of Airfoil Development » sur stand course AA241 : Aircraft Design synthesis and analysis (consulté le 21 aout 2014)
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7. Aérodynamique appliquée, professeur CIABEMBI ISTA 2019
8. Mécanique du vol application au DR 400-120
9. Histoire et culture de l'aéronautique et du spatial
10. Mise en oeuvre d'essais aérodynamiques, lycée JULES HAAG-BESANCON, Mars 1995
11. Aérodynamique LADJEDEL Omar
12. Louis rivest aérodynamique et contrôle
13. méthodes de mesure en aérodynamique Partie 2 Visualisation des écoulements
14. Aérodynamique et mécanique du vol
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10. Fr.m.wikipedia.org » wiki » dièdre
67
EPIGRAHE i
DEDICACE ii
REMERCIEMENT iii
LISTES DES FIGURES iv
LISTES DES TABLEAU vi
NOMENCLATURE vii
INTRODUCTION GENERALE 1
I. BREF HISTORIQUE SUR L'AERONAUTIQUE 2
CHAPITRE PREMIER :
GENERALITE ET CARACTERISTIQUE DE
L'AERODYNAMIQUE 5
I.1. Introduction 5
I.2. CONCEPT DE BASE 6
I.2.1. DEFINTION DU FLUIDE 6
I.2.2. METHODE D'ETUDE DU MOUVEMENT DES FLUIDES 6
I.3. TYPE D'AERODYNAMIQUE 7
I.4. MODELE MATHEMATIQUE 11
I.5. EFFORTS AERODYNAMIQUE 11
I.5.1. FORCES 11
I.5.2. SURFACE DE REFERENCE 12
I.5.3. COEFFICIENT 13
I.5.4. LA TRAINE 13
I.5.5. LA PORTANCE 14
I.5.6. RAPPORT PORTANCE/TRAINE 15
I.5.7. LA TRAINE INDUITE 15
I.6. MOYEN D'ESSAI AERODYNAMIQUE 16
I.6.1. TECHNIQUE DE VISUALISATION 17
I.7. ECOULEMENT AUTOUR DES OBSTACLES 18
I.8. METHODE THEORIQUE ET EXPERIMENTALES EN AERODYNAMIQUE 19
Conclusion partielle 20
CHAPITRE DEUXIEME : ACTION DE L'AIR SUR UN PROFIL D'AILE 21
II.1. INTRODUCTION 21
II.2. Représentation de l'action de l'air 22
II.3. Les Différentes parties de l'aile 22
II.4. CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUE DE L'AILE 23
II.4.1. Références d'un profil 24
II.4.2. Caractéristiques géométriques d'un profil 25
II.5. VOILURE-AILE 29
II.5.1. Caractéristique géométrique d'une voilure 30
II.5.2. Dièdre géométrique d'une voilure ?? 31
II.6.
68
ECOULEMENT DE L'AIR 33
II.7. NOTION DE LA COUCHE LIMITE 34
II.8. Action de l'air sur une plaque (Résultante aérodynamique) 34
II.8.1. Vent relatif et résultante aérodynamique. 34
II.8.2. ORIGINE DE LA RESULTANTE AERODYNAMIQUE 35
II.9. Détermination de Cz 37
II.10. REPARTITION DES PRESSIONS ET VITESSES AUTOUR D'UN PROFIL 40
II.10.1. Coefficient de pression Kp 43
II.11. EVOLUTION DES PARAMETRES 45
Conclusion partielle 48
CHAPITRE TROISIEME : APPROCHE NUMERIQUE 49
III.1. INTRODUCTION 49
III.2. OBJECTIF DE L'EXPERIMENTATION 49
III.3. CADRE DE L'ETUDE 51
III.3.1. Présentation du logiciel 51
III.3.2. PRESENTATION DU PROFIL D'AILE (NACA 24012) 52
III.3.3. COORDONNEES DU PROFIL NACA 24012 53
III.4. RAPPEL DU PROBLEME 53
III.5. PROCEDURE ET CONDITION DE SIMULATION 53
III.7. SITUATION DU PROFIL NACA 24012 FACE AUX SIMILAIRE 54
Conclusion partielle 60
CONCLUSION GENERALE 61
ANNEXE 63
BIBLIOGRAPHIE 65
69
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